Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1833

  • Faire travailler les Français jusqu'à 70 ans pour nourrir les immigrés!

    Avion air-france.jpg
    Xavier bertrand 28 oct 08.jpg
    Xavier Bertrand remet les pendules à l'heure

    L'Assemblée nationale a rendu possible, dans la nuit de vendredi à samedi, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009, un report à 65 ans de l'âge de la retraite pour les pilotes, stewarts et hôtesses de l'air.

    La mesure prendra effet au 1er janvier 2010, selon le texte voté.

    Ce recul de l'âge de cessation d'activité est demandé par une partie du personnel navigant mais contesté par une autre. Jugeant "inacceptables et dangereuses" les propositions des députés UMP, huit syndicats d'Air France ont appelé à la grève, du 4 au 8 novembre.

    Selon les auteurs de cet amendement UMP, "la limitation d'âge imposée (55 ans actuellement pour les hôtesses et stewards) maintient, sous couvert de sécurité, un statut spécifique pour les personnels navigants, incités à partir tôt en contrepartie de conditions avantageuses".

    Mais cela "pénalise en réalité nombre de navigants qui ne satisfont pas aux conditions requises et souhaitent avoir la liberté de poursuivre leur activité mais qui, faute de reclassement, se retrouvent licenciés", soutiennent les députés signataires.

    Une disposition identique a été votée pour les pilotes de ligne qui pourront continuer de piloter jusqu'à 65 ans (contre 60 ans actuellement). Dans le cas des vols en équipage avec plus d'un pilote, "un seul des pilotes doit être âgé de plus de 60 ans", prévoit l'amendement.

    Toutefois, ce recul de l'âge de cessation d'activité pour les pilotes, les hôtesses et les stewards, restera facultatif.

    Selon le texte voté par les députés, corrigé par le gouvernement, pilotes et hôtesse pourront demander, dès 55 ans, leur reclassement dans un emploi au sol. Si cela s'avère impossible, "il y aurait rupture du contrat de travail".

    "Il y a besoin de remettre les pendules à l'heure", a noté le ministre du Travail Xavier Bertrand, selon lequel il s'agit de "permettre aux personnels navigants qui le souhaitent d'exercer au delà de l'âge de 60 ans pour les pilotes et de 55 pour les hôtesses".

    "C'est la même démarche que nous avons menée pour les régimes spéciaux des retraites", a-t-il dit, en précisant que "cela se fera avec un suivi médical renforcé".

    "Il n'est en aucun cas question de remettre en cause l'âge de la retraite. Les conditions d'âge qui existaient sont les mêmes mais si on le souhaite on peut travailler plus longtemps", a-t-il soutenu.

    "Les personnels navigants ont été reçus aujourd'hui et le seront la semaine prochaine pour que les engagements que nous posons soient respectés", a déclaré le ministre du travail.

    L'Assemblée a par ailleurs adopté un autre amendement permettant, pour tous les salariés de plus de 65 ans, de poursuivre leur activité, "sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention et dans la limite de 5 années".

    AFP.01.11.08

     

  • La chasse aux Blancs est ouverte!

    Bidonot antillais.gif
    L’Obamania souffle sur la communauté antillaise. Christian Bidonot, Martiniquais de 55 ans, n’est pas peu fier d’avoir créé ce qu’il assure être « le premier comité de soutien » à Barack Obama en Europe. Installé en région parisienne, il a lancé dès janvier l’Outre-mer Obama Organisation (OOO) avec un site Internet consacré à celui qui n’était pas encore le candidat officiel des démocrates.
    « A l’époque, on n’était pas nombreux à y croire », lâche-t-il fièrement. Après le site, Christian Bidonot, aidé notamment par Marie-Christine Victoire, vice-présidente de l’organisation, a fabriqué 500 tee-shirts et 300 badges siglés « With Obama Race Doesn’t Matter » (NDLR : « Avec Obama, la couleur race n’a pas d’importance »). Tous sont partis, vendus ou donnés. « Nous en faisons refabriquer pour notre grande soirée mardi », raconte Bidonot.

    « Une joie mondiale »

    Ce soir-là, aidé par le comité français de soutien à Barak Obama et par celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), l’OOO organise une nuit Obama. De 21 heures à 6 heures du matin, les supporteurs du candidat démocrate sont attendus pour suivre les résultats, heure par heure, entre musique et interventions politiques. En espérant que le nom du gagnant pourra être connu au bout de la nuit. La soirée marquera aussi le retour de la Compagnie créole qui interprétera sa dernière chanson, opportunément appelée « O ! Oh ! Obama », alors que son ancien tube a déjà été détourné sur le Net par les fans antillais, devenant « Obamasqué ohé ! ohé… ».
    Les Antilles ne seront pas en reste puisque l’OOO aide également à l’organisation d’une soirée similaire au Lamentin, en Guadeloupe. Pour Bidonot, la victoire d’Obama serait « extraordinaire » pour la communauté « black » de France. « Cela obligera les hautes instances à nous faire confiance, espère-t-il, et nous obligera, nous, à nous impliquer davantage. »

    Christian Bidonot ne doute pas un seul instant de son champion et il est persuadé qu’à la fin de la nuit le champagne coulera à flot. « S’il gagne, ce sera une joie mondiale », s’emballe- t-il sans retenue. Christian ne cache pas qu’il commence à rêver d’être invité par Obama à la cérémonie d’investiture en janvier. Et Marie-Christine en est déjà à se demander quelle robe elle mettra pour aller à la Maison-Blanche…

    Le Parisien -01.11.08

  • Pour les jeunes, Obama est la "victoire des minorités"!

    Zachary.gif
    Zachary James Miller

    ZACHARY JAMES MILLER est le représentant personnel de Barack Obama en France .

    Comment expliquez-vous l’engouement pour Barack Obama dans les banlieues françaises ?

    Zachary James Miller.
    L’enthousiasme est général, pas seulement dans les banlieues ! Les Noirs américains eux-mêmes n’en reviennent pas à l’idée que la Maison-Blanche soit accessible à un homme noir.

    C’est incroyable de voir les Etats-Unis prêts à un tel changement.
    Dans les endroits les moins favorisés, l’enthousiasme est d’autant plus fort que Barack Obama symbolise l’espoir des minorités.

    N’est-il pas réducteur de voir le candidat démocrate uniquement comme le représentant des minorités ?

    Si, bien sûr, Obama est plus que cela. Il est l’espoir pour tous. Les jeunes peuvent se dire : « Si lui réussit à être président, moi, je peux au moins réussir mes études. » Là où Obama est très fort, c’est qu’il est un modèle tout en restant accessible. Il joue au basket-ball ! Les Américains ont besoin de pouvoir s’identifier à leur président, c’est bien pour cela qu’ils ont préféré Bush à Kerry, même si tout le monde sait Kerry plus intelligent !

    C’est l’homme qui séduit plus que le programme ?

    Oui, bien sûr. Quand avec deux métiers vous n’avez pas assez d’argent pour vivre, vous avez autre chose à faire que d’éplucher les programmes des candidats. Alors, la plupart sont séduits avant tout par l’histoire personnelle d’Obama.

    Barack Obama ne le sait sans doute pas, mais il a un comité de soutien en Ardèche. De Marseille à Bordeaux, en passant par Paris et jusqu’aux Antilles, les initiatives des supporteurs du candidat démocrate aux élections américaines se sont multipliées. Selon un sondage (enquête CSA réalisée les 22 et 23 octobre auprès de 802 personnes, selon la méthode des quotas), 81 % des Français souhaitent la victoire du sénateur de l’Illinois aux élections américaines.

    L’obamania, qui a saisi le pays depuis plusieurs mois, est particulièrement forte dans les banlieues. « Dans les quartiers, on s’identifie à lui et à son parcours », reconnaît Jean-Claude Tchicaya, de l’association Devoirs de mémoire.

    En cas de victoire d’Obama, le retentissement sera très important dans les banlieues où l’on y verra la victoire de la diversité.

    Tous veulent que les politiques français, qui ont quasiment tous affiché leur soutien au candidat noir, fassent enfin place à la diversité dans leurs rangs. « Il va falloir qu’ils agissent maintenant car l’attente est redoublée dans les banlieues », prévient Tchicaya.

    Le Parisien -01.11.08

     

     

  • Arnold Schwarzenegger ridiculise Barack Obama

    arnold-schwarzenegger-dans-l-ohio-le-31-octobre-2008-2684386molcl.jpg
    Le Gouverneur de Californie le 31 octobre dans l'Ohio
    John McCain s'est réservé un soutien de poids pour les dernières heures de sa campagne. Lors d'un meeting dans l'Ohio, le candidat républicain à la Maison Blanche a reçu les faveurs d'Arnold Schwarzenegger, le sénateur républicain de Californie, qui a tourné en ridicule à la fois le programme et le physique du candidat démocrate.
     
    L'ancien acteur d'origine autrichienne, qui organise chaque année un tournoi de body-building à Columbus, dans l'Ohio, a commencé son discours en invitant Barack Obama à s'y présenter. "Je veux inviter le sénateur Obama, parce qu'il doit  faire quelque chose pour ses jambes maigrichonnes. Je lui ferai faire quelques  flexions", a-t-il dit. "Et ensuite, nous lui ferons faire quelques exercices pour ses biceps, pour muscler ses petits bras décharnés. Et il pourrait aussi mettre un peu de chair  autour de ses idées", a-t-il poursuivi. John McCain, au contraire, "est bâti comme un roc. Son caractère et ses  idées sont solides", a ajouté Arnold Schwarzenegger, qui a reçu plus d'applaudissements et de cris d'enthousiasme de la foule que le candidat qu'il était venu soutenir. 
     
     
    Plus sérieusement, Arnold Schwarzenegger a estimé que l'expérience d'Obama au Sénat pesait bien peu en regard des cinq ans et demi passés par McCain dans un camp de prisonniers de guerre au Vietnam. "John McCain a passé plus de temps à servir son pays dans un camp de prisonniers de guerre que son adversaire au Sénat des Etats-Unis", a déclaré l'ancien acteur. "Mesdames et messieurs, je ne fais que jouer les héros dans mes films. John McCain, lui, est un vrai héros", a-t-il ajouté.
     
    A ses côtés, John McCain a assuré avoir le sentiment qu'il reprenait l'avantage sur son rival, dont les sondages prédisent la victoire. "Je sais reconnaître une campagne victorieuse quand j'en vois une. Nous avons repris quelques points. Arnold l'a dit mieux que moi : Mac est de retour. Nous avons besoin de donner une nouvelle direction à ce pays, et nous devons nous battre pour cela", a affirmé John McCain. L'Ohio est un Etat crucial pour le candidat, qui doit absolument ravir ces grands électeurs pour espérer s'imposer le 4 novembre. Aucun candidat républicain n'a jusqu'à présent gagné la présidentielle sans remporter l'Ohio.
     
    Obama se trouvait quant à lui en Iowa, un Etat où il dispose apparemment d'une confortable avance. Selon son entourage, il souhaitait se rendre en visite symbolique dans l'Etat où sa campagne a débuté, avec sa victoire dans les primaires de janvier. "Citoyens de l'Iowa, je vous serai toujours reconnaissant. Ce que vous avez lancé en Iowa a balayé le pays", s'est exclamé Obama au début de son discours. Il a conseillé à ses partisans de s'attendre de la part de McCain et de son entourage à "d'avantage de destruction, d'actes et de paroles désespérés, d'attaques au jugé, de messages visant à diviser et déconcentrer, à nous déchirer au lieu de nous rassembler".
    LCI.fr - 01.11.08

  • Une société de mort et de déchéance

    Prescillia.gif
    Prescillia allait fêter ses 14 ans
    Meurtre d'une jeune fille.jpg

    C'est un deuxième séisme qui s’est abattu hier sur Montsoreau (Maine-et-Loire), six jours après la découverte dans un vieux moulin de la commune du corps sans vie de Prescillia Delaveau, une adolescente d’à peine 14 ans, bien connue de ce petit village touristique des bords de Loire. Comme tout le laissait pressentir, l’homme placé en garde à vue jeudi soir par les enquêteurs est passé aux aveux et a reconnu être l’auteur du meurtre de la jeune fille.

    Nouveau séisme. Agé de 21 ans, cet homme n’est autre qu’un voisin et proche de la famille de Prescillia. « C’est quelqu’un que l’on connaît parfaitement bien, c’était un véritable ami de ses frères. On n’arrive pas à y croire, on n’arrive pas à y croire », témoignait hier soir, bouleversé, un habitant du lotissement du Moulin-de-la-Tranchée où se serrent, collés les uns aux autres, une vingtaine de pavillons blancs aux toitures d’ardoise typiques de la région saumuroise.

    Dans la petite rue, les volets de la maison de Prescillia sont restés clos toute la journée d’hier. C’est ici, selon les explications qu’il a livrées aux gendarmes de la section de recherches d’Angers, que ce voisin s’est présenté dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 octobre. Par effraction ? Après un rendez-vous ? « Non », a répondu hier la procureur de la République d’Angers, Brigitte Angibaud, sans vouloir se montrer plus précise sur le scénario.
    Seule chez elle ce soir-là, en l’absence de ses parents, partis en déplacement professionnel, et de ses frères, l’adolescente avait séché le collège volontairement, expliquant à une copine ne pas se sentir bien. Elle avait été aussi vue en compagnie d’autres adolescents à boire des bières, selon les premiers témoignages recueillis en début de semaine. « L’analyse toxicologique du corps s’est révélée négative », a précisé hier soir Brigitte Angibaud. Que s’est-il passé alors ? L’homme a avoué avoir contraint la jeune fille à sortir de chez elle pour l’emmener au moulin de la Tranchée, le petit édifice éponyme au lotissement, situé à quelques centaines de mètres au-dessus. « Elle y est morte, étranglée après avoir subi des violences sexuelles », ajoute Brigitte Angibaud, sans détailler si ces violences ont eu lieu sur place ou au préalable dans la maison de Prescillia. « Il dit l’avoir tuée par peur de représailles. »

    « Professionnellement instable »

    Déjà connu des services judiciaires, l’homme avait été condamné pour deux vols cette année, dont un commis avec effraction. C’est son empreinte génétique, prélevée lors de ce délit et comparée aux traces d’ADN retrouvée sur le corps de Prescillia, qui a permis aux enquêteurs de le confondre. « Professionnellement instable », l’homme vivait seul chez sa mère dans une maison située à proximité de celle de Prescillia. « C’est quelqu’un qu’elle ne connaissait que par l’intermédiaire de ses frères et avec lequel elle n’avait pas de relation amoureuse », a précisé la procureur d’Angers, écartant la piste longtemps évoquée d’une rencontre via Internet.

    Le jeune homme devrait être déféré au parquet d’Angers aujourd’hui et mis en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans précédé de violences sexuelles. Un crime pour lequel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de trente ans.

    Le Parisien -01.11.08

    RIP Prescillia

  • STATS OCTOBRE 2008

    Visiteurs uniques:  11 459

    Visites:   19 047

    Pages:    65 524

    Pages par jour (Moy/Max):  2113/4436

    Visites par jour (Moy/Max):    614/736

  • C. D. FRIEDRICH

    Friedrich Neige du matin dans la montagne.jpg
    Neige du matin dans la montagne
    Friedrich_047 arbres en hiver.png
    Arbres en hiver 
     Caspar David Friedrich- 1774-1840

  • VIDEO L'étrange discours de John F. Kennedy avant son assassinat

    John Kennedy à son bureau.jpg
    John F. Kennedy, né le 29 mai 1917
    Président des Etats-Unis du 20 janvier 1961 au 22 novembre 1963 (assassiné à Dallas) 

    http://www.dailymotion.com/video/x6evcl_urgent-discours-de-kennedy-avant-sa_news

     Sous-titres en français

    Traduction

    Discours de John F. Kennedy, à l'université de Columbia, le 12 novembre 1963 - 10 jours avant son meurtre le 22 novembre 1963.

    Mesdames et Messieurs,

    Le mot "secret" est en lui-même répugnant dans une société libre et ouverte. Et en tant que peuple, par nature et historiquement, nous nous opposons aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes. Parce que nous devons faire face tout autour du monde à une conspiration massive et impitoyable qui s'appuie d'abord sur des moyens déguisés permettant le déploiement de leur sphère d'influence basée sur l'infiltration plutôt que l'invasion, utilisant la subversion plutôt que les élections, et de l'intimidation au lieu du libre-arbitre.
    C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques, leurs planifications sont occultées, et non publiées. Leurs erreurs sont passées sous silence et non relayées par la presse. Leurs détracteurs sont réduits au silence, et leur avis non sollicité. Aucune dépense n'est remise en question, aucun secret n'est révélé. C'est pourquoi le législateur athénien Solon décréta comme crime tout citoyen se désintéressant du débat.
    Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain avec la certitude qu'avec votre aide, l'homme deviendra ce pourquoi il est né : libre et indépendant.

    Ndb: certaines vidéos datent ce discours du 17 avril 1961, jour du débarquement à la Baie des Cochons à Cuba - il s'agit d'une erreur

  • Jorge Montes retourne en prison

    Montes retourne en prison.jpg

    L'incarcération de Jorge Montes, libéré suite à une erreur d'écriture de la justice, a été décidée par la cour d'appel. Son avocat compte se pourvoir en cassation.

    Bientôt la fin du feuilleton Montes ? La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a ordonné vendredi le retour en détention de ce violeur présumé, remis en liberté jeudi 23 octobre du fait d'une erreur de transcription de cette même juridiction. Le parquet général a immédiatement indiqué qu'il «procédait à la mise à exécution de cet arrêt», c'est-à-dire à l'incarcération de Jorge Montes.

    Agé de 48 ans, Jorge Montes avait été mis en examen pour viols, enlèvement et séquestrations. Mais au lieu de «confirmer» le maintien en détention de cet homme, le greffier de la chambre de l'instruction a écrit que celle-ci «l'infirmait». Un lapsus qui a suffi à remettre en liberté le prévenu, alors même qu'il avait déjà été condamné pour la séquestration et les multiples viols commis sur sa compagne.

    Cette affaire avait déclenché un tollé, sur fond de tensions croissantes entre la Garde des Sceaux Rachida Dati et le monde judiciaire. Nicolas Sarközy avait exigé que l'homme soit immédiatement remis en détention. Rachida Dati avait alors déposé une requête en rectification d'erreur matérielle. Cette procédure devait permettre d'annuler l'erreur commise par la chambre de l'instruction et de remettre Montes en prison. C'est chose faite vendredi matin.

     

    Requête en rectification

     

    L'incarcération de Montes devrait être immédiate, puisque le violeur présumé est déjà en garde à vue. Jeudi, Montes, soumis à un contrôle judiciaire strict, avait été interpellé dans le cadre d'une autre affaire d'agression non liée à la première et placé en garde à vue. Un homme, blessé au couteau par un inconnu à son domicile, avait en effet cru le reconnaître en voyant les images de Montes à la télévision. L'avocat de Jorge Montes, Patrick Maisonneuve, avait parlé d' «altercation entre colocataires».

    Dès l'annonce de l'ordonnance de la cour d'appel, l'avocat de Jorge Montes a annoncé qu'il comptait se pourvoir en cassation. Me Maisonneuve «regrette» cette rectification d'une erreur matérielle «demandée avec insistance au plus haut niveau des autorités de l'Etat» alors que cette procédure n'est pas applicable, selon les textes en vigeur, au cas d'espèce. «On assiste à un véritable bouleversement. La cour a décidé qu'il fallait une nouvelle procédure», a déploré l'avocat après l'audience.

    Le Figaro - 31.10.08

         
  • Obama le sans-papiers

    Philip Berg.JPG
    Philip Berg
    2008-04-barack-obama-mural-brooklyn.jpg
    Obama menotté et reconduit à la frontière.
    Voilà ce que souhaite Philip Berg, procureur général de l’Illinois, à l’issue du procès qu’il a intenté au candidat démocrate Obama. Il ne s’agit pas d’un effet de style, ni d’une parabole mais d’une menace juridique sérieuse.
    http://www.youtube.com/watch ?v=ScQ6iSGPfaE



    Depuis un certain temps le bruit court qu’ Obama ne serait pas né à Hawaï mais au Kenya, ce qui le rendrait tout simplement inéligible à la fonction présidentielle.

    Rumeurs ? Calomnies ? Légende urbaine ?

    L’accusation repose sur un fait simple, trivial même. Obama n’a jamais rendu public son acte de naissance.
    Par ailleurs, Obama ne figure sur la liste d’aucun hopital à Hawaii, à commencer par les deux qu’il a cités. Anecdote amusante, l’encyclopédie en ligne Wikipedia y perd son latin : dans la version anglaise, Obama serait né au Kapiolani’s Hospital et dans la version italienne au Queen’s Hospital avant qu’une récente mise à jour ne vienne l’aligner sur la version anglaise.
    Personne n’ est donc en mesure de confirmer les allégations d’Obama sur cette partie icontournable de sa biographie.

    Voilà donc l’origine du mystère Obama, devenu depuis peu... l’affaire Obama.

    Car il ne s’agit plus aujourd’hui d’accusations lancées en l’air, de discussions sur la toile, ou de vidéos conspi sur youtube, mais d’une procédure en bonne et due forme : Obama est poursuivi en justice par une pointure du parti démocrate, Philip Berg, pour inéligibilté présidentielle, mensonge et production de faux documents.

    Son site internet au nom explicite, visionné plus de 70 millions de fois :
    http://www.obamacrimes.com/

    A en croire le rapport de cet ancien procureur général de l’Illinois, non seulement Obama mentirait sur son lieu de naissance mais il dissimulerait également sa véritable et unique nationalité indonésienne.

    En d’autres termes, il se pourrait bien que BHO soit tout simplement un "illegal alien", un sans-papiers ayant réussi à tromper le système politique américain. Cela aurait été rendu possible par la négligence des instances (Sénat, commission fédérale, comité national démocrate) chargées de superviser la légitimité et la bonne moralité des candidats, elles aussi poursuivies conjointement par Philip Berg.

    Chers lecteurs, à ce stade vous devez penser que c’est du délire. Et pourtant c’est bel et bien ce dont est actuellement accusé, sur le banc des tribunaux, le candidat démocrate par un membre de son propre parti. Vous entendez bien ? Il ne s’agit pas d’une calomnie sans fond, d’un bruit lancé par le parti républicain en vue de décridibiliser Obama. Hillary Clinton, bien qu’elle reste discrète à ce sujet n’a pas désavoué Philippe Berg, pourtant présenté comme un démocrate lui-même et l’un de ses partisans. Il est vrai qu’elle peut y trouver un certain intérêt.

    Mais accrochez-vous bien, car le scoop, le vrai, celui pour lequel cet article a été écrit est celui-ci :

    Selon la règle 36 des règles fédérales de procédures, Obama a admis légalement à la mi-octobre 2008 qu’il n’ a pas les documents nécessaires pour postuler à la présidence des Etats Unis d’ Amérique.

    http://www.obamacrimes.com/index.php/component/content/article/1-main/38-press-release-obama-a-dnc-admit-all-allegations-in-berg-v-obama

    Acte d’accusation :
    http://www.obamacrimes.com/attachments/001_ObamaComplaint.pdf

    Cette information aurait du être une bombe médiatique, et annuler à elle seule tout le processus électoral. Juridiquement, il est coupable de tout ce dont l’accuse Philippe Berg.

    Le juge a cependant estimé que l’avocat et ancien procureur général adjoint de Pensylvanie Philip Berg n’a pas le "standing" (position) pour demander de telles vérifications !

    La loi américaine est pourtant claire : c’est à l’accusé de prouver son innoncence.

    Ainsi, lorsque le candidat McCain a été accusé de ne pas être un "full natural born citizen", il a immédiatement présenté au plaignant son acte de naissance au Panama.

    Le système décide et veille. Aux dernières nouvelles, le gouverneur de Hawaii, Linda Lingle, a mis sous scellés le certificat de naissance supposé du candidat et a donné ses instructions aux fonctionnaires du département "santé" de cet état : l’accès aux documents "originaux" est interdit dans tous les cas aux journalistes et aux organes de presse. On en déduit que seuls les gens "autorisés" auront accès par la suite à ces documents pourtant d’intérêt public. Ils ne seront mis à leur disposition qu’après l’élection de BHO. Les jeux seront faits. Le public recevra une information filtrée, non fiable.
    http://www.worldnetdaily.com/index.php ?fa=PAGE.view&pageId=79174

    "WE ARE THE PEOPLE", c’est l’essence de la Constitution. Le juge saisi par Berg lui a répondu avec arrogance que le citoyen qu’il est et le peuple qu’il représente doivent préalablement obtenir l’autorisation du système pour mener une enquête sur la légitimité d’une candidature présidentielle. C’est faire peu de cas de tout ceux qui ont investi leur confiance, leur argent , leur temps et leurs espoirs sur Obama. C’est aussi se moquer du monde. Si Phil Berg, l’équivalent du garde des sceaux dans l’état de Pennsylvanie et membre important du parti démocrate, ne peut exiger du futur président les preuves de sa légitimité, qui le pourra ?

    Le seul document présenté jusqu’à ce jour par Barak Obama est une image numérique lancée sur la toile :
    http://fightthesmears.com/articles/5/birthcertificate

    Nous laisserons Phil Berg conclure :

    "My question to Barak Obama is this :
    If you are a natural born citizen, why are you hiding ?"
    (Ma question à Barack Obama est la suivante: si vous êtes un citoyen né aux Etats-Unis, pourquoi le cachez-vous?)
    Source: AGORAVOX - 31 octobre 2008
    Autre lien (à lire absolument) :

  • McCain, né à Panama, est-il éligible?

    Lu sur le site ou blog d'un Marocain: voici le lien, déroulez...

    http://ibnkafkasobiterdicta.wordpress.com/2008/07/17/mc-cain-ne-a-letranger-peut-il-etre-candidat-a-la-presidence-etatsunienne/

    Ce qui est certain: John Sidney McCain III, né le 29 août 1936, sur la base militaire américaine de Coco Solo, dans la Zone du canal de Panamá... est éligible!

     

  • Marc: le docteur Christian Tirloy a cru à "l'automutilation"...

    "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré en pleurs François alors que son avocat, Me Alain Reisenthel, l'interrogeait au sujet de sa mère qu'il ne veut plus voir.

    Cette dernière, assises dans le box aux côtés de David da Costa, est effondrée, en larmes. Durant son témoignage l'enfant n'a jamais eu un regard ni vers sa mère, ni vers son beau-père.

    Avant de quitter la salle d'assises, le garçon, qui vit chez des parents de son père, dira avoir "trouvé une bonne famille" qu'il ne veut "pas quitter".

    Interrogé peu après, le docteur Christian Tirloy, jugé comme un autre médecin et cinq proches du couple accusé pour le délit de non-assistance à personne en danger, a été mis à mal par l'avocat général, le président et les avocats du couple d'accusés. Il est le premier des deux médecins à avoir vu Marc le 30 décembre 2005.

    Victime de coups et sévices répétés, le jeune garçon est mort au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby.

    Il avait exclu dans un certificat tout geste malveillant de la mère ou de son compagnon, après avoir examiné l'enfant couvert d'hématomes.

     Le certificat avait été montré mardi à la cour.

    "Je connaissais parfaitement la maman et je n'avais aucun doute à son sujet. Elle me dit que l'enfant s'automutile, je la crois", s'est-il défendu, ajoutant qu'il avait fait ce qu'il pensait "devoir faire".

    L'accusation lui a reproché également une auscultation qui a duré 5 minutes, de ne pas avoir téléphoné pour savoir si la mère avait bien amené l'enfant aux urgences pédiatriques de l'hôpital et pratiqué un suivi de l'enfant.

    AFP. 30.10.08

     

  • Le vote des Latinos

    Partisans d'obama à orlando.jpg
    Partisans d'Obama à Orlando en Floride
    La participation à l'élection présidentielle américaine des quelque neuf millions d'hispaniques résidant aux Etats-Unis pourrait influencer le résultat du scrutin, un enjeu bien compris par les deux candidats qui multiplient les efforts pour conquérir cet électorat.Evènement
    Le candidat démocrate Barack Obama, favori des sondages, a enregistré trois annonces de campagne entièrement en espagnol, une grande première pour un candidat à la présidentielle, selon son conseiller Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest).

    Les spots télévisés, de 30 secondes chacun, sont destinés à cinq Etats-clés à forte population hispanique (Nouveau-Mexique, Colorado, Floride, Nevada et Virginie). Ces Etats sont aussi des "swing states", c'est-à-dire qu'ils ne sont en principe acquis à aucun parti et peuvent faire basculer le scrutin.

     Les Latinos sont par le nombre la minorité la plus importante aux Etats-Unis avec 45,5 millions de personnes, soit 15% de la population, contre 12% pour les Noirs.

    Selon les sondages, les électeurs d'origine hispanique penchent nettement en faveur du démocrate. En 2004, ils avaient voté à 44% pour George W. Bush mais ils n'étaient à l'époque que 7,6 millions d'électeurs.

    Le républicain John McCain reproche à son rival de ne jamais s'être rendu en Amérique Latine, alors que lui y est allé à plusieurs reprises. En juillet, il avait ainsi visité la Colombie et le Mexique pour marquer sa différence avec son rival en matière de commerce et de politique étrangère, mais aussi pour gagner les faveurs des électeurs hispaniques.

    "Le sénateur Obama, qui n'a jamais voyagé au sud de notre frontière, s'oppose à l'accord de libre échange avec la Colombie, notre meilleur allié dans la région", a-t-il lancé le 15 octobre, lors du dernier débat télévisé l'opposant à Barack Obama. "L'électorat hispanique est crucial pour pouvoir gagner dans plusieurs Etats-clés", où les Hispaniques sont très nombreux, explique Jorge Mursulli, directeur de DemocraciaUSA, une organisation qui encourage la participation des Latino-américains à l'élection du 4 novembre.

    Aux Etats-Unis, c'est un collège électoral auquel chaque Etat apporte un nombre déterminé de grands électeurs qui élit le président. Pour M. Mursulli, l'Etat où l'influence du vote hispanique sera le plus déterminant est la Floride. "Les sondages montrent que l'électorat hispanique est divisé" dans cet Etat, souligne-t-il.

    Les Latinos "sont très, très motivés", juge aussi M. Mursulli. "Nous avons eu 140.000 nouvelles inscriptions, 30% de plus que l'objectif que nous nous étions fixés", indique-t-il. "Les Latinos sont en train de se rendre compte que s'ils ne votent pas, ils ne comptent pas dans ce pays".

    Les Hispaniques sont surtout inquiets de la situation économique du pays, plongé dans la pire crise économique et financière depuis les années 1930, mais aussi par la guerre en Irak, le système de santé et l'éducation, estime M. Mursulli. Mais le sujet qui "identifie électoralement" les Hispaniques est celui de l'immigration, estime-t-il.

    La question d'une réforme de la loi sur l'immigration, très présente dans les campagnes républicaines et démocrates lors des primaires, a été éclipsée par les deux candidats dans la dernière ligne droite. Une question que devra toutefois aborder le prochain président, estime M. Mursulli.

    L'aile républicaine la plus dure du Congrès s'est opposée à deux reprises en 2006 et 2007 à cette réforme qui aurait permis la légalisation des quelques 12 millions de sans papiers vivant aux Etats-Unis.

  • Les rats quitteraient-ils le navire?

    Brice Hortefeux.jpg
    Brice Hortefeux
    AFP.30.10.08. Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux a chiffré jeudi sur France 2 à environ un tiers, "33 à 35 %", le nombre de retours volontaires d'étrangers en situation irrégulière qui devrait être atteint d'ici fin 2008.
    Interrogé sur ses objectifs chiffrés en matière de reconduite à la frontière, le ministre a estimé que la "vraie nouveauté" c'est que "parmi ces reconduites, alors qu'il y a avait, il y a deux ans, simplement 7% qui se faisaient de manière volontaire, vraisemblablement nous terminerons l'année aux alentours de 33 à 35 %".

    Le ministre, qui avait déjà estimé le 12 octobre sur BFM-TV que les retours volontaires devraient atteindre "37 à 38%" d'ici fin 2008 (contre 7% en 2006), a qualifié cette tendance de "rupture totale", estimant qu'elle signifiait que "le message est compris".

     Il ajouté qu''il souhaitait "accompagner le retour" de ces étrangers notamment en Afrique subsaharienne afin qu'ils puissent "bâtir un avenir sur place".

    Le cabinet de M. Hortefeux, a précisé, dans un communiqué, que "7.456 retours volontaires" avaient été enregistrés entre janvier et août 2008, "contre 913 sur la même période de 2007, soit une progression de 726,5%".

  • Le Parlement devrait-il voter les programmes d'Histoire?

    Darcos.jpg
    "Est-ce qu'il ne faudrait pas que, une bonne fois pour toutes, ce que nous considérons comme devant être enseigné aux élèves soit prescrit par la représentation nationale?"
    C'est l'interrogation qu'a exprimée Xavier Darcos, le ministre de l'Education, mardi matin devant la mission d'information sur les questions mémorielles de l'Assemblée nationale.

    Une interrogation qui arrive après plusieurs mois de polémiques ponctuelles mais récurrentes. La mission d'information sur les questions mémorielles est en effet née suite à une proposition très contestée de Nicolas Sarközy en février dernier. Il s'agissait d'attribuer à chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant juif victime de la déportation. L'idée est restée lettre morte mais a ouvert un débat national.

    L'objectif de la possible réforme? Remettre à plat certaines difficultés de fond d'élaboration des programmes scolaires derrière lesquelles se cachent, en réalité, des questions politiques.

    Mener un vrai débat public...

    Comment transmettre des mémoires collectives douloureuses ? Quel langage utiliser pour parler de génocides? Quelles dates doivent être célébrées? Ces questions concernent tout un chacun, les historiens mais aussi les politiques.

    Faire voter les programmes d'histoire par le Parlement? L'idée du ministre de l'Education a aussitôt suscité de vives réactions. Plus tard, il s'est montré plus prudent. Xavier Darcos a affirmé qu'il serait "très vigilant" quant à une "ingérence" du politique dans l'enseignement de l'histoire.

    Il s'agirait dès lors de recueillir l'avis de la représentation nationale sur la manière dont les programmes sont orientés, mais certainement pas sur les contenus historiques et la manière de les enseigner.

    Vous, qu'en pensez-vous ? Les députés et sénateurs peuvent-ils être les garants de l'histoire de France et du monde? Cette implication du milieu politique dans la transmission de la mémoire vous paraît-elle dangereuse? Ou attendez-vous au contraire ce grand débat d'idées avec impatience?

    Eléonor Le Bugle (Bazikpress) -30.10.08

  • Le frère aîné de Marc accuse sa mère et ceux qui n'ont jamais parlé

    "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré jeudi devant la cour d'assises du Nord, François, 9 ans et demi, le grand frère de Marc, mort à 5 ans en 2006 des suites de violences répétées.

    D'une voix claire et posée, l'enfant a évoqué les coups donnés à son frère par le principal accusé, David da Costa. "Il lui donnait des coups de pieds dans le ventre, il (Marc) ne criait pas, ne se plaignait jamais. A la fin, il pleurait sans larmes", a-t-il témoigné.

    Selon lui, sa mère -jugée pour complicité- ne frappait jamais son petit frère mais elle ne disait ni ne faisait grand-chose pour arrêter son compagnon. Elle lui disait même de ne pas regarder. S'il n'a jamais subi de violences, il a dit que le compagnon de sa mère menaçait de la frapper s'il parlait.

    "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré en pleurs François alors que son avocat, Me Alain Reisenthel, l'interrogeait au sujet de sa mère qu'il ne veut plus voir.

    Cette dernière, assises dans le box aux côtés de David da Costa, est effondrée en larmes. Durant son témoignage, l'enfant n'a jamais eu un regard ni vers sa mère, ni vers son beau-père.

    Celui-ci, 38 ans, comparaît depuis lundi pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La mère, âgée de 35 ans, est jugée pour complicité et le couple est poursuivi également pour défaut de soins ayant entraîné la mort. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

    Victime de coups et sévices répétés, Marc est mort à 5 ans au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby (Nord). Son calvaire a duré à partir de décembre 2005, sans que jamais personne ne donne l'alerte.