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GAELLE MANN - Page 1886

  • G.W. BUSH ET SON PANTIN

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    La France et les Etats-Unis ont de nouveau mis en garde samedi l'Iran sur son programme nucléaire, et demandé à la Syrie de prendre ses distance avec Téhéran, au cours de la visite à Paris de George W. Bush, temps fort de la tournée d'adieu du président américain en Europe.

    Après plus d'une heure d'entretien avec son hôte Nicolas Sarközy, M. Bush s'est déclaré, dans une conférence de presse commune à l'Elysée, "déçu" que les Iraniens aient refusé une "offre généreuse" de coopération des grandes puissances pour suspendre leur programme d'enrichissement d'uranium.

    "Cela montre aux Iraniens que leurs responsables veulent les isoler encore plus (...) l'Occident est sérieux lorsqu'il s'agit de mettre fin au processus d'enrichissement", a-t-il dit.

    L'obtention par l'Iran de la bombe nucléaire est "une menace inacceptable pour la stabilité du monde, surtout rapportée aux déclarations répétées du président actuel de l'Iran", a renchéri M. Sarközy faisant allusion aux menaces du président Ahmadinejad contre Israël.

    Les deux responsables se sont également retrouvés pour demander à la Syrie de prendre ses distances avec Téhéran.

    Tout en justifiant sa décision de reprendre des contacts directs avec Damas, le chef de l'Etat français a souhaité "que la Syrie se désolidarise le plus possible de l'Iran dans sa quête pour avoir une arme nucléaire". "A partir de ce moment-là, le processus se poursuivra".

    Sur le même ton, son homologue américain a exhorté la Syrie à "cesser d'être de connivence avec les Iraniens" et "d'héberger des terroristes".

    AFP. 14 juin 2008

  • "CET INCIDENT IRLANDAIS"...

     En somme, le vote de l'Irlande n'est qu'un incident, voire un détail...

    Lors d'une conférence de presse commune avec Georges Bush , en visite à Paris, Nicolas Sarköz a indiqué qu'il fallait accepter le non irlandais, puisque c'est « une réalité politique ». Il a fait état de ses échanges avec Angela Merkel, la chancelière allemande, et affirmé qu'il fallait « continuer le processus de ratification ». Le chef de l'Etat a précisé qu'il avait eu Gordon Brown, le Premier ministre britannique, qui lui a fait part d'un point de vue identique, « de façon à ce que cet incident irlandais ne devienne pas une crise ».

    Les Irlandais ont dit «non» à une large majorité au traité européen de Lisbonne, plongeant vendredi l'Europe dans une nouvelle crise, trois ans après le rejet de la Constitution par les Français et Néerlandais en 2005.

    Selon les résultats officiels définitifs, le non l'a emporté avec 53,4% des voix, contre 46,6% de «oui».

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait auparavant déjà pris acte de ce camouflet pour l'Union européenne (UE). «Tout indique que l'Irlande a voté non au traité de Lisbonne», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, en soulignant que la Commission «respectait» le choix des électeurs irlandais.


    «La Commission européenne pense que les ratifications qui restent à faire devraient continuer à suivre leur cours», a-t-il ajouté, en faisant valoir que «18 Etats membres ont déjà validé le traité».

    La France, qui prendra la présidence de l'Union européenne le 1er juillet, et l'Allemagne ont elles aussi émis l'espoir «que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification», dans une déclaration commune diffusée par l'Elysée.
    «Nous sommes convaincus que les réformes contenues dans le traité de Lisbonne sont nécessaires pour rendre l'Europe plus démocratique et plus efficace et qu'elles lui permettront de répondre aux défis auxquels sont confrontés ses citoyens», ont estimé Paris et Berlin.

    Selon M. Barroso, le Premier ministre irlandais Brian Cowen estime que malgré le «non» au référendum en Irlande, le traité de Lisbonne «n'est pas mort» et que les dirigeants européens devront décider au sommet européen des 19-20 juin «comment continuer».

    De son côté, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a estimé que le traité de Lisbonne ne pourrait pas entrer en vigueur au 1er janvier 2009 comme initialement prévu.

    A Dublin, les partisans du «non» n'ont pas non plus attendu l'annonce officielle pour triompher.

    «Lisbonne est mort», a déclaré le chef de file du parti Travailliste, Eamon Gilmore, formation d'opposition qui avait défendu le «oui».

    Un peu plus de trois millions d'électeurs étaient appelés jeudi à voter lors du seul référendum organisé sur le traité de Lisbonne en Europe. Les 26 autres Etats-membres de l'UE ont opté pour une ratification par la voie parlementaire, ce que 18 capitales ont déjà fait.

    Le rejet du traité par une île comptant 4,2 millions d'habitants, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, n'est pas sans rappeler le «non» opposé à la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi par les Irlandais en 2001 au traité de Nice.

    Il avait alors fallu organiser un deuxième vote en Irlande pour faire adopter le texte. Mais il n'y aura pas de second référendum cette fois-ci, avait assuré le gouvernement avant le scrutin. Dublin avait justifié en 2001 un deuxième vote par la faible participation connu alors (moins de 35%). En revanche environ 50% des électeurs irlandais se sont rendus jeudi aux urnes..

    Le traité doit être ratifié dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur.
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    Le Parisien - 14 juin 2008
  • Humiliante défaite pour les Bleus

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    Marco van Basten - Les Oranje
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    EURO 2008 - Malgré des occasions à foison, les Bleus ont été balayés par les Pays-Bas (1-4), qui se qualifient pour les quarts de finale.
    Le Figaro - 13 juin 2008

  • Large victoire du NON en Irlande: résultats définitfs

    Irlande des Irlandais fêtent la victoire.jpg
    De jeunes Irlandais fêtent la victoire du NON
    Irlande affiche No avec les singes.jpg
    Affiche électorale à Dublin

    Les Irlandais ont dit "non" à une large majorité au traité européen de Lisbonne, plongeant vendredi l'Europe dans une nouvelle crise, trois ans après le rejet de la Constitution par les Français et les Néerlandais en 2005.

    Le non l'a emporté avec 53,4% des voix, contre 46,6% de "oui", a annoncé à Dublin le président de la commission électorale, sous les cris de joie et les hourrahs d'altermondialistes.

    Les pays membres de l'Union européenne se sont cependant pour la plupart dits décidés à aller de l'avant. Le traité de Lisbonne "n'est pas mort" et "les dirigeants européens devront décider lors du sommet européen des 19-20 juin comment continuer", ont affirmé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre Slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE.

    Mais "il est clair que le traité n'entrera pas en vigueur au 1er janvier 2009", a toutefois souligné le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

    "Nous espérons que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification", ont ajouté le président français Nicolas Sarközy et la chancelière allemande Angela Merkel dans une déclaration commune, au diapason des réactions de la plupart des dirigeants européens.

    Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a ainsi indiqué que Londres allait poursuivre son processus de ratification.

    Mais le président tchèque Vaclav Klaus a estimé que le traité de Lisbonne était "fini", qu'il n'était "plus possible de poursuivre sa ratification".

    A Dublin, le Premier ministre irlandais Brian Cowen a reconnu une "immense déception" et un "revers potentiel" pour l'UE. Le dirigeant centriste, qui n'est au pouvoir que depuis un mois, a toutefois prévenu qu'il n'y avait pas de "solution miracle" à la crise provoquée par le "non" irlandais. (AFP).

  • IRLANDE: communiqué du Front National

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen


    Le Front National salue la magnifique victoire du peuple irlandais qui a rejeté le traité de Lisbonne malgré les pressions, menaces et chantages de toutes sortes émanant tant des autorités nationales qu’européennes.

    Une fois de plus la valeureuse Irlande a démontré que lorsque les peuples s’expriment directement, ils déjouent tous les pronostics et défendent leurs intérêts nationaux.

    Le Traité constitutionnel est désormais caduc et la forfaiture de Nicolas Sarközy, faisant revoter le Congrès français sur un texte identique à celui rejeté par le peuple français, est effacée.

    Avec cette victoire du NON, nous commençons la campagne européenne de juin 2009 de belle façon. Que tous les nationalistes d’Europe trouvent dans ce résultat le courage et la détermination pour combattre les eurocrates bruxellois et les tenants du nouvel ordre mondial, ennemis déclarés des Nations et des peuples d’Europe.

    Ce soir, nous sommes tous des Irlandais !

    Plus que jamais, Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

    VIVE L’Irlande !

    Le NON au referendum irlandais sur le traité de Lisbonne est une victoire historique d’un peuple héroïquement attaché à ses libertés, contre les manoeuvres des Euro-mondialistes de Bruxelles. Des faussaires qui pensaient pouvoir recycler la Constitution européenne au mépris des referendums français et hollandais de 2005.

    Et ceci a été obtenu en dépit d’une campagne déséquilibrée et parsemée de mensonges, d'intimidations et de sous-entendus insultants pour les Irlandais.

    A la veille de la présidence française de l'Union européenne, M. Sarközy doit enfin prendre acte de cette décision souveraine, et revenir au respect du « non » clairement exprimé par le peuples français et néerlandais il y a trois ans.

    Le NON irlandais exprime une volonté : voir la construction européenne prendre une orientation radicalement différente celle d’une Europe des nations, fondée sur la coopération entre des pays libres et souverains, liés par une histoire, une culture, une géographie et des intérêts communs, s’accordant la préférence mutuelle et la légitime protection de leurs nations.

    Il faut transformer cet essai démocratique lors des élections européennes de 2009, que le Front National mènera avec d’autres formations partageant les mêmes convictions en Europe. Les patriotes français doivent se mobiliser en faveur du seul parti de France qui n'a jamais trahi, ni menti sur les réelles intentions des Euro-mondialistes.

     

  • Les partisans du "non" se réjouissent du vote irlandais

    Le peuple irlandais a parlé
    au nom du peuple français»
    lefigaro.fr (avec AFP)
    13/06/2008

    Philippe de Villiers, le président du Mouvement pour la France,, a estimé que «le peuple irlandais a parlé au nom du peuple français» en rejetant cette «Constitution bis». «Ce vote sonne comme un rejet massif de la dérive anti-nationale et anti-démocratique de l'Europe de Bruxelles». «Chaque fois que les peuples s'expriment directement, leur message est clair il ne veulent plus d'un système qui les dépossède de leur souveraineté», a-t-il estimé. «Il revient» désormais à Nicolas Sarkozy qui va assurer pendant six mois la présidence de l'Union européenne «de jeter les bases d'une nouvelle Europe respectueuse des peuples», a-t-il dit.

    Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS, a affirmé que le non irlandais attendu au traité européen de Lisbonne est «une très bonne nouvelle» et a appelé à un «nouveau combat» pour faire respecter ce vote. «Le non des Irlandais envoie le traité de Lisbonne dans la poubelle où le non des Français et des Hollandais a déjà jeté la version originale qu'était le traité constitutionnel». «Les grandes manoeuvres vont commencer pour essayer de contourner le vote des Irlandais. Un nouveau combat commence donc pour faire respecter ce Non». Le sénateur propose une autre méthode: «donner un mandat constituant au Parlement européen, qui sera élu l'an prochain, de rédiger un nouveau traité d'organisation des pouvoirs» en Europe.

    Le PCF a estimé que la probable victoire du non en Irlande au traité européen de Lisbonne «est une bonne nouvelle pour tous les peuples européens et pour l'Union européenne». «Le choix du peuple irlandais est un choix de courage et de lucidité».

    Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé qu'il s'agissait d' «un service rendu à l'Europe tout entière». «Le vote du peuple irlandais revêt une signification profonde : les peuples refusent de se laisser dissoudre dans une Europe à la fois technocratique et antisociale». «C'est aussi un service rendu à la France, dont le poids relatif était affaibli par le Traité de Lisbonne, en rupture avec la parité fondatrice avec l'Allemagne qui avait jusqu'ici permis le progrès équilibré de la construction européenne».

    Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a affirmé que le texte «est définitivement mort et enterré», il devient «caduc», et «la bataille est désormais de faire respecter» ce vote. « La bataille est d'ores et déjà engagée à faire respecter le non irlandais, là où le non français et néerlandais ne l'ont pas été», a affirmé l'ancien candidat à la présidentielle, partisan du non au référendum de 2005. Selon le leader de la LCR, «à chaque fois qu'on consulte les peuples la réponse est la même: c'est non».

    Le Figaro - 13 juin 2008

     

  • Carla Bruni et ses chansons idiotes

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    Le 28 mai 2008

    Le gouvernement colombien a qualifié jeudi de "blessante" une des chansons du nouvel album de Carla Bruni-Sarkozy pour la référence qu'elle contient à la cocaïne colombienne.

    Dans le prochain album de la chanteuse et épouse du président français intitulé "Comme si de rien n'était", une des chansons intitulée "Tu es ma came" dit, selon les paroles reproduites par Le Figaro daté du 11 juin : "Tu es ma came/Plus mortel que l'héroïne afghane/Plus dangereux que la blanche colombienne."

    "Dans la mesure où ceci sort de la bouche de la femme du président, nous considérons cette déclaration très blessante pour la Colombie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Fernando Araujo. "Ce genre de chose arrive quand on mélange la politique avec l'art. Nous le regrettons profondément."

    Fernando Araujo a été otage des rebelles colombiens, les Farc, qui utilisent le commerce de la cocaïne pour financer leur rébellion.

    La Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne.

    L'album "Comme si de rien n'était", qui sortira le 21 juillet, est le troisième de Carla Bruni et le premier de l'ex-top model en tant qu'épouse du président de la République française Nicolas Sarkozy à qui elle s'est unie en février.

  • Irlande: le référendum

    Irlande dépouillement.jpg
    Dépouillement à Dublin - 13 juin 2008
    Irlande no for lisbon.jpg

    AFP. Les Irlandais ont dit "non" au traité européen de Lisbonne, selon les premières projections de la radio-télévision publique RTE, tandis que certains ministres concédaient déjà à mots couverts la défaite du "oui", qui devrait plonger l'Europe dans une nouvelle crise.

     
    "Il semble certain que les électeurs irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne", estime la RTE. Le "oui" n'a de chances de l'emporter que dans six des 43 circonscriptions, ajoute l'organisme public.

    "Il semble que ce soit un non", a confirmé le ministre irlandais de la Justice Dermot Ahern, lors d'une interview à RTE. "Il est très clair qu'il y a un vote non très important", a-t-il poursuivi.

    Le "non" s'est imposé dans les six premières circonscriptions dont les résultats officiels ont été publiés en milieu de journée.

    Selon le site officiel consacré au référendum, le "non" obtenait 53,5% des voix contre 46,5% pour le "oui" après le dépouillement de 15,11% des suffrages. Les chiffres définitifs n'étaient connus en milieu de journée que pour 12 des 43 circonscriptions: dix d'entre elles ont rejeté le traité, parfois à plus de 54%.

    "D'après ce que j'entends, ça se ne présente pas bien" pour le camp du "oui", a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Dick Roche, alors que les résultats définitifs sont prévus en fin d'après-midi.

    "Il me semble que le traité a été rejeté", a déclaré Mary Lou McDonald, responsable de la campagne pour le parti nationaliste Sinn Féin, seule formation parlementaire à voter "non". "Je serais très satisfaite" (en cas de victoire du "non"), a-t-elle ajouté sur RTE.

    L'homme d'affaires Declan Ganley, figure des "nonistes", a cependant refusé de crier victoire, qualifiant simplement les premiers chiffres d'"encourageants". "C'est une grande et belle journée pour tout Irlandais et tout Européen. C'est un grand jour pour la démocratie", a-t-il ajouté.

    "Ce serait la troisième fois que le même message est envoyé par plusieurs millions de citoyens européens à une élite à Bruxelles non élue et qui n'a pas de comptes à rendre", a-t-il poursuivi.

    Un peu plus de trois millions d'électeurs ont voté jeudi pour cet unique référendum tenu sur le traité de Lisbonne dans un pays européen. Les 26 autres Etats-membres de l'Union européenne (UE) ont opté pour une ratification parlementaire, ce que 18 capitales ont déjà fait.

    S'il est confirmé, le probable rejet du traité par une île comptant 4,2 millions d'habitants, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, ne serait pas sans rappeler le "non" opposé à la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi par les Irlandais en 2001 contre le traité de Nice.

    Il avait alors fallu organiser un deuxième vote sur l'île pour faire adopter le texte. Mais il n'y aura pas de second référendum cette fois-ci, a assuré le gouvernement.

    Le traité doit être adopté dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur.

    La France et l'Allemagne réagiront ensemble au résultat du référendum, a déclaré vendredi le président Nicolas Sarközy. "Nous avons convenu avec la chancelière allemande Angela Merkel que nous ferions une réaction commune", a-t-il dit. Paris doit assurer la présidence tournante de l'UE au 1er juillet et un non de l'Irlande risquerait de remiser au second plan les ambitieux projets européens de M. Sarközy.

    Le Premier ministre français, François Fillon, a estimé jeudi soir qu'il n'y aurait "plus de traité de Lisbonne" en cas de rejet du texte par les Irlandais.

    Mais le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a jugé qu'il faudrait néanmoins "que le processus de ratification continue dans les autres pays", et qu'un "arrangement juridique" puisse être trouvé entre l'Irlande et les 26 autres pays membres de l'UE.

  • AUTODAFE EN ISRAËL

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    Plusieurs centaines d’exemplaires du Nouveau Testament ont été brûlés, le 20 mai dernier, par des étudiants religieux juifs à Yehuda, ville israélienne de 34 000 habitants située à l’est de Tel Aviv, près de l’aéroport de Lod. Révélé par Associated Press et repris par le quotidien israélien Haaretz, cet « incident » n’a eu qu’un faible retentissement dans la presse francophone.

    Interrogé par les journalistes, le maire-adjoint de la ville, Uzi Aharon, a expliqué que des missionnaires étaient récemment venus distribuer des exemplaires du Nouveau Testament et autres matériels religieux dans sa localité. Après avoir reçu des protestations de la part de certains habitants, l’élu, muni d’un haut-parleur, a organisé avec des étudiants religieux juifs la collecte des ouvrages remis. Jetés en tas près d’une synagogue, ceux-ci ont ensuite été brûlés. Le quotidien Maariv soutient que « plusieurs centaines d’étudiants de la “yeshiva” [qui étudient essentiellement le Talmud NdA] y ont pris part » alors que pour Uzi Aharon : « peu y avaient participé » et que lui-même n’était « pas présent ». L'édile minimise l’incident en précisant que «non pas la totalité des Nouveaux Testaments avaient été brûlés, seulement quelques centaines. » Regrettant la destruction des exemplaires, il affirme pourtant : « je ne dénonce pas le fait qu’on ait brûlé ces livres, mais je dénonce ceux qui ont distribué ces livres», car ils incitent à la conversion des Juifs.

    A la suite de cette affaire, l’avocat Calev Myers, représentant les quelque dix mille juifs messianiques qui reconnaissent Jésus comme leur Sauveur, a demandé sur Army Radio que les jeunes incendiaires soient poursuivis. Bien qu’autorités israéliennes et Juifs orthodoxes voient ces activités missionnaires d’un mauvais œil, beaucoup d’Israéliens disent abhorrer et associer le fait de brûler des livres à des actes commis par les nazis durant la deuxième guerre mondiale.

    (Source: NOVOPRESS)

  • 2 VIDEOS: CARA AL SOL

    http://www.youtube.com/v/xLjwQf3pvXk&hl=fr  (paroles traduites en français)

    http://www.youtube.com/v/PPGPo6ejpJY&hl=fr  (avec photos et illustrations)

     

  • Vierge dans sa tête, mais...


    A la mode, maquillée, elle a toujours travaillé et n'a jamais porté le voile. Cette jeune femme, musulmane pratiquante, a décidé de redevenir vierge en pratiquant une hyménoplastie. Aujourd'hui, un chirurgien du VIIIè arrondissement de Paris, va recoudre son hymen. Pour 2100 euros, elle espère à nouveau, "pouvoir vivre avec quelqu'un".

    Que s'est-il passé pour qu'elle prenne cette décision?
    Un jeune homme lui promet le mariage, elle accepte d'avoir une relation sexuelle avec lui. Quelques mois plus tard, il part pour l'Algérie et ne revient pas. "Depuis je m'interdis toute relation, je m'interdis de vivre, j'arrive plus à vivre avec ça" dira t-elle au micro d'RTL.

    "De ne plus être vierge, c'est des mots qui me râpent la gorge. Puisque dans ma tête, je suis vierge, pourquoi pas refaire mon hymen pour être vierge complètement, être comme dans ma tête.
    Selon elle, elle n'est "pas propre". C'est le "symbole de la débauche", a t-elle déclaré.

    Comment a t-elle eu cette idée?
    C'est l'affaire
    du mariage annulé de Lille, pour cause de mensonge sur la virginité de la mariée, qui lui a donné l'idée de se renseigner sur Internet.

    Sa famille est au courant?
    Selon elle, personne ne le sait. Elle dit avoir été "éduquée dans la religion, je prie pour qu'il (dieu) me pardonne". Sa grande soeur a dû montrer le drap taché de sang pour prouver sa virginité et sa mère ne connaissait pas son mari avant de l'épouser.

    Et le chirurgien, il en pense quoi?
    "Moralement ça nous coûte, je ne fais pas ça de gaieté de coeur. Mais si ça lui permet d'exister sereinement, pour nous c'est déjà une victoire."

    Depuis 3 ans, le nombre de ces interventions augmente. Le chirurgien fait des hyménoplasties, 2 à 4 fois par semaine. Il a précisé que ses patientes venaient de partout, et étaient de confessions religieuses différentes. En général, elles viennent pour effacer une relation douloureuse ou un viol.

    (Source:
    RTL- 12 juin 2008)

  • Le gouvernement français censure Internet

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    Le gouvernement français est bien parti pour censurer Internet et encourager la délation.

    Non seulement les sites internet à caractère pédophile seront bloqués, tout comme trois principaux FAI (fournisseurs d'accès Internet) américains l'ont décidé hier, mais le gouvernement sent aussi le besoin d'encourager la délation en appelant à dénoncer les sites à caractère raciste ou liés au terrorisme.



    Par Cyril Fussy
    The Inquirer (Angleterre)
    Mercredi le 11 juin 2008

    Le bon peuple va ainsi pouvoir spammer le gouvernement avec ses listes de sites qu'il juge inappropriés. Apparemment le gouvernement français va traiter en temps réel les appels pour placer sur liste noire les sites Internet que les FAI (fournisseurs d'accès Internet) nationaux devront par la suite bloquer.

    La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a ainsi annoncé hier aux assises numériques l'intention de la France de lutter contre la cyber-criminalité, mais, aux yeux du monde qui surveille de près les décisions françaises, la limite entre intention “forte” et “autoritaire” ne semble pas très claire.

    Pour se justifier, Michèle Alliot-Marie a déclaré: “d'autres démocraties l'ont fait. La France ne pouvait plus attendre”. Elle a ajouté que tous les FAI ont donné leur accord à cette loi (Lopsi) qui entrera en vigueur en septembre 2008.

    La ministre s'est défendue de faire passer la France à l'ère du “Big Brother de l'Internet” et promis que “la liberté fondamentale qu'est l'accès à Internet” continuerait à prospérer. Du moins, tant que les gens iront sur les sites que le gouvernement jugera appropriés, bien sûr.

    Article original français: http://www.theinquirer.fr/2008/06/11/le_gouvernement_francais_censure_internet.htm

    (Alterinfo- jeudi 12 Juin 2008)

  • PPDA: le fait du prince

    Patrick Poivre d'Arvor.jpg
    Patrick Poivre d'Arvor est amer. Et il le fait savoir dans un communiqué qu'il a transmis à l'AFP:

    "Je prends acte de la décision de TF1 de m'écarter de la présentation du journal télévisé de 20h00.

    J'ai eu la surprise d'apprendre cette décision lundi, comme tout un chacun, en découvrant la une des journaux.

    Les dirigeants de TF1 me l'ont, depuis, fébrilement confirmée, sans me donner la moindre explication sérieuse.

    La brutalité de cette décision est d'autant moins compréhensible que je pense avoir accompli ma tâche, durant plus de 20 ans, avec dignité, professionnalisme et une efficacité qui a permis à TF1 de devancer tous les soirs, sans exception, une concurrence talentueuse.

    Avec toute la rédaction et la direction de l'information, j'ai souhaité garantir l'indépendance de TF1. Le respect des téléspectateurs a, en effet, toujours guidé mon action. Et je veux espérer que la réorganisation programmée de l'information de la chaîne n'entraînera pas d'autres licenciements ni de mise au pas de ses journalistes.

    Après toutes ces années, ces exigences journalistiques méritaient, je pense, un peu plus d'élégance. Je remercie tous les téléspectateurs de m'avoir accordé leur confiance tout au long de ce parcours."


    La direction de TF1 n'a pas commenté le remplacement de PPDA par Laurence Ferrari, qui vient d'annoncer son départ de Canal +.

    (Source : AFP)

  • Le budget de l'Elysée a augmenté de 8,4% en 2007

    Le budget de l'Elysée a enregistré, en 2007, une progression de 8,4 %, alors que, dans le même temps, les dépenses de l'Etat ne progressaient que de 2,3 %, indique le rapport d'exécution de la présidence de la République figurant en annexe du projet de loi de règlement pour 2007. Les dépenses ont atteint 35,111 millions d'euros, soit près de 2,8 millions de plus qu'en 2006. La principale augmentation concerne les charges de personnel (+ 10,9 %). Les effectifs de l'Elysée sont passés de 983 (dont 824 mises à disposition gratuites) au 1er janvier 2007 à 1 045 (dont 860 mises à disposition) au 1er octobre.

    Les travaux d'aménagement de l'Elysée, après l'entrée en fonction de Nicolas Sarközy, ont bondi de 53 %, soit plus d'un million d'euros, dont le rapport ne fournit pas d'explications.

     La dotation personnelle du chef de l'Etat - avant l'augmentation de 172 % de son traitement votée par le Parlement, qui n'a pris effet qu'en janvier - avait déjà été discrètement augmentée de 29 %. Grâce aux excédents de gestion laissés par Jacques Chirac (plus d'un demi-million d'euros) et à un complément de dotation de 2,5 millions, l'exécution du budget de l'Elysée est en équilibre.

    Le Monde -12 juin 2008

  • Il dilapide l'argent français en Afghanistan

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    Laura Bush est entre Hamid Karsaï et Rama Yade...

    Le président Nicolas Sarközy a annoncé jeudi 12 juin, à l'ouverture de la conférence internationale sur l'aide à la reconstruction de l'Afghanistan à Paris et en présence du président afghan Hamid Karzaï, "un renforcement de l'aide française à la reconstruction" de ce pays qui sera "plus que doublée".

    Aide afghanistan Sarkozy.jpg
    Sarközy entre Hamid Karsaï et Kouchner - 12 juin 08
    L'Elysée a précisé ensuite que cela représentait un engagement de "107 millions d'euros sur la période 2008-2010".

    "L'aide française à la reconstruction sera plus que doublée et consacrée en priorité à l'agriculture et à la santé", a déclaré M. Sarkozy.

    A la conférence de Londres en 2006, la France avait annoncé un engagement nouveau de 33 millions d'euros pour l'Afghanistan. Depuis 2002, son aide totale s'élève à 113 millions d'euros.

    Le chef de l'Etat a par ailleurs assuré que "la France maintiendra son engagement en Afghanistan aussi longtemps que ce sera nécessaire pour gagner, parce qu'on ne cède pas devant les terroristes".

    Il a confirmé qu'"un bataillon supplémentaire sera déployé cet été dans l'est du pays. La France est fière de l'action de ses soldats en Afghanistan. Ils servent une cause juste", a-t-il ajouté.

    "Nous savons bien que nous ne gagnerons pas seulement dans l'action militaire", a tempéré M. Sarkozy, en estimant qu'il fallait "commencer le transfert des responsabilités de sécurité aux Afghans".

    "Il est de bon ton de critiquer ce que la communauté internationale a fait en Afghanistan. Bien sûr, il y a des difficultés, des lenteurs, des maladresses. Mais ce qui compte, ce sont les progrès accomplis depuis 2001", notamment le fait que "six millions d'enfants, dont deux millions de filles, ont repris le chemin de l'école".

    "L'ampleur de la tâche reste considérable", a-t-il cependant reconnu. "Il faudra encore des années de travail patient. Mais il faudra aussi en finir avec deux obstacles majeurs", a-t-il dit, en dénonçant "la culture et le trafic de drogue" ainsi que "l'action violente de groupes armés, trop souvent soutenus et alimentés en armes de l'extérieur".

    A ce propos, il a jugé qu'il revenait "au Pakistan de tout mettre en oeuvre pour que les partisans de l'action violente ne trouvent pas impunément sur son sol un refuge". "Nous avons besoin que le Pakistan s'engage de façon déterminée au service d'un Afghanistan libre", a-t-il insisté.

    Enfin, le président Sarközy a rendu un hommage appuyé à son homologue afghan : "Hamid, vous êtes un homme courageux, déterminé" et "sans vous, le communauté internationale ne serait pas aussi déterminée" vis-à-vis de l'Afghanistan.

    Cette conférence doit permettre de sceller, selon les termes de l'ONU, "un nouveau pacte" sur le développement d'un pays toujours ravagé par la violence et la corruption.

    La réunion vise à engager une réflexion plus politique sur l'efficacité de l'aide internationale et les efforts à demander au gouvernement afghan, notamment en matière de lutte contre la corruption et de progrès démocratiques, selon les organisateurs.

    Les talibans, engagés dans une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir en 2001 par une coalition internationale menée par les USA, ont dénoncé la conférence de Paris, la qualifiant de "spectacle de propagande" visant à collecter de l'argent à des fins militaires.

    Quelque 70.000 soldats étrangers sont engagés en Afghanistan pour tenter de stabiliser le pays.

  • Si l'Irlande votait NON

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    Jean-Louis Bourlanges a siégé au Parlement européen de 1989 à 2007 après avoir été élu à quatre reprises sur une liste UDF. A la veille du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, il analyse pour LCI.fr les conséquences d'un vote en faveur du "non". L'Irlande est le seul des 27 pays de l'UE à être tenu, par sa Constitution, à organiser un scrutin pour ratifier le texte chargé de remplacer la défunte Constitution. Selon les derniers sondages, le "oui" et le "non" sont au coude-à-coude.


    LCI.fr : L'Irlande a déjà rejeté le Traité de Nice en 2001. Cette fois, le "oui" et le "non" sont au coude-à-coude avant le référendum sur le Traité de Lisbonne. Quel est le problème irlandais avec l'UE, alors que le pays a énormément bénéficié de son intégration ?
    Jean-Louis Bourlanges : Il est peu fréquent que les peuples votent sur un bilan plutôt que sur un projet, sur ce qu'ils ont obtenu dans le passé plutôt que sur ce qu'ils pourraient obtenir, en bien ou en mal, dans l'avenir. Les Irlandais ont été les plus grands bénéficiaires de la politique européenne dans sa double dimension libérale et solidaire. Ils ont profité de l'accès à un grand marché qui leur a permis d'exploiter leur faible coût de production et d'une manne budgétaire qui leur à permis de s'équiper.

    Aujourd'hui, tout ceci est derrière nous. Le niveau de développement de l'
    Irlande lui interdit désormais d'être un bénéficiaire privilégié des fonds communautaires. Et on ne voit pas ce que le libéralisme pourrait apporter de plus aux Irlandais. Ils n'ont donc pas grand-chose à gagner d'une relance de l'UE. En revanche, ils ont, à tort ou à raison -et selon moi, plus à tort qu'à raison-, le sentiment que cette relance européenne pourrait remettre en cause la neutralité irlandaise, le refus de l'IVG ou encore un bas niveau de fiscalité. Tout ceci relève du fantasme, mais le fantasme est un fait politique. Les Irlandais sont donc tentés d'utiliser ce que Léon Blum appelait "le droit des peuples à l'ingratitude".


    LCI.fr : Les chancelleries et vos anciens collègues du Parlement européen sont-ils réellement inquiets avant ce référendum irlandais ?
    J.-L.B. : La victoire du "non" est une hypothèse plausible, même si, grâce au ciel, elle n'est pas certaine. Et tout le monde s'inquiète, évidemment. Le scrutin sera très serré. Son issue dépendra du comportement des indécis qui sont tentés par le "non" mais qui ne sont pas nécessairement disposés à aller voter. Le "oui" ne peut donc gagner que s'il y a une forte abstention -et c'est une mauvaise chose.


                                                                             
    "Il n'y a pas de plan B"


    LCI.fr : Si le "non" gagne, est-ce vraiment une catastrophe pour l'UE ?
    J.-L.B. : Comme l'a dit
    José Manuel Barroso (ndlr : le président de la Commission européenne), il n'y a pas de plan B. Surtout, un succès du "non" en Irlande risque de produire un effet domino. En République tchèque, le président de la République est un adversaire notoire du Traité. L'opposition de gauche est quant à elle favorable à la ratification tandis que la majorité de droite y est plus résignée que favorable. Il suffirait de bien peu de choses pour transformer cette résignation en hostilité. Seul le fait qu'ils vont succéder à la France à la présidence de l'UE retient les Tchèques de faire un malheur car refuser le Traité ferait alors désordre dans le tableau. Mais si l'Irlande dit "non" avant, ce bémol disparaîtra.

    Plus important encore, au Royaume-Uni,
    Gordon Brown s'est engagé sans conviction à faire ratifier le Traité par la voie parlementaire. Mais le parti conservateur exige un référendum, tout comme une partie des travaillistes. Or ce référendum serait bien évidemment perdu. Gordon Brown, qui est très affaibli après la défaite du Labour aux municipales, pourrait donc être tenté de différer la procédure de mise en œuvre de la ratification, comme l'avait fait Tony Blair avec la Constitution après le "non" de la France. Il y aurait en effet une allure d'acharnement thérapeutique à vouloir surmonter le "non" irlandais comme on a surmonté le "non" français et néerlandais.


    LCI.fr : Si le "non" l'emporte, on en revient donc au Traité de Nice, avec toutes ses faiblesses. Comment sortir de l'ornière ?
    J.-L.B. : S'il y avait une voie pour sortir de l'ornière, je n'aurais pas quitté le Parlement européen. En cas de "non", on nous annonce déjà une initiative franco-allemande, mais je demande bien ce qu'elle pourrait contenir. La création d'un noyau dur organisé autour du couple franco-allemand est une tentation permanente mais elle se heurte à des difficultés juridiques car il est très difficile de faire fonctionner une petite et une grande Europe. Et politiquement, je ne sens ni en Allemagne ni en France une réelle volonté d'avancer vers une union plus étroite. Je ne m'attends donc pas à ce qu'une déclaration de bonne intention franco-allemande propose une voie vraiment nouvelle.


                                               
    "Avec un 'non', la présidence française de l'UE serait atone"


    LCI.fr : Quelle conséquence aura le résultat sur la présidence française dans un mois ?

    J.-L.B. : Si le "oui" l'emporte, elle sera largement consacrée à la préparation de la mise en œuvre du Traité, et notamment à la création du "service extérieur commun" (ndlr : service chargé de soutenir le futur ministre de l'Union aux Affaires étrangères, combinant les rôles et les fonctions de l'actuel haut représentant pour les Affaires étrangères et de sécurité commune et de la commissaire aux Relations extérieures) prévu par le texte. Si le "non" l'emporte, la présidence française se verrait priver de ce dossier principal et serait confrontée à une Europe atone où les Etats auraient tendance à se replier sur des valeurs purement nationales.

    En résumé, avec le "oui", la tâche de la France sera rude. Avec le "non", elle serait quasiment-impossible.


    LCI.fr : Pourrait-on faire revoter les Irlandais, comme en 2002 avec le Traité de Nice ou comme les Danois, qui avaient dans un premier temps refusé le Traité de Maastricht en 1992.
    J.-L.B :
    Théoriquement, c'est possible. Mais je pense que l'on aurait du mal à resservir aux Irlandais ce plat réchauffé. Dans cette optique, la variable décisive sera le Royaume-Uni. S'il décide de poursuivre la ratification, on trouvera vraisemblablement le mélange de promesses et de pressions nécessaires pour faire plier les Irlandais. Mais si les Britanniques décidaient de s'arrêter là, je pense que tout resterait au point mort pour longtemps.

  • Kadhafi rejette avec violence Sarközy et l'Union pour le Méditerranée

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    Au mini-sommet arabe de Tripoli, le 10 juin 2008

    Le numéro un libyen a vivement dénoncé mardi ce projet de coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée initié par Nicolas Sarközy.

    Mouammar Kadhafi a rejeté avec virulence mardi le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France. Monopolisant la parole à l'ouverture du sommet arabe de Tripoli, le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain.

    Selon Kadhafi, l'UPM pourrait mettre à mal l'unité africaine et arabe en concurrençant des organisations déjà existantes. «Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. Il faut que nos partenaires (européens) comprennent bien cela», a prévenu le dirigeant libyen. Et de prévenir : «si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine (...) nous n'acceptons pas que l'Europe traite avec un seul groupe» de pays, c'est à dire uniquement avec ceux qui bordent la rive sud de la Méditerranée,comme le propose le projet de l'Union pour la Méditerranée..

    «Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens»

     

    Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de «projet passager» voué à l'échec, affirmant : «l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de "notre cher ami Sarközy" a été rejetée fermement par l'Europe». Au sommet européen de mars, la France avait dû accepter que son projet se contente essentiellement de redynamiser le processus de Barcelone, lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéens du sud. Renommé «Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée», cette version de l'UPM concerne les Vingt-Sept pays de l'UE et leurs dix-sept partenaires de la rive Sud. Alors que le concept initial de Nicolas Sarközy faisait participer uniquement, côté européen, les pays riverains de la Méditerranée.

    Le colonel Kadhafi s'en est aussi pris vivement aux projets économiques promis aux pays du sud de la Méditerranée, les qualifiant d'«appât» et de «sorte d'humiliation» pour ces pays. «Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens pour qu'ils nous jettent des os», a-t-il proclamé, vêtu d'une abaya traditionnelle et coiffé d'une chechia rouge. L'UPM se propose notamment d'améliorer la coopération entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée dans les domaines du commerce, de la sécurité et de l'immigration.

    La place d'Israël suscite des divergences

     

    Le mini-sommet de Tripoli a été clôturé par les dirigeants présents sans qu'ils fassent d'annonce sur les résultats de leurs consultations. Cette rencontre était organisée à l'initiative du colonel Kadhafi pour permettre aux pays arabes de prendre une position commune avant la proclamation officielle de l'UPM le 13 juillet à Paris. Des divergences sont en effet apparues parmi les pays de la rive sud, notamment à propos de la participation d'Israël à l'UPM.

    Vendredi dernier, lors d'un Forum des pays de la Méditerranée (Formed) à Alger, les pays arabes avaient ainsi demandé des «clarifications sur les conséquences» de l'entrée d'Israël dans l'UPM. L'Algérie avait même réservé officiellement son adhésion au projet. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait ainsi estimé que ce n'était pas à l'UPM de «faire la normalisation» des relations entre Israël et les pays arabes. Mais le même jour, le président Sarközy avait affirmé que la présence d'Israël ne posait «pas de problème» à des pays arabes comme l'Egypte, la Tunisie et le Maroc.

    Le Figaro - 11 juin 2008

         
  • SCANDALEUX: en Algérie elle parle contre la France!

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    Djazair News -  le double langage de Fadela Amara
    Le message n'est pas le même en arabe et en français. Pour son arrivée en visite officielle en Algérie, mardi, Fadela Amara est utilisée par un quotidien algérien, qui taille ses propos sur mesure en fonction du public. En arabe, elle réclame à la une que la France reconnaisse ses "exactions" en Algérie, alors qu'en français c'est le projet d'Union pour la Méditerranée (UPM) qui est vanté…

    En déplacement en Algérie à un moment particulièrement délicat, alors que Nicolas Sarközy tente sans succès jusqu'ici de convaincre les dirigeants algériens de venir au sommet de l'UPM à Paris en juillet, Fadela Amara se retrouve plongée dans un petit imbroglio visiblement destiné à semer le trouble. La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville est citée en "une" pleine page de l'édition arabe du journal Djazair News (fac similé ci-dessus) avec cette phrase:

    "Je souhaite que la France reconnaisse ses exactions en Algérie."

     

    Mais dans l'édition française du quotidien, seul un titre en haut de page lui fait dire:

    "L'Algérie a un rôle déterminant à jouer dans l'UPM."

     

    Dans le texte de l'interview en français, elle tient des propos apaisants:

    "Mon père a immigré en France en 1955, en pleine guerre d'Algérie. Ma famille était pour l'indépendance et mon père a fait partie de ceux qui collectaient des fonds pour la Fédération de France du FLN.

    "Pour mon père, ma nomination au gouvernement symbolise la réconciliation entre deux pays dont les histoires sont imbriquées. Le jour où j'ai été nommée, il a prononcé ces simples paroles: 'Jusqu'où elle a été, la fille du pauvre!' J'ai pensé au roman de Mouloud Feraoun, 'Le Fils du pauvre'.

    Comme beaucoup d'immigrés et d'enfants d'immigrés, j'ai besoin de comprendre, de savoir ce qui s'est passé pendant la colonisation de l'Algérie. A la maison, mon père m'en a très peu parlé. Il me disait qu'il ne fallait pas avoir de haine contre la France et les Français."

     

    Elle ajoute, au milieu de l'interview, la phrase qui fait le titre en arabe:

    "Personnellement, je ne suis ni pour l'oubli ni pour la repentance. Je souhaite que la France reconnaisse qu'en Algérie, des exactions ont été commises".

    La phrase de Fadela Amara sur les exactions est évidemment bien plus violente, et aux antipodes de la position officielle de Nicolas Sarközy, opposé à toute idée de repentance. Voilà qui va compliquer un peu plus le travail diplomatique visant à amener Abdelaziz Bouteflika à Paris pour le sommet de l'UPM. Mais peut-être était-ce le but de la manœuvre, au moins faire monter les enchères.

    Rectificatif 10/6/2008 à 13h00: la rédaction d'Algérie News nous fait remarquer que la phrase incriminée sur les "exactions" figure également dans l'interview en français, mais n'a simplement pas été mise en avant comme dans l'édition en arabe. Dont acte pour le texte, mais pas pour le titre…

    (RUE 89)

  • Le Petit Robert nouveau cru 2009

    370 mots font leur entrée dans l'édition 2009 du dictionnaire le Petit Robert, qui sort aujourd'hui en librairie. Des mots communs comme des noms propres.

    Chaque année, les mots se pressent à l'examen. Ils plaident leur fréquence, leur utilité, ils jurent être à la mode mais avoir de l'avenir. La lutte est rude pour entrer dans le dictionnaire le Petit Robert.

    « Le mot doit avoir une certaine utilité sociale, un contenu affectif très fort, être légitime, et le tout doit être reflété par la fréquence », souligne Alain Rey, le pape de la langue française et conseiller éditorial de l'ouvrage. Pour le cru 2009, qui sera disponible ce matin en librairie*, 370 mots (10% des candidats) ont gagné leur Panthéon.


    Les lauréats


    « Blog », le plus moderne. Ça y est ! Les blogueurs peuvent sabrer le champagne. Leur univers, la « blogosphère», vient d'entrer dans le Robert. Et leurs « blogs» aussi pourront se jouer au Scrabble: « Les blogs sont considérés comme une facette de l'opinion publique. Les médias traditionnels ont une langue cadrée politiquement et socialement. Alors qu'Internet est un lieu de liberté. » Autres clins d'oeil à la modernité, le « podcast » ou le verbe « pixeliser ».

    « Aïd » et l'année Maghreb. Après les québécismes en 2007, le Robert a fait la part belle au Maghreb cette année. Et l'« aïd », « toute fête religieuse musulmane », arrive: « Comme il y a une grande communauté musulmane, il était normal qu'on le mette. » La créativité du Maghreb sur les mots permet d'adouber « chainard », celui qui fait la chaîne, la queue.

    « Escagasser », le plus chantant. Juste à côté d'« escaloper», couper en tranches fines, un mot débarque du Sud: « escagasser », « blesser quelqu'un, détériorer, ou fatiguer, ennuyer ». « C'est l'exemple de notre politique de régionalisation. Il fait naturellement penser à Pagnol. » (On n'entend plus ce mot à Marseille depuis quelques années...)

    Voilà Nadal et Guy Môquet. Ceux-là, on en a entendu parler. Le tennisman Rafael Nadal, qui vient de gagner son quatrième tournoi de Roland-Garros, est intronisé.

    Un autre homme a été élu : Guy Môquet. Et « ça n'a rien à voir avec une demande de l'Elysée », s'amuse-t-on au Robert. En fait, le domaine des résistants français a été révisé.

    Les recalés
    « Bling-bling ». Ah, le fameux... Sonore, scintillant, limite toc. La France l'a redécouvert avec Nicolas Sarközy, juste après son élection. C'est justement son problème. « Il est trop attaché à sa personnalité politique, commente Alain Rey. On a un correspondant, c'est "tape-à-l'oeil".» Le mot est, pour l'instant, « au purgatoire ».

    « Bravitude ». Ségolène Royal l'a fabriqué du haut de la Grande Muraille de Chine. Mais, là aussi, l'emploi du mot n'a pas dépassé son inventeur. « On n'entend pas dire à propos de quelqu'un: Il a manifesté une bravitude. » Ce mot aussi est en attente: si son usage s'étend, il sera du cru 2010.

    « Biloute ». Pas de chance pour Dany Boon. Malgré le succès de son « Bienvenue chez les Ch'tis », il n'a pas réussi à offrir le dictionnaire à « biloute ». « On apprend par le film qu'il est courant dans le nord de la France. Et si 10 %des Français utilisent quotidiennement un mot, il n'y a pas de raison de l'éliminer. » Du coup, il devrait faire son apparition l'an prochain.

    « Barack Obama ». La sélection est aussi sévère dans le Robert des noms propre. Regardez Barack Obama. Recalé. Le cas du candidat démocrate américain à la présidentielle a divisé le comité. « Il y a deux tendances: celle qui suit l'opinion publique - c'est mon cas -, et il y a une tendance qui consiste à contrôler tout ça avec des résultats objectifs. Je me battrai pour qu'il y soit. » Ironie du Robert, Hillary Clinton, femme de président et femme politique aguerrie, elle, y entre.

    Comme Medvedev, le nouveau président de la Russie. (Ce qui est la moindre des choses!)

    * Dictionnaires « Robert 2009 » et « Robert 2009 des noms propres», Ed. le Robert, 59€. Pour voir les nouveaux mots: www.lerobert.com/bacdesmots

    Le Parisien - 11 juin 2008