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  • Robert Brasillach: 6 FEVRIER 1945

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    Robert Brasillach, écrivain et journaliste français, fusillé sur l'ordre de De Gaulle le 6 février 1945, à l'âge de 35 ans, au Fort de Montrouge
    "L'ouvrage des méchants demeure périssable,
    Les idoles d'argent qu'ils se sont élevées
    S'écrouleront un jour sur leur base de sables
    Et la nuit tombera sur leurs formes rêvées."
    (Poèmes de Fresnes)

  • Procès géant pour "Sentier 2" : on lave plus blanc...

    Le procès dit du "Sentier 2", vaste affaire de blanchiment entre la France et Israël dans laquelle quatre banques, dont la Société générale et son PDG Daniel Bouton, et 138 autres prévenus sont poursuivis, s'est ouvert lundi 4 février devant le tribunal correctionnel de Paris.

    Cette affaire a été mise au jour lors de l'enquête sur un autre réseau de blanchiment situé dans le quartier parisien de la confection du Sentier.

    A l'occasion de ce procès, une gigantesque salle d'audience a été édifiée dans la salle des pas perdus du Palais de justice. Cette première journée d'audience a été consacrée à l'appel des 142 prévenus, personnes physiques ou morales, par le président de la 11e chambre.

    Cinq réseaux -quatre composés de commerçants et sociétés et le cinquième d'associations cultuelles ou caritatives israélites- ont, selon la justice, blanchi des fonds provenant d'abus de biens sociaux ou d'abus de confiance en convertissant sous forme d'espèces des chèques émis en règlement de fausses factures ou de prestations fictives.

    Chèques ensuite déposés dans des banques ou bureaux de change en Israël où la réglementation permet d'obtenir en échange des espèces, même si le chèque est libellé au nom d'un tiers ou d'une société. Espèces ensuite rapatriées en France.

    La justice reproche aux banques poursuivies pour "blanchiment aggravé", outre la Société générale, la Barclays France, la National Bank of Pakistan et la Société marseillaise de crédit (SMC), de ne pas avoir surveillé le traitement des chèques endossés à plusieurs reprises par des bureaux de change israéliens et encore moins les décaissements en espèces effectués sur les comptes des entreprises ou des associations cultuelles.

    Dans une note de novembre 2000, la direction juridique de la Société générale mettait en garde la direction d'un probable risque de mise en examen des faits de blanchiment, la banque ayant été directement et involontairement impliquée dans le circuit.

    Le montant des sommes qui auraient été blanchies par la Société générale, la Barclays France, la Société marseillaise de crédit et la National Bank of Pakistan a été évalué par la justice à respectivement à 32 millions d'euros, 24 millions d'euros et 2,6 millions pour les deux dernières.

    Le tribunal devrait achever mardi l'appel des prévenus et débuter l'examen des nullités de procédure soulevées par les avocats de la défense. AP- 04.02.08

    (Source: Nouvel OBS)

  • Un mariage dégradant pour 1/3 des Français

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    Il est sur la pointe des pieds!
    Au château de Versailles, dimanche 3 février . Première sortie des époux Sarközy après leur mariage samedi matin à l'Elysée. « Je veux avoir un homme qui a le pouvoir nucléaire »*, a déclaré récemment Carla Bruni.  (LP/AURELIE AUDUREAU.)
    Que c'est con!
    Entre l'annonce de sa liaison avec l'ex-mannequin et celle de leur mariage, les Français ont changé d'avis. Pour 31% des Français, leur image de Nicolas Sarközy "s'est détériorée" depuis son mariage samedi avec Carla Bruni, selon un sondage exclusif IFOP (*) diffusé mardi. C'est 20 points de plus qu'à la même question lors d'un précédent sondage effectué après l'annonce de sa liaison avec la chanteuse et ex-top model en décembre dernier. 4% estime que leur image du président "s'est améliorée" depuis le mariage et 65% qu'elle "n'a pas changé".
     
    Pour 79% des personnes interrogées, il s'agit d'"une affaire privée qui ne concerne que
    Nicolas Sarkozy et Carla Bruni". 21% estiment au contraire qu'il s'agit d'une "affaire publique, car la vie du Président concerne aussi les Français". Là encore, la proportion a changé : ils sont près de deux fois plus en six semaines à trouver qu'il s'agit d'une affaire publique. 
     
    (*) Sondage IFOP pour le JDD.fr réalisé auprès d'un échantillon de 1.023 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
    (LCI.fr)

  • LA FRANCE NE SERA PLUS QU'UNE PROVINCE EUROPEENNE

    Députés et sénateurs réunis hier à Versailles ont approuvé la révision de la Constitution. Cela ouvre la voie à l'adoption du traité de Lisbonne. Les partisans du non ont, sans conviction, manifesté.

    La révision de la Constitution est passée comme une lettre à la poste. Elle a été approuvée, hier à Versailles (Yvelines), par 560 voix. Ont voté contre, 181 parlementaires, et 152 se sont abstenus. Plus rien n'empêche désormais la ratification du traité de Lisbonne par le Parlement, conformément au souhait de Nicolas Sarközy, hostile au référendum. Ce sera chose faite jeudi.

    En montant à la tribune, peu après 16 heures, le Premier ministre François Fillon rappelle le rejet par les Français de la Constitution européenne, le 29 mai 2005. Mais, dit-il, « nous ne pouvons pas ignorer que nous avons alors jeté une Europe qui espérait en nous dans l'étonnement et dans le trouble. Il n'y avait pas de plan B ».

    Quelques grognements se font entendre ici ou là dans l'hémicycle où sénateurs et députés siègent par ordre alphabétique. « Le traité de Lisbonne redonne corps au rêve français d'une Europe agissante et efficace », se réjouit Fillon.

    L'affrontement entre le camp du « non » et celui du « oui » est finalement plus feutré que prévu, comme si les « héros » étaient fatigués. Installé à l'extrême gauche de l'hémicycle, Laurent Fabius lit paisiblement le journal. Le front entre les mains, Arnaud Montebourg reste silencieux tout comme l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Les représentants des groupes politiques du Sénat et de l'Assemblée se succèdent à la tribune pour expliquer leur vote, cinq minutes montre en main.


    Partisan de l'adoption du traité, Pierre Moscovici (PS) estime qu'il a « le mérite de sortir l'Europe institutionnelle de l'ornière, il ne condamne pas l'Europe, il ne la sauve pas non plus ». Le président du groupe UMP, Jean-François Copé, lui, y va au canon et raille « le numéro d'équilibriste » de son prédécesseur à la tribune. Difficile, il est vrai, de trouver dans les couloirs du Congrès deux socialistes d'accord. Il y a les « deux fois oui », comme Jack Lang ou Robert Badinter ; les « deux fois non », comme Jean-Luc Mélenchon, Henri Emmanuelli ou Michel Charasse ; et ceux qui préfèrent se ranger, sans enthousiasme, à la consigne du parti : abstention à la révision constitutionnelle préalable et oui au traité.

    Un sénateur PS explique qu'il a voté non à la ratification tout en étant pour le traité... Combien de positions au PS ? « C'est le Kamasutra ! » répond en éclatant de rire Jean-Marie Le Guen. Finalement, il y aura presque autant de socialistes à voter contre (121) que de parlementaires PS disciplinés (143).

    A droite, il y a une quinzaine de francs-tireurs qui refusent d'approuver la révision. Outre l'ex-UMP souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, le député bayrouiste des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle se dit « très malheureux. On ne peut pas défaire ce que le peuple a dit en 2005 ».

     Dernière étape mercredi à l'Assemblée (à partir de... 21 h 30 !) et le lendemain au Sénat pour l'adoption définitive du traité. « Dès jeudi, on va pouvoir oublier ça et replonger dans nos municipales », soupire un élu PS.

    (le Parisien 05.02.08)

  • Les jeunes filles en fleur de Chelles...

    Une soixantaine d'adolescentes de 15 et 16 ans, habitant les unes Noisiel, les autres Meaux, s'apprêtaient à en découdre lundi soir à Chelles (Seine-et-Marne) quand elles en ont été empêchées par la police .

    Les jeunes filles armées de bâtons, couteaux de cuisine et tournevis s'étaient donné rendez-vous à la gare routière vers 17H30. Sept d'entre elles ont été placées en garde à vue. Mardi, les deux plus jeunes, âgées de moins de 16 ans, ont été remises en liberté, les autres voyant leur garde à vue prolongée.

    Cette tentative de règlement de comptes ferait suite à une bagarre survenue dans un établissement scolaire.

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    On n'en dit pas davantage dans le Parisien! 

  • LE MEMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D'ALGERIE DEGRADE

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    Le pauvre Monument de quatre sous pour nos soldats morts en Algérie... Sans doute juge-t-on que c'est bien suffisant pour cette Mémoire-là?

    Le Mémorial national de la guerre d'Algérie, quai Branly à Paris (VIIème), a été tagué et dégradé mardi, a-t-on appris auprès du ministère des Anciens combattants qui a condamné «cette insulte à la mémoire» des combattants.

    Le «Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie» a été maculé de tags «sans signification particulière», selon la même source. !!!

    Dans un communiqué mardi, Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, s'est indigné de cette dégradation.

    «Il s'agit d'une insulte à la mémoire des ces 22.000 combattants tombés au champ d'honneur», a-t-il déclaré en souhaitant «que toute la lumière soit faite sur cet acte».

    Le monument - trois grands tubes de néon sur lesquels défilent les noms de victimes ainsi qu'une plaque - avait été inauguré le 5 décembre 2002 par le président Jacques Chirac.

    La plaque a dû être ôtée et devra sans doute être remplacée.

    Et si on construisait un Mémorial plus digne de leur sacrifice?

    Mais dans la France pourrissante, il ne faut pas l'espérer...

  • Il casse la main à sa prof d'EPS!

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    Les profs n'ont pas tellement peur des élèves, ils ont surtout PEUR de parler...

    "Ce qui se passe au collège Lakanal n'a rien à voir avec ce que l'on peut voir parfois à la télévision dans d'autres établissements". Mais que se passe-t-il donc au collège Lakanal à Aubagne?

    La voix douce et le verbe serein, Véronique Dufourq, professeur d'EPS depuis 20 ans à Aubagne ( Bouches-du-Rhône), refuse que l'agression dont elle a été victime soit montée en épingle et généralisée. Oui, il existe des incivilités dans ce collège, "comme partout ailleurs", dit-elle, mais ce qui s'est passé mercredi dernier est l'acte "d'un élève isolé", réputé difficile.

    Blessée à la main, elle souffre d'une fracture du métatarse et a une interruption de travail de 20 jours. L'incident s'est déroulé mercredi matin à 9 heures en début de cours. Véronique Dufourq arrive dans le gymnase Maurin avec sa classe quand elle aperçoit un groupe d'élèves installés dans la salle de gym. "Ils faisaient des bêtises, ils fumaient, attendaient l'heure des cours, rien de grave dans l'absolu", témoigne le professeur.

    En la voyant, les collégiens s'enfuient en courant pour éviter une punition évidente, abandonnant dans la précipitation quelques-unes de leurs affaires : téléphones, briquets, casques… "Je les ai ramassés pour les apporter au bureau du principal quand un des élèves est revenu et m'a réclamé son téléphone portable. Je lui ai répondu "non" et qu'il devrait aller le récupérer chez le principal."

    C'est alors que l'adolescent, élève de quatrième, s'en prend violemment à l'enseignante et lui arrache l'appareil des mains. "Son geste a été violent, j'ai trébuché sur un tapis, l'ai entraîné dans ma chute, ensuite il a tiré sur cordon d'une clé USB que j'avais autour du poignet, c'est à ce moment-là que j'ai été blessée." Sous le choc, tout comme ses élèves, Véronique Dufourq alerte la principale adjointe.

    La police puis les pompiers arrivent rapidement sur place et la conduisent à l'hôpital. L'enseignante a hésité à porter plainte, "mais il le fallait car ce n'est qu'un incident mais un incident grave. On a tendance à dire que les enseignants sont des privilégiés, mais notre métier est difficile. De plus en plus d'élèves ont des problèmes avec l'autorité". Le jeune élève, exclu du collège pour l'heure, passera en conseil de discipline. Il sera, en présence de sa mère, entendue par la police d'Aubagne aujourd'hui dans le cadre de la plainte déposée.

    (La Provence.fr. 05.02.08)

  • En français, l'écart se creuse...

    Le rectorat de l'académie Aix-Marseille a rendu publics les résultats des évaluations nationales de 6e , CE1 et CM2 subies début septembre 2007. Les scores ont été envoyés aux parents d'élèves et aux établissements scolaires. " Il ne s'agit pas d'établir un classement, mais une base de travail pour faire progresser tout le monde", explique Brigitte Jauffret, inspecteur pédagogique régional (IPR) de mathématiques.

    Seule l'évaluation des acquis des élèves de 6e - environ 20 000 l'ont passée- peut être comparée avec les précédentes, en particulier depuis 2005 , date à laquelle a été standardisé le test au niveau national.

     Il s'agit de 57 questions en français et autant en mathématiques. Exemple: "Tu as une droite AB avec un centre X, tu dois tracer le cercle de diamètre": 14% seulement y parviennent...

    En français, l'écart se creuse

    Un indicateur a été élaboré, celui de la "très grande difficulté" (qui correspond à moins de 30% de réponses correctes). En français, au niveau académique, 12% des élèves sont dans ce cas. Afin de les aider, des Programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE) sont mis en place en 6e depuis l'an passé, souvent sous forme de cours supplémentaires. Un premier bilan reste à faire, la communauté éducative souhaitant "qu'on invente des méthodes".

     "S'agit-il d'un groupe de filles ou de garçons?" : il faut trouver trois mots justifiant l'hypothèse. 12,8% les dénichent. Plus de 45% arrivent à accorder un verbe avec un sujet pluriel.

    "Les résultats d'ensemble de l'académie ont légèrement été améliorés", présentait Philippe Desvaux, IPR de français. "Et cela grâce au département des Bouches-du-Rhône qui a obtenu de meilleurs résultats. En revanche, ce qui est inquiétant, c'est que, malgré ces résultats légèrement améliorés, l'écart se creuse entre les collèges "normaux" et les collèges Ambition réussite(21 établissements présentant le plus d'élèves en difficulté)."

    Les cancres sont las...

    (Source La Provence.fr  05.02.08)

  • "Je ne serai pas le bouc émissaire"

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    Jérôme Kerviel le 5 février 2008 

     Le trader Jérôme Kerviel est sorti mardi de son silence en accordant un entretien exclusif à l'AFP dans lequel il refuse le rôle de "bouc émissaire" tout en reconnaissant sa "part de responsabilité" dans les pertes record de la Société Générale.

    "J'ai été désigné comme unique responsable par la Société Générale. J'assume ma part de responsabilité mais je ne serai pas le bouc émissaire de la Société Générale", explique à l'AFP le trader, lors d'une rencontre d'un quart d'heure au cabinet parisien de son avocate, Me Elisabeth Meyer.

    Chemise blanche à carreaux et jeans, le trader le plus connu de la planète, yeux clairs et cheveux très courts, s'exprime d'une voix timide et douce, assis au côté de son avocate autour d'une table de réunion.

    "Je n'ai jamais eu d'ambition personnelle dans cette affaire. L'objet, c'était de faire gagner de l'argent à la banque", déclare-t-il.

    "On perd la notion des montants quand on est engagé dans ce genre de métier. C'est dématérialisé. On se laisse un peu emporter", insiste le jeune homme de 31 ans qui a engagé au nom de la Société Générale des positions dépassant les 50 milliards d'euros.

  • CHARLES PEGUY

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             Portrait de Charles Péguy par Pierre Laurens

    "Le croira-t-on, nous avons été nourris dans un peuple gai. Dans ce temps-là, un chantier était un lieu de la terre où des hommes étaient heureux. Aujourd'hui, un chantier est un lieu de la terre où des hommes récriminent, s'en veulent, se battent, se tuent."

    "De mon temps, tout le monde chantait... Dans la plupart des corps de métier, on chantait. Aujourd'hui, on renâcle. Dans ce temps-là, on ne gagnait pour ainsi dire rien... On ne gagnait rien; on ne dépensait rien; et tout le monde vivait...

    Nous croira-t-on, et ceci revient encore au même, nous avons connu des ouvriers qui avaient envie de travailler. On ne pensait qu'à travailler. Ils se levaient le matin, et à quelle heure! et ils chantaient à l'idée qu'ils partaient travailler. À onze heures ils chantaient en allant à la soupe. En somme, c'est toujours Hugo; et c'est toujours à Hugo qu'il en faut revenir: «Ils allaient, ils chantaient». Travailler était leur joie même, et la racine profonde de leur être. Et la raison de leur être. Il y avait un honneur incroyable au travail, le plus beau de tous les honneurs, le plus chrétien, le seul peut-être qui se tienne debout...

    Nous avons connu un honneur du travail, exactement le même que celui qui, au moyen âge, régissait la main et le coeur. C'était le même conservé intact en dessous. Nous avons connu ce soin poussé jusqu'à la perfection, égal dans l'ensemble, égal dans le plus infime détail. Nous avons connu cette piété de «l'ouvrage bien faite» poussée, maintenue jusqu'à ses plus extrêmes exigences. J'ai vu toute mon enfance rempailler des chaises exactement du même esprit et du même coeur, et de la même main que ce même peuple avait taillé ses cathédrales...

    Dans ce bel honneur de métier convergeaient tous les plus beaux, tous les plus nobles sentiments.

    Une dignité. Une fierté. «Ne jamais rien demander à personne», disaient-ils. Voilà dans quelles idées nous avons été élevés. Car demander du travail ce n'était pas demander. C'était le plus normalement du monde, le plus naturellement réclamer, pas même réclamer. C'était se mettre à sa place dans un atelier. C'était, dans une cité laborieuse, se mettre tranquillement à la place du travail qui vous attendait. Un ouvrier de ce temps-là ne savait pas ce que c'est que quémander...

    Ces ouvriers ne servaient pas. Ils travaillaient. Ils avaient un honneur, absolu, comme c'est le propre d'un honneur. Il fallait qu'un bâton de chaise fût bien fait. C'était entendu. C'était un primat. Il ne fallait pas qu'il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire. Il ne fallait pas qu'il fût bien fait pour le patron ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron. Il fallait qu'il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même. Une tradition, venue, montée du plus profond de la race, une histoire, un absolu, un honneur voulait que ce bâton de chaise fût bien fait. Toute partie, dans la chaise, qui ne se voyait pas, était exactement aussi parfaitement faite que ce qu'on voyait. C'est le principe même des cathédrales.

    Et encore c'est moi qui en cherche si long, moi dégénéré. Pour eux, chez eux, il n'y avait pas l'ombre d'une réflexion. Le travail était là. On travaillait bien"

    Source
    L'Argent. Oeuvres en prose de Charles Péguy, 1909-1914, Bibliothèque de la Pleiade, Gallimard, Paris, 1957, p.1050

    Ecrivain et intellectuel français. Né le 7 janvier 1873 à Orléans dans une famille modeste. Son père était menuisier. Mort au combat à Villeroy-sur-Marne le 5 septembre 1914 d'une balle en plein front.  

  • Voyage au bout de la nuit pour les lycéens

    La neige, le froid, un vent mordant qui tenaille doigts, oreilles, et jusqu'à la colonne vertébrale, malgré l'épaisseur des vêtements. Visiter le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, est aussi une épreuve physique. Et c'est exprès.



    Les rescapés qui acceptent, depuis des années, de revenir dans ce lieu terrible avec les lycéens d'Ile-de-France pour témoigner de la barbarie nazie, demandent expressément à partir en hiver. «Pour eux, les ruines du camp ne traduisent pas ce qu'ils ont vécu. Pas assez. Partir en hiver, quand il fait si froid en Pologne, est la seule façon d'approcher les conditions de vie qu'ils avaient», confie Charlotte, du Mémorial de la Shoah.



    Chaque année depuis 2000, sous l'égide du conseil régional d'Ile-de-France, 240 élèves de première ou de terminale font le voyage. Partis le 28 novembre dernier, après s'être levés à 3h30 du matin, ces jeunes gens de 16 à 19 ans ont découvert, avec leurs enseignants, un lieu dont ils n'avaient entendu parler que dans les livres. Avec émotion, angoisse, inquiétude, et parfois un peu d'humour pour évacuer la tension, ils ont passé la «porte de la mort», longé les voix ferrés où arrivaient les wagons. Ils ont découvert les baraquements, les ruines des chambres à gaz.


    Profondément touchés par la disponibilité d'Ida Grinspan et d'Yvette Lévy, qui accompagnaient le voyage, ils ont voulu faire part de leur émotion. Deux mois après le voyage, le 28 janvier, ils ont lu des textes écrits dans l'avion du retour, ou quelques jours plus tard. Traduisant leur indignation et leur souhait que l'Histoire ne revive jamais si noire époque, ces lycéens se sentent investis d'une mission, celle de poursuivre le travail de mémoire.

  • Les Bruni-Tedeschi: une riche famille juive de Turin

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    Château et jardins de Castegneto-Po
    Nicolas Sarközy doit beaucoup aux Brigades rouges. Sans les menaces terroristes et la psychose des enlèvements qui ont traumatisé l'Italie au début des années 1970, rien n'aurait dû pouvoir troubler l'existence dorée des Bruni-Tedeschi. Et le chef de l'Etat n'aurait sans doute pas rencontré sa troisième femme, Carla, nouvelle "première dame de France".

     

    L'histoire commence en Italie du Nord, sur un air de déjà-vu. Une famille de la haute bourgeoisie reçoit les artistes et le très beau monde dans le château familial de Castegneto Po, à Turin. Cela pourrait être le jardin des Finzi-Contini, cette riche famille juive de Ferrare, intellectuelle et raffinée, si assimilée, "si peu juive", et que les lois raciales de Mussolini finissent par rattraper dans les années 1930, décrite par le romancier Giorgio Bassani. C'est, en fait, le jardin des Bruni-Tedeschi, une riche famille d'origine juive de Turin, cultivée, artiste et éclairée, qui échappe à la déportation mais fuit au début des années 1970, de peur des Brigades rouges naissantes et des crimes crapuleux de la 'Ndrangheta calabraise.

     

    Le cinéma a raconté l'une et l'autre de ces destinées. En 1970, Vittorio De Sica a filmé Le Jardin des Finzi-Contini. En 2003, Valeria Bruni-Tedeschi, la soeur de Carla, l'a fait à sa façon, déprimée et gracieuse. Il est plus facile pour un chameau..., son premier film, où elle joue son propre rôle, commence par la confession à son curé d'une jeune femme complexée : "Je suis riche, très riche, un truc énorme. Je crois que c'est pour ça que je me sens coupable depuis toujours." Comme dit l'Evangile, "il est plus facile pour le chameau de passer par le chas d'une aiguille que pour le riche d'entrer au royaume des cieux". Federica (Valeria), qui aspire au paradis, en suffoque. Les autres membres de la famille le vivent nettement moins mal. On reconnaît aisément son père, Alberto, sa mère, Marisa, son frère, Virginio, et sa soeur, Carla, brossée sans indulgence sous les traits d'une boudeuse égoïste.

    Hors cadre, on pourrait écrire le roman des parents de Marisa, des aristocrates piémontais à cheval sur les traditions. Ou celui du grand-père paternel, Virginio Tedeschi, converti au catholicisme pendant la première guerre mondiale pour épouser une demoiselle Bruni. Ou encore celui du fils de celui-ci, Alberto Bruni-Tedeschi, qui est figuré dans le film de Valeria, sa fille, au moment où la maladie l'emporte.

    Alberto hérite d'une entreprise familiale fondée en 1888 et devenue une multinationale, la Ceat, numéro deux en Italie dans le secteur des pneumatiques et câbles électriques pour l'automobile. Cet industriel doué et chanceux trouve le temps de se consacrer à sa vraie passion, la musique. Parallèlement à des études de droit, il a travaillé le piano et la composition dodécaphonique. Il ne cessera d'écrire de la musique, jusqu'à sa mort, en 1996, à 81 ans. Son premier opéra, Villon, sur un livret de Tullio Pinelli (futur scénariste de La Dolce Vita de Fellini), est remarqué à sa création à Bergame, en 1941.

    Ses oeuvres se jouent à la Scala de Milan. De 1959 à 1971, il prend la direction du Teatro Regio de Turin. Au cours de cette double vie d'industriel et de musicien à succès, il rencontre la jeune Marisa Borini, pianiste concertiste. Trois enfants naissent : Virginio en 1960, Valeria en 1964, Carla en 1967. Ils mènent dans leur palais une existence dorée, servis par un personnel en livrée, habitués à la compagnie de Karajan, la Callas, Noureev ou Visconti.

    Carla apprendra, peu avant la mort d'Alberto, ce qui est pour une bonne partie de la société turinoise un secret de Polichinelle : Alberto Bruni-Tedeschi n'est pas son père biologique. Maurizio Remmert, 61 ans, un entrepreneur italien installé au Brésil, l'a confirmé le 8 janvier à un quotidien de Sao Paulo. Il a vécu pendant six ans une histoire d'amour clandestine avec Marisa Borini. Il avait moins de 20 ans, elle en avait 32, la musique les avait rapprochés : lui passionné de guitare classique, elle à son clavier. Pour le troisième mariage de Maurizio Remmert, en octobre 2007, Carla Bruni se trouvait parmi les invités avec sa demi-soeur, Consuelo. Samedi 2 janvier, il figurait parmi les invités au mariage célébré à l'Elysée.

    Mais revenons à ce début des années 1970. La mode est à l'enlèvement des grands patrons et de leur famille, pour motifs politiques ou crapuleux. Alberto Bruni-Tedeschi se sait une cible idéale. Prêt à vendre son entreprise et la plupart de ses biens, il décide d'un coup de quitter l'Italie. "On doit partir à Paris parce qu'on est riches, et il y a des gens qui veulent nous enlever", explique la mère à ses enfants dans le film de Valeria.

    En 1972, toute la famille débarque à Paris. L'ancienne nounou, Maria Anna Parolin, aujourd'hui âgée de 84 ans, a raconté au quotidien de Venise Il Gazzettino, le 3 janvier, comment les enfants étaient en permanence escortés par des gardes du corps. Dans un grand appartement, près de la tour Eiffel, fréquenté par le Tout-Paris de la politique et de la finance, le traumatisme de l'exil parisien n'est pas tout à fait insupportable. Jacques Chirac, selon l'ancienne employée, y déjeune souvent.

    Le rêve de Marisa, lors des vacances d'été dans leur résidence de Cap Nègre, sur la Côte d'Azur, est que ses enfants fassent amis-amis avec les petits voisins, les jeunes Grimaldi : Caroline, Albert et Stéphanie. Dans un entretien croisé avec sa soeur (Les Inrockuptibles, 2003), Carla parlait ainsi de sa jeunesse : "C'était une époque et un milieu où l'on n'élevait pas vraiment ses enfants. Moi, j'ai été élevée par Valeria. La seule douleur que j'ai de mon enfance, c'est ça ; et le seul bonheur que j'ai de mon enfance, c'est elle."

    En France, Alberto Bruni-Tedeschi partage son temps entre sa musique et le Louvre des antiquaires, où il achète objets, meubles et tableaux avec le discernement des connaisseurs fortunés. La vente aux enchères d'une partie de sa collection, en mars 2007, rapportera 18,7 millions d'euros, reversés partiellement au profit d'une fondation pour la recherche médicale portant le nom de Virginio, l'aîné des enfants, mort d'un cancer en 2006, à 46 ans.

    Marisa Borini s'occupe assidûment de cette fondation et tient auprès de ses filles son rôle de "mamma" à l'italienne. Actrice épisodique des films de Valeria, elle est apparue coiffée d'une chapka à Disneyland sur la désormais célèbre photo du magazine Point de vue, entre Carla et Nicolas Sarkozy, puis auprès de son futur gendre lors de la visite officielle du président français au pape, le 20 décembre 2007.

    Virginio, l'aîné, diplômé en arts graphiques, était beau, artiste, aventurier, marin. Au beau monde, il préférait le tour du monde. Il prenait le large vers les mers lointaines. Valeria, devenue une icône du cinéma d'auteur comme scénariste, actrice et réalisatrice, avait abandonné sa khâgne pour rejoindre la troupe de Patrice Chéreau, à l'école du Théâtre des Amandiers de Nanterre.

    Carla, qui a eu sa première guitare à 9 ans, avait commencé à New York sa carrière de top-modèle international, avant de devenir chanteuse de charme à grand succès. En 2002, son premier disque, Quelqu'un m'a dit, s'est vendu à 1,2 million d'exemplaires. Elle n'a pas attendu d'être la première dame de France pour entrer dans les livres. Sa vie de croqueuse d'hommes a fait d'elle l'héroïne malgré elle, sous les traits d'une certaine Paula, de Rien de grave (éd. Stock), roman impitoyable de Justine Lévy, amère de s'être vu "chiper" par elle son ex-mari, le philosophe Raphaël Enthoven, père du fils de Carla. Elle entre maintenant dans le roman de l'Elysée.

    (le Monde - O4.02.08)

  • Blanchiment aggravé entre la France et Israël: procès Sentier II

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    Des rabbins sont impliqués dans ce scandale

    Le procès dit du «Sentier II», une affaire de blanchiment portant sur un vaste trafic de chèques entre la France et Israël de 1996 à 2001, s'est ouvert lundi après-midi à Paris en présence du PDG de la Société Générale (SG), Daniel Bouton, qui est un des 142 prévenus.

    M. Bouton s'est refusé à tout commentaire à son entrée dans la salle d'audience.

    Ce procès, exceptionnel par son ampleur, le nombre des prévenus et sa durée, est prévu jusqu'en juillet devant la 11e chambre du tribunal correctionnel, qui s'est délocalisée dans des locaux provisoires à l'intérieur du palais de justice de Paris, où se dérouleront également les audiences du procès de l'hormone de croissance à partir de mercredi.

    Cent trente-huit personnes physiques, dont Daniel Bouton et plusieurs cadres de la Société Générale (SG), et quatre banques (la SG, la Société marseillaise de crédit, la Barclays-France et la Banque nationale du Pakistan) sont jugées pour blanchiment aggravé. Les prévenus encourent dix ans d'emprisonnement et de fortes amendes.

    L'affaire a été révélée par l'enquête sur l'affaire dite du «Sentier», un vaste réseau d'escroquerie dans le quartier parisien de la confection au préjudice de banques et d'assurances au milieu des années 90.

    Le dossier du «Sentier II» concerne un vaste circuit de blanchiment permettant à des commerçants du Sentier, à des particuliers et à des associations de dissimuler un délit - fraude fiscale, abus de biens sociaux, chèques volés - en échangeant, moyennant une commission versée à des intermédiaires, des chèques contre de l'argent liquide.

    Les banques poursuivies sont accusées d'avoir contribué à ce blanchiment en le laissant prospérer en connaissance de cause, ce qu'elles contestent.

    (Le Parisien 04.02.08)

  • Touchant...

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    Un peu plus de vingt-quatre heures après leur mariage célébré dans la plus stricte intimité samedi matin dans un petit salon de l'Elysée, Nicolas Sarközy et sa nouvelle épouse, Carla Bruni, se sont offert un minibain de foule, hier, dans les allées du château de Versailles (Yvelines). Le couple, qui a passé la nuit au pavillon de la Lanterne, après avoir dîné sur place pour fêter l'événement avec quelques intimes, ne se cache plus. Vers 13 heures, le président et son épouse se sont promenés le long du bassin du Trianon, à la grande surprise des touristes présents dans le parc.

    Les nouveaux époux ont signé quelques autographes avant de prendre un verre à la terrasse de la brasserie la Flottille : thé pour elle, café pour lui. « Ils avaient l'air très amoureux, raconte un témoin. Ils se sont embrassés devant tout le monde et marchaient main dans la main. Après trois quarts d'heure de balade, ils ont regagné la Lanterne. Puis sont repartis vers Paris avec le cortège officiel. »
    (Le Parisien 04.02.08)

  • Du beau linge!

    La fortune de Carla Bruni est estimée à environ 18,7 millions d'euros. Lors de son accession au poste de chef de l'Etat, Nicolas Sarközy affichait plus de 2 millions d'euros d'actifs.

    Sarkozy a épousé une millionnaire ! Peu après la cérémonie, samedi 2 février au matin, le maire du VIIIe arrondissement de Paris confirmait avoir marié le chef de l'Etat et l'ancien top modèle. A cette occasion, François Lebel a précisé qu'un contrat de mariage avait été signé entre les deux tourtereaux. Ceci exclut donc le choix par M. et Mme Sarkozy de la communauté de biens réduite aux acquêts. Ce régime de droit commun ne nécessite aucune démarche particulière pour les époux, il est en quelque sorte le régime par défaut de tous les mariés.

    Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont donc pu opter pour l'un des trois autres types de contrats de mariage possibles. Ancien avocat fiscaliste, le président de la République connaît mieux que quiconque l'utilité d'un contrat de mariage pour protéger les biens des époux en cas de rupture. Dans le cas présent, les patrimoines en jeu ne sont pas anodins.

    Carla, une femme d'affaires avisée

    Le mariage du président de la République est, au-delà de l'idylle, l'union de deux patrimoines "conséquents". Car l'héritière Bruni est une femme qui a le sens des affaires. D'après une enquête publiée dans le numéro de février 2008 du magazine «Capital», elle a engrangé 4,2 millions d'euros grâce au mannequinat, 2,5 millions avec la musique et 2 millions de contrat de publicité, dont le dernier en date signé avec la marque automobile, Lancia. A cela s'ajoute un héritage respectable. Carla Bruni est, en effet, la fille (non biologique) d'un riche industriel italien. Au décès de son "père", Alberto Bruni-Tedeschi, en 1996, sa mère, sa soeur Valeria (actrice et réalisatrice), son frère (décédé en 2006) et Carla ont hérité de deux somptueuses demeures : le château Castagneto près de Turin, accompagné d'une coquette villa dans le Var. Par ailleurs, la chanteuse de «Quelqu'un m'a dit» possèderait deux appartements à Paris, le premier, place des Ternes dans le XVIIe arrondissement et un hôtel particulier près de la porte d'Auteuil. En tout, son patrimoine immobilier est estimé à plus de 10 millions d'euros. En additionnant le tout, la fortune de Carla Bruni s'élèverait donc à quelque 18,7 millions d'euros.

    Le père biologique de Carla Bruni s'appelle Maurizio Remmert, ancien guitariste, qui vit actuellement à Sao Paulo.

    Nicolas, un patrimoine constitué pour l'essentiel d'assurance-vie

     

    De son côté, le patrimoine du chef de l'Etat est plus difficile à cerner à la suite de son divorce avec Cécilia. D'après la déclaration qu'il a effectué peu de temps après avoir accédé à la fonction présidentielle en 2007, son patrimoine s'élevait, en 2006, à plus de 2 millions d'euros dont plus de 1,9 million sur des contrats d'assurance-vie à la Société Générale. Marié avec Cécilia Ciganer-Albeniz en 1996 sous le régime de la communauté de biens, tout ce qu'ils ont acquis ensemble pendant leurs onze années de mariage, a donc été partagé lors du divorce. Difficile ainsi d'apprécier exactement la valeur du patrimoine du chef de l'Etat aujourd'hui...

    Sarközy n'a pas épousé une femme qui "travaille plus pour gagner plus"!

    (Source Le Figaro - 04.02.08)

  • O ZIGUE!


    podcast

  • Islamisation: succès du colloque de Synthèse Nationale

    Ramener l’islamisation des villes de France au cœur de la campagne pour les élections municipales, tel était l’objectif du colloque organisé samedi 2 février 2008 à Paris par Synthèse nationale.

    Devant 220 participants, parmi lesquels nous notions la présence de l’ancien député de l’Oise Pierre Descaves, de la députée flamande Hilde De Lobel, du Docteur Xavier Dor et de plusieurs conseillers régionaux du Front national ainsi que celle de nombreux candidats aux municipales, les orateurs qui se sont succédés à la tribune ont abordé à la fois l’historique de ce phénomène, sa dimension dramatique et ethnocide et les solutions pour la combattre.

    Ainsi, Bernard Antony, Président de Chrétienté solidarité, nous a magnifiquement brossé le vrai visage de l’islam conquérant en démontant les mécanismes mensongers de ceux qui essaient de nous faire croire que l’islam serait une religion d’amour et de tolérance. Il nous rappela que l’islam est aujourd’hui plus dangereux pour notre civilisation que le fut le communisme hier.

    Lui succéda Nicolas Tandler, écrivain et journaliste qui écrit régulièrement dans notre revue. Celui-ci évoqua, avec la précision que nous lui connaissons, la collaboration entre certains syndicats et l’islamisation du monde du travail.

    Patricia Vayssière, courageuse conseillère municipale MNR de Montreuil, fut ovationnée par l’assistance lorsqu’elle expliqua comment elle a réussi à faire annuler la subvention accordée par la municipalité communiste de sa ville pour la construction d’une grande mosquée. Elle encouragea, en leur donnant le mode d’emploi, tous ceux qui ne veulent pas voir surgir un minaret dans leur ville à en faire autant.

    La première partie de ce colloque se termina par l’intervention de notre amie Odile Bonnivart, porte-parole de Solidarité des Français, qui nous rappela, avec réalisme, qu’un Congolais, fût-il de nationalité française et parfaitement intégré dans la société, ne fera jamais pour autant un véritable Européen. De la même manière qu’un Européen qui vit en Afrique ne sera jamais un Africain.

    Après une pause au cours de laquelle les participants purent visiter les stands et se fournir en livres et revues, la seconde partie du colloque débuta par l’exposé remarquable de Jean-Claude Rollinat qui se livra à un état fort détaillé et alarmant de l’enracinement de l’islam dans le monde et de l’expansion de celui-ci en Europe.

    Martin Peltier, dont le talent de polémiste n’est plus à démontrer, mit une note d’humour digne de Marcel Aymé, pour désigner les vrais responsables de l’islamisation de la France et de l’Europe.

    Jean-François Touzé, conseiller régional d’Ile-de-France et président du Club Convergences nationales, appela au rassemblement de toutes les énergies dans le nécessaire combat politique pour que la France redevienne la France et l’Europe reste européenne. Il conclut en citant la fameuse réplique du Général de Castelnau, « Il faut que Verdun tienne, donc Verdun tiendra », CQFD.

    Robert Spieler, Président d’Alsace d’abord et candidat à la mairie de Strasbourg, appela à la résistance nationale, identitaire et européenne. Il présenta au public parisien la vaste campagne européenne lancée le 17 janvier dernier à Anvers à l’initiative de Filip Dewinter, porte parole du Vlaams belang, contre l’islamisation de nos villes. En organisant ce colloque, Synthèse nationale donne le coup d’envoi de cette campagne en France.

    Après avoir donné la parole à Myriam Baeckeroot, conseillère régional d’Ile-de-France et initiatrice du Comité pour le respect du NON français, qui expliqua, deux jours avant la ratification du Traité de Lisbonne, le sens de son combat, Roland Hélie conclut cette journée en rappelant l’esprit unitaire qui anime Synthèse nationale et en insistant sur la nécessité absolue de faire de la lutte contre l’islamisation le fer de lance de la résistance identitaire.

    Les actes de ce colloque seront publiés dans la prochaine livraison de Synthèse nationale.

  • La "Première Dame" n'existe pas dans la Constitution

    Aucun statut particulier pour la famille du président

    La constitution française n'indique aucun statut particulier pour l'épouse du chef de l'Etat et la famille de celui-ci. Pourtant, le conjoint du président de la République est automatiquement sur le devant de la scène. C'est donc à la "première dame de France" de trouver le rôle qu'elle souhaite jouer en fonction de ses envies et de sa personnalité!8d5b4fa8d977889e17b4e6bfacfa81c6.jpg

    A paraître en février 2008 dans le magazine de charme espagnol DT
    Les médiats se gargarisent avec ce titre de "Première Dame de France", de "First Lady", qui n'existe pas dans la Constitution !
    Carla Bruni-Sarközy aura été en tout cas la "Première Dame de France" à avoir posée nue, en tenue SM, un mois avant son mariage avec le Président de la République... Tout cela n'est pas bien "sérieux", quoi qu'en dise celui-ci...
    La question se pose: va-t-elle continuer sa carrière de top model nue? Rien ne le lui interdit, après tout...
    Et si lui aime partager...
  • Au bal des vampires!

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    Dimanche après-midi, le nouveau couple présidentiel, qui avait passé la soirée au Pavillon de la Lanterne, s'est promené dans le parc du château de Versailles. (Crédits photo : AFP)

  • Il tombe toujours plus bas: 41%

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      Le 1er février 2008 à Sofia-Antipolis

    La spirale ne semble pas s'arrêter. Selon un sondage LH2-Libération réalisé avant et après l'annonce de son mariage avec Carla Bruni, Nicolas Sarkozy subit en effet une chute de 13 points de sa cote de confiance par rapport au début du mois de janvier. 55% des personnes interrogées ont une opinion négative du président contre 41% d'opinions positives. Début janvier, la cote de confiance du président était positive pour 54% des Français.

    L'érosion progressive de la cote de confiance de Nicolas Sarközy depuis son arrivée à l'Elysée, de 67% en juillet 2007 à 54% en janvier, s'est subitement accélérée entre janvier et février. C'est un "effondrement d'une rare ampleur", juge François Miquet-Marty, directeur des études politiques de LH2 pour lequel "il existe peu d'exemples de défections aussi massives, si ce n'est le cas de Jacques Chirac en 1995".

    Premier facteur explicatif de cette forte baisse de la popularité, selon l'institut, le "discrédit qui le touche en matière économique" : 84 % des Français ne sont pas satisfaits de la politique concernant le pouvoir d'achat, 75 % sont insatisfaits de "la croissance économique", 68 % du problème de l'emploi. Deuxième cause de la chute de popularité du président, la désapprobation de son style personnel. "L'affichage de la vie privée" est désapprouvé par 76 % des interviewés. Par ailleurs, interrogés sur la crise de la Société générale, 44% des personnes interrogées en désapprouvent "la gestion" présidentielle.

    Mercredi, un sondage Sofres avait déjà confirmé la spirale descendante du chef de l'Etat : 55% des Français contre 48% un mois auparavant ne lui faisant pas confiance. 41% émettent un jugement inverse, en baisse de huit points en un mois. Depuis la mi-janvier, la cote du président de la République s'inscrit en négatif, avec une majorité de mécontents.

    Sondage réalisé les 1er et 2 février 2008, par téléphone, sur un échantillon de 1003 personnes.