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Blog - Page 1958

  • MARIA CALLAS

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    Maria Callas est décédée il y a 30 ans, mais celle qui fut la plus célèbre cantatrice de la seconde moitié du XXe siècle, une tragédienne sur scène et à la ville, figure toujours au panthéon des amateurs d'opéra, et sa légende dépasse largement le cercle des mélomanes.

    Le 16 septembre 1977, la soprano, née Maria Kalogeropoulos en 1923 à New York, s'éteignait à Paris à l'âge de 54 ans. "Les Dieux s'ennuyaient, ils ont rappelé leur voix", dira à chaud le couturier Yves Saint Laurent.

    Depuis, les enregistrements de la Callas n'ont pratiquement jamais quitté le catalogue de son éditeur phonographique EMI, qui estime à 30 millions le nombre de disques de cette artiste vendus à ce jour dans le monde.


    "C'est ça qui est extraordinaire: trente ans après sa mort, Callas continue à parler à tous, même à ceux qui n'étaient pas nés lors de sa disparition", explique à l'AFP Alain Lanceron, vice-président d'EMI Classics.

    Les raisons de la fascination qu'exerce encore le personnage tiennent d'abord au pouvoir de séduction d'une voix singulière, sans doute pas la plus belle de son temps, mais dont Callas a su transcender les imperfections à force de travail.

    Il y a trente ans, Maria Callas mourait seule, abandonnée de tous, dans un appartement parisien...

  • Troublants extraits du journal intime de Kate McCann

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    La presse portugaise a réussi à se procurer de larges extraits du journal intime de Kate McCann. La mère de Maddie se dit "épuisée" par ses enfants "hystériques". Elle se plaint de "l'excès de vitalité de Madeleine" et, selon le Correio da manha, du fait que son époux, "Gerry ne l'aide pas dans les tâches familiales et qu'elle doit s'occuper des plus petits".
    Le quotidien Publico révèle que Kate était "préoccupée par l'agitation de ses enfants et par sa difficulté à les discipliner".

    Les photocopies de son journal ont été saisies lors d'une fouille chez les McCann, il y a plus de deux mois. Jointes au rapport d'enquêtes, elles ne pourront être utilisées à charge qu'après accord du juge d'instruction.

     

     

    15/09/2007 12h24

    Kate McCann, la maman de la petite Madeleine, disparue début mai au Portugal, sera à nouveau entendue par la police. Le juge d'instruction portugais Pedro Anjos Frias en a fait la demande, selon l'édition de samedi du quotidien portugais Diário de Notícias. On ignore cependant si l'audition aura lieu en Angleterre ou au Portugal.

    A présent que Kate McCann est considéré comme suspecte dans la disparition de sa fille, elle a le droit de refuser de témoigner, ce qu'elle a déjà fait lors de sa précédente audition. Des amis de la famille McCann seront également à nouveau entendus. La presse britannique et portugaise ont affirmé samedi que la fillette, âgée de 4 ans, avait été jetée d'un yacht dans la mer et que la police craignait dès lors de ne jamais retrouver son corps.

  • Les racailles ne craignent rien en France!

    Les tonitruantes déclarations du gouvernement sarkösien contre la répression des "affrontements entre bandes rivales" ne semblent pas avoir été entendues dans les banlieues sensibles. A en croire l'actualité, combien lassante, de ces règlements de comptes sanglants dans des lieux publics, centres commerciaux, etc... Les bandes de racaille continuent à faire ce qu'elles veulent, pratiquement en toute impunité. Les "sarközystes" de tout poil qui s'imaginent que les choses s'améliorent sont cruellement démentis par la réalité...

    Un jeune, originaire de Saint-Michel-sur-Orge, dans l'Essonne, a reconnu ce matin avoir fait feu hier après-midi (samedi 15 septembre) au cours d'un affrontement entre bandes au centre commercial Belle-Epine. Les jours des deux blessés ne seraient pas en danger.

    L'auteur des coups de feu qui ont fait deux blessés au cours d'une bagarre entre deux bandes hier en fin d'après-midi au centre commercial Belle-Epine à Thiais (Val-de-Marne) a reconnu les faits.

    Maîtrisé par des vigiles, le jeune homme, son arme encore à la main, âgé d'une vingtaine d'années, est originaire du quartier du Bois-des-Roches à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) tandis que ses adversaires venaient de la cité Saint-Hubert à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

    Vers 17 h 30, les deux bandes s'étaient croisées près de l'enseigne des Galeries Lafayette et avaient commencé à se provoquer.

    Les deux groupes se sont parlé puis une bagarre a éclaté entre deux individus, pour un motif qui reste encore aujourd'hui "mystérieux". Puis les autres, environ quatre de chaque côté, se sont mêlés à la bagarre. Alerté par des employés du grand magasin, un vigile du PC sécurité a scruté les écrans vidéo et a vu que l'un des jeunes gens était armé.

    Avertis de la présence de cette arme, un pistolet 22 long rifle pouvant contenir six balles, les trois premiers vigiles interviennent avec un maximum de sécurité. « Ça se battait dans tous les sens. Il y avait déjà un jeune à terre, il saignait, raconte cet agent. Le tireur s'est alors dirigé une nouvelle fois vers lui et a tiré en visant le haut de la jambe. » Les vigiles décident alors d'attendre leur collègue. « On surveillait le tireur du coin de l'oeil tout en s'interposant entre les jeunes, poursuit l'employé de Belle-Epine. Il semblait sûr de lui, tranquille. » Un autre jeune homme a été blessé.

    Finalement, les  policiers arrivent. Trois agents de sécurité sautent sur le tireur et parviennent à le maîtriser. Il aurait tiré «six coups de feu» mais aucune douille n'avait été retrouvée sur place samedi.

    L'état de santé des deux blessés, des frères jumeaux d'une vingtaine d'années également, n'inspirait plus d'inquiétude ce matin. L'un d'eux a été touché par balle à la fesse et à la cheville. L'autre, plus gravement blessé et évacué samedi par hélicoptère, a reçu une balle qui lui a traversé la cuisse, touchant l'artère fémorale. Ils devaient être interrogés par la police en fin de matinée.

    Le tireur et les victimes étaient tous trois connus des services de police dans l'Essonne pour des faits de délinquance, que la police qualifie de «violente». L'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne...

    (Source: Le Parisien)

    A la prochaine!

  • Scandaleux pillage de nos églises et cathédrales

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    La ministre de la Culture, Christine Albanel, veut partir en croisade contre le pillage méthodique de notre patrimoine religieux. Chapelles, églises et cathédrales sont la cible de trafiquants d'objets d'art, d'autant qu'un marché se développe.

    Les voleurs ne craignent pas les foudres du Seigneur. En trois mois, les cathédrales de Rennes (Ille-et-Vilaine), Toulouse (Haute-Garonne) et Perpignan (Pyrénées-Orientales) ont été méthodiquement pillées. On ne compte plus les vierges et les objets de culte qui disparaissent des petites chapelles, notamment dans le Sud-Ouest.

    Des vols aux préjudices « inestimables » comme le plus récent, commis dans la nuit de mardi à mercredi à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan, où de véritables trésors nationaux ont disparu. Face à l'ampleur du phénomène, la ministre de la Culture, Christine Albanel, s'est immédiatement rendue dans la cité catalane pour réclamer des lois plus dures contre ceux qui organisent les trafics de biens culturels. Elle n'a pas hésité à parler de « scandale » et a promis de se tourner vers le garde des Sceaux, Rachida Dati, pour résoudre le problème. « Il est exact qu'à l'heure actuelle les textes français ne distinguent pas un vol d'agrafeuse de celui d'une pièce inscrite au registre des monuments historiques », ajoute le lieutenant-colonel Pierre Tabel, chef de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).

    La Belgique,  seule plaque tournante des trafiquants?

    Sur un plan général, les vols d'oeuvres d'art sont en baisse depuis plusieurs années en France. De plus de 7 000 faits constatés en 2002, les chiffres sont descendus à 2 750 l'année dernière. Mais les pillages de lieux de culte, eux, ne baissent pas. « Aux Etats-Unis, il y a un réel engouement pour ces objets sacrés qui servent à décorer ensuite des jardins ou des salons. Comme il y a de la demande, les trafiquants se sont mis sur ce créneau. C'est la loi du marché », souffle Pierre Tabel. La preuve. Fin juin, un retable flamand disparaît de la cathédrale de Rennes. Quelques semaines plus tard, un marchand d'art de New York alerte les autorités françaises. Un collègue belge l'a contacté pour lui revendre ce retable. « Cela prouve que les premiers à pouvoir nous aider sont les professionnels du marché de l'art », relève le patron de l'OCBC qui souhaite que l'immense base de données des objets volés, baptisée Treima, soit enfin mise à leur disposition.

    Autre enseignement de l'affaire de Rennes, la confirmation du rôle de plaque tournante de la Belgique. Grâce à une législation très permissive sur le recel d'objets volés, le pays est devenu l'eldorado des trafiquants. « Avant de s'embarquer vers les Etats-Unis en containers, les objets volés dans les églises françaises transitent par les ports belges », confirme l'OCBC. Depuis des années, la France attend une harmonisation des textes européens sur cette question. « En Belgique, au bout de cinq ans, le recel est prescrit. Donc, le trafiquant peut enterrer sa pièce pendant cette durée, puis la remettre sur le marché légal. On ne peut rien contre lui. C'est du blanchiment parfait », conclut le lieutenant-colonel Tabel.

    L'Eglise désemparée face à la carence de l'Etat

    «Suite au vol, quelqu'un de la commission nationale de sécurité est descendu de Paris pour nous rappeler les principes de sécurité qu'on applique déjà. On fait ce qu'on peut ! », soupire le curé de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse. Le père Michel Cathala est encore indigné après le pillage intervenu dans la nuit du 16 au 17 août.

    Un vol sans effraction. Le ou les voleurs se sont sans doute laissé enfermer dans la cathédrale. « Ils ont trouvé les clés, qui étaient pourtant bien cachées dans la sacristie, car Dieu sait si on fait attention. Et ils ont pris le trésor avant de sortir par une porte coupe-feu », raconte le prêtre. Le comble, c'est que cette porte, qui a facilité la fuite du ou des voleurs, a été installée à la demande de la commission de sécurité. En plus des objets précieux qui composaient le trésor, la quête de la semaine a elle aussi disparu.

    A la basilique Saint-Sernin, le sacristain est épaulé par des gardiens. Mais les basiliques sont la propriété des communes, alors que les cathédrales appartiennent à l'Etat. « Et je vois mal l'Etat nous envoyer des gardiens », sourit le curé. Alors, il lui faudra sans doute se contenter de renforcer les serrures et compter sur la bonne volonté des paroissiens pour assurer davantage de permanences d'accueil.

    (Source Le Parisien)

    Nous nous félicitons de la croisade entreprise par la ministre Christine Albanel contre le pillage systématique des lieux de culte catholique et nous espérons que son action trouvera toute l'aide nécessaire auprès du garde des Sceaux, Rachida Dati.

     

  • Cécilia: l'adieu à son ex-mari

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    Cécilia Sarkozy a prévu de se rendre aux obsèques de son ex-mari jeudi à Lyon. Divorcée en 1989, la première dame de France s'est efforcée de garder jusqu'au bout de bonnes relations avec Jacques Martin, le père de ses deux filles Judith (23 ans) et Jeanne-Marie (20 ans). Elle est même allée le voir plusieurs fois ces dernières années, lorsqu'il était malade.

    « Elle est très affectée, elle a de la peine pour ses enfants », assure une de ses amies, jointe hier au téléphone.

     Nicolas Sarközy, lui, ne devrait pas faire le déplacement. Alors maire de Neuilly, il avait marié Jacques Martin et Cécilia en 1984, tombant presque aussitôt amoureux d'elle. La rupture avait été douloureuse pour l'animateur télé, qui parlait de cette époque comme de l'un des « pires moments » de son existence.

     Hier, le chef de l'Etat n'a pas fait publier de communiqué. Un silence remarqué car, ces dernières semaines, la présidence de la République a salué tour à tour la mémoire de Pierre Messmer, Raymond Barre, Henri Amouroux, Michel Serrault ou Michelangelo Antonioni.

    L'élégance magyare...

  • IRAK : BUSH PROFIL BAS

    Si Georges W. Bush espérait convaincre les Américains qu'il avait enfin développé une stratégie pour s'extraire d'Irak et rapatrier les soldats, il n'a pas réussi son coup. Son discours de jeudi soir, au cours duquel il a annoncé que le nombre de GI déployés reviendrait en août 2008 au niveau de janvier 2007, a déçu tous ceux qui attendaient un retrait rapide et une reconnaissance des erreurs commises depuis quatre ans.

    Pour le « New York Times », « aucun écran de fumée ne peut masquer le fait que M. Bush n'a aucune stratégie pour mettre un terme à cette guerre désastreuse et pour contenir le chaos qu'il a créé ». L'opposition démocrate est très critique, et même les modérés au sein du parti de Bush ont dénoncé l'absence de vision de la Maison-Blanche : « Poursuivre dans une voie qui ne produit aucun des résultats promis par le président est absurde », a déclaré la sénatrice Susan Collins.

    L'occupant du bureau ovale, qui espérait que le rapport de son commandant en Irak, le général David Petraeus, qui prône un maintien des troupes pendant encore quelques années, permettrait de faire passer la pilule, en a été pour ses frais. La seule concession que Bush a semblé faire à l'opinion publique est rhétorique : il n'emploie plus désormais le mot « victoire », parlant seulement de « succès ». Comme si ses ambitions étaient simplement devenues optimistes au lieu d'être utopiques.

    (LE PARISIEN)

    Nul doute que Bush va trouver avec l'Iran une "solution" à ses déboires en Irak... Le complexe industrialo-militaire  doit continuer à tourner pour maintenir la croissance américaine et les sources de profit engendrées par la guerre.

    Ce n'est pas demain ni après-demain que les Etats-Unis renonceront à leur hégémonie mondiale.

  • L'Europe et les tests ADN pour immigrés

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    L'amendement autorisant à recourir à des tests génétiques pour prouver une filiation lors d'un regroupement familial, voté mercredi par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, fait débat. « Des documents d'état civil sont falsifiés dans certains pays et je propose seulement ce qui se fait dans de nombreux pays européens où les valeurs démocratiques sont fortes et affirmées, comme la Norvège ou les Pays-Bas et le Danemark. En quinze jours, les familles pourront savoir si elles sont autorisées à rentrer en France au lieu d'attendre pendant des mois », expliquait hier le député du Vaucluse Thierry Mariani (UMP), auteur de cet amendement.


    A contrario, des voix s'élèvent contre cette disposition du projet de loi sur l'immigration présenté par Brice Hortefeux. « L'immigré est considéré comme un délinquant, un tricheur, c'est atterrant ! Ce procédé réduit aussi la filiation à une seule conception biologique, et que fait-on pour les enfants adoptés ? » s'indigne Dominique Sopo, le président de SOS Racisme.

    Tour d'horizon des pays d'Europe qui pratiquent ces tests pour les candidats au regroupement familial:


    Royaume-Uni. Les fonctionnaires de l'immigration doivent apprécier chaque demande au cas par cas. Des tests génétiques peuvent être demandés en cas de doute sur la filiation. Les frais de tests salivaires sont pris en charge si le résident étranger est déjà sur le territoire britannique. Ils sont payants lorsque le candidat qui fait une demande de regroupement vit à l'extérieur du Royaume-Uni. Il doit s'adresser à un des cinq laboratoires agréés par le Foreign Office.

    Allemagne. Le recours au test ADN est systématique en cas de doute des services de l'immigration. Le candidat n'est pas soumis à une obligation formelle mais il doit apporter la preuve de son identité si on la lui réclame. Les services des ambassades allemandes à l'étranger organisent des tests qui coûtent 500 € pour deux personnes. Supplément de 150 € pour chaque autre personne. Les coûts sont à la charge des demandeurs.

    Belgique. Depuis quatre ans, la Belgique a établi une liste de pays où l'état civil n'apporte aucune garantie sérieuse pour assurer la filiation. Des tests sanguins sont exigés par les autorités et effectués par des médecins dans les différents ambassades ou consulats. Les prélèvements sont envoyés dans un seul hôpital, à Bruxelles. Pour les résidents en Belgique, seul l'hôpital Erasme de Bruxelles est habilité à faire les prélèvements. La facture est à la charge des demandeurs.

    Italie. Là aussi, en cas de doute, le bureau de l'immigration lors d'une demande de regroupement familial peut exiger une preuve génétique pour accréditer la véracité du lien de parenté. Chaque consulat ou ambassade italien s'occupe des prélèvements et de la transmission dans les laboratoires autorisés. Une législation mise en place depuis début 2005. Les frais, d'environ 300 €, sont à la charge des demandeurs.

    Norvège. Le moindre doute des autorités d'immigration oblige à une analyse génétique. A l'étranger, le prélèvement salivaire se fait à l'ambassade par un médecin agréé. En Norvège, c'est la police qui procède au prélèvement. Les tests sont transmis en Grande-Bretagne et la réponse doit être faite dans les deux semaines. Les frais sont pris en charge par la direction de l'immigration.

    Pays-Bas. Les autorités ont établi une liste de pays où l'état civil n'offre aucune garantie sérieuse. Le prélèvement des candidats se fait dans les ambassades par un médecin et en présence d'un diplomate. Le test est transmis à un des trois établissements agréés aux Pays-Bas. Les frais sont remboursés si le test prouve bien la filiation.

    Danemark. La pratique du test génétique est mise en place depuis 1994. Elle est obligatoire lors d'une demande de regroupement familial. Le refus de se soumettre au test implique le rejet immédiat de la demande. Les tests sont effectués par des médecins dans chacune des ambassades et envoyés par courrier sécurisé ou valise diplomatique à un laboratoire au Danemark.

    (LE PARISIEN)

    Et comment pratiquera-t-on en France? On ignore encore les modalités concoctées par Brice Hortefeux pour faciliter le "regroupement familial".

     

     

  • Sarközy zappe Alattyan et Marianne

    Budapest (Hongrie) DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

    Le séquence émotion aura été limitée. Nicolas Sarkozy était hier à Budapest, en Hongrie, le pays où son père, Pal, est né et a vécu jusqu'à ses 24 ans, avant de partir pour la France. Mais le président, « petit Français au sang mêlé », comme il se définissait durant sa campagne pour l'Elysée, ne s'épanchera pas plus que ça tout au long de sa visite officielle.

    « Je ne peux pas oublier que la Hongrie est la patrie de mon père. Ce n'est pas tous les jours qu'il y a un président de la République qui est à moitié hongrois par ses origines », déclare-t-il lors du point de presse qu'il tient aux côtés de Ferenc Gyurcsany, le Premier ministre. « Vous comprendrez que ce voyage n'est pas pour moi tout à fait comme les autres. Tant de liens personnels me rattachent à la Hongrie. Mon père n'a jamais oublié son pays, si beau », lance-t-il en introduction du discours qu'il prononce au Parlement devant les députés. A la résidence de l'ambassadeur de France, devant deux cents expatriés, Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca confie : « La Hongrie est le pays de mon père. Il y a vécu et il en est parti dans des conditions dramatiques. » Il n'en dira pas plus.

    Il ne fera pas non plus le pèlerinage à Alattyan, petit village à 85 km de Budapest, où la famille Sarkozy possédait une belle propriété ; pas plus qu'à Szolnok, où se trouve le caveau familial. Tout comme il n'a pas rencontré Marianne, cousine de Pal, dernière parente présente ici. Cette femme de plus de 90 ans a simplement été invitée à venir assister avec son fils au discours au Parlement du chef de l'Etat français, qu'elle n'a vu qu'une fois, lorsqu'il était tout jeune enfant.

    En fait, Nicolas Sarkozy semble davantage se passionner pour l'avenir de l'Union européenne, qu'il estime avoir relancé avec son "traité simplifié". La Hongrie est la première étape de la tournée des 24 capitales européennes qu'il veut effectuer avant que la France ne prenne la présidence de l'Union, le 1er  juillet 2008.


     C'est pour lui l'occasion de se démarquer très fortement de Jacques Chirac. L'ancien président avait affirmé que certains pays d'Europe de l'Est « avaient manqué une occasion de se taire » en apportant trop ostensiblement leur soutien aux Etats-Unis lors de la crise irakienne de 2003. « Dans l'esprit de la France, il n'y a pas les petits pays et les grands pays, ceux qui ont le droit de parler et ceux qui n'ont que le droit de se taire. Il n'y a que des pays égaux en droits et en devoirs », explique Sarkozy, estimant que « l'Europe n'appartient pas qu'aux pays fondateurs *». Prochaine étape : la Bulgarie, début octobre. Le libérateur des infirmières devrait y montrer plus d'émotion...

    * Quels sont les pays "non fondateurs" de l'Europe selon Sarközy? Pays qui auraient cependant le droit d'intervenir dans les affaires européennes... Cette déclaration manque pour le moins de clarté.

    (Source: LE PARISIEN)

  • Cécilia ira-t-elle aux obsèques de Jacques Martin?

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     Mariage de Jacques Martin avec Cécilia Ciganer

    Jacques Martin, qui vient de mourir à Biarritz, s'était remarié avec Cécilia Ciganer Albeniz le 10 août 1984 à la mairie de Neuilly, dont le maire était un certain Nicolas Sarközy (qui tombe amoureux d'elle, a-t-il confié, alors même qu'il prononce son mariage avec l'animateur-vedette de télévision...). Elle était alors enceinte de Judith, qui naîtra le 22 août 1984. Leur seconde fille, Jeanne-Marie, viendra au monde le 8 juin 1987.

    Petit-fils de Johannès Ducerf (patronyme d'origine juive: "fils de Hirsch", ou "du Cerf" en allemand), qui était cuisinier du tsar Nicolas II, Jacques Martin est né à Lyon en 1933. Quand il épouse Cécilia en 1984, il a 51 ans. Il y a 24 ans de différence d'âge entre eux puisque Cécilia, née en 1957, est âgée de 27 ans.

    En 1989, elle divorce d'avec Jacques Martin par amour pour Nicolas Sarközy (né en 1955) et emmène avec elle ses deux filles encore très jeunes.

    Ce n'est que le 23 octobre 1996 qu'elle se remarie avec le futur président, qui a lui-même divorcé de sa première femme.

    Danielle Evenou a été la première femme de Jacques Martin, mort ce matin 14 septembre 2007, à l'âge de 74 ans des suites d'une attaque cérébrale invalidante qui l'avait frappée en 1998. 

    Alors, Cécilia se rendra-t-elle aux obsèques de son premier mari, le pauvre Jacques Martin qui a su si bien nous amuser et faire rire les enfants devant l'écran familial ?

     

  • VIDEO Alattyan en Hongrie

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    Sarközy de Nagi Bocsa (prononcer: Chârkeuzy de Nailly Botcha)

    Le sarköz ("marécage entre deux cours d'eau" en hongrois) est une région marécageuse de Hongrie au sud du lac Balaton.

    (Source: quid.fr)

  • Sarközy : les Hongrois sceptiques

    Au coeur de Budapest, jeudi 13 septembre, sur le pont aux Chaînes, on commençait à dresser le drapeau français. A la veille de la première visite officielle du président français Nicolas Sarközy en Hongrie, patrie de son père, l'émotion n'était pas à son comble, loin de là.

     

    L'ensemble de la presse hongroise, qui avait affiché largement le nom de Nicolas Sarközy en "une" au lendemain de sa victoire à la présidentielle annonçait brièvement le programme officiel de la visite, jeudi, ou rapportant les résultats d'un sondage IFOP-Paris Match sur la baisse de popularité du chef de l'Etat français. "Pour les Hongrois, cette visite ne signifie pas grand-chose", affirme le politologue et socialiste Attila Agh. "On attend tout au plus une manifestation d'émotion lors de son discours au Parlement vendredi", explique Balint Ablonczy, journaliste politique de l'hebdomadaire de droite Hetivalasz.


    Les étudiants semblaient ignorer jusqu'à la venue du président français. "Il vient en Hongrie ?", demande Gabor Raoz-Szabo, 21 ans. "Quand ?" reprend Ozren Petrovic (18 ans), tout deux de l'Université d'économie de Budapest. Attila Csaszar (22 ans), étudiant en littérature à l'Université des lettres, était au courant parce qu'il a vu les drapeaux jeudi soir. "Mais pourquoi vient-il ?", s'intéresse-t-il. "Il fait un discours au Parlement ? Les extrémistes lui rappelleront sans doute l'existence du traité de Trianon. Peut-être que lui pourra faire quelque chose." Ce texte de 1920 a réduit le territoire de la Hongrie des deux tiers, laissant 2,6 millions de Magyars dans les pays voisins, de la Serbie à l'Ukraine.

     

     

    Le style "énergique et pragmatique" du président français "qui ne parle même pas hongrois" intéresse plus les Budapestois que ses racines. Les Hongrois sont donc plutôt curieux de savoir si la politique de M. Sarkozy pourrait servir d'exemple à la droite hongroise, notamment dans ses rapports à l'extrême droite. Dans son dernier ouvrage, Un pays uni, le leader du principal parti d'opposition de droite (Fidesz), Viktor Orban, multiplie ainsi les références à la politique de M. Sarkozy. M. Orban devait rencontrer le président français vendredi juste après le discours au Parlement.

    "Sarkozy est avant tout un homme d'Etat qui sait fédérer les forces de la nation", explique Istvan Boros, président de la chambre de commerce et d'industrie franco-hongroise, à Budapest qui attend "des retombées positives" de la visite notamment "pour les investisseurs." En proie à un déficit public excessif qui avait atteint près de 10 % du PIB en 2006, la Hongrie suit depuis un an une politique d'austérité et de hausse de taxes qui a mis à mal la croissance et fait flamber l'inflation attendue à 7,6 % en 2007.

    Anne Rodier  (LE MONDE)
  • KATYN : UN FILM POUR MEMOIRE

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    Andrzej Wajda à Varsovie
    Ce film, le cinéaste polonais Andrzej Wajda l'appréhendait autant qu'il le désirait. Il s'était fait la promesse intime de le réaliser, il y a des années. A 81 ans, il vient enfin d'accomplir ce qu'il appelle "un devoir" : porter à l'écran l'histoire de sa vie et un pan de la mémoire polonaise contemporaine, le massacre de Katyn.

     


    En septembre 1939, 22 000 officiers polonais sont faits prisonniers par l'Armée rouge, qui vient d'envahir la Pologne, en vertu du pacte de non-agression germano-soviétique Ribbentrop-Molotov. En mars 1940, Staline donne l'ordre de les fusiller : 4 410 d'entre eux disparaissent dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, dans l'Ouest russe. D'autres charniers seront découverts ailleurs. Cette hécatombe à huis clos a longtemps été maintenue secrète.

    Andrzej Wajda a dédié Katyn à ses parents. A son père, Jakub, capitaine au 72e régiment d'infanterie, mort à Katyn. A sa mère, Aniela, qui "s'est nourrie d'illusions jusqu'à sa mort, car le nom de mon père figurait avec un autre prénom sur la liste des officiers massacrés", a-t-il confié, mercredi 12 septembre, à l'avant-première de son film, à Varsovie. Pourtant, ce long métrage n'est "ni une quête personnelle de la vérité ni une bougie funéraire posée sur la tombe du capitaine Jakub Wajda", se défend le cinéaste.

    Le film s'ouvre la journée du 17 septembre 1939. Sur un pont, deux foules de civils polonais se croisent, s'entrechoquent en sens inverse : l'une fuit l'Armée rouge, l'autre la Wehrmacht. Dès les premiers plans, Andrzej Wajda donne le ton en cadrant une femme paniquée, à la recherche de son mari, un officier de l'armée polonaise.

    Car, à la surprise générale, Katyn n'est pas un film sur les officiers, mais sur leurs épouses, leurs mères ou leurs soeurs restées en Pologne, coupées de la vérité puis soumises à la censure. Les personnages centraux ne sont pas à chercher parmi les gradés en uniforme, mais chez leurs femmes, à travers le drame qu'elles vivent dans leur foyer de Cracovie. D'ailleurs, Wajda n'a pas attribué de nom de famille à ses officiers. Le capitaine de cavalerie Andrzej, le lieutenant Jerzy, le lieutenant "Pilot" ne sont au final que des archétypes.

    Le film est pétri de métaphores, qui portent la griffe d'Andrzej Wajda, celles qui l'ont fait connaître dès Kanal (1957) ou Cendres et diamants (1958) : un christ baroque couché à terre, parmi les blessés de guerre, et caché sous la cape d'un officier ; deux soldats de l'Armée rouge qui déchirent le drapeau national polonais bicolore et se servent de la moitié rouge en guise de fanion soviétique ; une plaque funéraire brisée pour avoir affiché l'indicible sous le régime communiste : "Tué à Katyn en avril 1940."

    Il y a surtout cette scène finale, une apothéose de réalisme, détaillée sans jamais virer au pathos. On y voit l'exécution méthodique, à la chaîne, minutieusement orchestrée par le NKVD, la police secrète de Staline, des 4 410 officiers de l'armée polonaise en avril 1940, dans la forêt de Katyn. Des agents soviétiques tirent machinalement, à une cadence soutenue, une balle de revolver Walther dans la tête des officiers. Les victimes s'effondrent, leurs corps jetés dans les fosses communes. Puis vient le ballet des bulldozers qui défoncent le sol et recouvrent les cadavres.

    Dans les salles polonaises à partir du 17 septembre, date toute symbolique - celle du début de l'invasion de la Pologne en 1939 par les troupes soviétiques, seize jours après la Wehrmacht -, la dernière oeuvre de Wajda est une première. Aucun metteur en scène polonais n'avait réussi à porter ce chapitre sombre de l'histoire à l'écran. Pour s'assurer du succès, Andrzej Wajda a confié les images à Pawel Edelman, chef opérateur du Pianiste, de Roman Polanski, et la musique au compositeur Krzysztof Penderecki. Le scénario s'appuie sur le roman d'Andrzej Mularczyk, Post mortem.

    Salué par une grande partie de la presse, le dernier film de Wajda n'échappe pas à la critique. On lui reproche d'escamoter l'Histoire en ne faisant que survoler le destin des officiers polonais qui ont pu survivre à Katyn par la promesse, imagine-t-on, de servir la propagande soviétique. Il y a aussi la critique mordante de l'hebdomadaire Newsweek qui, dans son dernier numéro, fustige "la sortie la plus attendue de la saison" comme "la célébration d'un mythe national et un échec artistique".

    Sans oublier la réaction d'un spectateur, mercredi lors de l'avant-première, apostrophant Andrzej Wajda : "Avec Katyn, vous laissez entendre que si vous n'aviez pas menti sur la mort de votre père à Katyn, vous n'auriez pas pu entrer à l'université sous le régime communiste et que l'école polonaise du film n'aurait jamais existé ?" Agacé, le cinéaste s'est dérobé. "Permettez, monsieur, que je confesse mes péchés plus tard, et devant une autre audience", a-t-il sèchement répondu.

    Le film relance surtout le débat public sur le massacre des officiers, à un moment où la Pologne tente toujours de recomposer son passé. A ce jour, on ignore toujours le sort de 7 000 soldats et officiers polonais disparus après avoir été faits prisonniers par l'Armée rouge en 1939. L'Allemagne nazie avait mis au jour certains charniers après la rupture du pacte Ribbentrop-Molotov et l'invasion de l'URSS en 1941. Mais les noms des premiers officiers retrouvés dans le charnier de Katyn n'avaient pas été révélés avant 1943.

    Quant au massacre lui-même, il avait été "récupéré" par les Nazis, qui accusait Moscou de ce massacre, puis par les Soviétiques, qui en rejetaient la faute sur Hitler. Il fournit l'occasion de rompre les relations diplomatiques de l'URSS avec le gouvernement polonais en exil à Londres.

    Il a fallu attendre 1990 pour que le régime soviétique finissant admette, par la bouche de Mikhaïl Gorbatchev, sa responsabilité, tout en évitant de parler de "crime contre l'humanité, imprescriptible", comme le demandait Varsovie. En 1992, Boris Eltsine avait remis aux autorités polonaises un document d'archives prouvant formellement l'implication des autorités soviétiques dans le massacre. Aujourd'hui, le travail de mémoire est inachevé : il bute sur la décision, prise par Moscou, en 2005, d'interdire l'accès aux dossiers concernés.

    De son côté, la Pologne aura attendu soixante-sept ans pour voir le massacre de Katyn porté à l'écran. "Ce film n'aurait pas pu voir le jour avant. Ni en Pologne communiste, soumise à la censure, ni à l'étranger, qui s'est désintéressé du sujet", a conclu le réalisateur.

    (Source LE MONDE)

  • Criminel libéré pour un oubli de signature...

    8c4021acaae71030064164da64e6c997.jpgJacques Maire, condamné en 2006 pour les meurtres de deux femmes, a été remis en liberté hier. Son jugement a été annulé parce qu'une greffière avait omis de signer le procès-verbal des débats à l'audience. Il sera rejugé l'an prochain.

    Condamné à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Vosges le 26 octobre 2006 pour le meurtre de deux jeunes femmes, Jacques Maire, 54 ans, est ressorti libre hier matin de la maison d'arrêt d'Epinal (Vosges). Il était accusé d'avoir enlevé et tué Odile Busset en 1983, puis Nelly Haderer en 1987. La Cour de cassation a annulé cette condamnation car le procès-verbal des débats n'avait pas été signé par la greffière, admise en hôpital psychiatrique à l'issue du procès. 

    « C'est un choc de le savoir libre... Pour moi, il ne fait aucun doute que Jacques Maire est bien l'assassin de ma fille. Ce 15 mars 1983, quand elle est venue me confier son fils, elle m'a dit qu'elle partait pour la soirée avec Jacky. Et ce Jacky, c'est bien lui. Aujourd'hui, je ne sais toujours pas où est ma fille Odile et j'ai élevé seule mon petit-fils, qui a 26 ans aujourd'hui. Je n'ai jamais eu de doutes sur la culpabilité de cet homme. Je redoute de le croiser dans la région », souffle Simone Busset, 78 ans, devenue veuve tôt et mère de huit enfants. Une femme « anéantie », selon son avocat M e Samuel Adam qui croyait « le calvaire de cette famille enfin achevé par le verdict d'octobre 2006 ».


    « Depuis vingt-cinq ans maintenant, cette mère a tout subi et tout enduré », continue M e Adam, rejoint par M e Anne-Lise Bloch qui croyait enfin que les familles des victimes avaient « trouvé la paix ». « Le marathon judiciaire va recommencer pour une simple signature oubliée », s'indignent les deux avocats. « Ce n'est que justice », réplique M e Alexandre Bouthier, l'un des défenseurs de Jacques Maire, ulcéré par le déroulement du procès à Epinal. « Jacques Maire a été condamné faute de preuves », s'insurge l'avocat. Et de rappeler que l'un des motifs pour obtenir la cassation était aussi le « lien entre la présidente de la cour d'assises, épouse d'un avocat général dont le supérieur hiérarchique, procureur général, requérait à l'audience ».

    L'enquête sur Jacques Maire a longtemps erré. Il aura fallu quatorze ans à la justice pour le mettre en cause après la disparition d'Odile Busset, 21 ans, en 1983 à Saint-Nicolas-de-Port. Une femme, ancienne amie intime de Jacques Maire, s'est souvenue d'avoir aperçu la voiture à la couleur criarde de Jacques Maire ce jour-là, avant de se rétracter plus tard. Le corps d'Odile n'a jamais été retrouvé. En 1987, un ferrailleur a en revanche découvert le corps mutilé, le visage entaillé et aux mains coupées, de Nelly Haderer, 23 ans, mère de deux enfants à Saint-Nicolas dans une décharge. Elle habitait à Dombasle, à quelques kilomètres de là, et avait disparu le 30 janvier 1987, après une dispute avec son compagnon. Une femme, là aussi, dit avoir vu Nelly dans la voiture de Jacques Maire le jour de sa disparition. En 1997, Jacques Maire est mis en examen dans ces deux dossiers, mais a toujours nié farouchement.

    En 2004, Jacques Maire avait déjà été condamné à quinze ans de réclusion pour l'enlèvement et le meurtre d'Odile Busset, mais avait été acquitté pour celui de Nelly Haderer. Il avait fait appel de ce verdict avant de comparaître libre après une décision de la chambre de l'instruction de Nancy à nouveau en octobre 2006. Jacques Maire devra comparaître devant la cour d'assises de Metz l'année prochaine. Un procès que ce maçon assure attendre « sereinement ».

    (Source Le Parisien)

  • Des tests génétiques pour le regroupement familial

    Les députés ont franchi un pas, mercredi 12 septembre, dans la gestion de l'immigration : la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté un amendement autorisant le recours aux tests ADN lors de la délivrance des visas de plus de trois mois. "En cas de doute sérieux sur l'authenticité de l'acte d'état civil", les agents diplomatiques ou consulaires pourront "proposer" au demandeur d'un visa "d'exercer, à ses frais, la faculté de solliciter la comparaison de ses empreintes génétiques aux fins de vérification d'une filiation biologique déclarée". Si cet amendement était retenu, la pratique des tests ADN pourrait devenir massive : les procédures de regroupement familial impliquant des enfants concernent 23 000 demandes par an.

    (Source LE MONDE)

    Cet amendement relève de la pure utopie: dans quels laboratoires africains, turcs ou chinois seront effectués ces tests scientifiques coûteux? Comment seront contrôlées les fraudes quant aux prélévements d'ADN destinés à prouver la filiation biologique? On imagine déjà toutes les falsifications auxquels cet amandement va donner lieu.

    Encore une fausse mesure pour "contrôler" l'immigration, dont le seul effet sera de l'institutionnaliser définitivement!

    Ce n'est un frein, mais un coup d'accélérateur donné à l'envahissement de la France par les immigrés et leur nombreuse famille.

  • Les statistiques raciales sont permises

    Au nom de la lutte contre les discriminations, la commission des lois de l'Assemblée a adopté, jeudi, un amendement levant l'interdiction de collecter des données sur les origines raciales ou ethniques

    Après celui sur le recours aux test ADN dans le cadre du regroupement familial, un nouvel amendement au projet de loi sur l'immigration, adopté jeudi 13 septembre par la commission des lois de l'Assemblée nationale, pourrait bien à son tour faire débat. Les députés se sont en effet attaqués à un vieux tabou de la société française, la statistique ethnique.

     


    L'article 8 de la loi Informatique et libertés de 1978 interdit "de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques". Mais deux députés UMP, Michèle Tabarot (Alpes-Maritimes) et Sébastien Huyghe (Nord), ont proposé jeudi, au nom de la lutte contre les discriminations, d'autoriser la collecte de ce type de données, sous certaines conditions. "Pour lutter contre les discriminations, encore faut-il pouvoir les identifier, les mesurer", ont-ils avancé, reprenant ainsi une revendication importante de collectifs comme Africagora, ou le Conseil représentatif des populations noires.

    SEULEMENT POUR LA RECHERCHE

    Leur amendement s'inspire des dix recommandations sur la "mesure de la diversité et la protection des données personnelles", émises en mai par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Les deux députés, tous deux par ailleurs membres de la CNIL, ont expliqué dans leur exposé que leur texte prévoit que "des données faisant directement ou indirectement apparaître les origines raciales ou ethniques des personnes pourront être recueillies pour les besoins d'études ayant pour finalité la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration". Comme le suggérait la CNIL, ces données ne pourraient pas être intégrées à des fichiers de gestion des administrations et des entreprises. Chaque individu pourra par ailleurs s'opposer à la collecte de ce type de données, dont le traitement sera soumis à autorisation de la CNIL : comme c'est déjà le cas pour toute étude délicate ayant trait à des données personnelles, la CNIL devra vérifier que ce recueil de données est justifié, que la démarche du chercheur est pertinente.

    "Toute l'ambiguïté réside dans ce qu'on entend par 'données faisant apparaître les origines raciales ou ethniques'", commente Patrick Simon, chercheur à l'Institut national d'études démographiques (INED), plutôt favorable à la levée de l'interdiction. "S'il ne s'agit que de connaître le pays de naissance des parents, alors cela ne changera pas tellement la situation actuelle. Il est déjà possible de demander une autorisation spécifique à la CNIL pour ce type de requête. Mais ce sera quand même une simplification de la démarche, cela la rendra plus légitime." Patrick Simon attend avec impatience de voir comment cet amendement sera accueilli à l'Assemblée, qui examinera le projet de loi à partir du 18 septembre. "Si les députés ne précisent pas plus, alors ça permettra une interprétation plus libre, les chercheurs pourront aller plus loin dans leur requête, libre ensuite à la CNIL de les autoriser ou pas."

    CRAINTES DES DÉRIVES

    Et le démographe de rappeler le sort réservé à un amendement de ce type, intégré en commission au Sénat au projet de loi sur l'égalité des chances, en 2006 : le gouvernement avait fini par le retirer. Cette fois encore, le débat promet d'être rude : jeudi matin, en commission, la socialiste George-Paul Langevin, l'une des rares députées noires de l'Assemblée nationale, a jugé que cet amendement rompait avec une tradition française de prudence sur le recueil des données et pourrait donner lieu à des dérives. 

    Patrick Simon craint d'ailleurs que le fait qu'un tel amendement figure dans le projet de loi sur l'immigration renforce "les équivoques sur les intentions du gouvernement" et donnent du grain à moudre à ceux qui s'inquiètent de l'élaboration de telles statistiques : "Cette loi est très controversée. Beaucoup lui reprochent d'être liberticide. Ajouter une disposition pour lutter contre les discriminations dans une loi qui contient des principes que certains jugent eux-même discriminatoires, c'est embêtant." SOS Racisme a critiqué cet aspect de l'amendement dès jeudi soir :"Ses auteurs voudraient-ils signifier, peut-être de façon inconsciente, que les 'minorités visibles' ne sont pas totalement françaises?", s'est interrogé son président, Dominique Sopo.

     LE MONDE  - Aline Leclerc (avec AFP)

  • Morituri te salutant!

    La lecture de la lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet fusillé par les nazis aux joueurs du XV de France, quatre heures avant le match d'ouverture vendredi dernier contre l'Argentine, n'en finit pas de faire débat. Première bévue du futur secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse et des Sports, Bernard Laporte, qui a sans doute cru bien faire en reprenant un des symboles chers à Nicolas Sarkozy ? Fabien Onteniente, cinéaste présent dans les tribunes, parle de « boulette ». Pour l'ex-ministre des Sports, Marie-George Buffet, le rugby, « ce n'est pas la guerre! ». « Guy Môquet est mort dans une guerre contre la barbarie nazie, mais il se battait pour construire une vie meilleure* », explique la secrétaire nationale du PC  (*Elle oublie de dire qu'il se battait pour le Communisme, et qu'à deux ans près, avec le Pacte germano-soviétique  , il n'aurait pas été fusillé comme otage...).

     Même réaction de Jean-Marc Ayrault, maire PS de Nantes, qui se dit « très choqué par ce mélange des genres ». Pierre-Louis Basse, auteur d'une biographie sur le résistant, qualifie l'initiative de « grotesque, triste et insupportable ». Plus clément, Guy Krivopissko, conservateur du musée de la Résistance nationale, confirme lui aussi que le lieu et le moment étaient « mal choisis » tout en louant l'intention. Il rappelle que beaucoup de résistants étaient des sportifs, « leurs idéaux de liberté et de fraternité se conjuguaient avec leurs valeurs d'athlète ».

    La lettre qui commence par « Je vais mourir » n'a-t-elle pas miné le moral des Bleus ? Laurent Bénézech, ancien pilier international, a dénoncé dès le lendemain du match perdu cette entreprise qui aurait créé « un surcroît d'émotion » chez les joueurs. En revanche, le député UMP des Pyrénées-Orientales, Daniel Mach, ancien joueur et dirigeant de club, comprend cette démarche, la jugeant « indispensable pour transcender une équipe ».

    Les Bleus ont perdu contre l'Argentine...

  • Absentéisme dans les lycées "sensibles"

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    Mal récurrent chez les adolescents de 16 ans et plus, l'absentéisme scolaire touche de plein fouet les lycées professionnels, où se retrouvent la majorité des adolescents "financièrement défavorisés". D'après les chiffres du ministère de l'Education nationale, 6 % des élèves de BEP, CAP ou bac pro ont déserté les classes en 2005-2006*. En mars, ils étaient plus de 30 % à manquer à l'appel.


    « C'est à se demander s'il ne faudrait pas rémunérer nos élèves, qui sont trop souvent tenaillés entre la volonté de suivre une scolarité et le besoin de gagner leur vie », lance, mi-sérieux mi-cynique, Daniel Gruat, membre du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN) et proviseur du lycée Louis-Lumière de Chelles (Seine-et-Marne). Dans cet établissement de 1 200 places, le plus gros de l'académie de Créteil, l'absentéisme touche les trois quarts des lycéens de bac pro.

    A Louis-Lumière, on applique pourtant les règles prévues par l'Education nationale en matière d'absentéisme. A savoir une prise de contact avec les parents de l'élève fantôme. Un signalement à l'inspection d'académie. Et « des courriers menaçants en rafale, qui ne sont jamais suivis de sanctions! », tempête un enseignant qui préfère garder l'anonymat. « Notre seule arme consiste à discuter avec les parents et créer une bonne ambiance pour que les élèves aient envie de rester au lycée. Mais, à vrai dire, on brasse de l'air ! » confie encore le professeur. « En plus, le lycée a de la concurrence juste à côté ! » rigole un nouvel élève, en pointant du doigt le centre commercial tout proche. « On est nombreux à bosser comme livreurs de pizzas ou magasiniers dans le coin. Il faut bien payer notre carte Imagine R ! »

    * Toutes filières confondues, la moyenne nationale est de 2 %.

    (Photo: Lycée Louis-Lumière)

  • Prémonition? Made in USA... en 1997!

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    Prémonition?