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  • Le vote électronique dans 77 villes de France

    A trois jours du premier tour des élections municipales et cantonales, des informaticiens réunis en association citoyenne ont mis en garde jeudi contre le vote électronique, dont ils mettent en doute le «sérieux».

    Alors que 77 villes selon le ministère de l'Intérieur procéderont au scrutin via des machines, le collectif «Ordinateurs de vote» affirme que le vote électronique ne remplit pas toutes les conditions de conformité à la loi électorale et dénonce son «opacité».

    L'association dénonce notamment le manque de contrôle extérieur quant à la conformité des machines et la possibilité théorique de comptabiliser une partie des votes enregistrés par un candidat au bénéfice d'un autre.

    Mais elle se félicite de la décision en janvier du ministère de l'Intérieur de ne pas accorder à de nouvelles communes l'autorisation de recourir aux machines à voter pour le double scrutin de mars. Le ministère «a compris que les générations de machines actuelles ne garantissaient rien de sérieux», a souligné Jean-Didier Graton, expert consultant en sécurité des technologies de l'information.

    «Le vote électronique est encore du domaine de la recherche, il n'est pas au point scientifiquement», affirme Chantal Enguehard, maître de conférences en informatique au CNRS. Le collectif souligne ainsi que le premier fournisseur de machines à vote en France, le néerlandais Nedap, est celui-là même qui équipe les Pays-Bas, pays novateur en la matière en Europe mais où un retour au vote papier est à l'étude en raison des risques d'erreur soupçonnés... C'est un «matériel risible en termes de sécurité», estime François Grieu, expert en cartes à puce. Il note qu'il est ainsi possible pour un informaticien «de modifier le logiciel sans que ce soit détectable» afin par exemple de «transmettre 10% des voix d'un candidat à un autre». M. Graton ajoute que la possibilité théorique existe aussi de «permuter (vers un autre candidat) le vote des déficients visuels», qui doivent s'équiper d'un dispositif supplémentaire.

  • Les retraités manifestent dans toute la france

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    Avec ou sans canne, parfois en fauteuil roulant, au moins 7 000 retraités - selon la police, et deux fois plus selon les organisateurs - ont manifesté hier dans une dizaine de villes à l'appel de l'ensemble des syndicats. A Paris, le cortège a arpenté le quartier des ministères en déclamant des « Bling bling, bling bling, pas de retraite en dessous du smic... » sur des airs de Carla Bruni et en réclamant : « Fillon, du pognon ! » sous les fenêtres du Premier ministre.

    Sous les casquettes et les capuches en plastique transparent, beaucoup de cheveux gris - quelques mèches bleu Régécolor aussi.

    Déception, colère et impatience

    Comme les autres manifestants, Jean, 63 ans, s'est déplacé pour « rappeler à Sarkozy sa promesse d'augmenter les petites retraites ». Tous jugent « ridicule » la hausse de leurs pensions intervenue au début de l'année : 1,1 %... au moment où la hausse du coût de la vie atteignait 2,8 %. Raymonde pleure sur la place en maison de retraite qu'elle ne pourra « jamais » se payer. Et si Marie-Josèphe, 62 ans, n'est pas la plus à plaindre avec sa retraite de la fonction publique de 2 000 €, elle est venue de Dijon « par solidarité avec ceux qui survivent avec 600 €, ce qui est le lot de beaucoup de femmes retraitées et de veuves qui touchent une pension de réversion ».

    Thérèse, 72 ans, peste contre les « 50 centimes de franchise médicale » qu'elle doit payer sur chaque boîte de médicaments. Elle attend avec impatience la prochaine revalorisation du minimum vieillesse annoncée par Xavier Bertrand, le ministre du Travail. Hier, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) a d'ailleurs donné un avis favorable au versement d'une avance de 200 € net aux 600 000 bénéficiaires de cette allocation. Selon les services du ministre, qui doit « très vite » signer le décret d'application, l'argent devrait être versé « au plus tard fin mars ».
    (Le Parisien 7 mars 2008) 
  • Mohamed Latrèche se présente aux Municipales deStrasbourg

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    Le Parti des Musulmans de France se présente aux municipales de Strasbourg les 9/16 mars 2008
    Est-il normal que dans une République laïque un parti purement religieux comme le PMF puisse se présenter aux suffrages des électeurs?

  • Le curieux SMS reçu par Jérôme Kerviel

    Au lendemain d'une confrontation entre Jérôme Kerviel et un de ses supérieurs hiérarchiques devant les juges chargés de l'affaire de fraude à la Société générale, la révélation d'un SMS, envoyé au trader par un médecin de la banque avant que l'affaire n'éclate, lui conseillant de se "protéger" et de "se mettre au vert", a provoqué une vive passe d'armes entre les avocats de deux parties.


    Selon Le Parisien, le message, envoyé le 22 janvier, un jour avant que la fraude soit rendue publique, par un médecin de la banque qui n'a pas été identifié, avertit Jérôme Kerviel qu'"une information va sortir". "Protégez-vous. Mettez-vous au vert", dit le SMS selon le quotidien, qui assure qu'il a été "confirmé par plusieurs sources". Le médecin du travail de la Société générale aurait examiné M. Kerviel le 20 janvier, soit deux jours après la découverte par la banque des pertes de 4,91 milliards d'euros engrangées par son trader, concluant que l'homme était "dépressif".

     

    "POURQUOI LA BANQUE L'A-T-ELLE LAISSÉ DANS LA NATURE ?"

    L'existence du SMS a provoqué l'indignation de l'équipe de défense de M. Kerviel. Son conseiller en communication, Christophe Reille, s'interroge notamment sur l'attitude de la banque après la révélation de l'affaire. "Si Jérôme Kerviel était un terroriste comme on l'a dit à la Société générale, alors pourquoi la banque l'a-t-elle laissé dans la nature pendant trois jours ?", demande-t-il dans les colonnes du Parisien. Son avocate note quant à elle qu'un psychiatre ayant aussi examiné le trader contredit les conclusions du médecin de travail.

    Les avocats de la Société générale ne veulent pas entendre parler d'une quelconque conspiration visant à cacher M. Kerviel, ou à le faire apparaître comme étant en fuite. "L'auteur du SMS pensait que la pression médiatique serait telle que ce n'était pas la meilleure chose d'être à Paris ou à Neuilly à ce moment-là, explique Me Jean Veil, je note d'ailleurs que Kerviel a suivi ce conseil. Il a été hébergé chez un expert informatique en province."

    Le contenu de ce SMS est entre les mains des juges Van Ruymbeke et Desset, qui devraient prochainement entendre le médecin du travail dans le cadre de cette affaire. M. Kerviel, mis en examen pour "faux et usage de faux, introduction dans des systèmes de données informatiques et abus de confiance", est en détention provisoire depuis le 8 février en qualité de témoin. Sa demande de remise en liberté doit être examinée le 14 mars?

    (Le Monde 7 mars 08)

  • La prophétie d'Isaïe

    Au lendemain de la fusillade au cours de laquelle un palestinien a tué huit étudiants dans une école religieuse à Jérusalem, les éditorialistes de la presse israélienne confiaient vendredi 7 mars leur profonde inquiétude quant aux conséquences que l'événement pourrait avoir dans les prochaines semaines. "La nouvelle année a tout juste deux mois, et le nombre d'Israéliens tués par des terroristes palestiniens (quinze) dépasse déjà le nombre total d'Israéliens tués l'année dernière. Ce n'est pas de bon augure pour le futur", écrit Amos Harel dans Haaretz quand Ron Ben-Yishai dans Yediot Aharonot pose d'entrée la question : "Vers une troisième intifada ?"

     

    Premier motif d'inquiétude pointé par la presse israélienne, le fait qu'une telle attaque ait été possible au cœur d'un des quartiers très peuplés de l'ouest de Jérusalem, très éloigné des quartiers arabes, dans l'est de la ville, ce qui pour Calev Ben-David, du Jerusalem Post, "va remettre sérieusement en question toutes les réflexions qui ont cours depuis la construction du mur de sécurité en Cisjordanie". "Six ans après qu'Israël a commencé à dresser cette barrière, elle est loin d'être achevée. Ainsi, il est toujours possible d'entrer à Jérusalem par la Cisjordanie", lit-on dans Haaretz. Ce qui fait dire à l'éditorialiste de Haaretz que les efforts des forces de sécurité israéliennes, qui ont réussi à réduire le terrorisme en Cisjordanie depuis trois ans, n'étaient qu'un "miracle virtuel" : "l'attaque d'hier [jeudi] montre que l'infrastructure terroriste en Cisjordanie est toujours vivace".

    PROPHÉTIE

    Les journalistes s'interrogent dans un second temps sur les conséquences engendrées par le fait que la fusillade a pris pour cible le Mercaz Harav, symbole du nationalisme religieux. C'est en son sein qu'est né, après la guerre des Six jours de 1967, le mouvement du Bloc de la foi, le Goush Emounim, fer de lance de la colonisation juive en Cisjordanie. "Ce ne sont pas juste des étudiants" qui sont affectés par cette attaque, mais "le segment le plus important du public sioniste religieux. Ce segment de la population qui bouillonne déjà de colère", prédit Amir Mizroch dans une analyse publiée par le Jerusalem Post.

    "J'entends déjà sur les radios religieuses sionistes les gens parler de l'attaque en termes prophétiques, comme dans le livre d'Isaïe 59 verset 20 : 'Un rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, dit l'Eternel'. Dans leurs talk-shows radiophoniques, les colons interprètent cette prophétie en disant que si les juifs n'arrêtent pas le Hamas, les Palestiniens, le Hezbollah, Dieu obligera les juifs à le faire", écrit Amir Mizroch, qui souligne également combien dans ces émissions, les auditeurs sont unanimes pour condamner le gouvernement et demander la démission d'Ehoud Olmert. L'éditorialiste envisage que certaines franges de cette population expressément visée par l'attentat, veuillent faire justice eux-mêmes et se livrer à des représailles au sein même de Jerusalem-Est d'où semble venir le tueur.

    Cette idée d'assister à des actes de vengeance de la part des juifs eux-mêmes est reprise dans le Yediot Aharonot. Mais ce que redoute l'éditorialiste par dessus tout c'est de voir éclater des troubles du côté palestinien : "Dans les prochains jours, le Hamas essayera sans doute de pousser des éléments armés en Cisjordanie, des résidents de Jérusalem-Est à prendre part à des soulèvements de masse qui pourraient se transformer en une troisième intifada", peut-être même avec l'appui d'autre organisations, comme le Hezbollah. Pour le journaliste d'Haaretz Ron Ben-Yishai, l'urgence pour les forces de sécurité israéliennes est donc d'empêcher ces soulèvements avant qu'ils ne dégénèrent et n'embrasent tous les territoires palestiniens.

    (Le Monde 7 mars 08)

  • Attentat à Jérusalem dans une école talmudique

    Il était environ 20 h 30 lorsqu'un homme portant un paquet est entré, jeudi 6 mars, dans la célèbre yeshiva (école talmudique) Mercaz Harav, dans le quartier de Kyriat Moshe, à Jérusalem. Cet homme originaire de Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville sainte, a pénétré dans la bibliothèque, a ouvert son paquet, en a sorti un kalachnikov et a commencé à tirer sur les étudiants. Il y avait près de 80 personnes dans la salle. Des dizaines de douilles ont été récupérées sur le sol ensanglanté. L'homme s'est ensuite dirigé vers l'auditorium et a fait de nouveau feu sur quelques étudiants qui s'y trouvaient avant de sortir de l'école talmudique. Huit étudiants, dont certains encore adolescents, ont été tués sur le coup, et onze autres blessés, dont trois grièvement.

    Yitzhak Danone, un étudiant, avait entendu les coups de feu. Il s'est couché à terre avec son arme et lorsque le tireur est sorti, il lui a tiré deux balles dans la tête. Au même moment, un officier parachutiste est arrivé sur les lieux de la fusillade et a achevé l'homme à terre.

    Dehors, la foule rassemblée devant les lieux criait "Vengeance !", "A mort les Arabes !". Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a expliqué que "ce qui s'est passé prouve que l'Autorité palestinienne ne combat pas suffisamment la terreur. Nous n'allons pas faire la paix avec de tels événements."

    Cet attentat est le premier depuis quatre ans à Jérusalem. Aucune organisation palestinienne connue n'a revendiqué cette action meurtrière. Seul un groupe inconnu, les Kataëb Ahrar El-Jalil (Brigades des hommes libres de Galilée - Groupe du martyr Imad Moughnieh et les martyrs de Gaza), a téléphoné à la chaîne de télévision du Hezbollah, Al-Manar, à Beyrouth, pour s'attribuer cet attentat. Cette organisation porte le nom du chef militaire de la milice chiite libanaise, Imad Moughnieh, tué par une voiture piégée le 12 février à Damas. Vendredi, un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas a à son tour revendiqué la responsabilité de l'attaque.

    Des cris de joie et des manifestations de contentement ont salué cet attentat dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, mais également dans la bande de Gaza, notamment à Jabaliya, cible de la récente opération israélienne "Hiver chaud", qui a causé la mort de 80 personnes. Sami Abou Zhouri, porte-parole du Hamas, a déclaré que son organisation "apportait sa bénédiction à l'opération héroïque de Jérusalem, qui est une réaction naturelle au massacre commis par les sionistes".

    De son côté, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné cette attaque, précisant : "Nous condamnons toutes les attaques visant des civils, qu'elles soient palestiniennes ou israéliennes."

    Depuis le 27 février, date à laquelle a commencé la nouvelle vague de violences, plus de 130 Palestiniens sont morts, ainsi que trois soldats israéliens et un civil, victime d'une roquette Qassam à Sdérot. Un soldat a été tué, jeudi, par l'explosion d'une mine au passage d'une Jeep à la frontière de la bande de Gaza, et cinq Palestiniens ont péri lors de deux raids aériens, l'un à Jabaliya et l'autre au sud de ce territoire.

    La tension s'est aussi transportée en Cisjordanie où, cette semaine, différentes manifestations ont été organisées pour protester contre "le carnage" de Gaza. Au cours de l'une d'entre elles, un colon, se sentant menacé, a tué d'une balle dans la tête un manifestant âgé de 18 ans près de Ramallah. Il a été relâché après qu'il a été jugé qu'il avait agi en état de légitime défense. Des incidents se sont également produits sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem.

    Vendredi, les autorités israéliennes ont décrété l'état d'alerte général. Ehoud Barak, ministre de la défense, a annulé un voyage aux Etats-Unis. Vendredi matin, il consultait les hauts responsables de l'état-major de l'armée afin de décider de mesures de protection.

    L'attentat de la yeshiva a pris complètement par surprise les autorités israéliennes. Son auteur était, paraît-il, connu des services de police. La cible choisie est symbolique. La yeshiva Mercaz Harav a été le berceau du mouvement du bloc de la foi, le Goush Emounim, artisan de la colonisation en Cisjordanie.

    (Le Monde - 7 mars 08)

  • La nouvelle culture: le livre jetable écrit par un nègre!

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    Le livre jetable s'installe

    Le mélange des genres people-politique a accéléré l'apparition d'ouvrages exploitant l'actualité à chaud. Vite écrits et vite fabriqués, ces « quick books » sont de bonnes affaires pour les éditeurs, même à des tirages modestes.

    On les appelle « quick books ». Littéralement : « livres rapides ». Vite écrits, vite lus, (souvent) vite jetés, ces ouvrages traitent de sujets d'actualité people, politique ou « peoplitique ». Depuis quelques mois, ils font un tabac en librairie. « Cécilia, la face cachée de l'ex-première dame » (Ed. Pygmalion) s'est vendu à 120 000 exemplaires depuis le 11 janvier. « Carla Bruni. Itinéraire sentimental » (Ed. Privé), sorti le 6 février, s'est déjà écoulé à 97 000 exemplaires. Et « Cécilia » (Ed. Flammarion) s'est arraché à 110 000 exemplaires en un mois et a déjà été réimprimé... Décryptage du phénomène.

    « Le plus amusant - et non moins polluant - c'est qu'il y a de plus en plus de livres sur le même sujet : la présidence de la République, le président et ses femmes - ex ou futures », assure Pierre Féry, directeur délégué des éditions Michel Lafon. Si cette tendance s'explique par le contexte électoral, elle tient aussi, selon Pierre Féry, au « style Sarkozy » : « Avec lui, on ne sait jamais ce qui va se passer le lendemain. Soyons beaux joueurs : cela dope le marché de l'édition et alimente les médias. » Les ouvrages sur l'actualité élyséenne déchaînent les passions. Si les essais, documents et livres d'actualité représentent aujourd'hui 4 % du chiffre d'affaires de l'édition, ce secteur est en forte croissance, notamment auprès des hommes de 35 à 55 ans.

    Fabrication accélérée

    « Sarkozy président ! » (Ed. du Rocher) est paru le 9 mai 2007, trois jours seulement après le second tour de l'élection. Deux jaquettes avaient été préparées et le dernier chapitre a été rédigé dans la nuit du 6 au 7 mai. S'il s'agit d'un exemple extrême, les éditeurs réduisent de plus en plus leurs délais de fabrication. « Carla Bruni, qui est-elle vraiment » (Ed. Privé) devait sortir pour la Saint-Valentin, le 14 février, mais la parution a été avancée au 6 à cause du mariage présidentiel, célébré le 2.
    De même, le Seuil publiera dès le 13 mars « 5 Milliards en fumée, les dessous du scandale de la Société générale », alors que l'affaire a éclaté fin janvier. Aujourd'hui, il peut suffire d'un peu plus de deux semaines pour qu'un manuscrit se retrouve en librairie. « On est sur des économies extrêmement courtes, commente Vincent Wackenheimer, PDG du Rocher. Un clou chasse l'autre. » La preuve avec « les Dames du président » (Ed. du Rocher), sorti en librairie le 17 janvier : l'ouvrage, achevé fin décembre, ne mentionne pas Carla Bruni... « Le planning nous a flingués », assure Vincent Wackenheimer, qui estime que le livre ne s'écoulera « qu'à » 12 000 exemplaires.

    Impression top-secret.

    Pour des raisons de concurrence, les « quick books »
    sont élaborés dans la discrétion. « Je savais que j'avais un livre à défendre en janvier, raconte Gilles Paris, attaché de presse de Cécilia, la face
     cachée de l'ex-première dame.
    Mais je ne savais pas lequel : on me l'a dit le 3 janvier au soir, soit huit jours avant la sortie du livre.
    » Jusqu'au dernier moment, ces ouvrages mystères sont appelés « livres XY ». Pierre Féry refuse ainsi de dire sur quels projets il travaille : « Inutile de donner des idées aux autres », explique-t-il.

    Des auteurs rapides ou "nègres"
    Pour rédiger ces ouvrages, les éditeurs choisissent la plupart du temps des journalistes rodés à l'écriture rapide. Denis Demonpion (« le Point ») et Laurent Léger (indépendant) pour « Cécilia, la face cachée... », Pierre-Antoine Delhommais (« le Monde ») pour « 5 Milliards en fumée... », Christine Richard (« Paris Match ») pour « Carla Bruni. Itinéraire sentimental »... « Il faut que l'auteur soit immédiatement légitime et crédible sur son sujet », avance par ailleurs Pierre Féry. « Il doit avoir des informations vraiment inédites », renchérit Denis Jeambar.
    Ephémère mais rentable. Selon Vincent Wackenheimer, « si un roman est tiré à 2 500 ou 3 000 exemplaires en moyenne, un livre politique sort à 15 000 copies en premier tirage ».
    A la fabrication, ces ouvrages coûtent entre 1,50 et 1,80 euro par exemplaire. Une fois retirés les droits d'auteur (10 % du prix de vente) et les revenus des distributeurs, les maisons d'édition peuvent donc empocher quelques centaines de milliers d'euros. Mais tous les livres ne se transforment pas en succès. « Quand un ouvrage marche bien, comme le Cécilia d'Anna Bitton, ça assèche le marché », explique Vincent Wackenheimer. Contrairement aux romans, les livres d'actualité ont une durée de vie très limitée : de quelques semaines à quelques mois. Soit le temps que de nouvelles personnalités - ou polémiques - soient sous les feux des projecteurs.
    (Le Parisien - 4 mars 08)


  • Fillon, le joker de Sarközy pour les Municipales

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    Sarközy en chute libre dans les sondages? Qu'importe puisque Fillon monte à toute allure dans les mêmes sondages de façon bien curieuse! Quel attrape-nigaud! Il s'agit de sauver l'UMP (et Sarközy!) aux élections municipales! N'attachons donc que peu de crédit à ce qu'on peut lire ou entendre dans les médias... Fillon ne vaut pas mieux que son maître, qui se cache derrière lui pour encore tromper les Français! La ruse est assez grossière, mais elle peut être efficcace...

    Comme depuis plusieurs mois, le président baisse dans les sondages et le Premier ministre continue de grimper ; - 4 pour le premier, + 8 pour le second. Et ce sont les électeurs de gauche qui « boostent » le chef du gouvernement...

    IL A BEAU FAIRE, il a beau dire, Nicolas Sarközy ne parvient pas à enrayer sa chute dans les sondages. Le baromètre mensuel de CSA le confirme : le chef de l'Etat perd 4 points en trois semaines mais, surtout, l'écart se creuse entre lui et François Fillon, qui gagne 8 points. Entre le président et le Premier ministre, il y a désormais 17 points d'écart.

    Ça n'empêche pas de présider, mais ça fait désordre. Sarközy continue de faire mine de ne pas s'en émouvoir outre mesure : « Je travaille à la modernisation de la France, déclare-t-il ce matin dans une interview au Figaro, sans me laisser distraire par les péripéties, même si je me dois d'être attentif à tout, y compris l'humeur du moment. »

    Face à l'humeur, donc, Sarközy maintient le cap, écarte l'idée d'un plan de rigueur, réaffirme sa confiance au secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et abandonne la perspective d'un grand remaniement ministériel, ce qui n'exclut pas quelques réaménagements après les municipales. Comme la semaine dernière à nos lecteurs, il déclare au « Figaro » qu'« on ne change pas un Premier ministre en fonction des sondages ». Il ajoute qu'il a choisi Fillon parce qu'il est « le meilleur » pour mener à bien sa politique. Ce qui ne veut pas dire qu'il le restera.



    Mais pourquoi diable François Fillon est-il si haut dans les sondages, alors que le mécontentement sur, par exemple, le pouvoir d'achat devrait se retourner autant contre lui que contre le président ? Parce qu'il n'expose pas sa vie privée, sans doute? Parce qu'il « fait » Premier ministre alors que le président, aux yeux des Français, est trop souvent en décalage avec l'idée qu'ils se font d'un chef d'Etat. Mais aussi parce que les électeurs de gauche, dans l'énorme proportion de 41 %, font confiance au Premier ministre. Ou disent lui faire confiance. Tout se passe comme si, jouant avec les sondages, les Français faisaient grimper artificiellement Fillon pour mieux punir Sarkozy
    de les avoir déçus.

    A en croire le Parisien, les Français sont d'une futilité (du moins ceux qu'on interroge, les sondés "professionnels") de midinette! Tout sur l'apparence!  Demain, Fillon change de garde-robe et sa cote baisse? Mais pour qui les médias prennent-ils les Français? Pour des imbéciles? Et si le but était de "sauver les meubles" de l'Elysée à quatre  jours des Municipales?
  • Le soldat français n'est pas mort sur le coup

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        AFP. 06.03.08. Le soldat français disparu au Soudan était grièvement blessé lorsq'il a d'abord été découvert, puis abandonné, par des nomades du Darfour, ne décédant que par la suite, a rapporté jeudi un porte-parole militaire soudanais.

      Le sergent français de l'Eufor, la force européenne au Tchad, avait disparu après un accrochage lundi avec l'armée soudanaise, s'étant retrouvé par mégarde au Darfour, dans l'ouest du Soudan, selon l'Eufor.

    Selon le porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Khalid al-Sawarmi, le soldat français avait été découvert vivant lundi par des nomades arabes qui l'ont abandonné, faute d'avoir pu communiquer avec lui...

    "Il était vivant et il marchait, grièvement blessé. "Ils ont tenté de l'aider mais a surgi un problème de langue". C'était le jour de l'affrontement", a-t-il dit à l'AFP.

    Ce ne serait que plus tard que ces nomades de l'ouest du Darfour, région en proie à la guerre civile, ont retrouvé son corps, à 4 km à l'ouest du village d'Abou Jaradil, en direction de la frontière tchadienne.

    Toujours selon ce porte-parole, quatre nomades qui ont alors tenté de transporter sa dépouille ont été tués dans l'explosion d'une grenade accrochée à son uniforme.

    "Ils l'ont retrouvé mort et ont tenté de porter son corps. C'est à ce moment que la grenade a explosé, tuant quatre personnes", a-t-il dit.

    La dépouille du soldat a ensuite été transférée à Khartoum.

    Le Soudan avait confirmé mercredi qu'un corps retrouvé au Darfour était celui "du soldat disparu".

    "Nous pouvons confirmer que le soldat porté disparu a été retrouvé mort près de la frontière commune entre le Tchad et le Soudan", avait annoncé Ali al-Sadiq, porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères.

    Le ministère français de la Défense a indiqué jeudi espérer une identification "formelle" du corps dans la journée.

    M. Sadiq avait indiqué plus tot à l'AFP: "oui, c'est un Français et il sera rapatrié vers la France".

    Selon l'Eufor, deux militaires français en mission de reconnaissance avaient pénétré par erreur à bord d'un véhicule tout terrain au Darfour, déclenchant un échange de tirs avec les autorités locales. Leur identité n'a pas été révélée.

    L'Eufor Tchad-RCA est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de police de l'ONU, des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de personnes déplacées dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique.

    En cinq ans, le conflit au Darfour a fait près de 200.000 morts, selon des organisations internationales, et plus de deux millions de déplacés. Khartoum conteste ce bilan et chiffre le nombre des victimes à 9.000.

    L'Eufor, dont le déploiement a été retardé par l'offensive de rebelles tchadiens sur N'Djaména en février, doit compter 3.700 soldats dont 2.100 Français. Plus de 700 militaires, en majorité français, sont déjà déployés.

  • Les femmes de l'ombre

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  • Au royaume des tulipes

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    La princesse Maxima des Pays-Bas

    Le ministre néerlandais de la Culture a signé mercredi 5 mars 08 un accord avec les quatre principales villes du royaume pour favoriser l'acceptation sociale des homosexuels et des lesbiennes, en la présence "historique" de la future reine des Pays-Bas, la princesse Maxima.

    "C'est la première fois qu'un membre de la famille royale montre un soutien aussi explicite à l'émancipation des gays", s'est félicité le ministre Ronald Plasterk.

    La princesse Maxima, vêtue d'un tailleur brun à la coupe classique, est restée silencieuse pendant la cérémonie au cours de laquelle le ministre et les villes d'Amsterdam, Rotterdam, La Haye et Utrecht ont signé un accord visant à "renforcer la lutte contre la discrimination, l'intimidation et la violence contre les homosexuels".

    Une rencontre privée entre l'épouse d'origine argentine du prince héritier Willem-Alexander et des membres de la communauté homosexuelle devait avoir lieu après la cérémonie.

    Les Pays-Bas ont été les premiers à légaliser le mariage homosexuel en 2001.

     Mais selon le gouvernement et les associations de défense des droits homosexuels, la prévention dans les écoles et l'éducation sexuelle devront désormais accorder une plus grande place à l'homosexualité.
  • Fadela Amara détaille son plan banlieues...

    La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, a fait une communication mercredi en Conseil des ministres sur «la mise en oeuvre de la nouvelle politique pour les banlieues», l'accent étant mis sur «l'emploi, l'éducation et les transports».

    «Ce n'est pas un nième plan sur les banlieues. On cible les priorités qui sont l'emploi, l'éducation et les transports», a rapporté à la presse Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, en rendant compte du Conseil des ministres.

    Fadela Amara a expliqué qu'un «partenariat» allait se mettre en place «avec 38 chefs d'entreprises qui se sont engagés à recruter 22 000 employés stagiaires ou jeunes en formation issus des quartiers prioritaires», a-t-elle encore indiqué.

    Cet accord entre l'Etat et ces entrepreneurs «sera doublé de la 'mise en oeuvre' d'un contrat d'autonomie à destination des 45 000 jeunes des quartiers âgés de moins de 26 ans et qui bénéficieront d'un accompagnement pris en charge par l'Etat pour assurer leur accès au marché du travail», a-t-il ajouté, citant toujours Mme Amara.

    «Ce dispositif sera accompagné également d'une mise en oeuvre (d'une aide) pour les créateurs d'entreprises, le but étant, sur les années qui viennent, d'obtenir le chiffre de 20 000 entreprises dans les quartiers», a-t-il dit.


    Concernant le volet de l'éducation, Mme Amara entend «s'attaquer à tous les points de fragilité au niveau de l'enseignement et notamment de l'école primaire, avec la mise en oeuvre de l'accompagnement éducatif qui sera opérationnel dès la rentrée prochaine dans 5.311 écoles primaires, classées en éducation prioritaires», a également rapporté M. Wauquiez.

    «Ceci sera renforcé par une expérimentation originale, celle du "busing", le but étant de permettre à des élèves d'une cinquantaine de classes de CM1 et CM2, d'établissements caractérisés par un fort échec scolaire, de pouvoir aller dans d'autres écoles de la même ville afin d'améliorer le brassage et la mixité sociale», a-t-il ajouté.

    Autre décision : «une banque de stages sera mise en place en associant les chambres consulaires, les organisations représentatives des entreprises dans chaque académie pour lutter contre les phénomènes de discrimination rampante».

    Concernant les transports, Mme Amara a expliqué qu'un «appel à projet» serait lancé «pour déterminer les projets de desserte prioritaire qui doivent bénéficier d'une aide particulière de l'Etat, par exemple le projet de tramway reliant les communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil» (Seine-Saint-Denis).

    Mme Amara a également évoqué les questions de sécurité, avec la mise en place des unités territoriales de quartiers, «opérationnelles dès le printemps».

    Le Premier ministre François Fillon «tiendra un comité interministériel des villes et du développement social urbain dans les prochaines semaines, afin de demander, ministère par ministère, les crédits et les actions spécifiques qui seront orientées en direction du plan pour les banlieues», a également indiqué M. Wauquiez.

    On ne compte plus! L'argent des Français s'envole!  Et pour quels résultats...  

  • Coups sur la surveillante: 2 mois avec sursis!

    L'agression avait eu lieu au début du mois de février, en cours, alors que l'assistante d'éducation, âgée de 25 ans, surveillait la classe en l'absence d'un professeur.

    Accusé de lui avoir infligé des coups de poing, un élève de 16 ans du collège d'Asnières (Hauts-de-Seine) a été condamné mercredi par le tribunal pour enfants de Nanterre à deux mois de prison avec sursis.

    Refusant que l'élève sorte de la classe, la jeune femme avait reçu plusieurs coups de poing au visage. Prenant sa défense, un autre élève avait été pris à partie par plusieurs de ses camarades.

    Face au début de bagarre générale, un responsable de l'établissement avait requis l'intervention des forces de l'ordre, qui avaient interpellé l'élève de 16 ans.

    L'élève de 3e, reconnu coupable, a également été condamné à des travaux d'intérêt général d'une durée de 70 heures, soit deux semaines.

    Il devra les exécuter dans les six mois sous peine de voir son sursis levé.

    La surveillante n'était pas présente à l'audience, qui s'est déroulée à huis clos, à l'exception de la famille et d'une éducatrice.

    Selon son avocate, Me Anne Lefevre Van den Keckhove, le jeune garçon reconnaît les faits, mais il déclare que la surveillante l'a provoqué et lui a mis une gifle, élément réfuté par un témoin.

    L'incident avait provoqué une vive émotion dans le collège André-Malraux, classé ZEP et Ambition Réussite, où les enseignants avaient immédiatement exercé leur droit de retrait.

    Selon des enseignants, l'élève devait passer en conseil de discipline pour une autre affaire le jour des faits.

    Le secrétaire général du syndicat Snes-FSU pour les Hauts-de-Seine, Laurent Desanti, voit dans cette affaire un «dysfonctionnement du système, car un certain nombre de signaux d'alerte n'avaient pas été entendus» concernant le jeune garçon.

    Outre sa sanction judiciaire, l'élève risque de se voir exclu définitivement de son établissement.

    Sans doute ne demande-t-il pas mieux!

  • On ne change pas une équipe qui perd

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      Ces derniers jours, il était évoqué ici ou là un simple "réajustement" de l'équipe ministérielle. Nicolas Sarközy le confirme. Dans une interview accordée au Figaro, le président de la République affirme qu'il n'y aura "pas de grand remaniement après les municipales". Selon lui, le Premier ministre François Fillon est "le meilleur pour mettre en oeuvre" sa politique, dit-il. Pourtant, l'écart qui se creuse dans les sondages entre les deux hommes, avec un avantage historique en faveur du chef du gouvernement alimente les spéculations sur une tension au sommet de l'exécutif.

    A quatre jours des municipales, Nicolas Sarközy affirme également qu'il n'y "aura pas de plan de rigueur" après ces élections. Il répond ainsi à son opposition de gauche qui affirme que l'exécutif n'aura pas d'autre recours que d'augmenter les prélèvements pour combler les déficits...

    Contre les récidivistes, Nicolas Sarközy dit vouloir "aller jusqu'au bout".

     Le chef de l'Etat fait cette déclaration alors que le conseil constitutionnel a partiellement censuré la loi instaurant la rétention de sûreté pour certains criminels jugés dangereux à l'issue de leur peine. Cette censure partielle, au nom de la non-rétroactivité, fait que cette disposition devient largement inapplicable avant 2023, puisqu'elle vise les condamnés à au moins 15 ans de prison.

    Un jour, il y a peu,  il parle de "l'ouverture à gauche": Lang, Allègre... Il a même besoin de cette "ouverture" pour mener à bien ses réformes!

    Le lendemain, il n'y a plus de "remaniement" ou si peu...

    Mais sait-il ce qu'il dit?

     

  • Pour quoi ce soldat français est-il mort? Pour rien...

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    Armée française au Tchad

    Le corps retrouvé au Soudan est bien celui du soldat français de l'Eurofor, la force européenne chargée de sécuriser l'est du Tchad et de la Centrafrique, porté disparu depuis lundi. La confirmation est venue mercredi soir des autorités soudanaises. C'est par leur biais, déjà, que la force européenne au Tchad avait été informée mercredi matin de la découverte du corps.

    Le soldat a été tué lors d'un accrochage avec l'armée soudanaise, qui a fait également un blessé léger dans les rangs des militaires français. Le véhicule tout terrain à bord duquel ils patrouillaient pour une mission de reconnaissance avait pénétré par erreur au Darfour, déclenchant un échange de tirs. Selon le ministère soudanais des Affaires étrangères, "la jeep a été entièrement détruite, cinq ou six soldats blancs ont fui à pieds vers le Tchad et n'ont pas été poursuivis". 

    2100 soldats français sur place
     
    Une tentative de récupération du véhicule et du soldat porté disparu a ensuite été "confrontée à des tirs hostiles", contraignant les soldats à se replier, avait précisé l'
    Eufor mardi. Le soldat appartenait aux "forces d'entrée en premier" sur le théâtre des opérations. L''état-major des armées à Paris a également indiqué, qu'un autre militaire français se trouvant dans le même véhicule avait été récupéré lors de cet incident. Le second soldat, légèrement blessé, a été évacué par hélicoptère vers l'hôpital de campagne de Birao, en République centrafricaine.
     
    L'
    Eufor Tchad-RCA est chargée de veiller à la sécurité d'une mission de  police de l'ONU ainsi que des centaines de milliers de réfugiés soudanais du  Darfour et de personnes déplacées dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique. Le déploiement de l'Eufor, qui comptera 3.700 soldats au total dont 2100  Français, et devait initialement démarrer fin 2007, a été retardé en raison de  l'offensive des rebelles tchadiens sur N'Djaména début février.

    (LCI.fr - 5 mars 08) 

  • Séquestration et sévices contre un jeune juif à Bagneux

     

    VILAINE AFFAIRE à Bagneux (Hauts-de-Seine). Un garçon de 19 ans, de confession juive, a été kidnappé et agressé dans un box de la ville. Des faits qui se sont déroulés le 22 février 2008.

    La jeune victime, dont les agresseurs, au nombre de six, ont été arrêtés et écroués en fin de semaine dernière, a été séquestrée toute une journée.

    Vers 10 heures, le jeune homme croise deux connaissances du quartier, dans la résidence Pablo-Picasso. Le duo le bouscule et le somme de rendre un caméscope "prétendument volé" à un troisième copain. Les agresseurs saisissent leur proie qu'ils amènent auprès de ce dernier. Le malheureux n'a pas le moindre caméscope à rendre, "puisqu'il ne l'a pas volé". On lui réclame aussi le remboursement d'une dette qu'il n'aurait pas contractée. La victime est rapidement emmenée dans un box. Rapidement, trois autres agresseurs rejoignent le groupe.

    Des heures durant, le jeune homme sera insulté, violenté, frappé à coups de poing et de pied. Il subit des sévices physiques et psychiques. La bande lui reproche sa judaïté et inscrit « sale juif » sur son front avec un Typex. La cruauté des agresseurs ne s'arrête pas là. Estimant qu'il est homosexuel, ils lui infligent de sordides violences à connotation sexuelle. A plusieurs reprises, la bande fera référence à Youssouf Fofana, le chef du « gang des barbares », incarcéré pour avoir il y a deux ans martyrisé puis tué un jeune juif, Ilan Halimi, à Bagneux.

    Ces références à ce gang violent étaient dans le but d'effrayer encore plus leur victime. La comparaison s'arrête là, puisque les agresseurs n'ont pas réclamé de rançon. Le dénouement du kidnapping est inattendu. Vers 19 h 30, le possesseur du box, qui compte parmi les agresseurs, a besoin de partir. Il refuse de laisser ses clés à ses complices qui relâchent alors la victime. Le jeune homme rentre chez lui en sang et en état de choc. Le lendemain, il dépose plainte au commissariat de police avant d'être hospitalisé.

    Les enquêteurs de la sûreté départementale des Hauts-de-Seine, chargée de l'affaire, ont été chargés des interpellations. Tous habitent le même quartier de Bagneux. La garde à vue n'a pas permis de comprendre les véritables motivations de ces jeunes gens, âgés de 17 à 28 ans. Tous sont mis en examen et écroués pour « violences aggravées en réunion et en raison de l'orientation sexuelle, vraie ou supposée, de la victime, et en raison de son appartenance à une religion », « séquestration en bande organisée », « actes de torture ou de barbarie ».

    (Le Parisien - 5 mars 08)

  • Lutte contre les sectes "médicales et les charlatans

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    Jacques Myard, député-maire UMP de Maisons-Laffitte
    LCI.fr : Pourquoi avez-vous demandé au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, la création d'une nouvelle commission d'enquête sur les sectes ?

    Jacques Myard, député-maire UMP de Maisons-Laffitte : A un moment où certains nient les dangers des dérives sectaires, il me paraît opportun de rappeler la réalité du phénomène. A travers les trois commissions d'enquête que l'Assemblée a déjà instituées, et auxquelles j'ai participées, nous avons pu constater une montée en puissance du phénomène sectaire.
    Loin de s'étioler, la réalité est prégnante et parfois très sordide. Notamment lors de la dernière commission d'enquête, qui portait sur la protection des mineurs, nous avons constaté qu'il y avait des cas totalement étonnants comme Tabitha's place, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cette secte enferme les gosses dans une espèce de monde éducatif parallèle, coupé du monde, et où les corrections corporelles existent encore. De surcroît, nous avons effleuré, dans le cadre de cette commission, la question des charlatans en médecine. Je crois que là aussi il y a une situation qui doit interpeller les pouvoirs publics. Nous devons une nouvelle fois mettre en exergue des pratiques qui sont très préjudiciables à la vie des plus faibles.
     
    LCI.fr : Sur quoi vous basez-vous pour dire cela ?
    J.M. : Nous avons eu plusieurs cas de personnes qui ne se sont pas soignées et qui ont été emportées par des maladies terribles, parce qu'elles ont écouté des pseudo-thérapeutes ou des adeptes de médecines parallèles. La santé est l'un des domaines de prédilection des
    sectes. C'est cette piste-là qu'il faut désormais creuser. Que certains voient de l'espoir dans des thérapies innovantes, cela peut se comprendre sur le plan humain. Mais que d'autres vivent de cette crédulité et de la faiblesse de certains de nos concitoyens est proprement révoltant.
     
    LCI.fr : Vous allez semer la zizanie chez les thérapeutes ? 
    J.M. : Mais j'y compte bien ! Et j'appuie notamment l'initiative de Bernard Accoyer qui a fait entrer dans le code de la Santé un texte qui dit que n'importe qui ne peut pas utiliser le titre de thérapeute, et notamment celui de psychothérapeute, réservés à des médecins. Malheureusement les décrets d'application mettent du temps à sortir car il y a des pressions en tout genre. J'ose espérer que cette
    commission d'enquête, notamment pour tous les centres paramédicaux, servira à faire avancer ce dossier qui est une réalité grave. J'ai déjà reçu l'appui de nombreux députés. J'ai bon espoir que ma requête aboutisse dès la reprise des débats au Parlement.
     
    LCI.fr : Le rôle de la Miviludes - mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires - a été pas mal décrié ces dernières semaines. Qu'en pensez-vous ?
    J.M. : La Miviludes est indispensable ! Evidemment, ce n'est pas elle qui va prendre des décisions coercitives à propos de
    dérives sectaires, mais elle remplit remarquablement son travail d'alerte et de publicité sur certains agissements. S'il y a un doux dingue qui veut fonder un nouveau mouvement religieux, libre à lui, nous sommes en démocratie. En revanche, si ce doux dingue prône que les enfants doivent être frappés, ou qu'ils ne doivent pas avoir de transfusion sanguine ou qu'ils ne doivent pas aller à l'école mais s'asseoir sur le grand chêne pour être inspirés naturellement par des ondes cosmiques, on est en droit de se poser des questions. Je me félicite aussi que la ministre de l'Intérieur vienne de rappeler aux préfets la réalité du phénomène et qu'elle ait demandé la mise en place de groupes spécialisés dans la surveillances des dérives sectaires.
     
    LIC.fr :  Que pensez-vous de cette nouvelle affaire de séquestration, en Sardaigne, d'une adepte de la scientologie, Martine Boublil ?
    J.M: Malheureusement, c'est récurrent avec la scientologie. Quand un des membres veut s'en aller, on le séquestre. Ça prouve bien la nature de cet organisme.
    Les Témoins de Jéhovah ne sont pas inquiétés... Ils continuent à sonner aux portes et à distribuer la Bible... Pourtant, ils interdisent la transfusion sanguine...
    La Franc-maçonnerie est-elle une secte, oui ou non?
    On ne pourra jamais empêcher le bouche à oreille pour conseiller un "rebouteux"!

  • L'appel de Rice à la reprise du dialogue terni par une nouvelle incursion israélienne à Gaza

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     Bébé de 5 mois tué à Gaza le 29 février 2008
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    Condoleezza Rice, porte-parole du Nouvel Ordre Mondial

       GAZA (AFP) mardi soir 04.03.08 - Un bébé a été tué mardi soir lors d'une incursion israélienne dans la bande de Gaza, jetant une ombre sur l'appel à une reprise des négociations de paix de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui rencontrait au même moment à Jérusalem le Premier ministre israélien.

    Amira Abou Asr (bien: Asr), une petite fille de moins d'un mois, a été tuée dans sa maison dans le village d'Al-Karara, lors d'échanges de tirs entre soldats israéliens et activistes armés palestiniens, après une incursion dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources médicales.

    Selon des témoins, dix personnes ont été blessées, dont trois membres des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa (un groupe armé lié au Fatah du président Mahmoud Abbas), grièvement atteints.

    L'armée israélienne s'est retirée du secteur au bout de quelques heures, après avoir arrêté trois personnes, dont le fils d'un haut dirigeant du mouvement radical du Jihad islamique, Abou Mouaz, à l'issue du siège de sa maison d'Al-Karara, à quelques centaines de mètres de la frontière, ont indiqué des sources palestiniennes.

    L'armée israélienne qui a indiqué avoir mené "une opération contre des activistes terroristes à Gaza", a affirmé ne pas être au courant du décès du bébé.

    Cette opération est intervenue quelques heures après un entretien à Ramallah (Cisjordanie) de Mme Rice avec le président palestinien, qui avait suspendu dimanche les pourparlers avec l'Etat hébreu pour protester contre les attaques israéliennes à Gaza qui ont fait plus de 120 morts palestiniens, dont des femmes et des enfants, en moins d'une semaine.

    "J'insiste sur la nécessité de faire instaurer une trêve globale dans la bande de Gaza et en Cisjordanie pour que nous puissions atteindre notre but qui est de faire de 2008 l'année de la paix", avait déclaré M. Abbas en référence aux engagements formulés lors de la conférence d'Annapolis (Etats-Unis) sur le Proche-Orient, en novembre.

    M. Abbas, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse avec Mme Rice, a estimé que "le Hamas doit cesser les tirs de roquettes et Israël doit mettre fin à toutes ses attaques à Gaza mais aussi en Cisjordanie".

    De son côté, Mme Rice a estimé possible de parvenir à un accord de paix en 2008, appelant à une reprise "le plus tôt possible" des négociations de paix.

    "Je pense que nous pouvons encore y parvenir", a-t-elle affirmé. "Nous espérons une reprise de ces négociations le plus tôt possible", a-t-elle dit.

    A Washington, le président George W. Bush s'est dit "aussi optimiste" qu'avant la conférence d'Annapolis quant aux chances d'un accord de paix avant fin 2008, mais a pressé Palestiniens et Israéliens de tenir leurs engagements.

    M. Abbas a cependant laissé planer le doute sur une éventuelle reprise des pourparlers, reprenant à son compte des déclarations de Mme Rice sur "les trois piliers" du processus de paix, à savoir, outre les négociations, une amélioration de la situation sur le terrain et l'application de la première phase de plan de paix international dit "La feuille de route" qui prévoit la fin des violences et l'arrêt de la colonisation.

    A propos de Gaza, Mme Rice, qui a rendu le mouvement islamiste Hamas responsable de l'escalade de la violence, a répété que "les Israéliens ont le droit de se défendre" et insisté sur "l'importance de mettre un terme aux tirs de roquettes contre des civils israéliens".

    Elle a par ailleurs appelé Israël à "faire des efforts très sérieux pour épargner les vies innocentes".

    Le Hamas, qui contrôle Gaza depuis juin, a dénoncé les déclarations de Mme Rice, l'accusant par la voix de son porte-parole Sami Abou Zouhri de "chercher à justifier les crimes de l'occupation".

    Quant à l'appel de M. Abbas à une trêve, M. Abou Zouhri l'a qualifié de "déséquilibré". "Le problème, c'est l'occupation et non pas le peuple palestinien".

  • Opérations israéliennes sous "fausse bannière" ?

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    L'étoile de David en or est visible dans l'échancrure du col du présumé "terroriste palestinien"...

    Le Président palestinien Mahmoud Abbas exhorte à la modération, disant qu'il n'est pas dans l'intérêt du peuple palestinien de « donner à Israël un prétexte pour continuer son agression. »


    Mais, comme ce site Internet l'a fait remarquer ailleurs, de nombreux observateurs soupçonnent qu'Israël lance secrètement certaines de ces attaques pour justifier les punitions collectives infligées aux Palestiniens.


    Israël a une histoire d'opérations sous « fausse bannière » lancées à ses propres fins, la plus notable étant son attaque aérienne soutenue contre l'USS Liberty en 1967, qui laissa plus de 30 marins étasuniens morts


    Plus récemment, des agents secrets israéliens se sont fréquemment fait passer pour des Palestiniens. Comme le présumé « terroriste » sur la photo, qui en l'examinant de plus près, peut être vu portant une « étoile de David. » [Dans l'échancrure au bout de la flèche rouge, il faut grossir la photo, NDT]


    En effet, des commandants militaires israéliens ont ouvertement admis que des unités se faisant passer pour des terroristes sont des éléments clefs de leur campagne en Cisjordanie.


    Il est donc tout à fait possible que des agents secrets israéliens aient mis en scène quelques-unes des plus récentes attaques à la roquette, qu'Israël prétend faites par des « militants palestiniens. »


    Comme nous l'avons fait remarquer ailleurs, le compte des morts est révélateur.


    La plus récente incursion israélienne a commencé après un prétendu attentat à la roquette palestinien, qui a tué un homme mercredi à Sderot. C'était le premier israélien tué par une roquette « palestinienne » depuis mai 2007...


    Depuis, les Israéliens ont lancé des incursions dans la bande de Gaza qui ont laissé jusqu'ici plus de soixante morts palestiniens.


    En réponse aux critiques sur le nombre de morts palestiniens, Israël affirme que ses incursions sont des « opérations défensives » montées pour faire cesser les attaques terroristes. Mais, compte tenu de la tradition d'opérations sous fausse bannière d'Israël et de ses antécédents de duplicité, nous ne pouvons que conclure qu'Israël a mis lui-même en scène au moins quelques-unes des attaques à la roquette. Cela sert ensuite à justifier la punition collective actuellement réservée aux Palestiniens.


    Et tous ces massacres sont effectués sous le prétexte spécieux de « combattre le terrorisme, » alors qu'Israël a peut-être lui-même mis en scène ces actes terroristes.



    Original : http://www.thetruthseeker.co.uk/article.asp?ID=8140
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info



  • Curieux: Sarközy remonte de 2 points dans un sondage à 4 jours des Municipales!

    Pour la première fois depuis des semaines, Nicolas Sarközy voit sa popularité remonter, avec 2 points de plus d'opinions «favorables» sur son action (41% en mars, contre 39% en février), selon le baromètre Ipsos-Le Point à paraître jeudi.

    A moins d'une semaine du premier tour des municipales, le chef d'Etat, qui avait atteint son plus bas niveau de popularité dans ce baromètre en février, avec 58% d'opinions «défavorables», voit ce taux baisser également de 2 points, à 56% (3% ne se prononcent pas).

    La cote de popularité de François Fillon continue de son côté à progresser, l'action du Premier ministre étant jugée de manière favorable par 59% des personnes interrogées (52% en février, +7), défavorable par 33% (40% en février, -7).

    Concernant les municipales, 24% des personnes interrogées «certaines d'aller voter au premier tour» déclarent vouloir exprimer leur «opposition à Nicolas Sarkozy et au gouvernement», contre 18% leur «soutien», 55% n'entendant exprimer «ni l'un ni l'autre» (3% ne se prononcent pas).

    Le palmarès du baromètre Ipsos place le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner (ex-PS) en tête des personnalités politiques les plus appréciées (avec 63% d'opinions favorables, =), devant le ministre de l'Ecologie (UMP) Jean-Louis Borloo (62%, +4) et le maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë (58%, -5).

    Sondage réalisé par téléphone les 29 février et 1er mars auprès d'un échantillon représentatif de 942 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la Commission des sondages.

    Ce week-end, deux sondages étaient encore venus confirmer une dégringolade du chef de l'Etat dans les enquêtes d'opinion, amorcée à la mi-janvier lorsque ses courbes de satisfaction se sont croisées pour la première fois depuis son élection en mai 2007, les mécontents devenant les plus nombreux.

    Selon un sondage LH2-Libération paru lundi, la cote de confiance du président a chuté de 4 points en un mois, près de six Français sur dix ayant de lui une opinion négative (59%, +4) et 37% (-4) une opinion positive, le pourcentage des sans opinion restant à 4%. A l'inverse, le Premier ministre a vu sa cote d'opinions positives monter à 53% (+6), soit 16 points de plus que le chef de l'exécutif.

    Dans le baromètre TNS-Sofres paru samedi dans Le Figaro Magazine, la cote du chef de l'Etat a également enregistré une baisse de 4 points, avec 37% des Français lui faisant confiance pour résoudre les problèmes de la France, contre 61% qui ne lui font pas confiance.

    La cote de confiance de François Fillon a remonté quant à elle de 2 points à 45%, contre 50% des Français ne lui faisant pas confiance (-1).

    Ces trois derniers sondages ont été réalisés après un incident très médiatisé survenu le 23 février au Salon de l'agriculture, qui avait opposé M. Sarkozy à un visiteur. A ce dernier, qui refusait de lui serrer la main en lui disant «tu me salis», le chef de l'Etat avait répondu: «casse-toi alors, pauvre con».

    (Le Parisien 4 mars 08)