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  • Pour les gourmands: une spécialité du Limousin

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    Le creusois est un gâteau pur beurre aux noisettes dont la recette, rédigée sur un parchemin du XVe siècle, a été retrouvée en 1969, lors de travaux réalisés dans une ancienne habitation monacale.

    Très vite, certains pâtissiers du département ont décidé de se regrouper au sein d'une association pour faire de ce gâteau aux noisettes une spécialité régionale.

  • Les "carnets secrets" d'Yves Bertrand leur font peur

    La plainte de Nicolas Sarközy contre l'ancien patron des RG Yves Bertrand à la suite de la publication dans la presse d'extraits de ses "carnets secrets" pourrait être suivie de celles de plusieurs autres personnalités
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    Yves Bertrand

    Le chef de l'Etat a ouvert la voie en déposant jeudi une plainte contre le directeur des Renseignements généraux (DCRG) de 1992 à 2004, pour notamment "dénonciation calomnieuse".

    Cette plainte était toujours "à l'étude" vendredi au parquet de Paris qui peut décider de la classer ou d'ouvrir une enquête préliminaire. La dénonciation calomnieuse est punie de cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

    Couvrant une période 1998-2003, les carnets manuscrits de l'ancien DCRG ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'affaire Clearstream. L'hebdomadaire Le Point a publié le 8 octobre des extraits de ces 23 carnets qui fourmillent "d'indiscrétions" et de détails sur des affaires politico-financières récentes, la vie privée et publique du Tout-Paris et des hommes politiques.

    Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, a expliqué que la plainte pour dénonciation calomnieuse visait uniquement M. Bertrand dans la mesure où il aurait transmis les "allégations" contenues dans ces carnets à l'Elysée, Matignon et l'Intérieur.

    "M. Sarközy agit ainsi comme il l'a fait en janvier 2006, en étant le premier homme politique à porter plainte dans l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, avant que Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn par exemple ne lui emboîtent le pas", a relevé auprès de l'AFP Me Herzog.

    "Ca ne tient pas debout", a répliqué M. Bertrand, pour qui le chef de l'Etat "porte plainte contre des brouillons, des brouillons qui en plus étaient sous scellés, et qui ont été piqués".

    M. Bertrand est attaqué sur un autre front avec la plainte déposée vendredi par l'homme d'affaires et de médias Jean-Noël Tassez. "Nous visons les propos prêtés à Bertrand selon lesquels M. Tassez a versé de l'argent à M. Sarkozy (Angolagate - ndb), a expliqué Me Barratelli, avocat de M. Tassez.

    L'affaire a également trouvé un écho politique avec la tribune publiée jeudi dans Le Point par l'ancien Premier ministre Lionel Jospin qui relève "le nombre extravagant (trente-trois) de rendez-vous" qu'Yves Bertrand "aurait eus avec Dominique de Villepin" entre janvier 2001 et octobre 2002.

    "Il apparaît clairement que ce haut fonctionnaire indélicat et nuisible a été maintenu en fonction et protégé par le président Jacques Chirac pendant douze ans", a déclaré M. Jospin à LCI. Comme on lui demandait si on devait à M. Bertrand la divulgation de son passé trotskiste, Lionel Jospin a répondu: "Je pense qu'il y a eu volonté de malveillance à mon égard".

    L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a justifié la plainte déposée par Nicolas Sarközy. "Il faut tout faire pour mettre un point d'arrêt à un certain nombre de pratiques détestables et je dirais même méprisables", a déclaré M. Balladur à Canal +. "Tout n'est pas permis sous prétexte qu'on est dans la vie publique ou dans la vie politique.  Ce n'est pas parce qu'il est président de la République en exercice qu'il n'a pas le droit de se défendre", a-t-il dit.

    M. de Villepin a justifié en retour ses entretiens avec M. Bertrand par le fait qu'en période de cohabitation (1997-2002), l'Elysée devait être "régulièrement" informé des "grandes questions" telles que la menace terroriste.

     

  • Prison "hors les murs": une dangereuse utopie!

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    La surpopulation carcérale est un vrai problème. Les prisons françaises n'ont jamais été aussi pleines. Plus de 63 800 criminels et délinquants y sont incarcérés, pour 50 756 places. C'est à ce problème urgent qu'a décidé de s'attaquer le gouvernement à la rentrée.
    Or le projet de loi présenté lundi 28 juillet par la garde des sceaux, Rachida Dati est contradictoire. Il prévoit de poursuivre la construction de nouveaux centres de détention, Mais, dans le même temps, il entend désengorger les prisons en développant les peines alternatives à l'incarcération, notamment pour les personnes en attente de jugement et les condamnés à de courtes peines. Il s’agit de développer l'assignation à résidence et de généraliser le bracelet électronique (GPS), qui existe depuis 1997.

     

    « Nous proposons une nouvelle conception de la prison : une prison moderne, digne, et une nouvelle vision de la privation de liberté avec la prison "hors les murs". Le fait de condamner, de sanctionner, de priver de liberté peut prendre d'autres formes que l'emprisonnement » a déclaré Madame Dati dans un entretien au journal Le Monde fin juillet.

    Cette idée, prétendument moderne, d'abolir les murs de la prison a de quoi surprendre. Elle fait étrangement écho à ces lobbys qui, au nom des droits de l'homme, militent contre la répression et pour l'abolition des prisons. Le simple terme de « prison hors les murs » employé par Madame Dati, a pour effet de brouiller les frontières entre la société et l'espace carcéral. Non seulement on fait sortir les détenus de prison, mais on introduit la prison dans la vie des gens, au cœur même des familles.

    En 2005, on a inauguré à la maison centrale de Poissy (Yvelines) le domicile en prison avec la création d' unités de vie familiale, des appartements privatifs construits à l’intérieur de la prison, qui permettent aux détenus de recevoir leur famille pour une durée de 6 à 72 heures ! Aujourd'hui on crée la prison à domicile...

    D'un point de vue politique, quel message donne-t-on à entendre aux délinquants ? Ne faut-il pas au contraire réaffirmer clairement le principe de la séparation et de la privation physique de liberté pour ceux qui choisissent délibérément de rompre le pacte social ? Jusqu'à preuve du contraire, la prison reste le procédé le plus sûr pour neutraliser un individu dangereux.

     

    L'un des arguments invoqués par le Gouvernement est qu'un condamné placé sous surveillance électronique coûte 22 euros par jour contre 63 euros par jours pour une détention en établissement pénitentiaire. Mais peut-on réduire une question aussi grave à une affaire de porte-monnaie ? Oui aux économies et à la réduction des dépenses publiques mais non à l'affaiblissement des fonctions régaliennes de l'Etat.

    Si l'on veut faire des économies, il faudrait commencer par arrêter d'engloutir des centaines de millions d'euros dans des politiques préventives qui ont fait la preuve de leur échec. En effet, les investissements du ministère de la Justice en faveur des « travailleurs sociaux » impliqués dans les programmes dits de prévention, de rééducation et de réinsertion, privent le système carcéral, des budgets dont il a pourtant cruellement besoin pour construire de nouveaux établissements pénitentiaires.

    Il faut savoir que le budget annuel de l’administration pénitentiaire est passé de 150 millions d’euros en 1981 à 1,2 milliards d’euros en 2001 et à 2,4 milliards d’euros en 2008. Cette explosion est due, en majeure partie, aux dépenses liées aux activités socio-éducatives et culturelles entreprises depuis l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Des centaines de bibliothèques et de salles de spectacles ont été construites dans les prisons depuis 1981. Photographes, comédiens, écrivains, musiciens, peintres, chanteurs, et « artistes » en tout genre se produisent constamment dans les prisons aux frais du contribuable, sans que rien ne viennent prouver qu'ils aient un quelconque effet bénéfique sur la réinsertion des détenus.

    C'est pourquoi la seule question qui compte aujourd’hui, à nos yeux, est celle de déterminer la meilleure stratégie pour contraindre les individus violents à réduire leur activité. Il en va du droit fondamental de chaque citoyen à la sécurité. La prison à domicile peut-elle aussi efficacement défendre l'ordre public et garantir la sécurité des personnes que l'enfermement ? Il est permis d'en douter.

    En effet, un tel projet, en donnant la priorité à la réinsertion par rapport à la punition, risque d'affaiblir considérablement le sens de la peine. Une peine dite « alternative » à la prison est-elle encore une peine ? De telles innovations profitent d'abord et avant tout aux délinquants et aux criminels. Elles facilitent l’exécution de leurs peines qui perdent ainsi une partie notable de leur pouvoir de dissuasion. En privant la sanction de son caractère rigoureux autant qu’exemplaire, on crée un sentiment d'impunité, avec pour corollaire immédiat, l'augmentation de la criminalité.

    Comme l’a montré Gary Becker, prix Nobel d’économie en 1992, si la criminalité augmente, c’est que le crime paie. Le criminel se détermine en fonction de la réalité qu’il constate. Or les taux de crimes impunis, de peines non appliquées et de libérations anticipées sont les véritables signaux qui incitent ou non à l’activité criminelle. Le choix de privilégier des alternatives à la prison risque fort d'être reçu comme un signal d'encouragement pour les délinquants.

    Certes, le projet précise que la prison « hors les murs » concernera uniquement les détenus passibles d'une condamnation à moins de deux ans de prison. Mais cela n'enlève rien à la gravité de l'affaire. Les petits délits et les agressions en tout genre ne doivent en aucun cas être sous-estimés par la justice. Ils peuvent constituer de très graves atteintes aux droits des personnes, d'autant plus graves qu'ils touchent majoritairement les personnes les plus modestes. Voler le portefeuille d'une grand-mère est loin d'être anodin, quand on sait que beaucoup de personnes âgées ne touchent que quelques centaines d'euros par mois de pension. Le vol dans les magasins porte préjudice aux petits consommateurs qui verront le prix des services et de leurs produits familiers augmenter. En outre, la petite délinquance fait le lit d'une économie souterraine qui alimente la grande criminalité, celle de la drogue, des mafias et du terrorisme.

    Mais nombre de magistrats considèrent cette petite délinquance comme secondaire et peu digne d'intérêt. A leurs yeux, les délits financiers sont beaucoup plus intéressants. Ils rêvent de mettre en examen de grands patrons, un ministre...

     

    Enfin, si le taux d’occupation des prisons tourne autour de 130 %, c'est aussi et surtout parce que les militants des droits de l’homme s’opposent à toute construction de nouvelle prison, au nom de la lutte contre le « tout-répressif ». Ce type de militantisme procède en fait de l'utopie d'un monde parfait, dans lequel il suffirait que les citoyens soient socialisés et bien instruits pour que toute tentation de faire le mal soit repoussée. On connait le mot de Victor Hugo : « ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ». Sur le plan de la pure efficacité, la répression reste la meilleure des préventions, ce qui n'empêche pas, loin de là, d'ouvrir des écoles.

    Selon l’Observatoire International des Prisons (OIP), un lobby d'extrême gauche extrêmement actif, « la France ne manque pas de places de prison ou de surveillants, elle a trop de détenus ». Ce qu'ils réclament, sous couvert des droits de l'homme, c'est l’abolition des prisons : zéro détenu, zéro prison.

    Un tel discours est indéfendable, et ce pour 3 raisons :

    1° Il laisse croire que les détenus sont des victimes

    2° Il occulte le droit des vraies victimes à une justice équitable

    3° Il néglige la question, pourtant centrale, de la sécurité publique.

    Il faut au contraire affirmer clairement que :

     

    1° c'est la société, c'est-à-dire le citoyen de base, qui doit être « protégée » au maximum, quand bien même cela entraînerait des désagréments pour les détenus.

    2° qu'il n'est par principe pas souhaitable que les criminels soient réintégrés dans la société, sauf exception. En aucun cas le « bénéfice du doute » ne doit leur être accordé.

    3° qu’il est hors de question d’assurer aux criminels détenus un séjour « gratifiant ». En effet, la dureté du quotidien en prison doit participer à l’aspect « dissuasion » de la peine.

    4° Que le développement d'un parc pénitentiaire digne de ce nom constitue la véritable priorité d'une politique pénitentiaire responsable.

     


    Institut pour la Justice, août 2008

    www.institutpourlajustice.com

    NdB: Je recommande la lecture de tous les articles de ce site

     

     

  • Anne-Lorraine Schmitt: le combat d'un père

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    Philippe Schmitt lance un « référendum sur la justice».
    Famille Chrétienne n° 1604 du 11 au 17 octobre 2008 p. 15


    Au lendemain de l'assassinat de sa fille Anne-Lorraine dans le RER D le 25 novembre 2007 par un violeur récidiviste, Philippe Schmitt annonçait son intention de se battre pour la prévention de la récidive.
    Il est devenu, le 28 juin, président du Comité d'orientation de l'Institut pour la justice, qui veut «défendre le droit de tous à bénéficier d'un système judiciaire juste et équitable ». C'est dans ce cadre qu'il vient de lancer un « référendum sur la justice ». Neuf questions visant à sensibiliser citoyens et dirigeants aux dysfonctionnements de la procédure pénale » : « Je les ai découverts à l'occasion de l'assassinat d'Anne-Lorraine, et j'en suis atterré. Beaucoup ignorent ces problèmes, par exemple que la perpéuité n'existe pas. Or la justice est rendue au nom du peuple français, il faut qu'il soit au courant ».

    Déjà 15 000 signatures ont été recueillies depuis juillet. « Un très bon résultat », que Philippe Schmitt a l'intention de faire connaître à Nicolas Sarkozy et aux parlementaires. « Pour protéger mes filles cadettes, et toutes les autres », explique-t-il, avouant qu'il ne se passe pas un moment sans qu'il pense à Anne-Lorraine. « Cela n'a rien à voir avec une démarche de vengeance, car quelle que soit la peine à laquelle sera condamné son présumé assassin, cela ne nous la rendra pas. »
    Institut pour la justice
    57 rue d'Amsterdam -75008 PARIS
    Tél: 01.40.16.57.63


  • L'Ecureuil imprudent... en pleine crise!

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    La banque mutualiste française Caisse d'Epargne a perdu "de l'ordre de 600 millions d'euros" dans un "incident" boursier pendant la semaine du 6 octobre marquée par le krach, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.
    "L'incident" s'est produit au sein de la division "dérivés actions" dans le cadre des activités pour compte propre, par opposition aux activités pour le compte de clients, de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE), organe central du groupe mutualiste.

    Il a été décelé "dans le cadre des procédures habituelles de contrôle", selon le communiqué.

    La ministre de l'Economie Christine Lagarde a demandé à la Commission bancaire, l'autorité de tutelle des banques, de "diligenter une mission de contrôle" à la Caisse d'Epargne,

    Selon une source proche du dossier, l'équipe en charge des dérivés actions n'a "pas respecté" certaines limites en termes de montants investis sur ce marché en dépit des "instructions" qui leur avaient été données "compte tenu des conditions de marché".

    La banque a été contrainte de "solder cette position" alors que les marchés étaient en pleine tourmente, a-t-on ajouté.

    "Compte tenu de son niveau de fonds propres, plus de 20 milliards d'euros, et de son importante liquidité, cette perte n'affecte pas la solidité financière du groupe et n'a aucune conséquence sur la clientèle", assure la banque.

    En juin 2008, la Caisse d'Epargne avait pris la décision de fermer progressivement d'ici le début 2009 son activité pour compte propre, jugée trop risquée, a-t-on précisé.

    La perte est intervenue pendant la semaine où le groupe Caisse d'Epargne a annoncé son intention de se marier avec le groupe Banque Populaire pour former la deuxième banque française.

    Le directeur financier de la CNCE devrait être limogé tandis que des sanctions ont déjà été prises contre l'équipe responsable de cet "incident", soit une "demi-douzaine" de personnes au total, a précisé la source proche du dossier.

  • Hommage à Jose Antonio Primo de Rivera

    http://fr.youtube.com/watch?v=AA3JKJtW4lA

    Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange, né en 1903, mort fusillé par les Rouges en 1936.

  • Le juge Garzon veut un Nüremberg du franquisme

    Le juge Baltasar Garzon a ouvert jeudi une instruction sur les dizaines de milliers de "disparus" de la guerre civile et du franquisme oubliés dans des fosses communes, bravant la loi d'amnistie qui a jeté un voile pudique sur cette page noire de l'Histoire de l'Espagne.

    Le parquet espagnol fera appel de cette décision, jugeant notamment que les crimes visés sont prescrits par la loi d'amnistie espagnole votée en 1977 au nom de la réconciliation nationale, deux ans après la mort du dictateur Francisco Franco, a-t-on indiqué de source judiciaire.

    Le juge Garzon estime au contraire dans un procès verbal dont l'AFP a obtenu copie que "toute loi d'amnistie qui cherche à blanchir un crime contre l'humanité sera nulle de plein droit".

    Dix ans après s'être rendu célèbre en faisant interpeller l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet à Londres, le juge madrilène s'est déclaré compétent pour enquêter sur la disparition de 114.266 personnes pendant la guerre civile espagnole (1936-39) et les premières années de la dictature (1939-75).

    Il a ainsi ordonné l'ouverture de fosses communes dans 19 localités, dont celle proche de Grenade (sud) où est enterré le poète Federico Garcia Lorca, fusillé par les franquistes en 1936. La famille du poète s'y était jusqu'à récemment toujours opposée.

    Le juge Garzon réclame dans un délai de dix jours des certificats de décès du général Franco et de 34 hauts responsables de son régime, afin de pouvoir déclarer l'extinction de l'action pénale à leur encontre.

    Mais il dévoile son intention d'engager d'éventuelles poursuites contre d'ex-dirigeants, entre 1936 et 1951 (période sur laquelle veut enquêter le juge), de la Phalange, un parti d'extrême-droite allié à Franco, en demandant au ministère de l'Intérieur de vérifier si certains sont encore en vie.

    Il s'agit de la première enquête judiciaire jamais ouverte sur ces faits par la justice espagnole, qui s'est reconnue en 2005 une compétence universelle pour juger des crimes contre l'humanité et de génocide commis hors de ses frontières, notamment au Chili, en Argentine, au Guatemala ou au Rwanda.

    Le "pacte du silence" jusqu'ici en vigueur au sein de la société espagnole a été fortement remis en cause depuis le début des années 2000 par des associations de familles de victimes, qui avaient demandé au juge d'enquêter sur la disparition de proches en localisant les corps et en éclaircissant les circonstances de leur mort.

    Sous la pression de ces associations, le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero a fait adopter en 2007 une loi de réhabilitation des victimes du franquisme qui a été critiquée par la droite.

    Le juge Garzon avait entrouvert début septembre la porte à son enquête, en demandant des informations sur les disparus du franquisme à diverses institutions: ministères, municipalités, Eglise catholique ou encore "Valle de los Caidos", le mausolée où reposent Franco et des milliers de victimes de la Guerre civile.

    Le magistrat motive sa décision en estimant que les disparitions forcées de l'époque constituent de possibles délits de "détention illégale permanente", donc non prescrits, "dans un contexte de crimes contre l'humanité", même si cette qualification n'a été fixée en droit que lors des procès des criminels nazis de Nuremberg, après la Seconde guerre mondiale.

    Selon la branche espagnole d'Amnesty International, la décision du juge représente "un signal d'espoir" pour les familles et donne "corps à l'obligation pour l'Etat espagnol d'enquêter".

    AFP. 16.10.08

  • En marche vers l'abîme...

       16.10.2008, 16h25 | Mise à jour : 23h10
     
    Les marchés financiers européens ont vécu ce jeudi une nouvelle journée noire en Europe, en Asie et en Russie. Le spectre de la récession aux Etats-Unis a balayé les perspectives pourtant rassurantes promises par un plan européen de 2.000 milliards d'euros. Cette nouvelle journée de baisse s'est néanmoins achevée sur une note plus optimiste : la remontée spectaculaire jeudi soir de Wall Street et dans la foulée, l'espoir, vendredi, d'un rebond général des marchés.
     
    Multimédia
    Video : La crise expliquée aux lycéens
     
     
      Après un mercredi catastrophique (-7,9%), la bourse de New-York a en effet retrouvé le chemin de la hausse ce jeudi. A la clôture, l'indice Dow Jones affichait une hausse de près de 4,68 %. Le Nasdaq avait repris 5,49%.

    A la clôture à 17 h 30, la bourse de Paris a elle lourdement chuté de presque 6% (5,92%). Même effondrement à Londres où le Footsie, le principal indice, a perdu lui aussi 5,35%. Un peu après 17 heures, le CAC chutait même de plus de 7,6%, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis août 2003. En deux jours, Paris a perdu près de 12% engloutissant ainsi le rebond du début de semaine qui avait suivi l'annonce d'un plan global au niveau européen.

    Mauvais indicateurs aux Etats-Unis

    Plusieurs indicateurs américains ont entraîné les marchés européens dans la chute : la production industrielle aux Etats-Unis a chuté en septembre de 2,8%, soit son recul le plus fort depuis décembre 1974, enfonçant les prévisions des analystes.

    Par ailleurs, l'activité du secteur industriel de la région de Philadelphie (Nord-Est des Etats-Unis) s'est fortement contractée en octobre, l'indice mesurant les conditions du secteur ayant plongé à -37,5, bien pire qu'attendu, enregistrant la plus forte baisse mensuelle de son histoire.

    Ventes massives des fonds spéculatifs

    Autres raisons de cette poursuite de la chute des marchés : les ventes massives des titres que gèrent les fonds spéculatifs. La chute est  nourrie par «les ventes massives des "edge funds"(fonds spéculatifs, ndlr) qui se débarrassent de leurs titres» afin de trouver des liquidités, explique ainsi .

    «Nous sommes désormais dans la seconde phase de recul des marchés où la liquidation des positions va saper toute remontée durable», selon Simon Denham, directeur de Capital Spreads.

    D'autres analystes pensent en revanche que le bout du tunnel est proche. «Je pense que nous avons touché le fond vendredi», estime Peter Cardillo, d'Avalon Partners.

    Pour Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, «beaucoup de mesures ont été prises par les banques centrales ici et en Europe» pour débloquer le marché du crédit. «Il faut leur laisser le temps de faire effet», affirme-t-il.

    Les dirigeants de l'Union européenne réunis à  Bruxelles avaient pourtant trouvé un accord mercredi sur un plan de près de 2.000 milliards d'euros qui prévoit pour l'essentiel la nationalisation des banques en difficulté et des garanties publiques sur les prêts interbancaires. Mais la cascade de mauvais indicateurs américains a eu raison de la sérénité des bourses européennes; 

    En Russie, les deux bourses de Moscou ont elles aussi terminé leur séance en chute, cédant près de 10%.

     En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a subi jeudi la deuxième pire chute de son histoire, dévissant de 11,41% en clôture sur un marché paniqué par le plongeon de Wall Street la veille au soir et les perspectives de récession mondiale. La Bourse de Shanghai a perdu 4,25%.

    Leparisien.fr avec AFP

  • Siffler La Marseillaise, "c'est obligatoire" pour les jeunes

     Et c'est la France qui nourrit cette vermine!

    Siffler l'hymne français, «c'est obligatoire», expliquent Tarik et Aziz, deux copains de Saint-Denis. Autrement, ils auraient le sentiment de se renier. «Parce qu'on est tunisiens, quoi !»

    Des Tunisiens de cœur, qui ne connaissent du bled, que des vacances, des souvenirs ensoleillés, quelques cousins et rien de ce qui fait le quotidien. La double culture n'a pas encore trouvé ses chantres. Pour l'instant, la France est leur réalité, la Tunisie, leur paradis. Entre les deux, point de salut. «Ça fait du bien de crier», dit Leila qui s'est époumonée mardi, fière dans son tee-shirt rouge et blanc. «C'est pour toutes les fois où on a baissé la tête, toutes les humiliations.». Son frère, 22 ans, n'a pas sifflé, «c'est débile et cela donne raison à tous ceux qui doutent des enfants d'immigrés et les considèrent comme des profiteurs». Mais quand la bande s'est mise à hurler, il a un instant hésité. «On est entraîné, c'est comme dans un concert, sans penser aux conséquences.» Beaucoup reconnaissent avoir sifflé dans «l'ambiance». Surtout qu'ils sont venus en groupe, entre copains d'une même cité, pour faire la fête. «On se chauffe, quoi».

     

    «C'était programmé»

     

    Adolescents, jeunes adultes, survêtement de saison, drapeau tunisien en étendard, ou algérien, certains se sont donné rendez-vous depuis un mois pour faire le coup de force dans les gradins. «C'était programmé», dit l'un, qui s'est vu délesté de ses fumigènes à l'entrée. «On était décidé à faire aussi bien que les Algériens et les Marocains.» Que personne ne puisse les taxer d'être moins patriotes que leurs copains ! Une affirmation nationaliste destinée essentiellement… aux Français.

    Avec le désir ardent de se faire remarquer, encore et toujours, comme à Urban Peace, ce méga-concert de rap où des jeunes ont aussi sifflé les artistes, il y a quelques semaines. «On ne vous aime pas», semblent-ils dire partout, dès qu'on les regarde. Comme un appel. «C'est un moyen nul de rappeler qu'ils se sentent mal», veut croire Kamel Hamza, élu local UMP. Mais au-delà du cri, des cicatrices de l'histoire, la réalité d'un communautarisme maghrébin émerge.

    «C'est devenu un régionalisme», estiment les policiers du département. Comme on se dit breton, basque, corse… Certains s'affirment désormais algériens, tunisiens, marocains. Et parfois hostiles à la France.

    (Le Figaro - 16.10.08)

  • Bernard Laporte assume avec courage et lucidité

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    Bernard Laporte persiste et signe. Au lendemain de la polémique suscitée par ses propos suite au match France-Tunisie avant lequel La Marseillaise avait été sifflée, le secrétaire d'Etat aux Sports a affirmé jeudi soir assumer sa proposition de ne plus jouer à Paris les matches contre les équipes du Maghreb. "J'assume tout ce que j'ai dit", a déclaré Bernard Laporte au journal de France 3.

    Le secrétaire d'Etat a ensuite repris son argumentaire, estimant "inadmissible que l'hymne national soit sifflé". "Les matches à risque, il faut les délocaliser et aller les jouer en province", a-t-il dit, avant d'ajouter que "ce n'est pas de la discrimination".

    "Une dérive raciste et xénophobe"

    Mercredi, en réaction aux sifflets et aux huées qui avaient accompagné La Marseillaise avant le match France-Tunisie au Stade de France, Bernard Laporte avait déclaré : "Arrêtons d'être hypocrites, ne faisons plus ce genre de matches, tout simplement (...) plus de matches contre l'Algérie, contre le Maroc, contre la Tunisie au Stade de France". Selon lui, en jouant ces matches en province, "les 30.000 Tunisiens qui sont de la banlieue parisienne, ils iront pas (...). Voilà, on aura un public sain".

    Des propos largement condamnés, à droite comme à gauche. Jeudi, le socialiste Razzy Hammadi a même demandé la démission du secrétaire d'Etat aux Sports, estimant que parler de "public sain" exprime "une dérive raciste et xénophobe gravissime pour un ministre de la République".

     Selon le secrétaire national du PS, "la condamnation unanime de tels propos est nécessaire et constitue une question de principe et un devoir d'exemplarité pour notre République".

    16.10.08

  • Sarközy dépose plainte contre l'ancien patron des RG

    Nicolas Sarközy a déposé plainte jeudi contre Yves Bertrand, notamment pour dénonciation calomnieuse, après la publication dans la presse d'extraits des carnets personnels de l'ancien directeur des Renseignements généraux (RG), a-t-on appris de source proche du dossier.

      La plainte vise les chefs de dénonciation calomnieuse, de faux et d'usage, de recel et d'atteinte à l'intimité de la vie privée, selon cette source, confirmant une information de Bakchich.info.

    Selon ParisMatch.com, la plainte vise les carnets de M. Bertrand, publiés dans Le Point de la semaine passée, dans lequel il est question à trois reprises de Nicolas Sarkozy, accusé notamment "d'avoir perçu 150.000 francs dans son cabinet".

    Yves Bertrand aurait ainsi "laissé porter à la connaissance d'autrui des "informations" relatives à la vie privée portant ainsi atteinte à celle-ci et, en rapportant par ces écrits contenus dans ses carnets, altéré frauduleusement la vérité avec une volonté de nuire indiscutable", affirme l'hebdomadaire, citant la plainte.

     Couvrant une période 1998-2003, les agendas de l'ancien directeur central des RG entre 1992 à 2004 sont manuscrits et ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'enquête judiciaire sur l'affaire Clearstream. (On revient toujours à cette ténébreuse affaire! NdB)

    "J'ai déposé cette plainte car Nicolas Sarkozy n'entend pas se contenter de droit de réponse dans la presse", a déclaré à l'AFP l'avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog.

    "Il n'a pas déposé plainte parce qu'il est président, la preuve en est qu'en janvier 2006 il a été le premier homme politique à déposer plainte dans l'affaire Clearstream avant d'être suivi par d'autres hommes politiques", a-t-il ajouté.

    Nicolas Sarközy avait été le premier président à déposer une plainte pénale, le 7 février, contre le site internet du Nouvel observateur pour un article mentionnant le contenu d'un prétendu SMS adressé à son ex-épouse. Il avait retiré sa plainte quelques semaines plus tard...

    AFP.16.10.08

     

  • VIDEO: HAYDN

    http://fr.youtube.com/watch?v=JY2DyHN8bTI

    Joseph Haydn, né à Rohrau sur la Leitha, le 31 mars 1732 et mort à Vienne le 31 mai 1809, est un compositeur de musique classique autrichien

  • Manifestation pro-Serbe au Monténégro

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    Au moins 34 personnes ont été légèrement blessées, lundi soir à Podgorica, au Monténégro, dans des incidents à l'issue d'une manifestation de protestation contre la décision du gouvernement de reconnaître l'indépendance du Kosovo. «La plupart des blessés, dont 23 policiers, souffrent de blessures légères», a annoncé le directeur du centre médical des urgences de Podgorica.


    Le calme est revenu dans la capitale monténégrine vers 21h15, mais la police restait présente dans la ville.

    Les incidents se sont produits à l'issue d'une manifestation de quelque 10 000 partisans de l'opposition pro-Serbe. Une partie des protestataires a forcé un cordon de police devant le parlement, lançant des torches enflammées et des pierres, et brisant des fenêtres. La police a répliqué en tirant des gaz lacrymogènes et a dispersé la foule.

    La police a indiqué avoir interpellé 28 personnes. Elle a bloqué le boulevard principal de la capitale monténégrine ainsi que les rues avoisinantes, formant des cordons devant les bâtiments du gouvernement, du parlement et de la présidence. Des hélicoptères de la policiers ont survolé les lieux.

     

    Le Premier ministre accusé de trahir le Kosovo

    Le gouvernement du Monténégro a décidé jeudi «à l'unanimité» de reconnaître l'indépendance du Kosovo. Les participants à la manifestation, organisée par quatre partis pro-serbes de l'opposition, ont laissé au gouvernement jusqu'à jeudi à 11 heures pour revenir sur sa «décision illégale», en demandant au parlement de convoquer d'ici-là un référendum où les Monténégrins pourraient se prononcer sur la reconnaissance du Kosovo indépendant.

    Les protestataires ont scandé des slogans accusant le Premier ministre Milo Djukanovic d'avoir «trahi le Kosovo» et criés «Trahison, trahison», «Le Kosovo est la Serbie».

    La communauté serbe est très présente au Monténégro où plus de 30% des 650.000 habitants de cette petite république adriatique se déclarent comme des Serbes.

    Le Monténégro s'est séparé de la Serbie en proclamant son indépendance en juin 2006 par un référendum. Les dirigeants albanais du Kosovo ont, eux, unilatéralement proclamé l'indépendance en février 2008. L'Etat kosovar a depuis été reconnu par 50 pays, dont les Etats-Unis et les principaux pays de l'Union européenne (UE).

     La reconnaissance du Kosovo indépendant par ses voisins, le Monténégro et la Macédoine, a provoqué la colère de Belgrade qui a demandé aux ambassadeurs des deux pays de quitter la Serbie.

  • VIDEO Martine Aubry ne se fait pas "chier" à Sarcelles!

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYSrk.html

    Le marché de Sarcelles est l'un des plus vastes et des plus populaires d'Ile-de-France. Martine Aubry est venue, mardi matin, y soutenir Youri Mazou-Sacko, candidat socialiste à l'élection cantonale partielle dont le 2e tour se déroule dimanche 19 octobre.

    L'occasion pour la maire de Lille, candidate à la succession de François Hollande, de glaner des voix sur les anciennes terres de Dominique Strauss-Kahn où les militants n'ont pas encore tous choisi entre elle et Delanoë.

     
    Multimédia
    Video : Aubry à Sarcelles: «A Paris, il y a que des bourgeois»
     

    S'interdisant les petites phrases devant les journalistes, elle a été plus bavarde avec Mazou-Sacko et ses soutiens. «Paris, y'a plus rien, c'est chiant... Il y a que des bourgeois», leur a-t-elle soufflé en aparté.

    DE QUOI POUFFER DE RIRE!

     

  • Berlusconi épingle le président géorgien!

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    ROME, 9 octobre - RIA Novosti. L'ambassade géorgienne en Italie a vivement critiqué les propos du premier ministre italien Silvio Berlusconi selon lesquels les opérations russes en Ossétie du Sud ont été provoquées par le régime de Saakachvili, écrit jeudi le journal italien Corriere della sera.

    Dimanche, lors des festivités du parti Le Peuple de la liberté, M.Berlusconi a déclaré que les opérations russes en Géorgie étaient une riposte à une provocation. "La réaction de Poutine a été logique s'agissant d'un président à la réputation entachée de sang", a indiqué le premier ministre italien.

    Mercredi, l'agence Strategicadvice a diffusé un communiqué de l'ambassade géorgienne en Italie contenant une réponse à M.Berlusconi: "Les Géorgiens, la plupart des organisations internationales et les principaux acteurs sur la scène internationale savent fort bien qui a déclenché le conflit", dit le communiqué.

    La partie géorgienne espère que la commission internationale pourra bientôt enquêter sur le conflit dans le Caucase: "Nous souhaitons que les résultats présentés par cette commission fassent la lumière sur la façon dont les événements se sont réellement déroulés, stipule le document.

     


  • L'atavisme revient au galop...

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    SAINT-DENIS (SEINE-SAINT-DENIS). Jordan, 7 ans et demi, et Slimane, 8 ans, sont des enfants dont le comportement peut s’avérer très violent, notamment à l’école.

    Certains de ces enfants extrêmement violents sont capables de renverser des tables en plein cours, d’insulter et de mordre le maître, de tenter d’étrangler un camarade pendant la récré. Ou de donner des coups de pied et des gifles à l’institutrice, à l’image de cet élève de CM 1 qui, il y a deux semaines, a roué de coups sa maîtresse à Persan (Val-d’Oise).

    "Ultra-fragiles" socialement et psychologiquement, ces éléments « hautement perturbateurs », aux « conduites éruptives durables », ont entre 6 ans et 11 ans. Face à ce phénomène croissant, Sonia Imloul, membre du Conseil économique et social et à la tête de Respect 93, association de prévention de la délinquance en Seine-Saint-Denis, a décidé aujourd’hui de tirer la sonnette d’alarme en adressant au président de la République un manifeste signé par les députés Delphine Batho et Julien Dray (PS), Hervé Mariton (UMP) ou Jean-Christophe Lagarde (NC). Celle qui a publié cette année « Enfants bandits ? » demande au chef de l’Etat d’engager une « véritable politique de prévention ».

    Instituteurs et parents ne savent souvent que faire de ces caïds en culottes courtes (traumatisés par l’absence d’un père, une agression sexuelle…) dont un seul suffit à paralyser une classe. Les psychologues scolaires et les réseaux d’aide sont débordés.

    Une situation inquiétante

    En banlieue, là où les « cas lourds » sont courants, l'offre en soins psychiatriques est largement insuffisante. Parmi les 37 000 écoles élémentaires de l’Hexagone, rares sont celles qui ne comptent pas, dans leurs effectifs, un élève ingérable et incasable. Au moins 30 000 enfants seraient violents à l’école.

    Au ministère de l’Education nationale, on minimise la gravité de la situation. « On ne la conteste pas mais c’est marginal. On recense environ un incident pour 1 000 élèves. Aucun rapport ne nous dit que l’on doit mettre en place un plan national », martèle-t-on dans l’entourage de Xavier Darcos.

    Dans quelle école Darcos a-t-il inscrit son fils Gabriel? 

  • La MEILLEURE solution!

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    Aïcha, assistante maternelle de Mohamed

    Chaque année, depuis quatre ans, Mohamed, 11 ans, désormais en 6ème , devient « un peu plus violent ». « Les enseignants m’ont toujours dit : On ne peut rien faire pour lui.  J’ai en permanence été seule à gérer le problème », témoigne Aïcha, 35 ans, assistante maternelle.


    « A l’école, il ne pouvait pas rester assis une seconde, dévisageait les profs et était impliqué dans toutes les histoires de récré », se souvient-elle. En CE 1, celui qui n’a « jamais fait le deuil de la maternelle » a consulté un psy au centre médico-psycho-pédagogique. Sans résultats. « Je n’en pouvais plus, alors je l’ai envoyé dans le Nord chez sa grand-mère qui l’avait élevé jusqu’à l’âge de 5 ans », précise-t-elle. Les choses ne s’arrangent pas.  Il y a quelques jours, il a tenté d’étrangler un camarade.


    Il va se faire exclure du collège, s’alarme-t-elle. Y a que le bled qui peut le sauver ! J’envisage de l’envoyer en Algérie. Car, à 15 ans, si ça continue, c’est un délinquant… »

     

    Le Parisien- 15.10.08

  • Les signes d'une récession mondiale font plonger à nouveau les Bourses

    Chancelier autrichien et sarközy à Bruxeles 15.10.jpg
    Le chancelier d'Autriche Alfred Gusenbauer avec Sarközy et Junker à Bruxelles le 15 octobre 2008

    Les places financières ont replongé mercredi, passant de l'euphorie à la déprime, devant les nombreux signes avant-coureurs de récession, alors que les dirigeants européens s'efforçaient à Bruxelles de consolider leur front uni.Evènement

    La Bourse de New York a fini sur un nouveau plongeon mercredi une séance dominée par les craintes d'une récession aux Etats-Unis, alimentées par des indicateurs économiques en berne: le Dow Jones a perdu 7,87%, sa plus forte baisse depuis le krach de 1987, et le Nasdaq 8,47%.

    Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a abandonné 733,08 points à 8.577,91 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 150,68 points à 1.628,33 points.

    "Le marché est submergé par les craintes de récession" aux Etats-Unis, a expliqué Al Goldman, de Wachovia Securities.

    La liesse boursière engendrée par les sommes colossales débloquées par les Européens et les Américains pour soutenir leur secteur bancaire n'aura duré que deux jours. Les craintes de récession ont pris le relais de la panique déclenchée par la crise financière.

    "On a un déplacement de la crise financière vers l'économie réelle. Il y a un mouvement de balancier, quand on semble avoir réglé un problème bancaire, le marché se reporte sur l'impact sur les entreprises et les ménages", relève, désabusé, un vendeur d'actions à Paris.

    Après deux jours de fortes hausses, les Bourses européennes se sont enfoncées dans le rouge: Londres a perdu 7,16% en clôture, Francfort 6,49% et Paris 6,82%.

    Sous pression, les dirigeants du G8 se sont prononcés pour la tenue dans "un avenir proche" d'un sommet consacré à une réforme du système financier international, associant des pays émergents, une idée chère au président français Nicolas Sarközy.

    Un communiqué commun en ce sens a été rendu public par la Maison Blanche. Le G8 comprend l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et la Russie.

    Des deux côtés de l'Atlantique, le spectre de la récession cristallise désormais toutes les craintes: la reprise de l'économie américaine n'est pas pour "tout de suite", a averti le président de la Banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.

    Les signes de détérioration de la conjoncture qui se multiplient en Europe étaient aussi au menu du sommet de crise des dirigeants européens qui s'est ouvert mercredi pour deux jours à Bruxelles.

    L'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture, et l'Irlande y est déjà.

    Le sommet européen doit permettre de rallier l'ensemble des 27 membres de l'UE aux plans de sauvetage des banques de 2.000 milliards d'euros des 15 pays de la zone euro et du Royaume-Uni. Reste à convaincre onze pays membres et notamment le plus réticent, la République tchèque.

    Les Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière" regroupant les présidents de la Banque centrale européenne (BCE), de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et du Conseil européen, selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie.

    La Commission européenne a proposé de relever de 20.000 à au moins 100.000 euros, d'ici un an, le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l'UE. Cette proposition va au-delà de la garantie de 50.000 euros décidée la semaine dernière.

    Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont la Fed américaine et la BCE, la banque centrale norvégienne a abaissé à son tour son taux directeur d'un demi-point à 5,25%.

    La Banque centrale d'Islande, pays ravagé par la crise financière, a même baissé son taux directeur de 3,5 points (à 12%), tout en estimant que ce remède choc ne suffirait pas à empêcher une récession.

    Une avalanche de mauvais indicateurs a avivé les craintes sur la santé de l'économie mondiale.

    L'activité économique américaine "a faibli en septembre" et "les conditions d'obtention de crédits se sont durcies", a constaté le Livre Beige de la Fed.

    Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août, une baisse nettement plus importante que prévu.

    "L'économie américaine semble en récession", a jugé une responsable de la Fed, Janet Yellen.

    Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.

    Le Royaume-Uni se rapproche à grande vitesse de la barre des deux millions de chômeurs et son taux de chômage a atteint 5,7%, un sommet depuis mars 2000.

    Le Premier ministre français François Fillon, évoquant une crise "profonde" et "exceptionnelle", craint "une panne de croissance" pour la France l'an prochain, avec des "conséquences" sur l'emploi.

    En Asie, le Japon a vu son excédent courant chuter de moitié en août, et sa production industrielle a baissé de 6,9%.

    Les prix du baril de pétrole s'approchaient à grande vitesse des 70 dollars, la dégradation de l'économie mondiale attisant les craintes de déclin de la demande.

    Les appels à réformer la finance mondiale se multiplient et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont exhorté Washington à s'impliquer davantage pour améliorer la surveillance du système financier.

    A l'ouverture du sommet à Bruxelles, Nicolas Sarközy a appelé l'UE à soutenir sa proposition d'un sommet international, avant la fin 2008, pour une "refondation" du système financier mondial. "De préférence à New York là où tout a commencé", a-t-il ajouté.

    A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

    En dix jours, les autorités monétaires indiennes ont dû injecter 30 milliards de dollars dans leur système financier pour éviter une crise des liquidités dans la dixième puissance économique mondiale.

    Il est particulièrement injuste, s'est emporté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que les pays pauvres aient "à payer pour l'irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino".

    La Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique du Sud, plongeait de 11% à mi-séance.

    AFP. 15.10.08.