Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1830

  • Hommage au vainqueur de Verdun

    Tranchées poilus.jpg
    Pétain.jpg
    Philippe Pétain, Maréchal de France (1856-1951)

    Dès le début de la Première guerre mondiale, à la tête d’une brigade d’infanterie, Philippe Pétain se distingue en Belgique. Il est promu général de brigade en août 1914, puis général de division en septembre. Nommé le mois suivant général commandant de corps d'armée, il réalise des actions d’éclat tout en se montrant soucieux d’épargner la vie de ses hommes dont il gagne le cœur.

    En février 1916, c’est lui qui commande les troupes françaises à la bataille de Verdun et son charisme n’est pas étranger à l’issue victorieuse du combat, même si la ténacité de ses troupes, comme, par exemple, celle du commandant Raynal au fort de Vaux, en a été un des facteurs décisifs.
    Sa vision stratégique de la bataille lui a permis de comprendre que le meilleur soldat du monde, s’il n’est pas ravitaillé, évacué en cas de blessure, ou relevé après de durs combats, sera finalement vaincu.
     Philippe Pétain met en place une noria continue de troupes, d’ambulances, de camions de munitions et de ravitaillement sur ce qui va devenir la « voie sacrée ». Comprenant la valeur de l’aviation dans les combats, il crée en mars 1916 la première division de chasse aérienne pour dégager le ciel au dessus de Verdun. Il réaffirme cette vision dans une instruction de décembre 1917 : "L’aviation doit assurer une protection aérienne de la zone d’action des chars contre l’observation et les bombardements des avions ennemis".
    (Source Wikipédia)
    .......................................................................................................................

    Considérée comme l'une des plus grandes batailles de l'Histoire, Verdun, où périrent en 1916 quelque 300.000 Français et Allemands et où furent blessés 800.000 autres, fut l'une des grandes tueries de la guerre industrielle.

    Si d'autres batailles, comme celles de la Somme ou de Champagne, furent tout aussi meurtrières, Verdun symbolise dans la mémoire des Français l'héroïsme des poilus.

    Fin 1915, le général en chef des armées allemandes, Erich von Falkenhayn, veut "saigner" l'armée française avant de se retourner contre les Britanniques.

    Il choisit le saillant de Verdun, sorte de hernie dans l'immense front qui s'étire de la Mer du Nord à la Suisse. Un point mal défendu, en dépit de ses 22 forts, qui deviendront d'ailleurs des "pièges à obus", cible de l'artillerie lourde allemande. Le fort de Douaumont n'est tenu que par une poignée d'hommes.

    L'état-major français n'imagine d'ailleurs pas une attaque dans cette zone. Pourtant, 170 divisions allemandes sont massées sur un front de 15 km.

    Le 21 février 1916 à 07H15, un déluge d'obus craché par 1.400 pièces allemandes s'abat sur les positions françaises, bien incapables de répliquer avec leurs 270 canons. Deux millions d'obus seront tirés en deux jours.

    L'enfer de Verdun commence. Arbres, casemates, tranchés, tout a été pulvérisé. Les Allemands, qui s'attendent à ne rencontrer aucune résistance, tombent sur des groupes de soldats isolés qui résistent avec l'énergie du désespoir, comme les chasseurs du colonel Driant au Bois des Caures.

    Un mot d'ordre traverse les positions françaises : "Ils ne passeront pas". Pendant les cinq premiers jours, les pertes se chiffrent en dizaines de milliers d'hommes. Le 25 février, le fort de Douaumont est pris. Le général Philippe Pétain, 59 ans, nommé à la tête de la IIème armée, prend la direction de la bataille.

    Pour rétablir la liaison avec l'arrière, il fait élargir la route de Bar-le-Duc, baptisée la "Voie sacrée", cordon ombilical où des norias de camions se succèdent jour et nuit. Chaque semaine, 90.000 hommes montent au front ou redescendent vers l'arrière pour se reposer et 50.000 tonnes de munitions sont acheminées, pour approvisionner les canons de 75.

    Le 10 avril, Pétain lance la formule : "On les aura". L'avance allemande est contenue.

  • Sarközy ne ravivera pas la flamme sur la tombe du Soldat inconnu

    Flamme Soladat Inconnu.jpg

    AFP.10.11.08.

    Le prince Charles, héritier de la couronne d'Angleterre, son épouse Camilla et le grand-duc Henri de Luxembourg seront ainsi présents à l'ossuaire de Douaumont, comme le président du Bundesrat (sénat) allemand Peter Müller, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou encore le président du Parlement européen, l'Allemand Hans-Gert Pöttering.

    "Quatre-vingt dix ans après la fin de la Grande Guerre, les pays européens sont non seulement en paix les uns avec les autres mais, mieux encore, ils ont bâti entre eux une Union durable et profonde fondée sur la réconciliation et le respect des droits fondamentaux", a-t-on souligné à l'Elysée.

    Comme il l'avait fait pour le 8 mai dernier en "délocalisant" les cérémonies de la fin de la Seconde guerre mondiale à Ouistreham, où s'illustrèrent les seules troupes françaises ayant participé au Débarquement, Nicolas Sarközy a délibérément rompu avec la tradition présidentielle du 11 novembre.

     Avant de rallier la Meuse, il ne ravivera pas la flamme du tombeau du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, mais se contentera de déposer une gerbe au pied de la statue du "Père la victoire" Georges Clemenceau.

    A Paris, le chef de l'Etat a préféré Douaumont, où il prononcera un discours devant l'ossuaire où reposent pêle-mêle les restes de 130.000 des 300.000 soldats tombés pendant les 300 jours de la bataille de Verdun.

    En février 2007, Nicolas Sarközy y avait fait étape avec sa caravane électorale pour évoquer le "devoir de mémoire". "Je suis bouleversé par ce lieu. Je n'oublierai pas", avait-il écrit dans le Livre d'or.

    Non loin du champ de bataille où son prédécesseur François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl scellèrent en 1984, main dans la main, l'amitié franco-allemande, le président a souhaité faire de cette cérémonie un hymne à la réconciliation européenne en y invitant vainqueurs et vaincus.

    Ces célébrations interviennent alors que le débat fait rage sur une proposition prêtée à l'historien André Kaspi de supprimer certaines des très nombreuses journées du souvenir qui rythment le calendrier.

    M. Bockel, destinataire de son rapport, l'UMP et des associations s'en sont déjà émues, par souci d'éviter "l'oubli des morts" ou "la concurrence mémorielle". Face à la polémique, M. Kaspi a nié lundi vouloir supprimer des commémorations et précisé qu'il souhaitait uniquement donner "une signification particulière" et nationale aux seuls 11 novembre, 8 mai et 14 juillet.

    Loin de ces débats, le 11 novembre 2008 aura de toute façon une tonalité particulière puisqu'il sera le premier à se dérouler sans "poilu". Le dernier survivant des anciens combattants français de la "Der der der", Lazare Ponticelli, est mort le 12 mars dernier à l'âge de 110 ans.

     

    Pour le premier 11 novembre sans "poilu", Nicolas Sarközy préside mardi les célébrations du 90e anniversaire de l'armistice de la guerre de 1914-1918 au fort de Douaumont (Meuse), haut lieu de la bataille de Verdun, en plein débat sur l'inflation des commémorations.
  • Les Obama reçus à la Maison-Blanche

    Bush obama et leurs femmes.jpg
    A la Maison-Blanche le 10 novembre 2008

    Barack Obama a effectué lundi ses premiers pas dans le Bureau ovale de la Maison Blanche où le président sortant George W. Bush l'a reçu pour des entretiens approfondis et d'où il prendra la direction des Etats-Unis en janvier dans une période extrêmement difficile.

     

    M. Obama et son épouse Michelle, venus sans leurs deux filles, ont été accueillis par le couple Bush à leur descente de limousine, sous le portique où le président salue communément les plus hauts dirigeants étrangers.

    MM. Bush et Obama se sont serré la main tandis que Laura et Michelle, ensemble marron pour l'une, rouge pour l'autre, se faisaient la bise au début d'une visite qui a suscité une excitation plus vue depuis au moins des mois à la Maison Blanche.

    Barack Obama, déjà venu à plusieurs reprises à la Maison Blanche sans jamais entrer dans le Bureau ovale selon ses collaborateurs, a amicalement posé sa main sur le bras, puis le dos de M. Bush.

    Sans faire de commentaire et sans plus attendre, MM. Bush et Obama se sont retirés dans le Bureau ovale pour leurs premiers entretiens de fond depuis la victoire sans appel de M. Obama à la présidentielle six jours plus tôt. Le 43ème et le 44ème président y ont eu un tête-à-tête.

    Mme Bush, elle, faisait visiter ses futurs quartiers présidentiels à celle qui deviendra la maîtresse de maison le 20 janvier.

    Quand il deviendra le 20 janvier le premier président noir des Etats-Unis, M. Obama reprendra un pays en proie à la dépression économique et à deux guerres à l'issue incertaine.

    M. Bush a aussi mis en garde contre le risque que les terroristes ne profitent d'un flottement dans la période de transition pour frapper à nouveau.

    Devant "la gravité de la situation", M. Obama avait dit se rendre au rendez-vous de lundi avec un esprit transgressant les appartenances politiques.

    Ces promesses de collaboration tranchent avec le ton de la campagne, quand M. Obama brandissait le spectre Bush pour dissuader de voter pour son adversaire John McCain.

    Dans un livre récent, Barack Obama raconte comment Georges Bush, après lui avoir serré la main, s'était passé les mains au savon hygiénique et lui en avait proposé en disant: "ça empêche d'attraper un rhume".

    Lundi, il s'est peut-être souvenu aussi de ce que lui avait alors dit M. Bush: "Vous avez un avenir brillant, très brillant. Mais quand on suscite autant d'attention que vous, les gens commencent à sortir les revolvers. Tout le monde va attendre que vous fassiez un faux-pas, vous voyez ce que je veux dire, alors faites attention à vous". AFP. 10.11.08

  • SNCF: le dispositif des saboteurs

    Fer de béton bloquant la caténaire.jpg
    Voici en exclusivité les images du dispositif utilisé par les saboteurs en quatre points différents du réseau à grande vitesse dans la nuit de vendredi à samedi.
    Ces photos ont été prises sur la ligne du TGV Est après le passage du train ouvreur, alors que les services d’entretien de la SNCF arrivaient sur les lieux.
     
    Un fer à béton ouvragé en forme de crochet est arrimé au câble de la caténaire, situé à sept mètres de hauteur le long de la voie. Un système de verrouillage bloque le fer et l’empêche de tomber au premier choc.
    Le Figaro Magazine - 10.11.08
     
        
     
     
     

  • Le jeune souverain du Bhoutan donne une leçon de sagesse au monde

    Roi du Bouthan 3.jpg
    "Le bonheur national brut"
    Roi du Bouthan.jpg
    Couronnement du nouveau roi le 6 novembre 2008
    Roi du Bouthan jeune dans lepublic 2.jpg
    Le jeune roi au cours d'une cérémonie publique le 7 novembre 2008

    Le nouveau roi du Bhoutan s'est engagé vendredi dans un discours nationaliste au lendemain de son couronnement à protéger les traditions et la souveraineté du petit royaume bouddhiste coincé entre l'Inde et la Chine et de plus en plus ouvert à la mondialisation.

    "Ma plus grande inquiétude est qu'au moment où le monde change nous perdions ces valeurs fondamentales sur lesquelles se fonde notre identité en tant que nation et peuple", a déclaré Jigme Khesar Namgyel Wangchuck devant 30.000 personnes réunies dans le stade de la capitale, Thimphou.

    Agé de 28 ans et diplômé d'Oxford, le plus jeune souverain du monde, couronné lors d'une fastueuse cérémonie jeudi, a la lourde tâche de poursuivre la démocratisation et le développement de cette nouvelle monarchie parlementaire, tout en préservant sa forte identité nationale.

    Son couronnement consacre un processus de modernisation et d'ouverture à la mondialisation voulu par son père, Jigme Singye Wangchuck, qui avait abdiqué fin 2006 après avoir inventé dans les années 1970 l'indicateur économique du "Bonheur national brut" préféré au "Produit national brut".

    Cette philosophie se fonde sur la quête d'une croissance "responsable" et respectueuse de l'environnement afin que le pays se développe "économiquement et spirituellement".

    "Dans ce monde qui change si vite, si nous n'avons ni paix, ni sécurité, ni bonheur, nous n'avons rien! C'est l'essence du "Bonheur national brut". Nous devons assurer la paix et le bonheur de notre peuple autant que la sécurité et la souveraineté de notre nation", a proclamé le roi.

    Son discours, devant des centaines de dignitaires étrangers, a été précédé de processions de danseurs et chanteurs en costumes traditionnels aux mille couleurs au rythme des cymbales, tambours et trompettes joués par des bonzes dans le stade de Thimphou niché au coeur d'une superbe vallée boisée de l'Himalaya.

    Dans une ambiance médiévale et bouddhique, le souverain de cette monarchie constitutionnelle, où le bouddhisme est religion d'Etat, a vu défiler des éléphants, vaches, chevaux ou moutons. Le roi était entouré de centaines de courtisans tirés à quatre épingles et d'officiers qui lui ont offert de longues parades militaires.

    Surnommé le "prince charmant" pour son physique de star, décrit comme "charismatique, visionnaire et proche du peuple", Jigme Khesar Namgyel Wangchuck est ensuite monté dans les gradins pour saluer et bénir ses sujets, embrasser des bébés et plaisanter avec la presse.

    "Au cours de mon règne, je ne vous dirigerai jamais comme un roi. Je vous protègerai comme un parent, prendrai soin de vous comme un frère et vous servirai comme un fils", a-t-il lancé.

    Le cinquième "Roi Dragon" de la "Terre du Dragon-Tonnerre" hérite d'un des pays les plus mystérieux de la planète, enclavé entre la Chine et l'Inde, dernière née des démocraties du monde après ses premières élections législatives au printemps.

    Longtemps isolationniste et jamais colonisé, le Bhoutan, grand comme la Suisse et peuplé de 670.000 âmes, est resté des siècles inconnu des Occidentaux, à l'exception de jésuites et d'émissaires britanniques du XVIIe au XIXe siècles.

    Avant l'arrivée de la dynastie Wangchuck en 1907, le territoire était morcelé entre une myriade de potentats. Il n'avait ni routes, ni téléphone, ni monnaie jusque dans les années 1960. Le Bhoutan s'est réellement ouvert au monde il y a 40 ans, a autorisé la télévision en 1999, mais sélectionne encore ses touristes en accordant des visas à 200 dollars la journée.

    Les jeunes bhoutanais ont adopté le jean taille basse, l'internet, la télévision par satellite et le football, mais découvrent aussi la drogue. "Vous êtes l'avenir de la nation!", leur a lancé le roi.

    AFP. 10.11.08

     

  • Serbie: une honteuse chasse à l'homme pour satisfaire l'UE

    Ratko Mladic serbe.jpg
    Le général Ratko Mladic en 1995

    Les forces de sécurité serbes ont terminé lundi leur opération de recherche de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, dans une usine du sud-ouest de la Serbie, a appris l'AFP de source policière, en indiquant que personne n'avait été arrêtée.

    L'agence Beta a précisé que l'opération s'était achevée vers 14H30 (15H30 GMT) et avait par conséquent duré près de cinq heures. Elle avait débuté à 10H00 locales (09H00 GMT). Elle a consisté dans la fouille minutieuse de l'ensemble des locaux, y compris administratifs, de l'usine "Vujic-Valjevo" dans la périphérie de Valjevo (sud-ouest).

    Les domiciles des propriétaires de l'usine, les frères Vidoje et Vladislav Vujic, ont également fait objet de recherches, selon la chaîne de radio et de télévision B92.

    Le général Ratko Mladic est inculpé pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

    L'UE réclame son arrestation et son transfèrement vers La Haye pour que la Serbie puisse progresser dans ses perspectives européennes.

    Cette opération intervient quelques jours seulement avant la visite du procureur du TPIY, Serge Brammertz, à Belgrade annoncée par les autorités serbes pour les 17 et le 18 novembre.
    AFP. 10.11.08

     

  • Qui a dit qu'il n'y avait plus d'écrivains en France?

    Atiq Rahimi.jpg
    Cliquez sur l'image pour l'agrandir et la voir en totalité à droite!
    Monénembo prix litt.jpg
    Tierno Monénembo l'a emporté difficilement sur Elie Wiesel!

    Le prix Goncourt et le prix Renaudot ont été attribués lundi à deux auteurs d'origine étrangère, le franco-afghan Atiq Rahimi pour "Syngué sabour" (P.O.L) et le Guinéen Tierno Monénembo pour "Le roi de Kahel" (Seuil), ont annoncé les jurys au restaurant Drouant à Paris.

    "La littérature a précédé l'effet Obama", s'est félicité Bertrand Visage, éditeur de Monénembo aux éditions du Seuil. Depuis dix ans, les jurés Renaudot ont joué la carte de la diversité et couronné trois auteurs d'origine africaine (avec Amadou Kourouma en 2000 et Alain Mabanckou en 2006).

    De leur côté, les Goncourt ont souvent ouvert la porte à des auteurs d'origine étrangère qui donnent à la langue française son aspect "universel".

    Rahimi et Monénembo, qui récoltent les deux prix les plus prestigieux de l'automne, ont en commun d'avoir fui leur pays respectif pour échapper à la guerre et aux violences politiques.

    Ecrivain et cinéaste, Atiq Rahimi, 46 ans a obtenu le Goncourt au second tour par 7 voix contre 3 pour Michel Le Bris pour "La beauté du monde" (Grasset).

    "Je le prends comme un signe de reconnaissance pour une oeuvre et aussi pour l'histoire que j'ai vécue", a réagi l'écrivain, qui a aujourd'hui la double nationalité française et afghane et se partage entre les deux pays. Auteur de quatre romans depuis le début des années 2000, "Syngué sabour. Pierre de patience" est son premier livre écrit directement en français.

    Après des études à Kaboul, Atiq Rahimi quitte son pays en guerre au milieu des années 1980 et obtient l'asile politique en France. Au début des années 2000, il adapte lui même son premier roman, "Terre et cendres" (2000), au cinéma et ce premier film est sélectionné en 2004 pour le Festival de Cannes.

    Dans la tradition afghane, "Syngué sabour" est le nom d'une pierre magique à laquelle les gens confient leur détresse. Dans le livre de Rahimi, une femme veille son mari réduit à l'état végétatif à la suite d'une blessure par balle. La femme parle et se libère de l'oppression conjugale et religieuse.

    Dans ce livre de poète, d'une écriture sèche, Rahimi décrit la réalité oppressante de la société afghane et la conception de l'Islam qui y prévaut.

    "Je parle des femmes afghanes comme de toutes les femmes du monde. Les femmes afghanes, comme les femmes du monde entier, ont des désirs, des rêves et des espoirs, leurs forces et aussi leurs faiblesses", a commenté Atiq Rahimi.

    "Syngué sabour" est le premier Goncourt publié aux éditions P.O.L.

    Le Renaudot a été attribué avec beaucoup plus de difficultés à Tierno Monénembo, puisqu'il a fallu onze tours pour couronner "Le roi de Kahel", par cinq voix contre quatre à Elie Wiesel pour "Le cas Sonderberg" (Grasset).

    Tierno Monénembo, 61 ans, écrivain africain francophone de réputation internationale, a quitté son pays, la Guinée, à la fin des années 1960 pour fuir la dictature de Sekou Touré.

    Monénembo est l'auteur d'une dizaine de romans dans lesquels il évoque l'impuissance des intellectuels en Afrique et les difficultés de vie des Africains en France, dont "Les crapauds-brousse" (1979) et "Peuls" (2004).

    Il raconte dans "Le roi de Kahel" l'épopée d'Olivier de Sanderval, précurseur de la colonisation de l'Afrique de l'ouest à la fin du XIXè siècle.

    Franz-Olivier Giesbert, membre du jury Renaudot, a estimé que le prix récompensait "un écrivain africain absolument majeur", actuellement en voyage à La Havane. Le prix Renaudot de l'essai a été remis à Boris Cyrulnik pour "Autobiographie d'un épouvantail" (Odile Jacob).

    AFP. 10.11.08

  • La grenade de Perpignan

    Une grenade, qui ne présentait aucun risque d'explosion, a été découverte ce matin sur une tombe du cimetière israélite de Perpignan.

    L'arme a été retrouvée par un administrateur de la communauté israélite, qui a immédiatement prévenu la police.

    Un spécialiste du déminage a constaté que la grenade ne pouvait être activée et ne présentait aucun danger.

    Le président de la communauté israélite de Perpignan, Daniel Halimi, a annoncé qu'il allait porter plainte. «C'est un signe fort d'intimidation. On a déjà eu des tags, des graffitis, des tombes profanées, mais c'est la première fois que l'on voit ce genre de choses», a-t-il déclaré.

     

    Leparisien.fr avec AFP -10.11.08

  • VIDEO La Passion de Jeanne d'Arc - Film de Carl Theodor Dreyer

    447px-Ingres_coronation_charles_vii.jpg
    Jeanne d'Arc au couronnement de Charles VII
    Dominique Ingres (1780-1867)
    La Passion de Jeanne d'Arc
    par Carl Th. Dreyer (1889-1968)
    La Passion de Jeanne d'Arc est un film réalisé par Carl Theodor Dreyer en 1927 et projeté pour la première fois à Copenhague le 21 avril 1928. Il s'agit d'un film muet mais qui avait été intialement conçu comme un film parlant, ce à quoi Dreyer dut renoncer pour des raisons liées à l'équipement technique du studio. D'où l'aspect déconcertant de ce film, qui adopte déjà les codes du parlant tout en restant un film muet.

    La restauration de la version d'origine tient presque du miracle, puisque le premier négatif avait subi des coupures exigées par la censure, puis avait été perdu dans un incendie. Dreyer avait alors réussi à en reconstituer une seconde version à partir de chutes restantes, laquelle devait pourtant elle aussi disparaître dans un autre incendie. Il ne restait plus alors que des copies douteuses, et ce n'est qu'en 1981 que l'on retrouva dans un asile psychiatrique d'Oslo un double oublié du premier négatif, non censuré, à partir duquel il fut possible de reconstituer le film et les intertitres dans une version probablement identique à celle montée par le cinéaste pour la première de 1928.

     

  • VIDEO Vendée Globe 2008

    http://www.dailymotion.com/video/x6ns29_vendee-globe_sport

    La plus belle course en solitaire sur les océans!

    http://www.vendeeglobe.org/fr/edition-2008/skippers/

     

  • Les ventes d'armes ont explosé aux Etats-Unis

    Famille blanche aux USA choisit une arme à feu.jpg
    Une famille choisit une arme à feu à Louisville dans le Kentucky

    Les ventes d'armes aux Etats-Unis ont fortement augmenté dans les semaines ayant précédé l'élection mardi du sénateur démocrate Barack Obama, les partisans du port d'arme redoutant des restrictions à ce qu'ils considèrent comme un droit garanti par la Constitution.

    Les chiffres les plus récents ne sont pas disponibles, selon la police fédérale (FBI), mais la hausse des ventes de fusils, armes de poing et semi-automatiques a commencé dès le printemps et littéralement explosé en octobre.

    Pour le seul mois d'octobre, les ventes d'armes à feu ont bondi de 15%, soit 150.000 armes de plus pour un total de 1,183 million, selon les chiffres de l'agence du FBI qui vérifie les casiers judiciaires des acheteurs.

    "L'élection sans aucun doute a un rapport avec cela. Au fur et à mesure qu'on approchait de l'élection et que cela ressemblait de plus en plus à une victoire d'Obama, les ventes ont explosé fin octobre", a expliqué à l'AFP Tony Aeschliman, porte-parole de la National Shooting Sport Foundation, une association de défense du tir sportif.

    Dans les armureries interrogées, les ventes étaient à la hausse. "Ils (les acheteurs, ndlr) ont peur d'un contrôle des armes, le second amendement nous dit que légalement on peut avoir des armes. Il (Obama) va essayer de nous ôter ce droit", a déploré Jimmy, responsable du magasin Republic Arms, à Houston (Texas, sud).

    "Les gens ne disent pas vraiment pourquoi ils achètent des armes", mais "je suis sûr que cela a avoir avec l'élection d'Obama car il est très anti-armes à feu", a souligné Jan, responsable de Continental Arms à Baltimore (est) qui a aussi vu les ventes grimper ces dernières semaines.

    Lors de la campagne électorale, Barack Obama a expliqué qu'il respectait le deuxième amendement --à la Constitution-- sur lequel se basent les partisans des armes pour en posséder une, mais en tant que législateur de l'Illinois, il a voté en faveur de plusieurs mesures de restriction du port d'armes.

    Le deuxième amendement de la Constitution garantit pour tout citoyen américain le droit de porter des armes.

    "Les gens ont l'inquiétude légitime qu'avec l'administration Obama et une majorité démocrate à la Chambre et au Sénat, il y aura une tentative d'interdire certains types d'armes, notamment les fusils sportifs semi-automatiques", expliquait Dave Workman, éditeur à la revue Gun Week.

    "Le même phénomène s'était produit quand Clinton a été élu la première fois" (1992, début de son premier mandat en 1993), se souvient M. Aeschliman. "Il y avait eu une panique d'achats parce qu'il n'était pas perçu comme quelqu'un qui était favorable aux armes à feu".

    La progression rapide du chômage (6,5%, le plus haut en 14 ans) pourrait être une autre explication, selon l'association de tir sportif. "On sait que quand le chômage progresse les chasseurs sont plus actifs. Ils ont du temps et ils peuvent donc accumuler de la viande à mettre au congélateur", a expliqué Tony Aeschliman.

    AFP. 09.11.08

  • Le rapport Kaspi veut limiter les commérations

    Le Raaport qui vuet limiter les commmémorations Kaspi.gif
    L’ISLE-ADAM (VAL-D’OISE), LE 11 NOVEMBRE 2004. Selon les conclusions du rapport Kaspi, la France ne devrait garder que trois dates faisant l’objet de commémoration : le 11 novembre, le 8 mai et le 14 juillet.

    Il y a actuellement en France douze commémorations dites nationales (entre parenthèses, l’année d’instauration) .


    Dernier dimanche d’avril : journée de la déportation (1954) .
    8 mai : victoire de 1945 (1981) .
    10 mai : abolition de l’esclavage (2001) .

    2ème dimanche de mai : fête nationale de Jeanne d’Arc (1920) .
    8 juin : hommage aux morts d’Indochine (2005) .
    17 juin : hommage à Jean Moulin (c’est un usage) .
    18 juin : appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 (2006) .
    14 juillet : Fête nationale (1880) .
    16 juillet : hommage aux Justes de France (2000) .
    25 septembre : hommage aux harkis (2003) .
    11 novembre : armistice du 11 novembre 1918 (1922) .
    5 décembre : hommage aux Morts de la guerre d’Algérie (2003) .
     A remarquer que la stèle de Marignane aux Morts de la guerre d'Algérie va être démolie! 

     

    "Trop de commémorations tue les commémorations" ! Ainsi pourrait se résumer le rapport de la Commission Kaspi que nous vous dévoilons à la veille du 11 Novembre marquant le 90ème anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre. Un événement qui sera célébré en grande pompe par le président de la République ce mardi à Verdun et Douaumont (Meuse).


    Commandé par son prédécesseur, Alain Marleix, et officiellement remis à Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, ce rapport ­ souligne d’emblée que « les commémorations publiques ou nationales sont trop nombreuses ».

    On en compte aujourd’hui pas moins de douze, soit deux fois plus qu’en 1999 !

    C’est sous la présidence de Jacques Chirac que les commémorations ont, en effet, connu une véritable dérive « inflationniste » avec l’instauration, par exemple, d’une journée commémorant l’abolition de l’esclavage à la suite de la loi Taubira adoptée le 10 mai 2001.
    « Les cérémonies doivent évoluer pour toucher un public plus jeune »
    « Il n’est pas sain, conclut le rapport, qu’en l’espace d’une demi-décennie, le nombre des commémorations ait doublé.
    Il n’est pas admissible que la nation cède aux intérêts communautaristes et que l’on multiplie les journées de repentance pour satisfaire un groupe de victimes, car ce serait affaiblir la conscience nationale, susciter d’autres demandes et diluer la portée de commémorations. » « La Seconde Guerre mondiale fait l’objet d’un nombre exagéré de commémorations », relève encore ce rapport en pointant ­ sans le nommer ­ la responsabilité de Jacques Chirac dans cette dérive.

    « Assez de repentance ! », avait d’ailleurs lancé Nicolas Sarközy en lui succédant à l’Elysée.«Les cérémonies aussi doivent évoluer, pas pour le bénéfice ou le plaisir de changer, mais pour toucher un public plus jeune qui n’a pas connu ce que nous commémorons », soulignait ainsi le 10 janvier le nouveau chef de l’Etat.

    Car « trop de commémorations revêtent un caractère spécifique et catégoriel » (comme la commémoration de la rafle du Vél’d’Hiv’ ou la journée d’hommage aux harkis), ce qui n’est pas sans conséquences puisque ­ observe le rapport ­ « le clientélisme ou le communautarisme mémoriel provoque des revendications nouvelles et incessantes ».

    Concrètement, le rapport Kaspi propose donc de ne garder que trois dates faisant l’objet d’une commémoration nationale : « Le 11 novembre pour commémorer les morts du passé et du présent, le 8 mai pour rappeler la victoire sur le nazisme et la barbarie, le 14 juillet qui exalte les valeurs de la Révolution française » et qui constitue notre Fête nationale depuis cent vingt-cinq ans !

    A l’exception de ces trois dates, note encore le rapport, ces commémorations connaissent « une véritable désaffection ». Par chance, ces trois dates retenues correspondent à des jours fériés qui seront donc préservés et resteront chômés. Mais que faire des autres dates emblématiques ? « Elles deviendront des commémorations locales ou régionales » pouvant revêtir un aspect exceptionnel comme ce fut le cas en 2004 pour les débarquements alliés de 1944. » L’idée est donc de décentraliser et de laisser jouer les collectivités locales pour conserver, ici ou là, des dates symboliques et transmettre aux nouvelles générations la mémoire de ces dates et des sacrifices et valeurs qu’elles représentent.

    Le Parisien -09.11.08

    Le rapport Kaspi mélange insidieusement les commémorations NATIONALES avec celles qui le sont moins...

     

     

  • Des jeunes violent et torturent une fille de 13 ans

    Quatre jeunes âgés de 13 à 16 ans ont été déférés hier au parquet d’Evry (Essonne) pour viol en réunion, complicité de viol en réunion et violences.

    Jeudi soir, les adolescents ont attiré de force une jeune fille de 13 ans dans une chambre du foyer de Morsang-sur-Orge où ils sont placés. La victime a subi de nombreux sévices.

    Elle a été rouée de coups, frappée à coups de ceinture et de chargeur de téléphone portable, avant d’être violée par deux d'entre eux.

    Les quatre garçons ont été interpellés vendredi matin. Aucun d’eux n’était connu de la justice.

    Le foyer où ils résidaient est un établissement spécialisé dans l’assistance éducative, où sont notamment placés des enfants confrontés à des "difficulté familiales"...

    09.11.08

    Parmi eux, peut-être un futur "Obama" des cités?

     

     

  • Pour Carla Bruni, le noir est toujours habillé...

    Carla s'engage pour le manifeste 2.jpg
    Elle donne des leçons à la France!
    L'épouse du Président s'engage après l'"appel pour l'égalité réelle des chances" lancé par Yazid Sabeg dans Le JDD, et déjà rejoint par plusieurs personnalités politiques. Elle ne peut pas le signer, statut oblige. Mais Carla Bruni-Sarközy explique pourquoi elle soutient ce texte. Néo-Française, la première dame rappelle que son époux est aussi un enfant d'immigré. Et elle invite la France à changer.

  • Actes de malveillance: la SNCF évoque un sabotage organisé

    Brèche grillage d'enceinte SNCF.jpg
    Brèche dans un grillage d'enceinte SNCF à Montigny-Ste Félicité (Oise)

    Traumatisée par une série d'actes de malveillance identiques qui ont gravement perturbé le trafic voyageurs samedi, la SNCF s'interroge publiquement sur l'hypothèse de sabotages concertés, à laquelle le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, semble croire.

    "C'est hélas la réalité", a déclaré dimanche sur RMC M. Bussereau, à qui l'on demandait s'il croyait à l'existence de sabotages concertés, après des actes de malveillance commis samedi contre la SNCF.

    "J'ai demandé à la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de faire en sorte que nos policiers, nos gendarmes sur le terrain aient un oeil particulièrement acéré sur la surveillance des voies ferrées", a-t-il ajouté.

    34.000 km de voies à surveiller!

    Sur la même question d'un éventuel sabotage organisé, le président de la SNCF Guillaume Pépy a répondu: "nous nous posons la question".

    Un porte-parole du Sirpa a pour sa part indiqué que "les constatations effectuées par les gendarmes n'ont pas permis pour le moment de confirmer ni cette hypothèse, ni une autre".

    Cinq des six incidents récents ont été provoqués par des fers à béton posés sur des caténaires, les fils d'alimentation électrique qui surplombent la voie.

    La SNCF a indiqué n'avoir pas reçu de revendication de ces actes.

    Samedi, le trafic de quelque 160 TGV, Thalys et Eurostar a été perturbé jusqu'en milieu d'après midi.

    De 23H30 samedi à 4H00 dimanche, des équipes techniques ont réparé les caténaires sur la ligne Paris-Lille au kilomètre 40 et sur la ligne Lille-Paris au kilomètre 28. La situation était revenue à la normale dimanche matin, a indiqué la SNCF.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, des tiges de fer à béton avaient été fixées sur des caténaires, dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne, affectant les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est après que ces fers eurent été percutées à 170 km/h par les trains-balais. Ceux-ci vérifient quotidiennement à 05H00 la sécurité des voies avant l'ouverture au trafic commercial.

    Selon un spécialiste de l'entretien des caténaires, parlant sous le couvert de l'anonymat, ces actes de sabotage sont faciles à organiser pour des gens connaissant bien la SNCF et Réseau ferré de France. "Le travail d'entretien sur les caténaires s'effectue la nuit sur les lignes à grande vitesse (LGV), le courant est coupé pendant nos interventions, il suffit de savoir quand a lieu une intervention pour prendre une échelle et installer le fer à béton et repartir", a expliqué ce spécialiste à l'AFP.

    Les enquêtes en cours sont menées "sous la "responsabilité directe" du directeur général de la gendarmerie nationale, selon le souhait de la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Les sections de recherches de Paris, Amiens et Dijon sont saisies, avec l'aide des services techniques de recherche judiciaire et de documentation (STRJD) et l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

    S'agissant de la prévention, police et gendarmerie ont reçu une circulaire leur demandant de contacter les directions de la SNCF qui leur signaleront "les points sensible" du réseau ferré.

    La situation samedi avait été aggravée dans la matinée par la découverte du corps d'un homme déchiqueté sur l'axe Paris-Lille, entre Pierrefitte (Seine-Saint-Denis) et Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise).

    Le commissariat de Garges-lès-Gonnesse a indiqué dimanche n'avoir toujours pas identifié cette personne et ne pas être en mesure de confirmer l'éventualité d'un suicide ou toute autre hypothèse.

    AFP.09.11.08

     

  • La Californie interdit par référendum le mariage entre homosexuels

    Madonna à Los Angeles le 6 nov 08.jpg
    Madonna à Los Angeles le 6 novembre 2008

    AFP. 08.11.08

    La chanteuse américaine Madonna a défendu le mariage gay lors de l'étape de sa tournée mondiale à Los Angeles, alors que les électeurs californiens ont fermé la porte aux unions homosexuelles à l'occasion d'un référendum mardi dernier, a constaté une journaliste de l'AFP.
    "Je suis désolée que nous n'ayons pas gagné (le référendum de) la proposition 8. Si nous pouvons avoir un Noir à la Maison Blanche, nous pouvons avoir des mariages homosexuels", s'est écriée la superstar sur scène jeudi soir face à 20.000 spectateurs, en allusion à la victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine.

    Portée par des groupes conservateurs, la "proposition 8" adoptée par 52,5% des électeurs modifie la Constitution californienne pour disposer que seul un mariage entre un homme et une femme y est reconnu et légal.

    Ce vote a fermé une fenêtre ouverte en juin dernier pour les couples gays souhaitant échanger légalement leurs voeux en Californie. A l'époque, la Cour suprême de l'Etat avait jugé qu'un article du code civil rédigé de la même manière et lui-même adopté par référendum en 2000, était discriminatoire.

    .................................................................................................................................

     Madonna et la Kabbale  http://www.anti-scientologie.ch/Kabbale.htm#maison

     

  • "Le métis, l'Amérique et l'ethnopolitique" par Pierre Vial

    obamacreation.jpg
    Obama, la créature forgée par Soros, Brejinsky, Rockfeller et les grands Banksters US
     TERRE ET PEUPLE
      8 novembre 2008
    (Cliquez sur l'image pour pouvoir l'agrandir -marge droite)

  • La malbouffe Garbit: des boîtes qui explosent!!

    garbit_zoom.jpg

    La marque Garbit a annoncé aujourd'hui le rappel de conserves de "Couscous royal poulet merguez" par "mesure de précaution", un contrôle ayant révélé un "phénomène de bombage" qui pourrait éventuellement se révéler dangereux pour le consommateur, à l'ouverture du produit.
    Ces conserves de 800 g, avec semoule (180 g), portent le code barre 3261053411800 et 3261053877774. Le numéro de lot est CPM0544 A 20.06.11, avec inscrit sur le fond de la boîte: FR02 617 01 CE.
    "Il est recommandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés", a expliqué dans un communiqué la marque, détenue par William Saurin.
    "Trois mois après la production, un phénomène de bombage (au-dessus et au fond de la conserve) a été observé en entrepôt et nous avons également eu une réclamation d'un consommateur", le contenu ayant jailli de la boîte à l'ouverture, a expliqué un porte-parole.
    "On a préféré rappeler le produit pour éviter en particulier l'explosion des produits dans les cuisines des personnes", d'éventuelles blessures en cas d'ouverture et la consommation du produit, "même si normalement une boîte bombée on ne la consomme pas", a-t-il ajouté.
    Quelque 80.000 boîtes sont concernées par ce rappel en France.
    Un numéro vert a été mis à la disposition des consommateurs pour répondre à leurs questions: 0 800 600 184.

  • Les plans d'Auschwitz découverts dans un appartement berlinois

    Auschwitz-planung-und-frontalansicht-10786708-kg170.jpg
    Plan d'Auschwitz.jpg

    Ces documents originaux ont été retrouvés en vidant un appartement berlinois. Certains sont signés par le grand chef de la SS, Heinrich Himmler.

    Ce sont «les documents de l'horreur», comme les appelle Bild.

     Selon le quotidien allemand, des plans de construction originaux du camp d'extermination nazi d'Auschwitz ont été retrouvés en vidant un appartement à Berlin.

    Le journal publie samedi en pleine page des fac-similés de plusieurs de ces documents. Il s'agit au total de 28 plans à l'échelle 1/100e, datés entre 1941 et 1943 et estampillés «Direction de la construction des Waffen-SS et de la police».

    Certains sont signés d'anciens hauts responsables SS, l'un comporte les initiales de leur maître absolu, Heinrich Himmler.

    Bild ne donne en revanche aucune précision sur le lieu, l'auteur et la date des ces trouvailles.

    Selon le directeur des archives fédérales allemandes à Berlin, Hans-Dieter Kreikamp, interrogé par le journal, l'importance de ces documents est «extraordinaire»: «C'est la preuve authentique du génocide systématiquement planifié des juifs d'Europe».

    Certains documents reproduits évoquent la construction d'un «camp de prisonniers de guerre» à Auschwitz.

     

    Pourtant l'un représente clairement une chambre à gaz, intitulée comme telle («Gaskammer»), de 11,66 m sur 11,20 m. Ce plan a été dessiné par le «détenu N. 127», le 8 novembre 1941. A cette date, des expérimentations du gaz Zyklon B avaient déjà commencé.

    Autrement dit, bien avant la conférence de Wannsee, qui s'est tenue le 20 janvier 1942, pour organiser la «solution finale de la question juive», c'est-à-dire l'extermination les juifs.

    Un autre fac-similé montre le plan du célèbre long bâtiment d'entrée du camp d'Auschwitz-Birkenau, où avaient lieu les exterminations dans des chambres à gaz et auquel la voie ferrée conduisait directement pour déverser ses chargements de victimes.

    Un plan montre également le premier crématorium. Cinq carrés y désignent les futurs fours crématoires. Le document annoté évoque la «L.Keller» pour «Leichenkeller», soit la «cave à cadavres», dont la longueur initiale prévue était de «8 mètres» mais pouvait être étendue «selon les besoins».

    Plus d'un million de déportés, essentiellement des Juifs, ont péri au «camp de la mort» d'Auschwitz, situé près de Cracovie, en Pologne.

    Plus de 6 millions de juifs sont morts sous le nazisme, selon les estimations les plus restrictives.

    La libération d'Auschwitz le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques a permis de révéler au monde l'ampleur monstrueuse des crimes nazis.

         Le Figaro - 08.11.08