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  • Ayaan Hirsi Ali menacée de mort

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    Ayaan Hirsi Ali le 10 février 2008
    L'ex-députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, menacée de mort en raison de ses critiques de l'islamisme, a demandé, dimanche 10 février, à la France de lui accorder la nationalité française. "J'ai besoin d'aide", a déclaré l'ancienne députée à Paris lors d'un meeting de solidarité organisé en son honneur à l'Ecole normale supérieure, rue d'Ulm. Elle a cité la phrase de campagne qu'avait prononcée le candidat Sarközy :"A chaque femme martyrisée dans le monde, je veux dire que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française." "Je serais honorée d'avoir la possibilité de devenir française", a-t-elle ajouté, en français.

     Menacée de mort depuis l'assassinat en 2004 du réalisateur néerlandais Theo Van Gogh avec qui elle avait réalisé Submission, un film sur des femmes musulmanes, violent réquisitoire sur les excès de l'islam rigoriste, Mme Hirsi Ali a vécu ces dernières années sous protection judiciaire, protection offerte par les Pays-Bas. Mais elle a récemment décidé de partir vivre aux Etats-Unis. Les autorités néerlandaises ont alors mis fin à sa protection début octobre, en indiquant que celle-ci ne pouvait être assurée qu'à l'intérieur des Pays-Bas. "Les Américains ont pourtant expliqué qu'ils ne pouvaient prendre le relais : ils n'assurent que la sécurité des non-Américains dotés d'un statut officiel, pas celle d'une simple citoyenne", expliquait-elle à l'automne lors d'un entretien au Monde, dans lequel elle demandait déjà à la France d'intervenir. "Mais c'est aux Etats-Unis que je veux vivre aujourd'hui. Mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen. L'état d'esprit actuel de l'élite implique d'éviter tout débat par peur d'offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s'il s'agit de faire taire les gens comme moi."

     

    Dimanche soir, le gouvernement français lui a alors apporté son "soutien", par la voix de Rama Yade, sans s'engager sur sa demande de naturalisation. "Nous sommes vos amis." La France éternelle, celle de 1789, de Hugo, de De Gaulle", vous a entendue", a assuré la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme. "Nous réfléchissons à la manière de vous faire accéder à la France, à la naturalisation", a-t-elle ajouté avant de lire un message personnel du président de la République. Dans ce message, M. Sarközy fait part de sa détermination à "agir avec les Européens pour que se mette en place un fonds communautaire pour assurer la protection des personnes menacées", lorsque la France prendra la présidence de l'Union européenne au second semestre 2008.

    Pour les organisateurs de la campagne de mobilisation (parmi lesquels des parlementaires européens, la journaliste Caroline Fourest et Bernard-Henri Lévy), Mme Hirsi Ali, qui défend le concept de laïcité à la française, incarne "la liberté d'expression et de conscience" menacée par les intégristes. Née en Somalie en 1969, excisée à 5 ans, exilée avec sa famille au Kenya, elle s'est réfugiée aux Pays-Bas en 1992 pour fuir un mariage forcé. Elle a obtenu l'asile politique, puis la nationalité néerlandaise cinq ans plus tard, et est devenue députée du parti libéral (VVD) en 2002. Elle n'hésite pas à qualifier l'islam de "culture rétrograde", ou à l'assimiler, dans un récent entretien avec le quotidien britanniqueThe Independent, à un "nouveau fascisme", ni à traiter, comme en 2004, Mahomet de "pervers" et de "tyran". Elle dit avoir conscience d'être souvent provocante, mais le faire pour "déclencher le débat".

    Dans une tribune publiée dans Le Monde du 5 février 2008, où elle plaidait pour que l'Europe soutienne Ayaan Hirsi Ali, Rama Yade (musulmane) écrivait  : "Elle vous enchante, Ayaan, autant qu'elle vous glace", soulignant qu'"on n'est pas obligé d'être en accord avec ses propos, mais qu'elle doit  avoir le droit de les tenir".

    (le Monde 11.02.08)

    Pour Rama Yade, l'histoire de la France  commence seulement en 1789! Mais le pavillon de la Lanterne à Versailles, où Sarközy abrite ses amours, a été construit avant la Révolution, sous cet Ancien régime qui leur fait horreur!

    Autre chose: Mme Ayaan Hirsi Ali veut être citoyenne française mais aller vivre aux Etats-Unis: la France "éternelle" n'est vraiment plus rien, juste un vieux parapluie!

  • HENRI-EDMOND CROSS (1856-1910)

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    Après-midi à Pardigon - 1907
    (Henri-Edmond Cross s'appelait de son vrai nom Delacroix)

  • Bush finance un logiciel de cauchemar

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    Un dangereux malade est le maître du monde... pour quelque temps encore

    Bush finance un logiciel pour traquer la presse anti-américaine

    10.10.2006


    (lexpansion.com) Les Etats-Unis financent le développement d'un logiciel capable de détecter les opinions exprimées contre eux dans des articles de presse parus à l'étranger. Un projet au nom de la lutte anti-terroriste et qui inquiète les associations de défense des libertés.

    Soucieux de protéger leur territoire, les Etats-Unis financent depuis l'été le développement d'un logiciel capable d'analyser les opinions exprimées sur eux dans les journaux ou d'autres publications à l'étranger, et bien sûr Internet. Le but: jauger la dangerosité de ces propos pour déceler le plus tôt possible les menaces qui pèsent sur un pays en guerre contre le terrorisme.

    Trois universités américaines, Pittsburgh, Cornell et Utah  ont reçu du ministère de la Sécurité intérieure une enveloppe de 2,4 millions de dollars sur trois ans. "Leur objectif est de développer des logiciels plus simples et plus efficaces, des algorithmes et des architectures mathématiques pour qu'ils soient utilisés dans une vaste gamme d'applications informatiques", explique Christophe Kelly, un porte-parole du ministère.

    Théoriquement, le programme pourra distinguer chaque nuance d'un article, de la haine à l'admiration. Un véritable défi pour les scientifiques qui s'essayent depuis des décennies à l'analyse informatique du langage humain et des sentiments. Pour s'aguerrir, l'université de Pittsburgh confrontera donc son logiciel à plus 270.000 articles parus entre juin 2001 et mai 2002 qui évoquent plusieurs sujets chauds, comme les discours de Georges Bush sur l'axe du mal, les détentions de détenus à Guantanamo, la ratification du protocole de Kyoto... Une fois sa fiabilité assurée, le logiciel notera chaque opinion détectée dans la presse. Un article clairement anti-américain pourra ainsi se retrouver rapidement sur le bureau des officiels.

    Mais le système ne se limitera pas à cette classification au coup par coup. En principe, le gouvernement américain pourra aussi sélectionner dans les archives toutes les données d'une source précise, qu'il s'agisse d'un forum de discussions, d'un organe de presse (180 dans le monde sont analysés pour l'instant)... ou d'un journaliste. Ce qui ne manque pas de susciter la polémique chez les associations de défense des libertés de la presse, qui craignent de voir certains journalistes catalogués "anti-patriotes". La loi interdit de constituer des données personnelles sur des citoyens américains, rétorque le ministère. En revanche, rien n'interdit les journalistes étrangers et, plus largement, toute parution, y compris américaine, d'être la cible du futur Big Brother de la revue de presse.
    Avec ce logiciel, le président pourrait savoir si c'est  bien "lui" qui a envoyé le SMS compromettant...  

                        


  • Une affaire bizarre qu'on a oubliée...

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    Louis Sarkozy, 10 ans, avec sa mère 
    Mercredi 9 janvier 2008, le jour même où sortaient en librairie les trois livres sur Cécilia, l'ex-épouse du président de la République était entendue au 36, quai des Orfèvres par la section antiterroriste de la brigade criminelle.

    Objet de cette audition : des menaces de mort proférées à l'encontre de son fils Louis, âgé de 10 ans. L'une de ses filles, Jeanne-Marie, sera également interrogée dans le cadre de cette affaire.

    Tout commence en août dernier, lorsqu'un salarié de la société de téléphonie Orange met la main sur la précieuse liste VIP de l'opérateur. Y figure le numéro de mobile de Cécilia. Pour fanfaronner, le jeune homme, rugbyman à ses heures, le communique à l'un de ses copains de vestiaire, sapeur-pompier de son état. Ce dernier compose le numéro, et, surprise, tombe sur Louis, à qui sa mère a donné le téléphone. Plusieurs fois de suite, le sapeur-pompier va rappeler l'enfant, qui finit par se confier à l'une de ses demi-soeurs, Jeanne-Marie, laquelle envoie un texto à l'importun pour lui dire "d'arrêter d'embêter" son petit frère. En vain.

    Le week-end du 5 janvier, tout s'accélère. Le sapeur-pompier rappelle Louis, alors en déplacement à l'étranger avec sa mère. Cette fois, il le menace : "Maintenant, tu vas mourir !" Paniqué, le petit garçon en parle à sa mère, Cécilia, qui lui demande d'envoyer un texto à son père. Dès que Nicolas Sarközy reçoit le SMS, c'est le branle-bas de combat : le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, saisit immédiatement la Crim', la brigade criminelle. Les fins limiers ne mettront que quelques jours pour identifier et interpeller l'employé d'Orange, ainsi que le pompier. Les deux hommes, âgés de 21 et 22 ans, doivent être jugés en comparution différée le mois prochain au TGI de Bobigny.
    (Source Le Point- 14 janvier 2008)
    Déjà, une affaire de portable...




  • Une affaire d'Etat - les "charognards" de Yade - Le portable est dangereux pour la santé

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    Le président de la République en plein travail !

    Une enquête de police préliminaire a été ouverte vendredi après la plainte du président Nicolas Sarközy contre Le Nouvel Observateur, auquel il reproche d'avoir fait état d'un SMS à son ex-épouse Cécilia qu'il n'aurait jamais envoyé, annonce le parquet de Paris.

    Cette procédure a été confiée à deux services de police, la Brigade de répression de la délinquance contre la personne et la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information, ont précisé les services du procureur.

    Le second service est composé de spécialistes de l'informatique, ce qui suppose des investigations techniques poussées.

    L'enquête fait suite à la plainte déposée par le chef de l'Etat pour "faux, usage de faux et recel", inédite sous la Ve République.

    Nicolas Sarközy nie dans cette plainte avoir envoyé à son ex-épouse Cécilia un SMS lui proposant de revenir en échange de l'abandon du mariage avec Carla Bruni. Le SMS en question est un "faux", dit Me Thierry Herzog dans la plainte déposée au parquet de Paris jeudi, et l'hebdomadaire est selon lui juridiquement "receleur" de ce faux.

    C'est la première fois qu'un président de la République dépose plainte au pénal contre un organe de presse. Le "faux" est passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

    "On ne peut pas considérer que le président de la République doit être mieux traité qu'un autre citoyen, mais il ne doit pas non plus être moins bien traité", a déclaré Me Herzog sur RTL.

    Il accuse l'hebdomadaire de pratiquer "la calomnie pour vendre et pour obtenir des connexions".

    Dans un article publié sur son site internet mercredi 6 février, Le Nouvel observateur affirme que pendant les préparatifs de son mariage avec Carla Bruni, le chef de l'Etat a écrit à Cécilia dans un SMS : "Si tu reviens, j'annule tout."

    Le président de la République, qui a divorcé d'avec Cécilia en octobre, a épousé le top model devenu chanteuse samedi dernier lors d'une cérémonie civile à l'Elysée.

    "CHAROGNARDS!", DIT YADE DANS SON SAFARI CONTRE LES JOURNALISTES!

    Vendredi sur RTL, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, a vivement condamné ce qu'elle qualifie d'"attaques personnelles" de la presse contre Nicolas Sarközy.

    "On a l'impression de voir des charognards qui ont humé l'odeur de leur proie et qui fondent sur lui, qui s'acharnent, parce que je trouve que c'est une véritable chasse à l'homme", a-t-elle ajouté.

    "Il n'y a plus de morale, personne ne recule devant aucune bassesse, aucun scrupule, personne n'a rien appris, tout oublié du choix démocratique des Français. Ceux qui veulent la peau de Nicolas Sarközy sont des gens qui veulent leur revanche parce qu'ils n'ont pas accepté qu'il préside aux destinées de ce pays", a-t-elle ajouté.

    En marge d'un déplacement à Astana, au Kazakhstan, François Fillon, s'est refusé à commenter les propos de Rama Yade, soulignant qu'il n'avait que des mots gentils pour la profession.

    "Je n'ai aucun mot dur à dire aux journalistes, je n'ai que des mots gentils", a déclaré le Premier ministre à des journalistes.

    Dans un communiqué, l'association Reporters sans frontières s'inquiète de la nature des poursuites engagées par le président.

    "Nous regrettons que Nicolas Sarkozy ait choisi la voie la plus dure pour attaquer en justice le site du Nouvel Observateur. Le chef de l'Etat poursuit sur la base du code pénal, alors qu'il aurait très bien pu engager des poursuites civiles pour atteinte à la vie privée", note RSF.

    "Le chef d'accusation de 'faux et usage de faux' retenu par son avocat prévoit une peine d'emprisonnement. Même si nous faisons confiance à la justice pour faire preuve d'équité, cette manière de procéder suscite notre inquiétude. En plus, engager une poursuite au pénal permet de faire convoquer le journaliste incriminé devant la justice et éventuellement de lui demander de révéler ses sources. Ce qui n'est pas le cas dans le cadre d'une affaire civile", ajoute l'organisation.

  • Sodome et Gomorrhe de retour en Israël?

    La justice israélienne a formellement reconnu dimanche l'adoption d'enfants par des couples de gays ou de lesbiennes, apprend-on de source officielle.

    Le Conseiller juridique du gouvernement Menahem Mazouz qui fait fonction d'avocat général de l'Etat, a annoncé que l'Etat ne s'opposait pas dans l'avenir à de telles adoptions.

    L'Etat "n'a aucune opposition à ce que des couples du même sexe adoptent un enfant", a déclaré M. Mazouz lors d'une rencontre avec les responsables des services de l'adoption, selon un communiqué du ministère de la Justice.

    Le "seul critère est le bienfait de l'enfant" compte tenu des capacités de la famille adoptive, a ajouté M. Mazouz, qui a donné des consigne pour que cette adoption soit traitée comme pour celle de couples hétérosexuels.

    Le ministre des Affaires sociales Yitzhak Hertzog s'est félicité de cette mesure.

    L'Etat d'Israël avait déjà reconnu en février 2006 le statut de parents légitimes à un couple de femmes dont l'une était la mère naturelle des enfants qu'elle élevait.

    Cette reconnaissance était survenue après une longue bataille juridique qui avait été tranchée en faveur des deux femmes par la Cour suprême en 2005.

    La justice israélienne a déjà reconnu par ailleurs de facto en décembre 2004 la validité des mariages homosexuels pour tout ce qui concerne les questions de propriété et d'héritage.

    Des groupes de défense des homosexuels s'étaient félicités de ce changement de politique dénoncé par des rabbins, qui avaient averti que l'Etat juif risquait de connaître le sort de Sodome et Gomorrhe, les villes détruites pour leurs péchés selon la Bible.

    Cette reconnaissance de facto, ne signifie pas pour autant que l'Etat reconnaisse formellement la légalité de telles unions.

    Car en Israël, seul le mariage religieux est reconnu!

    (Le Monde 10.02.08)

  • Tsahal va donner du Viagra à ses pilotes de l'air!

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    Décollage pour le 7ème ciel. Les pilotes de l'air de l'armée israélienne pourraient se voir prescrire du Viagra, selon l'hebdomadaire de l'armée Ba Mahahné. Tsahal l'envisagerait parce que le dérivé de ce médicament leur permettrait d'augmenter leur performance en vol.
     
    Rien de sexuel dans tout ça! Le sujet est sérieux. Ce projet a en en effet été examiné à la suite de recherches qui ont permis de mettre en évidence que des alpinistes consommant un dérivé du Viagra font preuve d'une meilleure résistance en haute altitude. Ils sont notamment moins sujets à la fatigue et moins affectés par la diminution de l'oxygène.
     
    L'étude a été dirigée par le docteur et colonel de réserve Yéhezkiel Ken, directeur de l'hôpital Herzog à Jérusalem. "L'expérience a permis de prouver que la pression sanguine dans les poumons a augmenté chez les sujets prenant un dérivé du Viagra par rapport à ceux qui n'en prenaient pas", a affirmé le docteur Ken. Les résultats de cette expérience seront présentés lors d'un prochain colloque de médecine militaire organisé par l'armée de l'air en Israël, a poursuivi le journal. 

    (D'après agence)

  • Le SMS à Cécilia: le rédac'chef du Nouvel Observateur confime et accuse!

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    Le rédacteur en chef du Nouvel Observateur Airy Routier, auteur d'un article faisant état d'un SMS que le chef de l'Etat aurait adressé à son ex-épouse Cécilia, a affirmé samedi qu'il "confirmait" son information.

    "J'ai mes sources, je confirme" l'information parue mercredi sur le site nouvelobs.com, a indiqué M. Routier, interrogé dans l'émission "+Clair" sur la chaîne Canal+.

    "Je n'ai pas fait de faux ni usage de faux et il faut me prouver que j'ai fait un faux et un usage de faux", a-t-il ajouté.

    Nicolas Sarközy a déposé jeudi une plainte au pénal pour "faux, usage de faux et recel" à l'encontre du nouvelobs.com, après que le site eut affirmé que le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage samedi avec Carla Bruni, un SMS indiquant: "si tu reviens, j'annule tout".

    Cette information, "pour moi, c'est du béton. Et d'ailleurs, je sais que Sarkozy n'a pas cessé d'envoyer des messages, des SMS à Cécilia, son ancienne épouse", a ajouté le journaliste, précisant qu'il ne dirait "rien qui puisse découvrir (sa) source ou (ses) sources".

    M. Routier, qui estime "ne pas avoir franchi la ligne jaune" entre vie publique et vie privée, a ajouté que la "nouvelle vie du président de la République, qui mélange sa vie publique et sa vie privée, brouille les cartes".

    C'est une "information privée qui a un sens sur la vie publique et sur la vie du président", a affirmé le journaliste, pour qui la vie privée de Nicolas Sarkozy "est moins protégeable que celle d'un quidam parce qu'il a le doigt sur le feu nucléaire".

    "Je pense que je suis aujourd'hui instrumentalisé dans une stratégie beaucoup plus globale, qui concerne tous les journalistes en ce moment, de reprise en main et de rapport de force avec la profession", a-t-il conclu.

    Sa conclusion est la nôtre!

  • David Martinon: la petite marionnette!

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    David Martignon, candidat à Neuilly avec Jean Sarközy qui vient de le lâcher!

    La sortie de David Martinon à Neuilly-sur-Seine a ressemblé à un vol d'étourneaux affolés. Un pas chassé sur la gauche, un demi-tour vers la droite, un autre à gauche, avant d'entamer la dernière longueur : le porte-parole de l'Elysée, candidat menacé à la mairie de Neuilly, a surgi sur l'avenue Achille-de-Peretti à midi... avant de repartir très rapidement.


    Immédiatement cerné par la foule, qui l'attendait depuis plus de deux heures sur le tout proche marché des Sablons, David Martinon a remonté l'artère résidentielle à toute allure, réservant trois mots à ses militants.


    Sur les trottoirs, un sourire de marbre accroché au visage, il ne répond à aucune question sur l'imbroglio et les incertitudes.


    Après avoir parcouru 300 mètres en zig-zag, Martinon s'engouffre dans une Mercedes grise immatriculée à Paris, qui démarre au quart de tour en faisant rugir le moteur.

    Armés de leurs tracts et de leurs téléphones portables, ses militants se retrouvent seuls en ligne pour expliquer cette éclipse. Et jurer que les habitants qui voient en David Martinon un parachuté qui n'a pas su, depuis l'automne, convaincre une ville pourtant acquise à Nicolas Sarközy (Ndlr: il en fut le maire de 1983 à 2002), «font de l'intox'». «Il ira jusqu'au bout avec nous, avec toute son équipe, veut croire mordicus un jeune UMP. Ca fait cinq mois qu'on est en campagne, on ne va pas arrêter aujourd'hui».

    Sur le marché, où tous les candidats excepté Martinon sont venus tracter, Jean-Christophe Fromantin, «tombeur» de Martinon dans le sondage qui a mis le feu aux poudres, ne boude pas son plaisir. « Ravi, bien entendu» que son travail de terrain soit reconnu par les habitants, il prend soin, en répétant son attachement à Nicolas Sarközy, de ne fermer aucune porte.

    (Le Parisien 10.02.08)

  • Pour lui, c'est un "succès"!

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    Dimanche 10 février 2008

    AFP. En chute libre dans les sondages, Nicolas Sarközy a tenté dimanche soir de redorer son blason présidentiel en se prévalant, lors d'une brève allocution télévisée, d'un "succès" du traité de Lisbonne grâce auquel "la France est de retour en Europe".

    S'exprimant durant cinq minutes depuis l'Elysée, juste avant de s'envoler pour la Guyane, le président de la République s'est félicité que le Parlement ait autorisé l'exécutif, dans la nuit de jeudi à vendredi, à ratifier le traité européen.

    Selon l'Elysée, cette ratification sera effective une fois publiée, jeudi 14 février, au Journal officiel. La France sera le premier pays fondateur de l'Europe à donner son accord au traité, 21 mois après le non des Français qui avait scellé le sort du projet de Constitution européenne.

    "Par ce succès, car c'est un succès, la France est de retour en Europe", a affirmé le chef de l'Etat. "Elle y a retrouvé son influence, sa capacité à faire valoir son point de vue, ses valeurs et le rôle moteur qui avait toujours été le sien par le passé".

    Il a souhaité que la France "donne l'exemple" et "qu'elle soit de nouveau en Europe une force de proposition et d'entraînement".

    Cette allocution, annoncée seulement dans l'après-midi par l'Elysée, est intervenue au terme d'un week-end mouvementé dans le fief sarkozyste de Neuilly-sur-Seine, et alors que plusieurs sondages ces dernières semaines ont marqué une forte baisse de la popularité du chef de l'Etat.

    Alors que la gauche et les souverainistes de droite réclamaient un référendum, M. Sarkozy a justifié la ratification par voie parlementaire en affirmant notamment que "si cette condition n'avait pas été remplie, aucun accord n'aurait été possible".

    "Pour convaincre tous nos partenaires d'accepter ce nouveau traité "simplifié" que nous leur proposions et qui n'était plus une Constitution, il fallait qu'en cas d'accord nous nous engagions à le faire approuver par voie parlementaire", a-t-il dit en rappelant aussi son engagement de candidat à passer par le Parlement.

    Alors que la France présidera l'UE au second semestre 2008, le chef de l'Etat a souhaité que cette période soit "l'occasion d'avancer" dans la voie d'une Europe "grande puissance".

    "C'est dans cet esprit que je proposerai à nos partenaires comme priorité de travailler sur une stratégie de développement durable, une politique commune de l'immigration, une défense européenne et une refondation de la politique agricole", a-t-il insisté.

    Enfin, il a plaidé pour que l'Europe puisse "parler de tout", notamment de la monnaie qui n'est "pas un sujet tabou".

    "Maintenant, l'enjeu est de remettre de la politique en Europe, de ne plus abandonner l'Europe au seul jeu de règles automatiques qui ne laissent aucune place à la décision et à la responsabilité politique", a déclaré le chef de l'Etat.

    "Il faut pouvoir parler de tout comme dans n'importe quelle démocratie: de la monnaie qui n'est pas un sujet tabou, de la politique commerciale, de la politique industrielle, de la réciprocité en matière de concurrence ou des dérives du capitalisme financier", a-t-il ajouté.

    On va parler de tout? C'est bien vrai, ce nouveau mensonge?

  • Lourdes condamnations pour RIVAROL

    Le Pen, Galic et Bourbon lourdement condamnés !

    Le 8 février 2008, la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris présidée par Jean-Philippe Draeher a rendu son jugement dans l’affaire de l’interview accordée à notre journal par le président du Front national, qui confiait notamment qu'en “En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 km2

    La XVIIe a condamné pour apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l’humanité Camille Galic à 5 000 euros d’amende. Pour complicité d’apologie de crimes de guerre et de contestation de crimes contre l’humanité Jean-Marie Le Pen a été condamné à 10000 euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis et Jérôme Bourbon à 2000 euros d’amende.

    Par ailleurs, Galic, Le Pen et Bourbon sont condamnés à verser solidairement 10501 euros de dommages et intérêts ainsi répartis : 3001 euros à l’association des Fils et Filles de déportés juives de France de Serge Klarsfeld (qui avait pourtant dit à l’audience vouloir se satisfaire de l’euro symbolique !), 2500 euros au MRAP de Mouloud Aounit, 2500 euros à la Ligue des droits de l’homme et 2500 à la Fédération nationale de déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP).

    Enfin, Galic, Le Pen et Bourbon sont condamnés à insérer à leurs frais la publication du jugement dans les journaux Le Monde, Le Figaro, Libération dans la limite de 5000 euros par insertion, soit 15 000 euros supplémentaires. Le communiqué du jugement doit également être puiblié dans RIVAROL.

    En revanche, la mairie de Villeneuve d’Ascq (qui n’était pas nommée) est jugée irrecevable en sa constitution de partie civile.

    Les Editions des Tuileries sont déclarées civilement responsables.

    L’ensemble des amendes, dommages et intérêts et frais d’insertion pour les trois condamnés approche les 70 000 euros soit presque 500 000 francs, un demi-million de centimes !

    Rivarol.com

  • Les 103 enfants de l'Arche de Zoé sont toujours à l'orphelinat

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    Pauvres petits...

    Les 103 enfants que les membres de l'association française l'Arche de Zoé avaient tenté de faire sortir du Tchad n'ont toujours pas retrouvé leurs familles plus de trois mois après le début de l'affaire, a annoncé l'Unicef vendredi. "Les 103 enfants sont toujours à Abéché (est du Tchad) sous la surveillance du ministère des Affaires sociales, avec le soutien de plusieurs agences de l'ONU", a déclaré un porte-parole régional de l'organisation onusienne. "Il semble que le ministère (des Affaires sociales) attende une instruction du ministère de la Justice pour rendre les enfants à leurs familles", a-t-il ajouté.
     
    Plus de trois mois plus tard, "l'Unicef effectue des démarches" pour que les enfants soient rendus à leurs parents "le plus tôt possible", a-t-il ajouté, précisant que "certains parents avaient déjà rendu visite à leurs enfants" dans un camp d'Abéché.
     
    Les six Français membres de l'
    Arche de Zoé ont été condamnés le 26 décembre à N'Djamena à huit ans de travaux forcés pour avoir tenté fin octobre d'exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants, qu'ils présentaient comme des orphelins du Darfour (ouest du Soudan), alors que nombre d'entre eux avaient au moins un parent et étaient originaires du Tchad. Les avocats des six condamnés, qui ont vu leur peine transformée le 28 janvier en huit ans de prison ferme en France conformément au droit français, ont formulé auprès de la présidence française des demandes de grâce. Ces documents ont été envoyés vendredi à l'ambassade de France à N'Djamena, qui devait les remettre aux autorités tchadiennes. Le président tchadien Idriss Deby avait affirmé jeudi qu'il était "prêt à pardonner" et à accorder rapidement la grâce aux six membres de l'ONG, si Paris lui en faisait la demande.

    Echange de bons procédés sans aucun doute...

    (LCI.fr 10.02.08)

  • Le vrai luxe...

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  • Jérôme Kerviel en prison, Moussa Bakir relâché

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    Jérôme Kerviel, breton, 31 ans... chargé de tous les péchés...

    Vendredi, il était entré libre à l'audience, en était ressorti entouré de gendarmes : Jérôme Kerviel a passé sa première nuit en prison à la Santé. Après une audience à huis clos et plusieurs heures de délibération, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a infirmé la décision des juges d'instruction Renaud Van Ryymbeke et Françoise Desset, qui avaient laissé Jérôme Kerviel en liberté sous contrôle judiciaire le 28 janvier. La cour a retenu, comme le demandait le parquet, la nécessité de protéger les "nombreuses investigations techniques à mener", "d'éviter la concertation avec d'éventuels complices ou co-auteurs", "les risques de pressions sur d'éventuels témoins" et les risques de fuite à l'étranger.

    Kerviel a rendu son passeport! Et lui ne peut pas fuir dans une "seconde patrie"!

    Le trader a-t-il donc eu des complices ? Pourrait-il être tenté de se concerter avec eux ? Depuis quelques jours, l'enquête se concentrait en effet sur un employé de la société de courtage boursier Newedge, ex-Fimat. Après deux jours de garde à vue, celui-ci a été transféré samedi au pôle financier du tribunal de Paris. Entendu en tant que témoin assisté par les juges, il a été laissé en liberté, alors que l'on évoquait samedi matin une possible mise en examen pour "complicité d'abus de confiance".

    Cet homme, identifié de sources proches de l'affaire comme s'appelant Moussa Bakir, semble être intervenu comme intermédiaire dans les transactions litigieuses. Mais selon l'avocat du courtier, Me Jean-David Scemama, son client a pu expliquer que toutes les transactions sur lesquelles il a travaillé étaient connues en interne à la Société Générale. "Il a parfaitement expliqué que toutes les règles ont été respectées, toutes les règles professionnelles, les règles des marchés et toutes les instructions de ses supérieurs. Toutes les opérations qu'il a faites sont des opérations qui ont été autorisées, controlées, suivies et, j'ai envie de dire, encouragées", a-t-il déclaré. "La complicité qui a été celle révélée par de pseudo éléments nouveaux hier est tombée", a-t-il ajouté.

    Jeudi, la brigade financière avait perquisitionné les locaux à Paris de l'ex-Fimat, importante société de courtage, à l'époque des faits filiale à 100% de la Société Générale. Dans le cadre de l'enquête sur la prise de position sur 50 milliards d'euros de Jérôme Kerviel, la Société Générale a en effet versé au dossier judiciaire des éléments sur Fimat, notamment de nombreux messages informatiques échangés par le courtier de Fimat et Jérôme Kerviel, qui laissent penser qu'ils coopéraient, dit-on de source judiciaire. Parmi ces échanges, un message du courtier à Jérôme Kerviel, publié par le Monde, disait le 30 novembre : "tu n'as rien fait d'illégal au sens de la loi".

    En ce qui concenre Jérôme Kerviel, mis en examen pour "faux, usage de faux, abus de confiance et introduction dans un système de traitement automatisé de données", il affirme toujours à la police et aux juges avoir agi seul, tout en affirmant que sa hiérarchie était au courant de ses pratiques d'engagement à risque. Jérôme Kerviel reconnait avoir engagé la somme de 50 milliards d'euros et fait des faux pour cacher le fait qu'il n'avait pas pris d'engagements parallèles pour couvrir le risque, ce qui est la règle dans ce type d'opérations. La liquidation de ces positions par la Société Générale entre le 21 et 23 janvier a matérialisé la perte de 4,9 milliards d'euros.

    (LCI.fr. 09.02.08)  

  • Sarközy n'est pas content

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    «J'écoute, je lis, j'entends tout ce qui se dit. Après les municipales, je prendrai avec sang-froid les décisions qui s'imposent.» Qui visait Nicolas Sarközy, hier, en ouvrant avec ce propos le Conseil des ministres ? François Fillon coupable d'avoir laissé les députés UMP s'en prendre la veille au secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant ? Les parlementaires UMP qui ne cachent plus leurs états d'âme et leur ras-le-bol devant l'étalage de la vie privée du président dans les médias ? Les ministres qu'on n'entend pas beaucoup défendre l'action et le bilan du gouvernement ?

    «Le rappel à l'ordre visait tout le monde», résume un ministre. Les membres du gouvernement sont, en tout cas, restés «scotchés» par le ferme avertissement du «chef», si l'on en croit plusieurs témoins de la scène. Le message a été reçu cinq sur cinq : silence dans les rangs !

    Juste avant le Conseil des ministres, le président avait déjà asséné devant sa garde rapprochée : «Gardez votre sang-froid !» Sous-entendu : ce n'est pas parce que les sondages sont moins bons qu'il faut tomber dans un profond pessimisme.

    «Sang-froid» était d'ailleurs le mot du jour. Le président l'a répété aux onze têtes de liste aux municipales qu'il avait conviées à déjeuner au restaurant D'chez eux, à Paris. Des candidats qui avaient en commun d'être tous engagés dans des combats difficiles : Dominique Morvant (La Rochelle), l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres (Tours), Anne Courtillé (Clermont-Ferrand), Rachid Kaci (Nanterre), Delphine Burkli (Paris IXe), Marie-Claire Restoux (Clichy-la-Garenne) ou encore Nora Berra (Lyon VIIIe). «Il faut y croire», a-t-il encouragé.

    C'est peu dire que le président est exaspéré par la morosité qui gagne les rangs de la majorité à un mois des municipales. On a très modérément apprécié les critiques contre Guéant, mais aussi contre le rapport Attali : «S'en prendre à Guéant, c'est attaquer Sarkozy» , dit-on à l'Élysée où l'on est bien décidé à mater ce début de rébellion de la «base» parlementaire. «On n'est pas agacé, on est énervé !», prévient un conseiller. À ceux qui se plaignent de la surexposition de la vie privée, un homme du Palais rétorque tout net : «L'étalage de la connerie est plus grave que celui de la vie personnelle.» 

    Qui fait aussi étalage de connerie?

     

    Nicolas Sarközy et François Fillon ont demandé aux secrétaires d'État Roger Karoutchi et Laurent Wauquiez d'adresser, «d'ici à la fin de semaine», un argumentaire de vingt pages aux parlementaires qui servira de bilan sur «les conséquences concrètes des neuf premiers mois d'action du gouvernement». Un proche du président constate amèrement : «Alors que le président est attaqué, on ne voit pas beaucoup de monde pour le défendre.» Et de s'interroger sur le succès du mini-traité européen «passé par pertes et profits».

    Les ministres sont aussi dans le collimateur. «Cela flotte sur les bancs du gouvernement. Au lieu de commenter la vie privée du président, ils feraient mieux de répondre à l'opposition», s'inquiète-t-on au Palais. La sortie du secrétaire d'État aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, hier devant la presse parlementaire, invitant les conseillers de l'Élysée à «ne pas se substituer au gouvernement» risque de ne pas arranger les choses.

    François Fillon, désormais plus populaire que le président dans les sondages, n'est pas épargné : «Quand on entend dire que Fillon est un roc, on rigole…», soupire un des plus proches collaborateurs du président. Officiellement, Sarkozy ne commente pas les sondages. Il n'empêche, cette nouvelle donne pèse sur la relation entre les deux hommes.

          (Le Figaro 09.02.08)
  • Au "Goodness" d'Amiens, ils ont trinqué!

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    " Bonté divine!"

    Les cinq personnes, dont trois policiers, soupçonnées d'avoir proféré des propos racistes dans la nuit du 1er au 2 février dans un bar d'Amiens ont été mises en examen samedi pour "provocation à la haine raciale" et laissées libres sous contrôle judiciaire. 

    Le groupe est soupçonné d'avoir tenu des propos antisémites et racistes et d'avoir clamé "Sieg Heil" en faisant le salut hitlérien dans le pub My Goodness d'Amiens. Ses membres auraient pris à partie deux employés d'origine africaine et proféré des menaces de représailles envers le patron de l'établissement si l'affaire s'ébruitait. "Les faits sont en grande partie contestés. Ils ne reconnaissent que certains propos. Concernant les propos les plus graves, on n'a pas d'aveux", a souligné Philippe Petitprez.

    Les suspects nient en grande partie les faits

    Trois des cinq suspects font partie de la Brigade anti-criminalité d'Amiens - l'un d'eux est brigadier-chef ; ils ont tous trois été suspendus par leur hiérarchie. Un autre suspect est gérant d'une société commercialisant des viandes et le dernier boucher.

    Selon des sources proches de l'enquête, le brigadier-chef a fait des campagnes pour le Front national et son épouse est conseillère régionale de Picardie pour ce parti.

    Il est également syndiqué à la Fédération professionnelle indépendante de la police, un syndicat classé à l'extrême droite. 

    Soupçonnés d'avoir exercé des menaces sur le gérant de l'établissement, deux suspects, le brigadier-chef et un gérant de société commercialisant de la viande, ont également été mis en examen pour "actes d'intimidation envers une victime".

    (LCI.fr 09.02.08)

    Il semble qu'une distinction soit faite entre les propos racistes visant n'importe quel(s) individu(s) et les propos racistes antisémites ne visant que les seuls Juifs. Pourquoi une telle distinction puisque tous les hommes sont égaux devant les lois de la République?

  • L'aumône faite aux vieux

    MONTANT DU MINIMUM VIEILLESSE

     Il est égal au montant total : minimum des pensions + allocation supplémentaire du FNS. 

    Depuis le 1er janvier 2008, il s'élève à : 

    • 7 537,29 EUR par an pour une personne seule, soit: 628, 10 EUR  par mois

    • 13 521,27 EUR par an pour un couple.  

    Ces montants sont exonérés totalement des prélèvements sociaux sur les pensions de retraite. 

     

    PARIS (AFP) — Le président Nicolas Sarközy a annoncé mercredi une "avance" de 200 euros pour le minimum vieillesse et la mise en place en 2009 d'un "cinquième risque" pour les personnes dépendantes, devant des syndicats critiques sur le calendrier des réformes de protection sociale.

    Ouvrant cette conférence consacrée à l'agenda de ces réformes prévues en 2008, le chef de l'Etat a souhaité que deux projets de loi, l'un sur les retraites et l'autre sur la santé soient présentés d'ici l'été, voire au plus tard en septembre.

    A plus court terme, une "avance à valoir" de 200 euros sur les revalorisations à venir sera versée "courant avril", selon l'Elysée, aux quelque 634.000 bénéficiaires du minimum vieillesse. Le Premier ministre François Fillon avait annoncé dans la matinée que le minimum vieillesse serait augmenté de 5% en 2008 et de 25% en cinq ans...

  • Hallucinant! Il jette au vent l'argent du travail des Français

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    Borloo, Amara et Sarközy: il dévoile son Plan "Cités magiques"!  
     A lire absolument: 

    Le président Nicolas Sarközy a dévoilé vendredi son très attendu "plan banlieue". Son ambition, a-t-il expliqué devant un parterre d'un millier de personnes réunies sous les ors de la République, est de "réinventer la ville", évoquant un "enjeu de civilisation". "Il y a des quartiers dans notre pays où l'on a moins de droits et moins de chances que d'autres", a relevé le chef de l'Etat. "Nous avons tous appris au moins une chose au cours de ces 20 dernières  années, c'est qu'il ne suffisait pas de créer un ministère de la Ville, ni de débloquer des crédits, ni de repeindre les immeubles, pour que dans certains quartiers, de plus en plus d'habitants ne se sentent pas laissés pour compte abandonnés de tous, mis à l'écart de la République de ses solidarités et de ses  lois", a ajouté Nicolas Sarközy, en présence de plusieurs ministres, dont celles en charge du dossier Christine Boutin et Fadela Amara.

    A cette occasion, il a réitéré "tout son soutien" à la secrétaire d'Etat à la Ville. "Je voulais dire combien l'entrée dans le gouvernement de Rachida Dati, de  Fadela, de Rama, constitue un fait historique sur lequel il sera impossible de  revenir pour ceux qui me succéderont", a-t-il lancé. LCI.fr vous propose un résumé point par point des principales mesures annoncées par le Chef de l'Etat pour sortir les
    banlieues de leur isolement. 

    Création de 30 sites d'excellence
    Création dans les quartiers prioritaires de "30 sites d'excellence", dont au moins six lycées professionnels, où l'enseignement devra "rivaliser avec les meilleurs établissements" scolaires. Ces établissements seront jumelés avec des établissements d'enseignement supérieur ou des entreprises et recruteront dans des "classes d'élite" les meilleurs élèves de chaque niveau. Ils seront dotés d'un encadrement renforcé par une "équipe de soutien" et d'une "banque de stages".

    4000 places dans des "internats de réussite éducative"
    Ces internats seront à proximité des quartiers sensibles. Ils seront destinés aux enfants issus de milieux défavorisés. "Dès le plus jeune âge, les enfants des milieux défavorisés qui montrent des  bonnes aptitudes scolaires, qui ne peuvent pas étudier chez eux dans de bonnes  conditions se verront proposer un hébergement dans des internats", a-t-il  déclaré. Il a précisé qu'il ne s'agirait pas des "austères internats de jadis" mais  "d'internats d'excellence modernes où les enfants seront totalement pris en  charge pendant la semaine".

    Généralisation des "écoles de deuxième chance"
    Ils offriront une "insertion durable dans l'emploi" à entre 15.000 et 20.000 jeunes sans qualification des quartiers les plus difficiles à l'horizon 2012. "La deuxième chance va devenir un droit pour tous", a insisté le président. Il a demandé au ministre de l'Education Xavier Darcos de recenser "la totalité des jeunes qui ne sont inscrits dans aucun établissement l'année  suivante". "Il faudrait les identifier, faire un fichier", "pour la bonne  cause", a-t-il insisté, puisqu'il s'agit de "les prendre par la main". Les ressources de ces écoles seront accrues par une extension de la possibilité faite aux entreprises de les financer par la taxe d'apprentissage.

    Expérimentation d'un contrat d'autonomie pour les jeunes chômeurs
    Ce contrat offrira un soutien renforcé et personnalisé aux jeunes de moins de 26 ans vivant en zone urbaine sensible (ZUS). Il sera proposé à 45.000 jeunes pendant trois ans dans une soixantaine de départements particulièrement touchés par le chômage. Les jeunes signeront ce contrat avec des entrperises ou des organismes spécialisés sélectionnés sur appel d'offre lancé par l'Etat. Rémunérés en fonction des résultats obtenus, ces jeunes bénéficieront d'un "accompagnement individualisé" pendant un an. A l'issue d'une période de soutien intensif de six mois, ils se verront octroyer "un emploi durable, un contrat d'apprentissage ou une formation vraiment qualifiante".
    30 entreprises se sont engagées à recruter plus de 7.000 jeunes des quartiers en 2008, répondant ainsi au
    Plan Banlieues, a affirmé vendredi la ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde.

    Expérimenter le "busing" à l'école primaire
    "La carte scolaire est un échec" a constaté le chef de l'Etat. Le "busing" vise favoriser la mixité sociale dans les écoles en permettant, grâce à un système de transport, aux élèves de quartiers en difficulté de  fréquenter d'autres établissements scolaires de leur ville. Ce système sera  expérimenté pendant trois ans avec des élèves de CM1 et CM2.

    4000 policiers supplémentaires dans les quartiers  
    Deux ans après les violences urbaines de fin 2005,
    Nicolas Sarkozy a annoncé le déploiement de 4.000 policiers supplémentaires en trois ans dans les quartiers difficiles. "Le premier devoir de l'Etat c'est d'assurer la sécurité", a-t-il déclaré. "J'assume tout ce que j'ai dit et fait par le passé sur le sujet", a-t-il ajouté en faisant notamment allusion à des propos ( kärcher, racaille) tenus lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et qui lui ont été beaucoup reprochés. "Nous allons mettre fin à la loi des bandes, à la loi du silence, à la loi des trafics", a-il déclaré. Selon un document de l'Elysée, 200 "unités territoriales des quartiers" se consacreront au maintien de l'ordre et "protègeront les habitants des quartiers à tout moment". Elles assureront une "présence visible et dissuasive sur des points fixes". Des "compagnies de sécurisation spécialisées" comptant plus d'une centaine d'hommes chacune seront également créées pour lutter contre les violences urbaines. "La première compagnie verra le jour dès le premier semestre 2008 en Seine-Saint-Denis". 

    500 millions d'euros pour les transports
    Cette somme sera prélevée sur les financements du Grenelle de l'environnement, pour développer les transports en commun dans les quartiers sensibles. "Il est inadmissible que dans certains quartiers de la République la population soit assignée à résidence", a déclaré le chef de l'Etat. "L'Etat va se réengager pour aider les collectivités à construire des voies de bus, des tramways et à les sécuriser. Une part de cet effort financier sera réservée à l'Ile-de-France, a-t-il précisé. 

     Il est a noté que c'est la seule somme évoquée dans tout le plan. A aucun moment, le budget global du plan n' été évoqué. La secrétaire d'Etat à la Politique de la ville Fadela Amara l'avait évalué à  un milliard d'euros.

    Un représentant de l'Etat dans chaque quartier
    "Je veux qu'il y ait un représentant de l'Etat par quartier" et "je veux qu'il soit à temps plein", a déclaré
    Nicolas Sarkozy. Une généralisation effective d'ici le 1er septembre. Ce représentant sera "doté d'une véritable autorité sur les services de l'Etat dans le quartier pour imposer la mise en oeuvre des objectifs mis en oeuvre au plan national et pour pouvoir les obliger à travailler ensemble",  a-t-il encore dit. (C'est constitutionnel, ça?)

    De qui tiendront-ils leur autorité, ces "missi dominici" de quartier? Des assocs?

    (LCI.fr 08.02.08)

  • Municipales MARSEILLE: dernier sondage

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    Les Listes du Front National obtiennent 8% devant le MODEM et l'extrême-gauche!
    Chroniques web - Selon notre sondage TNS-Sofres/Logica La Provence, Jean-Claude Gaudin garderait la mairie de Marseille avec 52% des voix au second tour contre Jean- Noël Guérini, son challenger socialiste...