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Blog - Page 940

  • Syrie: quel intérêt pour la France ?

     

    Syrie

    Dans un article publié hier sur le site de l’AEMN, l’Alliance européenne des mouvements nationaux (consultable depuis la rubrique Autres actualités sur ce blog) comme dans le tweet qu’il a posté, Bruno Gollnisch a dénoncé l’hypocrisie mensongère des bellicistes occidentaux et de leurs alliés islamistes bien  décidés à briser le régime laïc en place en Syrie, les risques engendrés par une internationalisation du conflit.

     La Coalition nationale syrienne (CNS), largement cornaquée par les  Frères Musulmans, se réjouit de ce que  l’intervention militaire  de l’Oncle Sam  ne serait plus qu’ une question de jours.  La Russie a mis en garde contre celle-ci  sans aval du Conseil de sécurité de l’ONU, estimant qu’elle serait «dangereuse». Un avis partagé par Marine Le Pen et l’ensemble du Front National ; notons encore les fortes réactions de bon sens dans cette affaire d’un Jacques Myard (UMP) ou d’un Jean-Luc Mélenchon (FG).

     Face tu perds, pile je gagne: c’est fort de cet axiome que Washington a pourtant  annoncé qu’il se moquait des résultats de l’enquête de l’ONU  sur les responsables de l’utilisation de gaz toxique à Al Ghouta dans  la périphérie de Damas  le 21 août, accusant sans autres preuves les troupes fidèles à Bachar el- Assad. 

     Avec le même culot et instrumentalisant avec un cynisme particulièrement écœurant l’émotion suscitée par la mise en scène des images des cadavres d’ enfants d’Al Ghouta,   les Etats-Unis expliquent qu’il  ne s’agit pas de renverser le régime mais de le  «dissuader»  de recourir de nouveau aux armes chimiques. Fort de l’appui du fidèle allié britannique et du pusillanime  François Hollande,  plusieurs responsables américains affirment que l’intervention en Syrie  serait limitée à une campagne de frappes  aériennes  pendant  quelques jours qui  pourraient débuter «dès jeudi».

     Dans les faits, la presse française l’a rapportée, des commandos de l«’ Armée syrienne Libre » (ASL)  entraînés et  encadrés par les Américains et bénéficiant de l’aide logistique d’Israël et de la Jordanie,  sont déjà à l’oeuvre dan le sud de la Syrie. Il est évident que  toute attaque contre les infrastructures militaires syriennes bénéficie aux  djihadistes soutenus aussi par le Qatar et l’Arabie Saoudite.

     Bref, au nom du lien de vassalité qui enchaîne notre pays aux Etats-Unis via notre réintégration dans le commandement intégré de l’Otan, voulu par Nicolas Sarkozy et confirmé par François Hollande, ce dernier a donc choisi dans ce conflit, comme l’a rappelé Marine Le Pen hier dans un communiqué, d’aider ici les islamistes… que nos troupes combattent  au Mali. Et d’apporter de facto,  son soutien  aux vœux états-uniens  de remodelage géopolitique de cette région du monde qui irait à l’encontre de nos intérêts.

     Toute cette  propagande grossière déversée sur nos têtes ces derniers mois constate de nouveau Bruno Gollnisch,   est dans le droit  fil des bobards déversés au moment de la guerre d’agression contre la Serbie, au Kosovo, lors de la première et de la seconde guerre contre l’Irak. Cette dernière, comme d’ailleurs l’intervention en Afghanistan,  faut-il  le rappeler, rencontra l’opposition de toutes les opinions publiques des pays européens.  Cela  n’empêcha pas leur gouvernement d’y apporter leur soutien voire d’y envoyer des troupes pour honorer leurs engagements atlantistes.

     Voilà la réalité de la « démocratie » que défendent  les euromondialistes qui nous dirigent. Ils  feignent en outre  d’ignorer aussi que si le régime syrien n’est pas exempt, très loin s’en faut, de reproches et  de critiques  fondées, il est soutenu et plébiscité par la grande majorité de sa population comme défenseur du droit des minorités et rempart contrer la barbarie fondamentaliste. Comment ne pas  croire que faute de ce soutien populaire il serait déjà tombé, comme sont tombés les gouvernements balayés  par le printemps (hiver)  arabe.

     Blog de Bruno Gollnisch

  • Poutine humilie Cameron sur la Syrie

  • Trierweiler se dit "émue et bouleversée" et demande de "mettre fin au massacre" dans un tweet...

    "Emue" et "révulsée". En viste à Cabourg lors d'une initiative du Secours populaire, et alors qu’une intervention militaire se prépare en Syrie après une supposée attaque chimique de Damas contre des civils, Valérie Trierweiler est revenue sur les photos montrant des cadavres d'enfants. Ces photos ont été récoltées par les rebelles, ceux-là mêmes qui accusent Bachar al-Assad de l'attaque qui aurait occasionné plus de 1.700 morts.

    "Qui ne serait pas bouleversé par ces images?" s'est interrogé la compagne de François Hollande. "Qui ne serait pas touché par ces corps d’enfants alignés les uns derrière les autres? J’ai fait part de mon émotion, comme n’importe quelle citoyenne. J’ai été révulsée".

     

    "Je me sens bien dans mon rôle"

    La première dame avait fait part de son émotion le 21 août mardi via un tweet où elle demandait de "mettre fin à ce massacre".

    Interrogée sur son rôle de "première dame de France", la compagne de François Hollande a confié : "J'ai compris la différence entre la générosité seule et la générosité alliée à la solidarité. Je crois qu'aujourd'hui je me sens bien dans mon rôle".

  • Syrie: quel rôle jouera la France ?

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    Ahmad Al-Assi Al-Jarba, président de la Coalition nationale syrienne

     La France devrait être un des acteurs majeurs de ce conflit…

    Le téléphone de l’Elysée chauffe. Depuis quelques jours, François Hollande consulte, échange. Avec les chefs d’Etat de la zone [proche et Moyen-Orient] mais aussi et surtout avec Barack Obama et David Cameron, confie un proche à l’Elysée qui parle de contacts «intenses». «Nous devons désormais trouver la riposte appropriée», a expliqué le président de la République lors d'un Conseil de Défense qui s’est tenu à l'Elysée et a réuni quatorze hauts responsables, dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et trois ministres, Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense).

    >> Lire l’interview d’Yves Boyer sur les spécificités de ce conflit à venir

    Depuis les récentes attaques au gaz toxique contre la résistance syrienne, l’Elysée, sur la même ligne que Washington et Londres, considère que «la ligne rouge a été franchie». Alors que les enquêteurs de l’ONU rentrent dans quatre jours, l’intervention est donc imminente. La France devrait avoir un rôle central. «Sur un plan politique, nous sommes à la manœuvre et engagé à un point où il semble impossible de faire marche arrière», explique Alain Rodier du Centre français de recherche sur le renseignement.

    Avoir les capacités de frapper

    Jeudi, Hollande recevra ainsi Ahmad Al-Assi Al-Jarba, président de la Coalition nationale syrienne. Mais la France joue également un rôle au niveau du renseignement, un domaine essentiel alors que l’intervention pourrait consister en frappes de missiles sur des objectifs très précis, notamment contre les réserves et les vecteurs d’armes chimiques. «Les premières infos viennent de la résistance et sans doute d’Israël dont une délégation est arrivée, mardi, aux Etats-Unis. Mais, dans ce genre de situation, il y a un pot commun d’infos qui se crée entre pays capables d’avoir des données par exemples satellites dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi la France et et l’Allemagne», poursuit Alain Rodier.

    En voie de désengagement au Mali, l’armée française s’apprête donc à repartir au combat dans une intervention où seuls les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France pourraient intervenir. «Déjà, il faut avoir les moyens technologiques de lancer des missiles à l’extérieur de la limite de portée de la défense anti-aérienne syrienne; peu de pays peuvent le faire», décrypte Yves Boyer, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique. Alors que les Américains devraient déployer entre 300 et 400 missiles de ce type sur la zone (une cinquantaine sur chacun des quatre cuirassés, sans oublier ceux des sous-marins et les missiles aéroportés), la France pourrait donc frapper à partir des avions Rafale ou Mirage 2000. «Comparé aux Américains, cela pourrait être anecdotique», conclut Alain Rodier.

    Matthieu Goar
     
    20minutes.fr - 28/08/13    

     

     

     

     

  • Les représentants de la Russie et de la Chine ont quitté la séance du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la Syrie

         

    Россия Китай Россия флаг Россия флаг Китай флаг
     

    Par La Voix de la Russie | Les diplomates russes et chinois ont quitté la séance du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, lors de laquelle un projet de résolution proposé par le Royaume-Uni a été discuté. Selon des média, celui-ci prévoit l’utilisation de la force contre la Syrie. Les représentants occidentaux ont continué la réunion. Aucune autre précision n’a été communiquée.

     Mercredi, le premier ministre syrien a déclaré qu’en cas d’agression, la Syrie deviendra un cimetière pour ses envahisseurs. Selon le premier ministre, l’Occident, les Etats-Unis en tête, invente des faux prétextes pour justifier l’intervention militaire en Syrie.
    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_08_28/Les-representants-de-la-Russie-et-de-la-Chine-ont-quitte-la-seance-du-Conseil-de-la-securite-de-l-ONU-concernant-la-Syrie-3730/

  • Attaque chimique en Syrie : les autorités fournissent les preuves de leur innocence

           Attaque chimique en Syrie : les autorités fournissent les preuves de leur innocence

     

    Par La Voix de la Russie | Les autorités syriennes ont fourni aux inspecteurs de l'ONU menant une enquête sur l'utilisation de l'arme chimique les preuves confirmant qu'elles ne l'avait pas utilisée, a déclaré aux journalistes à Damas « Les troupes gouvernementales syriennes n'ont jamais utilisé les armes chimiques. Nous avons transmis des preuves à la commission d'enquête de l'ONU », a dit M. Mikdad. Précédemment il s'était rendu dans le bureau des inspecteurs.

     

    Le diplomate a également déclaré que « les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France avaient aidé les terroristes à utiliser les armes chimiques en Syrie » ayant ajouté que « bientôt les mêmes terroristes utiliseraient les armes chimiques contre les habitants d'Europe ».

     


     http://french.ruvr.ru/news/2013_08_28/Attaque-chimique-en-Syrie-les-autorites-fournissent-les-preuves-de-leur-innocence-2707/

  • Les Etats-Unis ont écouté des appels confirmant une attaque chimique en Syrie

     

    Claude de Decker
    Mis en ligne il y a 6 heures

       

    L’interception d’appels téléphoniques entre un responsable du ministère syrien de la Défense et le chef de l’unité des armes chimiques a convaincu les Etats-Unis que l’attaque chimique est l’œuvre du régime de Bachar al-Assad.

     

    Le gouvernement américain doit rendre publique cette semaine une partie d’un rapport des services de renseignement étayant la responsabilité syrienne dans l’attaque chimique survenue à Damas la semaine dernière. Selon le magazine américain Foreign Policy, la conviction américaine se base notamment sur l’interception de conversations téléphoniques.

    «  Lundi dernier, dans les heures qui ont suivi la terrifiante attaque chimique à l’est de Damas, un responsable du ministère syrien de la Défense a eu des conversations téléphoniques paniquées avec le chef de l’unité des armes chimiques, demandant des réponses sur la frappe à l’agent neurotoxique qui a tué plus de 1.000 personnes.   Ces conversations ont été écoutées par les services de renseignement américains  », selon le magazine. «  C’est la principale raison pour laquelle les responsables américains disent maintenant qu’ils sont certains que ces attaques sont l’œuvre du régime de Bachar al-Assad et pourquoi l’armée américaine s’apprête à attaquer ce régime dans les jours à venir  », analyse Foreign Policy.

    « Nous ne savons pas exactement pourquoi l’attaque a eu lieu »

    Les écoutes téléphoniques soulèvent d’autres questions. L’attaque du 21 août était-elle l’œuvre d’un officier syrien qui a outrepassé ses ordres ou a-t-elle été décidée par de hauts responsables du régime de Bachar Al-Assad, s’interroge Foreign Policy. «  Le processus de décision n’est pas clair  », indique un responsable du renseignement américain, qui se demande : «  Y a-t-il une sorte d’autorisation générale ou un ordre spécifique est-il donné pour chaque attaque  ? ». «  On ne sait pas exactement pourquoi cela s’est passé  », poursuit-il. «  On sait juste que c’est sacrément stupide.  »

    La Belgique attend une décision de l’ONU

    Les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne notamment se sont déclarés prêts à agir, non pas pour renverser le régime de Bachar al-Assad, mais pour le «  dissuader  » d’avoir de nouveau recours à des gaz toxiques. La Belgique, qui n’a pas été sollicitée pour participer à une intervention, estime que l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU est nécessaire. Le ministre des Affaires étrangères demande par ailleurs que les preuves soient partagées. «  Si on intervient militairement, avec quels objectifs et quelles conséquences ? Si l’objectif est d’intervenir de manière limitée et ciblée dans le temps, j’essaie de voir ce que cela va donner dans le cours des événements en Syrie  », déclare Didier Reynders sur La Première.

    Des missiles Tomahawk tirés depuis le large

     

    Selon des responsables de l’administration Obama, qui a exclu l’envoi de « troupes au sol », l’intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie.

    Sur le terrain, les experts de l’ONU enquêtant sur un éventuel usage d’armes chimiques ont repris leur travail mercredi matin, après une suspension de leur mission la veille pour des raisons de sécurité.

     

    Le Soir.be - 28/08/13

  • Le porte-avions Charles de Gaulle s'apprête à partir pour la Syrie

    http://lejournaldusiecle.com/2013/08/27/le-porte-avions-charles-de-gaulle-sapprete-a-partir-pour-la-syrie/

     

    + VIDEO

     

  • Le ministre syrien des Affaires étrangères : "Damas se défendra avec des moyens surprenants en cas d’attaque"

     

    Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a prévenu mardi que son pays se défendrait en cas de frappe militaire occidentale, et disposait de moyens de défense qui surprendraient le monde.

    "Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde est la meilleure : nous nous défendrons", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Damas.

    "S’en prendre à la Syrie n’est pas une mince affaire. Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre les autres", a-t-il ajouté sans plus de précisions, en allusion aux États-Unis et à ses alliés.

    Alors que se précise une frappe occidentale contre le régime en réaction à des attaques chimiques présumées, le chef de la diplomatie syrienne a fustigé ceux qui veulent attaquer son pays sans apporter, selon lui, la moindre preuve sur le recours de telles armes.

    "Nous entendons les tambours de la guerre autour de nous. S’ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu’utiliser l’alibi des armes chimiques n’est pas exact du tout. Je les mets au défi de montrer ce qu’ils ont comme preuves", a-t-il souligné.

    Selon lui, les informations relayées par l’administration américaine sur l’utilisation d’armes chimiques sont mensongères.

    "S’ils pensent que la frappe militaire qu’ils planifient va influencer l’effort de guerre de l’armée syrienne, je peux vous assurer que ce ne sera pas le cas. Ils fabulent et font croire cela à l’opinion publique. S’ils ont une preuve contre la Syrie, qu’ils la montrent à leur peuple", a jouté M. Mouallem.

    "Les forces armées syriennes ne peuvent pas détruire les traces d’armes chimiques car celles-ci se trouvent dans des régions sous contrôle des groupes armés", a ajouté le ministre en référence aux rebelles.

    L’armée syrienne qui mène une vaste offensive dans la région de Damas pour en déloger les rebelles, avait mené de violents bombardements le 21 août sur les régions de la Ghouta orientale (est de Damas) et Mouadamiyat al-Cham (sud-ouest). L’opposition puis les pays occidentaux l’ont accusée d’avoir eu recours à des armes chimiques qui ont tué des centaines de personnes.

    Il s’est dit par ailleurs sûr que la Russie, le plus puissant allié de Damas depuis le début du conflit, ne lâchera pas le régime.

    "Je peux vous assurer que la Russie n’a pas abandonné la Syrie. Nos relations continueront dans tous les domaines et nous remercions la Russie pour son soutien, qui sert à la fois la défense de la Syrie et sa propre défense", a-t-il dit, ajoutant que la Russie fait partie de notre résistance.

    Le ministre a prévenu qu’une telle attaque n’affecterait pas la campagne militaire menée par Damas contre les rebelles, depuis deux ans, notamment dans la Ghouta orientale.

    "S’ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent", a-t-il souligné. "La bataille de la Ghouta est préventive. Ils (les rebelles) planifiaient d’entrer à Damas et nous faisons face à un grand nombre d’entre eux. Elle permet de rassurer les habitants de Damas que notre effort militaire vise à les protéger".

    Pour lui, "une intervention militaire internationale ne servirait que les intérêts d’Israël et d’al-Qaïda. L’effort de guerre mené par les États-Unis et leurs alliés servira les intérêts d’Israël et en deuxième lieu, le Front al-Nosra, groupe armé combattant avec les rebelles syriens et qui a prêté allégeance à Al-Qaïda", a-t-il estimé.

    E&R

  • Un adjoint du maire de Bollène sacrifie sa liberté de conscience

    Posté le 27 août 2013 à 18h59 | Lien permanent 
     

     

    Communiqué de Marie-Claude Bompard :

    "J'ai reçu, vendredi dernier, à ma demande, deux jeunes femmes qui souhaitaient célébrer leur « mariage », le 10 septembre prochain, à Bollène. Cette demande est régulière au regard de la loi Taubira. Elle me pose, cependant, en ma qualité d'officier d'Etat civil, un douloureux problème de conscience. C'est ce que j'ai expliqué à mes interlocutrices.

    Je leur ai donc affirmé que j'étais moi-même dans l'impossibilité de procéder à cette cérémonie, et qu'il m'est également impossible de déléguer mon pouvoir et ma responsabilité à un conseiller municipal.

    Je leur ai réaffirmé mon attachement au mariage, union d'un homme et d'une femme, qui a pour première finalité l'accueil et l'éducation d'enfants, dont la conception relève, naturellement de l'altérité sexuelle des époux.

    Avec la loi Taubira, les maires réfractaires sont aujourd'hui sous la menace de sanctions lourdes, disproportionnées et illégitimes. Pourtant, la liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que François Hollande avait déclaré « il y a toujours la liberté de conscience », lors du congrès des maires, à l'automne 2012, porte de Versailles. C'est en ce sens que j'ai écrit, ce matin, à Manuel Valls, ministre de l'intérieur.

    Aujourd'hui, le respect de mon droit constitutionnel est bafoué. Depuis samedi dernier, les pressions se succèdent : pression médiatique, pression politique (notamment de la part du parti au pouvoir), pression administrative, pression judiciaire, puisque j'ai appris qu'une enquête préliminaire avait été ouverte, à la demande de la Chancellerie. Des gendarmes se sont d'ailleurs présentés en mairie de Bollène cette après-midi, exigeant une copie du dossier de mariage.

    Ne pouvant m'opposer à l'application de la loi sur le territoire de ma commune, j'ai, par ailleurs, demandé à monsieur le Préfet de Vaucluse, en tant que représentant de l'Etat, de procéder lui-même à cette cérémonie ou de désigner une personne de son choix, comme le prévoit l'article L2122-34 du Code Général des Collectivités Territoriales.

    Cette proposition a été refusée, montrant ainsi que l'Etat préfère que les cérémonies n'aient pas lieu, afin de mieux traîner les maires réfractaires devant les tribunaux ! Outre la destruction du mariage et de la famille, un des objectifs de la loi Taubira est clairement d'écarter les maires libres, réfractaires au Système. Nous en avons un exemple flagrant aujourd'hui, à Bollène.

    En ce qui concerne les demanderesses, c'est un de mes adjoints, lui-même opposé à la loi, qui, à son initiative et pour m'éviter des sanctions, s'est porté volontaire et qui accepte de procéder à cette cérémonie. Je ne peux m'opposer à cette initiative, je n'en délègue pas pour autant mon pouvoir, puisque pour marier, un adjoint n'a nullement besoin d'une délégation spéciale du maire, puisqu'il la détient depuis sa prise de fonction.

    Pour ma part, et avec les nombreuses personnes qui m'ont soutenue, avec de nombreux élus, je continuerai à prendre une part active aux actions organisées afin que la liberté de conscience soit reconnue et mise en œuvre."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Réaction de Marine Le Pen au discours de François Hollande. Syrie: Hollande choisit les islamistes - 27/08/13

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    François Hollande a indiqué sa détermination à engager la France dans une intervention militaire américaine en Syrie qui s’avère désormais plus que probable, et imminente.

    C’est une décision précipitée, fondée sur des supputations (« Tout porte à croire » que c’est le régime qui a commis cet acte, selon ses propres termes) alors que la lumière n’a pas encore été faite sur les attaques chimiques commises en Syrie. Il y a quelques semaines, Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, indiquait elle-même que les rebelles utilisaient de telles armes.
    L’expérience du passé aurait pourtant dû le faire réfléchir : chacun se souvient des manipulations américaines au sujet des armes de destruction massive en Irak qui en réalité n’existaient pas.

    C’est une décision qui inféode une nouvelle fois gravement la France aux Etats-Unis. Manifestement, François Hollande a choisi d’obéir aux injonctions américaines d’intervenir en Syrie, et de continuer à saper l’indépendance de notre pays, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait lui aussi en choisissant d’intervenir en Libye. On est loin du refus salutaire de la France, en 2003, de s’engager auprès des Américains en Irak. On est loin d’une diplomatie forte et autonome, respectueuse du droit international.

    Mais c’est surtout une décision qui sera très lourde de conséquences dramatiques.
    D’abord parce qu’il s’agit, en attaquant le régime syrien, de soutenir des rebelles islamistes ; François Hollande a d’ailleurs annoncé son intention de les armer davantage. Là encore, l’expérience du passé ne semble servir à rien : Nicolas Sarkozy avait commis la même erreur en Libye, en contribuant à mettre au pouvoir les rebelles islamistes, avec les conséquences terribles que l’on sait aujourd’hui. La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les Etats-Unis et la France interviennent. Il y a par ailleurs une contradiction majeure avec l’objectif poursuivi au Mali, qui était justement d’empêcher la prise de pouvoir par les islamistes : on arme ainsi d’un côté ceux-là même qu’on combat de l’autre.
    Ensuite, en frappant la Syrie, les Etats-Unis et la France risquent de mettre le doigt dans un terrible engrenage, la région étant une véritable poudrière, et la Russie, tout comme la Chine, faisant montre d’une véritable hostilité à toute intervention. Tout laisse penser que cette décision entraînera une escalade dans la violence.

    Décidemment François Hollande en tous domaines commet toutes les erreurs.

  • Gare aux ides de septembre

    Communiqué de Presse de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National

    Il est aujourd’hui clair pour tout le monde que la contestation armée contre le gouvernement syrien a été suscitée, alimentée, organisée par les Américains, les Israéliens et les dictatures monarchiques arabes.

    Ce sont des commandos entraînés par ces puissances étrangères qui se lancent à l’assaut de Damas.

    Les réactions occidentales sont consternantes :

    La France, la Grande-Bretagne, les USA, comme en Lybie, veulent éliminer le gouvernement en place.

    Fabius et Hollande se disent certains que la contre-offensive d’Assad est un crime contre l’humanité, comme d’ailleurs les grands humanistes que furent les auteurs d’Hiroshima et de Nagasaki.

    A l’abri dans leurs bistrots parisiens, Kouchner et Levy veulent qu’on fasse la guerre à Assad.

    On croit rêver quand on sait que le gouvernement français est incapable d’assurer la sécurité des citoyens à Marseille devenue Chicago sur mer.

  • La position du Ministre de Affaires étrangères russe sur la Syrie

     

    Сергей Лавров пресс-конференция
     

    Par La Voix de la Russie | Les hostilités que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont l’intention d'entamer contredisent les principes du droit international et les bilans du sommet à Loch-Earn en juin de cette année, a déclaré le chef du Ministère des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov. Les pays occidentaux n'ont pas de preuves de l'utilisation par les pouvoirs de la Syrie de l'arme chimique, a-t-il souligné lors d'une rencontre avec les journalistes russes et occidentaux à Moscou.

     Lors de leur dernier sommet en Irlande du Nord, les pays-membres du G8 se sont mis d'accord sur le fait que n'importe quelle information sur l'utilisation d'arme chimique devait être vérifiée, et les résultats présentés au Conseil de sécurité de l'ONU. C'est pourquoi les déclarations de Washington, de Paris et de Londres selon lesquelles l'OTAN pouvait commencer les hostilités en Syrie sans l’approbation du Conseil de sécurité de l'ONU contredisent les principes du droit international, a déclaré le chef de la diplomatie russe.

     « Les membres du sommet du G8 qui renoncent à cet accord, au fond, tentent de s'octroyer le rôle de juges d'instruction et du Conseil de Sécurité ».

     M. Lavrov a qualifié d'intimidation les actions des pays occidentaux à l’égard de la Syrie, et il a aussi fait remarquer que les événements se développaient selon le même scénario qu'en Irak et en Libye. Sergueï Lavrov ne doute pas que les troupes de Bachar Assad seront accusées d'attaque à l'arme chimique, bien que cette dernière ne soit pas avantageuse pour les pouvoirs syriens, « ni d'un point de vue politique, ni militaire ». Le chef de la diplomatie russe a fait remarquer que les photos de l'obus chimique éclaté dans la banlieue de Damas confirment la version sur l'implication des rebelles dans l'utilisation de substances toxiques.

     Et le courrier électronique intercepté témoigne de la livraison de produits chimiques aux rebelles depuis l'étranger. Des enregistrements vidéo de la zone contaminée suscitent aussi des questions, a considéré le Ministre.

     « On montre des images bouleversantes de douzaines d’enfants allongés. Surgit alors les questions suivantes : comment et pourquoi se sont-ils trouvés dans un même lieu en même temps ? Personne n'explique cela. Pourquoi les symptômes qu’on montre sur ces vidéos ne sont-ils pas tout à fait semblables aux symptômes qui se manifestent en cas d'empoisonnement par du gaz sarin ou par d'autres substances ? »

     Le Ministre des Affaires étrangères russe a aussi souligné que la Russie appelait tous les acteurs internationaux à ne pas répéter les erreurs du passé et à ne pas admettre une intervention militaire en Syrie.

     Sergueï Lavrov a également précisé avoir échangé la veille par téléphone avec son homologue américain. John Kerry a promis encore une fois d'étudier tous les documents sur l'utilisation de l'arme chimique et de communiquer la décision définitive au sujet de l’opération des États-Unis en Syrie.

     Interrogé sur la question de la réaction de la Russie en cas de frappes militaires sur la Syrie, le chef du ministère des Affaires étrangères a répondu que Moscou n’avait pas l’intention de faire la guerre avec qui que ce soit. De plus, le Ministre a déclaré qu'il espérait que « le bon sens prendrait le dessus » et que les pays de l'Ouest ne permettraient pas que se répète le scénario irakien ou libyen.    

  • Fabius, l'homme qui aime le sang

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    Contre-info.com

  • Thierry Meyssan sur les projets d'action militaire contre la Syrie


    Thierry Meyssan - " la guerre imminente contre... par zapataguevara

     

    Ecoutez Thierry Meyssan jusqu'à la fin

     Contre-info.com - 27/08/13

  • Drame de Marignane: "Cet homme a sous-estimé les personnes en face de lui"

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    Le ministre de l’Intérieur a qualifié son comportement d’héroïque. Pourtant, les policiers recommandent, dans ce type de situation, de rester à l’écart…

    Pour Valls et la ville de Marignane, meurtrie ce matin par la mort d’un citoyen, Jacques Blondel est un «héros». En déplacement ce vendredi à la préfecture de police, le ministre de l’Intérieur a rendu hommage au «courage» de cet homme de 61 ans, tué jeudi soir après avoir voulu arrêter deux braqueurs en fuite.

    Un comportement qualifié d’«héroïque» qui est pourtant en contradiction avec ce que les policiers répètent à longueur d’année aux citoyens à l’occasion des réunions de rencontre police-population. Réunir un maximum d’éléments concernant les individus, repérer leur direction de fuite, les tenues vestimentaires, appeler la police… Mais en aucun cas, intervenir.

    «Il y a un malaise»

    «Il a eu, certes, une attitude héroïque, reconnait Philippe Capon, secrétaire général du syndicat de police Unsa. Mais ce n’est pas un comportement à encourager. Car preuve est faite que c’est très dangereux. Cet homme a sous-estimé les personnes qu'il avait en face de lui.»

    En demandant à ce que la mort du retraité provoque «le réveil des esprits et des consciences face à cette violence», Manuel Valls a-t-il appelé les citoyens à se faire justice eux-mêmes? «Il y a un malaise. On doit rendre hommage à ce type. En même temps, ça donne l’image que la police ne peut pas protéger ses citoyens et qu’ils sont contraints de se défendre eux-mêmes», confesse un policier marseillais à 20 Minutes.

    «Il faut que les citoyens aident les policiers à faire leur travail»

    Le fait divers de Marignane va-t-il relancer le débat sur la participation des citoyens aux missions de police? Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, appelle à «davantage de civisme de la part de la population et [à] plus de solidarité». «Il faut une réaction citoyenne afin de ne pas se laisser submerger par la peur, assène-t-il. Où met-on les limites? Faut-il mettre en place des milices? Non, je n’y suis pas favorable. Il faut que les citoyens signalent à la police les faits de délinquance, aident les policiers à faire leur travail. Mais en même temps, il ne faut pas que la population sente que la police n’a plus de moyens. Sinon, elle s’organisera elle-même. Et ce sera dramatique», poursuit le syndicaliste.

    Les exemples de citoyens qui organisent eux-mêmes leur propre sécurité sont suivis de près par les autorités. Comme les commerçants, notamment les bijoutiers, qui réclament le droit de détenir des armes à feu dans leurs boutiques pour se défendre en cas de braquage. «De moins en moins de nouvelles autorisations sont accordées par les préfets. La tendance est plutôt au désarmement. Le plus souvent, il s’agit de renouvellements», analyse une source judiciaire.

    *William Molinié

    20minutes.fr