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  • 3000 églises rurales menacées de destruction

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    Gesté (Maine-et-Loire) Eglise de Saint-Pierre-aux-liens promise à la destruction par la municipalité
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    Eglise de La Bassée (Nord) en cours de destruction

    Démolir ou restaurer l'église ? Dans un nombre croissant de communes françaises, le dilemme devient d'actualité. Désertées, n'accueillant qu'une messe par semaine, voire moins, nombre de lieux de culte se dégradent faute de moyens de la part des municipalités dont ils dépendent, s'ils ont été érigés avant la loi de 1905. A Berville-en-Caux (Seine-Maritime), le maire a demandé à ses 500 administrés de trancher, le 30 janvier.

    La majorité a opté pour la rénovation. L'édifice consacré à Saint-Wandrille ne connaîtra pas le sort de ses homologues de Parisot (Tarn), Saint-Georges-les-Gardes ou Fief-Sauvin (tous deux dans le Maine-et-Loire), détruits car ils menaçaient de s'écrouler.

    Bizarrement, nul ne sait précisément combien d'églises recèle l'Hexagone. « On est incapable de le dire », avoue Bruno Foucart, président du comité du patrimoine cultuel au ministère de la Culture. Et d'avancer une fourchette « extrêmement sommaire » : il y aurait en France « de 60 000 à 100 000 églises, dont 11 200 sont classées monuments historiques ».

    Quant à savoir combien risquent une démolition, « il n'y en a pas plus d'une demi-douzaine », comme à Arc-sur-Tille. « Personne n'a la volonté de détruire systématiquement les édifices religieux. Les démolitions pures et simples sont d'ailleurs rares, constate Bruno Foucart. Souvent, les communes démolissent pour reconstruire un lieu de culte plus adapté aux besoins de notre époque. »

    Présidente de l'Observatoire du patrimoine religieux, Béatrice de Andia souhaite néanmoins tirer le signal d'alarme : « Sachant que la France compte 10 000 villages de moins de 200 âmes qui tous ont leur clocher, qu'il y a 10 000 autres communes de moins de 3 500 habitants avec parfois plusieurs clochers, le problème de la restauration est devant nous. » Et précise : « Il faut savoir que détruire une église coûte aussi cher, de 250 000 à 300 000 €, que la restaurer. »

    L'épiscopat a pour sa part mis en place un groupe de travail, Usage et devenir des bâtiments d'Eglise. Il présentera le résultat de ses travaux lors de l'assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, en novembre 2008.

    (le Parisien 02.03.08)

    De moins en moins fréquentées, les églises coûtent cher à entretenir et les maires s'interrogent. Faut-il les préserver ou doit-on les démolir ? Pas de doute, de gros nuages noirs surplombent désormais les petits clochers ruraux. Comme si le tabou de leur destruction commençait à se lever. Béatrice de Andia, à la tête du nouvel Observatoire du patrimoine religieux, affirme que, sur la base d'un rapport du Sénat, « 3000 des 15 000 églises rurales protégées » seraient « en situation de péril ». « Ce qui laisse augurer, explique cette ancienne responsable de l'action artistique de la Ville de Paris, que les bâtiments non classés, qui ne sont pas une priorité pour l'État, ont un sombre avenir devant eux. »

    Christian Prunier, créateur en 2003 du site clochers.org, destiné aux gé­néalogistes, reconnaît, lui, que « pour se débarrasser d'un bâtiment, il suffit de le laisser pourrir 20 ans, de l'entourer ensuite de bandes rouges pour signifier son danger puis de faire établir un arrêté de péril. La démolition n'est alors plus une honte. Elle est conseillée ». Les Français sont pourtant « viscéralement attachés » à leurs églises, dit Alain Guinberteau, créateur de 40000clochers.com, qui a lancé un concours photos couronnant le meilleur chasseur de clochers.


    Dans la région historique des guerres de Vendée, où les chapelles ont fleuri au XIXe siècle, de plus en plus d'édiles ont franchi le pas et commencent à détruire leur clocher faute de moyens pour les entretenir.

    De l'herbe folle a poussé entre les tas de pierres, de vieux carrelages et d'ardoises brisées. Un angle de mur est encore vaguement debout et des tiges de fer rouillées pointent vers le ciel. En cet endroit désolé, il y a moins d'un an, se dressait encore une église dominant toute cette région, théâtre des guerres de Vendée. Bâtie en 1870 sur un point culminant du Maine-et-Loire, à 200 mètres d'altitude, l'église paroissiale du village de Saint-Georges-des-Gardes a été démolie en août dernier. « Dé-construite », précise le maire, Gabriel Lahaye, qui, sans être un adepte du philosophe Jacques Derrida, a choisi ce terme pour son image moins violente, « plus respectueuse ».

    La commune de 1 500 habitants possède une autre église et, ne pouvait pas supporter les charges d'une réhabilitation : bien au-delà du million d'euros. Les églises construites avant 1905 sont, en effet, à la charge des collectivités locales. « On m'avait dit : tu le regretteras ! Mais il n'y a rien à regretter », assure Gabriel Lahaye. Un habitant, Gérald Eloire, a bien tenté de s'opposer à la démolition avec une lettre ouverte au maire, la création d'une association, la mobilisation des médias. En vain. Cet athée convaincu, qui avait choisi de s'installer dans ce village justement pour le charme de son église, n'a entraîné qu'une poignée d'habitants derrière lui. Et récolté beaucoup d'hostilité.

    Le maire, qui va faire construire un petit oratoire de style contemporain sur le site de l'ancienne église, assure que « d'autres communes s'apprêtent à franchir ce pas ». La région est en effet pleine d'églises construites au XIXe siècle pour accueillir une population très pratiquante et en pleine croissance, en « réparation » aussi de la Révolution, quitte alors à détruire des églises trop petites ou trop abîmées qui avaient pourtant, elles, une réelle valeur architecturale. À 18 km de cette colline des Gardes, en effet, Bernard Briodeau, maire « plutôt centriste » de Valanjou, affirme avoir tourné les plans, les expertises, les aides régionales ou départementales et les comptes communaux dans tous les sens avant de se rendre à l'évidence : l'église Saint-Martin de son village est aussi vouée à la disparition. À terme, il espère ne conserver qu'une tour défensive du XVe siècle contre laquelle avait été édifié le bâtiment au XIXe.


    Pour l'instant, la démolition ne concerne que le clocher et la chambre des cloches. Comme à Saint-Georges-des-Gardes, le clergé, affectataire des lieux, n'a pas bronché. La messe est célébrée dans une autre église de cette petite commune blottie dans les chemins creux et qui ne compte pas moins d'une cinquantaine de chapelles, oratoires ou calvaires. « La pratique a nettement chuté ces dix dernières années, souligne le maire, et les catholiques pratiquants acceptent la décision. Ils savent leur foi plus forte que des vieilles pierres sans valeur. La priorité de l'Église, aujourd'hui, ce sont les pierres vivantes ! » En revanche, Bernard Briodeau a reçu des lettres de personnes parfois extérieures à la commune, anonymes ou non, lui promettant « le feu de l'enfer » s'il commettait « cet acte sacrilège ». « Je sais, admet-il, que dans cette région, on ne touche pas à une église, même si la messe est un lointain souvenir. C'est historique et viscéral. Mais que puis-je faire ? »


    Maire de Gesté, à 45 km de là, Michel Baron dit lui aussi avoir cherché d'autres solutions. D'autant que l'église, très vaste, dont le conseil municipal vient de voter la démolition, est la seule de la commune de 2 500 habitants. La messe y est encore célébrée. À la place, le maire promet de construire « une salle de 500 places, susceptible d'être divisée en deux, moderne, facile à chauffer, attirante pour les jeunes... » Le curé de la paroisse, Pierre Pouplart, reste sur la réserve. « Ce sont les affaires de la commune, esquisse-t-il, je comprends qu'elle s'interroge sur le coût de l'entretien. » Responsable de l'art sacré pour ce diocèse d'Angers, le père André Boudier observe : « Les églises de qualité doivent être sauvegardées. Pour les autres, il faudra accepter de les détruire et de construire à la place des édifices mieux adaptés aux besoins d'aujourd'hui... »
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  • Opération israélienne "Hiver chaud"...

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    Bébé palestinien évacué à Gaza - 2 mars 2008

    AFP. Soixante-dix Palestiniens ont été tués depuis le lancement samedi de l'offensive israélienne la plus meurtrière depuis 2000 dans la bande de Gaza contre les tirs de roquettes, amenant dimanche l'Autorité palestinienne à suspendre tout contact avec Israël. Qui a surnommé cette opération "Hiver chaud".

  • Fillon: une poignée de mains entre "frères"

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    Poignée de mains maçonnique avec Marc Joulaud, député de la Sarthe ?

    "Face à la gauche, on est déterminés, on est serein, on fait preuve de sang-froid", a affirmé le chef du gouvernement, alors que les sondages annoncent un recul de la droite.

     

    Il admet que dans cette élection intermédiaire comme dans "toutes" les autres, il y aura "un jugement national". Mais prévient-il, comme pour anticiper une possible défaite qu'annoncent les sondages: "les élections municipales auront des conséquences locales sur la vie politique française".

     

    Après avoir demandé à ses troupes de "se battre": "courage et je vous assure que le résultat sera au rendez-vous", le chef de la majorité présidentielle, qui surfe sur une popularité au plus haut, a repris son bâton de pèlerin.

     

    En fin de journée, "l'enfant du pays" devait assister à une réunion publique à Sablé-sur-Sarthe dont il fut l'élu pendant des années pour appuyer la candidature du maire sortant Pierre Touchard et de Marc Joulaud, député de la circonscription, qui brigue un siège de conseiller général.

     

    Entres ces deux étapes, le Premier ministre aura passé l'après-midi dans le village de Solesmes, à une quarantaine de kilomètres, où il se représente comme conseiller municipal. Sur sa liste figurent également des moines de l'abbaye, lieu de retraite pour croyants mais aussi athées en quête de "sérénité".

     

     

     

  • Et Zuma?

    Au deuxième et dernier jour de sa visite d'État, Nicolas Sarközy avait vendredi rendez-vous avec le passé glorieux et le futur incertain de l'Afrique du Sud. Nelson Mandela, symbole d'une Afrique entrée dans l'histoire, c'est «le visage du pardon», selon Sarközy, qui a placé une photo de l'icône vivante dans son bureau. La rencontre, en présence de Carla Sarközy et de Graça, l'épouse de Mandela, fut privée et laissa la place à l'émotion. (Auparavant, Nicolas Sarközy avait visité la cellule de la prison de Robben Island, l'île où Mandela passa 18 de ses 27 années de détention.)

    Le vice-président Jacob Zuma, second hôte de marque du chef de l'État français, présente un profil moins net. Élu à la tête de l'African National Congress (ANC) contre l'actuel président Thabo Mbeki, candidat du parti à l'élection présidentielle de 2009, il est sous le coup d'une enquête pour corruption impliquant une société française. Très populaire malgré tout, Zuma a de bonnes chances de devenir le prochain président si, comme on le murmure, son procès traîne en longueur.

    Jacob Zuma est sorti enchanté de l'entretien, «un homme très positif et très ouvert», dont il apprécie la volonté de pousser l'Afrique du Sud dans les organisations internationales. «Il ne voit plus les relations entre l'Europe et l'Afrique à travers le vieux lien colonial», s'est réjoui Jacob Zuma. En dépit du caractère sulfureux de son interlocuteur, Nicolas Sarközy avait surenchéri, le matin devant un forum économique, sur l'exemplarité de l'Afrique du Sud, qui «montre que le continent n'est pas condamné à la corruption et à la mauvaise gouvernance». Plaidant pour un plus grand engagement de la France, le chef de l'État, devant les représentants de 25 grandes entreprises, a tancé les industriels français : «Nous n'occupons que la sixième place dans les fournisseurs de l'Afrique du Sud. On est premier ou dernier. Sixième, ce n'est pas une place pour la France.» Paris est donc décidé à faire le maximum. Une équipe d'ingénieurs d'EDF et d'Areva, le constructeur de centrales nucléaires, viendra «dès la semaine prochaine» aider à la lutte contre la pénurie d'énergie qui frappe le pays. Sans enfreindre, précise-t-on, la procédure d'appel d'offres pour la construction de centrales nucléaires. Mais «on va se battre pour obtenir le marché des centrales», a promis le président français.

    (Source Le Figaro 01.03.08.)

    Je ne ferai aucun commentaire sur "l'exemplarité de l'Afrique du Sud"!

  • Fans de Nelson!

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    Remarquez le tee-shirt de la "Première dame"...
    Comme ils sont heureux, loin de la France!

    Le président français a exposé sa politique africaine au prix Nobel de la paix. Carla Bruni a annoncé qu'elle souhaitait «s'engager dans l'humanitaire».

    La photo marquera peut-être le quinquennat de Nicolas Sarközy. Le chef de l'Etat français et son épouse Carla Bruni ont rencontré le prix Nobel de la paix Nelson Mandela au siège de sa fondation, après avoir visité l'île de Robben island où il a été détenu pendant 18 ans. L'entretien, «très chaleureux et amical» selon l'entourage du chef de l'Etat, a duré 40 minutes.

    Nicolas Sarközy a présenté sa politique africaine à Mandela qui «a marqué son approbation». «Nous avons eu une conversation avec lui. Il est en pleine forme et c'était vraiment très intéressant de parler avec lui», a confirmé ensuite le président français. «Nelson Mandela représente un espoir pour l'humanité. C'est un homme qui est responsable de la réussite exceptionnelle de l'Afrique du Sud, de cette coexistence multiethnique. C'est un symbole pour beaucoup d'entre nous.»

    (Le Figaro 01.03.08)

  • La "solution finale" pour Gaza?

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    Un char israélien vient de tirer sur Gaza - 1er mars 2008

    AFP. 01.03.08. Au moins 49 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont été tués et quelque 150 blessés samedi, jour marqué dans la bande de Gaza par une intensification de l'opération de l'armée israélienne, qui a de son côté annoncé avoir perdu deux soldats.

    Il s'agit de la journée la plus meurtrière dans le territoire depuis - au moins - l'été 2005 et le retrait israélien de la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir en juin 2007.

    Depuis le début de l'offensive mercredi, qui vise à interrompre les tirs de roquettes à partir de Gaza, plus de 80 Palestiniens ont été tués. Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.

    Samedi, les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 50 roquettes contre Israël, où sept personnes, dont deux enfants et une femme, ont été blessées dans la ville d'Ashkélon, distante de 10 km de la bande de Gaza, selon l'armée.

    De même source, outre les deux soldats tués à Gaza, sept autres militaires dont un officier ont été blessés.

    Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé à l'AFP que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza".

    "Le processus de paix a été ruiné par les agressions israéliennes", a ajouté ce négociateur.

    Auparavant, le chef de la délégation palestinienne Ahmed Qoreï avait aussi laissé entendre que les négociations étaient suspendues.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui jugé que l'offensive israélienne, était "plus qu'un Holocauste", renouvelant son appel à "une protection internationale du peuple palestinien".

    "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a commenté le président Mahmoud Abbas, qui tente d'obtenir des réunions d'urgence de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Selon le palais royal jordanien, lors d'un entretien téléphonique avec Abdallah II, le président palestinien a en outre qualifié l'opération israélienne de "terrorisme d'Etat".

    Parmi les victimes palestiniens, au moins 13 morts sont des civils, dont quatre jeunes et sept femmes. Seize tués ont été identifiés comme des membres de groupes armés, presque tous membres du bras armé du Hamas.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a indiqué dans la soirée à l'AFP que "l'opération se poursuivait".

    De source militaire israélienne, de violents combats continuaient d'opposer les soldats et des activistes à Jabaliya, où opéraient des unités d'infanterie et de blindés israéliens appuyés par des hélicoptères.

    "Nous vivons une ambiance de guerre totale", a résumé Abou Alaa, 40 ans, un habitant de Jabaliya.

    Le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza, a affirmé que ses services étaient débordés. "Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne".

    En Cisjordanie, 300 Palestiniens ont manifesté à Ramallah contre l'offensive israélienne.

    Selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, il s'agit d'une opération terrestre "élargie" dans le nord de la bande de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation, même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".

    Il a nié que l'objectif soit une réoccupation partielle de la bande de Gaza, évacuée en 2005.

    Les derniers décès portent à 6.245 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.

  • Shoah pour Gaza

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    Maison détruite à Gaza par un missile israélien - 1er mars 2008
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    Matan Vilnaï, vice-ministre israëlien de la Défense, né en 1944 à Jérusalem 
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    Enfants de Gaza - Plus de 25 Palestiniens tués ce samedi matin 1er mars 2008 dans la bande Gaza envahie par l'armée israélienne.

    Nous nous adressons à l'ensemble des personnes et associations qui ne peuvent accepter ces massacres. Hier à la radio, le vice-ministre israélien de la défense a promis "la Shoah" au peuple palestinien.Nous nous devons de réagir, contrairement à nos dirigeants qui observent impassiblement ce "nettoyage ethnique" des Palestiniens, tout en organisant de multiples célébrations en l'honneur des 60 ans de l'Etat d'Israël.

    Nous vous appelons à clamer votre indignation, à dire NON à ces crimes dans toutes les villes, par tous les moyens, dès ce week-end, où que vous soyez, chez vous ou en vacances. Faites des pancartes et rassemblez-vous sur les places les plus centrales. Ne rien faire n'est pas pensable.

    Pour PARIS, nous vous appelons à un RASSEMBLEMENT CE DIMANCHE 2 MARS A 16 H PLACE DE L'OPERA

  • Etats-Unis: plus d'un adulte sur cent est en prison!

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    Le "rêve américain" derrière les barreaux...

    Plus d'un adulte sur 100 se trouve actuellement derrière les barreaux aux Etats-Unis, pays qui détient la plus importante population carcérale au monde, avec un jeune Noir sur neuf en prison, selon un rapport publié jeudi.

    La population carcérale a augmenté l'an dernier aux Etats-Unis de 25.000 personnes et s'élevait à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l'histoire américaine, selon le Pew Center.

    Par comparaison, la Chine, avec une population de plus d'un milliard de personnes arrive en deuxième position avec 1,5 million de prisonniers, suivie de la Russie avec 890.000 personnes détenues, précise le document.

     

    Les Etats-Unis ont le taux d'incarcération le plus élevé de la planète, supérieur à des pays comme l'Iran ou l'Afrique du Sud, relève encore le Pew Center, un centre de recherche indépendant basé à Washington.

    L'Allemagne a un taux de 93 détenus pour 100.000 adultes et enfants.Il est huit fois supérieur aux Etats-Unis avec 750 pour 100.000.

    Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités: alors qu'un adulte blanc sur 106 est incarcéré, c'est un Hispanique sur 36 et un Noir sur 15 qui sont en prison.

    Dans la tranche d'âge de 20 à 34 ans, un jeune Noir sur neuf est derrière les barreaux, selon le Pew Center sur la base des données du ministère américain de la Justice.

    Alors que les hommes sont dix fois plus susceptibles d'être emprisonnés que les femmes, la population carcérale féminine "progresse d'une manière beaucoup plus rapide" que celle des hommes, selon le rapport de Pew.

    Une femme sur 265, entre 35 et 39 ans, se trouve en prison, mais les femmes appartenant à des minorités sont placées en détention en plus grand nombre que chez les femmes blanches.

    Une femme noire sur 100 et une Hispanique sur 297 sont en prison, contre une sur 355 femmes blanches, relève l'étude.

    Un durcissement de la loi, avec notamment des mesures augmentant nettement la durée d'incarcération pour les récidives, a fait exploser la population carcérale, davantage qu'une augmentation de la criminalité, indique le rapport.

    Malgré l'augmentation de la population carcérale, le taux de récidivistes reste relativement stable avec environ la moitié des détenus libérés retournant en prison dans les trois ans suivant leur libération, indique encore le document.

    L'étude souligne que l'augmentation de la population carcérale oblige les autorités locales de chaque Etat américain à des choix budgétaires draconiens.

    "En dépit de tout l'argent déversé dans le système pénitentiaire aujourd'hui, il n'y a pas eu de résultats clairs et convaincants concernant la sécurité publique", indique Adam Gelb, du Pew Center, dans un communiqué.

    Il y a une vingtaine d'années, les 50 Etats américains dépensaient 10,6 milliards de dollars de leur budget pour le système pénitentiaire. Aujourd'hui, ce chiffre est de 44 milliards de dollars, soit 315% de plus.

    La pression économique a conduit certains Etats à changer leur politique et à trouver d'autres moyens d'empêcher les délinquants peu dangereux de récidiver, comme des travaux d'intérêt général ou des systèmes de surveillance électronique, ajoute le rapport.

    "Certains responsables politiques expérimentent tout un éventail de sanctions qui sont aussi efficaces que l'incarcération pour protéger la sécurité publique et permettent aux Etats de mettre un frein à l'explosion de la population carcérale", explique Susan Urahn, une directrice du centre de recherche.

    (Le Parisien 01.03.08)

  • 13 200 chômeurs en plus en janvier

    JEUDI DERNIER, François Fillon affirmait que le taux de chômage allait « encore baisser dans les prochains jours ». Force est de constater que le Premier ministre, à quelques jours du premier tour des municipales, a crié victoire un peu vite car le nombre de chômeurs a augmenté de 0,7 % en janvier. Soit 13 200 demandeurs d'emploi en plus.

    Selon les chiffres publiés hier soir par l'ANPE et la Dares (Direction de l'animation et de la recherche des études et des statistiques ), il y avait donc, fin janvier, 1 910 500 personnes inscrites en catégorie 1 (celles cherchant un CDI à temps plein et n'ayant pas travaillé plus de 78 heures dans le mois écoulé) alors qu'elles étaient 1 897 300 dans cette situation un mois plus tôt.

    Coup d'arrêt

    C'est chez les jeunes chômeurs que cette tendance à la hausse est la plus nette. Surtout chez les femmes. A la fin du mois dernier, 338 200 personnes âgées de moins de 25 ans recherchaient un travail. C'est 2,1 % de plus qu'en décembre. Chez les plus de 50 ans, la hausse a été de 0,2 %. Satisfaction, en revanche, du côté des chômeurs de longue durée. Sur la même période, leur nombre a diminué de 1,2 %.

    Imperturbable, Christine Lagarde, la ministre de l'Emploi, rappelait hier soir que, depuis janvier 2007, « le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 175 000 (- 8,4 %) » tandis que le collectif "Les autres chiffres du chômage" estime, lui, que les statistiques de l'ANPE ne reflètent pas la réalité du marché du travail.

    Il n'empêche, pour le gouvernement, les chiffres publiés hier soir marquent un coup d'arrêt d'autant que c'est la première fois que le chômage progresse depuis août dernier.

    Pour rétablir la barre, la ministre Lagarde entend réduire le nombre d'emplois non pourvus grâce à la fusion ANPE-Unedic et améliorer les qualifications des jeunes avec la réforme de la formation professionnelle.

    Reste un autre point noir sur lequel le gouvernement devra se pencher. Celui du nombre de chômeurs en activité réduite qui, selon la Dares, a doublé en dix ans. Soit, quand même, 1,1 million de salariés précaires ayant à la fois un pied dans l'emploi et l'autre à l'ANPE.

    Toujours cette "autosatisfaction sereine" de Christine Lagarde! Qui ne sait pas que derrière les chiffres (déjà largment truqués!), il y a des êtres humains! Quand va-t-elle démissionner, cette bling-bling?

  • STATS DU BLOG POUR FEVRIER 2008

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  • Sarközy appelle à l'aide!

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    Pathétique!
    France Soir - REUTERS 29.02.08.
    Alors qu'un dernier sondage ne le crédite que de 33 % d'opinions favorables (CSA pour Valeurs actuelles), le chef de l'Etat a profité de son voyage en Afrique du Sud pour appeler à l'aide les expatriés français.

    Nicolas Sarközy a lancé cet appel en conclusion d'un discours à la communauté française de Johannesburg, à la fin de sa visite d'Etat en Afrique du Sud, dans un grand hôtel de Johannesburg. "Mes chers compatriotes, je voudrais vous dire qu'on est en train de changer la France", a-t-il dit. "Et vous qui êtes au contact des réalités du monde, n'hésitez pas de dire à vos familles quand ils (sic) vous interrogent que le monde bouge, qu'il ne nous attend pas et que si je veux faire ces changements en France, ce n'est pas par idéologie." "Naturellement, ce n'est pas le but de faire de la politique - encore qu'un président de la République en fasse un petit peu de temps en temps ... - Mais si au hasard de vos conversations en famille vous pouviez leur dire, 'il faut l'aider', ça serait bienvenu", a-t-il ajouté. 

    Nicolas Sarközy a par ailleurs réaffirmé qu'il voulait poursuivre dans la voie de l'ouverture politique, qui l'a déjà amené à nommer plusieurs ministres venus de la gauche. "Je poursuivrai la politique de l'ouverture parce qu'un chef de l'Etat c'est un homme qui rassemble, ce n'est pas un homme qui doit diviser", a-t-il dit. "Avec toutes les réformes que j'ai à conduire, je ne peux pas le faire avec ma seule famille politique, avec seulement ceux qui ont toujours partagé mes idées."