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  • La réforme des institutions à la mode Sarközy

    Avant même d'être élaborée, la réforme des institutions telle que l'imaginait Nicolas Sarkozy a déjà quelques plombs dans l'aile.

     Deux premiers fronts sont ouverts. Primo, la volonté du chef de l'Etat d'être "un président qui gouverne" - et de voir la Constitution lui reconnaître ce rôle - irrite la gauche et provoque un casse-tête juridique ; au point de susciter l'opposition - sur ce point - du président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP). Secundo, l'accord trouvé entre le Parti socialiste et les centristes de François Bayrou, mercredi 26 septembre, sur plusieurs "principes essentiels" (dont l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections législatives) constitue une autre menace pour M. Sarkozy, l'UMP et ses alliés ne disposant pas de la majorité des trois-cinquièmes requise pour l'adoption d'une révision constitutionnelle.

     


    Un objectif clairement signifié dans la lettre de mission

    Extrait de la lettre de mission que Nicolas Sarkozy a adressée, le 18 juillet, à Edouard Balladur : "L'importance prise par l'élection présidentielle au suffrage universel direct, le passage au quinquennat et la réforme du calendrier électoral se sont conjugués pour donner au président un pouvoir très large sur l'ensemble de nos institutions et de l'administration, et un rôle essentiel qui - à la différence de celui du premier ministre - n'est pas assorti d'un régime de mise en cause de sa responsabilité. Il convient dès lors :

    - En premier lieu, d'examiner dans quelle mesure les articles de la Constitution qui précisent l'articulation des pouvoirs du président de la République et du premier ministre devraient être clarifiés pour prendre acte de l'évolution qui a fait du président de la République le chef de l'exécutif ..."


    Délicate réécriture de l'article 20. L'"hyperprésident" Sarkozy verrait d'un bon oeil la loi fondamentale lui reconnaître un rôle à sa mesure. Aussi a-t-il suggéré au comité sur la réforme des institutions, présidé par Edouard Balladur, de réfléchir à une réforme de l'article 20 de la Constitution, qui prévoit que "le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation".

    La piste envisagée - "le président détermine" et "le gouvernement conduit" - aurait l'avantage d'accorder le droit avec la réalité. Mais elle se heurte à un obstacle de taille : que se passerait-il si le président qui "détermine la politique de la nation" n'obtenait pas de majorité aux élections législatives ? Comment alors résoudre la crise ? Par une dissolution ? Elle n'a pas toujours les résultats escomptés, comme l'a montré le précédent chiraquien de 1997. Par une démission du président ? A ce jour, aucun des successeurs du général de Gaulle ne l'a envisagée.

    Ce qui pouvait paraître comme une évidence, destinée à marquer la fin d'une hypocrisie, suscite de plus en plus de réticences. Jusque-là cantonnées dans le cercle des constitutionnalistes (Le Monde du 13 septembre), elles sont désormais partagées par le président de l'Assemblée nationale : "L'article 20 illustre à la fois la solidité et la plasticité de nos institutions. Quand on les modifie, il faut éviter de créer des situations dont on sait qu'elles pourraient déboucher sur des crises", a indiqué au Monde M. Accoyer. "On ne va pas changer la Constitution parce qu'une personnalité en place à tel trait de caractère ou tel mode d'action. Sinon, où va-t-on !", s'exclame-t-il.

    Hostile à tout ce qui, de près ou de loin, pourrait ressembler à une présidentialisation du régime, le bureau national du PS a réclamé une application stricte de l'actuel article 20, s'opposant également à ce que le chef de l'Etat puisse s'exprimer directement devant le Parlement.

    L'esquisse d'un front uni de l'opposition. A l'issue d'un tête-à-tête de près d'une heure, François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, et François Bayrou, président du MoDem, ont fait état de plusieurs convergences. Le sujet le plus sensible est l'introduction d'une part de représentation proportionnelle "correctrice" concernant 10 % des députés, permettant aux partis ayant obtenu plus de 5 % des suffrages d'obtenir des élus. M. Hollande juge nécessaire une telle modification même s'il souligne que celle-ci "n'avantagerait pas le PS".

    Entendu quelques heures plus tôt devant le comité Balladur, le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, a prévenu qu'"une écrasante majorité (d'entre eux) est totalement hostile à l'instillation d'une dose même minime de proportionnelle".

    Socialistes et centristes du MoDem souhaitent également, pour le Sénat, un scrutin "plus juste" accordant davantage de poids aux représentants des grandes villes. "Si ces principes ne sont pas retenus, nous ne voterons pas le texte", a indiqué M. Hollande. "Si nos priorités ne sont pas retenues, nous n'accepterons pas le texte", a renchéri M. Bayrou, en observant que, du fait de la majorité des trois-cinquièmes nécessaire, le PS et le MoDem tenaient "en partie la clé de la réforme institutionnelle".

    (Jean-Baptiste de Montvalon et Jean-Michel Normand)
     LE MONDE
  • Maroc: "Ce n'est pas elle."

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    Photo de Bouchra Benaïssa née au Maroc le 24.10.04 
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    Photo de Maddie McCann
     Une lueur d'espoir qui a fait long feu. Mardi matin, les enquêteurs qui travaillent sur le cas de la petite Maddie, disparue le 3 mai dernier à Praia da Luz (Portugal), reçoivent une photo. Prise le 31 août dernier à Zinat, à côté de Tanger (Maroc), elle montre une petite fille blonde sur le dos d'une vieille femme marocaine (ci-dessus à gauche).

    Clara Torres, touriste espagnole qui a pris le cliché et l'a transmis aux enquêteurs, est persuadée de reconnaître Maddie, d'autant qu'elle a appris par la presse que deux personnes affirment avoir vu la petite Anglaise au Maroc fin août. Hier, le mystère tombe, et l'espoir avec. Un quotidien anglais, qui a dépêché un reporter sur place, titre : « Ce n'est pas elle ». Le journaliste a retrouvé la trace de la petite fille de la photo, qui s'appelle en réalité Bouchra Benaïssa. Pour les parents de Maddie, qui se refusaient à tout commentaire, c'est « évidemment une mauvaise nouvelle ». Toujours suspects aux yeux de la justice portugaise, malgré de faibles charges, Kate et Gerry McCann ont seulement annoncé, par la voix de leur porte-parole, que la recherche de Maddie demeure leur priorité.

    (Source Le Parisien)

    Certes, la ressemblance est grande...

  • Un haut responsable du Medef soupçonné de détournements

    PARIS (Reuters) - Une enquête préliminaire de police a été ouverte par le parquet de Paris sur des retraits en espèces de 5,64 millions d'euros effectués entre 2000 et 2007 sur le compte de l'Union des industries des métiers de la métallurgie (UIMM) par Denis Gautier-Sauvagnac, haut responsable du Medef, annonce le bureau du procureur.

     

    Cette procédure pour "abus de confiance", a été confiée à la brigade financière, a-t-on précisé. Elle fait suite à un signalement en début de semaine au parquet de la part de "Tracfin", la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Economie.

    Denis Gautier-Sauvagnac, président depuis 2006 de l'UIMM et principal négociateur du Medef, a nié toute malversation. "Nous n'avons rien à voir, ni de près, ni de loin, avec des malversations qui relèvent de Tracfin", a-t-il dit à la presse à Paris, en marge de négociations avec les syndicats de salariés.

    Le cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde a confirmé la démarche de Tracfin mais affirmé que cette instance avait agi seule, sans qu'elle donne un feu vert.

    Les mouvements de fonds litigieux remontent à plusieurs années et concernent notamment, mais pas seulement, la période ouverte en 2006 après l'accession à la présidence de l'UIMM de Denis Gautier-Sauvagnac, a-t-on précisé.

    Le Figaro, qui a révélé l'information mercredi, fait état du document Tracfin qui impute à Denis Gautier-Sauvagnac des retraits en espèces de 5,64 millions d'euros.

    La BNP, qui détient le compte, a interrogé Denis Gautier-Sauvagnac sur les motifs de ces débits, effectués par le dirigeant patronal en personne ou par des collaborateurs, à raison de montants allant jusqu'à 200.000 euros, dit le journal. Il a alors invoqué les "oeuvres sociales de la métallurgie et l'aide aux retraités et malades du secteur", raconte le Figaro.

    Denis Gautier-Sauvagnac a précisé mercredi devant les journalistes : "je ne suis pas allé en personne à la banque, cette information est totalement fausse et je réserve toute autre information aux autorités compétentes qui me le demanderont".

    La BNP a ensuite, comme la loi l'y oblige, saisi la cellule Tracfin, il y a plus de deux ans. Tracfin est une cellule d'enquête indépendante qui n'a pas à prendre ses consignes auprès des dirigeants politiques, a-t-on expliqué à Reuters au ministère de l'Economie.

    Le Figaro affirme de son côté que la ministre Christine Lagarde a donné son feu vert à la saisine du parquet. Denis Gautier-Sauvagnac, 64 ans, est un personnage-clef du patronat français, l'UIMM constituant une des plus importantes organisations patronales du pays.

    Il mène notamment en ce moment, au nom du Medef, des négociations très sensibles avec les syndicats de salariés sur la réforme éventuelle des contrats de travail.

    (Source: LE MONDE)

  • Tests ADN supprimés pour le regroupement familial

    La commission des Lois du Sénat a supprimé mercredi l'article du projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l'immigration, instaurant un recours éventuel à des tests ADN pour le regroupement familial, a-t-on appris de source parlementaire.

    Cette décision doit être confirmée par un vote des sénateurs en séance publique lors de l'examen du texte en première lecture qui doit commencer le 2 octobre.

    Dans un communiqué, le président du groupe socialiste au Sénat Jean-Pierre Bel s'est félicité de cette suppression, qui a été obtenue par 24 voix contre 13.

    La suppression de cet article est "conforme à la vision" que les sénateurs socialistes se font "de la France, de ses valeurs républicaines et de son image de pays des droits de l'Homme", souligne M. Bel.

    Les sénateurs PS "attendent du Sénat la confirmation de ce vote important lors de l'examen en séance publique" du projet de loi adopté en première lecture par les députes le 20 septembre, ajoute le communiqué.

    De leur côté, les communistes Nicole Borvo, présidente du groupe, et Eliane Assassi ont pris acte de ce que "le gouvernement et le rapporteur à l'Assemblée nationale" Thierry Mariani, auteur de l'amendement, avaient "été désavoués" sur les tests ADN.

    "Fermement opposées à ces tests à la logique discriminatoire et avilissante pour les étrangers, nous prenons acte de ce recul tout en restant vigilantes quant au sort final de cette disposition en séance publique", ont-elles souligné dans un communiqué.

    Le projet de loi du ministre Brice Hortefeux (Immigration, Intégration) sur l'immigration a été adopté par l'Assemblée le 20 septembre.

    Le texte voté par les députés autorise, à titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2010, les tests ADN pour les étrangers candidats au regroupement familial voulant apporter une preuve de leur filiation.

    L'examen génétique, facultatif et fait après consentement express du demandeur, lui sera remboursé si le visa est accordé
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  • La photo de Maddie (?) prise au Maroc le 31 août

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    Photo prise par Mme Clara Torres le 31 août à Zinat (nord du Maroc)
    Celle-ci affirme que la petite fille dont on aperçoit la tête blonde dans le dos de la feme âgée (marchant à côté d'une personne vêtue de sombre et portant un jean) offre une très grande ressemblance avec la petite Britannique disparue le 3 mai. Pourquoi Mme Clara Torres prévient-elle si tard les autorités?
    Ce cliché est-il crédible? Les McCann font analyser la photo: ils restent persuadés que leur fille Maddie a été enlevée... mais dans quel but? Toute cette affaire est de plus en plus étrange, mais aucune piste ne doit être négligée, même les plus incroyables.
    Cette photo suscite beaucoup d'interrogations quand on la regarde attentivement: par exemple, quels bagages transporte l'homme qui marche en tête avec une brouette? Les femmes sont voilées et ne ressemblent pas à des touristes...
    (Source: LE MONDE)

  • Le Vélib à Paris, ce n'est pas toujours rose!

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    La mode du vélo a son revers de médaille. La multiplication des bicyclettes dans nos rues s'accompagne aujourd'hui de PV en cascade, de vols à répétition, et de rumeurs persistantes sur la dangerosité de ce mode de circulation.

    Des rumeurs d'accidents en cascade, des points de permis de conduire qui sautent plus vite qu'un dérailleur, des gangs de voleurs organisés qui se spécialisent dans la pièce détachée.

    Les amis de la petite reine n'auront pas savouré longtemps le succès de Vélib' à Paris. « Dangereux », « bobo », la riposte des opposants ne s'est pas fait attendre.

    C'est un vrai conflit de civilisation dans une ville où la voiture règne depuis si longtemps. « Le vélo, c'est la liberté », clament les « pro ». « La liberté de griller les feux et de circuler n'importe comment », répondent les « anti », calés derrière leur volant bien à l'abri dans les bouchons. Des automobilistes bien aidés depuis quelques semaines par des policiers particulièrement vigilants, voire carrément zélés lorsqu'il s'agit de retirer des points sur les permis de conduire des cyclistes. Illégal, mais tellement réconfortant pour des automobilistes auxquels on ne passe rien depuis quelques années...

    Tolérance pour les uns, discipline pour les autres

    Le vélo à Paris, c'est aussi un enjeu politique et une salve de plus dans la guéguerre Paris-banlieue. Entre « ceux qui peuvent » pédaler avec insouciance dans les rues et ceux qui sont condamnés aux ralentissements matinaux quand ils viennent de Cergy-Pontoise, Marne-la-Vallée, Evry, Créteil ou ailleurs. Cette dimension très passionnelle autour du sujet explique sans doute les outrances. Il faudra du temps pour que les automobilistes et les cyclistes s'apprivoisent. Les uns devront apprendre la tolérance, les autres la discipline.

  • Le Nouvel Ordre Mondial selon Sarközy

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    Sarközy à la tribune de l'ONU 
    Ou parler pour ne rien dire!
    Du haut de la tribune des Nations unies, le successeur de Jacques Chirac a, dans un discours plutôt lyrique, souhaité l'avènement d'un nouvel ordre mondial, plus juste et plus respectueux des diversités et des cultures.

    «Un new deal (NDLR : une nouvelle donne) écologique et économique » pour la planète : c'est ce que Nicolas Sarközy a proposé hier du haut de la tribune des Nations unies aux dirigeants du monde entier réunis à l'occasion de la séance d'ouverture de son assemblée générale annuelle. « Son excellence Nicolas Sarközy » s'y exprimait pour la première fois depuis son élection. Il avait fort à faire car les interventions de Jacques Chirac, suite au bras de fer avec les Etats-Unis sur l'Irak, avaient été accueillies par des ovations.

    Au final, son successeur a été bien applaudi. Et au passage il a même eu droit à un hommage de George Bush. Dans sa déclaration solennelle à la tribune, le numéro un américain a salué le rôle que joue le « french president » au Darfour et le « leadership » de la France pour stabiliser la région.

    Avertissement à l'Iran

    Dans un discours aux accents plutôt lyriques, Sarközy s'est employé à développer sa vision du « nouvel ordre mondial du XXIème siècle » qu'il veut voir naître. Celui-ci doit, selon lui, reposer sur deux piliers. D'abord « le respect de la diversité, des identités nationales, des religions et croyances, des cultures » : « On n'évitera pas le choc des civilisations en imposant à tous les peuples de penser et de croire la même chose », assure-t-il, dans la droite ligne des discours chiraquiens. Ensuite, une plus grande justice : « Regardons notre monde en face. Jamais il n'y a eu autant de phénomènes de rentes qui concentrent autant de profits sur quelques grands groupes.* Je veux m'adresser à la conscience de tous ceux qui ont une responsabilité dans la conduite des affaires du monde. Parce que sinon les pauvres et les exploités se révolteront un jour contre l'injustice qui leur est faite », prédit-il. Au nom de cette justice, il suggère ainsi « d'assurer à tous les hommes l'accès à l'eau, l'énergie, l'alimentation, les médicaments, la connaissance ».

    Le chef de l'Etat, qui rappelle que la France « restera disponible pour parler avec tout le monde, sur tous les continents », évoque peu de dossiers concrets. Il redit sa position sur l'Iran: « Ce pays a droit à l'énergie nucléaire à des fins civiles. Mais en laissant l'Iran se doter de l'arme nucléaire, nous ferions courir un risque inacceptable à la stabilité. Cette crise ne sera résolue que si la fermeté et le dialogue vont de pair. » Il appelle à un Liban « indépendant ». Concernant la Birmanie, il ne dit pas un mot à la tribune, mais annonce lors de sa conférence de presse, un peu plus tard, qu'il recevra aujourd'hui à Paris des représentants de l'opposition birmane pour leur affirmer le soutien de la France.

     C'est aussi loin de la tribune de l'ONU qu'il évoque Ingrid Betancourt, pour laquelle il a multiplié les contacts durant son séjour new-yorkais. Il a notamment rencontré le président colombien Uribe, lui expliquant que la France « faisait confiance à Hugo Chavez ». Il accueillera d'ailleurs le chef d'Etat vénézuélien, décidé à jouer l'intermédiaire avec les Farc, en novembre à Paris.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est livré à une violente diatribe contre les Etats-Unis dans son discours devant l'assemblée générale des Nations unies hier, les accusant de violer les droits de l'homme. D'autre part, Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que son pays considérait que le dossier nucléaire iranien était « clos » et constituait désormais une question « ordinaire » relevant de l'AIEA.

    * Il sait de quoi il parle : ses meilleurs "amis" amis sont des multi-milliardaires à la tête des plus grands goupes financiers internationaux...

    (Source: Le Parisien)

  • Maddie: rebondissement au Maroc?

    Cette information est donnée sous toutes réserves:

    Maddie: les enquêteurs ont reçu une photo d'une fillette prise au Maroc.

      

      Les enquêteurs chargés des recherches pour retrouver la petite Britannique Madeleine McCann, disparue en mai au Portugal, ont reçu mardi un cliché d'une petite fille blonde pris au nord du Maroc fin août, a indiqué la porte-parole de la famille McCann.

    "Nous ne commentons aucun témoignage de personnes (affirmant avoir aperçu la fillette), pourtant dans ce cas précis, la photo a été transmise aux autorités compétentes dès qu'elle a été reçue et Gerry et Kate (McCann), sont impatients de la faire analyser dès que possible" a déclaré Clarence Mitchell, porte-parole officielle du couple McCann.

    La photo montre une petite fille blonde portée sur le dos d'une vieille femme marocaine et a été prise le 31 août à Zinat (nord du Maroc) par une touriste espagnole, Clara Torres. Mme Torres s'est décidée à montrer le cliché lundi à la police après avoir appris par la presse que deux témoins affirmaient avoir vu la petite Maddie au Maroc, à Marrakech, quelques jours après sa disparition le 3 mai, selon Mme Mitchell.

    "La ressemblance (avec Madeleine) est frappante", a affirmé Mme Torres sur la radio espagnole COPE. Les parents de la fillette, Kate et Gerry McCann, ont été mis en examen le 7 septembre par la police judiciaire portugaise et ont quitté deux jours plus tard le Portugal pour regagner l'Angleterre. Ils sont, selon leur entourage, soupçonnés d'homicide involontaire et de dissimulation de cadavre. Depuis, les McCann n'ont pas cessé de clamer leur innocence et d'appeler à la poursuite des recherches pour tenter de retrouver leur fille, aujourd'hui âgée de 4 ans, et dont ils se disent convaincus qu'elle a été enlevée.

    (Source: ACTU Orange)

  • BUG INFORMATIQUE !

    Chers amis et visiteurs,

    Dimanche soir, vers 23h., Internet s'est bloqué brusquement alors que je recherchais un tableau pour illustrer le poème. Je ne pouvais plus alimenter le blog. Après une journée (éprouvante!) sur la Hotline d'ORANGE, qui n'a donné aucun résultat, j'ai demandé hier à ORANGE qu'on m'envoie à domicile un technicien informaticien: il vient de venir et de réparer, de réinitialiser la LiveBox qui ne recevait plus le signal. Il ne m'a donné aucune explication pour ce bug brutal. Des travaux sur le réseau Haut Débit à Marseille? C'est possible... Il m'a dit: "Voilà, c'est rétabli!" - C'est une intervention gratuite!

    Je viens de lire tous les commentaires: merci! Je vais essayer de rattraper les deux jours perdus!

    Bien cordialement à tous!

    Gaëlle Mann

     

     

     

     

  • Interlude

    AUTOMNE

     

    Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux

    Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne

    Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

     

    Et s'en allant là-bas le paysan chantonne

    Une chanson d'amour et d'infidélité

    Qui parle d'une bague et d'un coeur que l'on brise

     

    Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été

    Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises

     

    Guillaume Apollinaire  Alcools

  • L'agression armée contre Marine Le Pen

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    Marine le Pen le 23 septembre 2007
    Dans un communiqué publié samedi soir, le FN dénonce "une très grave agression" et demande une entrevue au préfet du Pas-de-Calais "pour que soit garantie la liberté des élus de mener campagne en toute sécurité". Ce nouvel affrontement intervient alors que le 17 juin dernier, au soir du second tour des élections législatives, la permanence de la candidate avait été prise pour cible par plusieurs "jeunes" qui avaient lancé des projectiles. Deux d'entre eux avaient été déférés devant le tribunal correctionnel de Béthune pour violence en réunion par jets de projectiles ayant entraîné des dégradations
    A cette heure, les deux agresseurs courent toujours...

  • LE LEXIK DES CITES: ET S'ILS APPRENAIENT D'ABORD LE FRANCAIS ?

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    Le marché-souk d'Evry
    Dix jeunes du quartier du Bois-Sauvage à Evry, des garçons et des filles âgés de 18 à 25 ans, expliquent dans le "Lexik des cités" leurs mots, ceux utilisés par les "jeunes" dans les banlieues, pour éviter les "quiproquos entre jeunes et adultes.

    Présenté samedi à la fête de l'Essonne à Chamarande, ce livre, qui sortira le 4 octobre, décortique avec beaucoup d'humour 241 mots des cités. (241: c'est peu!)
    Réalisé avec l'aide de l'association Permis de vivre la ville, l'ouvrage est "l'aboutissement d'un travail de trois ans", raconte Cédric Nagau, 25 ans. Au départ, ces garçons et ces filles, graffeurs, rappeuses et auteurs d'un petit journal dans le quartier, se regroupent autour d'un projet un peu informel. "Je faisais du rap et je voulais que ma mère me comprenne", se souvient Dalla Touré, 22 ans. Dans le petit journal de quartier, un petit lexique est publié. L'idée est née.

    Commence alors une longue recherche, notamment avec "Le Petit Robert", pour retrouver l'étymologie des mots. Des recoupements sont effectués dans de nombreux quartiers d'Ile-de-France et d'ailleurs pour voir si un mot peut avoir plusieurs significations.

    "On s'est rendu compte que nous n'avions rien inventé de nouveau en termes de langue", explique Cindy Azor, étudiante en BTS de 19 ans. "Par exemple, daron et daronne, mots qu'on utilise pour désigner le père et la mère, existaient déjà. Ils viennent de dam, qui voulait dire seigneur,(dom!) et de baron et auraient désigné ensuite le roi et la reine". Or les parents "règnent".

    Ce langage imagé reflète les origines diverses des habitants de ces quartiers avec des emprunts au portugais, à l'arabe ou aux langues africaines, mais aussi la culture de la "génération fast food", commente Cédric Nagau. Ainsi, le fourgon de police n'est plus appelé "panier à salade" mais "boîte de six", en allusion à la boîte de beignets de poulet d'une enseigne de restauration rapide.

    "C'est une langue parlée, pas écrite ou alors comme tag avec un certain esthétisme. Il nous a fallu la traduire", explique Franck Longepied, 25 ans, tagueur devenu graphiste dans l'industrie.

    Ce lexique, magnifiquement illustré par des graffs ou des petites saynètes expliquant les mots, permet de comprendre qu'un "bail" n'a rien à voir avec un contrat entre deux parties, mais qu'il s'agit d'un plan amoureux, qu'un "Boug" est un mec, que "ma came" n'est pas une quelconque substance illicite qu'on fume ou sniffe mais sert à désigner un pote, aussi nommé "gros"...

    "Cet ouvrage est la preuve que des jeunes peuvent travailler sur le long terme", souligne Marcela Perez, de l'association Permis de vivre.  (hallucinant!)

    Contactés à mi-parcours par divers éditeurs, les jeunes ont rencontré un avocat spécialisé dans les droits d'auteur avant de finalement signer un contrat avec les éditions Fleuve Noir.

    La préface de l'ouvrage, tiré à 20.000 exemplaires, fait dialoguer Alain Rey, linguiste, collaborateur notamment pour le Robert, et le rappeur Disiz la Peste, qui a grandi à Evry, sur l'évolution du langage.

  • Marine Le Pen agressée à Hénin-Beaumont

    Marine Le Pen, numéro deux sur la liste du Front national pour les élections municipales à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) a été prise à partie, samedi 22 septembre, par deux individus porteurs d'un pistolet à grenailles.

    L'agression se serait déroulée à la sortie d'un café où la fille du président du FN buvait un verre en compagnie de Steeve Briois, le numéro un de la liste FN, et de son équipe, pendant une braderie. Les deux individus, "apparemment majeurs" selon Marine Le Pen, auraient insulté la candidate, avant que l'un d'eux brandisse un pistolet, selon plusieurs témoins.


    L'entourage de Mme Le Pen a pour sa part entendu un coup de feu. "Je ne sais pas s'il a tiré, j'ai entendu des cris 'Attention, il a une arme'. Cela se passait dans mon dos, mon garde du corps m'a immédiatement évacuée", a indiqué à l'AFP Marine Le Pen qui avait dans un premier temps évoqué un coup de feu. La police a confirmé qu'une altercation s'était produite, sans toutefois donner plus de précision.

    Dans un communiqué, le Front National a dénoncé une "agression".

    Le 17 juin, au soir du second tour des élections législatives, la permanence de la candidate avait été prise pour cible par plusieurs "jeunes" qui avaient lancé des projectiles. Deux d'entre eux avaient été déférés devant le tribunal correctionnel de Béthune pour violence en réunion par jets de projectiles ayant entraîné des dégradations.

    Dans cette circonscription du Pas-de-Calais aux législatives, Marine Le Pen a obtenu 41,7 % des voix aux élections législatives de juin. Elle était la seule candidate FN présente au second tour.

    Dernière heure:

    Les enquêteurs ont identifié l'une des deux personnes, toujours recherchées, qui ont insulté Marine Le Pen samedi à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avant de sortir une arme. Les deux hommes «n'étaient toujours pas interpellés dimanche matin, mais la police les recherche activement» a indiqué à l'AFP le sous-préfet de Lens, Roger Reuter. Le «nom d'un individu, connu des services de police, a été donné» aux forces de l'ordre par plusieurs témoins qui ont également «transmis un signalement de l'autre individu», a-t-il ajouté.

    (Source Le Parisien)

     

     

  • Ces chiens qui tuent les enfants

    Nouveau drame avec des chiens : une fillette de 10 ans tuée par deux dogues

     

    Un nouveau drame a été provoqué par des chiens ce samedi 22 septembre avec la mort d'Amandine, une fillette de 10 ans mordue par deux dogues allemands (race non soumise à la réglementation des chiens dangereux)qui vivaient avec sa famille dans la commune d'Auteuil (Oise), près de Beauvais.

    L'incident s'est produit vers 16h00, alors que l'enfant jouait avec deux dogues allemands - chiens de grande taille pouvant mesurer jusqu'à un mètre au garrot - cfba5ecf0ca99d274522099676a17a54.jpg

     dans la cour du domicile qu'occupaient sa mère et son compagnon depuis un an dans cette petite commune, a indiqué la gendarmerie.

    La mère, qui se trouvait dans la maison au moment du drame, a été alertée par les cris de sa fille, restée seule avec les deux chiens. Elle n'a pu intervenir à temps.

    Mordue au cou, à la poitrine et au bras droit, la fillette est morte sur place, a précisé le colonel de gendarmerie Michel Pidoux.

    Un vétérinaire s'est rendu sur place pour anesthésier les chiens en attendant la décision du procureur sur une éventuelle euthanasie.

    Ce drame est intervenu près d'un mois après le décès d'une fillette de 18 mois défigurée par un chien de race American staffordshire terrier à Epernay (Marne).

    Dans ce dernier cas, l'enfant avait été mordue chez elle une semaine plus tôt par l'animal, qui avait agi subitement alors qu'elle ne jouait pas avec lui. Sa mère gardait pendant quelques heures ce chien de combat, né du croisement du bouledogue et du terrier.

    Cet événement avait provoqué la tenue d'une réunion par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie le 27 août. Samedi, elle a déclaré dans un communiqué que les projets de textes législatifs et réglementaires concernant ces chiens dangereux devraient être présentés cette semaine.

    Ces textes concernent notamment "l'instauration d'une formation obligatoire pour les propriétaires ou détenteurs de chiens dangereux" et "la production obligatoire d'un certificat établi par un vétérinaire au moment de la déclaration en mairie".

    Ils portent aussi sur le "renforcement des pouvoirs de l'autorité administrative pour ordonner l'euthanasie des chiens en cas d'atteinte ou de menace d'atteinte grave à l'intégrité physique des personnes" et "l'interdiction des croisements susceptibles de produire des chiens dangereux".

    Les accidents impliquant des chiens semblent se multiplier. Depuis 1989, on recense en France 30 personnes tuées par des chiens, la plupart des victimes étant des enfants ou des personnes âgées. Le 11 juin 2006, c'était déjà un American staffordshire qui avait tué une fillette de 17 mois dans sa poussette à Sevran (Seine-Saint-Denis), lors d'un dîner familial.

    Plus récemment, depuis la mi-août, on a recensé pas moins de neuf agressions sévères de chiens contre des humains.

    La dernière en date remontait à vendredi : une jeune femme de 27 ans a été grièvement mordue au niveau du crâne par deux rottweilers appartenant à sa famille, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Elle était samedi hors de danger.

  • Echec d'un essai de vaccin contre le VIH

    C'est une fort mauvaise nouvelle dans le domaine de la recherche vaccinale contre l'infection contre le virus du sida : la multinationale pharmaceutique américaine Merck a annoncé, vendredi 21 septembre, qu'elle avait décidé de mettre un terme à ses essais cliniques d'un candidat vaccin après la découverte que ce dernier n'apportait nullement la protection escomptée. "Le Groupe de surveillance indépendant a recommandé qu'il soit mis fin aux essais du vaccin car ces essais n'ont pas démontré son efficacité", a indiqué la firme dans un communiqué.

     


    Les responsables de Merck ont précisé que 24 des 741 personnes du groupe qui avaient reçu le candidat vaccin avaient été infectées par le VIH. Par comparaison dans le groupe ayant reçu un placebo 21 personnes sur 762 ont été infectées.

    La décision de Merck est d'autant plus marquante que ce vaccin expérimental - dénommé V520 - était généralement perçu comme l'un des plus prometteurs parmi tous ceux qui sont en cours d'élaboration ou d'évaluation. A ce titre tous les spécialistes de la lutte contre le sida lui portaient un très vif intérêt.

    Cet essai vaccinal international était mené sur près de 1 500 volontaires et était conduit sous l'égide des Instituts nationaux américains de la santé (NIH). Tous les volontaires étaient, au départ, séronégatifs mais tous étaient aussi plus exposés que la moyenne de la population au risque de contamination par le VIH.

    Il s'agissait pour l'essentiel d'homosexuels masculins et de prostituées. L'essai avait commencé en décembre 2004 et devait au total concerner 3 000 volontaires en Australie, au Brésil, au Canada, en République Dominicaine, en Haïti, en Jamaïque, au Pérou, à Parto-Rico ainsi qu'au Etats-Unis. Le même vaccin était en cours d'évaluation en Afrique du sud et les essais dans ce pays ont également été arrêtés.

    Comme dans tous les essais cliniques de ce type, les responsables avaient, pour des raisons éthiques, expliqué que le fait de participer à cette recherche ne devait aucunement conduire à un relâchement vis-à-vis des méthodes de protection, à commencer par l'usage systématique du préservatif lors des relations sexuelles. Pour autant rien ne permet au promoteur de l'essai de savoir si ses recommandations sont en pratique suivies ou si le fait d'être "vacciné" conduit à une modification de comportement.

    "Ce sont là des nouvelles très décevantes, a déclaré Keith Gottesdiener, chef du groupe spécialisé de Merck sur les recherches cliniques vaccinales et des maladies infectieuses. Un effort majeur pour développer un vaccin protecteur contre l'infection par le VIH n'a en définitive pas tenu ses promesses."

    Alors que les vaccins expérimentaux de première génération cherchaient à stimuler la production par l'organisme d'anticorps dirigés contre le VIH, le vaccin de Merck visait à induire la production de cellules immunitaires spécialisées dans la défense antivirale, les lymphocytes T "tueurs".

    Michael Zwick, du Scripps Research Institute, estime qu'il est encore trop tôt pour savoir si ce résultat négatif signifie que les tous les candidats vaccins fondé sur la même stratégie conduiront aux mêmes conclusions.

    D'autres recherches sont en cours dans le domaine des vaccins préventifs ainsi que dans celui de vaccins thérapeutiques.

    (Jean-Yves Nau - LE MONDE)
  • IRAN: présentation d'un nouveau missile à longue portée

    24208009b0d7e1ead589669c06d596cc.jpg "Saegheh"  le nouvel avion de chasse iranien
    L'Iran a présenté pour la première fois samedi un nouveau missile à longue portée, capable d'atteindre Israël et les bases militaires américaines de la région, lors d'un défilé militaire qui intervient dans un contexte de tensions croissantes sur le programme nucléaire de Téhéran.

    Le présentateur militaire officiel du défilé, montrant le texte de son discours, a précisé à quelques journalistes que "Ghadr-1" ("puissance") avait "une portée de 1.800 km et fonctionnait au combustible liquide".

    Organisée dans le cadre des commémorations de la guerre Iran-Irak (1980-88), l'imposante parade a aussi été marquée par de nombreux slogans antiaméricains et anti-israéliens. L'exemplaire du nouveau missile a été dévoilé en même temps qu'un modèle plus ancien, le "Shahab-3", dont la "portée est de 1.300 km", selon le commentateur officiel. Il ressemble fortement à un modèle amélioré du Shahab-3, déjà exhibé les années précédentes.


    Avec une portée de 1.800 km, le missile Ghadr-1 pourrait atteindre Israël --les deux pays sont séparés par plus d'un millier de kilomètres-- ainsi que toutes les bases militaires américaines de la région. Au début du défilé, trois Saegheh, le nouvel avion de chasse iranien, présenté comme un appareil dernier cri, ont par ailleurs survolé la parade.
    "La présence des forces illégitimes (américaines) dans la région est la cause de tous les différends et de toutes les menaces et leur départ est dans leur intérêt, dans celui des peuples de la région", a-t-il ajouté. Tout comme en 2006, les attachés militaires européens n'ont pas assisté au défilé afin d'éviter de cautionner les inscriptions antiaméricaines et anti-israéliennes, selon un diplomate européen.

    La commémoration de la guerre Iran-Irak intervient alors que la pression augmente sur le dossier nucléaire iranien. Dans son discours, M. Ahmadinejad a de nouveau déclaré que des sanctions n'arrêteraient pas la "marche vers le progrès" de l'Iran, dont le programme nucléaire est contesté par la "communauté internationale".

    Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a récemment évoqué la possibilité d'une "guerre", précisant par la suite qu'il fallait tout faire pour l'éviter. Les responsables américains ont eux toujours affirmé qu'ils n'écartaient aucune option, même s'ils privilégient la diplomatie pour forcer l'Iran à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

    Les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours démenti. Des experts et universitaires occidentaux ont fait état de plans israéliens pour détruire dans un raid aérien les installations nucléaires iraniennes.

  • Dominique de Villepin répond à François Fillon

    Dominique de Villepin a réagi vendredi  aux propos de son successeur François Fillon sur l'Etat "en situation de faillite", en affirmant avoir "laissé l'Etat dans une situation meilleure qu'aujourd'hui".

    Sous son gouvernement, a expliqué l'ex-Premier ministre sur Europe 1, la France bénéficiait d'une croissance supérieure, d'"un chômage qui a baissé de 2 points" et d'"une politique de désendettement qui avait amélioré les choses".

    "Depuis", a-t-il aussitôt ajouté en référence notamment au "paquet fiscal" adopté cet été, "on a dépensé beaucoup d'argent, plus de 15 milliards, qui ont aggravé la situation financière".

    Le Premier ministre François Fillon a déclaré vendredi en Corse "être à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite", précisant ensuite qu'il s'agissait d'une "image".

    "Il ne faut pas faire de procès à François Fillon", a ajouté M. de Villepin, disant "comprendre" que l'hôte de Matignon ait voulu "noircir le trait  pour des raisons pédagogiques".

  • VIDEO Bombes au napalm sur les Twin Towers

    http://fr.youtube.com/watch?v=UuZeOEXtI28

    Cette vidéo vient de m'être envoyée par un ami qui vit à New York depuis 1988.