Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 941

  • Washington juge "indéniable" l'usage d'armes chimiques par Damas

    2013-08-26T211611Z_1_APAE97P1N3100_RTROPTP_3_OFRTP-SYRIE-USA-MAISON-BLANCHE-20130826.jpg Kerry.jpg

    Le Secrétaire d'état américain John Kerry

     

    par Paul Eckert

    WASHINGTON (Reuters) - John Kerry a durci le ton lundi à propos de la Syrie en affirmant que les preuves du recours à l'arme chimique étaient désormais "incontestables" et en accusant le régime de Damas de chercher à étouffer l'affaire.

    Le secrétaire d'Etat américain a ainsi dit que le président Barack Obama "croit que ceux qui utilisent l'arme la plus atroce au monde contre la population la plus vulnérable de la planète doivent rendre des comptes de leurs actes".

    John Kerry a ajouté: "Sur instruction du président Obama, j'ai consacré de longues heures ces derniers jours à téléphoner à mes homologues étrangers. L'administration américaine a engagé des consultations actives avec les membres du Congrès et nous poursuivrons ces contacts dans les jours qui viennent.

    "Le président Obama est lui aussi en contact étroit avec les dirigeants de nos principaux pays alliés et il prendre une décision circonstanciée sur la manière de répondre à ce recours à l'aveugle d'armes chimiques".

    Les propos du secrétaire d'Etat, les plus sévères d'un responsable américain depuis l'attaque présumée du 21 août aux gaz innervants dans la plaine de la Goutha orientale, à la périphérie de Damas, font suite à la première visite sur le site visé par les experts en armes chimiques dépêchés par les Nations unies dans la capitale syrienne.

    "Ce que nous avons vu la semaine dernière en Syrie devrait heurter la conscience du monde", a déclaré John Kerry à la presse. "Que je me fasse bien comprendre: le massacre à l'aveugle de civils, le meurtre de femmes, d'enfants et de badauds innocents par des armes chimiques constituent une obscénité morale".

    "CRIME LÂCHE"

    Il a accusé le gouvernement du président Bachar al Assad de se comporter comme quelqu'un qui a quelque chose à cacher en empêchant pendant plusieurs jours la visite des experts des Nations unies sur les lieux de l'attaque ainsi qu'en pilonnant le secteur.

    "Notre sens de l'humanité la plus essentielle est choqué non seulement par ce crime lâche mais aussi par la tentative cynique de l'étouffer", a-t-il poursuivi.

    Les informations à notre disposition, y compris les vidéos et les témoignages venus du terrain, montrent qu'un arsenal de type chimique a été utilisé en Syrie, a dit le chef de la diplomatie américaine, qui a ajouté: "C'est indéniable".

    De son côté, le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney, a déclaré que les preuves du recours à l'arme chimique en Syrie étaient incontestables.

    Il a dit qu'"il existe très peu de doute dans notre esprit" que le gouvernement de Damas porte la responsabilité de l'utilisation de ce type d'arsenal. le porte-parole de la présidence a précisé que Barack Obama n'avait pas encore pris de décision sur la manière de répondre à cette action.

    Une porte-parole du département d'Etat, Marie Harf, a expliqué de son côté que l'administration Obama n'avait pas encore fixé de calendrier de réponse à l'utilisation de l'arme chimique en Syrie. "Les gens sentent qu'il existe un certain degré d'urgence (...) mais aucun calendrier (n'a été arrêté"), a-t-elle dit aux journalistes.

    Dans ses propos, John Kerry n'est pas allé jusqu'à imputer explicitement la responsabilité de l'attaque au gouvernement syrien mais il l'a laissé entendre avec force en déclarant que personne d'autre ne pouvait être derrière cet acte.

    Il a enfin indiqué que les Etats-Unis disposaient d'informations supplémentaires à ce sujet qu'ils fourniraient dans les jours à venir.

    Avec Susan Cornwell et Tabassum Zakaria; Jean-Loup Fiévet pour le service français

    News Yahoo.com - 26/08/12

  • Marignane: une marche et de la colère - Le "réveil des esprits" ?

    PHO01fe5112-0d55-11e3-904f-b6a7c9357fe6-805x453.jpg Marwan Rezgui.jpg

    Marwan Rezgui, 18 ans

     

    Créé le 26-08-2013 à 22h06 -Mis à jour à 22h38
     

    Entre émotion et indignation, 2.000 à 3.000 personnes ont marché silencieusement en mémoire de Jacques Blondel. Reportage.

    Abonnez-vous au
    Nouvel Observateur

     

    Marche blanche à Marignane en hommage à Jacques Blondel, le 26 août 2013. (PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas)

    Marche blanche à Marignane en hommage à Jacques Blondel, le 26 août 2013. (PHOTOPQR/LA PROVENCE/VALLAURI Nicolas)
    Sur le même sujet
     

    Aucun slogan et pas le moindre discours. Les habitants de Marignane ont préféré le silence et la sobriété lundi 26 août pour rendre un dernier hommage à Jacques Blondel, décédé jeudi 22 août alors qu'il tentait de stopper deux malfaiteurs qui venaient de braquer un bureau de tabac.

    Peu avant 18 heures, un cortège de 2.000 à 3.000 personnes s’est rassemblé devant l'établissement, cible du vol qui a coûté la vie au sexagénaire. Habillés en blanc et encadrés par la police, les habitants ont défilé en silence avant d’entonner La Marseillaise. Ils ont choisi de se rendre jusqu’au lieu du drame pour y déposer une photo du défunt et une banderole sur laquelle était écrit : "Ton acte courageux t’a coûté la vie. Jacques merci pour tes valeurs. Marignane t’accompagne."

    "Marre des violences gratuites, de l’insécurité"

    Dans la foule, les visages, bien que bronzés, sont graves et inquiets. Nombreux sont ceux qui expriment leur "ras-le-bol" et leur "indignation". Pour Michel, un maçon de 48 ans, "c’est l’armée qu’il faudrait envoyer pour aider la police". "J’ai peur que mes enfants et mes petits-enfants finissent par se prendre un balle perdue", dit-il, avant d’expliquer que l’un de ses cousins est mort, l’année dernière, dans ce qui semble être un règlement de comptes. A quelques mètres, Christelle, 36 ans, est venue accompagnée de ses deux filles. Cette assistante maternelle, qui croisait souvent Jacques Blondel devant l’école, "ne se sent plus en sécurité" depuis qu’elle s’est fait agresser. "On en a marre des violences gratuites, de l’insécurité, on veut plus de policiers." "Il faut surtout faire quelque chose pour empêcher la circulation des armes. Si ces jeunes ne s'en étaient pas procurés, ils n'auraient pas pu tirer sur la victime", estime, de son côté, Serge, 55 ans, ferronnier.

    "C’est Chicago ici !"

    D’autres envisagent même de déménager. "Les médias ne parlent que du sud, je pense qu’il y a des régions plus calmes", imagine Vivette, 57 ans, puéricultrice. "C’est Chicago ici ! A 21h30, en plein été, on reste enfermés chez nous parce qu’on a peur de se faire agresser. On n’ose même pas laisser les fenêtres ouvertes." A proximité, un homme aux cheveux blancs s’agite et crie : "C’est la faute à la justice et aux magistrats." Certains acquiescent, dénoncent une justice "laxiste" et n’hésitent pas à réclamer le retour de la peine de mort et de la prison à vie.

    La foule s’agite, certains propos sont durs et discriminants. Un proche de la victime, ému, s’avance vers le sexagénaire et lui rappelle que "c’est une journée de recueillement pour un monsieur qui a accomplit un grand acte citoyen". "Je remercie tous les politiques qui ont décidé de ne pas intervenir, nous ne voulons pas de récupération politique", assure-t-il devant les caméras. Certains habitants sont du même avis. C’est le cas d’Isabelle, 49 ans, directrice d’une école primaire : "Il faut rester calme, digne et solidaire avec la famille et ne surtout pas politiser l’acte. Il doit y avoir un débat, mais ce n’est ni le jour, ni l’heure pour le commencer."

    Fériel Alouti - Le Nouvel Observateur

  • Florian Philippot sur LCI - 26/08/13

  • Marche blanche en hommage à Jacques Blondel, tué par un récidiviste.

    Jacques-Blondel-mort-parce-qu-il-avait-soif-de-justice_article_landscape_pm_v8.jpg Jacques Blondel 2.jpg

    sans-titre.png Jacques Blondel.png

    Jacques Blondel en 2003

     

    C'est une ville toujours sous le coup de l'émotion qui se prépare à défiler en fin d'après-midi à Marignane. Les habitants de cette petite ville qui commencent à se masser aux alentours du tabac cambriolé jeudi dernier veulent rendre hommage à Jacques Blondel, ce retraité de 61 ans qui a payé de sa vie pour avoir voulu barrer la route à deux malfrats qui venaient de cambrioler un tabac et s'enfuyaient à scooter.

    «Il y a eu un braquage comme il y en a tant partout en France, et l'acte d'un homme qui, pour une fois, s'est levé. C'est ce fait exceptionnel que nous voulons saluer et honorer par cette marche blanche», commente Éric Le Disses, le maire divers droite de Marignane. «Cet homme était exemplaire, très engagé dans la vie de la cité. S'il avait arrêté les deux malfaiteurs, on dirait que c'est un héros, alors qu'on parle beaucoup d'agressions, dans le métro notamment, devant des témoins baissant la tête», poursuit l'élu.

    « Après la série de violence des derniers jours, c'est la goutte qui fait déborder le vase »

    Stéphane Ravier, secrétaire départemental du Front national

     

    Lundi matin, le maire a rendu visite, accompagné du préfet de police des Bouches-du-Rhône, au buraliste braqué jeudi et à la famille de la victime, sa veuve et ses deux fils.

    Devant le choc suscité par le drame, certaines voix se sont élevées pour réclamer vengeance. C'est pour éviter tout débordement et toute récupération que le maire a décidé que la commune organiserait et encadrerait la marche blanche en collaboration avec la police nationale.

    De nombreuses marques de soutien ont afflué depuis jeudi et 500 à 1000 personnes sont attendues. Le cortège se formera devant le tabac La Civette du Rampal, victime du cambriolage, puis se dirigera vers le parc de Perrussons, à l'endroit où les malfaiteurs ont tiré sur Jacques Blondel.

    Intervention de l'armée

    Sa veuve ne sera pas présente. Elle a prévenu qu'elle souhaitait que cette marche blanche ne serve pas «de prétexte pour une quelconque récupération politique, mais que ce soit un moment de recueillement», selon un proche. Les municipales se profilant, divers élus de gauche comme d'extrême droite ont en effet annoncé qu'ils seraient présents. Stéphane Ravier, le secrétaire départemental du Front national, a, lui, prévu de défiler. «Après la série de violence des derniers jours, c'est la goutte qui fait déborder le vase», estime l'élu frontiste selon lequel ce nouveau drame «confirme que les discours du ministre de l'Intérieur ne sont pris au sérieux par personne.»

    Dans cette ville longtemps dirigée par le FN, le maire, un ancien de l'UMP, candidat à sa réélection, appelle à l'intervention de l'armée, en France, pour investir les cités et lutter contre la délinquance. «Les politiques doivent faire quelque chose de fort», justifie-t-il.

    Un des voyous, Marouen Rezgui, âgé de 18 ans, a déjà été écroué et mis en examen pour «vol avec arme» et «meurtre ayant pour objet l'impunité de son auteur», ce qui peut lui valoir la réclusion criminelle à perpétuité.

    Ce jeune Marignanais originaire de la cité Parc Saint-Georges était déjà connu pour une douzaine de délits, principalement des vols, vols avec dégradation ou effractions. Au moment du drame, il exécutait une peine de quatre mois avec mise à l'épreuve. Il était suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. Il avait répondu à la plupart des convocations, mais, selon le juge des enfants, sa personnalité se révélait «de plus en plus fuyante et hermétique à tout accompagnement social et éducatif». «Une révocation de sa mise à l'épreuve aurait très vraisemblablement été envisagée à l'automne», a indiqué le parquet. Le deuxième voyou ne devrait pas échapper à la police, qui dispose de nombreux témoignages et d'images de vidéosurveillance.

    Le Figaro - 26/09/13

     

  • Justice pour les prisonniers politiques

     N'oublions pas Esteban !

  • Droit de réponse : merci pour les leçons de journalisme…

    tintin.jpg

       

     

    Le 25 août 2013

    Dominique
    Jamet
    Journaliste et écrivain.
    Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais.
    Cliquez pour acheter

    Ne pratiquant ce difficile métier que depuis un demi-siècle environ, je devrais être reconnaissant aux bons Samaritains qui prennent encore le temps et la peine de m’administrer en toute objectivité des leçons de journalisme et, dans la foulée, de déontologie. J’avoue que je n’y parviens pas toujours.

    La pertinence des remarques acerbes que m’adresse M. Victor Perez ne m’est pas apparue. Y répondrais-je dans le détail, je ne parviendrais pas davantage à convaincre M. Perez. Ce dernier étant de ceux qui croient peut-être, et en tout cas qui affirment qu’Israël est fondé à occuper et à annexer de fait, en violation des résolutions de l’ONU, les territoires qu’il a conquis en 1967, que Benyamin Netanyahou est un homme de paix et de bonne volonté qui a repris les négociations avec l’Autorité palestinienne avec le désir sincère d’aboutir et qu’il sortira quelque chose de ces négociations entamées sous le signe de nouveaux empiètements d’Israël sur le territoire de la Cisjordanie. Nous verrons bien. Qu’il me permette seulement de lui rappeler que l’État hébreu est un État comme les autres, capable comme les autres du meilleur et du pire, et qu’il est permis, ou qu’il devrait être permis d’analyser, de discuter, de critiquer et même de contester la politique de ses dirigeants sans être taxé ou accusé à demi-mot d’antisémitisme, et pire encore.

    À ce propos, il me revient en mémoire une très vieille histoire juive. Elle date d’avant la Seconde Guerre mondiale, à une époque où les juifs, comme les Belges avec les histoires belges, étaient les premiers à inventer des blagues juives et à en rire.

    Donc, c’est l’histoire de Jacob qui, après un bref déplacement à Paris, a pris le train de nuit pour rentrer chez lui, à Vienne. Au petit matin, les contrôleurs passent de wagon en wagon pour avertir les voyageurs qu’ils arriveront bientôt dans la capitale autrichienne.

    Jacob s’aperçoit alors qu’il a bêtement laissé à l’hôtel sa trousse de toilette et, avisant son vis-à-vis de compartiment avec qui il a sympathisé, il lui demande poliment s’il pourrait lui emprunter rasoir, blaireau et savon, de façon à être présentable. « Mais naturellement », répond cet homme affable.

    Rasé de frais, Jacob regagne son compartiment. Mais il n’est pas pleinement satisfait. « Pardonnez-moi, dit-il à son voisin de voyage, mais oserais-je vous demander encore un service ? Accepteriez-vous de me prêter une brosse ou un peigne ? Vous comprenez, je suis parti sans rien. » Imperceptiblement agacé, l’homme accède à sa demande.

    De retour, et après s’être répandu en remerciements, Jacob s’adresse de nouveau à son dépanneur. « J’abuse peut-être, mais je n’ai pas de quoi me laver les dents. Oserais-je… ?
    - Ah non
    , l’interrompt l’autre, je vous ai prêté mon rasoir, je vous ai prêté mon peigne, je ne vous prêterai pas ma brosse à dents. C’est personnel, vous comprenez ?
    - C’est bon
    , dit Jacob, excusez-moi », et la fin du trajet s’effectue dans le silence.

    Sur le quai de la gare, parents et amis attendent Jacob. Saluts, accolades, cris de joie. « Eh bien Jacob, lui demande-t-on, as-tu fait bon voyage ?

    - Oui, tout s’est bien passé, si ce n’est que je suis tombé sur un antisémite ! »

     

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Il meurt après avoir été poignardé lors d'un baptême à Fos-sur-Mer

     

     
    Fos-sur-Mer / Publié le dimanche 25 août 2013 à 23H58
     

    De vieilles querelles, un différend familial ? On ignore encore le mobile de l'altercation qui a conduit au décès d'un jeune homme par arme blanche, ce soir vers 22h30 à l'hôpital de la Timone. La victime y avait été conduite dans un état très préoccupant aux environs de 17h après avoir été blessée au couteau à Fos-sur-Mer.

    Une bagarre l'avait opposée quelques minutes plus tôt à un autre garçon âgé d'une vingtaine d'années, à l'occasion d'un baptême dans la communauté des gens du voyage. Plusieurs témoins avaient semble-t-il assisté à la scène, mais l'auteur des violences s'était enfui. Il s'est finalement présenté au commissariat de Martigues en début de soirée. C'est son beau-père qui l'aurait convaincu de se rendre et c'est lui qui l'a accompagné auprès des services de police.

    L'enquête avait brièvement été confiée à la police judiciaire de Marseille, mais la reddition du principal suspect devrait modifier la procédure qui avait été engagée. Les investigations vont évidemment se poursuivre pour comprendre les raisons d'un tel geste, quinze jours après la mort d'un autre garçon mort poignardé sur le Vieux-Port et trois semaines après celle de Jérémie, l'étudiant tué à proximité de la gare Saint-Charles.

     

    La Provence

  • Entretien du 24 août avec Bruno Gollnisch

     

    Publiée le 25 août 2013

    Cette semaine Bruno Gollnisch revient sur :
    - la Syrie et les "armes chimiques",
    - les chrétiens d'Egypte victimes du Printemps arabe,
    - Jacques Blondel, assassiné à Marignane: respects pour un rare courage,
    - Valls, Taubira et "combattre l'extrême droite" aux universités d'été du PS à La Rochelle,
    - rendez-vous les 14 et 15 septembre prochains à l'UdT du Front à Marseille.

     

  • Syrie: Hollande met la pression sur Assad

    http://www.leparisien.fr/international/syrie-pour-hollande-assad-est-responsable-de-l-attaque-chimique-25-08-2013-3078423.php

     

    + VIDEOS

  • 25 août 1270 : mort de Saint Louis.

     

    800px-Seventh_crusade.jpg  Saint louis.jpg

    Saint Louis en route vers l’Egypte

    Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.

    C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.

    Sacre de Saint Louis

    Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.

    Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
    La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…
    Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).

    Saint Louis est généralement vu comme le modèle du prince chrétien.

    Quelques livres à son propos ici.

     

    Contre-info.com

  • Le maire de Bollène refuse de célébrer un mariage homo

    Amandine Gilles et Angélique Leroux auraient souhaité un mariage intime à Bollène, sans extravagance. "Faire la Une des journaux, franchement ça ne nous amuse pas. Ce n'est pas ce que nous espérions pour ce qui doit naturellement être un des plus beaux jours de notre vie. Mais les événements nous poussent à changer nos plans. Marie-Claude Bompard refuse de nous marier ! Nous n'allons pas nous laisser faire !", colère le couple.

    Vendredi, convoquées par le maire de Bollène, une semaine après avoir déposé leur dossier de mariage, elles imaginaient bien se voir mettre quelques bâtons dans les roues. "Nous connaissons ses opinions politiques mais nous ne pensions pas qu'elle

    20130825_1_6_1_1_0_obj4558523_1.jpg Bollène.jpg

    refuserait d'appliquer la loi. Lorsque nous avons retiré notre dossier fin juin, nous sommes parties confiantes. Personne ne nous a dit que la situation pourrait dégénérer".

    Le 10 septembre est la date que les deux femmes ont choisie pour s'unir. "C'est l'anniversaire de mon père décédé. C'est très important pour moi", explique Amandine. "Les histoires de politiciens, ça ne me concerne pas. Moi j'espère juste bénéficier des mêmes droits que les autres. Les gens qui s'aiment et qui ont envie de se marier, se marient. Pourquoi pas nous ?, questionnent-elles. Nous voulons nous unir pour les mêmes raisons que les couples hétéros et de la même manière qu'eux".

    "Quotidiennement, chacun d'entre nous se plie à des lois. Madame le maire, en tant qu'exemple, doit faire de même, sans se cacher derrière des convictions religieuses ou personnelles. C'est alors la porte ouverte à toutes les dérives, interprètent les deux femmes. Ce genre de chose fait faire à la cause homo un pas en arrière. On n'a pas choisi notre homosexualité, il faut déjà affronter des parents, ses proches, et là, il faut encore se battre. Je trouve cela inacceptable de la part d'un élu de la République. Cela creuse encore plus l'écart entre les homos et les autres".

    Hier, en Vaucluse, alors qu'elles venaient de poster un courrier au préfet pour l'informer de la situation, un élan de solidarité s'est animé en faveur des Bollénoises. "Nous avons reçu énormément de messages de soutien d'amis et d'inconnus. Le maire de Saint-Saturnin-lès-Avignon nous a même proposé de nous marier". Une proposition qu'elles ont refusée : "Nous vivons à Bollène et c'est ici que nous célébrerons notre union !"

    Qu'elles se rassurent, Michel Lebailly, conseiller municipal d'opposition, se dit prêt à les marier.Selon l'élu socialiste, "cette situation est intolérable. Dans quelques jours, nous entrons dans la campagne active des prochaines municipales et Marie-Claude Bompard applique une stratégie pour faire parler d'elle et semer la zizanie. Nous reconnaissons bien là les manoeuvres de l'extrême droite qui consistent à favoriser les craintes et l'exclusion".

    Caroline Denime

    ----------------------

    Que prévoit la loi ?

    En refusant d'appliquer la loi sur le mariage pour tous, Marie-Claude Bompard risque la suspension voire la révocation de sa fonction de maire en Conseil des ministres. Elle encourt également des sanctions pénales si le couple décide de porter plainte : jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende pour "discrimination".


    À noter que la ville d'Arcangues (Pyrénées-Atlantiques), où le maire Jean-Michel Colo et ses adjoints avaient refusé de marier un couple gay en juin, s'était vue infliger une astreinte de 1 000 € par jour, ce qui avait amené un des adjoints à "se dévouer" selon le maire. Le sous-préfet avait d'abord convoqué l'élu pour rappel à la loi.

    -----------------------------

    Marie-Claude Bompard, maire de Bollène : "Nous obliger à les marier, c'est un viol des consciences"

    Pourquoi refuser d'unir ces femmes ? Mes convictions m'interdisent de le faire, comme elles m'interdisent de déléguer mon pouvoir à un élu pour qu'il le fasse. L'obligation qui nous est faite de célébrer ce type de mariage est pour moi un viol des consciences. J'ai été élu pour gérer cette ville, pas pour faire des choses que ma conscience réprouve.

    D'autres maires opposés au mariage pour tous se plient à la loi républicaine. Vous, vous l'enfreignez délibérément... J'invoque une clause de conscience que M. Hollande nous avait promise lors de la convention des maires. On laisse bien certaines associations ou des profs aller à l'encontre des lois pour protéger des sans-papiers, alors pourquoi ne pas nous permettre d'en faire autant ?

    Comprenez-vous le désarroi de ces jeunes filles qui souhaitent se marier dans leur commune ? Mais elles peuvent le faire ! Si un élu d'opposition est d'accord pour célébrer ce mariage, alors il suffit que le préfet le désigne et la mairie lui sera ouverte. Je ne souhaite pas que la loi ne s'applique pas dans la commune. Les homosexuels sont des individus avec lesquels je discute. Je suis d'ailleurs amenée à en côtoyer dans ma famille. Je respecte ces individus, mais il faut qu'ils respectent le fait que je n'applique pas cette loi que j'ai combattue.

    Propos recueillis par R.F.

    La Provence - 25/08/13

     

  • Taubira annonce que les peines inférieures à 5 ans pourraient être purgées hors des prisons

    Le Journal du Siècle - 24/08/13

    NdB: Un projet monstrueux !

  • INGRES (1780-1867)

    Ingres-The-Bather-of-Valpincon-la-grande-baigneuse.jpg 2.jpg

    La Baigneuse - 1808

  • Les colonisés, aujourd’hui, c’est nous !

    racailles    

     

     

    Le 24 août 2013

    Renaud
    Camus
    Ecrivain.
     

    Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a proposé de revenir sur le regroupement familial. Aussitôt retoqué par François Hollande… C’était pourtant une proposition courageuse, non ?

    Manuel Valls donne parfois l’impression qu’il soupçonne vaguement quelque chose, qu’il n’a reçu qu’une demi-dose d’hébétude politicienne, qu’il est turlupiné par un souvenir confus de la réalité. Mais quel courage il lui faudrait pour sortir du lit du mensonge, pour s’extraire de ce que j’appelle le faussel, le réel à l’envers, le règne du faux ! Je crains pour lui un destin de Sarkozy de gauche, ce qui pourrait être encore pire qu’un Sarkozy de droite.

    La vidéo sur une arrestation musclée à Joué-lès-Tours a été vue près de deux millions de fois sur YouTube. Le CRAN parle d’agissements d’une police « coloniale ». Que cela vous inspire-t-il ?

    Je crois qu’il est urgent pour nous de récupérer la référence coloniale, de même qu’il est urgent de récupérer la morale. La morale est de notre côté, pas du leur, serait-ce seulement parce qu’ils sont obligés de mentir en permanence pour faire passer pour désirable leur monde de violence, d’hébétude, d’effondrement culturel et spirituel. Et pareillement les colonisés, aujourd’hui, c’est nous, ce n’est pas eux. Les indigènes aussi, bien sûr. Je ne sais pas exactement ce qu’il en est de Joué-lès-Tours et je n’approuve pas les violences policières, quand elles peuvent être évitées. Nous devons garder notre in-nocence, sauf quand il s’agit de préserver l’in-nocence. Mais s’il y a une police coloniale aujourd’hui, c’est bien plutôt les milices racaille qui font régner l’ordre sensible, ce chaos, dans les quartiers sensibles et qui imposent leur économie parallèle dans les territoires occupés. Je suis poursuivi par le Mouvement pour le Remplacement Accéléré du Peuple pour avoir désigné la nocence comme l’instrument du Grand Remplacement. Pour tourner les choses autrement, disons que la racaille est l’infanterie coloniale de la conquête en cours.

    Moubarak libéré – mais assigné à résidence. Mohamed Morsi toujours détenu. Un retour à l’Égypte d’avant la « révolution » ?

    Oh, je ne sais pas. J’avoue que j’ai tendance à m’en désintéresser. Soyons amis des amis de la liberté et de l’État de droit mais, pour le reste, laissons les faire ce qu’ils veulent. Je suis de plus en plus partisan du divorce : on met fin à la colonisation ici et, chez eux, on les laisse se débrouiller entre eux. Seul obstacle, si j’ose dire, à ce beau plan, les chrétiens d’Orient, qu’on ne peut pas abandonner à leur sort atroce. Peut-être faudrait-il créer pour eux un deuxième Israël, un Israël chrétien, au Liban par exemple, un grand Liban, ce qui serait renouer avec de très anciennes traditions ?

    Le week-end prochain, vous organisez une réunion de travail qui devrait voir naître la  »Confédération du non » (au changement de peuple et de civilisation). Qu’en espérez-vous concrètement ?

    Quelque chose d’énorme : que tous ceux qui sont convaincus comme moi que le problème capital de notre pays et de notre continent, c’est le changement de peuple et de civilisation, le Grand Remplacement, que tous ceux-là acceptent de mettre de côté leurs querelles pour s’unir ou plutôt se confédérer en un vaste front du Non, que pourraient rejoindre directement les hommes et les femmes qui pour une raison ou une autre ne se reconnaissent dans aucun des mouvements à confédérer mais qui, face à l’urgence mortelle, sont résolus à lutter pour empêcher la disparition en cours de nos cultures, de nos modes de vie, du visage de nos rues, de la configuration de nos territoires, bref des diverses identités nationales de l’Europe, à commencer bien sûr par l’identité française. Dans les grands moments de l’histoire des individus et des peuples, je le répète, ce n’est pas le oui qui est affirmatif et qui représente une adhésion à la volonté et à la vie, c’est le non. Jeanne d’Arc a dit non, de Gaulle a dit non, il s’agit pour nous tous de dire non comme eux, à leur exemple.

     

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

    NdB: A quoi et à qui De Gaulle a-t-il dit "non" ?  Il a fui à Londres en 40... et a dit "oui" aux terroristes algériens ! Un traître ne dit jamais "non".

     

  • Syrie : armes chimiques comme un moyen de ternir l’image?

    16h_50962715.jpg Syrie.jpg

          

     

    Par La Voix de la Russie | La situation autour de la Syrie continuer à s’aggraver après les informations sur l’utilisation d’armes chimiques dans des banlieues de Damas.

     Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a annoncé le 23 août qu’il allait envoyer en Syrie sa Haute représentante pour le désarmement, Angela Kane. Il a par ailleurs appelé le gouvernement syrien de coopérer avec un groupe d’experts onusien se trouvant au pays afin que celui-ci pourrait enquêter de façon efficace sur le dernier incident dans les banlieues est de la capitale syrienne.

     La Russie appelle elle aussi d’enquêter le plus rapidement possible sur cet incident, a indiqué aux journalistes le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch. Les enquêtes pourraient cependant rencontrer des obstacles.

     « La région en question est contrôlée par les rebelles. On part de ce que la mission onusiennes devra coordonner sa démarche (son enquête) avec les autorités syriennes qui sont la partie d’accueil. Ce n’est pas pour rien que le vice-secrétaire général des Nations unies Monsieur Jan Eliasson a clairement indiqué que pour entreprendre ce genre de démarches il faut au minimum arrêter les combats au moins le temps de l’enquête. »

     La majorité d’experts occidentaux ont des doutes quant à ce que les forces gouvernementales soient à l’origine de cet acte de folie. C’est notamment l’opinion du rédacteur en chef de la revue Défense auprès de l’Institut des hautes études de défense nationale Richard Labévière. L’utilisation d’armes chimiques pourrait être le seul moyen des rebelles syriens d’attirer l’attention de l’opinion publique, estime M. Labévière.

     Dans sa dernière interview à la chaîne de télévision BMFTV le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que le temps d’une « réaction de force » était venu.

     Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a qualifié d’étranges les propos de Laurent Fabius relatifs à la possibilité d’une « réponse de force » en contournant le Conseil de sécurité des Nations unies. D’autant plus que pour l’instant il n’y a aucune preuve de l’utilisation d’arme chimique.

     « Ce n’est pas la peine d’analyser des scénarios probables. On part de ce qui est écrit dans la Charte des Nations unies : le recours à la force n’est autorisé que par le Conseil de sécurité de l’ONU. »

     Même les Etats-Unis ne soufflent pas mot de scénario de force qui serait inévitable. Le président Barack Obama a chargé les services de renseignements américains de récolter et d’analyser toutes les informations sur l’utilisation alléguée d’arme chimique dans des banlieues de Damas.