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  • Le Parti socialiste peut-il encore exister?

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    LA ROCHELLE  15ème Université d'Eté du Parti socialiste

    11 h 30. Le duel à distance entre Ségolène Royal et François Hollande commence.

     Le premier secrétaire, qui n'était pas attendu si tôt, fait une apparition à l'espace Encan, là où se tient la quinzième université d'été de la Rochelle.Large sourire, il serre des mains et se glisse dans une salle pour clore une réunion d'élus socialistes.

    11 h 40. La rumeur enfle. Ségolène Royal, qui doit prononcer un discours inaugural dans l'après-midi, pourrait faire une intervention auprès des journalistes à l'heure du déjeuner...mais pas à l'espace Encan. Elle préfèrerait un endroit moins officiel... loin de l'appareil socialiste. Le lieu est encore tenu secret. Il pourrait s'agir d'un bateau.
    11 h 50. La nouvelle fait vite le tour parmi les journalistes. L'ancienne candidate à la présidentielle prépare une conférence de presse - faussement impromptue - sur le pont du France I, lieu d'accueil du musée maritime de La Rochelle. L'endroit se trouve à seulement quelques dizaines de mètres de l'espace Encan.
    12 h 20. Ségolène Royal arrive. Petite jupe bleu en popeline, cheveux coiffés en chignon, elle sort d'un monospace et affiche son habituel sourire extatique. Visiblement ravie de son coup, elle feint de s'étonner de la présence massive des journalistes et emprunte la passerelle du bateau. «Oh! mais il y a du monde ici...». Les photographes se bousculent, les cameramen jouent des coudes.
    12 h 30. Pendant ce temps, François Hollande converse avec des élus. Il apprend, par un conseiller, le coup médiatique organisé au même moment par son ex-compagne. Son visage ne trahit aucune émotion.
    12 h 35. Royal pose sur le pont haut du bateau, l'océan Atlantique au dos. «Je suis ravie de vous recevoir, adresse-t-elle aux journalistes. On va se faire un petit échange informel. Comme ça... entre nous. Et si on s'asseyait à même le sol ? Ce serait même plus simple». Mais très vite, les vieux réflexes autoritaires reprennent le dessus : «Bon, on va faire les choses correctement ! D'abord les photos, ensuite la presse écrite et enfin les caméras. Mais quand je parle avec la presse, pas de photos et vous n'enregistrez rien», insiste-t-elle, le regard soudainement assombri.
    12 h 45. Pendant que François Hollande s'apprête à quitter l'espace Encan, Ségolène Royal lance ses petites phrases : «Ce week-end va marquer le lancement d'une nouvelle ère pour le parti. Malgré les inquiétudes entendues ici ou là, nous avons toutes les raisons d'être optimistes. Nous allons oublier les conflits du passé». Elle poursuit : «Je veux être dans une démarche collective. Je n'ai pas d'arrière pensée. Mon seul intérêt, c'est que le parti se redresse».
    13 heures. François Hollande quitte l'espace Encan.
    13 h 10. Concernant le dernier ouvrage assassin de Claude Allègre (La Défaite en chantant), et les autres publications attendues dans les semaines prochaines, Royal joue l'indifférence : «Je ne les ai pas lus. Je conseillerais juste à leurs auteurs de concentrer leurs intelligences au service du parti. Je suis dans une démarche collective. Je n'irai donc pas plus dans le commentaire individuel».
    13 h 15.Interrogée sur son affrontement à distance avec François Hollande : «Ca intéresse les journalistes. Mais pour les militants, toute la couverture médiatique autour de cette histoire est insupportable». (nouvelle parution de photos volées dans "Choc": François Hollande embrasse la plante des pieds de sa compagne...)
    13 h 35. Royal quitte le bateau entourée de sa petite garde rapprochée. Jean-Louis Bianco, son directeur de campagne pendant la présidentielle, reste sur le pont avec les journalistes et le buffet prévu spécialement pour l'occasion.
    15 h 05. Pour l'ouverture officielle de l'université d'été, la grande salle de conférence est pleine à craquer. Aux premiers rangs, Bertrand Delanoë, Jean-Paul Huchon, François Rebsamen et même Michel Rocard. Mais pas de François Hollande. Puis des applaudissements et des cris surgissent dans toute la salle. Sous les hourras, Ségolène Royal descend de manière triomphale dans l'arène. Les festivités peuvent enfin commencer...

    (Source Le Parisien - Photo: Ségolène Royal le 31 août 2007 à La Rochelle)

     

  • Sarközy bientôt en Hongrie

    Nicolas Sarközy devrait se rendre à la mi-septembre en visite officielle en Hongrie, le pays de ses ancêtres, les SarKözy de Nagy-Bocsa... L'Elysée travaille à la préparation de ce voyage à Budapest qui sera "plus que symbolique": ce déplacement aura en effet une forte connotation affective pour le président de la République française.

    Nous n'en doutons pas.  

  • Le mystère de la Fiat Uno blanche demeure entier...

    Sa présence sur les lieux du drame, restera comme un petit caillou dans la chaussure des enquêteurs. La Fiat Uno blanche, dont deux témoins et d'innombrables expertises attestent la présence à l'entrée du tunnel du pont de l'Alma, quelques secondes avant le crash, demeure l'Arlésienne du dossier. Trois semaines après l'accident, les premières conclusions des experts sont formelles : l'aile avant droite de la Mercedes qui conduit la princesse de Galles et son amant Dodi El Fayed vers leur appartement de la place de l'Etoile a heurté une autre voiture, lui brisant au passage le feu arrière gauche.

    L'analyse des traces de peinture et des débris laissés à l'entrée du tunnel permet alors d'établir qu'il s'agit d'une Fiat Uno de type Bianco Corfu. Mais la voiture, qui a eu beaucoup de chance de ne pas elle aussi s'écraser contre les murs du tunnel, ne s'est pas arrêtée après l'accrochage.

    Selon les dires de deux témoins, la voiture immatriculée dans un département de la banlieue ouest était conduite (à 50km/h) par un homme d'une quarantaine d'années avec à l'arrière un chien, de type berger allemand, avec une muselière et un bandana rouge à l'encolure. D'énormes moyens sont mis en branle. Un quart des effectifs de la brigade criminelle est sur le pont pendant plusieurs semaines pour interroger un par un les 40 000 propriétaires de voitures de ce type, toutes produites entre 1983 et 1987. Les conducteurs défilent devant la police, précisent leur emploi du temps du soir fatidique, et doivent dire s'ils ont repeint ou non leur voiture récemment.

    Un homme semble avoir le profil, propriétaire d'un gros chien et qui a récemment repeint sa Fiat Uno blanche en rouge. Mais les vérifications le disculpent. Un photographe, propriétaire lui aussi d'une petite voiture italienne immatriculée dans l'Indre (36)*, est un temps soupçonné. Mais il était à l'autre bout de la France ce soir-là, selon un ami. En avril 1998, le juge renonce à mener des investigations sur la Fiat Uno. En tout, près de 10 000 véhicules ont été examinés.

    Le père de Dodi, persuadé que la petite voiture blanche est au centre d'un complot contre son fils (gros marchand d'armes) et Diana, contre-attaque. Il offre 10 millions de francs au conducteur pour qu'il se dénonce. En vain.

    Tant que l'ombre de la Fiat Uno blanche planera sur cette affaire, elle laissera la porte entrouverte à tous les fantasmes.

    * Dans la soirée du 4 mai 2000, le propriétaire de cette Fiat Uno usagée, Jean-Paul Christian Gonin, dit James Andanson, se suicidait par le feu dans sa BMW, sur le plateau du Larzac. La voiture est complètement carbonisée et les gendarmes ne retrouvent qu'un fémur. Selon son ami, Chris Lafaille, journaliste à Paris-Match et auteur de "Diana - l'enquête jamais publiée" (Scali -2007), James Andanson aurait mis fin à ses jours à 54 ans, en s'immolant de cette façon atroce, pour une affaire d'ordre privé:il n'aurait pas supporté d'avoir des doutes amoureux...

     (Source Le Parisien)

     

  • Des Mirage français à Kandahar

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    Pour la première fois, des avions de combat français vont être déployés dès la fin septembre en Afghanistan. Sur une base américaine. Le désengagement de la France n'est plus à l'ordre du jour.

    En rapatriant au tout début de l'année ses forces spéciales (quelque 200 commandos) déployées dans le pays depuis 2003, la France avait donné l'impression de vouloir se désengager militairement de l'Afghanistan. Il n'en est rien. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, s'y rendra les 7 et 8 septembre, précédant de quelques semaines l'arrivée de Mirage français à Kandahar, la plus grande base de l'Otan (elle compte quelque 11 000 hommes et une centaine d'avions) en Afghanistan.

    Basés jusqu'à présent à Douchanbé, au Tadjikistan voisin (qui restera la base logistique arrière de la France avec notamment deux Transall C-160), six avions de chasse seront redéployés à Kandahar, la seconde ville d'Afghanistan, en plein « pays taliban ». En deux vagues successives : trois Mirage 2000 D dès la fin septembre, trois Mirage F1 CR vraisemblablement à la mi-octobre. Il s'agit d'avions de combat qui participent régulièrement à des missions de bombardement, notamment pour dégager les troupes de la Coalition ou de l'Isaf (Force internationale d'assistance à la sécurité) engagées quotidiennement au sol contre les talibans.


    Officiellement, cette décision « a été prise pour des motifs opérationnels ». Il s'agit de « rapprocher nos avions de combat de leur zone potentielle d'intervention », a confirmé hier le nouveau porte-parole du ministère de la Défense, Laurent Teisseire, et « il n'y a pas de changement de mission ni de moyens » pour les troupes engagées sur le théâtre afghan.

     Mais le fait d'intégrer nos pilotes et les 150 hommes nécessaires à la maintenance de nos appareils au sein d'une base américaine, c'est aussi un signe politique fort - même si on se refuse encore à l'admettre - donné aux Etats-Unis alors que les troupes de l'Otan sont quotidiennement confrontées aux talibans et déplorent désormais des morts tous les jours dans leurs rangs.


     

  • Sarco, le plus grand crocodile fossile du monde

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    Sarco", le plus grand crocodile du monde, vieux de 110 millions d'années -autrement dit, Sarcosuchus imperator - revit à la Ferme aux crocodiles de Pierrelatte (Drôme), sous la forme d'une reconstitution qu'on dirait presque en chair et en os.

    Sarcosuchus imperator (de sarco, "chair", dont le saurien se nourrissait sans doute, suchus, "crocodile", et imperator, "empereur", pour dire le plus grand) avait une longueur de quelque 12 mètres. C'est le plus gros crocodilien connu, sinon le plus gros de tous les temps, ayant existé sur Terre.

    Le premier fossile, un crâne, qui a servi de base à l'identification scientifique de l'animal, a été découvert en 1964 au Niger par Philippe Taquet, du Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Un squelette complet, sans compter des restes partiels, a été trouvé en 1973 et est aujourd'hui exposé à la galerie de paléontologie du Muséum.

    "C'est impressionnant de voir aujourd'hui cet animal en chair et os, pardon... en résine!" a dit à l'AFP en souriant Philippe Taquet, venu assister mercredi à l'inauguration de la reconstitution qu'il considère comme "très réussie".

     

     

  • MADE IN CHINA: c'est moins cher, mais à quel prix!

    PARIS (AFP) - Après les jouets et les tubes de dentifrices, c'est au tour des aliments en provenance de Chine d'être pointés du doigt, certains présentant des risques graves pour la santé, selon une étude du magazine Expansion à paraître jeudi 30 août 2007.

    Colorants interdits découverts dans des sauces ou dans des gâteaux de riz, moisissures cancérigènes sur des fruits secs, résidus d'antibiotiques dans des lots de miel et de poissons, traces de mercure sur des anguilles ou encore stocks de nouilles incluant des composants génétiquement modifiés... la liste des ingrédients impropres à la consommation est longue, relève le magazine.

    Les ustensiles de cuisine en provenance de Chine détiennent eux aussi leurs lots de produits insalubres, puisque l'on retrouve sur divers articles des traces de nickel, de manganèse ou de chrome susceptibles de contaminer les aliments.

    Ainsi, pour les produits alimentaires, 263 notifications pour produits dangereux ont été relevées en 2006, selon le réseau d'alerte rapide de la Commission européenne. Et déjà, au cours des sept premiers mois de cette année, l'Expansion fait état de "209 problèmes".

    Deux facteurs expliquent essentiellement ces problèmes de qualité: d'une part, la Chine, devenue au fil des années le "garde-manger" du monde, est fortement sollicitée par tous les pays qui souhaitent s'approvisionner à des coûts toujours plus bas.

    D'autre part, on relève en Chine "un manque incroyable de formation et d'éducation sur les dangers de contamination et sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité des consommateurs", commente dans l'étude Gilles Martin, patron du laboratoire Eurofins, implanté en Chine.

    Le gouvernement chinois, a décidé, face à la psychose qui s'installe vis-à-vis de ses produits, de prendre le problème à bras le corps et de collaborer avec les Américains pour "améliorer la sécurité de ses aliments", affirme le magazine.

    Autre sujet alarmant: la contrefaçon alimentaire. "Sur les 2 millions de produits alimentaires contrefaits recensés dans le monde en 2006, entre 16 et 20% venaient de Chine", assure Christophe Zimmerman de l'Organisation mondiale des douanes, cité dans l'étude.

    Un fléau particulièrement préoccupant qui, selon l'Expansion, finance de plus en plus les réseaux du crime organisé, ces derniers considérant ce moyen de blanchiment comme "moins risqué que les filières bancaires ou immobilières".

    Actuellement, en Europe, les importateurs sont responsables en matière de sécurité alimentaire. Ils doivent assurer la traçabilité des produits tout au long de la chaîne alimentaire, identifier leurs risques et alerter les autorités sanitaires en cas de doute. Mais nul ne sait l'attitude qu'ils adopteront le jour où ils se retrouveront à la tête de quelques tonnes de marchandises douteuses sur les bras.

    Ce qui est gênant aussi, pour notre hygiène morale, c'est de savoir que ces produits (sans oublier l'habillement dont on parle pas ici) sont fabriqués par de "quasi esclaves" pour un salaire extrêmement bas, ou encore par des prisonniers des "goulags" chinois - qui existent toujours, même si on ne veut pas le savoir.

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  • Falsification des vidéos d'Al-Qaïda ?

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    Des résumés d’une présentation de Neal Krawetz, expert en informatique américain, à l’occasion de la « BlackHat conference » pour la sécurité informatique à Las Vegas le 3 août (http://blog.wired.com/27bstroke6/files/bh-usa-07-krawetz.pdf) circulent actuellement dans quelques rares médias imprimés et surtout sur des sites web internationaux.

    Krawetz a présenté des preuves que les prétendues bandes vidéo d’Al-Qaida ont, en règle générale, été manipulées.

    Les bandes vidéo d’Al-Qaida ont été retravaillées par l’entreprise américaine IntelCenter. A l’aide d’un exemple, Krawetz a montré comment le prétendu logo de l’émetteur d’Al-Qaida « As Sahab » a, tout comme le logo d’IntelCenter, été ajouté à cette bande vidéo de façon identique. (voir photo ci-dessus)

    IntelCenter est une entreprise privée qui rend des « services » aux services secrets. L’entreprise collabore étroitement avec le Pentagone, son personnel se recrute surtout parmi les anciens collaborateurs des services secrets de l’armée américaine. L’année dernière déjà, le groupe anti-guerre états-unien « Prison Planet » avait prouvé qu’IntelCenter avait sous-titré des images d’Al-Qaida de l’an 2001 avec de nouveaux textes de l’an 2006.

    Les jugements concernant le fait indéni­able de ces falsifications diffèrent. Le 4 août, la junge welt a écrit : « Tout cela renforce le vieux soupçon que le Pentagone lui-même se cache derrière les menaces de l’Al-Qaida. Celles-ci ont toujours apparu à un moment où elles étaient d’une grande importance pour l’administration Bush. »

    Il est intéressant qu’un rapport du site Telepolis du 7 août dénie cela en se référant, comme preuve, à une déclaration du porte-parole d’IntelCenter – un fait qui en dit long ! Le blog politique DaRockwilda a expliqué le 6 août pourquoi il n’était vraisemblablement pas possible qu’il existe une entreprise de production de bandes vidéo propre à Al-Qaida, vu le niveau technique des moyens de reconnaissance actuels des services secrets : « S’il y avait vraiment une organisation terroriste mondiale de l’envergure prétendue qui dispose d’une voie de communication quelconque vers l’Occident, pourquoi cette voie n’a-t-elle pas été découverte, identifiée et utilisée pour arrêter les leaders d’Al-Qaida ? Peut-être parce qu’Al-Qaida n’est qu’un fantôme de propagande des militaires bellicistes de Washington et d’autres capitales ? N’acceptez pas qu’on vous fasse croire que les pouvoirs publics sont capables de trouver le moindre petit « téléchargeur de musique », alors qu’ils n’accepteraient jamais qu’une agence de médias des terroristes puisse produire ses petits films en toute tranquillité. »

    (Source: http://www.voltairenet.org)

    JI France- NOVOPRESS Info.

  • Hanane et Samia aux assises de Portsmouth

    La Cour d'assises de Portsmouth (sud de l'Angleterre) a fixé au 15 octobre le début du procès de Hanane Cherigui, 27 ans, et son amie Samia, 29 ans. Ces deux Françaises sont accusées d'« assistance à l'immigration clandestine au Royaume-Uni » et ont déjà passé trois mois en détention préventive. Face au juge, elles ont toutes deux annoncé qu'elles plaideraient « non coupable ».

    La loi britannique prévoit des peines allant jusqu'à quatorze ans de prison dans ce type d'affaires. L'absence d'antécédents judiciaires et la nature des faits qui leur sont reprochés pourraient jouer en faveur des jeunes femmes. Le 2 juin, les douaniers de Portsmouth découvraient deux clandestins chinois dans le coffre de la voiture conduite par Hanane, alors que les deux amies débarquaient du ferry en provenance de Caen. Elles ont toujours affirmé que les hommes étaient montés dans le véhicule à leur insu.

    Le coffre de leur voiture n'était pas fermé. Un oubli qui peut coûter cher...

  • Le tsar Nicolas II

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                                                            Le tsar Nicolas II peint par Earnest Lipgart

    Dix-neuf coups de canon ont accompagné la mise en terre de la dépouille de Nicolas II dans l’enceinte de la cathédrale Pierre et Paul à la forteresse de Saint-Pétersbourg où sont enterrés les tsars depuis Pierre le Grand.

     Boris Eltsine, son épouse Naïna, le maire de Saint-Pétersbourg, plus de soixante descendants de la dynastie des Romanov venus en Russie pour la première fois, avec à leur tête le chef de cette dynastie Nikolaï Romanovitch, 75 ans, quelque 3000 invités et journalistes, des figures de proue de la classe politique russe, le général Alexandre Lebed, gouverneur de Krasnoïarsk, Grigori Iavlinski, chef du Iabloko, une délégation de la Chambre haute du parlement, des députés présents à titre individuel, un représentant de la couronne d’Angleterre: tous témoins de la réhabilitation du tsar, le 17 juillet 1998, 80 ans, jour pour jour, après son horrible assassinat.
    Neuf cercueils ont été inhumés dans un caveau collectif: le tsar, son épouse Alexandra Federovna, trois de ses filles Olga, Tatiana, Anastasia (le tsarevitch Alexeï et sa sœur Maria introuvables ont, peut-être, été brûlés), le médecin de la famille et leurs trois domestiques.

  • L'exécuteur des Romanov

    2332bf77a777e807c9120365e1bb81f9.jpgIakov Mikhaïlovitch Iourovski (d'origine juive, son vrai nom est Yankel Chaimovitch), né le 19 juin 1878 à Tomsk et mort le 2 août 1938 à Moscou, membre du Soviet de l'Oural lors de la Révolution russe, est le chef des exécuteurs ayant abattu Nicolas II et sa famille dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, à Iekaterinbourg.

    Avant même son arrivée, Iourovski a reçu des instructions du Soviet de l’Oural concernant les préparatifs pour une prochaine exécution. Il commence par changer la garde de la maison, la remplaçant par des hommes qui lui sont entièrement acquis. Alarmé par l'avance de l’Armée blanche, qui approche d’Iekaterinbourg, il reçoit bientôt ce message : « Informé de la menace que font peser les bandits tchécoslovaques sur la rouge capitale de l’Oural et prenant en considération le fait que le bourreau couronné, en se dissimulant, pourrait échapper à la sentence du peuple, le Comité exécutif, exécutant la volonté du peuple, a décidé de fusiller le ci devant tsar Nicolas Romanov, coupable d'innombrables crimes sanglants. »

    Au cours des jours suivants, Iourovski et son second, Piotr Ermakov, examinent les terrains du côté de Koptiaki, à dix-huit kilomètres de Iekaterinbourg, afin de trouver un endroit assez discret pour y enterrer les corps et garder secret le lieu de l’inhumation.

    Le 16 juillet 1918, il reçoit de Iakov Sverdlov, à Moscou, l'autorisation d'abattre toute la famille. L’exécution a lieu dans la nuit du 16 au 17 dans l'une des pièces du sous-sol de la maison Ipatiev. Les victimes sont au nombre de onze : Nicolas II, sa femme Alexandra Fedorovna, ses quatre filles Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, son fils Alexis, le médecin de la famille Ievgueni Botkine, la femme de chambre Anna Demidova, le valet de chambre Alexeï Trupp et le cuisinier Ivan Kharitonov.

    Aussitôt l’exécution terminée, les corps sont chargés dans un camion et emmenés à un ancien puits de mine, dans un boisé de Koptiaki, où ils sont jetés après avoir été dépouillés de leurs vêtements et de leurs bijoux. Iourovski s'avise vite cependant que les Blancs ne tarderont pas à les retrouver. La nuit suivante, aidé d'un autre commando, il repêche les cadavres et les emmène plus loin dans la forêt. À un moment, le camion s'enlise définitivement dans le sentier et il décide de les enterrer sur place. Après avoir fait brûler deux corps, les hommes de Iourovski préparent une fosse commune pour les autres. Ils y installent les corps, les aspergent d’acide sulfurique pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés, puis remplissent la fosse en plaçant des traverses de chemin de fer par dessus.

    Deux jours plus tard, Iourovski part pour Moscou, emmenant avec lui les biens des Romanov. Il est également chargé de convoyer jusqu’à la capitale l’or des banques de l’Oural.

    Iourovski passe les deux années de la guerre civile à Moscou. Il travaille un temps au Kremlin, où il fait l'inventaire des affaires personnelles et des bijoux de la famille impériale. En 1920, il retourne à Iekaterinbourg.

    La même année, à la demande du Soviet de Moscou, il écrit un compte-rendu détaillé des circonstances entourant la mort des Romanov. Il y décrit également de façon minutieuse le site où il a enterré les corps et le moyen de le retrouver. C'est grâce à ce document que Serge Abramov et Alexandre Avdonine pourront découvrir la tombe des Romanov.

    En 1991, le président Eltsine entre en ligne. Les ossements sont exhumés. Des recherches sont entreprises par des laboratoires anglais et américains pour effectuer des analyses d’ADN. Un échantillon de sang prélevé sur le duc d’Edimbourg, descendant direct de la tsarine Alexandra, permet d’identifier les ossements de celle-ci. Des chercheurs russes se joignent aux investigations. Les empreintes génétiques d’un prince Romanov dissipent les doutes. En 1993, l’authenticité des restes attribués au tsar est certaine à 98,5%.

     

  • Accusées de transport de clandestins en Angleterre

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    HANANE CHERIGUI, Française de 27 ans, est détenue depuis 3 mois en Angleterre avec son amie Samia.

    Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

    Hanane Cherigui
    . Ça va, j'essaie de tenir le coup. Le plus dur, lorsqu'on est enfermé, c'est de penser à la famille et aux proches qui sont au dehors.

    La vie, ici, est dure, presque militaire. Je ne parlais pas anglais en arrivant, et l'on n'a pas cherché à me comprendre. Les détenues ne sont pas faciles, beaucoup sont condamnées à de lourdes peines. Je me suis surtout liée à quelques étrangères. Les Anglaises restent entre elles. Et puis, ma vie a basculé. J'ai bien peur de perdre mon travail, même si mes employeurs m'ont conservé mon poste jusqu'à présent. Je devais me marier le 23 juin dernier. Avec mon fiancé, nous avions signé une promesse de vente, pour acquérir une maison. Tous ces projets et bien d'autres ont été interrompus.


    L'audience de ce mercredi doit déterminer la date de votre procès. Vous êtes confiante ?

    Mon avocat m'a prévenue : le procès n'aura peut-être lieu que l'année prochaine. Je n'espère plus comme je le faisais au début. Lorsque le juge a refusé la libération sous caution, j'étais anéantie. De toute façon, cela fait trois mois que je vis dans l'angoisse, sans savoir quand tout cela prendra fin. Je préfère être fixée, quitte à pleurer un bon coup. Lors de ce procès, nous pourrons enfin nous défendre, devant douze jurés qui entendront peut-être ce que nous avons à dire.

    C'est-à-dire ?

    Comme mon amie, j'ai un travail, une vie en France. Je suis à l'abri du besoin. J'étais sur le point de me marier lorsque tout cela est arrivé. Je n'ai jamais transporté de clandestins. Pourquoi aurais-je pris un tel risque ? Nous étions parties à Londres sur un coup de tête, comme cela nous était déjà arrivé dans le passé. Le seul reproche qu'on pourrait nous faire, c'est d'avoir négligé de vérifier la fermeture du coffre de la voiture.

    Que s'est-il passé, selon vous, le 2 juin ?

    Je n'arrive pas à me l'expliquer. Je vois plusieurs moments durant lesquels ces hommes (deux Chinois) ont pu pénétrer dans la voiture : lorsque nous en sommes sorties pour acheter les billets du ferry, ou alors durant les six heures de traversée. Sur le bateau, nous n'avons pas du tout accès aux véhicules.

    A quel moment avez-vous réalisé la gravité de votre situation ?

    Au début, je n'ai pas compris. Quand les douaniers m'ont fait ouvrir le coffre et que j'ai aperçu les deux hommes, j'ai eu un vrai choc. Je suis retournée m'asseoir au volant, tandis que Samia me demandait : « Qu'est-ce qu'il se passe ? » J'étais incapable de lui répondre. Puis, lors de l'interrogatoire de police, j'ai compris qu'il s'agissait de clandestins qui tentaient de rentrer en Angleterre. Sur le moment, j'ai été très soulagée d'apprendre qu'ils ne transportaient pas de drogue. J'étais tellement sûre que tout allait s'arranger que je n'ai pas prévenu ma famille tout de suite. Mais au fil des interrogatoires, les policiers nous ont répété que c'était très grave et que nous allions faire de la prison. On nous a conseillé de plaider coupable, pour que notre peine soit allégée.

    Pourquoi ne l'avez-vous pas fait ?

    J'y ai réfléchi, je ne vous le cache pas. J'aurais peut-être accepté de plaider coupable si l'on m'avait accusée de négligence, au sujet du coffre de la voiture. Mais ce n'est pas le cas. Je refuse de laisser croire aux gens que j'aurais laissé ces personnes enfermées durant dix heures sans leur donner à manger, à boire ou les laisser sortir. Je suis innocente, je veux plaider non coupable, et j'irai jusqu'au bout pour cela.

    Hanane Cherigui et son amie Samia risquent de passer aux Assises pour transport de clandestins sur le sol britannique. L'Angleterre a durci sa législation sur l'immigration clandestine.

    (Photo: Hanane Cherigui et son fiancé Khaled)

    (Source: Le Parisien)

     

  • Le "Moulin Noir" à Pigalle... témoignages

    DIDIER BIGOT, témoin des affrontements:

    DANS les établissements ceinturant la place Pigalle, la « bagarre » - comme on l'appelle dans le quartier - ne cessait hier d'alimenter les conversations. Accoudés au comptoir de la Nouvelle Athènes, restaurant gastronomique, les gérants des bars et des boîtes de nuit du quartier n'ont que cette étrange soirée en tête. Didier Bigot, directeur du restaurant, n'en revient toujours pas.

    « Nous terminions tranquillement de ranger les tables lorsqu'une trentaine de jeunes Noirs se sont mis à rôder sur la place, se souvient-il. Comme il n'y avait plus de clients, on a décidé de fermer. » Inquiet, il boucle et se réfugie au premier étage, avec trois de ses employés. Le bâtiment étant pourvu d'une énorme baie vitrée, l'équipe se retrouve aux premières loges de l'affrontement entre les deux bandes rivales.

    Des restaurateurs excédés

    « En quinze minutes, la place s'est remplie de monde, c'était quelque chose de fou, se souvient Claire, une des serveuses. Il y avait au moins cent cinquante Noirs. Lorsque deux coups de feu ont retenti, tous les établissements voisins ont fermé leurs grilles. » Encore abasourdi par ce qu'il a vu la veille, son patron ajoute : « Certains hommes tenaient des machettes derrière leur dos, d'autres planquaient des couteaux au fond de leur poche. »

    La panique envahissant tout le quartier, touristes et badauds se réfugient à l'intérieur des bars et music-halls pour se mettre à l'abri. Et lorsque les forces de l'ordre forment un carré de sécurité autour d'un homme gisant à terre, tous pensent que c'est enfin terminé. Mais les affrontements reprennent de plus belle dans le bus 67 en stationnement. « Coursés par la police, les jeunes sont repartis vers la place d'Anvers... aussi vite qu'ils sont arrivés », constate Didier.

    Les restaurateurs du quartier ne cachent pas leur mécontentement. « Ce n'est pas la première fois qu'une horde de voyous nous empêche de travailler, s'agace Gery, propriétaire du cabaret voisin, le Cupidon, depuis trente-sept ans. Samedi soir, devant le Moulin Rouge, c'était la même rengaine. Les touristes étaient tellement terrorisés par les bandes qu'ils n'ont pas osé sortir de la salle de spectacle. » Il compte lancer une pétition et l'adresser aux mairies du IXe et du XVIIIe pour faire cesser cette violence.

  • Naufrage du "SOKALIQUE": la colère!

    Brest (Finistère)

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     Ils se sont donné rendez-vous ce matin devant l'arsenal militaire de Brest. Avec une cinquantaine de navires, les marins-pêcheurs des ports du Finistère ont décidé d'occuper l'espace maritime de 9 heures à 16 heures pour exiger que le procès de l'« Ocean Jasper » se tienne en France. Ce cargo turc sous pavillon de complaisance des îles Kiribati, à quai à l'arsenal, aurait heurté et coulé le 17 août le caseyeur « Sokalique », à 100 km au nord d'Ouessant (Finistère).

    Resté à bord pour alerter les secours, le patron Bernard Jobard avait péri noyé. Ses six matelots avaient été sauvés dans leur canot de survie par un autre bateau de pêche alors que le cargo poursuivait sa route.

    « C'est une manifestation pacifique et symbolique pour montrer notre détermination, explique André Le Berre, président du comité régional des pêches. Dans un contexte de collisions et d'accidents évités de justesse qui se multiplient, ce dernier drame est la goutte qui fait déborder le vase. Surtout en sachant que le commandant et l'équipage de ce cargo pourraient s'en tirer sans poursuites. » Le gouvernement des îles Kiribati - archipel de 103 000 habitants en Océanie vivant des taxes payées par des compagnies maritimes peu scrupuleuses - a accepté que l'enquête soit menée à Brest. Mais la convention internationale de Montego Bay dit qu'il est le seul habilité à engager des poursuites judiciaires contre le cargo incriminé.


    Présent mercredi dernier aux obsèques du patron du « Sokalique », Nicolas Sarkozy s'était engagé à recevoir à l'Elysée, en ce début de semaine, la veuve de la victime et des représentants du monde maritime. Il devait aussi téléphoner durant le week-end au président de Kiribati pour tenter d'obtenir le dépaysement du procès en France. Deux promesses non réalisées qui n'ont fait que mobiliser davantage les marins bretons dans un contexte de polémique après la publication du livre de Yasmina Reza, « l'Aube le soir ou la nuit ». L'auteur y relate des propos du candidat Sarkozy, le 1er mai 2007, alors que, entre les deux tours de la présidentielle, il venait saluer la France qui travaille les jours fériés en rendant visite au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la pointe de Corsen, au nord de Brest. Celui-là même qui, le 17 août, a supervisé la récupération des matelots du « Sokalique ». « Qu'est-ce qu'on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? (...) Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte ! », aurait dit l'actuel président de la République.

    Il est lamentable qu'un futur président de la République française ose parler des Bretons avec autant de dédain et de mépris! 

    Si, par fatigue en cours de campagne présidentielle, il s'est exprimé en ces termes grossiers, qui passent toute mesure, il aurait dû s'en excuser auprès des ingénieurs du Centre de Corsen. Et demander à son amie Yasmina Reza, de supprimer ce passage de son livre. 

    (Photo: Le cargo turc "Ocean Jasper" amarré à Brest

  • Yasmina Reza et Sarközy: leurs faces cachées

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    Yasmina Reza, née le 1er mai 1959 à Paris, est une écrivaine et actrice française. Yasmina est la fille d'un père ingénieur juif, mi-iranien, mi-russe, et d’une mère violoniste hongroise arrivée en France pour fuir la dictature soviétique. C'est également une grande amie du président. Qu'on ne s'y trompe pas: ils se sont choisis mutuellement, d'un commun accord. Elle l'a suivi pendant toute sa campagne présidentielle, et si elle se montre parfois rosse, elle ne cache pas à la fin de l'ouvrage son affection et son admiration pour Nicolas Sarközy, d'origine hongroise comme elle.

    Elle "le"raconte au fil de petites phrases qu'elle a soigneusement notées et qui ne manqueront pas de pimenter son livre "L'aube le soir ou la nuit" tant attendu par les naïfs et les bobos. Celles-ci par exemple lors d'un déplacement "électoral" à Brest :

    "Qu'est-ce qu'on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? Qui a eu cette idée de demeuré ?... Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte ! Derniers jours de campagne dans une salle à voir une carte ! Grand sens politique vraiment !... ".

     Ce propos relevé par Yasmina Reza dans son ouvrage consacré au candidat à la présidence, lors de sa visite au Cross Corsen de Plouarzel, fait couler beaucoup d'encre en Bretagne. Les Bretons font savoir dans le Télégramme de Brest, qu'ils sont offensés par ces propos du président. Marylise Lebranchu, actuelle députée du Finistère et vice-présidente de la région Bretagne, espère que ces propos sont dus à la fatigue de la campagne. Elle souhaite également que le nouveau président découvre le sens de l'appartenance régionale... et se met sans doute le doigt dans l'oeil!

    (Photos: Yasmina Reza et Nicolas Sarközy à Pointe-à-Pitre en mars 2007 - Le best-seller de la rentrée littéraire, édité chez Flammarion)

  • Affrontements africains à Pigalle

    Environ 150 jeunes issus de deux groupes rivaux se sont affrontés dans la nuit de lundi à mardi, place Pigalle à Paris. Commerçants, riverains et touristes ont été effrayés par ces échauffourées. Treize personnes ont été placées en garde à vue.

    DES GROUPES de jeunes qui se pourchassent, armés de bâtons, de marteaux et même de machettes. Des coups de feu, deux blessés légers... et plus de trente interpellations.

    Dans la nuit de lundi à mardi 28/08, les abords de la place Pigalle, à Paris, ont été le théâtre de plusieurs bagarres très violentes entre bandes rivales. Pendant près de deux heures, des dizaines de jeunes tous d'origine africaine se sont affrontés dans ce haut lieu de la vie nocturne parisienne (Le Moulin Rouge...).
    « Vers 1 heure, j'ai vu une bonne cinquantaine de mecs qui se poursuivaient dans la rue Blanche. Certains hurlaient 9-3, 9-3 », se souvient Gabriel, un habitant du IXème arrondissement. « Des agresseurs sont rentrés en masse dans une épicerie pour s'emparer de bouteilles qui leur ont servi de projectiles. D'autres brandissaient des barres de fer ! On a l'habitude des incidents nocturnes autour de Pigalle. Mais je n'en avais jamais vu de cette ampleur », confie-t-il.

    Originaires de la banlieue parisienne

    Les accrochages ont débuté dès minuit et demi à la sortie du métro Pigalle. Selon les premiers éléments de l'enquête, "des inconnus auraient fait feu depuis une voiture avec un flash-ball" sur un groupe de jeunes qui se trouvaient sur le trottoir. Le déclencheur d'une longue série d'affrontements et de courses-poursuites autour de Pigalle qui n'ont pris fin que vers 2 heures.

    Au total, les policiers ont interpellé 38 personnes, âgées de 17 à 22 ans et pour la plupart originaires de la banlieue parisienne. Treize d'entre elles ont été placées en garde à vue. Si le "flash-ball" n'a pas pu être retrouvé, les policiers ont en revanche mis la main sur un couteau à cran d'arrêt, un marteau et un... hachoir !

    Les heurts se sont déroulés à peine vingt-quatre heures après la sanglante bagarre qui avait fait deux blessés graves dimanche soir au coeur de la gare du Nord. Une quarantaine de jeunes s'étaient affrontés dans les couloirs de la gare RER. Deux jeunes, domiciliés à Paris pour l'un, dans le Val-d'Oise pour l'autre, avaient été poignardés. Deux agresseurs présumés, originaires des Hauts-de-Seine, avaient été interpellés.

    Une expédition punitive

    Selon les policiers, les violents incidents de la place Pigalle pourraient être la suite de ce premier incident. Les agresseurs présumés interpellés dans la nuit de lundi à mardi venaient d'un peu partout de l'Ile-de-France. « Il y a des Parisiens, des types du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis... Finalement, leur seul point commun, c'est d'être déjà tous connus des services de police », note un policier. Les gardes à vue ont été prolongées hier pour tenter d'éclaircir les obscures rivalités à l'origine des violences de la nuit.

    Seule quasi-certitude à ce stade de l'enquête : une expédition punitive avait bien été programmée. Lundi soir, vers 22 heures, des agents RATP avaient repéré une trentaine de jeunes encagoulés, gantés et armés de barres de fer qui se regroupaient sur le site de La Défense. La police, qui n'avait pu procéder à aucune interpellation,* avait en revanche retrouvé des couteaux et des barres de fer dans les poubelles. Moins de deux heures plus tard, les bagarres éclataient à Pigalle.

    * On se pose la question: pourquoi la police n'avait-elle pu procéder à aucune interpellation alors que 30 jeunes se regroupaient armés de barres de fer? Ils ont les jambes en flanelle, nos policiers, pour leur courir après? Ou bien ont-ils reçu des ordres de leur hiérarchie?

     Bravo, MAM, la ministre de l'Intérieur!

    (Source: Le Parisien)

  • MAM contre le mélange des races...

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    Le député UMP Eric Ciotti (Alpes-Maritimes) a jugé mardi "insuffisantes" les mesures à l'encontre des chiens dangereux prises par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, annonçant le dépôt prochain d'une proposition de loi pour éliminer définitivement les chiens les plus dangereux.

    Les mesures annoncées par Mme Alliot-Marie après la mort d'une fillette à Epernay "me paraissent trop timides, et pas de nature à apporter des solutions efficaces aux problèmes posés", a déclaré M. Ciotti.

    "L'interdiction de croisement (de races canines) ne garantit pas pour moi la fin de la présence de ces chiens dangereux", a-t-il ajouté, puisqu'elle "n'empêchera pas le trafic de chiens dits de race".

    La proposition de loi que le député UMP veut déposer dès l'ouverture de la session parlementaire vise à interdire définitivement la "détention" de chiens de première catégorie (chiens d'attaque dont le maître ne peut retracer l'origine par un document), dont font partie par exemple les pitbulls.

    Jusqu'à présent, le législateur n'a interdit que l'acquisition, la cession (gratuite ou payante), l'importation, ou l'introduction sur le territoire français de ces animaux considérés comme les plus dangereux, comptant sur une extinction progressive puisque les chiens existants doivent être stérilisés.

    La proposition de loi vise également à durcir le régime des chiens de seconde catégorie, les "chiens de garde ou de défense" inscrits au "Livre des origines françaises" dont font partie les "Rottweiler".

    Pour M. Ciotti, ces animaux doivent faire l'objet du même traitement que celui auquel sont soumis aujourd'hui les chiens de première catégorie, pour aboutir à leur extinction progressive: interdiction de tout commerce, dons ou importations et stérilisation obligatoire.

    La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a demandé lundi l'interdiction de "certains croisements de chiens" dangereux au lendemain de la mort d'une fillette de 18 mois dimanche à Epernay (Marne), mordue il y a une semaine par un chien de combat.

    "J'ai demandé une meilleure prévention notamment dans la sphère privée" et "familiale",* a précisé la ministre à l'issue d'une réunion lundi concernant les chiens dangereux.

    Elle a ainsi décidé d'interdire "de procéder à certains croisements de chiens" dangereux avec une autre race qui le serait moins, citant comme exemple un "croisement de labrador avec un boxer".

    Elle a en revanche écarté une modification de la législation sur les chiens dangereux ou leur interdiction pure et simple après le drame d'Epernay qui a impliqué un chien d'attaque de race American staffordshire terrier, né du croisement du bouledogue et du terrier.

    * Et la prévention dans la sphère des cités où l'on fait naître clandestinement ces chiens pour les revendre "au noir"?

    (Photo: Amstaff et Amstaff terrier mâles adultes)

  • Olympie sauvé des flammes

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    Le prestigieux site d'Olympie, classé par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'humanité, a été épargné in extremis après avoir été entouré par les flammes en milieu de journée. "Le site a été sauvé", a déclaré sur place dimanche soir le ministre de la Culture, Georges Voulgarakis.

     

    Le sanctuaire d'Olympie, dédié à Zeus, accueillit les Jeux antiques de l'an 776 avant J-C jusqu'au IVème siècle de l'ère moderne.

    Photo: Statue de la Victoire d'Olympie

  • Pays possédant l'arme nucléaire non-signataires du TNP

    Trois pays, non-signataires du TNP, disposent de l'arme nucléaire :

             l'Inde : 40 à 50 têtes, presque toutes actives ; a réalisé le 18 mai 1974 son premier essai nucléaire, officiellement à but pacifique. Le 11 mai 1998, elle réalise son premier essai militaire.

             le Pakistan  : 50 à 60, presque toutes actives ; a réalisé quelques jours après l'Inde, le 28 mai 1998, son premier essi nucléaire.

            Israël: disposerait d'armes nucléaires. Une centaine seraient actives. Selon un ancien technicien de la Centrale nucléaire de Dimona, Mordechaï Vanunu, Israël disposerait de plus de 200 bombes atomiques. Cette déclaration lui a valut une condamnation pour espionnage et trahison et une peine de prison de 18 ans. Selon certaines sources, Israël aurait procédé, avec l'aide de l'Afrique du Sud, à un essai sous-marin dans l'Océan Indien le 22 septembre 1979, connu sous le nom de "l'Incident Vela", mais aucune certitude n'existe à ce sujet. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l'arme nucléaire. 

    (TNP: Traité de non-prolifération nucléaire)

     (Source: WIKIPEDIA)