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  • KATYN : UN FILM POUR MEMOIRE

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    Andrzej Wajda à Varsovie
    Ce film, le cinéaste polonais Andrzej Wajda l'appréhendait autant qu'il le désirait. Il s'était fait la promesse intime de le réaliser, il y a des années. A 81 ans, il vient enfin d'accomplir ce qu'il appelle "un devoir" : porter à l'écran l'histoire de sa vie et un pan de la mémoire polonaise contemporaine, le massacre de Katyn.

     


    En septembre 1939, 22 000 officiers polonais sont faits prisonniers par l'Armée rouge, qui vient d'envahir la Pologne, en vertu du pacte de non-agression germano-soviétique Ribbentrop-Molotov. En mars 1940, Staline donne l'ordre de les fusiller : 4 410 d'entre eux disparaissent dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, dans l'Ouest russe. D'autres charniers seront découverts ailleurs. Cette hécatombe à huis clos a longtemps été maintenue secrète.

    Andrzej Wajda a dédié Katyn à ses parents. A son père, Jakub, capitaine au 72e régiment d'infanterie, mort à Katyn. A sa mère, Aniela, qui "s'est nourrie d'illusions jusqu'à sa mort, car le nom de mon père figurait avec un autre prénom sur la liste des officiers massacrés", a-t-il confié, mercredi 12 septembre, à l'avant-première de son film, à Varsovie. Pourtant, ce long métrage n'est "ni une quête personnelle de la vérité ni une bougie funéraire posée sur la tombe du capitaine Jakub Wajda", se défend le cinéaste.

    Le film s'ouvre la journée du 17 septembre 1939. Sur un pont, deux foules de civils polonais se croisent, s'entrechoquent en sens inverse : l'une fuit l'Armée rouge, l'autre la Wehrmacht. Dès les premiers plans, Andrzej Wajda donne le ton en cadrant une femme paniquée, à la recherche de son mari, un officier de l'armée polonaise.

    Car, à la surprise générale, Katyn n'est pas un film sur les officiers, mais sur leurs épouses, leurs mères ou leurs soeurs restées en Pologne, coupées de la vérité puis soumises à la censure. Les personnages centraux ne sont pas à chercher parmi les gradés en uniforme, mais chez leurs femmes, à travers le drame qu'elles vivent dans leur foyer de Cracovie. D'ailleurs, Wajda n'a pas attribué de nom de famille à ses officiers. Le capitaine de cavalerie Andrzej, le lieutenant Jerzy, le lieutenant "Pilot" ne sont au final que des archétypes.

    Le film est pétri de métaphores, qui portent la griffe d'Andrzej Wajda, celles qui l'ont fait connaître dès Kanal (1957) ou Cendres et diamants (1958) : un christ baroque couché à terre, parmi les blessés de guerre, et caché sous la cape d'un officier ; deux soldats de l'Armée rouge qui déchirent le drapeau national polonais bicolore et se servent de la moitié rouge en guise de fanion soviétique ; une plaque funéraire brisée pour avoir affiché l'indicible sous le régime communiste : "Tué à Katyn en avril 1940."

    Il y a surtout cette scène finale, une apothéose de réalisme, détaillée sans jamais virer au pathos. On y voit l'exécution méthodique, à la chaîne, minutieusement orchestrée par le NKVD, la police secrète de Staline, des 4 410 officiers de l'armée polonaise en avril 1940, dans la forêt de Katyn. Des agents soviétiques tirent machinalement, à une cadence soutenue, une balle de revolver Walther dans la tête des officiers. Les victimes s'effondrent, leurs corps jetés dans les fosses communes. Puis vient le ballet des bulldozers qui défoncent le sol et recouvrent les cadavres.

    Dans les salles polonaises à partir du 17 septembre, date toute symbolique - celle du début de l'invasion de la Pologne en 1939 par les troupes soviétiques, seize jours après la Wehrmacht -, la dernière oeuvre de Wajda est une première. Aucun metteur en scène polonais n'avait réussi à porter ce chapitre sombre de l'histoire à l'écran. Pour s'assurer du succès, Andrzej Wajda a confié les images à Pawel Edelman, chef opérateur du Pianiste, de Roman Polanski, et la musique au compositeur Krzysztof Penderecki. Le scénario s'appuie sur le roman d'Andrzej Mularczyk, Post mortem.

    Salué par une grande partie de la presse, le dernier film de Wajda n'échappe pas à la critique. On lui reproche d'escamoter l'Histoire en ne faisant que survoler le destin des officiers polonais qui ont pu survivre à Katyn par la promesse, imagine-t-on, de servir la propagande soviétique. Il y a aussi la critique mordante de l'hebdomadaire Newsweek qui, dans son dernier numéro, fustige "la sortie la plus attendue de la saison" comme "la célébration d'un mythe national et un échec artistique".

    Sans oublier la réaction d'un spectateur, mercredi lors de l'avant-première, apostrophant Andrzej Wajda : "Avec Katyn, vous laissez entendre que si vous n'aviez pas menti sur la mort de votre père à Katyn, vous n'auriez pas pu entrer à l'université sous le régime communiste et que l'école polonaise du film n'aurait jamais existé ?" Agacé, le cinéaste s'est dérobé. "Permettez, monsieur, que je confesse mes péchés plus tard, et devant une autre audience", a-t-il sèchement répondu.

    Le film relance surtout le débat public sur le massacre des officiers, à un moment où la Pologne tente toujours de recomposer son passé. A ce jour, on ignore toujours le sort de 7 000 soldats et officiers polonais disparus après avoir été faits prisonniers par l'Armée rouge en 1939. L'Allemagne nazie avait mis au jour certains charniers après la rupture du pacte Ribbentrop-Molotov et l'invasion de l'URSS en 1941. Mais les noms des premiers officiers retrouvés dans le charnier de Katyn n'avaient pas été révélés avant 1943.

    Quant au massacre lui-même, il avait été "récupéré" par les Nazis, qui accusait Moscou de ce massacre, puis par les Soviétiques, qui en rejetaient la faute sur Hitler. Il fournit l'occasion de rompre les relations diplomatiques de l'URSS avec le gouvernement polonais en exil à Londres.

    Il a fallu attendre 1990 pour que le régime soviétique finissant admette, par la bouche de Mikhaïl Gorbatchev, sa responsabilité, tout en évitant de parler de "crime contre l'humanité, imprescriptible", comme le demandait Varsovie. En 1992, Boris Eltsine avait remis aux autorités polonaises un document d'archives prouvant formellement l'implication des autorités soviétiques dans le massacre. Aujourd'hui, le travail de mémoire est inachevé : il bute sur la décision, prise par Moscou, en 2005, d'interdire l'accès aux dossiers concernés.

    De son côté, la Pologne aura attendu soixante-sept ans pour voir le massacre de Katyn porté à l'écran. "Ce film n'aurait pas pu voir le jour avant. Ni en Pologne communiste, soumise à la censure, ni à l'étranger, qui s'est désintéressé du sujet", a conclu le réalisateur.

    (Source LE MONDE)

  • Criminel libéré pour un oubli de signature...

    8c4021acaae71030064164da64e6c997.jpgJacques Maire, condamné en 2006 pour les meurtres de deux femmes, a été remis en liberté hier. Son jugement a été annulé parce qu'une greffière avait omis de signer le procès-verbal des débats à l'audience. Il sera rejugé l'an prochain.

    Condamné à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Vosges le 26 octobre 2006 pour le meurtre de deux jeunes femmes, Jacques Maire, 54 ans, est ressorti libre hier matin de la maison d'arrêt d'Epinal (Vosges). Il était accusé d'avoir enlevé et tué Odile Busset en 1983, puis Nelly Haderer en 1987. La Cour de cassation a annulé cette condamnation car le procès-verbal des débats n'avait pas été signé par la greffière, admise en hôpital psychiatrique à l'issue du procès. 

    « C'est un choc de le savoir libre... Pour moi, il ne fait aucun doute que Jacques Maire est bien l'assassin de ma fille. Ce 15 mars 1983, quand elle est venue me confier son fils, elle m'a dit qu'elle partait pour la soirée avec Jacky. Et ce Jacky, c'est bien lui. Aujourd'hui, je ne sais toujours pas où est ma fille Odile et j'ai élevé seule mon petit-fils, qui a 26 ans aujourd'hui. Je n'ai jamais eu de doutes sur la culpabilité de cet homme. Je redoute de le croiser dans la région », souffle Simone Busset, 78 ans, devenue veuve tôt et mère de huit enfants. Une femme « anéantie », selon son avocat M e Samuel Adam qui croyait « le calvaire de cette famille enfin achevé par le verdict d'octobre 2006 ».


    « Depuis vingt-cinq ans maintenant, cette mère a tout subi et tout enduré », continue M e Adam, rejoint par M e Anne-Lise Bloch qui croyait enfin que les familles des victimes avaient « trouvé la paix ». « Le marathon judiciaire va recommencer pour une simple signature oubliée », s'indignent les deux avocats. « Ce n'est que justice », réplique M e Alexandre Bouthier, l'un des défenseurs de Jacques Maire, ulcéré par le déroulement du procès à Epinal. « Jacques Maire a été condamné faute de preuves », s'insurge l'avocat. Et de rappeler que l'un des motifs pour obtenir la cassation était aussi le « lien entre la présidente de la cour d'assises, épouse d'un avocat général dont le supérieur hiérarchique, procureur général, requérait à l'audience ».

    L'enquête sur Jacques Maire a longtemps erré. Il aura fallu quatorze ans à la justice pour le mettre en cause après la disparition d'Odile Busset, 21 ans, en 1983 à Saint-Nicolas-de-Port. Une femme, ancienne amie intime de Jacques Maire, s'est souvenue d'avoir aperçu la voiture à la couleur criarde de Jacques Maire ce jour-là, avant de se rétracter plus tard. Le corps d'Odile n'a jamais été retrouvé. En 1987, un ferrailleur a en revanche découvert le corps mutilé, le visage entaillé et aux mains coupées, de Nelly Haderer, 23 ans, mère de deux enfants à Saint-Nicolas dans une décharge. Elle habitait à Dombasle, à quelques kilomètres de là, et avait disparu le 30 janvier 1987, après une dispute avec son compagnon. Une femme, là aussi, dit avoir vu Nelly dans la voiture de Jacques Maire le jour de sa disparition. En 1997, Jacques Maire est mis en examen dans ces deux dossiers, mais a toujours nié farouchement.

    En 2004, Jacques Maire avait déjà été condamné à quinze ans de réclusion pour l'enlèvement et le meurtre d'Odile Busset, mais avait été acquitté pour celui de Nelly Haderer. Il avait fait appel de ce verdict avant de comparaître libre après une décision de la chambre de l'instruction de Nancy à nouveau en octobre 2006. Jacques Maire devra comparaître devant la cour d'assises de Metz l'année prochaine. Un procès que ce maçon assure attendre « sereinement ».

    (Source Le Parisien)

  • Des tests génétiques pour le regroupement familial

    Les députés ont franchi un pas, mercredi 12 septembre, dans la gestion de l'immigration : la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté un amendement autorisant le recours aux tests ADN lors de la délivrance des visas de plus de trois mois. "En cas de doute sérieux sur l'authenticité de l'acte d'état civil", les agents diplomatiques ou consulaires pourront "proposer" au demandeur d'un visa "d'exercer, à ses frais, la faculté de solliciter la comparaison de ses empreintes génétiques aux fins de vérification d'une filiation biologique déclarée". Si cet amendement était retenu, la pratique des tests ADN pourrait devenir massive : les procédures de regroupement familial impliquant des enfants concernent 23 000 demandes par an.

    (Source LE MONDE)

    Cet amendement relève de la pure utopie: dans quels laboratoires africains, turcs ou chinois seront effectués ces tests scientifiques coûteux? Comment seront contrôlées les fraudes quant aux prélévements d'ADN destinés à prouver la filiation biologique? On imagine déjà toutes les falsifications auxquels cet amandement va donner lieu.

    Encore une fausse mesure pour "contrôler" l'immigration, dont le seul effet sera de l'institutionnaliser définitivement!

    Ce n'est un frein, mais un coup d'accélérateur donné à l'envahissement de la France par les immigrés et leur nombreuse famille.

  • Les statistiques raciales sont permises

    Au nom de la lutte contre les discriminations, la commission des lois de l'Assemblée a adopté, jeudi, un amendement levant l'interdiction de collecter des données sur les origines raciales ou ethniques

    Après celui sur le recours aux test ADN dans le cadre du regroupement familial, un nouvel amendement au projet de loi sur l'immigration, adopté jeudi 13 septembre par la commission des lois de l'Assemblée nationale, pourrait bien à son tour faire débat. Les députés se sont en effet attaqués à un vieux tabou de la société française, la statistique ethnique.

     


    L'article 8 de la loi Informatique et libertés de 1978 interdit "de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques". Mais deux députés UMP, Michèle Tabarot (Alpes-Maritimes) et Sébastien Huyghe (Nord), ont proposé jeudi, au nom de la lutte contre les discriminations, d'autoriser la collecte de ce type de données, sous certaines conditions. "Pour lutter contre les discriminations, encore faut-il pouvoir les identifier, les mesurer", ont-ils avancé, reprenant ainsi une revendication importante de collectifs comme Africagora, ou le Conseil représentatif des populations noires.

    SEULEMENT POUR LA RECHERCHE

    Leur amendement s'inspire des dix recommandations sur la "mesure de la diversité et la protection des données personnelles", émises en mai par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Les deux députés, tous deux par ailleurs membres de la CNIL, ont expliqué dans leur exposé que leur texte prévoit que "des données faisant directement ou indirectement apparaître les origines raciales ou ethniques des personnes pourront être recueillies pour les besoins d'études ayant pour finalité la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration". Comme le suggérait la CNIL, ces données ne pourraient pas être intégrées à des fichiers de gestion des administrations et des entreprises. Chaque individu pourra par ailleurs s'opposer à la collecte de ce type de données, dont le traitement sera soumis à autorisation de la CNIL : comme c'est déjà le cas pour toute étude délicate ayant trait à des données personnelles, la CNIL devra vérifier que ce recueil de données est justifié, que la démarche du chercheur est pertinente.

    "Toute l'ambiguïté réside dans ce qu'on entend par 'données faisant apparaître les origines raciales ou ethniques'", commente Patrick Simon, chercheur à l'Institut national d'études démographiques (INED), plutôt favorable à la levée de l'interdiction. "S'il ne s'agit que de connaître le pays de naissance des parents, alors cela ne changera pas tellement la situation actuelle. Il est déjà possible de demander une autorisation spécifique à la CNIL pour ce type de requête. Mais ce sera quand même une simplification de la démarche, cela la rendra plus légitime." Patrick Simon attend avec impatience de voir comment cet amendement sera accueilli à l'Assemblée, qui examinera le projet de loi à partir du 18 septembre. "Si les députés ne précisent pas plus, alors ça permettra une interprétation plus libre, les chercheurs pourront aller plus loin dans leur requête, libre ensuite à la CNIL de les autoriser ou pas."

    CRAINTES DES DÉRIVES

    Et le démographe de rappeler le sort réservé à un amendement de ce type, intégré en commission au Sénat au projet de loi sur l'égalité des chances, en 2006 : le gouvernement avait fini par le retirer. Cette fois encore, le débat promet d'être rude : jeudi matin, en commission, la socialiste George-Paul Langevin, l'une des rares députées noires de l'Assemblée nationale, a jugé que cet amendement rompait avec une tradition française de prudence sur le recueil des données et pourrait donner lieu à des dérives. 

    Patrick Simon craint d'ailleurs que le fait qu'un tel amendement figure dans le projet de loi sur l'immigration renforce "les équivoques sur les intentions du gouvernement" et donnent du grain à moudre à ceux qui s'inquiètent de l'élaboration de telles statistiques : "Cette loi est très controversée. Beaucoup lui reprochent d'être liberticide. Ajouter une disposition pour lutter contre les discriminations dans une loi qui contient des principes que certains jugent eux-même discriminatoires, c'est embêtant." SOS Racisme a critiqué cet aspect de l'amendement dès jeudi soir :"Ses auteurs voudraient-ils signifier, peut-être de façon inconsciente, que les 'minorités visibles' ne sont pas totalement françaises?", s'est interrogé son président, Dominique Sopo.

     LE MONDE  - Aline Leclerc (avec AFP)

  • Morituri te salutant!

    La lecture de la lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet fusillé par les nazis aux joueurs du XV de France, quatre heures avant le match d'ouverture vendredi dernier contre l'Argentine, n'en finit pas de faire débat. Première bévue du futur secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse et des Sports, Bernard Laporte, qui a sans doute cru bien faire en reprenant un des symboles chers à Nicolas Sarkozy ? Fabien Onteniente, cinéaste présent dans les tribunes, parle de « boulette ». Pour l'ex-ministre des Sports, Marie-George Buffet, le rugby, « ce n'est pas la guerre! ». « Guy Môquet est mort dans une guerre contre la barbarie nazie, mais il se battait pour construire une vie meilleure* », explique la secrétaire nationale du PC  (*Elle oublie de dire qu'il se battait pour le Communisme, et qu'à deux ans près, avec le Pacte germano-soviétique  , il n'aurait pas été fusillé comme otage...).

     Même réaction de Jean-Marc Ayrault, maire PS de Nantes, qui se dit « très choqué par ce mélange des genres ». Pierre-Louis Basse, auteur d'une biographie sur le résistant, qualifie l'initiative de « grotesque, triste et insupportable ». Plus clément, Guy Krivopissko, conservateur du musée de la Résistance nationale, confirme lui aussi que le lieu et le moment étaient « mal choisis » tout en louant l'intention. Il rappelle que beaucoup de résistants étaient des sportifs, « leurs idéaux de liberté et de fraternité se conjuguaient avec leurs valeurs d'athlète ».

    La lettre qui commence par « Je vais mourir » n'a-t-elle pas miné le moral des Bleus ? Laurent Bénézech, ancien pilier international, a dénoncé dès le lendemain du match perdu cette entreprise qui aurait créé « un surcroît d'émotion » chez les joueurs. En revanche, le député UMP des Pyrénées-Orientales, Daniel Mach, ancien joueur et dirigeant de club, comprend cette démarche, la jugeant « indispensable pour transcender une équipe ».

    Les Bleus ont perdu contre l'Argentine...

  • Absentéisme dans les lycées "sensibles"

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    Mal récurrent chez les adolescents de 16 ans et plus, l'absentéisme scolaire touche de plein fouet les lycées professionnels, où se retrouvent la majorité des adolescents "financièrement défavorisés". D'après les chiffres du ministère de l'Education nationale, 6 % des élèves de BEP, CAP ou bac pro ont déserté les classes en 2005-2006*. En mars, ils étaient plus de 30 % à manquer à l'appel.


    « C'est à se demander s'il ne faudrait pas rémunérer nos élèves, qui sont trop souvent tenaillés entre la volonté de suivre une scolarité et le besoin de gagner leur vie », lance, mi-sérieux mi-cynique, Daniel Gruat, membre du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN) et proviseur du lycée Louis-Lumière de Chelles (Seine-et-Marne). Dans cet établissement de 1 200 places, le plus gros de l'académie de Créteil, l'absentéisme touche les trois quarts des lycéens de bac pro.

    A Louis-Lumière, on applique pourtant les règles prévues par l'Education nationale en matière d'absentéisme. A savoir une prise de contact avec les parents de l'élève fantôme. Un signalement à l'inspection d'académie. Et « des courriers menaçants en rafale, qui ne sont jamais suivis de sanctions! », tempête un enseignant qui préfère garder l'anonymat. « Notre seule arme consiste à discuter avec les parents et créer une bonne ambiance pour que les élèves aient envie de rester au lycée. Mais, à vrai dire, on brasse de l'air ! » confie encore le professeur. « En plus, le lycée a de la concurrence juste à côté ! » rigole un nouvel élève, en pointant du doigt le centre commercial tout proche. « On est nombreux à bosser comme livreurs de pizzas ou magasiniers dans le coin. Il faut bien payer notre carte Imagine R ! »

    * Toutes filières confondues, la moyenne nationale est de 2 %.

    (Photo: Lycée Louis-Lumière)

  • Prémonition? Made in USA... en 1997!

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    Prémonition?  

  • Georges Frêche relaxé: scandaleux!

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    Georges Frêche, président (ex PS) de la région Languedoc-Roussillon, a été relaxé jeudi 13 septembre par la cour d'appel de Montpellier des poursuites engagées contre lui pour injure raciale, après avoir traité des harkis de "sous-hommes", en février 2006.

    (En première instance, en janvier 2007, M. Frêche avait été condamné à une amende de 15.000 euros. Lors de l'audience d'appel, le 21 juin, l'avocat général avait requis confirmation de l'amende.)

    Alors que son avocat, Me Gilles Gauer, saluait "la fin d'un procès politique", les représentants de la communauté harkie ont fait part de leur colère et indiqué qu'ils allaient se pourvoir en cassation.

    "Ce n'est même plus de la colère, ça devient de la haine. On avait confiance dans la justice mais aujourd'hui la justice ne respecte pas la communauté harkie", a déclaré à la presse M. Abdelkrim Klech, président du collectif national Justice pour les Harkis, qui était partie civile. "On relaxe Frêche, alors la justice reconnaît que les harkis sont des sous-hommes", s'est-il indigné.

    Le 11 février 2006 à Montpellier, lors d'un hommage à un ancien leader pied-noir et sur fond de discussion sur l'article de loi évoquant le rôle "positif" de la colonisation, M. Frêche s'en était pris à des harkis qui avaient assisté le même jour à une manifestation similaire de l'UMP.

    "Vous êtes allés avec les gaullistes (...) Ils ont massacré les vôtres en Algérie (...). Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes, vous êtes sans honneur", avait lancé M. Frêche à un groupe de harkis, suscitant une vive réaction dans la communauté en France.

    Abdelkader Cheibaïki, président de l'association Justice Information et Réparation pour les harkis, à qui les propos s'adressaient, s'est déclaré "abasourdi" par l'arrêt de la cour d'appel: "C'est inadmissible, on ne se laissera pas faire", a-t-il lancé.

    "C'est la fin d'un procès politique initié à des fins politiques", a de son côté réagi Me Gilles Gauer, avocat de M. Frêche. "C'est surtout la fin d'un procès contre la vérité", a-t-il jugé.

    Selon son analyse, la cour d'appel a estimé que "les propos ne s'adressaient d'aucune manière à la communauté harkie mais à deux individus". Elle a également jugé que "les propos n'avaient pas d'inspiration raciale et que par ailleurs la communauté harkie n'est pas constituée par la race mais par son histoire".

    Sous-homme: ce n'est pas une insulte visant la race humaine?


     

  • Cette "résistance" qu'on laisse s'organiser...

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    Dans le quartier de Belleville à Paris, la « résistance citoyenne » contre les arrestations de sans-papiers prend de plus en plus d'ampleur. « Au début, c'était surtout une histoire de militants. Maintenant, c'est Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui nous rejoignent pour dire non aux arrestations arbitraires », explique Brigitte Wieser, porte-parole du Réseau éducation sans frontières (RESF). Hier, une trentaine de parents se sont rassemblés devant l'école Rampal (là même où une arrestation avait dégénéré le 23 mars, provoquant des échauffourées entre forces de l'ordre et habitants à la suite de l'arrestation d'un grand-père chinois). Les manifestants défendaient la cause d'une mère de famille chinoise de cette maternelle, Mme Zhang, qui a trois enfants et a reçu son avis de reconduite à la frontière. La veille, au métro Belleville, ils étaient une cinquantaine de parents à dénoncer « les expulsions de parents d'élèves des écoles » du quartier. Mais surtout, en dehors des manifs, un système sophistiqué d'alerte permet désormais de rassembler très vite beaucoup de monde en cas de « rafle ».

    « On inscrit les numéros de portables des sympathisants sur une liste. Si quelqu'un est au courant d'une descente policière, il appelle immédiatement quelqu'un d'autre, en lui disant de venir tout de suite dans la rue, précise Brigitte Wieser, de RESF. On se retrouve vite à près de cent personnes, comme au métro Goncourt...

    Mais pourquoi s'accrochent-ils tellement à cette France dont ils n'aiment que les allocs généreusement - et souvent frauduleusement - distribuées à toute la misère du monde? Mme Brigitte Wieser du RESF s'oppose ouvertement à l'application de la loi française et on la laisse faire?

    Nous vivons au pays des Droits de l'homme clandestin, sans-papiers, anti-français...

  • EXPULSIONS: OBJECTIFS NON ATTEINTS...

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    Le quota de 25 000 expulsions en 2007 sera difficile à atteindre malgré la pression exercée hier par Brice Hortefeux sur une vingtaine de préfets priés d'améliorer leurs résultats. L'objectif demandé par le président Sarkozy est-il réalisable ?

    15 000 en 2004, 20 000 en 2005, 25 000 en 2006 et... le même chiffre pour 2007. A la tête de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait inauguré la méthode : fixer un objectif global du nombre d'étrangers en situation irrégulière à reconduire aux frontières. Lui aussi réunissait les préfets, leur enjoignait de « doubler le taux d'éxécution » des expulsions. Candidat de l'UMP en campagne, il a martelé le même message. La « machine » à expulser, conçue comme l'outil principal d'un contrôle des flux migratoires, se grippe-t-elle ? La convocation hier rue de Grenelle par le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux d'une vingtaine de préfets dont « la mobilisation » sur ce chapitre est jugée « insuffisante » en est-elle un indice ?

    Au ministère, on défend une « séance de travail » classique. Et un résultat, à quatre mois du bilan définitif, « bien au-dessus » des 11 800 expulsions comptabilisées au 31 juillet - mais que l'on ne souhaite pas communiquer. Venus avec les directeurs départementaux de la sécurité publique, de la gendarmerie et de la police, les préfets se sont vu répéter les « bonnes pratiques » : multiplier les interpellations, cibler davantage les lieux de vie des sans-papiers... Les difficultés « techniques » auxquelles se heurtent les procédures ont aussi été discutées.

    Le fait que « l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne ne permet plus d'expulser les ressortissants de ces pays » - qui représentaient 30 % du total l'an dernier - a été souvent évoqué comme raison du non-respect des quotas. (Reste 70%... tout de même!)

    Des incidents violents...

    Jugé « maladroit parce que médiatisé » par un haut fonctionnaire, ce coup de pression est mal ressenti, sur le terrain, par une frange croissante de policiers et gendarmes. « On est en première ligne. Chasser la misère, ça nous plaît pas. Et quelle image ça donne de nous ? », s'interrogent certains. « On interpelle à tout va, ça multiplie les tensions. Or ce n'est pas de notre fait si les procédures de reconduite bloquent ensuite ! », insistent d'autres, rappellant l'obstacle le plus fréquent : la non-délivrance, par les pays d'origine, des laissez-passer consulaires nécessaires à l'expulsion.

    (Source: Le Parisien)

    Les obstacles de ce genre, ça se contourne ou ça se négocie quand on le veut vraiment!

    Toujours les mêmes "effets d'annonce", qui retombent comme un soufflé.. Mais c'était tellement prévisible!

  • Russie: la bombe la plus puissante du monde

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    La Russie a testé, mardi 11 septembre, une bombe thermobarique, ou bombe à effet de souffle, surnommée "le père de toutes les bombes". La nouvelle bombe a été présentée par l'adjoint au chef d'état-major général des forces armées russes, Alexandre Roukchine, comme "la plus puissante du monde", "comparable en terme d'efficacité à une charge nucléaire". Utilisant les nanotechnologies et contenant sept tonnes d'explosif, elle aurait la puissance de 44 tonnes de TNT.


    Le développement des bombes à effet de souffle remonte à la guerre du Vietnam, lorsque l'armée américaine a mis au point un projectile baptisé "coupeuse de marguerites"  (Daisy Cutter) parce que destinée à la déforestation. Ces munitions explosent en deux temps. La bombe russe libére tout d'abord un nuage de combustible de 300 mètres de rayon qui se mélange à l'oxygène ambiant. Puis une seconde explosion enflamme le nuage, faisant le vide dans toute la zone d'explosion et brûlant tout ce qui s'y trouve.

    "FAIRE FACE AU TERRORISME"

    Selon Alexandre Roukchine, cette arme ne contamine pas l'environnement. Moscou affirme que la puissance de cette arme dépasserait substantiellement celle de la nouvelle bombe à effet de souffle américaine, la MOAB ("Massive Ordnance Air Blast Bomb", bombe de destruction massive par souffle) testée pour la première fois en 2003 par les Américains. La température au foyer d'explosion qu'elle crée serait deux fois plus élevée.

    "La nouvelle munition nous permettra de garantir la sécurité de l'Etat et de faire dans le même temps face au terrorisme international, en toute circonstance et en tout lieu", a indiqué Alexandre Roukchine. Moscou a souligné que cette invention militaire ne va à l'encontre d'aucun traité international et que la Russie ne lance aucune course aux armements.

  • A quoi sert le Premier ministre?

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    Si Nicolas Sarkozy a affirmé hier sa volonté de changer le système des régimes spéciaux, il a néanmoins critiqué la « méthode » de son Premier ministre. Avec un message clair : c'est lui et lui seul qui fixe le calendrier des réformes.

    C'est un beau recadrage. Nicolas Sarkozy a profité hier d'un discours consacré à l'agriculture qu'il prononçait à Rennes lors de l'inauguration d'un salon de l'élevage pour tacler son Premier ministre. « Un peu de méthode ne nuit pas à la solution d'un problème », a-t-il estimé à la tribune.

    Même s'il ne prononce pas le nom de François Fillon, chacun a compris : le président n'a pas apprécié la tempête déclenchée dimanche par le locataire de Matignon après ses propos mettant au pied du mur les syndicats sur la réforme des régimes spéciaux. Auparavant, le chef de l'Etat avait réaffirmé sa volonté de changer le système. « La vérité, c'est qu'il existe des régimes spéciaux de retraites qui ne correspondent pas à des métiers pénibles et qu'il existe des métiers pénibles qui ne correspondent pas à un régime spécial de retraite. Je vais changer cette situation parce qu'elle est indigne », a-t-il martelé, rappelant qu'il donnerait son calendrier mardi prochain.

    Hier en fin d'après-midi, le chef du gouvernement est venu à l'Elysée rencontrer le président. Les deux hommes se sont expliqués. Puis Sarkozy a retrouvé seul ensuite l'état-major de l'UMP qu'il réunit chaque semaine. Le Premier ministre avait un rendez-vous pris de longue date avec François Chérèque, le leader de la CFDT, indiquait-on hier à Matignon pour justifier cette absence inhabituelle. A l'Elysée, on répète que c'est le calendrier qui sera fixé par le président qui donnera le la quant à la réforme des régimes spéciaux.

    Recul dans les sondages:

    Cette tension est apparue au sommet de l'Etat alors que la donne politique se complique pour le duo exécutif. Les deux hommes enregistrent un premier vrai recul dans les sondages. Dans le dernier baromètre Ifop - « Paris Match », le président est en baisse de cinq points. Son action est approuvée par 62 % des Français. Fillon, lui, perd neuf points, à 53 % d'opinions positives. Autre signe du trouble : lundi soir, l'Elysée a reporté le déplacement programmé aujourd'hui à Nantes, où le président devait évoquer l'avenir de la fonction publique. « Contraintes d'agenda », a-t-il été indiqué... Le chef de l'Etat trouvait-il encore opportun d'évoquer un dossier sensible au moment où les syndicats sont si remontés ?

     (Source Le Parisien)

  • Praia da Luz: 3 mai 2007

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    Le Club de vacances où tout a débuté

    Selon la police judiciaire portugaise, les clefs du mystère qui entourent la disparition de Maddie, le 3 mai dernier au centre de vacances Ocean Club à Praia da Luz, se situent dans le laps de temps compris entre 14 h 30, heure à laquelle la petite Maddie a été vue pour la dernière fois au bord de la piscine, et 22 heures, quand la mère de la petite fille, Kate McCann, a déclaré son enfant disparue.

    14 h 30 Comme en atteste une photo prise par ses parents, Maddie est vue pour la dernière fois jouant au bord de la piscine du centre de vacances, en compagnie de ses parents et des membres des trois autres familles d'amis britanniques avec qui ils séjournent.

    19 heures Selon les témoignages des parents, Maddie, son frère et sa soeur - les jumeaux Sean et Amelie, 2 ans - sont mis au lit par les parents, qui s'apprêtent à aller au restaurant. Le père et la mère couchent, comme les autres jours, les trois enfants dans la même chambre.

    20 h 30 Selon plusieurs témoignages, Kate et Gerry McCann, quittent leur appartement pour rejoindre leurs amis au bar à tapas situé à une centaine de mètres de là. Ils y retrouvent sept personnes : le docteur Russel O'Brien et sa compagne Jane Tanner, le docteur Matthew Oldfield et sa femme Rachel, David et Fiona Payne accompagnés par la mère de cette dernière, Dianne Webster. Les convives participent à un jeu de devinettes organisé par un animateur du club de vacances. Chacun des couples a couché ses propres enfants et les parents se rendent à tour de rôle dans les appartements pour s'assurer que tout va bien.

    21 h 5 Le père de Maddie quitte le restaurant pour vérifier que ses enfants dorment. Voyant que tout se passe bien, il retourne au bar à tapas. En chemin, il croise un autre touriste britannique, Jeremy Wilkins, avec qui il a joué au tennis. Ils discutent pendant plusieurs minutes, comme le confirme ce témoin.

    21 h 15 L'une des amies du couple McCann, Jane Tanner, quitte le restaurant pour voir s'il n'y a pas de problème avec sa fille, malade, qu'elle a laissé dormir dans l'appartement qu'elle occupe. Elle voit alors un homme d'environ 35 ans qui porte dans ses bras une petite fille enveloppée dans une couverture. Aucun autre témoin ne déclare avoir vu cette personne.

    21 h 30 Le docteur Oldfield quitte à son tour la table et se propose de jeter un oeil dans l'appartement des McCann. Sur le pas de la porte, il tend l'oreille et s'assure qu'aucun enfant ne pleure, mais dit ne pas avoir vérifié si chacun des petits était bien dans son lit.

    22 heures La mère de Maddie part du restaurant pour retourner à la chambre d'hôtel. Elle revient au bar à tapas quelques minutes plus tard en criant que Maddie a disparu. Selon des témoins, elle répétait : « Ils l'ont enlevée, ils l'ont enlevée », phrase qui intrigue les enquêteurs. Ses amis se précipitent vers l'appartement et effectuent des recherches avec les parents. A 22 h 14, la police, prévenue par l'un des amis des McCann, arrive sur les lieux.

    (Source Le Parisien)

     

     

     

  • Une larme noire dans l'oeil de Maddie

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    Kate et Gerry McCann le 9 septembre
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    Maddie McCann 4 ans
    Dès les premières heures de l'enquête, Guilhermo Encarnaçao, le directeur national de la police judiciaire portugaise, estime qu'aucun doute n'est possible : « Nous disposons d'éléments qui corroborent la thèse de l'enlèvement. » Près de 200 policiers, 60 gendarmes, des pompiers, des équipes cynophiles fouillent sans relâche les environs de Praia da Luz. Rapidement, une terrible hypothèse occupe tous les esprits : Maddie a-t-elle été kidnappée par un réseau international de pédophilie ? Les enquêteurs travaillent sur la piste d'un homme, aperçu les jours précédents en train de prendre des photos d'enfants. Un couple éveille aussi les soupçons de la police. Mais cette piste s'avère être une impasse. Au cours des quatre mois d'enquête, les services de différents pays recueillent des témoignages de personnes affirmant avoir vu Maddie : on croit l'avoir vue au Maroc, mais aussi en région parisienne et dans un fast-food du XV e arrondissement. Tous ces témoignages sont jugés fantaisistes.

    Une incroyable mobilisation médiatique
    Gerry et Kate McCann n'ont qu'une obsession : que le visage de leur fille disparue ne se perde jamais dans l'oubli. Ils insistent sur un signe distinctif : la petite déformation de l'iris droit de Maddie, aisément reconnaissable, qui donne l'impression que la petite a une larme noire dans l'oeil. Ils mobilisent tous azimuts, soutenus par un réseau familial et amical qui veille autant à alerter les anonymes que les célébrités. Sportifs, comme David Beckham ou Cristiano Ronaldo, people, politiques et anonymes brandissent la photo de la petite Maddie. Des entreprises de tous les pays offrent leurs services. En France, la Poste, le Crédit agricole ou Carrefour proposent de relayer les affichettes. La détresse des McCann parvient même à émouvoir le Vatican. Kate et Gerry sont reçus par Benoît XVI, fin mai.

    Robert Murat, le premier suspect
    Jusqu'à la semaine dernière et la mise en cause des époux McCann, il était le seul suspect officiel du dossier. Robert Murat, 33 ans, un expatrié anglais installé à Praia da Luz, a été arrêté et interrogé par les policiers onze jours après la disparition de Maddie. A l'époque, cet homme divorcé, installé dans une villa avec sa mère à deux pas du complexe hôtelier, jouait le rôle d'interprète pour les McCann. Partie prenante dans l'enquête, avec un comportement de « bon samaritain » très curieux qui a fini par intriguer, Murat a toujours nié son implication dans la disparition de la fillette. Sa villa a été fouillée, ses cassettes vidéos placées sous scellés, le jardin retourné, des arbres arrachés. Mais rien de probant n'a été retrouvé.

    Le couple McCann dans le viseur des policiers
    Les relations entre la PJ portugaise et les McCann se sont tendues au fil des semaines, jusqu'à la série d'interrogatoires de la semaine dernière. La thèse défendue par les enquêteurs serait celle de la mort accidentelle de Maddie dans la chambre, peut-être en raison d'une surdose de sédatifs administrés à la petite pour la faire dormir. Les parents auraient ensuite fait disparaître le corps pour dissimuler leur dramatique erreur. Pour étayer ces soupçons, les policiers se basent sur les prélèvements ADN effectués dans la chambre et dans le Renault Scenic loués par les McCann 25 jours après la disparition de leur fille. Une grande quantité de cheveux de Maddie aurait été découverte dans le coffre du véhicule, du sang de Maddie serait présent sur le rebord d'une fenêtre de la chambre. La PJ disposerait aussi d'écoutes téléphoniques.

     

     

     

  • FRANZ SCHUBERT

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    Portrait de Franz SCHUBERT par Rieder
    Franz Peter Schubert, compositeur autrichien, né le 31 janvier 1797 à Vienne, mort le 19 novembre 1828 à Vienne. Bien que mort à 31 ans, Schubert est un des grands compositeurs du XIXème siècle et le maître incontesté du lied de langue allemande

  • DEFENSE: L'Europe "distancée" sur le spatial militaire

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    Satellite de défense Hélios II A lancé en 2004 à Kourou

    Alors que les États-Unis disposent de quelque deux cents satellites de défense, les Européens n'en alignent pas plus de vingt.

    Le fossé séparant l'Europe des États-Unis en matière d'effort de défense devient abyssal lorsque l'on parle de spatial militaire. D'où la saine idée d'avoir choisi l'espace comme thème central de la 5e université de la défense, qui se déroule depuis hier à Toulouse. Lors d'un récent colloque de l'armée de l'air, Serge Plattard, secrétaire général de l'Institut européen de politique spatiale, citait des chiffres éloquents : « L'Europe ne totalise que 4 % des dépenses mondiales consacrées à l'espace militaire, soit 0,4 % des budgets européens de défense. À l'inverse, les États-Unis concentrent 90 % des dépenses mondiales du secteur, soit 7 à 8 % du budget américain de défense. »
    Dans le ciel, ils passent au-dessus de nos têtes quelque 200 satellites de défense américains, quand l'Europe n'en aligne pas plus de 20. « Si les budgets français restent les mêmes, nous serons dépassés dans les dix ans qui viennent par de nouveaux acteurs, explique Olivier Zajec, analyste à la CEIS (Compagnie européenne d'intelligence stratégique), la Chine, le Brésil, le Japon et surtout l'Inde investissent et progressent très rapidement. Appliqué au champ de bataille, on voit le problème que ces puissances spatiales émergentes vont poser... »
    En deux décennies, l'espace s'est imposé comme une dimension essentielle des crises et des conflits. Au niveau stratégique, en renforçant l'autonomie de décision des décideurs politiques grâce à des capacités de renseignement. Mais aussi au niveau tactique, en offrant sans cesse de nouvelles aides aux forces militaires. « Ce deuxième volet, au niveau du champ de bataille, va prendre de plus en plus d'ampleur, même si l'on se débarrasse des excès du tout-technologique, explique un colonel, il y a les apports en termes d'observation et de positionnement, mais aussi, à l'heure de la guerre en réseau, tous les transferts d'informations. Tous les acteurs - terrestres, aériens ou maritimes - doivent disposer de la même image du champ de bataille, en temps réel. » Pour cela, il faut un débit et une permanence des réseaux que seul l'espace peut offrir. Lors de l'offensive américaine de 2003 en Irak, plus de 50 satellites militaires américains ont été utilisés. Et quelque 70 % des munitions de précision ont alors été guidées par satellite. Les Américains ont affiché la couleur, leur doctrine parlant de « space dominance » (domination spatiale).
    (Source: Le Figaro)
  • Des néonazis en Israël

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    Israël est sous le choc. Comment est-il possible que dans le pays des victimes de l'Holocauste puisse exister, soixante-cinq ans plus tard, une cellule néonazie ? La police a en effet interpellé, dimanche 9 septembre, huit jeunes gens âgés de 16 à 21 ans. Tous à l'exception d'un seul ont reconnu adhérer à l'idéologie nazie.

     


    Les fouilles ont permis de retrouver tout un matériel qui ne laisse guère de doutes sur les motivations de cette bande dont la plupart sont originaires de Petah Tikva, à proximité de Tel-Aviv. Mais surtout, l'exploration de leurs ordinateurs a révélé que ce groupe s'était livré à des agressions filmées de juifs religieux, d'homosexuels, de travailleurs étrangers, de drogués, de SDF au nom de la suprématie blanche, de la croix celtique et d'Adolf Hitler. Ces jeunes skinheads qui s'affichent avec le salut nazi avaient même pour projet de célébrer l'anniversaire de la naissance d'Adolf Hitler au mémorial de Yad Vashem qui commémore la mort de six millions de juifs au cours de la seconde guerre mondiale...

    C'est à la suite de la profanation de deux synagogues, il y a un an environ, que les enquêteurs sont remontés jusqu'à cette bande de néonazis. Tous ont été placés en détention dans l'attente de leur mise en examen. Un neuvième membre a fui le pays il y a un mois. Comme il n'existe pas de législation pour réprimer les activités néonazies en Israël, ils devront être poursuivis pour racisme, agression ou d'autres délits relatifs à la haine raciale.

    Ces huit jeunes sont tous originaires de Russie ou d'Ukraine. Aucun d'entre eux n'est un juif au sens religieux du terme, c'est-à-dire né de mère juive.  La grand-mère de l'un d'entre eux citée par le quotidien Yedioth Ahronoth a été particulièrement choquée par cette affaire. La vieille dame avait en effet survécu, à l'époque, à la Shoah, à l'âge de 6 ans, protégée par les cadavres de ses proches.

    De nouveau se repose la question de l'immigration en provenance de Russie. Sur un peu plus d'un million de personnes s'étant établies en Israël, le ministère de l'intérieur estime que près de 300 000 d'entre eux ne sont pas juifs. Il s'agit de chiffres officiels. Beaucoup d'autres auraient fourni des documents falsifiés*, ce qui fait dire que plus de la moitié de la communauté d'origine russe ne serait pas juive. La plupart seraient venus pour des raisons économiques. C'est pourquoi il est désormais question de remettre en cause la loi du retour qui permet à tout juif d'émigrer en Israël.

    (Source LE MONDE)

    * La religion de la mère est donc indiquée sur ces documents russes ou ukrainiens?

    La France est un état laïque: imaginons qu'on demande à nos immigrés des papiers prouvant leur origine chrétienne!

  • ROCH HACHANA le Nouvel An Juif

    Cadeau original pour le Nouvel an : ROCH HACHANA : Corbeilles et bouquets de fruits spéciaux...

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    Roch Hachana débutera le 13 septembre 2007 en soirée et se terminera le 15 Ã la tombée de la nuit.

    Roch Hachana célébre l'anniversaire de la création du monde et conduit aux 10 jours de pénitence qui précédent la fête de Yom Kippour, Le Grand Pardon. Le fête de Roch Hachana, qui dure deux jours, est une fête grave : c'est l'occasion pour les Juifs de faire le bilan de l'année passée, de réfléchir à leurs orientations de vie, et de s'en remettre à l'autorité divine. En effet, Roch Hachana est aussi le jour du - jugement. Les actions de l'homme sont alors jugées, et tout ce qui lui arrivera dans la nouvelle année se décide à ce moment-là . C'est également le moment de prendre de bonnes résolutions. La priére du matin, durant ces deux jours, est marquée par le son du Shofar, une corne de bélier, qui retentit de nombreuses fois pour inspirer le retour sur soi.

    -  Les traditions festives de Roch Hachana

    Le nouvel an est naturellement l'occasion de repas festifs. Dans les communautés ashkénazes (originaires d'Europe de l'Est), la tradition veut que l'on trempe des quartiers de pomme dans du miel, en disant : "Que cette année soit pour nous aussi douce que la pomme trempée dans du miel". Dans les communautés séfarades (originaires principalement d'Espagne et des pays arabes), un véritable banquet est organisé durant ces deux jours, composé de mets doux, parmi lesquels on trouve également la pomme trempée dans du miel. Les noms (en hébreu ou en araméen) des mets consommés durant ces deux soirs de fête évoquent tous une citation de la Bible, et permettent ainsi aux Juifs de dire qu'ils "mangent le livre" !

    -  Un Cadeau Original pour le nouvel an juif !

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    Dites le avec des fruits pour ROCH HACHANA !

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    (Source: Fruitselect.com)

    -                                                           ***********                               

     

    Le 13 septembre 2007  au soir, la communauté juive entre dans l’année 5768 et fête ainsi Roch Hachana, le nouvel an juif. En ce jour anniversaire de la création, l’homme fait le bilan de ses actions pendant l’année écoulée. Il cherche à réparer ses fautes et à obtenir le pardon de ceux qu’il a heurtés.

    Puis ce sera Yom Kippour, jour du Grand Pardon qui commencera le samedi 22 septembre au soir. Ce sera un jeûne de 25 heures pendant lequel le fidèle, réconcilié avec les autres, demande le pardon de Dieu et l’inscription au Livre de la Vie.

    Il y aura enfin Soukkot, la Fête des Tentes, du 27 septembre au 3 octobre 2007, qui s’achèvera avec Shemini Atzeret, le jeudi 4 octobre 2007, et Simhat Torah, le vendredi 5 octobre 2007.

    Notons que la Journée nationale de sensibilisation au judaïsme pour les Eglises diocésaines est fixée au dimanche 16 septembre 2007.
    (Source: Diocèse de Lyon)

     

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    Chandelier à sept branches en or ou Menorah

  • ISRAEL : Les VIP de la kabbale

    Publié le 11 septembre 2007 à 13h53

    Les VIP de la kabbale en Israël

    La chanteuse Madonna, l'acteur américain Ashton Kutcher, sa femme Demi Moore, ou encore Donna Karan, un grand nom de la haute couture, sont attendus pour fêter le nouvel an juif en Israël. Ils sont tous adeptes de la kabbale, un courant mystique du judaïsme. Madonna a récemment décidé de se faire appeler Esther, et observe le shabbat, le repos hebdomadaire sacré de la religion juive.

    (AFP)
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     (Photo: Demi Moore)