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  • MadameWeb, la porno-prof, faisait la joie de ses élèves

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    MadameWeb nue dans la rue... 
    Anna Ciriani, actrice porno la nuit et enseignante de littérature le jour, ça ne va plus être possible. Ainsi en ont décidé les autorités éducatives la région du Frioul-Vénétie Julienne (nord-est de l'Italie), au grand dam des élèves qui collectionnaient et s'échangeaient les photos de celle qu'ils appellent la porno-prof et qui tient la haut de l'affiche avec son pseudonyme de Madameweb. Pourtant Anna Ciriani jure que son passe-temps n'a jamais influencé ses cours en classe. "Mon comportement à l'école a toujours été professionnel et irréprochable", a-t-elle déclaré à la presse italienne ajoutant: "je suis une femme normale, j'ai une famille et un travail d'enseignante. Je cherche la transgression et le sexe". MadameWeb a pourtant une longue double carrière derrière elle. Il y a cinq ans, la porno-prof avait déjà été déchargée de sa fonction de professeur de littérature italienne dans un collège de Pordenone après que des élèves eurent constellé les murs des toilettes de photos d'elle, nue, téléchargées sur internet et sa video hard faisait les délices des onanistes en herbe. Ils réclament aujourd'hui à cor et à cri le retour de la professeure Anna Ciriani, alias porno-prof, plus connue comme Madameweb.

     

     

  • N'Djamena livré aux pillards

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    La joie des rebelles tchadiens

    Un calme précaire régnait dimanche soir à N'Djamena. Les affrontements qui ont débuté samedi, impliquant des hélicoptères de combat et de l'artillerie lourde, ont déjà fait plusieurs centaines de blessés parmi les civils, selon l'ONG Médecins sans frontières. Pendant environ trois heures, les tirs à l'arme lourde se sont succédé, puis sont devenus plus sporadiques et ont cédé la place à des tirs diffus d'armes automatiques. Les rebelles, après avoir été jusqu'aux abords de la présidence, ont annoncé s'être retirés à l'est de la capitale afin de laisser aux civils le temps de quitter le centre ville. "Nous ne nous sommes pas fait repousser. Nous nous sommes retirés. Il ne faut pas que les gens croient que Deby a gagné", a déclaré un responsable de la rébellion.

    Dimanche, le bâtiment de la radio, gardé jusqu'en milieu de matinée par un char de l'armée qui s'est ensuite retiré faute de munitions, a été pillé par la foule. Le grand marché de N'Djamena a subi le même sort. Les rebelles accusent la France de "jouer la montre" pour permettre au président Deby de se réorganiser, et ont menacé dimanche soir d'attaquer l'aéroport dans les 24 heures. C'est de cet aéroport, où sont également établis les 1450 militaires français du dispositif Epervier, qu'avaient décollé quelques heures plus tôt des hélicoptères de l'armée qui avaient attaqué des pick-up de l'alliance rebelle. Dans la soirée, le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé qu'allait se tenir rapidement une réunion d'urgence sur le Tchad.

    Samedi, l'aviation française s'était bornée à sortir ses hélicoptères pour sécuriser l'aéroport afin d'évacuer quelque 400 ressortissants étrangers vers Libreville. Dimanche, des chasseurs Mirage F1 ont effectué des passages au-dessus de N'Djamena, selon des sources militaires. Les appareils ont ensuite été "mis à l'abri" dans des pays voisins, a précisé l'état-major français à Paris.

    Les combats de ce dimanche, au deuxième jour d'une bataille acharnée pour le contrôle de N'Djamena et, au-delà, pour le pouvoir, semblent avoir sonné le glas d'un cessez-le-feu à l'initiative du dirigeant libyen Mouammar Khadafi, médiateur désigné par l'Union africaine. Ils se sont même étendus : la rébellion a aussi attaqué la préfecture d'Adré, à la frontière du Soudan avec, selon le préfet tchadien de région, un soutien aérien de l'armée soudanaise, une accusation démentie par Khartoum. Le ministre français de la Défense Hervé Morin a par ailleurs confirmé que le chef d'état-major tchadien, Daoud Soumaïn, avait été tué dans des combats vendredi lors d'affrontements à Massaguet, à 50 km à vol d'oiseau de N'Djamena. 

    D'après agence

    Le déploiement de l'Eufor compromis ?

    Les rebelles, malgré des intérêts divergents, se sont alliés mi-décembre sous la pression du Soudan, selon des experts. Khartoum souhaite notamment, estiment ces experts, perturber le lancement de la force européenne de 3700 hommes au Tchad et en Centrafrique (Eufor) destinée à protéger les réfugiés du Darfour. Hervé Morin a indiqué dimanche que le déploiement de l'Eufor était "suspendu jusqu'à mercredi", ajoutant que "personne" n'avait l'intention d'y renoncer. Dans une interview à l'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche, le chef des rebelles du Rassemblement pour le Changement (RFC), Timane Erdimi, a indiqué toutefois que son mouvement ne voyait "plus aucun inconvénient" à la présence de l'Eufor, si elle "a une mission noble qui consiste à sécuriser" les déplacés et les réfugiés. Par ailleurs, les ambassadeurs des 27 pays membres de l'Union européenne se sont réunis dimanche à Bruxelles pour examiner la situation militaire à N'Djamena, sans toutefois arrêter de date sur l'envoi de la force européenne dans l'est du Tchad.

    (LCI.fr 03.02.08)

     

  • Non sono fedele...

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    (Paru le 18 décembre 2007 dans "sarkozynews)

  • Carla Sarközy:ce qu'elle pense des nains et des Français

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    Son opinion sur les Français:
    C'est le site internet de programmes-tv qui a révélé l'information. Si Carla Bruni est plutôt discrète depuis le début de son idylle avec le Président Sarkozy, la potentielle future dame de France s'est montrée bien plus loquace il y a quelques mois lorsqu'elle s'est confiée au Daily Mail. Et ce qu'elle y exprime ne fait pas plaisir à lire...
    La demoiselle Bruni, d'origine italienne, vit dans l'Hexagone depuis qu'elle a cinq ans. Paris lui a permis de se faire un (grand) nom dans le milieu du mannequinat, et la France a consacré ses talents d'auteur-compositeur en achetant en masse son premier album "Quelqu'un m'a dit". On pouvait donc penser, que, même avant sa rencontre avec le Président, Carla Bruni vivait une jolie histoire avec notre pays... Que nenni.

     Morceaux choisis ? "Je ne me sens pas du tout Française, j'ai un passeport italien" (...) Les Français sont de mauvaise humeur sans raison tandis que les Italiens sont toujours de bonne humeur (...) Les Français sont tout le temps négatifs. Ils adorent leur langue, du coup dès quelque chose n'est pas en français, ça les rend dingues". On passera sur le fait que selon elle, Paris est polluée, que le centre de Paris est insupportable, qu'elle trouve Londres beaucoup plus jolie... Bref, que des gentillesses on vous dit ! Le seul Français qui trouve finalement grâce à ses yeux, est, on vous le donne en mille... Nicolas Sarközy. Les hommes de petite taille, auraient selon elle, "plus de caractère", et pour illustrer son exemple, elle citait déjà: "Napoléon... et Nicolas Sarkozy".

    (Voici.fr -21 Janvier 2008)

    Carlita, comme Cécilia, n'a pas une goutte de sang français dans les veines! Et dans un sens on préfère!

  • Une fondation pour l'Islam à Mantes-La-Jolie

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                                               Selon nos sources, des représentants du cabinet de Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur chargée des cultes, ont assisté, le 30 janvier 2008, à un déjeuner à la mosquée de Mantes-La-Jolie, en compagnie du recteur du lieu de culte, Ali Berka, et de l’ancien maire de la Ville, Pierre Bédier.

    Ce dernier, président du Conseil général et député des Yvelines, désirait obtenir l’aval de la ministre pour un projet de création d’une fondation pour l’islam à Mantes-la-Jolie.

    Il existe déjà une fondation pour les œuvres de l’Islam de France, mise en place en 2005 par Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur. Cette organisation peine à exister et bien des observateurs doutent qu’elle parvienne jamais à remplir sa fonction: canaliser les fonds de donateurs étrangers afin de faciliter la construction de lieux de culte musulmans en France.

    D’après des proches du dossier, l’Arabie Saoudite, dont les caisses débordent, renâcle franchement à mettre au pot. Elle ne souhaite pas traiter avec une fondation dont le président est l’Algérien Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris.

    La nouvelle fondation, située à Mantes-La-Jolie, pourrait lui plaire davantage. L’Arabie Saoudite connaît bien la ville puisque La Ligue islamique mondiale - financée par le régime wahhabite - y possède son siège et que la mosquée a été financée aux trois-quarts par des fonds saoudiens. Le recteur de la mosquée, Ali Berka, est par ailleurs considéré comme très proche des dirigeants saoudiens.

    Reste qu’une telle fondation ne pourrait voir le jour sans le feu vert du Conseil d’Etat.

    (L'Express 02.02.08)

     

     

     

  • Idriss Déby Itno, président du Tchad

    Arrivé au pouvoir par les armes en 1990, le chef d'Etat tchadien Idriss Déby Itno pourrait à son tour devoir quitter la présidence chassé par les armes d'une coalition d'opposants comprenant certains de ses anciens alliés. Après avoir plusieurs fois échappé à des coups d'Etat, il semblerait que, cette fois-ci, ce chef de guerre, qui n'a jamais hésité à prendre la tête de ses troupes, n'ait pu résister à la vague de la colonne des 300 pick-up des rebelles qui a pris samedi la capitale, N'Djamena.

     

    Né en 1952 à Fada, dans le nord-est du pays, Idriss Déby est musulman et appartient à l'ethnie zaghawa, présente de part et d'autre de la frontière tchado-soudanaise. Comme beaucoup de fils du désert, il se destine vite au métier des armes. Baccalauréat en poche, il entre à l'école d'officiers de N'Djamena puis décroche en France une licence de pilote professionnel. De retour au pays, il lie son destin à celui d'Hissène Habré qui parvient en 1982 à chasser du pouvoir Goukouni Weddeye.

     

    En remerciement de son soutien, Idriss Déby est nommé commandant en chef. Sa renommée va alors croître avec les combats qu'il livre contre les forces pro-libyennes, au point de faire de l'ombre à Hissène Habré qui l'éloigne à Paris en 1985 pour y suivre les cours de l'école de guerre. Sitôt de retour, Idriss Déby décroche le poste-clé de conseiller militaire du président mais les rapports entre les deux hommes se tendent. Et en 1989, accusé de complot, il s'enfuit de N'Djamena pour la Libye puis le Soudan, où il fonde sa propre armée, le Mouvement patriotique du salut (MPS).

    Sa campagne militaire le conduit en décembre 1990 à N'Djamena et au pouvoir, après la fuite d'Hissène Habré. Le chef de guerre délaisse alors son treillis pour le costume d'homme politique. Elu président en 1996 lors du premier scrutin pluraliste au suffrage universel, il ouvre alors le gouvernement à une partie de ses adversaires. Mais, malgré sa réélection en 2001, Idriss Déby est de plus en plus critiqué par une opposition qui lui reproche des fraudes électorales, des violations des droits de l'Homme et, malgré son entrée en octobre 2003 dans le club des pays producteurs d'or noir, l'extrême pauvreté de son peuple.

    Plus grave, son clan se lézarde à la faveur de la guerre civile qui embrase le Darfour voisin. Son entourage lui reproche de ne pas soutenir ses "frères" zaghawa de la province soudanaise. Le malaise gagne l'armée et, en mai 2004, le pouvoir du président, que l'on dit gravement malade, vacille sous le coup d'une tentative de coup d'Etat militaire. A partir d'octobre 2005, les désertions d'officiers et les défections de proches s'accélèrent et vont grossir les rangs d'une rébellion de plus en plus menaçante, qu'il accuse le Soudan d'armer.

    Malade et fragilisé par un conflit qui l'oppose à la Banque mondiale sur la gestion des pétrodollars, Idriss Déby échappe à un nouveau coup d'Etat le 14 mars qui sera suivi d'une nouvelle tentative des rebelles qui échoueront aux portes de N'Djamena en avril. Ce n'est que partie remise, la rébellion installée au Soudan s'organise et de vient de plus en forte. Des combats, auxquels il participe, font des centaines de morts en novembre et en décembre 2007 avec les différentes factions dans l'est du pays. Celles-ci concluent une alliance en décembre et réussissent, à partir de leur bases soudanaises, à traverser le Tchad et en cinq jours d'est en ouest pour investir N'Djamena, la capitale symbole du pouvoir.

    (Le Monde 02.02.08)

  • Kenya: les violences ethniques continuent

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    AFP. Près de 1.000 personnes ont été tuées et 250.000 à 300.000 déplacées dans les violences politico-ethniques qui ont suivi l'annonce de la réélection, contestée par l'opposition, du président Kibaki fin décembre 2007.

    Samedi, l'Union africaine a appelé les dirigeants kényans à "coopérer pleinement avec les efforts de médiation" de l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, mandaté par l'UA, à la clôture de son 10e sommet à Addis Abeba.

    L'UA "déplore les pertes en vies humaines et condamne les violations des droits de l'homme perpétrées au cours des semaines écoulées", ajoute la déclaration finale du sommet.

    (02.02.08)

  • JUSTICE: 20 ans de prison pour le monstre

    La cour d'assises de Seine-Saint-Denis a condamné à 20 ans de réclusion un homme reconnu coupable du meurtre d'une vieille dame de 72 ans, étouffée et mutilée dans son appartement à Aubervilliers en 2004.

    Mounir Aït Menguellet, 32 ans, a été condamné vendredi à 20 ans de réclusion par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis pour le meurtre d'une vieille dame de 72 ans, étouffée et mutilée dans son appartement à Aubervilliers en 2004.

    Vingt-cinq ans de réclusion avaient été requis par l'avocate générale Agnès Thibault contre cet Algérien, fils d'un musicien et poète kabyle renommé, qui clamait son innocence depuis quatre ans. «Malgré des éléments accablants que je ne conteste pas et que je ne m'explique pas, je maintiens que je suis incapable de commettre un tel crime», avait déclaré l'accusé juste avant que la cour ne se retire, affirmant: «je n'ai pas assassiné Mme Lopès, je n'y suis pour rien».


    Les jurés ont rendu leur verdict à l'issue d'un délibéré qui aura duré moins de quatre heures.

    L'accusé avait été interpellé le 15 janvier 2004 au domicile de la veuve, quelques heures après le crime. La vieille femme, Maria de Jesus Lopès, reposait sur son lit, le corps mutilé, un crucifix en main, une image du pape sur la tête, des inscriptions à connotation religieuse sur le corps.

  • Le calvaire de la retraitée de Sully

    Un homme a fait subir sept heures de violences physiques et sexuelles à une femme de 80 ans qui vivait seule à Sully, en Picardie verte. Il a été arrêté.

    Sept heures de souffrances, de violences et d'humiliations. C'est l'horrible calvaire vécu par une femme de 80 ans résidant à Sully, un village de 150 habitants situé à quelques kilomètres de Songeons, en Picardie verte. Mardi soir, aux alentours de minuit, un homme âgé d'une quarantaine d'années est entré, a priori par effraction, au domicile de sa victime.

    D'après nos informations, la vieille dame l'aurait découvert au pied de son lit. Elle aurait alors tenté de fuir en s'enfermant dans la salle de bains. Mais son agresseur l'aurait suivie puis, après avoir défoncé sa porte, l'aurait forcée à revenir dans la chambre. Pendant sept heures, elle aurait été victime de violences sexuelles et physiques, d'insultes et de menaces. A l'aube, vers 7 heures, son agresseur finit par s'endormir. La victime réussit alors à s'enfuir et se réfugie chez ses voisins. Après avoir prévenu la gendarmerie, le voisin en question bloque l'agresseur, ce qui permettra son arrestation. Placé en garde à vue, l'homme a été déféré au parquet. La gendarmerie poursuit toujours ses investigations et se refuse à tout commentaire. Pourquoi?

    Interrogé hier, Raymond Courtois, le maire de
    Sully, était toujours sous le choc de la nouvelle. « Ce qu'elle a vécu, c'est inhumain, impensable, atroce, déclare-t-il. C'est un véritable acte de barbarie. Ce type est un sadique de la pire espèce. J'en reste traumatisé. En plus, c'est une dame adorable. Elle a perdu son mari il y a trois mois. Nous allons essayer de l'entourer du plus possible d'attentions. »

    L'agresseur habite un village voisin. Il fréquentait régulièrement
    Sully, où il effectuait parfois divers travaux pour les agriculteurs du village (foins, élagage...). Il semblait savoir que sa victime était une femme seule, même si, quelques minutes plus tôt, il s'était présenté à un autre domicile, quelques maisons plus loin. « Il a toqué à ma porte à 23 h 30, raconte cette autre habitante de Sully. J'ai été surprise et je suis allée voir, mais je n'ai pas ouvert. Il m'a dit qu'il était en panne de vélo et il me demandait de le raccompagner. J'ai refusé en disant que mon mari dormait à l'étage et je pense que la présence de mon chien qui aboyait l'a dissuadé d'aller plus loin. Avec le recul, je me dis que j'ai eu beaucoup de chance. Même si rien ne laissait supposer qu'il allait commettre cet acte horrible, je m'en veux de ne pas avoir donné l'alerte. » L'agresseur a été incarcéré à la prison de Liancourt.

    (Le Parisien 02.02.08)

  • N'DJAMENA EST TOMBE AUX MAINS DES REBELLES

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    En quelques jours à peine, ils ont traversé tout le pays. Samedi matin, ils étaient aux portes de la capitale, N'Djamena, et des Français présents sur place et joints par téléphone par les télévisions et radios évoquaient des tirs d'arme lourde aux portes de la ville. A présent, les rebelles se sont emparés de la capitale tchadienne : la chute de N'Djamena a été annoncée samedi en fin de matinée de source militaire. "Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des  combats de nettoyage", a indiqué cette source.

    Quant au président Idriss Déby, il est retranché dans le bâtiment de la présidence, près duquel des combats ont été signalés entre forces gouvernementales et rebelles. Le président a tenté pendant une demi-heure, apparemment sans succès, de desserrer l'étau de la rebellion qui l'encercle, en faisant tirer des chars le protégeant. "Idriss Deby est encerclé, il peut se rendre s'il le souhaite", a déclaré un responsable de la rebellion. Selon lui, la rébellion tchadienne envisagerait même d'attaquer le bâtiment présidentiel.

    La France condamne l'action des rebelles

    Face à la dégradation rapide de la situation, l'Union africaine, qui condamne l'attaque des rebelles, a mandaté le président congolais et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour "trouver une solution négociée". Le président Idriss Deby Itno, chef militaire arrivé au pouvoir par les armes en 1990, avait regagné N'Djamena vendredi lorsque ses forces n'avaient pas réussi à  stopper l'avancée des rebelles lors de violents affrontements à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale. Depuis, il s'est longuement entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy, qui a ensuite fait le point avec le ministre de la Défense Hervé Morin.

    Paris condamne "fermement la tentative de prise du pouvoir par la force" au Tchad "par des groupes armés venus de  l'extérieur", appelle à "l'apaisement et à la réconciliation" et apporte son "soutien à la médiation que vient d'engager l'Union Africaine en ce sens". En parallèle, Paris prépare l'évacuation de 700 Français et étrangers, qui sont sous la protection de l'armée française. Ils pourraient être évacués dans samedi après-midi

    (LCI.fr 02.02.08)

  • Mariage en Sarköland

    Les rumeurs couraient depuis plusieurs semaines. Le président de la République Nicolas Sarközy et la top model- chanteuse Carla Bruni se sont mariés samedi matin à l'Elysée. Le maire du VIIIe arrondissement de Paris, François Lebel, interrogé sur Europe 1, a confirmé avoir procédé à ce mariage à 11 heures, "au premier étage de l'Elysée, dans un salon", en présence "d'une vingtaine de personnes : la famille proche et quelques amis". Selon lui, "la mariée était en blanc et le président en costume cravate comme il se doit dans n'importe quel mariage civil". Informé "depuis une dizaine de jours" de la date du mariage présidentiel, le maire du VIIIe arrondissement s'était présenté seul samedi à l'Elysée pour cette cérémonie.

    François Lebel a trouvé les nouveaux mariés "émus et amoureux". "Il y a eu un échange d'alliances et la traditionnelle bise. Il n'y a rien d'exceptionnel, si ce n'est que ça s'est passé au premier étage de l'Elysée." Selon la radio RTL, qui a révélé l'information, l'ancien collaborateur d'Edouard Balladur, Nicolas Bazire, était le témoin de Nicolas Sarkozy, Mathilde Agostinelli, responsable de la communication chez Prada, celui de Carla Bruni. L'ex-mannequin devient ainsi la nouvelle "Première dame de France", trois mois et demi après l'annonce du divorce entre Nicolas Sarkozy et son ex-femme Cécilia. Le couple serait depuis à la Lanterne, à Versailles.

    Le mois dernier, le Journal du Dimanche avait évoqué la possibilité d'un mariage début février, plus probablement le 9 février. Lors de sa conférence de presse le 8 janvier dernier, Nicolas Sarkozy avait dit : avec Carla Bruni, "c'est du sérieux, mais ce n'est pas le JDD qui fixera la date". Le président de la République avait même ajouté : "il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait". Finalement, c'est donc la radio RTL qui a la première révélé l'information samedi à la mi-journée, citant "des témoins". Samedi peu avant 18 heures, un communiqué de l'Elysée confirmait que Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont mariés samedi "dans la plus stricte intimité".

    Selon le directeur de la rédaction de L'Express Christophe Barbier, le couple s'est rencontré lors d'un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla. "J'ai vécu le coup de foudre en direct", a raconté ce dernier sur Europe 1, fin décembre. La relation entre le chef de l'Etat et Carla Bruni avait été rendue publique mi-décembre alors que le couple s'était rendu à Eurodisney. Quelques semaines plus tard, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni s'étaient rendus en Egypte, notamment à Louxor. Début janvier enfin, ils avaient visité ensemble, sous les flashs des photographes, les ruines de Petra en Jordanie.

    Les bans n'ont pas été publiés

    Selon Didier Decelle, adjoint au maire du VIIIe arrondissement de Paris, "il n'y a pas eu de publication des bans, avec l'autorisation du procureur de la République de Paris". En vertu de l'article 169 du Code civil en effet, "le procureur de la République dans l'arrondissement duquel sera célébré le mariage peut dispenser, pour des causes graves, de la publication et de tout délai ou de l'affichage de la publication seulement". Dans la pratique, ceci peut s'étendre dans certains cas à des personnalités.

  • Qui est Robert A. Day, administrateur américain de la SOCGEN?

    Comme l'a révélé l'Autorité des Marchés financiers, Robert Day, administrateur américain de la Société générale, a vendu pour 85 millions d'euros d'actions Soc Générale le 9 janvier, puis 10 millions d'euros le 10 janvier, puis 40 millions d'euros le 18 janvier, soit très exactement pendant les jours précédant l'effondrement des cours. Bien que la banque le démente, le soupçon de délit d'initié est donc extrêmement fort.

    Les medias ont relayé cette information.

    Mais ils restent en revanche muets sur un aspect très intéressant : qui est Robert A. Day ?

    Ce n'est pourtant pas très difficile de le savoir, il suffit de savoir chercher sur le web.

    Si ils faisaient leur métier, qui est d'informer le public en menant quand même quelques investigations, les medias pourraient révéler aux Français que Robert Day, de nationalité américaine :

    1) - est un multimilliardaire très proche de George W. Bush

    2) - est tellement proche de W. Bush qu'il a été l'un des principaux financiers de ses deux campagnes électorales présidentielles

    3) - est tellement proche que le président Bush l'a nommé en 2001 dans le sein des seins des services de renseignements américains : le "Presidential Intelligence Advisory Board" de la Maison Blanche

    4) - est en outre membre de plusieurs lobbys euro-atlantistes, tels le CSIS ou la Brookings Institution, qui militent ardemment pour la "Constitution européenne" , et qui sont par ailleurs fortement soupçonnés d'être des couvertures de la CIA.
    (Source voxnr- 01.02.08)

  • Municipales Marseille: le blog de Stéphane Ravier, candidat tête de liste du Front National

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    Stéphane Ravier, tête de liste aux élections municipales, candidat du Front National

     

  • Silence, on gifle!

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    Devant les grilles du collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, près de Maubeuge, les enseignants font bloc autour de leur collègue, José, un professeur de technologie renvoyé devant la justice fin mars pour avoir infligé une gifle à un élève qui l'avait insulté.

     Lundi matin, dans une classe de sixième, le ton est monté entre cet enseignant de 49 ans et un garçon de 11 ans à propos du désordre sur une table. L'élève a traité son prof de « connard » après que celui-ci eut jeté ses affaires par terre. « C'était un geste réflexe, impulsif. C'est la première fois en trente ans de carrière que l'on me traitait ainsi », a plaidé l'enseignant qui aurait demandé aux enfants de ne rien dévoiler de l'incident. Le père de l'élève, un gendarme qui était en patrouille dans le secteur, est venu en uniforme demander des explications au collège avant de porter plainte. Ce sont deux fillettes de la classe, choquées, qui ont dénoncé l'incident auprès de l'infirmière.


    Après avoir été renvoyé chez lui, le professeur a été interpellé par les policiers d'Aulnoye et placé en garde à vue pendant vingt-quatre heures. « Il a été traité comme un criminel, c'est un peu disproportionné par rapport à une gifle, déplore son épouse, également enseignante. Cela aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous quand un élève nous manque de respect. » Les témoignages de soutien affluent au domicile de cet homme, qui restait cloîtré chez lui hier. En arrêt maladie, il n'a pas été suspendu, mais le rectorat de Lille qui dénonce un « comportement inacceptable » doit encore se prononcer sur d'éventuelles sanctions disciplinaires. Sur le parking du collège, établissement tranquille dans ce bourg de 3 000 habitants, les élèves évoquent un professeur « autoritaire mais plutôt sympa ». « Il sait se faire respecter, mais il n'y a jamais eu de problème avec lui. L'élève a dû le pousser à bout, on n'a pas à insulter les profs », confie Déborah, élève de quatrième. Les parents, sans pour autant cautionner le geste, déplorent également la réponse démesurée des autorités judiciaires.

    Pour le procureur d'Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy, « cette garde à vue se justifiait » : « L'élève a d'abord été plaqué contre le mur et soulevé du sol ; ensuite, il y a eu la gifle. Et ce professeur l'a ensuite traîné dans la classe pour le forcer à écrire une lettre d'excuses. Au-delà de la gifle, il y a eu une vraie scène de violence. » Par ailleurs, selon le magistrat, l'enseignant a reconnu une dépendance à l'alcool, qui n'avait jusque-là jamais eu d'incidence sur son travail. Lors de sa garde à vue au commissariat, les policiers ont décelé une alcoolémie légèrement positive de plus de 0,3 g. « Il a bu deux verres quand il est rentré chez lui parce que l'affaire l'avait perturbé, précise son avocat, Jean-Marc Villesèche. Il n'a jamais exercé sous l'emprise de l'alcool. » « Si la victime n'avait pas été fils de gendarme, l'affaire aurait été traitée de la même manière », ajoute le procureur Beffy répondant aux critiques de parents ou de syndicats d'enseignants. Le professeur de technologie sera jugé en procédure de plaider-coupable le 27 mars pour « violences aggravées sur mineur ». Il encourt une peine de cinq ans d'emprisonnement.

    Après des années de laxisme et de tolérance, les enseignants s'étonnent que les apprenants  les traitent comme des copains! 

    Oui, il y a des profs qui méritent d'être appelés "connards!" 

    (Le Parisien 01.02.03)

  • Tchad: combats aux portes de N'Djamena

    Les personnels "non essentiels" des agences de l'ONU au Tchad vont être évacués sur le Cameroun voisin en raison des combats opposant l'armée aux rebelles tchadiens aux portes de N'Djamena, a indiqué vendredi un responsable de la sécurité des Nations unies à N'Ddjamena.

     

    Cette évacuation devrait concerner quelque 160 personnes, a précisé cette source.

    Un vol spécial est prévu en fin de journée et l'évacuation devrait se poursuivre samedi, selon cette source.

    Ces personnels ont été regroupés dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, a constaté un journaliste de l'AFP.

    "Ils reviendront dès que la situation se sera améliorée, le plus vite possible", selon ce responsable.

    A Genève une porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a confirmé que l'organisation avait évacué de la capitale tchadienne son personnel "non essentiel".

    "Tout notre personnel non essentiel a été relocalisé au Cameroun", a déclaré à l'AFP la porte-parole en précisant qu'une petite équipe resterait à N'Djamena.

    L'état-major des armées françaises a confirmé vendredi que des combats opposaient les forces armées tchadiennes à des rebelles à Massaguet, une localité située à 50 km au nord-est de la capitale N'Djamena.

    Jeudi, le HCR avait annoncé avoir évacué les quatre membres de son personnel installés à Guereda, dans l'est du Tchad, après une série d'attaques armées dirigées contre les organisations humanitaires.

    La capitale tchadienne était quasiment déserte vendredi après-midi et les commerces fermés, a constaté un journaliste de l'AFP. Ainsi que le lycée français.

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    Le dispositif de sécurité militaire a été renforcé. Dans le centre ville tout le quartier de la présidence était bouclé par des chars déployés aux points névralgiques.

    (Le Monde 01.02.08)

  • Estelle Mouzin: la piste des affabulateurs s'effondre

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    AFP. La piste explorée à Brie-Comte-Robert par les policiers enquêtant sur la disparition d'Estelle Mouzin, s'est dégonflée vendredi, après avoir laissé entrevoir pour la première fois depuis longtemps la possibilité d'une avancée significative, et mobilisé d'importants moyens judiciaires.

     
    Sur les dix personnes placées en garde à vue, jeudi, six ont été relâchées vendredi matin et trois autres devaient l'être dans l'après-midi, selon une source policière, alors que les fouilles engagées à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) à la recherche de restes humains se sont achevées sans résultat.

    Jeudi et vendredi, sur la foi de renseignements communiqués par un journaliste indépendant, Mohamed Sifaoui, les policiers de la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) ont conduit des fouilles dans un restaurant asiatique, le "Royal Wok", à la recherche d'éventuelles traces d'un cadavre qui y aurait été retrouvé et enlevé en juillet 2007.

    Trois fragments d'os, trouvés jeudi soir, ont fait l'objet vendredi matin d'une expertise médicolégale qui a démontré qu'il s'agissait de restes d'origine animale.

    "Les renseignements que l'on a eus sont vraisemblablement une fausse piste", a affirmé une source policière.

    Vers 13H00 vendredi, des ouvriers ont remonté sur un camion les pelleteuses ayant servi à creuser le sol du restaurant. Les fouilles se sont achevées peu après.

    Dix personnes dont les entrepreneurs, les employés et le responsable du restaurant, avaient été placées jeudi en garde à vue. Vendredi matin, six ont été relâchées "car il n'y a rien à leur reprocher", selon la police. Trois autres devaient l'être dans l'après-midi.

    Il semble que les renseignements qui ont conduit les enquêteurs à mener perquisition et interpellations se soient révélés inexactes.

    "Ceux qui ont donné ces renseignements se sont pris à leur propre jeu: ce sont des affabulateurs", a affirmé la source policière, ajoutant: "Il y a ceux qui ont vu les ossements qui l'ont raconté à d'autres qui ont déformé la réalité".

    Des poursuites pénales pour dénonciation de délits imaginaires pourraient être engagées, selon une source proche du dossier.

    Mohamed Sifaoui, joint par l'AFP, a expliqué avoir transmis en début d'année à la Police judiciaire la cassette d'une interview. L'homme interviewé y racontait, selon M. Sifaoui, avoir appris qu'un corps avait été retrouvé au "Royal Wok", lors de travaux réalisés à l'été 2007.

    La PJ de Versailles n'a pu être jointe pour infirmer ou confirmer ces informations.

    L'opération devrait en tout cas coûter cher à la justice. "La justice paie la démolition. Il va falloir payer le propriétaire pour la construction", a souligné une source proche du dossier.

    Après avoir démonté le décor du restaurant, des ouvriers ont vidé un bassin rempli d'eau, et en ont défoncé la dalle de béton à l'aide de deux pelleteuses.

    Le moins surpris de cette déconvenue était peut-être le père d'Estelle, Eric Mouzin: "Je m'interdis de me laisser aller.  Je suis peut-être moins déçu que ce qu'on peut le penser", a-t-il déclaré après qu'un policier eut évoqué une "fausse piste".

    Le procureur de la République de Meaux, René Pech, devrait s'exprimer dans la soirée.

    Estelle Mouzin, 9 ans, a disparu il y a 5 ans, le 9 janvier 2003, sur le chemin entre l'école et son domicile, à Guermantes, à 25km de Brie-Comte-Robert.

    ...............................

    S'il ne s'est pas emballé, Eric Mouzin, qui est persuadé que sa fille n'est plus en vie, n'a pas pour autant abandonné le souhait "que l'on trouve" son ravisseur. "Que la personne qui a fait ça puisse être jugée. La personne qui a enlevé Estelle est encore dans la nature. Il n'y a pas de raison qu'elle ne recommence pas demain matin. A ce titre-là je pense qu'il y a une obligation de la mettre hors d'état de nuire".

    Quant au journaliste à l'origine du renseignement qui a déclenché ces nouvelles investigations, il explique avoir simplement transmis "une information brute", à charge pour les enquêteurs de la vérifier. Mohamed Sifaoui, journaliste indépendant, affirme avoir recueilli, dans le cadre d'une enquête sur le milieu asiatique pour l'émission de TF1 Le droit de savoir, un témoignage "troublant". Selon lui, un homme d'affaires cambodgien qui a déjà eu maille à partir avec la justice, lui aurait raconté "qu'il avait l'intention de faire chanter le patron d'un restaurant asiatique car un ouvrier ayant travaillé pour lui a expliqué à cet homme d'affaires avoir découvert, lors de travaux en juillet, le corps d'une petite fille dans les murs de l'établissement". Aujourd'hui, le journaliste explique : "J'ai décidé moi-même de ne pas médiatiser ces informations pas recoupables". En revanche, sur les conseils du procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, il a contacté la police judiciaire.

    (Source: LCI.fr 01.02.08)

  • ANDRES SEGOVIA (1929-1998)

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    Les Portes du futur

  • Sénat: la rétention de sûreté "à titre exceptionel"

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    L'hémicycle du Sénat

    Le Sénat a adopté, jeudi 31 janvier, dans une version proche de celle de l'Assemblée nationale, l'article du projet de loi de Rachida Dati sur la rétention de sûreté, qui permettra de placer dans des "centres socio-médico-judiciaires" fermés des criminels jugés encore dangereux à la fin de leur peine, y compris ceux condamnés avant la promulgation du texte.

    La commission des lois avait jugé cette disposition contraire au principe de non-rétroactivité des lois et réécrit l'article, prévoyant que les multirécidivistes condamnés à des peines de quinze ans de réclusion ou plus pourront être soumis, à leur sortie de prison, au régime de l'assignation à résidence ou de l'obligation de déplacement surveillé.

    Un sous-amendement de l'UMP Hugues Portelli a toutefois été adopté en séance, aux termes duquel, "à titre exceptionnel, si le placement sous surveillance électronique apparaît insuffisant pour prévenir la récidive", la rétention de sûreté est appliquée. "Ce sous-amendement permet ainsi de concilier la nécessaire protection des personnes à l'égard des criminels les plus dangereux avec les exigences constitutionnelles", a expliqué M. Portelli.

    L'ancien ministre de la justice socialiste Robert Badinter et plusieurs autres sénateurs, y compris de la majorité, estiment que cette nouvelle rédaction de l'article réintroduit le principe de rétroactivité et risque d'être censurée par le Conseil constitutionnel.

    (Le Monde - 01.02.08)

  • En chute libre

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    Tous les élus le racontent, et les sondages le confirment : la cote d'amour de Nicolas Sarközy est en train de dégringoler. Dernière étude en date : celle de TNS-Sofres pour le « Figaro magazine » (1) . Le président de la République y perd huit points, avec 41 % des Français qui lui font confiance et 55 % qui ne lui font pas confiance. Tous les autres clignotants sont au rouge : 68 % des personnes interrogées pensent que les choses « ont tendance à aller plus mal » ; 66 % prévoient « beaucoup de conflits sociaux » ; 87 % jugent que l'action du gouvernement pour le pouvoir d'achat « n'est pas efficace ».

    Un autre sondage montre qu'on est bel et bien passé de l'état de grâce à l'état d'alerte. Dans l'étude du CSA pour « Valeurs actuelles » (2) , 52 % des Français estiment que l'action du président va « plutôt dans le mauvais sens ». S'ils lui font crédit à 65 % de « bien défendre la France à l'étranger », ils passent au réquisitoire pour le reste. Sur la forme : seulement 48 % des Français estiment que Sarkozy « incarne bien la fonction présidentielle ». Ils étaient 59 % en décembre et 66 % en novembre. Près de vingt points perdus en deux mois ! Sur le fond : 46 % pensent que le président « tient ses promesses », contre 57 % en décembre et 64 % en novembre. Enfin, 57 % jugent que Sarkozy « ne fait pas ce qu'il faut pour rassembler les Français ».

    De retour de leur circonscription en début de semaine, les députés UMP racontaient ce que leur avaient dit leurs électeurs. En vrac : ils n'ont pas apprécié la désinvolture avec laquelle Sarkozy, le 8 janvier, a dit que « les caisses sont vides ». Ils n'ont pas aimé les photos de Petra, lorsque le président a pris sur ses épaules le fils de Carla Bruni. Ils ne comprennent pas que les promesses sur le pouvoir d'achat restent, pour beaucoup d'entre eux, lettre morte. Ils en ont assez d'entendre parler de sa vie privée. A moins de six semaines des élections municipales, ça tombe mal : le temps des « déçus du sarkozysme » a commencé.

    (1) Sondage TNS-Sofres pour « le Figaro magazine », réalisé les 23 et 24 janvier auprès de 1 000 personnes de 18 ans et plus.
    (2) Sondage CSA pour « Valeurs actuelles », réalisé les 23 et 24 janvier auprès de 960 personnes de 18 ans et plus.

    (Le Parisien 01.02.08)

     

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