Le célèbre ténor italien, Luciano Pavarotti, né à Modène en 1935, s'est éteint ce matin après des mois de souffrances, emporté par un cancer du pancréas. Une grande voix s'est tue pour toujours.
http://fr.youtube.com/watch?v=2uYrmYXsujI
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Le célèbre ténor italien, Luciano Pavarotti, né à Modène en 1935, s'est éteint ce matin après des mois de souffrances, emporté par un cancer du pancréas. Une grande voix s'est tue pour toujours.
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Pour M. Mallié, "cette façon de procéder ne convient pas". "La réponse apportée dans le cadre du TEPA n'a pas été jugée satisfaisante par ceux qui attendaient un signal fort, ajoute le député des Bouches-du-Rhône. Il y a toujours une demande aussi importante."
Partisan sans équivoque de Nicolas Sarkozy, le questeur de l'Assemblée nationale n'hésite pas à qualifier d'"erreur" le refus de sortir la résidence principale de l'assiette de l'ISF. "Nous voulons un système plus juste, qui évite à ceux dont le seul bien ou presque tient dans leur résidence principale d'être assujettis à l'ISF, explique M. Mallié. Sans pour autant exempter totalement les riches propriétaires. C'est pour cela que nous proposons un plafonnement."
Si la réforme de l'ISF satisfait les plus grandes fortunes et les PME, elle ne change pas fondamentalement la donne pour ceux dont la richesse a suivi l'envolée des prix de l'immobilier. Selon le ministère du budget, le nombre de contribuables imposables à l'ISF s'établirait en 2007 à 518 000, contre 445 000 en 2006, soit une augmentation de 17 %. Fin juin, 4,1 milliards d'euros avaient été collectés, soit 720 millions de plus que l'année précédente à la même date, ce qui laissait espérer une recette en fin d'année de l'ordre de 4,4 milliards d'euros.
Durant sa campagne présidentielle, M. Sarkozy, tout en s'engageant pour un allégement de la fiscalité, s'était cependant gardé de promettre expressément l'exemption de la résidence principale du calcul de l'ISF. Le président de la République expliquait que "l'Etat n'avait pas à arbitrer sur les choix d'investissement des Français". Il avait préféré s'engager pour une déduction "à 100 % des intérêts d'emprunt contracté pour l'acquisition de son logement de son impôt sur le revenu" (Le Monde du 23 janvier). Une fois élu, le président de la République a toutefois dû composer. La déduction ne concernera que 20 % des intérêts, dans la limite d'un plafond annuel et pour une durée de cinq ans. Après la censure du Conseil constitutionnel, la mesure ne concernera pas les emprunts contractés avant le 6 mai 2007. Ces reculs font craindre à une partie des élus de l'UMP que les gains de pouvoir d'achat promis grâce à l'allégement de la fiscalité immobilière ne soient pas perceptibles par leur électorat.
"Le nombre de signatures recueilli aussi rapidement montre que cette crainte est largement partagée, estime M. Mallié. Nous souhaitons donc que la question soit de nouveau débattue dès le prochain projet de loi de finances."
Une majorité d'Américains (51%) veulent une enquête du Congrès sur les actes du président George W. Bush et de son vice-président Dick Cheney avant, pendant et après les attentats du 11 septembre 2001, selon un sondage publié jeudi aux Etats-Unis.
A l'approche du 6e anniversaire des attaques terroristes sur New York et Washington, un tiers des sondés (32%) estiment qu'une procédure de destitution doit être immédiatement entamée à la Chambre des Représentants à l'encontre de MM. Bush et Cheney.
Selon cette enquête de l'institut Zogby pour le compte de l'organisation "0911truth.org", plus des deux tiers (67%) des personnes interrogées jugent en outre que la commission d'enquête sur le 11-Septembre aurait dû mener des investigations sur l'effondrement inexpliqué d'un immeuble de 47 étages du World Trade Center à New York, près de huit heures après les attentats sur les tours jumelles. Cet immeuble, qui s'est effondré à 17H20 le 11 septembre 2001, abritait notamment les services de secours de la ville, des bureaux de l'Agence centrale de renseignement (CIA), du département de la Défense ou des services de l'immigration. Le sondage a été réalisé par téléphone du 23 au 27 août 2007 auprès d'un millier d'adultes, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,1%.
(Source: LE MONDE 06/09/07)
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La police financière a été chargée d'une enquête sur la fille de l'ancien président de la République Claude Chirac, conseillère à la mairie de Paris de 1989 à 1993 et salariée d'une société privée, dans le cadre du dossier des chargés de mission de la ville de Paris.
Les enquêteurs de la division nationale des investigations financières (DNIF) ont été mandatés par la juge d'instruction parisienne Xavière Simeoni qui instruit le dossier, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Point.
Dans ce dossier, vingt personnes sont poursuivies, soupçonnées d'avoir attribué des emplois de complaisance ou d'en avoir bénéficié dans les années 80-90, lorsque M. Chirac puis Jean Tiberi étaient maires de la capitale.
Selon l'hebdomadaire, plusieurs anciens collaborateurs de l'Hôtel de Ville ont déjà été entendus par les policiers sur la situation et la rémunération de la fille de l'ex-président de la République, Jacques Chirac.
Le Point laisse entendre que Claude Chirac pourrait elle-même être bientôt convoquée, une information non confirmée de source judiciaire.
L'ancien président doit être rapidement entendu dans cette affaire qui avait valu à Alain Juppé d'être convoqué le 15 mai par la juge et dans laquelle cinq anciens directeurs de cabinet de la mairie de Paris sont déjà mis en examen, notamment pour "détournement de fonds publics": Robert Pandraud (1983-1986), Daniel Naftalski (1986-1989), Michel Roussin (1989-1993), Rémy Chardon (1993-1995) et Bernard Bled (1995-1998).
Selon le Point, le cas de Claude Chirac serait différent. "La fille de l'ancien président semble n'avoir disposé d'aucun contrat de la ville de Paris ni a fortiori d'aucune rémunération. C'est même dans le caractère informel de ses attributions passées que les soupçons actuels semblent puiser leur source", écrit l'hebdomadaire qui rappelle que Claude Chirac a fait ses premières armes à la mairie de Paris à l'automne 1990 auprès du futur député Pierre Lellouche en intégrant la cellule de communication.
"Elle y dispose d'un bureau et d'un ordinateur, siège dans les réunions, prépare les déplacements mais ne figure pas dans l'organigramme", précise le Point. L'hebdomadaire ajoute que, durant la même période, elle est salariée d'une petite société privée, aujourd'hui dissoute.
Selon une source judiciaire, les faits qui lui sont imputés relèveraient donc, s'ils étaient avérés, d'un recel d'abus de bien social (un chef de poursuite qui n'est pas visé dans le dossier des chargés de mission) et non d'un détournement de fonds publics.
L'affaire des chargés de mission a débuté avec la plainte d'un contribuable parisien. En janvier 1999, une information judiciaire était ouverte pour "faux en écriture publique, prise illégale d'intérêts, détournements de fonds publics et recel". La municipalité de Bertrand Delanoë, actuel maire socialiste de Paris, s'est portée partie civile en 2001.
Le 16 février, la cour d'appel de Paris a validé plusieurs mises en examen dont celles de MM. Roussin, Pandraud et Naftalski.
La Cour de cassation a rejeté le 26 juin les pourvois déposés par certains des mis en examen validant ainsi l'enquête judiciaire.
Après le père, la fille... Il y a comme un acharnement contre l'ancien président de la République et son entourage immédiat. Affaire à suivre, mais qui se terminera sans doute en queue de poisson...
Toutes ces "affaires" qu'on exhume finissent par lasser l'opinion. Etions-nous gouvernés par des voleurs et le somes-nous maintenant par de petits saints?
"Ce n'est pas quand vous êtes entouré de 'béni-oui-oui', de cire-pompes et de courtisans que vous faites avancer un pays", déclare l'ancien Premier ministre, qui fait un parallèle entre le chef de l'Etat et le Bourgeois gentilhomme de Molière.
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a violemment critiqué le phénomène de cour autour de Nicolas Sarkozy mercredi 5 septembre sur France Inter, comparant le pouvoir politique actuel, auquel préside Nicolas Sarkozy, au Bourgeois gentilhomme de Molière.
L'ancien Premier ministre a défini "l'esprit de cour" comme "un virus dangereux".
"La cour, c'est cette incapacité à se remplir de l'objectif pour exprimer le contentement permanent de celui qui le fait et le mettre en scène".
"On est le pays de Molière, ne soyons pas dupe de la réalité des choses. Le Bourgeois gentilhomme est une pièce qu'il faut voir et revoir" a affirmé Dominique de Villepin.
Interrogé sur la personne tenant le premier rôle de la pièce sur la scène politique actuelle il n'a pas donné de nom mais a précisé : "c'est toujours celui qui se met en scène, celui vers qui les regards se tournent", avant de faire allusion au livre de Yasmina Reza consacré à Nicolas Sarkozy. "Le pouvoir n'est pas fait pour être ainsi consacré, il est fait pour rendre des comptes", a-t-il dit. "L'homme de pouvoir en France est toujours mis dans la position d'être flatté", a-t-il observé, en souhaitant que "les amis de Nicolas Sarkozy soient capables de lui dire les choses, de lui donner un autre son de cloche".
Plus d'un an et demi après la mort de Marc, 5 ans, deux médecins sont renvoyés devant la cour d'assises du Nord pour « non-assistance à personne en danger ». L'enfant avait été ausculté dans les jours précédant sa mort.
Marc n'a vécu que cinq ans, mais sa courte existence s'est achevée par un véritable calvaire. Victime de coups à répétition de la part de son beau-père, cet enfant est mort le 25 janvier 2006 à Auby, près de Douai. D'après l'enquête qui a suivi sa mort, les sévices ont duré plus d'un mois.
« Marc aurait pu être sauvé dix fois... » déplore Me Franck Berton, l'avocat du principal accusé. Plusieurs adultes dans l'entourage proche du petit garçon n'ont en effet pas réagi et personne n'a donné l'alerte. '
Neuf personnes dont la mère et deux médecins généralistes, qui avaient vu Marc durant cette période, sont renvoyés aujourd'hui devant la cour d'assises. Ces praticiens, au même titre que d'autres membres de la famille et une amie, sont poursuivis pour non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de maltraitance. L'affaire devrait être jugée début 2008.
Les pompiers, alertés par le compagnon de la mère fin janvier 2006, ont découvert le petit Marc le corps sans vie et couvert d'hématomes. Les résultats de l'autopsie s'avèrent consternants : des hématomes sur tout le corps, des plaies jusqu'aux testicules, plusieurs côtes fracturés et des brûlures de cigarettes... Devant les enquêteurs, la mère, Isabelle, a d'abord tenté d'expliquer que son fils s'infligeait lui-même des blessures avant de reconnaître la responsabilité de son concubin, toxicomane, qui s'est acharné sur l'enfant pendant plus d'un mois...
D'après ses explications, cette femme de 33 ans n'a pas voulu dénoncer les faits par peur de prendre des coups elle aussi et parce qu'elle était très attachée à ce nouveau compagnon. Son fils a pourtant été martyrisé. Dans l'entourage, le grand-père, et des oncles et tantes avaient remarqué ces traces de coups, le visage bleui et gonflé du petit, mais à chaque fois la mère leur expliquait qu'il s'automutilait. Des justifications qu'elle a d'ailleurs tenu devant deux médecins d'Auby à qui elle a tout de même présenté son enfant. Le premier praticien a reçu Marc le 30 décembre 2005. Bien qu'ayant constaté des hématomes, il n'a pas procédé à un examen complet, mais a prescrit une hospitalisation. « Il y a eu vraisemblablement une erreur de diagnostic, souligne son avocat, Me Vincent Potié, mais la mère a menti. S'il avait eu le moindre soupçon, il aurait évidemment fait un signalement comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises. » Le deuxième généraliste, consulté quelques jours avant la mort de Marc, a recommandé l'enfant à un pédopsychiatre pour troubles de la sociabilité avec automutilation. Il assure qu'il n'a pu examiner l'enfant, qui avait pourtant déjà plusieurs fractures comme l'autopsie l'a démontré par la suite. « Les médecins n'ont rien vu ou n'ont pas voulu voir. Il y a un manquement grave, dénonce Me Franck Berton. Mon client prendra ses responsabilités, mais cet enfant n'était pas séquestré, il aurait pu être sauvé. »
Ces généralistes, qui ont été suspendus quelques mois, ont fait appel de la décision du juge d'instruction de Douai. « On ne peut pas juger sur le même banc des auteurs d'un crime et des médecins, c'est complètement invraisemblable ! » confie Me Potié. Marc n'avait plus remis les pieds à l'école après les vacances de Noël. Une assistante maternelle qui avait pris l'enfant dans ses bras avait bien remarqué son comportement bizarre et son visage tuméfié. Elle a songé à alerter Enfance maltraitée, mais s'est ravisée, craignant de s'inquiéter pour rien.
Peine de mort pour les tortionnaires d'enfant, qui tirent leur ignoble jouissance du mal qu'ils leur font.
RIP Marc
"Ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire des grimaces", proverbe français.
Le président de la République a tenu à rendre un hommage particulier au grand combattant de la liberté qu'est Nelson Mandela, explique David Martinon, porte-parole de l'Elysée. Il a incarné la lutte de tout un peuple et son action a largement débordé les frontières de l'Afrique du Sud. » Sarközy ne cache pas son admiration pour l'ancien leader anti-apartheid, Prix Nobel de la Paix en 1993, et cette poignée de main avec Mandela, il en rêvait depuis longtemps.
L'Elysée avait d'ailleurs envisagé une étape en Afrique du Sud lors de la première tournée africaine du nouveau chef de l'Etat, en juillet dernier. Mais Sarközy n'aurait pas pu voir Mandela (qui n'était pas alors dans son pays) et l'option avait été abandonnée. Certains avaient aussi évoqué les possibles réticences d'un Mandela, qui fut l'un des plus farouches opposants à l'intervention américaine en Irak, à rencontrer un Sarkozy plus que conciliant avec Bush.
La rencontre aura donc eu lieu à Paris à l'occasion d'une visite privée de trois jours de Mandela. Retiré de la vie politique, l'ancien président sud-africain poursuit actuellement une tournée mondiale de collecte de fonds pour lutter contre le sida, sa nouvelle croisade.* Sa campagne internationale est baptisée « 46.664 », numéro de matricule du prisonnier politique Mandela lors de ses vingt-sept ans de réclusion...
* Depuis le temps qu'on fait des collectes de fonds pour lutter contre le sida, le nombre de malades africains non soignés ne cesse de croître... A croire que l'argent récolté va à d'autres "urgences" d'armement pour les guerres tribales ou augmente les fortunes déjà énormes de certains grands leaders africains? Quand cessera cette "culture" du quémandage à des Blancs qu'ils méprisent?
PARIS (AFP) — Deux conseillers viennent de quitter le cabinet de la ministre de la Justice Rachida Dati, ce qui porte le nombre de départs à sept depuis l'arrivée à la Chancellerie de la garde des Sceaux, indique mardi l'hebdomadaire Le Point.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, a refusé de confirmer et s'est contenté de "rappeler" que le nouveau directeur de cabinet Patrick Gérard, arrivé en juillet, avait "annoncé dès sa nomination qu'il opérerait très naturellement une réorganisation, pour la rentrée de septembre, du cabinet dont la nouvelle composition sera annoncée dans les 48 heures".
Selon Le Point, Jacques Carrère, conseiller technique pour l'organisation judiciaire et la magistrature, a donné sa démission, alors que Valérie Bonnard, conseillère technique pour le dialogue social et les affaires budgétaires et administratives, "a été congédiée dans des conditions particulièrement houleuses".
Ces deux conseillers figuraient toujours mardi dans l'organigramme publié sur le site internet du ministère, qui recense 19 membres du cabinet.
Patrick Gérard était arrivé en juillet pour remplacer le directeur de cabinet Michel Dobkine, qui avait démissionné pour des raisons "strictement personnelles", son futur mariage, selon la version officielle.
Les jours suivants, trois autres conseillers avaient quitté le cabinet, et vendredi dernier, la Chancellerie annonçait la nomination au poste de chef de cabinet de Yannick Imbert, directeur du projet de réacteur expérimental de fusion thermonucléaire Iter, en remplacement de Michel Marquer parti la semaine précédente.
Après les quatre premiers départs de son cabinet, Rachida Dati avait expliqué début juillet qu'après s'être "séparée" de son directeur de cabinet, le nouveau procédait à une réorganisation. "C'est de sa responsabilité. Je ne vois pas où est le drame", avait-elle lancé.
Interrogée lundi sur Canal+ pour savoir si ces départs en série pouvaient être liés à sa réputation d'avoir "mauvais caractère", elle avait répondu qu'elle voulait "une équipe qui suive".
"Moi j'ai mis tous les projets en même temps en marche. J'ai fait travailler toutes les directions en même temps. Je me suis séparée effectivement de mon directeur de cabinet. Il avait amené des collaborateurs avec lui. J'ai un nouveau directeur de cabinet et il est normal qu'il puisse prendre ses collaborateurs, les choisir", avait-elle expliqué, disant vouloir "les meilleurs pour mettre en oeuvre ce qu'attendent de nous les Français".
Tiens donc! Les Français attendent peut-être qu'elle démissionne d'un poste qu'elle est incapable de tenir...
(Photo: Sa marionnette en latex pour les Guignols de l'info - 2 septembre 2007)
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Condamné en 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité, pour ces faits, Patrick Dils avait obtenu, douze ans plus tard, la révision de son procès après avoir démontré que Heaulme se trouvait à Montigny-lès-Metz le jour où les deux enfants ont été tués. M. Dils a été définitivement acquitté en appel, en 2002, par la cour d'assises des mineurs du Rhône. Durant ce troisième procès, la "quasi-signature criminelle" de Francis Heaulme avait été évoquée par les gendarmes, auxquels un supplément d'information avait été confié.
"Cette longue procédure entretient chez ma cliente une souffrance psychologique incommensurable", dénonce Me Dominique Boh-Petit, l'avocate de Mme Beining, en évoquant "des années de dépressions, d'hospitalisations psychiatriques et de cures de désintoxication médicamenteuse, sur fond de divorce". L'avocate relève "une série de négligences commises durant l'instruction initiale". Le parquet doit prochainement rendre son réquisitoire définitif.
Mais saura-t-on un jour QUI a tué sauvagement les deux petits garçons qui s'amusaient sur le talus de la voie ferrée? Les parents des victimes ne pourront faire leur deuil que le jour où le ou les assassins seront arrêtés, jugés et condamnés.
Les enfants avaient eu le crâne fracassé à coups de pierre par une "bête humaine". Leurs têtes avaient explosé avec "un bruit de melon", avait même précisé Patrick Dils lors de ses aveux. Il s'est rétracté par la suite. Et il a été innocenté grâce à la présence du "routard du crime", Francis Heaulme, qui se trouvait dans les environs ce jour-là pour voir sa grand-mère. On a expertisé tous les vêtements de Heaulme pur y trouver des traces de l'ADN des enfants. Notamment ses deux seuls pantalons, dont un aurait été certainement éclaboussés de débris organiques lors du double meurtre. Mais puisque le juge va rendre une ordonnance de non-lieu en faveur du tueur en série, on peut estimer que ces expertises ADN n'ont rien révélé qui puisse apporter la preuve de sa culpabilité.
Justice n'est pas encore faite pour ce double meurtre au caractère particulièrement révoltant.
L 'Etat a mobilisé 37.900 personnes en France pour la sécurité de la Coupe du monde de Rugby du 7 septembre au 20 octobre, selon le dispositif présenté à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, lundi, à Bièvres (Essonne).
Il s'agira, pour elles, d'assurer la "réussite de cet événement sportif, festif et diplomatique, car c'est l'image de notre pays qui est en jeu", a souligné la ministre devant la presse, au siège du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion, l'unité d'élite de la police nationale), où ce dispositif a été détaillé.
Ainsi, seront concernés 27.000 policiers et gendarmes, 1.500 militaires, 5.000 pompiers, 4.000 secouristes et 400 démineurs (police, gendarmerie, douanes et armée), qui bénéficieront notamment de l'appui de plusieurs dizaines d'hélicoptères.
Ces effectifs auront notamment la charge de 600 joueurs des 20 équipes engagées, installées dans 24 villes différentes et qui disputeront leurs matches dans dix villes françaises, drainant 2,4 millions de spectateurs dont plus de 400.000 visiteurs étrangers.
La protection rapprochée des équipes sera partagée entre les deux unités d'élite françaises, le Raid et le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Le Raid sera chargé des équipes d'Argentine, d'Ecosse, de France, de Géorgie, d'Irlande, d'Italie, de Namibie, du Portugal, de Nouvelle-Zélande et de Roumanie, tandis que le GIGN s'occupera de celles d'Afrique du Sud, d'Angleterre, d'Australie, du Canada, des Fidji, du Japon, du pays de Galles, des Samoa, du Tonga et des Etats-Unis.
Raid et GIGN devront également assurer la sécurité des arbitres des rencontres.
Les transports des équipes (dont 90 en TGV et 28 en avion) seront sécurisés, de même que les aéroports, les gares, et les trajets jusqu'aux stades. Il en sera de même pour les déplacements des supporteurs et spectateurs, auxquels il est "fortement conseillé d'utiliser les transports en commun, plutôt que des moyens personnels", ont souligné lundi les différents responsables de la sécurité.
A l'intérieur des enceintes sportives, la sécurité incombera au GIP, le Groupement d'intérêt public auquel la Fédération internationale de rugby a délégué l'organisation du Mondial 2007.
"Dedans, ce sera le GIP, dehors, ce sera l'Etat", a résumé Marcel Vinzerich, haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, mais, "en cas d'événement grave, l'Etat reprendra la main", a-t-il ajouté.
Toutefois, même s'il a fallu "évaluer toutes les menaces, il n'y a pas de crainte précise principale", a estimé Mme Alliot-Marie. Selon elle, "il n'y a, à la fois, pas de menace particulière, mais des menaces potentielles peuvent exister", a-t-elle ajouté, après avoir assisté à une démonstration d'intervention du Raid sur une prise d'otage.
En revanche, "le rugby est en principe un sport où la convivialité l'emporte, sans hooliganisme", a-t-elle affirmé en connaisseuse: "je suis tombée dans le chaudron (du rugby) quand j'étais petite", tandis que le président de la Fédération française, Bernard Lapasset, rappelait que le père de la ministre, Bernard Marie, avait été le "premier français à arbitrer un match du Tournoi des cinq nations".
Ca va coûter combien?
Il faut vraiment que la France soit devenue le pays de tous les dangers pour qu'on mobilise autant de forces de police et de sécurité.
C'est la guerre ou la Coupe du monde du Rugby?
PARIS (AFP) - Nelson Mandela, l'ancien président sud-africain et lauréat du prix Nobel de la paix, a été accueilli lundi après-midi par le président français Nicolas Sarkozy à sa descente d'avion à l'aéroport parisien d'Orly.
Visiblement fatigué, Nelson Mandela, qui est âgé de 89 ans, s'appuyait sur une canne pour marcher, son épouse mozambicaine Graça Machel à ses côtés.
Le président l'a accompagné jusqu'à son hôtel, dans le centre de Paris, avant de regagner le palais Elysée.
Libéré en 1990 après 27 ans d'emprisonnement, Nelson Mandela était devenu le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994 après la fin du régime d'apartheid.
Fils d'une famille royale Thembu Xhosa, Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le village de Qunu, au bord de la rivière Mbashe au Transkei (Cap-Oriental).
Son père était Hendry Mphakanyiswa Gadla, chef de tribu Xhosa de Tembu. À l'âge de sept ans, Rolihlahla Mandela devint le premier membre de la famille à suivre une scolarité. C'est un professeur méthodiste qui lui donne le prénom occidental de Nelson.
Biographie succincte à compléter et à vérifier: j'avais lu quelque part, et je ne suis pas la seule, que Mandela était en fait un métis de Noir et de Jaune (père ou mère asiatique) ?
C'est la deuxième fois cette semaine que des bandes de jeunes s'affrontent en pleine rue dans le centre-nord de Paris. La Police commence à s'inquiéter... Il serait temps!
Les médias dans leur ensemble donnent peu de détails: ils s'efforcent visiblement de rassurer et "d'étouffer". Mais nous ne devons pas nous leurrer: ces CPF sont réputés "insaisissables", formant des "nébuleuses qui se font et se défont"... Bref, il y a clairement aveu d'impuissance des Pouvoirs publics à éradiquer ces bandes dangereuses issues de l'immigration.
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
Mahmed Abderrahmen, le patron du Franprix de Saint-Denis placé sous protection policière après avoir été agressé plusieurs fois depuis deux mois dans le quartier du Franc-Moisin, affirme avoir été « menacé » par un motard armé hier vers 8 h 30 dans le Val-de-Marne. Selon ses déclarations, il aurait été suivi par deux hommes à moto alors qu'il se rendait de son domicile jusqu'au marché de Rungis pour y faire ses achats. A un feu rouge, le passager aurait brandi une arme de poing.
Le commerçant n'aurait pas été blessé mais se serait réfugié, « après avoir roulé comme un fou », dans une caserne de pompiers. Ces derniers l'ont conduit « en état de choc » dans un hôpital proche, où il se trouvait encore hier soir, toujours sous protection policière.
La sûreté départementale du 93 a été saisie d'une enquête afin de vérifier ses déclarations et de retrouver des témoins, mais n'a pas pu l'interroger hier. « On ne peut pas remettre en cause les agressions dont il a été victime, dit un enquêteur, mais on ne comprend pas bien pourquoi il prévient les médias avant la police. » L'intéressé, joint hier après-midi, répond « faire plus confiance aux médias qu'à la police pour faire bouger les choses ». (A-t-il vraiment tort sur ce point?)
Le comportement de Mahmed Abderrahmen suscite aussi des interrogations chez certains élus. La municipalité de Saint-Denis appelle à manifester contre la violence au Franc-Moisin le 4 septembre prochain, mais quelques-uns de ses membres avouent avoir des doutes. « On ne peut pas remettre en cause les agressions dont il a été victime - le quartier en connaît -, mais le personnage est difficile à cerner », confie un élu. « Je suis complètement perdu », plaide le commerçant.
La direction nationale de Franprix n'a pas encore réagi, mais un franchisé dit être « surpris par l'ampleur prise par cette affaire ». « On peut s'interroger sur l'incroyable acharnement dont il est victime, ajoute un policier. Il possède ou a possédé d'autres magasins, notamment dans le Val-de-Marne et en Seine-et-Marne, où il a connu des faits de violence similaires. » En février 2005, sa supérette de Dammarie-les-Lys a été dévalisée par une bande encagoulée. Et à l'époque, il tenait déjà les mêmes propos dans la presse. « C'est normal quand on ne se laisse pas faire, quand on est propriétaire d'un magasin », rétorque-t-il.
« Il était toujours très suspicieux, voire agressif, avec les jeunes qui entraient dans le magasin », témoigne un ancien client de son magasin de Vitry. « Ce qui lui arrive n'est pas surprenant », assure un boulanger de cette même ville, qui évoque « un beau parleur, qui a un talent fou pour la mise en scène et la comédie ». A Rungis, un de ses fournisseurs dénonce également un « mauvais payeur ». Le commerçant réfute toutes ces accusations. « Je n'ai jamais eu de problème avant de venir m'installer à Saint-Denis. »
Source: Le Parisien
Photo: Mahmed Abderrahmen dans son magasin
On se souvient des commerçants français "de souche" qui ont été tués dans leur magasin par des racailles... A l'époque, on essayait d'étouffer au maximum ces crimes, de ne pas leur faire de publicité... Mais il s'agit maintenant de commerçants issus de l'immigration et on s'inquiète davantage en haut lieu. Quoiqu'ils ne doivent pas trop crier au loup, car cela finit par faire vraiment mauvais effet...