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GAELLE MANN - Page 1882

  • EURO 2008: ce sera Allemagne contre Espagne

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    Equipe d'Espagne EURO 2008
    L'Espagne a écrasé la Russie 3 à 0. Elle sera en finale pour la première fois depuis 24 ans.

  • Petit sniper deviendra grand

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    Ecole Henri-Wallon à Valenton

    Une enseignante de CM1 de l'école élémentaire Henri-Wallon à Valenton, dans le Val-de-Marne, a été blessée par un tir de carabine à plomb jeudi en début d'après-midi alors qu'elle ramenait ses élèves du terrain de sport. Aucun des enfants n'a été blessé. Selon Catherine Stauri, inspectrice de l'Education nationale qui s'est rendue sur place avec le recteur, la maîtresse a été blessée superficiellement, au bras, par un projectile, qui pourrait avoir été tiré d'un immeuble voisin. Un enseignant de l'école a indiqué qu'il s'agissait d'"un tir de carabine à la grille de l'école", mais "le projectile n'est pas entré".

    Cette version a été confirmée peu après par la mairie de Valenton, dont le premier adjoint au maire et l'adjoint au maire chargé de l'enseignement se sont aussi rendus sur place. "La jeune femme a été éraflée au bras par du plomb provenant apparemment d'une carabine et par mesure de précaution, elle a été hospitalisée", explique une source proche du maire. "Cette jeune institutrice a eu le réflexe de protéger les enfants en les faisant s'asseoir le long du mur de l'école", ajoute cette même source qui souligne "le dévouement total des enseignants de cette école d'un quartier défavorisé".

    "J'imagine que les enseignants vont être choqués. C'est inadmissible", a expliqué Catherine Stauri. L'établissement en question est "une grosse école au milieu des tours où il y a les difficultés habituelles des ZEP mais pas davantage", précise l'enseignant. "Les jeunes de la cité ont l'habitude de se tirer dessus mais ils n'ont jamais pris les enseignants pour cible", a-t-il ajouté. "Valenton, ce n'est pas Chicago, mais il y a une poignée de petits voyous comme partout", explique-t-on à la mairie. "Dans cet incident, il s'agit probablement d'un gamin qui s'est amusé à tirer, mais on n'a pas le droit de plaisanter avec cela. La police va mener une enquête de voisinage pour le retrouver." Surtout, "cet incident confirme pour la énième fois la nécessité d'un retour d'urgence de la police de proximité dans nos quartiers".

    Eh bien, maintenant, ils les prennent pour cible! Les temps changent!

     

  • Scandaleux! Ils ont enlevé le crucifix pour le musulman!

    Un musulman a obtenu après l'avoir exigé de façon véhémente le retrait d'un crucifix accroché au mur de la chambre de sa fille soignée dans une clinique catholique de Bourgoin-Jallieu (Isère), indique le Dauphiné libéré dans son édition de mercredi.

    Lundi en fin d'après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul, le père d'une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a demandé que le personnel décroche un crucifix de la chambre de sa fille. "Pendant près d'un quart d'heure, le père en présence de son épouse s'est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché", a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré. Le personnel de l'établissement a finalement cédé à cette exigence.

    La direction de la clinique a exprimé son étonnement. La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné libéré que cette demande était "surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement".
    "Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique", a ajouté Mme Besson.

    Le Figaro -24.06.08

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  • "C'est à Washington que se décidera l'avenir de la France et du continent européen"

    Editorial de Christian BOUCHET
    Le Livre blanc sur la défense a été jugé par les membres du groupe Surcouf - une dizaine d'officiers généraux et supérieurs – dans une lettre ouverte publiée récemment par Le Figaro comme « déficient », « marqué par un certain amateurisme », « incohérent » « dicté par des groupes de pression » et … « servant des intérêts industriels précis ».

    Ce n’est malheureusement pas tout. L’Europe compte uniquement trois véritables armées : celles de la Grande Bretagne, de la France et de la République fédérale. Mais cette dernière est bridée par son histoire, et la nature des relations du Royaume Uni avec les États-Unis est sans ambiguïté. Reste la France, seule nation européenne jusqu’à aujourd’hui à disposer d’une capacité d’intervention autonome, qui l’autorisait à mener une politique internationale propre. Le déploiement des forces françaises sur de nombreux théâtres d’affrontement nous permettait d’affirmer nos choix politiques internationaux et de préserver au mieux nos intérêts, il permettait aussi d’envisager une politique étrangère européenne indépendante.

    Or les réductions d’effectifs décidées par Nicolas Sarközy interviennent au plus mauvais moment de notre histoire récente : L’époque est dangereuse, nous le savons tous, or, alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, la France diminue son effort de défense au moment même où chacun l’augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans).

    Comme l’a déclaré dans un communiqué Jean-Marie Le Pen : « Le Livre Blanc sur la Défense programme la destruction de pans entiers de notre défense nationale. Un Etat sans défense nationale n’est pas un Etat qui se respecte. Nicolas Sarkozy détruit encore un peu plus le respect que notre patrie savait inspirer dans le monde. »

    De surcroît, ce faisant, Nicolas Sarközy joue contre l’Europe puissance. Alors qu’il prétend faire de la politique européenne de sécurité et de défense un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, il baisse la garde au moment où il affirme entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne, ainsi, comme le remarque le groupe Surcouf, « il abandonne aux Britanniques le leadership militaire européen. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. » En clair, la réduction de nos forces en diminuant les capacités opérationnelles de la seule armée européenne réellement à même de peser de façon indépendante sur le cours des conflits s’inscrit dans une vision atlantiste des relations internationales. L’Europe dépourvue de capacité militaire autonome et indépendante n’aura bientôt plus d’autre solution que de se ranger derrière la bannière étoilée et son bras armé l’OTAN.

    C’est le souhait d’une partie des élites européennes, pour lesquelles le lien transatlantique représente notre indépassable horizon, et qui proposent - comme Edouard Balladur - la création d’une « Union organique » avec les Etats-Unis.

    Ne nous méprenons donc pas. Le véritable enjeu du Livre Blanc sur la défense n’est pas uniquement français, il est aussi européen, c’est celui de l’indépendance politique d’une nation et d’un continent. Pour Nicolas Sarközy le choix est fait : c’est à Washington que se décidera notre avenir.

  • Clip vidéo: Rachida Dati au conseil de Paris


    Clip vidéo sans montage ni trucage

  • Grégory Schmidt, 27 ans: le geste d'un héros

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    Le champ où le moniteur s'est tué

    A 10 km d'Avignon, à Pujaut, la jeune femme n'a pas réussi à ouvrir elle-même sa voile. Elle s'en sort miraculeusement

    Le moniteur n'a pu ouvrir son parachute à temps. Il s'est écrasé dans ce champ, situé à un kilomètre de la base de Pujaut, près d'Avignon. Son élève s'en est sortie avec seulement quelques contusions.

    Grégory Schmidt avait déjà fendu l'air des milliers de fois. Il avait également formé des dizaines de jeunes adeptes de sensations fortes. Et pourtant, hier, vers 16 heures, dans le ciel de Pujaut (à 10km d'Avignon), le "cours" a tourné au drame… Cet Avignonnais de 27 ans, moniteur privé depuis quatre ans à la base de Pujaut (la deuxième de France en nombre de sauts à l'année), se jette de 4000 mètres en compagnie d'une élève, qui a déjà fait le grand saut quelquefois. "Ils avaient une voile chacun et une radio chacun. C'est ce que l'on appelle une progression accompagnée en chute", confie, anéanti, le trésorier de la base, Frédéric Laborde.

    "Dans ce style de cours, quand le moniteur estime que vous êtes à l'aise, il vous lâche quelques instants et reste à seulement un ou deux mètres de vous. S'il y a un souci, il se rapproche immédiatement et vous sécurise." Et hier après-midi, c'est un énorme souci qu'ont rencontré Grégory et sa stagiaire. "Normalement, il faut ouvrir sa voile vers 1500 mètres d'altitude et là, visiblement, la jeune fille n'est pas parvenue à lancer l'ouverture de la sienne. Alors Greg s'est précipité pour déclencher le parachute de secours de son élève et ensuite il a ouvert son parachute à lui", décrit Frédéric Laborde. Une ouverture trop tardive qui lui a coûté la vie.

    "La dernière limite c'est 250 mètres environ et là je pense qu'il n'a dû pouvoir ouvrir son parachute qu'à 200 mètres", ajoutait le trésorier et ami du malheureux moniteur. Grégory et son élève, âgée de 27 ans elle aussi, s'écrasent alors dans un champ à un kilomètre de la base. L'un meurt sur le coup, l'autre s'en sortira miraculeusement avec seulement quelques contusions dorsales. La jeune femme a été transportée à l'hôpital d'Avignon par les pompiers de Villeneuve-les-Avignon. Hier après-midi, un silence quasi religieux régnait au sein de la base de Pujaut.

    Grégory était connu et apprécié pour ses qualités humaines et professionnelles. Il restera à jamais dans les coeurs un homme passionné, un professionnel consciencieux et un ami. Mort en héros.

    La Provence - 25 juin 2008

  • Le maire communiste de Martigues (13) demande l'intervention du préfet contre les Roms

    300 caravanes, soit plus de 1000 personnes appartenant à une communauté évangélique, ont investi, depuis lundi, des espaces naturels protégés à Carro et Sainte-Croix commettant de nombreuses dégradations.

    Le maire communiste de Martigues, Bouches-du-Rhône, Paul Lombard*, dont la commune respecte scrupuleusement les règles en matière d'accueil des gens du voyage est monté au créneau hier, demandant au préfet  "le recours à la force publique". Les gens du voyage ont jusqu'à demain midi pour libérer les espaces indûment occupés.

    * Sans lien avec son homonyme Me Paul Lombard, avocat

    La Provence - 25 juin 2008

  • 800 euros la gifle à un cancre mal élevé

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    Qu'a décidé la justice ?
    Une amende de 800 euros a été requise. José Laboureur, le prof, risque 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende. Le procureur de la République d'Avesnes a reproché à l'enseignant un caractère "impulsif". Il a aussi rappelé que l'élève n'était pas un cas difficile et que le collège "ne présentait pas de problèmes de discipline".

    "Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence. Au-delà de ces
    violences, il y a une volonté d'humiliation", a estimé le procureur Bernard Beffy.

    Que répond l'enseignant ?
    "Il regrette nécessairement de ne pas avoir trouvé une autre solution ce jour-là et puis les conséquences qui en ont résulté. Il n'a pas le sentiment d'être entré dans la délinquance", a souligné son avocat Me Jean-Marc Vilsèche sur RTL.

    Et du côté de la famille d'Alexandre ?
    L'avocat de la famille s'explique ce mercredi matin sur RMC. "Ce n'est pas seulement une gifle. José Laboureur est jugé pour une série de violences. Et la difficulté dans cette histoire, c'est que l'Education nationale n'a pas pris ses responsabilités. C'est pourquoi les parents d'Alexandre se sont tournés vers le commissariat de police. Ils veulent symboliquement qu'on reconnaisse qu'Alexandre est la victime dans cette affaire, que les syndicats ne règlent par sur son dos les problèmes de violence qu'ils peuvent rencontrer par ailleurs."

    Que sont devenus les protagonistes de cette histoire ?
    Alexandre a changé d'établissement pour la fin de l'année scolaire.
    Une pétition a circulé sur Internet pour le soutenir lui et sa famille.

    José Laboureur est toujours suspendu. Et lui aussi a reçu le soutien de nombreux anciens élèves, d'habitants de
    Berlaimont et de nombreuses autres personnes. Une pétition a circulé et a récolté des dizaines de milliers de signatures. "J'aurais fait comme lui", explique un ancien élève, à l'origine du mouvement de soutien.

    Sources:
    Le Post, AFP, RMC, RTL- 25 juin 2008
    Alexandre, 11 ans, avait traité son prof de "connard", rappelons-le, après avoir refusé de lui obéir.

  • Grandes manoeuvres de l'OTAN?

    Un énorme «bang» a été entendu ce matin, peu avant 9 heures en Essonne et en Seine-et-Marne. Chacun y est allé de son hypothèse: une explosion, un accident... Les standards des commissariats et des pompiers ont chauffé.

    Au final, il s'agit d'un Rafale de l'armée de l'air qui a franchi le mur du son au-dessus de Provins.

    «L'avion militaire disposait de toutes les autorisations», confirme-t-on à la communication de l'armée de l'air.

    Parti de Haute-Marne, l'appareil devait rejoindre le Finistère dans le cadre d'un exercice de l'Otan qui doit rassembler des avions venus de différents pays.
    Du 77 au 22: le bang a été entendu aussi en Bretagne dans les Côtes-d'Armor, au cap Fréhel!
  • Les parents veulent que l'école rende leur enfant intelligent

    Dessin Ransom profs-parents.jpg

    Alors que le professeur qui avait giflé un élève passe au tribunal aujourd'hui, une étude à paraître à la rentrée que nous avons consultée en exclusivité, se penche sur les relations parents-enseignants. Et dresse ce constat : ça se dégrade.

    Les enseignants râlent. A la fois contre les parents jugés « démissionnaires » et contre ceux qui voudraient se mêler de tout, y compris de leur façon de faire classe. Les parents, eux, grognent.

    L'école n'en fait pas assez ou alors trop, quand elle fait redoubler ou punit leur enfant. Sans aller jusqu'aux extrêmes, comme à Berlaimont - où un professeur est aujourd'hui jugé après une plainte des parents d'un élève giflé - les relations se dégradent. C'est le constat que dresse Georges Fotinos, dans une étude à paraître en septembre, dont le journal a pu prendre connaissance. L'ancien inspecteur général, chargé de mission à la MGEN (Mutuelle générale de l'Education nationale) s'est penché sur toutes les études, sondages, rapports émis sur le sujet depuis cinq ans et qui ne donnent chaque fois qu'une vue partielle, pour dresser ce tout premier état des lieux d'ensemble.

    Officiellement, on dit toujours que les "Français" aiment leur école. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à se plaindre auprès du médiateur de l'Education nationale (plus de la moitié des saisines), de plus en plus nombreux à être auteurs d'agressions envers les personnels de l'Education nationale (43 % des dossiers recensés par la Fédération des autonomes de solidarité).

    « Clients ou partenaires ? » A la question initiale de son étude, Georges Fotinos apporte cette réponse catégorique : « On est loin du partenariat, alors qu'il n'y a pas de réussite scolaire sans coopération. » Du coup, les parents se comportent comme des clients... mécontents. Même si depuis 2006 ils sont dotés d'un vrai statut juridique à l'école. « Les relations familles-enseignants sont très compliquées, admet-on au cabinet de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale. Il est rappelé dans les nouveaux programmes qu'il est du devoir des professeurs de rencontrer régulièrement les parents. » Pour la première fois, à la rentrée, le ministère distribuera gratutitement 4,5 millions de guides aux familles qui ont un enfant en primaire. Ils informeront notamment les parents de leurs droits... et de leurs devoirs.

    Il y a des parents quasiment analphabètes qui devraient être heureux que des enseignants français apprennent à lire, écrire et compter à leurs enfants! Et leur dire merci!

  • BON APPETIT!

     

    La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur , et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d'huile de tournesol ukrainienne.

    Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d'autres multinationales de l'agroalimentaire.

    Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d'huile minérale destinée à la lubrification des moteurs..

    Même s'il n'est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions-nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.

    Que croyez-vous qu'il arriva ? Ces empoisonneurs dont l'avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d'utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits frelatés.

    Le pire, c'est qu'ils ont eu l'accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n'en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade

    Ils ont 40 000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes par habitant à faire ingurgiter !

    sur le site du MINISTERE DE L'ECONOMIE :

    http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/presse/communique/2008/huile_tournesol_150508.pdf

    http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/presse/communique/2008/huile_tournesol_situation_270508.pdf


    >

    La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d'interdire l'utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier


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    Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l'huile de moteur !


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    C'est Le Canard Enchaîné qui a révélé l'affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale :


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    http://www.lefigaro.fr/sante/2008/05/14/01004-20080514ARTFIG00602-de-l-huile-de-moteur-dans-des-produits-alimentaires-.php


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    http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/326262.FR.php


    >

    Puis plus rien, personne ne semble concerné...

    La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. 

    Enfin, le Canard publie des notes internes de l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l'envers du décors, comment les industriels vivent la crise, priant que l'info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire. Il a été décidé hier en réunion de crise à l'ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.  Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir. «Par rapport à l'article de mercredi dernier, cette nouvelle parution n'apporte pas d'éléments clés supplémentaires et n'est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu'une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l'huile de tournesol, ce qui n'était pas le cas la semaine dernière mais que l'on craignait »


    >

    Ces gens là sont capables d'importer n'importe quelle denrée alimentaire de l'autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l'argent. Ils n'ont plus la moindre emprise sur la «traçabilité» des produits qu'ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés de pesticides ou de n'importe quelle autre produit toxique.


    >

    Comme on l'a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s'ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu'ils sont capables pour cela d'empoisonner leurs clients sans remords..


    >

    Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et relayez l'information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c'est de ça dont ils ont la trouille !


    >

    Les marques concernées, à boycotter d'urgence et durablement, sont les suivantes  Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l'origine du problème et toutes les marques du groupe :

    Fruit d'or

    Epi d'or

    Frial

    Isio 4

    Oli

    Carapelli

    Saupiquet


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    Toutes les marques du groupe Unilever, par exemple Amora Planta Fin Maille Knorr Magnum Miko...


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    Les produits les plus susceptibles de contenir de l'huile empoisonnée sont les suivants :

      Mayonnaise

      Tarama

      Sauce Béarnaise

      Chips

      Vinaigrette allégée

      Surimi

      Céleri Rémoulade

      Soupe de poisson en conserve

      Poisson pané

      Paupiettes de veau

      Thon et sardines à l'huile

      Pâtes à tartiner chocolatées

      Gaufrettes à la confiture

      Barres céréalières et sucrées pour les enfants

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  • Agression antisémite "par incidence"

    Agression antisémite lieux de l'agression.jpg
    Le lieu de l'agression, près des Buttes-Chaumont dans le XIXème arrdt
    "C'est un peu le fouillis, c'est vrai, difficile d'y voir clair" reconnaît ce mardi sur Le Post un policier du 19ème arrondissement de Paris.

    On ne sait en effet toujours pas
    dans quel contexte précis le jeune juif de 17 ans a été passé à tabac, samedi, vers 20h, rue Petit.

    Où en est l'enquête? Une information judiciaire vient d'être ouverte, ce mardi soir,  pour "tentative de meurtre aggravée par le caractère antisémite" et "violences en réunion avec circonstances aggravantes." Ce qui permettra au juge d'instruction d'entendre les 5 mineurs déférés lundi soir au parquet de Paris en vue de leur éventuelle mise en
    examen ou placement sous statut de témoin assisté.

    Agression antisémite?
    "C'est de l'antisémitisme par incidence" pour le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin. Selon lui, l'agression s'inscrivait dans des affrontements entre groupes rivaux:"On ne retient pas une volonté d'agresser particulièrement une personne d'origine juive mais un membre de cette bande de jeunes juifs." Rudy a précisé qu'il avait participé à l'affrontement pendant lequel il a été blessé.

    Règlement de comptes? La thèse du règlement de comptes, quant à elle, semble être privilégiée.
    Un patron de bar, témoin des faits: "Vers 18h30, je fumais une cigarette dehors, j'ai vu passer une vingtaine de jeunes juifs très excités, ils disaient 'On va les taper, on va les niquer' ils sont allés vers le square et la bagarre a commencé." D'autres témoins ont vu ces jeunes.

    Rudy connu de la police? Il a été interpellé le 9 décembre 2007 à Paris après une rixe intercommunautaire entre jeunes juifs et maghrébins. Avant d'être mis en examen. "
    Cette histoire n'a rien à voir avec son agression, et depuis le mois de décembre, c'est un "enfant" (17 ans) qui ne bouge plus", réagit son avocate Francine Berrebi-Freoa sur Le Monde.fr. Il était en outre "sensibilisé" à la nécessité de se "tenir tranquille" par le contrôle judiciaire qui lui était imposé depuis six
    mois, a ajouté son avocate.

    D'autres agressions? Deux autres jeunes juifs auraient
    été agressés avant Rudy, le même jour, dans le même coin.
    La 1ère altercation aurait été déclenchée par une histoire de scooter volé, selon le maire du 19ème Roger Madec sur Le Post. Ce qu'évoque également ce reportage diffusé sur France3.

    Comment va la victime? Rudy est sorti du coma artificiel lundi après-midi. "On reste confiant, ses organes vitaux n'ont pas été touchés, mais il est dans un état qui ne permet pas pour l'instant d'envisager sa sortie à brève échéance", confie son avocate ce mardi. Ce mardi en fin d'après-midi, il est toujours hospitalisé.
    LePost - 24 juin 2008

  • Le grand tour de vis de la Sécu

    Des médicaments jusqu'ici remboursés à 100% pourraient en effet ne plus l'être. Voilà l'une des propositions de l'assurance maladie pour réduire son déficit, comme Eric Woerth, le ministre du Budget et des Comptes publics, le lui a demandé. Objectif: "Opérer un redressement de 3,2 milliards d'euros." Pour cela, les Français devront faire des efforts.

    L'assurance-maladie a tranché dans le vif. Sommée mercredi dernier de faire des économies pour résorber une partie de son déficit, elle a réagi, et vite. Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie (Uncam), présentera en effet dès jeudi une feuille de route pour le moins ambitieuse au conseil de l'Uncam. Le quotidien Les Echos a eu connaissance de ce plan et l'a rendu public dans son édition de mardi.

    Il faut "opérer un redressement de l'ordre de 3,2 milliards d'euros", annonce d'emblée Frédéric Van Roekeghem. De 4,1 milliards d'euros en 2008, le déficit devrait ainsi être ramené à 2,8 milliards en 2009. Mission délicate quand la croissance naturelle des dépenses conduirait à un trou de 6 milliards à cette date. Pour parvenir à ses fins, l'assurance-maladie, en plus des mesures classiques type baisse des prix des médicaments, envisage d'aller plus loin. Principal visé: le dispositif des affections de longue durée (ALD) tels que le cancer ou le diabète, sida..., qui offre une prise en charge à 100%. 8 millions de personnes suivent un traitement ADL.

    Les malades de longue durée pénalisés

    La Haute Autorité de santé avait déjà proposé de réduire la liste des maladies concernées. L'assurance-maladie a décidé de reprendre l'idée, affirmant qu'il faut "réserver le bénéfice" de ce système "aux pathologies qui sont véritablement longues et coûteuses", car "le nombre de bénéficiaires progresse de 4% par an et le coût global de 6%. Cela accroît mécaniquement la part de la dépense de soins prise en charge par l'assurance-maladie au titre des ALD, et plus généralement le taux de remboursement moyen du régime obligatoire", explique Frédéric Van Roekeghem aux Echos. Les personnes atteintes de certains types de diabète ou d'hypertension artérielle, par exemple, pourrait ainsi voir leur remboursement diminuer. Interrogé ce mardi matin sur France Culture, Eric Woerth a tenu à minimniser l'annonce de ce projet, et à rassurer les patients relevant du dispositif de l'ALD: "Il n'y aucune remise en cause du remboursement à 100% des affections longue durée. 

     Ce n'est pas un plan, mais des propositions de l'assurance maladie", a-t-il assuré.

    Un démenti qui n'a pas suffi à calmer le tollé provoqué par l'annonce de ce projet. Pour le Parti socialiste, "les franchises médicales imposées le 1er janvier dernier étaient bien un préambule au démantèlement de notre système de santé". Les mesures de déremboursement envisagées "s'attaquent directement au principe de solidarité", déplorent dans un communiqué commun Pascal Terrasse, secrétaire national à la Santé, et Claude Pigement, responsable national à la Santé. Pour le député socialiste Jack Lang, envisager la fin du remboursement à 100% pour les ALD est "inimaginable". "Le gouvernement est-il capable d'aller jusqu'à cette ultime mesure, qui serait une véritable décapitation de notre système de santé et qui serait pour les familles concernées (...) une source de désespérance et parfois même de ruine?", s'est-il interrogé sur LCI. Le Parti communiste dénonce quant à lui un "plan effarant" qui sonne comme "une véritable insulte aux fondements de l'assurance-maladie".

    Autre source d'économie envisagée: ne plus rembourser qu'au taux de 35% les médicaments à vignette bleue actuellement pris en charge à 100% pour les personnes en ALD. Une mesure qui pourrait rapporter 250 millions d'euros, et qu'Eric Woerth aimerait voir en vigueur avant l'été. Mais une mesure qui devrait faire parler.

    L'hôpital et les médecins traités pas épargnés

    Pour justifier cette baisse des remboursements, l'assurance-maladie évoque "un transfert" vers les mutuelles et assurances. Sauf que près de 8% de la population ne bénéficie pas de complémentaire santé... Consciente du problème, l'Uncam annonce qu'elle pourrait proposer elle-même des contrats spécifiques à ces personnes. "Beaucoup de bénéficiaires du RMI ne font pas valoir leur droit à la CMU complémentaire. L'assurance-maladie pourrait les affilier directement quand ils ne répondent pas aux sollicitations. En outre, de nombreux bénéficiaires potentiels de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé ne l'utilisent pas, du fait du prix des contrats : nous pourrions leur proposer de souscrire des contrats à coût modéré", confirme Frédéric Van Roekeghem.

    Une batterie de mesures qui n'exclue pas l'hôpital car "il est normal de s'intéresser à la moitié des dépenses!", justifie le directeur de l'Uncam. Ce dernier est donc invité à gagner en productivité. Pour cela, Van Roekeghem propose de "mieux contrôler la pertinence des actes et développer la procédure de mise sous accord préalable quand l'évolution de l'activité d'un établissement apparaît anormale." Les médecins, comme souvent, seront eux aussi mis à contribution. "Nous allons renforcer le rôle du médecin traitant afin d'améliorer le suivi des malades et de mieux maîtriser les prescriptions. Nous visons 500 millions d'euros d'économies au titre de la maîtrise médicalisée en 2009." Un plan de rigueur de plus pour des Français en proie à la stagnation de leur pouvoir d'achat. Et Eric Woerth a d'ores et déjà promis d'"amplifier l'effort de redressement" des comptes de la Sécurité sociale.

    JDD - 24 juin 2008

  • Le gros boum: une explosion entendue de Paris à la Bretagne

    Le mystère de l'explosion s'épaissit. Un gros boom a été entendu ce matin dans les Côtes d'Armor, entre Saint-Brieuc et Saint-Malo. Les témoignages n'ont pas tardé à affluer sur les forums. Venant d'abord des habitants des Côtes-d'Armor, les réactions proviennent maintenant d'habitants de la région parisienne!

    Quelle est alors l'origine de cette ou de ces explosion(s) ? Pour LCI.fr, il s'agirait d'un Rafale qui passait au dessus de la capitale. Mais cela n'explique pas les bruits entendus en Bretagne. Pour Maville.com, le bruit venait d'essais réalisés en mer par l'OTAN. Ce qui est contradictoire avec la version de LCI.

    Les internautes ne croient pas beaucoup à l'hypothèse d'un
    avion. Beaucoup ont d'abord pensé à une conduite de gaz. Maintenant certains avancent plutôt l'hypothèse d'une météorite. Les centres d'appel ont été pris d'assault, mais les internautes se demandent toujours quelle est l'origine de cette explosion. C'est un véritable buzz qui a lieu sur les forums autour de cette affaire.
    LePost- 24 juin 2008
    Qui a entendu quelque chose entre Paris et les Côtes d'Armor?

  • Marseille 1ère au palmarès de la violence

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    Où court-on le plus de risques de se faire agresser ? Quelles sontles communes les plus sûres ?«Le Figaro» révèle l'état des violences dans les quelque 400 agglomérations de 20 000 habitants et plus. D'après les chiffres incontestables de la PJ.

    D'un côté, il y a la violence crapuleuse, celle commise pour s'emparer d'un bien, comme le sac ou le téléphone mobile que l'on arrache en frappant sa ­victime. De l'autre, il y a la violence non crapuleuse  autant dire la violence gratuite : l'enfant qui se fait agresser à la sortie de l'école pour un regard, pour rien, le conducteur rossé par un automobiliste irascible, la femme battue par son conjoint.

    Si les actes crapuleux enregistrent une baisse de plus de 10 % sur les douze derniers mois, avec un peu plus de 100 000 vols avec violence au total, les violences non crapuleuses, en revanche principalement les coups et blessures volontaires , ont encore augmenté de 3,8 % en un an, faisant près de 10 000 victimes supplémentaires, soit un total de 224 000 faits. Pour la première fois, Le Figaro a choisi de dresser le portrait de toutes ces violences, non pas par département comme le fait chaque année le ministère de l'Intérieur mais ville par ville.

    Variations de un à vingt

     

    Les risques d'agression varient de un à vingt, selon que l'on vit à Marly-le-Roi, dans le 78, ou à Saint-Denis, dans le 93. «Et encore les chiffres de la PJ ne re­prennent-ils que des faits ayant abouti à une plainte», rappelle le sociologue Sebastian Roché. Selon lui, «en devenant de plus en plus violente, la délinquance devient de plus en plus invisible à la statistique poli­cière». Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent qu'un tiers de celles qui ont subi des violences ne se signalent pas aux autorités.

    Au palmarès des villes qui souffrent, on retrouve sans surprise celles de la banlieue nord de Paris, la Seine-Saint-Denis en tête. Creil, dans l'Oise, affiche un taux de violence particulièrement élevé. À équivalence avec Dreux et Évreux, la ville de Jean-Louis Debré. Dans le sud-est, Nîmes talonne Marseille. La Cité phocéenne se distingue par un taux de vols violents deux fois supérieur à Lyon.

    Les violences non crapuleuses, celles qui trahissent, selon le criminologue Alain Bauer, la «dégradation du climat social» se révèlent particulièrement élevées dans le nord et l'est, souvent sur fond de chômage et d'alcoolisme. Auchel, l'une des communes les plus sinistrées du Pas-de-Calais est ainsi la plus violente des villes de province. Et Calais suit de près. À Lille, la ville de Martine Aubry, les agressions gratuites font jeu égal avec les vols violents. La tension rejaillit aussi à Lens, touchée de plein fouet par les violences intrafamiliales, mais aussi à Saint-Dizier, cette ville de Haute-Marne qui fut le théâtre des scènes de guérilla urbaine d'une rare intensité en octobre 2007, quand une cinquantaine de jeunes encagoulés avaient agressé des pompiers et des policiers, brûlant leurs véhicules.

    À Grasse, dans les Alpes-Maritimes, le taux d'agression atteint deux fois celui de la moyenne nationale. «Grasse n'est pas la douce ville du parfum qu'on imagine», reconnaît un cadre de la police lo­cale. Selon lui, «la paupérisation de la population, sur fond de difficultés d'intégration, a conduit à une radicalisation des comportements». Un directeur départemental de la sécurité publique le dit : «La violence physique devient, dans la vie de tous les jours, un mode d'expression.»

    Reste l'autre bout du classement, celui des villes plus tranquilles. On ne sera pas étonné d'y retrouver nombre de communes du centre de la France. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, aura la satisfaction de constater que sa terre d'élection de Saint-Jean-de-Luz figure parmi les dix villes de la zone police les moins exposées aux violences. On y commet à peine deux agressions pour 1 000 habitants. Guère plus qu'à Marly-le-Roi, ex aequo ou presque avec Neuilly-sur-Seine et Saint-Germain-en-Laye.

  • Guerre de territoires aux Buttes-Chaumont

    C'est une énième agression qui traduit, selon les habitants du quartier, un climat de plus en plus tendu, fait d'affrontements entre différentes bandes aux alentours du parc des Buttes-Chaumont. D'un côté, des jeunes de confession juive ; de l'autre, des adolescents d'origine africaine ou maghrébine. Lycéenne domiciliée dans le quartier, Natacha*, petite brune aux yeux noirs proche de la victime, explique ainsi se réunir avec ses amis tous les samedis aux alentours du parc « pour profiter du shabbat ».

    « Et depuis plusieurs mois, nous sommes régulièrement agressés par des blacks et des beurs, dénonce-t-elle en requérant l'anonymat. Ils viennent là juste pour nous tabasser, même pas pour nous voler. Car, pendant ce jour de repos, nous ne portons ni téléphone portable, ni baladeur, ni clés de maison. C'est interdit par notre religion. »

    Lycéen de confession musulmane, Mourad*, 16 ans, rétorque au contraire que « ce sont les juifs qui cherchent la bagarre ». « Ils viennent parfois avec des couteaux, parfois avec des pierres, et ça finit toujours par dégénérer. Alors on se défend », lance-t-il avant d'enfourcher son scooter devant le square Petit.

    « Les jeunes ont tendance à vivre à travers l'appartenance à telle ou telle origine »

    Conscient du malaise qui règne dans l'arrondissement, Jean-Jacques Giannesini, élu UMP du XIX e , a envoyé il y a quinze jours un courrier au préfet de police de Paris. Il y réclamait un renfort de police dans le quartier ainsi que l'installation d'un système de vidéosurveillance pour « lutter contre le trafic de drogue, la prostitution, et démanteler les réseaux qui font régner la terreur ». « Notre arrondissement est complètement gangrené par les bandes qui s'affrontent, déplore celui qui a réitéré sa demande au Conseil de Paris la semaine dernière dans un voeu rejeté par la majorité PS. Ces problèmes de racisme et d'antisémitisme ne datent pas d'hier. »

    Un constat également dressé par l'association SOS Racisme, pour qui les luttes pour le « contrôle des territoires » aux Buttes-Chaumont sont devenues monnaie courante. « Les jeunes ont tendance à vivre à travers l'appartenance à telle ou telle origine », regrette l'association en précisant toutefois qu'il ne s'agit pas d'une « guerre de gangs ».

    Hier, la tension était toujours palpable dans le quartier. Conseillère municipale UMP « de confession juive » - comme elle se décrit elle-même -, Michèle Asfez a distribué toute la matinée des prospectus intitulés : « Que faire si vous êtes victime ou témoin d'un acte à caractère antisémite ? », édités par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. « Face à cette pandémie, il faut qu'on s'organise, lance-t-elle à un jeune homme portant la kippa devant la synagogue du quartier. Si vous êtes victime d'une attaque, il faut porter plainte. »

    Un peu plus loin, au café le Carrefour, quelques habitants tentent de calmer le jeu pour ne pas « créer d'escalade ». « Il y a beaucoup d'accrochages, certes, mais ce n'est pas toujours communautaire, tempère un sexagénaire d'origine maghrébine, résidant de la rue Petit depuis quinze ans. Parfois, les jeunes se disputent juste pour des histoires de filles ou pour des petits larcins. Pas par racisme pur. »

    * Les prénoms ont été modifiés.

  • LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS CAR C'EST A EUX QU'APPARTIENT LE ROYAUME DES CIEUX (Parole du Christ)

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    Le Soir (belge) -  29.04.2008
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    Le massacre des innocents à Gaza 
    Lundi matin 23 juin, Nicolas Sarközy a entamé, le ton grave, en compagnie de son épouse, Carla Bruni, et du président de la République israélienne, Shimon Pérès, la visite du mémorial aux victimes de la Shoah de Yad Vashem, sur les hauteurs de Jérusalem. "J'ai changé à Yad Vashem, affirme au Monde M. Sarközy. Je l'ai dit dans mon discours d'investiture" de candidat UMP à la présidentielle. "Je me souviens, avait-il dit le 14 janvier 2007, au bout d'un long couloir, d'une grande pièce avec des milliers de petites lumières et des prénoms d'enfants de 2 ans, de 4 ans, de 5 ans prononcés à voix basse de façon ininterrompue. C'était le murmure des âmes innocentes. Je me suis dit alors que c'était cela la politique : faire barrage à la folie des hommes en refusant de se laisser emporter par elle." Ce mémorial des enfants assassinés, il l'a revisité. Seul, avec son épouse, Carla Bruni. Après avoir ranimé la flamme du souvenir et avant d'exhorter les députés Israéliens à faire la paix, dans un discours à la Knesset.

    Car la visite de Yad Vashem était un recueillement, sur le passé, mais aussi des leçons tirées pour l'avenir. Dans une des salles du musée de l'histoire de la Shoah, se font face le destin tragique d'une famille juive française et une photographie d'Adolf Hitler, dans une pose jubilatoire avec sa clique devant la tour Eiffel. Silencieux, rageur, M. Sarközy désigne la photo du doigt, longuement. Le président arrive devant une maquette des chambres à gaz, "seul objet non authentique du musée", précise la guide. Hommage est rendu par la guide au cinéaste Claude Lanzmann, qui accompagne le président et a su dans son film Shoah décrire la solution finale.

    Pourtant, tout espoir n'est pas mort, lorsqu'on visite la salle consacrée à l'épopée des fondateurs d'Israël après 1945. "Ce que vous n'avez pas dans ce chapitre, c'est la vengeance", poursuit la guide, qui cite Simone Veil : l'ancienne rescapée d'Auschwitz, qui accompagne le président français, a œuvré toute sa vie à la construction européenne.

    Chemin à suivre, alors que Nicolas Sarkozy a fait une halte devant le portrait des savants et intellectuels persécutés par les nazis  : Sigmund Freud, Albert Einstein, Kurt Weill, Stefan Zweig. "L'intelligence juive, c'est impressionnant", souffle Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarközy. Ce dernier a largement contribué à rédiger le discours qu'a prononcé en milieu de journée le président de la République à la Knesset, véritable ode au peuple juif et à Israël. Une ode censée appuyer l'exhortation à faire la paix. "Ce discours est un appel à la conscience juive. C'est un discours politique, moral. On ne fait pas la paix uniquement avec la diplomatie", commente M. Guaino. "La paix est possible"  : ce fut la conviction affirmée par Nicolas Sarközy à la Knesset.

  • Rudy va mieux

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    La communauté juive, très tendue, s'est rassemblée près du lieu de l'agression de Rudy, à l'angle des rues Petit et de Crimée (Paris XXème)
    Une côte cassée, de nombreuses contusions, des points de suture à l'arcade sourcilière: les jours du jeune Loubavitch de 17 ans, qui est sorti du coma artificiel, ne semblent pas en danger, bien qu'il soit, selon sa mère, de "constitution fluette".

    Samedi, entre 15H00 et le début de soirée, ce sont trois adolescents qui se sont fait successivement agresser par une bande de jeunes.

    L'enquête ouverte après l'agression d'un jeune adolescent juif âgé de 17 ans, dans le quartier des Buttes-Chaumont, s'annonce assez difficile. Mais d'ores et déjà, les policiers ont une certitude: il n' y a pas eu une seule agression en début de soirée, mais trois attaques successives.

    En début d'après-midi, samedi, un premier adolescent juif se fait agresser et bousculer par un groupe de jeunes.

    Bien que "secoué", il ne porte pas plainte immédiatement. Plus tard dans l'après-midi, entre 16H30 et 17H00 selon des sources proches de l'enquête, un deuxième adolescent, juif également, est attaqué par une bande de jeunes d'origine africaine et maghrébine. Une béquille, utilisée comme arme, est déjà évoquée. L'hypothèse d'un coup de machette est également citée par des témoins.

    Puis en fin de soirée, le jeune Rudy est à son tour pris à partie et roué de coups alors qu'il sort de chez un ami pour se rendre à la synagogue rue Petit. Hospitalisé, il est sorti du coma artificiel lundi en milieu d'après-midi. "Son état s'est amélioré. Il n'est pas encore possible de statuer sur d'éventuelles séquelles", a indiqué la direction de l'AP-HP.

    Les familles des deux autres jeunes gens devraient porter plainte ce matin. Enfin, les cinq mineurs qui ont été interpellés à la suite de ces agressions, auraient été partiellement témoins des faits mais ne seraient pas - avec certitude - les auteurs des coups.

    (Le Parisien - 23 juin 2008)

     
  • Sarközy n'est plus un Faucon

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    Sarközy arrive à la Knesset avec Dalia Itzik le 23 juin 2008

    Nicolas Sarközy a solennellement réaffirmé lundi son soutien à Israël et plaidé pour la création d'un Etat palestinien et le gel de la colonisation israélienne, dans un discours devant le parlement israélien, point d'orgue de sa visite de trois jours dans l'Etat hébreu. Evènement

    Devant une Knesset archi-comble, le président français a longuement énuméré les conditions à ses yeux nécessaires à une relance de "l'espoir de paix" né fin 2007 à Annapolis (Etats-Unis) mais aujourd'hui en difficulté.

    "Comme tous les peuples, le peuple israélien a le droit de vivre en sécurité dans des frontières reconnues et garanties (...) la France ne transigera jamais avec la sécurité d'Israël", a déclaré Nicolas Sarkozy.

    "Mais on doit la vérité à ses amis. La vérité, c'est que la sécurité d'Israël ne sera véritablement assurée que lorsqu'à ses côtés, on verra enfin un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable", a-t-il immédiatement continué, reprenant ses propos de la veille. "Le peuple palestinien a droit à un Etat et d'y exercer sa souveraineté", a-t-il ajouté.

    "Je le dis parce que je le pense, il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt de la colonisation", a-t-il poursuivi. Dans un entretien publié lundi par le quotidien palestinien Al-Quds, le président français avait précisé que ce gel de la colonisation devait s'étendre à Jérusalem-est.

    La poursuite de la colonisation, notamment à Jérusalem-est, qu'Israël entend garder sous sa souveraineté dans le cadre d'un éventuel accord avec les Palestiniens, constitue la principale entrave au processus de paix.

    "Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme (...) il ne peut y avoir de paix sans que soit résolu le problème des réfugiés palestiniens (...) il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale des deux Etats", a également affirmé Nicolas Sarkozy devant les députés israéliens.

    Convaincu que "la paix est possible", le président français a également appelé les Israéliens et les Palestiniens à faire les gestes nécessaires à la relance du processus de paix.

    "Annapolis a relancé une dynamique de paix, une année de négociations qui peuvent être décisives. Ne laissons pas échapper cet espoir de paix!", a-t-il lancé en référence à la conférence qui s'est tenue fin 2007 aux Etats-Unis.

    A une semaine de la présidence française de l'Union européenne (UE), Nicolas Sarkozy a proposé aux deux camps la contribution de la France et de l'Europe. La France "est prête à organiser sur son sol tous les pourparlers qui pourraient y conduire", a-t-il fait savoir. "On a la confiance des uns et des autres, c'est cela qui peut encourager Arabes et Israéliens à vouloir un engagement croissant de la France dans le processus de paix", a-t-on commenté dans l'entourage du président.

    Nicolas Sarkozy a également souhaité que son projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), qui doit être lancé le 13 juillet lors d'un sommet à Paris, donne l'espoir "qu'un jour les enfants de la Méditerranée cesseront de se haïr (...) et de vouloir dès la naissance venger les malheurs de leurs pères".

    Après la Knesset, le chef de l'Etat devait lundi après-midi défendre ces mêmes convictions en recevant à Jérusalem-est des personnalités palestiniennes, avant de s'entretenir mardi à Bethléem (Cisjordanie) avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

    Au nom de cet équilibre, Nicolas Sarkozy, qui a encore proclamé haut et fort devant le parlement israélien son "amitié" et son "respect" pour l'Etat hébreu, a multiplié depuis dimanche les signes envers les Palestiniens.

    La ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a déposé dimanche soir en son nom une gerbe sur la tombe de Fayçal Husseini, un dirigeant de l'OLP en charge de la Ville sainte, mort en 2001 et enterré sur l'esplanade des Mosquées dans la Vieille ville.

    Elle devait également fleurir mardi la tombe de Yasser Arafat à Ramallah.

    Le Mur des lamentions et le mur de l'apartheid vont -ils s'écrouler comme les murailles de Jéricho?

    Israël est-il lâché par les Etats-Unis?