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  • 3 600 oliviers!

    Le chef de l'État a reçu hier le président israélien, Shimon Pérès, arrivé en visite d'État en France pour cinq jours.

    RECEVANT le président israélien, Shimon Pérès, hier à l'Élysée, Nicolas Sarközy a souhaité la création d'un État palestinien viable avant la fin de cette année. « Ma conviction est claire : la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c'est la création d'un État palestinien moderne, démocratique et viable avant la fin 2008 », a déclaré le président français à son hôte. « Les paramètres d'un règlement sont connus. Tout est désormais affaire de volonté », a-t-il ajouté. Au lendemain de l'annonce par Israël de la construction de 750 nouveaux logements dans la colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie, le président de la République a critiqué ce type d'initiatives. « En tant qu'ami, je vous dis que la sécurité d'Israël passe par l'arrêt de la colonisation », a affirmé Sarkozy. Interrogé lors d'un point de presse, Pérès a nié qu'il s'agisse là d'une nouvelle colonie juive.

    Lors de ces entretiens, Nicolas Sarkozy a également proposé à son hôte l'aide de la France pour de grands projets de coopération. L'Union pour la Méditerranée a été évoquée. Shimon Pérès s'est félicité à cet égard que des « discussions économiques puissent préparer des discussions politiques ». En témoignage d'amitié, le président de la République a offert à son hôte quatre ouvrages de Châteaubriant * (dont une belle édition de L'Itinéraire de Paris à Jérusalem, en trois volumes). Le cadeau de Shimon Pérès était, quant à lui, aussi somptueux qu'inhabituel : 3 600 oliviers plantés sur des terrains appartenant à la prestigieuse école d'agriculture de Mikvé Israël, au sud de Tel-Aviv, fondée en 1871 à l'initiative d'Adolphe Crémieux, président du Consistoire central.

    Cérémonie à la synagogue de la Victoire

     

    Destinée à resserrer les relations franco-israéliennes, la visite d'État de Shimon Pérès sera dominée jeudi par son passage au Salon du livre. Cette manifestation, dont l'invité d'honneur est cette année Israël, est boycottée pour cette raison par plusieurs pays arabes et musulmans. Le Parc des expositions de la porte de Versailles sera placé sous haute surveillance, tandis que le chef de l'État hébreu inaugurera le salon aux côtés du ministre de la Culture, Christine Albanel. D'importantes mesures de sécurité sont prévues pour faire face à tout débordement. Shimon Pérès a déploré hier ce boycott, estimant que « celui qui décide de boycotter se punit lui-même ». « Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycottage des livres. Tous ceux qui prétendent lire des livres, s'ils ne lisent que les livres qui leur plaisent, ne font que perdre leur temps », a-t-il estimé.

    Premier dirigeant étranger à être reçu en visite d'État depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007, Shimon Pérès a été accueilli à Orly par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Il devait se rendre hier à la synagogue de la Victoire pour une cérémonie à la mémoire des victimes de l'attentat qui a tué huit élèves d'une école religieuse de Jérusalem, jeudi dernier. Aujourd'hui, il rencontrera le premier ministre, François Fillon. Et demain, il ira à Lyon où il visitera le Centre d'histoire de la Résistance et de la déportation (CHRD).

    * Attention, erreur du FIGARO dans l'orthographe du nom: il ne faut pas confondre René de Chateaubriand avec Alphonse de Châteaubriant (auteur de: La Gerbe des forces -Grasset 1940)! Ce serait malvenu en l'occurrence...

  • Horreur à Jersey: un squelette d'enfant découvert

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    Equipe de fouilles sur les terres de l'ancien orphelinat

    Un premier squelette d'enfant a été retrouvé sous une dalle de béton. Des centaines de victimes témoignent des violences subies entre les années 1960 et 1980.

    Samedi dernier, la police de Jersey a mis au jour les restes d'un corps d'enfant enterré sous une dalle de béton derrière l'ancien orphelinat de l'île, appelé Haut-de-la-Garenne. Cette découverte macabre n'est qu'un des volets d'une grande enquête menée sur l'île anglo-normande à partir de témoignages de 160 personnes qui ont déclaré avoir fait l'objet de maltraitances, de violences physiques et sexuelles entre les années 1960 et 1980, dans plusieurs établissements accueillant des enfants. Les liens entre l'orphelinat et un pédophile connu sont aussi étudiés par la police. Pour ne rien arranger, un ancien ministre de l'île accuse les autorités de Jersey d'avoir couvert depuis des années des histoires qui auraient pu mettre à mal la réputation de l'île.

    Les enquêteurs, aidés par un chien spécialement dressé pour ce genre d'affaire, explorent deux autres caves de l'orphelinat du Haut-de-la-Garenne, murées depuis au moins vingt ans. Dans un brouillard épais et sous un très fin crachin, la grande bâtisse victorienne en pierre de taille, reconvertie en auberge de jeunesse, offre un aspect particulièrement lugubre. La présence permanente de policiers en faction ainsi que les deux grandes tentes installées le long de la bâtisse pour abriter et cacher les excavations en cours ne font rien pour atténuer l'impression de malaise.

    Le silence des autorités

     

    L'identité de l'enfant déterré samedi et les causes de sa mort, qui semble remonter au début des années 1980, ne sont toujours pas connues. Mais sa découverte a déjà eu des conséquences positives pour l'enquête menée, puisque son annonce a apparemment entraîné de nombreux autres témoignages de personnes victimes de violences à l'orphelinat. Apparemment, elles se sont tues pendant de longues années, de peur de ne pas être prises au sérieux ou par honte des sévices qu'elles ont endurés.

    D'après Lenny Harper, le chef adjoint de la police de Jersey, en charge de l'enquête, une soixantaine de personnes mentionnent l'existence d'une petite cave, où elles étaient attachées et enfermées par leurs tortionnaires, des hommes et des femmes membres du personnel de l'orphelinat. Peter Hannaford, un syndicaliste de 59 ans, a révélé que les violences «allaient du viol jusqu'à la torture. Et ça arrivait toutes les nuits, ça pouvait tomber sur n'importe qui. J'avais peur tous les soirs en me couchant».

    Ces histoires horribles choquent les 90 000 habitants de Jersey, où la criminalité est normalement très faible. «C'est évidemment mauvais pour l'île, cette histoire, explique un chauffeur de taxi. C'est mauvais pour le tourisme, mais aussi pour la réputation de l'île pour le business, pour la finance.» Effectivement, le scandale de l'orphelinat jette une ombre sur cette image d'île paisible, rurale et accueillante véhiculée par l'office de tourisme dans l'espoir de relancer une fréquentation touristique en baisse régulière depuis trente ans.

    Plus grave, l'homme à l'origine de l'enquête, le sénateur Stuart Syvert, accuse les gouvernements passés et les anciens responsables de la police d'avoir tout fait pour que l'histoire du Haut-de-la-Garenne ne sorte pas au grand jour. D'après lui, c'est parce qu'il a ressorti cette affaire, après avoir reçu des témoignages, qu'il a perdu, il y a quelques mois, son poste de ministre de la Santé. Plusieurs membres du Parlement britannique, qui n'a pourtant pas de pouvoir législatif sur l'île de Jersey, autonome en tant que dépendance de la couronne britannique, ont exprimé leur soutien à Stuart Syvert, et demandé la nomination de juges et de procureurs du Royaume-Uni pour mener les actions en justice contre les 40 suspects identifiés par la police. Cette position, critiquée à Jersey, a apparemment le soutien de Jack Straw, ministre de la Justice de Gordon Brown.

    (Le Figaro 28.02.08)

         
     
  • Persécution des chrétiens en Algérie

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    Notre-Dame d'Afrique à Alger

    Les évêques d'Algérie ont été reçus par le ministre des Affaires religieuses pour exprimer leur inquiétude face aux expulsions, radiations et condamnations qui ciblent l'Église depuis l'adoption, en février 2006, de la loi réglementant les cultes non musulmans.

    Les difficultés ont débuté il y a deux ans, avec l'expulsion d'une vingtaine d'étudiants africains qui avaient participé à une rencontre biblique à Tizi-Ouzou, en Kabylie. Au même moment, les autorités invitaient les religieux chrétiens à quitter le pays «pour raison de sécurité». En novembre 2007, des volontaires brésiliens sollicités par Mgr  Teissier, l'archevêque d'Alger, pour s'occuper des étudiants lusophones ont été expulsés à leur tour. Un mois plus tard, un directeur d'école et un instituteur, Algériens de confession chrétienne, ont été radiés de l'Éducation nationale pour «prosélytisme». L'association des parents d'élèves qui soutient les deux enseignants rappelle que l'école a eu 100 % de réussite à l'examen d'entrée en sixième pour les deux dernières années.

    Depuis quatre mois, les visas sollicités par l'archevêché sont délivrés au compte-gouttes, souvent en retard. «Ceci compromet gravement notre avenir, car sans la visite des responsables religieux des congrégations, nous n'obtiendrons aucun soutien pour les religieux travaillant en Algérie et aucun renouvellement», déplore Mgr Teissier.

    Un nouveau pas est franchi le 30 janvier 2008 lorsque le père Pierre Wallez, du diocèse d'Oran, est condamné à un an de prison avec sursis par le tribunal de Maghnia (près la frontière marocaine). On lui reproche d'avoir prié, un mois plus tôt, avec des migrants clandestins camerounais «hors d'un lieu de culte», un «délit» puni par la loi fixant les «conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulmans». Le médecin qui accompagnait le prêtre, accusé de les avoir soignés avec des médicaments d'un centre de santé publique, a été condamné à deux ans de prison ferme. «Les médicaments ont toujours été payés par l'Église catholique à titre d'aide humanitaire», atteste pourtant l'évêque d'Oran.

    Officiellement, cette loi adoptée en février 2006 visait à garantir «la tolérance et le respect entre les différentes religions». Dans les faits, elle prévoit une peine de 5 ans de prison et une amende de 1 million de dinars (10 000 euros), contre toute personne qui «incite ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion». Révélateur d'une volonté répressive, les représentants des ministères de la Défense et de l'Intérieur, et ceux de la police et de la gendarmerie, sont majoritaires dans la commission chargée de «veiller au respect du libre exercice des cultes».

    «Âmes vendues à Jésus»

     

    Pour les autorités, ce «bouclier spirituel» vise à protéger la société contre «les menées subversives d'évangélistes américains, prélude à une intervention militaire». Des Rambo du goupillon dont la présence est montée en épingle par la presse national-islamiste, mais que personne n'a jamais rencontrés. En deux mois, une trentaine d'«enquêtes» et autres dossiers ont été consacrés aux «agressions contre l'islam dans sa propre maison». Ce «prosélytisme», dit-on, aurait déjà converti des dizaines de milliers de jeunes désœuvrés, qui auraient «vendu leur âme à Jésus» pour 5 000 euros ou un visa pour l'étranger ! Même si le nombre total de chrétiens reste symbolique et limité à quelques milliers de fidèles. Le père Gilles Nicolas, du diocèse d'Alger, ne cache pas son inquiétude : «Cette levée de boucliers n'a rien à voir avec le prosélytisme. C'est une lutte idéologique de ceux qui veulent épurer le pays de toute présence non musulmane.»

    Sur fond de luttes d'influence dans le sérail, cette «croisade» tend à faire diversion, alors que les partisans du président Bouteflika s'agitent pour imposer une révision à la hussarde de la Constitution, et permettre au chef de l'État de briguer un troisième mandat. Dans la propagande officielle, on stigmatise la Kabylie, de tout temps hostile au régime, comme un «maillon faible en voie d'évangélisation». Depuis quelques mois, des imams salafistes sont injectés dans la région par le ministère des Affaires religieuses ; leur mission : lutter contre la «menace chrétienne», les «traditions païennes» du cru, et secouer l'islam ancestral des montagnards jugé trop tiède.

    Hier, les évêques d'Algérie ont été reçus par le ministre des Affaires religieuses. Ils lui ont remis une lettre exprimant leur inquiétude face aux tracasseries qui ciblent l'Église. Ils ont aussi réaffirmé leur solidarité avec le pasteur protestant Hugh Johnson, menacé d'expulsion. «Après avoir reçu toutes les questions que nous avons exposées, le ministre nous a assuré que l'État n'avait pas la volonté de gêner l'Église catholique», affirme Mgr Teissier.

    (Le Figaro 25.02.08 et 10.03.08)

  • Interview de Shimon Pérès- extraits

    1917913298.jpgShimon Pérès, le Président israélien a donné une interview au Figaro - Extraits à propos de la France:

    Vous arriverez lundi à Paris. Pourquoi attachez-vous tant d’importance à cette visite en France ?

    Cette visite résume soixante années de l’histoire d’Israël, durant lesquelles la France a joué un rôle extrêmement important. Je suis venu lui dire merci. Je n’en avais jamais eu l’occasion auparavant. On ne peut pas oublier certaines choses. Dans l’histoire du peuple juif, Napoléon est venu à notre secours. Pendant l’Occupation, la France a sauvé beaucoup de Juifs. Et ensuite, lors de la naissance d’Israël, la France a joué un rôle majeur. Grâce à elle, nous avons pu acquérir des armes pour défendre nos vies.

    Vous êtes considéré comme le père du programme nucléaire israélien. Le fait que vous ayez réussi à obtenir de la France le transfert de sa technologie nucléaire a-t-il été décisif pour la dissuasion israélienne ?

    La suspicion que nous possédons l’arme atomique est une composante essentielle de notre dissuasion... C’est tout ce que je peux vous dire. Je ne connais aucun autre pays qui ait autant aidé Israël que la France

    Approuvez-vous l’initiative de Sarközy de faire porter par des élèves de CM2 la mémoire d’enfants victimes de la Shoah ?

    Son intention était noble : se souvenir de la Shoah et du génocide. De notre point de vue, cela a été très apprécié.

    (Source AMI-France 10 mars 08)

  • Marseille: le FN appelle à l'abstention sauf pour le 7ème secteur

    Marseille : le FN appelle à l'abstention

    Le Front national (FN) qui a obtenu plus de 8% des voix à Marseille au premier tour de l'élection municipale a appelé ses électeurs à l'abstention au second tour, à l'exception du 7e secteur où son chef de file, Stéphane Ravier, a pu se maintenir pour une triangulaire.

    "Messieurs Gaudin et Muselier (chefs de file de la liste UMP) font preuve de mépris à l'égard du FN. Ils estiment qu'ils peuvent se passer de ses quelque 20.000 électeurs dans les secteurs où nous "avons pas pu nous maintenir", a dénoncé Stéphane Ravier.

    "Je demande à ces 20.000 électeurs d'observer le même mépris dimanche au deuxième tour que celui que montrent pour eux les équipes Gaudin et Guérini", a-t-il ajouté. "Puisque nous n'existons plus, selon M. Gaudin, nous ne serons pas là non plus au 2e tour", a indiqué Stéphane Ravier.

    Source : AFP 10 mars 2008

  • Sarközy accueille Shimon Pérès en visite d'Etat à Paris

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    Lundi 10 mars 2008

    Le président de l'État hébreu inaugurera le Salon du livre, dont Israël est l'invité d'honneur, alors que plusieurs pays arabes appellent à boycotter l'événement.

    C'est à Israël que seront réservées les pompes de la première visite d'État d'un dirigeant étranger depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarközy. Shimon Pérès est arrivé pour cinq jours à Paris, où il s'est entretenu dès lundi à l'Élysée avec Nicolas Sarközy avant un dîner d'État.

    Avant lui, seuls deux présidents israéliens, Haïm Herzog, en 1988, et Moshe Katzav, en 2004, avaient eu cet honneur. L'événement traduit l'amélioration des relations entre Paris et Jérusalem, engagée il y a quatre ans après une longue période de frictions.

    Au cours de cette visite, le chef de l'État hébreu a également rendez-vous avec François Fillon. Il de­vrait aussi être reçu par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Surtout, il doit inaugurer jeudi le Salon du livre, dont Israël est cette année l'invité d'honneur avec une quarantaine d'écrivains. Un événement placé sous haute sécurité après la condamnation de cette invitation et l'appel au boycott lancé par plusieurs pays arabes. Nicolas Sarkozy, opportunément retenu à Bruxelles par un Conseil européen, ne sera pas aux côtés de son homologue, porte de Versailles.

    Insubmersible figure de proue de la scène politique israélienne, parfait connaisseur des arcanes parisiens où, dans les années 1950, il avait ses entrées au plus haut niveau (et un bureau au ministère de la Défense, rue Saint-Dominique), Shimon Pérès est l'homme de la situation : alors que l'État hébreu fête cette année son soixantième anniversaire, il vient «remercier» la France, no­tamment pour l'aide qu'elle a apportée naguère à Israël dans la création de sa force de dissuasion nucléaire dont il fut l'un des principaux artisans. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, indiqué qu'il se rendrait en Israël en mai.

    Avec le président de la République, le dossier du nucléaire iranien sera au centre des entretiens, après le vote de nouvelles sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU pour contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire. Tandis que, côté américain, l'hypothèse d'une action de force semble moins probable, Israël se retrouve en première ligne. Jérusalem mise néanmoins sur l'action diplomatique menée par la communauté internatio­nale, conscient qu'une opération militaire en solo risquerait d'échouer à éradiquer complètement les installations nucléaires iraniennes.

    Réamorcer une "dynamique de paix"

     

    Après l'attentat perpétré la semaine dernière contre une école talmudique de Jérusalem-Ouest (huit morts), Nicolas Sar­kozy plaidera auprès de son hôte pour une solution politique. Car «la solution à ce conflit ne peut être que politique», insiste-t-on à l'Élysée alors que l'engrenage de la vio­lence tourne à plein, comme l'illustre également la dernière opération menée par Tsahal à Gaza.

    À Paris comme à Jérusalem, on mise sur Mahmoud Abbas pour réamorcer une dynamique de paix. C'est d'abord au chef de l'Autorité palestinienne qu'il appartient de rouvrir le dialogue avec le Hamas, juge-t-on côté français. Même si l'on admet également qu'il faudra bien renouer les contacts avec le mouvement islamiste.

    (Source Le Figaro 10 mars 08)

  • FN: la flamme vacille mais ne s'éteint pas

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        Le Front national est en mesure de se maintenir au second tour des municipales dans sept villes de plus de 30.000 habitants, dont Perpignan, Mulhouse et le septième secteur de Marseille, selon un décompte effectué par l'AFP.

    Les autres villes de plus de 30.000 habitants où le FN a réalisé plus de 10% des voix sont Calais et Hénin-Beaumont avec Marine Le Pen (Pas-de-Calais), Villeneuve-Saint-George (Val-de-Marne), Romans-sur-Isère (Isère).

    Le recul est net par rapport à 2001, où le FN (et le MNR dans certains cas) étaient en mesure de maintenir 41 listes au deuxième tour dans les villes de plus de 30.000 habitants.

    Dans les communes de 10 à 30.000 habitants, le FN peut se maintenir dans six localités supplémentaires, Bourg-de-Péage (Drôme), Cluses (Haute-Savoie), Noyon (Oise), Oignies (Pas-de-Calais), Vernon (Eure), Villers-Cotterêts (Aisne).

    Le recul du FN se lit aussi dans le nombre de conseillers municipaux élus à l'issue du premier tour dans les villes de plus de 3.500 habitants: 40, selon le ministère de l'Intérieur, contre 107 en 2001.

    Aux élections cantonales, le FN recueille 4,8% des suffrages environ, contre 6,9% en 2001.

    Mais le FN n'était présent en 2008 que dans la moitié des cantons renouvelables, contre environ 85% des cantons en 2001, ce qui fait dire aux responsables frontistes que le résultat de 2008 est au minimum équivalent à celui de 2001.

    (Le Parisien 10 mars 2008)

  • Serbie: le Premier ministre démissionne

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    Le président de la Serbie Boris Tadic
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    Le premier ministre serbe Vojislav Kostunica le 8 mars 2008
     AFP Le Premier ministre nationaliste serbe, Vojislav Kostunica, a dissous samedi le gouvernement et a appelé à des législatives anticipées, refusant de diriger le pays avec des partenaires pro-européens après l'indépendance du Kosovo proclamée unilatéralement.

    Dans la soirée, le président serbe pro-européen Boris Tadic a déclaré qu'il convoquerait prochainement des élections anticipées après la décision de M. Kostunica.

    "Le gouvernement serbe n'a plus de politique unifiée sur une importante question liée à l'avenir du pays : le Kosovo. Un tel gouvernement ne peut plus fonctionner", a déclaré M. Kostunica à la presse.

    "C'est la fin du gouvernement, nous devons rendre le mandat au peuple", a-t-il ajouté en précisant qu'il proposait de convoquer des élections législatives anticipées pour le 11 mai, date des élections municipales et régionales en Serbie déjà prévues.

    "Je respecte la position du Premier ministre" disant "qu'il n'est plus en mesure de diriger le gouvernement", et "je convoquerais des élections", a déclaré M. Tadic, estimant que des élections étaient "une façon démocratique de surmonter la crise politique" dans le pays.

  • Avertissement de Poutine au nom de Medvedev

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    Angela Merkel et Vladimir Poutine le 8 mars 2008

    Il met les points sur les "i" avant de céder la place. Le président russe Vladimir Poutine a prévenu samedi que le partenariat entre la Russie et l'Occident ne serait pas "plus simple" sous la présidence de son successeur, élu dimanche dernier à plus de 70%. "Dmitri Medvedev sera libre de montrer son attachement à la politique libérale, mais c'est un Russe aussi nationaliste que moi, dans le bon sens du terme", a souligné le président russe, estimant que son successeur "défendra les intérêts de la Russie de la façon la plus active".
     
    "J'ai l'impression que certains de nos partenaires attendent le moment où j'arrêterai d'exercer mes fonctions (présidentielles). Je suis habitué depuis longtemps aux clichés, notamment sur le fait qu'il est difficile de parler avec un ancien agent du KGB", a-t-il ajouté. Des propos tenus lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, dans sa résidence près de Moscou. La chancelière allemande avait dit, juste avant, voir en Medvedev un "partenaire immédiat dans le dialogue" en vue du sommet du G8 prévu cette année au Japon. La passation de pouvoir avec
    Dmitri Medvedev est prévue le 7 mai. Poutine doit devenir le Premier ministre.
     
    Vladimir Poutine a aussi accusé l'Otan de vouloir "remplacer l'Onu", estimant que la politique de l'Alliance atlantique ne fait qu'accroître un "potentiel de conflit".
     

    Quand Merkel essaie de pièger Poutine!

    Angela Merkel a tenté de piéger son hôte russe en lui demandant s'il avait servi le petit-déjeuner à son épouse Lioudmila ce samedi matin à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Vladimir Poutine a souri de manière embarrassée, avant de répondre d'une seule traite : "Non seulement, je lui ai préparé un cadeau, mais nous allons prendre le petit-déjeuner ensemble". "Vous voulez dire déjeuner ?", a rectifié la chancelière allemande. "Oui, vous avez raison. Mais comme c'est aussi chez nous la fête des Crêpes, nous nous amuserons par la suite", a-t-il ajouté.

  • Le SMS: vérité officielle et vérité vraie...

    Le parquet a désormais le choix entre une demande de supplément d'enquête, un classement sans suite ou le renvoi en correctionnelle du journaliste du Nouvel Obs Airy Routier après que Cécilia Ciganer eut démenti avoir reçu de son ex-époux un SMS lui demandant de reprendre la vie conjugale.

    Nicolas Sarközy avait déposé le 7 février une plainte pour «faux, usage de faux et recel» contre le site internet du Nouvel Observateur, nouvelobs.com, selon lequel le chef de l'Etat aurait envoyé à son ex-épouse, huit jours avant son mariage avec Carla Bruni le 2 février, un SMS indiquant: «si tu reviens, j'annule tout». Il s'agit de la première plainte pénale déposée par un président en exercice de la Ve République contre un média.


    L'ex-épouse de Nicolas Sarközy, qui était restée (curieusement) silencieuse depuis le début de cette affaire, a assuré vendredi devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) ne pas avoir reçu ce SMS du chef de l'Etat. Le parquet de Paris, qui attend la transmission par la police des procès verbaux d'audition de l'ancienne Première dame, a désormais trois possibilités.

    «Le parquet peut décider de poursuivre les investigations en demandant un supplément d'information», a expliqué une source judiciaire. «Il peut aussi considérer qu'il dispose de suffisamment d'éléments pour renvoyer M. Routier devant le tribunal correctionnel», a ajouté cette source. Enfin, le parquet de Paris peut au contraire estimer qu'il n'y a pas assez d'éléments probants et classer sans suite cette affaire.

    Interrogée par l'AFP, l'avocate de Cécilia Ciganer-Albeniz, Me Michèle Cahen, n'a pas souhaité faire de commentaire. Le conseil de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, n'a pu être joint. Airy Routier, qui a lui aussi été entendu par les policiers le 21 février comme témoin sur l'origine de son information et sa manière de travailler, a déclaré, samedi sur RTL, qu'il «prenait acte» des déclarations de Mme Ciganer-Albeniz.

    «On a maintenant une vérité officielle... Moi j'ai la mienne, chacun tranchera», a ajouté le journaliste. «J'ai confiance en mes sources, à mon avis, ce n'est pas parce que c'est une vérité officielle que c'est la vraie vérité mais je me garderais bien maintenant d'aller à l'encontre d'une telle vérité officielle», a-t-il commenté. M. Routier avait déclaré aux policiers avoir écrit son article sur la foi d'informations «verbales fiables», reconnaissant ainsi qu'il n'avait pas eu entre les mains le SMS controversé.

    En cas de demande de supplément d'information, les enquêteurs disposent de moyens techniques limités pour prouver que le SMS est un faux. Selon des spécialistes en téléphonie interrogés par l'AFP, la traçabilité des messages SMS est limitée au moment supposé de son envoi mais pas à son contenu, sauf si les communicants sont à ce moment-là placés sur écoute.

    Toutefois, selon un opérateur en téléphonie qui a requis l'anonymat, la récupération de données est possible dans un temps limité. Le contenu peut ainsi être retrouvé dans un délai allant jusqu'à 15 jours, ce qui dans le cas présent rendrait toute expertise impossible. La date présumée d'envoi du SMS, s'il a existé, remonterait en effet à huit jours avant le mariage du président, soit au 25 janvier.

    Reste l'expertise du téléphone portable du président, mais elle est peu envisageable, M. Sarközy étant protégé par son mandat de tout acte de procédure judiciaire. Ou de celui de son ex-épouse.

  • Sarközy se cache derrière Fillon pour tromper les Français

    Nicolas Sarközy zappe les municipales

    Nicolas Sarközy  boude décidément les municipales. Grand absent de la campagne, le chef de l’Etat a reporté à la dernière minute une réunion de l’équipe dirigeante de l’UMP prévue lundi matin à l’Elysée pour décortiquer le premier tour. Et mardi, le petit déjeuner hebdomadaire des ténors de la majorité aura lieu à Matignon, pas à la présidence.
    Fillon au charbon Selon ses proches, il n’a pas non plus l’intention de commenter les résultats avant mardi, où il sera en déplacement en province.
    « Le président se place volontairement au-dessus de la mêlée. Il est passé à l’étape suivante. C’est le Premier ministre qui va au charbon », analyse un de ses conseillers. La preuve : c’est François Fillon qui recevra dimanche soir les leaders de la majorité à Matignon et qui se chargera de réagir à chaud aux résultats. Autre signe du mutisme présidentiel : aucun communiqué n’est parti hier de l’Elysée pour annoncer à la presse le vote de Sarközy dimanche matin dans le VIIIème arrondissement de Paris.

    Contrairement à Fillon, qui a déjà convoqué photographes et caméras dimanche à 11 heures à la mairie de Solesmes, dans la Sarthe…
    (Le Parisien - 8 mars 08)

  • Bien soigné par les psychiatres...

    Un homme soigné pour des problèmes psychiatriques a tué son ex-épouse à coups de couteau dans le hall d'un immeuble des quartiers Sud où elle habitait à Marseille, a indiqué samedi une source policière.

    Peu après avoir poignardé vendredi soir son ex-femme, âgée de 41 ans, l'homme a été interpellé par les policiers de la Sécurité Publique alors qu'il se rendait dans un hôpital psychiatrique marseillais pour se faire soigner, mais il n'a pu être entendu par la PJ car il avait absorbé une forte dose de médicaments.

    Vers 22H30 vendredi, ce quadragénaire s'est présenté à l'entrée de l'immeuble où résidait son ex- épouse en lui demandant de le rejoindre.

    Laissant ses deux enfants à l'étage, elle est venue le retrouver. Il s'est alors acharné sur elle à coups de couteau, lui portant au moins une vingtaine de coups au thorax. L'arme du crime a été retrouvée par un équipage de la brigade anti criminalité (BAC) à proximité des lieux du drame.

    (le Parisien - 8 mars 08)

  • L'Europe lance son premier vaisseau spatial cette nuit

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    Pour la première fois, l'Europe lancera cette nuit un vaisseau, l'ATV, qui doit ravitailler la Station spatiale internationale. Si tout se passe bien, le Vieux Continent entrera enfin dans la cour des « grands » de l'espace.

    UN DÉCOLLAGE de fusée reste toujours un moment impressionnant. Mais le tir de la nuit prochaine, prévu dimanche à 4 h 59 précises (heure de Paris) depuis le Centre spatial de Kourou, aura une signification toute particulière. « C'est la première fois que notre continent lance son propre vaisseau », souligne-t-on à l'Agence spatiale européenne (ESA).

    Un baptême du feu qui sera accompli à l'aide d'une fusée Ariane 5, le fleuron de l'industrie spatiale européenne.

    L'ATV, pour « Automated Transfer Véhicle » (véhicule de transfert automatisé), transporte à son bord du ravitaillement pour la Station spatiale internationale (ISS), qui tourne à 400 km au-dessus de nos têtes. Ce gros bidon de 20 tonnes, baptisé Jules-Verne, constitue la contrepartie européenne à l'utilisation de l'ISS.

    Une valeur de symbole

    « C'est le moyen choisi par l'Europe pour payer son loyer sur la Station », résume Yves Le Gall, PDG d'Arianespace, la société qui construit Ariane. Mais il a aussi valeur de symbole. Après l'envoi le mois dernier du laboratoire européen Columbus, utilisé par les astronautes de l'ISS pour des expériences scientifiques, voilà une nouvelle preuve que l'espace n'est plus interdit pour le Vieux Continent.

    La mission sera suivie avec un intérêt des deux côtés de l'Atlantique. Car même la toute puissante Nasa (l'agence spatiale américaine) a intérêt à ce que l'ATV fonctionne. Sa navette sera définitivement remisée dans deux ans. Et Orion, son successeur, loin d'être au point, n'effectuera ses premiers vols que dans cinq ou six ans. Or il faudra bien, d'ici là, relever les équipages de l'ISS, leur amener de la nourriture, de l'air et du matériel, à moins de compter uniquement sur les vaisseaux russes. La Nasa l'a fait durant trois ans, après la catastrophe de Columbia, mais a peu apprécié l'expérience. « L'ATV constitue donc une alternative intéressante », avoue Michael Griffin, le big boss de la Nasa. Si tout se passe bien, une demi-douzaine d'ATV sont prévus au programme. EADS Astrium, leur constructeur, travaille déjà sur le successeur du Jules-Verne.

  • Pour mémoire: Baruch Goldstein. Massacre d'Hébron le 25 février 1994

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    Hébron - Tombeau des Patriarches

    Baruch Kappel Goldstein (le 9 décembre ou le 12 décembre 1956 - 25 février 1994) était un médecin et militant sioniste religieux radical israélo-américain. Il est l'auteur du massacre du tombeau des Patriarches à Hébron en 1994 où il tua 29 musulmans et en blessa une centaine.

    Né dans le quartier de Brooklyn à New York, d'une famille juive orthodoxe, il est un descendant direct du rabbin Shneur Zalman de Liadi fondateur du Mouvement Loubavitch.

    Il suivit des études religieuses dans une Yeshiva, mais aussi des études médicales à la «Albert Einstein Medical School».

    Il devint un sympathisant actif du Sionisme religieux, dans son versant le plus radical. Il fut également membre aux États-Unis de la Ligue de défense juive, fondée par le rabbin Meir Kahane, un des leaders de cette tendance radicale.

    Après avoir fait son aliyah, il servit dans l'armée israélienne en tant que médecin d'abord comme appelé puis réserviste. Il se fit connaître en refusant de soigner des non- juifs, même s'ils servaient dans Tsahal. Il fut alors menacé de passer en cour martiale et déclara : «Je ne suis pas disposé à soigner des non-juifs. Je ne reconnais que deux autorités religieuses : les Maimonides et Meir Kahane». (Meir Kahane fut également dirigeant du Kach).

    Après sa mort, la commission Shamgar qui enquêta sur l'attaque de 1994, nota cependant que Goldstein soigna et guérit un militant arabe palestinien en octobre 1990.

    Après avoir quitté l'armée il s'installa dans la colonie de Kiryat Arba près d'Hébron, où il exerça sa profession de médecin.

    Le massacre du caveau des Patriarches Goldstein est particulièrement connu pour le massacre du tombeau des Patriarches, qu'il perpétra le 25 février 1994 (fête juive de Pourim) pendant les prières musulmanes du vendredi. Il tua 29 personnes à l’arme automatique et en blessa une centaine.

    Après avoir été assommé avec un extincteur il fut battu à mort par les survivants.

    Une manifestation faisant suite à ce massacre, empira le bilan : 26 palestiniens et 9 israéliens furent tués.

    Ce massacre fut immédiatement condamné par le gouvernement israélien et l'opinion publique israélienne. Son acte fut condamné comme immoral et terroriste. Les victimes reçurent des indemnisations financières.

    Les motivations politiques de l’acte du Dr Goldstein étaient de faire échouer les négociations entre le gouvernement travailliste de Yitzhak Rabin et l’OLP, lesquels venaient de signer les Accords d'Oslo du 13 septembre 1993. Il semble avoir espéré des affrontements violents avec les Palestiniens, affrontements qui auraient remis en cause l’accord.

    Suites du massacre du tombeau des Patriarches

    Les mouvements Kach et Kahane Chai, dont Baruch Goldstein était proche, furent interdits par les autorités israéliennes au titre des lois anti-terroristes.

    Malgré le rejet très majoritaire de son geste au sein de la population israélienne, Baruch Goldstein devint un héros dans certaines franges de l’extrême droite, en particulier religieuse. Des cérémonies ont encore lieu en son honneur dans le cimetière de Kiryat Arba. On peut lire sur sa tombe : «Ici gît un saint, Dr. Baruch Kappel Goldstein, bénie soit la mémoire d'un homme juste et saint, que Dieu venge son sang, à celui qui dévoua son âme aux juifs, au judaïsme et au pays juif. Ses mains sont innocentes et son cœur est pur. Il fut tué en martyr de Dieu le 14 Adar, jour de Pourim de l'an 5754 (1994)».

  • Carla (re)pose nue pour la Grande-Bretagne!

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    Nouvelles photos pour le magazine GQ déjà disponible en Grande-Bretagne (édition d'avril 2008)
    Le magazine britannique GQ publie des photos dénudées de Carla Sarközy, quelques jours avant la visite du couple présidentiel à la reine Elizabeth.

    Parmi ceux-ci, le cliché de Carla Bruni, posant nue avec des cuissardes, déjà vu dans le magazine espagnol DT, en février 2008.

    A la veille de la visite officielle de Nicolas Sarközy et de Carla Bruni à la reine Elizabeth d'Angleterre, du 26 au 28 mars, l'édition britannique du magazine masculin GQ (Gentlemen's Quaterly) publie trois photos suggestives de la Première dame de France dans son édition d'avril.
     
    Disponible dès aujourd'hui au Royaumme-Uni
    , ce magazine permet aux Britanniques de retrouver
    Carla Bruni, alanguie sur des coussins de cuir, parée de sa seule beauté, si ce n'est ces fameuses cuissardes qui ont défrayé la chronique, lors de la parution du dit cliché dans l'édition de février dernier du magazine espagnol DT.

    Sur deux autres clichés, (également pris avant que Carla Bruni n'épouse Nicolas Sarközy et n'accède au rang de "Première dame de France" ?), le mannequin pose le buste nu, un bras recouvrant pudiquement ses courbes. Sur l'autre photo, une veste Chanel et de longs colliers rhabillent le haut de sa silhouette, tandis que le bas se dévoile, de manière suggestive.
     
    Contactée par LCI.fr, la rédaction de l'édition britannique du magazine GQ confirme que les clichés ont été pris l'année dernière et sont signés par Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, couple de photographes néerlandais ayant prêté son talent aux plus grandes marques internationales.

    (LCI.fr - 7 mars 08)

    Carla Bruni-Sarközy avait défrayé la chronique à la fin du mois de janvier quand des photos d’elle, nue, avaient été publiées par le magazine
    espagnol DT.

    Si la jeune femme s’était défendue en affirmant que les photos avaient été réalisées avant l’officialisation de sa relation avec le Président de la République française Nicolas Sarközy, il n’en va pas de même pour les nouveaux clichés qui font scandale.

    C’est dans l’édition anglo-américaine du magazine GQ que seront publiés les photos en question au mois d’avril. Sur l’une d’elles, on y voit Carla Bruni topless, cachant ses seins avec une main.

    Sur une autre photo, la première dame de France pose de manière très sexy. Et le magazine de légender : «La preuve, s’il fallait le prouver, que le pouvoir est l'aphrodisiaque ultime: "Regardez Carla Bruni-Sarkozy, la phénoménale amoureuse du président français. Fais de même, Laura Bush!".

    D’autres médias américains sont cependant choqués par ces photos. Ainsi le site de news du showbiz, Egotastic écrit à ce sujet: «Pouvez-vous imaginer comment cela aurait été si Hillary Clinton avait posé nue alors qu’elle était la première dame des États-Unis? Ou, pire encore, si elle posait nue maintenant? D'un autre côté, il ne vaut mieux pas essayer de s’imaginer Hillary Clinton nue! Évidemment Carla Bruni est super ‘hot’ et en ce qui me concerne elle peut à tout moment se montrer nue, mais l'épouse du Président de la France n’est-elle pas supposée faire preuve de retenue sur ce genre de pratiques?»
    (L'essentiel -7 mars 08)
    Photos prises avant ou après son mariage avec le Nain, qu'est-ce que ça change?



  • Carla ne votera pas dimanche...

     

    Ne cherchez pas dimanche les images de Carla Bruni-Sarközy en train de voter. La "Première dame de France" ne se rendra pas au bureau de vote. Un porte-parole de la présidence française a en effet fait savoir qu'"au 31 décembre 2007, la future Mme Sarközy était inscrite sur les listes électorales en Italie", et non en France. Or pour pouvoir voter aux élections municipales, il fallait s'inscrire sur les listes électorales avant le 31 décembre dernier.

    Car bien qu'étant Italienne, la Première dame aurait eu le droit de voter dimanche. Depuis l'adoption du traité de Maastricht en effet, les citoyens de l'Union européenne résidant dans un autre Etat membre ont le droit de voter, à condition de s'être inscrit dans le pays en question. Quoi qu'il en soit, Carla Bruni-Sarközy devrait obtenir la nationalité française sous peu. "La procédure d'obtention de la nationalité française est en cours. Elle votera pour le prochain scrutin en France", a précisé l'Elysée.

    (D'après agence

  • Y a pas gabon pour les gaulois

    En réponse à l'expulsion de France de deux étudiants originaires de ce pays d'Afrique, le Gabon veut expulser tous les Français en situation irrégulière.

    Le quotidien gouvernemental gabonais "L'union" affirme vendredi 7 mars que la police doit «traquer» au «karcher tous les Gaulois en situation irrégulière» au Gabon en application de «la fameuse réciprocité» après l'expulsion récente de France de deux étudiants gabonais.

    «Nos braves garçons de la PAF (police de l'air et des frontières) viennent de nous indiquer la voie à suivre avec cette bonne baffe infligée au petit aventurier, en culotte courte, qui a voulu débarquer en clando et qui a été sèchement réexpédié dans sa France natale (...) Voilà au moins de vrais garçons», estime le billet publié quotidiennement à la une du journal, signé Makaya.


    Un Français venant travailler au Gabon dans le secteur pétrolier a été refoulé mardi soir à l'aéroport Léon Mba de Libreville, faute de visa.

    «Il reste maintenant à leurs collègues de la proxi (police de proximité) à lancer enfin le grand assaut de la fameuse réciprocité. J'entends par là que nos flics traquent et fouillent au kärcher tous les Gaulois en situation irrégulière ici», ajoute Makaya.

    «Leurs expulsions, même par charters entiers si on veut bien et vite faire les choses, donneront un vrai sens à cette réciprocité», conclut le billet. Libreville avait fait part lundi de sa «stupeur et indignation» à propos des deux étudiants gabonais expulsés en février, estimant que la France avait «violé» de manière «flagrante» les accords entre les deux pays avec des «reconduites abusives».

    Les autorités françaises ont justifié ces reconduites par le manque de résultats universitaires des deux étudiants, une jeune femme de 29 ans et un homme de 33 ans. Le ministre gabonais de l'Intérieur André Mba Obame avait indiqué mercredi à l'AFP qu'il y avait entre «5 et 10% des quelque 10.000 Français installés au Gabon en situation irrégulière et qu'ils pourraient "être reconduits à la frontière si, au cours d'un contrôle de police, ils ne justifient pas de carte de séjour".

    Au kärcher et par charters entiers! Nous sommes bien d'accord pour la réciprocité!

  • Affaire de Bagneux

    Ni Putes Ni Soumises (NPNS) ainsi que SOS Racisme, Licra et Mrap ont exprimé mercredi leur indignation après la séquestration à caractère antisémite et homophobe d'un jeune homme de confession juive à Bagneux (Hauts-de-Seine), le 22 février.

    «Ces actes, dans la ville même où avait commencé le calvaire d'Ilan Halimi, sont consternants, et démontrent bien tout le travail qu'il reste à entreprendre pour vaincre le terrible fléau de l'antisémitisme», affirme NPNS dans un communiqué.

    Le mouvement «appelle tous les défenseurs de la laïcité, garants du vivre ensemble et seul rempart contre le repli et l'exclusion de l'autre, à se rassembler samedi 8 mars à 14h30 sur la Passerelle Simone de Beauvoir à Paris», dans le XIIIème arrondissement.

    Selon une source judiciaire, six garçons, nés entre 1983 et 1991, ont été écroués le 27 février et sont soupçonnés d'avoir séquestré un jeune homme de 19 ans et de lui avoir fait subir des sévices à connotation antisémite et homophobe.

    La victime, de confession juive, aurait été frappée par ses agresseurs, qui auraient écrit «sale juif» et «sale pédé» sur son visage.

    SOS Racisme manifeste aussi dans un communiqué «toute son indignation quant à la séquestration et les violences perpétrées» sur ce jeune homme.

    «Alors que la police et le procureur ont manifestement agi rapidement et avec fermeté, cette agression visiblement à caractère antisémite et homophobe montre l'installation de clichés dangereux dans notre société. Face à cette réalité, SOS Racisme appelle les responsables politiques à aller au-delà de la simple condamnation morale et d'envisager sérieusement des pistes visant à rendre une réalité au vivre ensemble», selon le texte.

    Patrick Gaubert, président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a pour sa part dénoncé «un acte barbare, indigne de notre pays». «Au-delà des habituelles indignations des politiques en campagne électorale qui ne manqueront pas, a-t-il ajouté, la Licra dénonce le climat qui règne dans notre pays autour de cette banalisation du fait antisémite».

    Quant au Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), il dénonce un «acte ignoble» qui «relève d'un racisme qui appelle une sanction à la hauteur du caractère abominable des faits». Le mouvement décide par ailleurs d'«engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces délits».

    On aimerait avoir plus de détails sur cette vilaine affaire.  A noter que du 27 février au 6 mars, les médias sont restés silencieux.