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  • Les "yiddishe mamas" de Boca Raton voteront pour Obama

    A lire: un reportage du Monde...

    http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/10/15/en-floride-les-yiddishe-mamas-se-soucient-plus-de-la-crise-que-d-israel_1107083_829254.html#xtor=EPR-32280155&ens_id=628857

  • La Tunisie doit présenter des excuses à la France!

    Tunisiens 2.jpg
    Les "jeunes" tunisiens et immigrés...
    Tunisiens sifflant la Marseillaise 14 oct 08.jpg
    14 octobre 2008 au Stade de France: un match "amical"...
    Les politiques s'affolent brusquement! Il est un peu tard, peut-être? Mais en période de crise et de récession, ça la fiche vraiment mal pour le lobby immigrationniste... 
    Ce n'est tant un "match de foot" qu'il faut arrêter immédiatement que l'immigration massive en provenance du Maghreb. Les Français ont respecté l'hymne tunisien, mais les Tunisiens et Franco-tunisiens ne se sont pas gênés pour huer et siffler l'hymne national de la France! Comment ces gens pourraient-ils en effet avoir le moindre respect pour notre pays qui depuis tant d'années n'est pour eux qu'une "vache à lait"!

    "Tout match avant lequel la Marseillaise serait sifflée sera "immédiatement arrêté", a déclaré mercredi la ministre des Sports Roselyne Bachelot, après une réunion avec le président Nicolas Sarközy et le patron du foot français, suite aux incidents (racistes) mardi au Stade de France.

    Les sifflets contre la Marseillaise mardi soir au Stade de France avant le match France-Tunisie ont pris un tour politique, Nicolas Sarkozy convoquant le patron du foot français alors que Bernard Laporte se prononçait pour la fin des matches avec le Maghreb au Stade de France.

    Le président de la République, qui a qualifié dans un communiqué ces "incidents" de "scandaleux", a convoqué à 13H00 à l'Elysée le président de la Fédération française de football (FFF) Jean-Pierre Escalettes.

    François Fillon a regretté mercredi matin sur RTL que le match n'ait pas été interrompu, jugeant le comportement des spectateurs "insultant pour la France" et pour les joueurs de l'équipe de France".

    Ce "n'est pas tolérable" et "ceux qui veulent siffler un hymne national doivent être privés du match auxquels ils sont venus assister", a insisté le Premier ministre.

    Bernard Laporte est allé plus loin, se prononçant pour la fin des matches avec la Tunisie, le Maroc et l'Algérie au Stade de France. "Il faut arrêter d'être hypocrites" et ces matches doivent être joués "chez eux, ou alors en province", a-t-il suggéré, soulignant que la police avait averti sur de possibles incidents.

    Autres réactions au gouvernement, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Brice Hortefeux a estimé que "certains symboles ne s'insultent pas", Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, dénonçant "le niveau le plus élevé de la bêtise"(qu'elle se taise!).

    Avant même la réunion élyséenne, M. Escalettes avait déclaré que la FFF avait été "choquée, ulcérée et écoeurée".

    Le vice-président de la FFF Noël Le Graet a en revanche estimé qu'annuler le match aurait été "une erreur".

    Dès le coup de sifflet final, le parti socialiste et l'UMP s'étaient indignés. Pour le parti présidentiel, "en sifflant les Bleus, c'est aussi des jeunes Français d'origine tunisienne ou algérienne qui sont sifflés. Quand on est adopté par un pays on respecte son hymne national"...

    "Inacceptable" pour le secrétaire national du PS Razzy Hammadi, "même si  les Français d'origine maghrébine sont trop souvent victimes de discrimination et de harcèlement policier".

    A l'extrême-droite, la condamnation est virulente. Jean-Marie Le Pen considère ces sifflets émanant de "foules originaires du Maghreb comme l'échec de l'intégration de masses étrangères à notre culture".

    Autres réactions, Philippe de Villiers du Mouvement pour la France, estime que "siffler la Marseillaise, c'est siffler et insulter la France".

    Marie-George Buffet (PC) observe qu'"une fois qu'on a dit que c'était scandaleux on n'a rien réglé", et la dirigeante du PCF préfère se concentrer sur ce qu'elle perçoit comme "l'expression de gens en "souffrance" qui "ne se sentent pas bien chez nous".

    L'hymne national avait été sifflé lors des rencontres amicales France-Algérie, en octobre 2001 et France-Maroc en novembre 2007.

    Mais les sifflets peuvent aussi être franco-français. Ainsi, le 11 mai 2002, le président Jacques Chirac avait quitté momentanément la tribune officielle du Stade de France, la Marseillaise ayant été sifflée par une partie du public, notamment des Bastiais, avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France de football Lorient-Bastia.

    La FFF, par la voix de son président d'alors Claude Simonet, avait présenté au micro du stade "ses excuses à la France".

    (Source AFP. 15.10.08)

  • Anniversaire du blog

    Crée le 15 octobre 2006, le blog a aujourd'hui deux ans

    A cette occasion, je remercie tous ceux et celles qui m'ont encouragée à continuer

    Encore une fois, ce blog est conçu comme un espace de liberté d'expression: il n'est inféodé à aucun parti politique et ne subit aucune "pression" quelle qu'elle soit

    UN GRAND MERCI A TOUS! 

  • Le budget de l'Elysée ne connaît pas la crise

    En grand seigneur khazar, Sarközy vit dans le faste, entouré de ses courtisans...

    Le spécialiste du budget de l'Elysée, le député PS René Dosière présente mercredi son rapport annuel sur les crédits de la présidence de la République, où il dénonce "le gouffre entre les promesses de transparence et d'économies formulées par Nicolas Sarkozy et la réalité".

    Ces crédits augmentent de 11,45% dans le budget 2009 par rapport au budget 2008 initial pour atteindre 112,33 millions d'euros, selon le document de Bercy consacré aux "pouvoirs publics" (Elysée, Assemblée nationale, Sénat...), qui va être transmis cette semaine au Parlement.

    "Une hausse de 11,5%, c'est une progression très forte, 6,3 fois supérieure au budget de l'Etat. A ce rythme, en cinq ans, Nicolas Sarkozy doublera le budget de l'Elysée", tempête M. Dosière dans un rapport intitulé "Le budget de l'Elysée ne connaît pas la crise".

    L'examen de ces crédits à l'Assemblée est programmé le 13 novembre.

    L'Elysée a au contraire assuré mardi, dans un communiqué, que son budget était "exemplaire de transparence et de bonne gestion" et qu'il progressait en réalité de "2%".

     Faux, répond M. Dosière, qui dénonce un "tour de passe-passe": "la présidence réintègre pour 2008 9,2 millions d'euros qui ne seront en fait votés que lors du collectif budgétaire, en décembre".

    Le député de l'Aisne insiste sur la "progression énorme" de 25,2% des charges de fonctionnement (fournitures, télécommunications, frais de réception...) et note que le budget arrêté pour les frais de déplacements du chef de l'Etat est en hausse de 33% par rapport en 2008.

    S'agissant des dépenses de personnel, qui concernent 1.031 personnes et constituent le poste principal de dépenses (70 millions d'euros), M. Dosière affirme qu'elles correspondent à celles "d'une ville de 100 à 150.000 habitants".

    Il note également que la rémunération des 98 contractuels de la présidence progresse de "20% après 26,8% en 2008". "Décidément, les collaborateurs du président ne connaissent pas de problème de pouvoir d'achat", ironise-t-il.

    Surtout, l'élu PS s'interroge sur le nombre exact de fonctionnaires mis à disposition, dont le chiffrage résultant des réponses des ministères est "inférieur de 150 environ à celui de l'Elysée" (872): "malgré de multiples demandes, je ne sais toujours pas d'où viennent ces 150 "clandestins"...

    M. Dosière s'étonne enfin que le budget soit "silencieux" sur l'acquisition, "qui serait pourtant signée" et qu'il juge "nécessaire, d'un "Airbus 330-223 auprès d'Air Caraïbes, qui est attendu chez Sabena Technics à Bordeaux pour procéder à son aménagement" en vue des déplacements présidentiels.

    "Jamais le budget de l'Elysée n'a été présenté d'une manière aussi opaque et inexacte alors qu'il augmente à un rythme inhabituel en période de récession. Dans ces conditions, l'Elysée doit revoir sa copie", souligne le rapport.

    L'an dernier, lors de l'examen des crédits alloués à la présidence, le gouvernement avait provoqué une polémique en faisant adopter, au nom de "la transparence", un amendement de dernière minute qui multipliait par plus de deux la rémunération du chef de l'Etat, en l'alignant sur celle du Premier ministre.

    AFP.14.10.08

     

     

  • Témoignage de Bruno, le mari de Muriel retrouvée pendue à son école

    Bruno, le mari de Muriel, qui s'est pendue, lundi dernier, dans une école de Massy (Essonne), ne digère pas la "version officielle." (Ecole primaire Gambetta)

      Bruno, "profondément révolté", n'accepte pas la "version officielle" qui a suivi la mort de son épouse....

    Lundi 6 octobre, sa femme, Muriel, enseignante Rased (réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) à Massy (Essonne) s'est pendue dans une salle de l'école Gambetta.

    Pourquoi?
    "C'est un drame personnel" disait au Post le recteur d'académie mardi 7.
    "Elle était dépressive depuis un certain temps, et a été en arrêt maladie une bonne partie de l'année dernière. Elle avait repris en septembre" disait quant à lui au Post l'inspecteur d'académie.

    "Il y a un lien évident entre son suicide et les difficultés rencontrées par les Rased" explique au Post un membre du Rased qui travaillait avec elle.
    "C'est symbolique qu'elle se soit suicidée à l'école" disait quant à elle la présidente de l'Association des rééducateurs de l'Education nationale de l'Essonne, Christine Baron, au Parisien.

    Sur Le Post, Bruno, son mari, compte "clarifier certains points":

    Que s'est-il passé?
    "La semaine avant le drame, Muriel s'était montrée inquiète et soucieuse quant à l'annonce des suppressions des postes à venir dans les Rased. Elle allait bien, mais était assez remuée. Elle avait le sentiment d'une négation du travail des Rased. Elle me disait: 'Tu te rends compte, tout ça pour en arriver là?'"

    Etait-elle dépressive ces derniers temps?
    "Que les choses soient claires: non. Je ne nie pas qu'elle l'ait été par le passé, mais là, ces derniers temps, non. Tous les gens qui la connaissent s'accordent à dire qu'elle allait 'vraiment bien.' Un médecin qui l'a vue pour une petite blessure à la main deux jours avant le drame m'a dit qu'elle était 'radieuse et détendue, pas dépressive.' D'autres médecins qui avaient vu Muriel dernièrement me l'ont aussi affirmé. J'ai vécu avec ma femme pendant 17 ans, je sais aussi quand elle est dépressive et quand elle ne l'est pas..."

    Comment avez-vous su?
    "Je travaillais chez moi avec un collègue. Le commissariat de Massy m'a appelé pour me demander d'aller les voir. A peine 3 heures après, l'information était déjà diffusée, et, extrêmement rapidement, on parlait de ses problèmes de dépression..."

    Qu'en pensez-vous?

    "La hiérarchie de Muriel a communiqué des informations confidentielles concernant le dossier médical de mon épouse, ce qu'elle n'est pas censée faire. En plus, on a dit que Muriel avait repris en septembre. Or, elle a repris fin décembre 2007 après avoir été arrêtée 3 mois. Avant ça, elle avait été en arrêt 3 semaines en mai, c'est tout. En plus, ces arrêts ne sont pas tous directement liés à des problèmes de dépression..."

    Certains collègues disent que le lieu où votre femme s'est suicidée est symbolique. Pourquoi?
    "Ce n'est sans doute pas un hasard. J'ai entendu dire qu'elle aurait fait ça à l'école pour ne pas le faire à la maison et nous 'épargner ça.' Si ça avait été le cas, elle aurait pu le faire dans un lieu neutre."

    Comment savoir?
    "Je ne saurai sans doute jamais ce qui a exactement motivé son geste. Je ne dis pas que l'école est responsable, mais je tiens simplement à rectifier certaines choses, à rétablir quelques vérités, en mémoire de Muriel. Pour elle, et pour que mes enfants et moi puissions faire notre deuil."

    14 octobre 2008

  • VIDEOs La Comédie Française délocalisée à Bobigny?

    http://fr.youtube.com/watch?v=ekmJqVX1B7w

    Mais le projet semble tomber à l'eau...

    http://fr.youtube.com/watch?v=rbmtdv3C-fU

     

  • Jörg Haider: un accident? Des faits plus que troublants

    Haider accident.jpg
    Si ce n'est déjà fait: il est très important de lire le texte qui s'ouvre sous le lien envoyé par "mistersmith" et de regarder attentivement les quatre photos.
    La presse française est silencieuse... qu'importe! La vérité se fait jour ailleurs sur le Net. Je redonne ici le lien:
    Merci encore à "mistersmith"

  • Racisme: la Marseillaise sifflée au stade de France

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    La Fédération française de football voulait éviter ça. Elle avait donc convié deux chanteuses franco-tunisiennes, Lââm et Amina, pour chanter les hymnes nationaux avant le coup d'envoi du match amical France-Tunisie au Stade de France. Malgré ces efforts, les quelques 60.000 spectateurs présents, dont une majorité de Tunisiens, ont accompagné l'hymne français par des sifflets, comme lors des rencontres amicales France-Algérie en octobre 2001 et France-Maroc en novembre 2007.

    Juste avant les hymnes, les noms des joueurs français avaient également été pris pour cible. Le plus conspué : Hatem Ben Arfa, né à Clamart de parents tunisiens et qui avait opté pour la sélection française malgré les sollicitations de la Fédération tunisienne.

    LCI.fr- 14.10.08

  • Hommage à Philippe de Dieuleveult

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    Philippe de Dieuleveult (4 juillet 1951 à Versailles - disparu le 6 août 1985 aux environs d'Inga, Zaïre) était l'animateur de la fameuse émission de télévision française "La Chasse aux trésors", « un aventurier des temps modernes ».

    Philippe de Dieuleveult est issu d'une ancienne famille française anoblie en 1816. Il est marié en 1977 avec Diane de Torquat, il a eu trois enfants : Erwann (1978), Tugdual (1981) et une fille Anaïd née le 14 août 1985, quelques jours après sa disparition. Il a également six frères : Yves (1938), Jacques (1939-1989), Guy (1941-1973), Jean (1942), Hugues (1946) et Éric (1950-1991).

    Successivement caméraman puis pigiste à Antenne 2, il se destine assez vite au reportage. En mars 1978, il se classe troisième à l'émission des télévisions francophones La Course autour du monde qui permettait aux candidats en échange d'un reportage par semaine, diffusé sur les télévisions francophones organisatrices, de partir à la découverte du monde pendant quatre mois, caméra Super 8 au poing.

    Philippe de Dieuleveult a été engagé en 1979, comme journaliste reporter d'images (JRI) par Jean-Claude Criton, journaliste, producteur et réalisateur d'une émission spéciale pour FR3 (Le Nouveau Vendredi de Jean-Marie Cavada) sur le Tchad.

    Il anime l'émission d'Antenne 2 La Chasse aux trésors le 15 mars 1981, qui passionnera le public francophone pendant plus de quatre ans. Enregistrant l'émission chaque semaine dans un pays différent aux quatre coins du globe, il marque alors les téléspectateurs par sa sympathie, son humour, et ses prises de risques (chute depuis un hélicoptère, plongée sous-marine, saut en parachute en direct…). L'émission diffusée le dimanche soir arrivera souvent en tête des audiences. La Chasse aux Trésors reste pour beaucoup de téléspectateurs une extraordinaire émission à ce jour inégalée.

    Dans le même temps que ses activités télévisuelles, il enregistre un disque, Los Angeles 84, en 1984 à l'occasion des jeux Olympiques de Los Angeles, puis paraît son autobiographie: J'ai du ciel bleu dans mon passeport (Grasset), qui en l'espace de cinq semaines devient un best-seller avec plus de 300 000 exemplaires vendus.

    En 1985, Philippe de Dieuleveult entreprend la descente du fleuve Zaïre, deuxième fleuve du monde en termes de débit derrière l'Amazone avec ses 50 000 m3, avec une dizaine de compagnons en raft. C'est l'expédition « Africa-Raft », comprenant deux radeaux pneumatiques. Le 6 août 1985, sa radio cesse d'émettre. Il disparaît mystérieusement avec six autres membres de l'opération aux environs du barrage hydroélectrique d'Inga. François Laurenceau et Jean-Louis Amblard ont survécu à l'expédition car ils ont estimé que les rapides d'Inga, réputés infranchissables, étaient trop dangereux et ont momentanément quitté l'expédition, le matin de la tragédie, sur l'Île aux Hippopotames. À cet endroit, le fleuve n'est pas navigable. Ce qui avait justifié la construction du chemin de fer Matadi-Kinshasa entre 1890 et 1898....

  • Philippe de Dieuleveult est mort assassiné par Mobutu

    Philippe de Dieuleveult.jpg

    L'animateur-vedette ("La chasse aux trésors") Philippe de Dieuleveult, disparu lors d'une expédition sur le fleuve Zaïre en 1985, ne s'est pas noyé mais a été arrêté par les services secrets zaïrois avant d'être très certainement exécuté, affirme le magazine trimestriel XXI à paraître jeudi.

    Dans une enquête, intitulée "Les crocodiles du Zaïre", la journaliste Anna Miquel assure que le 8 août 1985, deux jours après la disparition officielle des sept membres de l'expédition "Africa Raft" dans les rapides d'Inga, Philippe de Dieuleveult était interrogé à Kinshasa par un commandant de la "Division spéciale présidentielle", la garde personnelle de l'ex-dictateur Mobutu Sese Seko.

    Un procès-verbal de cet interrogatoire, dont l'AFP a pu consulter une copie, s'ouvre par ces mots : "L'an mille neuf cent quatre vingt cinq, le huitième jour du mois d'août, a été entendu le prévenu Philippe Dieuleveult".

    Le PV, sur papier à en-tête de la DSP portant la mention "pro-Justicia", est estampillé d'un tampon "République du Zaïre" et porte deux signatures : celle du "major K.", "chef d'opérations" et celle du "comparant" Philippe de Dieuleveult, qui a été authentifiée pour XXI par son frère Jean.

    Anne Miquel a assuré à l'AFP avoir obtenu, lors de plusieurs séjours dans la capitale de la République démocratique du Congo, des témoignages concordants faisant état de l'exécution par la DSP, après interrogatoires, des membres de l'expédition interceptés lors de leur descente du fleuve pour avoir été soupçonnés d'être des espions et/ou des mercenaires.

    Depuis plus de vingt ans, la noyade est la thèse officielle expliquant la disparition de l'animateur de "La chasse aux trésors" et de ses compagnons.

    L'interrogatoire, entièrement manuscrit, débute par ces mots :

    "- Quel est le but de votre visite au Zaïre ?"

    - Je suis venu pour une expédition.

    (...)

    - Avez-vous des documents justifiant votre visite ?

    - Oui, j'avais le document, mais il m'a été ravi lors de mon arrestation à l'île des Hippopotames vers le barrage hydro-électrique d'Inga.

    (...)

    - Nous tenons des informations que vous et votre équipe, vous êtes de la DGSE ?

    - Non

    (...)

    - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

    - Non, mais j'affirme que nous sommes venus pour l'expédition Africa Raft et je veux être entendu devant mon avocat dans mon ambassade".

    Anna Miquel s'est également procuré la copie d'un télex de l'Agence nationale de documentation (AND, ex-renseignements intérieurs zaïrois), envoyé le 3 et reçu à Kinshasa le 4 août 1985.

    Signé "GOUDOC/ANR", il stipule notamment, en capitales: "HONNEUR VOUS SIGNALER RENVOI Mr PHILIPPE DE DIEULEVEULT ET TOUTE SA BANDE DE MATADI (la ville la plus proche des rapides d'Inga) A KINSHASA, ACCUSER PAR SERVICE AMI D'ETRE MERCENAIRE SUIVANT PARCOURS, DESTABILISER POUVOIR EN PLACE. STOP (...) ARRIVER AUSSITOT TRANSFERER AU CAMP TSHATSHI POUR AUDITION. STOP".

    Selon l'enquête publiée dans le trimestriel, les membres de l'expédition ont été torturés pendant leur interrogatoire puis exécutés.

    "Je n'ai plus aucun doute sur le fait qu'ils ont été tués", a confié à l'AFP Anna Miquel. "Tous les témoignages se recoupent. On ne ressortait pas vivant de ce genre d'interrogatoire".

    Selon elle, les corps auraient été dans un premier temps enterrés dans l'enceinte du camp militaire de Tshatshi à Kinshasa puis, des mois plus tard, inhumés et dispersés pour n'être jamais découverts.

    AFP. 14.10.08

     

  • Bourse de Paris: mi-figue, mi-raisin...

    La tendance négative du côté des marchés américains a tempéré l'optimisme des investisseurs. La place parisienne finit malgré tout en hausse de 2,75%.

    Le CAC 40, qui termine en hausse de 2,75% à 3528,52 points, a nettement réduit sa hausse mardi en fin d'après-midi, dans un marché rendu très nerveux par le tassement de la Bourse de New York, et malgré l'annonce des détails du plan Paulson remanié, qui envisage notamment d'injecter 250 milliards de dollars dans son système bancaire. Le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a précisé mardi que neuf grandes institutions américaines avaient accepté que l'Etat prenne une participation à leur capital dans le cadre de son plan de sauvetage.

    A Wall Street, après avoir ouvert en forte hausse, le Dow Jones perd 0,21% et le Nasdaq Composite cède plus de 2% à la clôture du marché parisien, sur des prises de bénéfices.

    Les marchés européens, malgré le léger ralentissement final, sont restés portés par la coopération des gouvernements européens, dont les plans concertés prévoient au total près de 1.700 milliards d'euros pour garantir les prêts interbancaires et recapitaliser les banques en difficulté.

    Du côté des statistiques, l'Insee a indiqué ce matin que l'inflation a baissé de 0,1% sur un mois en septembre, et qu'elle atteint 3% sur un an. La ministre de l'Economie Christine Lagarde a assuré ce matin que l'inflation sera inférieure à 3% en France à la fin de l'année. Par ailleurs, la Banque de France a révisé sa prévision de croissance pour le troisième trimestre 2008 à -0,1%, contre +0,1% auparavant.

    Le Figaro - 14.10.08

  • Luc Besson annule un tournage dans le 9-3

    Ca se passe comme ça dans le 9.3 !

    Le temps ensoleillé d’hier matin semblait idéal pour le début d’un tournage… Mais au stade Henri-Vidal, dans le quartier des Bosquets à Montfermeil, point d’équipe ni de caméras. Le barnum blanc dressé pour accueillir figurants et techniciens est vide. Un jeune homme employé par la production range des barrières et refuse de dire quoi que ce soit.

    Au fond du site, à côté des gradins, les carcasses grises de huit voitures.

    Les véhicules ont été incendiés dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 heures du matin. Ils devaient servir aux cascades et au décor du film « From Paris with Love », dont plusieurs scènes spectaculaires devaient être tournées aux Bosquets avec les acteurs américains John Travolta et Jonathan Rhys-Meyer.


    L’incident semble avoir mis un point final à cette entreprise. Officiellement, comme le répétait hier après-midi un attaché de presse, le tournage est reporté à une date ultérieure « quand les esprits seront moins chauds ». Plusieurs témoins affirment pourtant que le patron d’Europacorp, Luc Besson, qui s’est rendu sur place hier matin, a annoncé l’annulation des scènes prévues à Montfermeil devant une partie des habitants recrutés pour cette production. Il aurait promis que tous, figurants et agents de sécurité, seraient rétribués malgré tout.

    Dans la ville, c’était hier l’abattement et la déception qui dominaient. « C’est petit d’avoir fait ça, confiait un jeune homme, l’oeil posé sur les voitures incendiées. Une minorité se comporte mal et tout le monde trinque… » Le film devait fournir du travail à environ 90 personnes de la cité, sans compter les associations chargées de préparer les repas pour l’équipe. Des protestations s’étaient tout de même fait entendre la semaine dernière, certains jeunes réclamant que la production embauche davantage de monde, et demandant l’augmentation des salaires.

    « Les représentants de la production avaient très gentiment accepté de négocier. On était arrivé à 200 € par journée, indique Goune, père de famille de 29 ans. C’était un bon projet, il y a de quoi être déçu ! »

    Un peu amer, le maire UMP, Xavier Lemoine, lâche d’une voix lugubre : « C’est un beau gâchis. Quand je pense à tous ceux qui m’interpellaient dans la rue pour me parler du film et qui se réjouissaient… L’opération devait être gratifiante et valorisante pour tout le monde. »

     

    Le Parisien - 14.10.08

    On lui propose de tourner " From Maghreb with fatmas" !

  • Danses sacrées autour du Veau d'or

    L'union sacrée des gouvernements des principales puissances économiques mondiales pour faire face à la crise financière a revigoré lundi les places boursières, qui ont terminé la séance sur des gains records.

    Après des hausses de plus de 10% des indices boursiers en Asie et en Europe, Wall Street, première place mondiale, a fini sur un feu d'artifice de 11,08%, soit une hausse jamais vue de plus de 900 points en une séance.

    "Le marché réagit aux annonces du week-end", a commenté l'analyste Peter Cardillo, d'Avalon Partners, dans une allusion aux réunions à Washington des grands argentiers des principales puissances économiques qui se sont engagés à soutenir le secteur financier contre vents et marées.

    "Ces initiatives ont aidé à endiguer la vague de pessimisme qui persistait la semaine dernière et à encourager un mouvement de chasses aux bonnes affaires", a ajouté son confrère Patrick O'Hare, de Briefing.com. "Les gouvernements du monde entier semblent avoir pris la mesure de la gravité de la crise financière".

     En Europe, la coopération des gouvernements, qui ont promis près de 1.700 milliards d'euros pour dégripper la machine bancaire, a fait oublier la panique de la semaine dernière.

    Ces actions concertées au niveau européen, réclamées de longue date, ont redonné espoir aux investisseurs qui étaient restés de marbre face au plan du secrétaire au Trésor américain Henri Paulson et à la baisse des taux directeurs des banques centrales.

    "C'est mot pour mot ce qu'on voulait", exultait Maurice Gravier, directeur de Natixis Asset Management à Paris, pour qui il s'agit d'un "catalogue idéal" de mesures afin d'"éviter une contagion de la crise à toute l'économie et rétablir la confiance".

    La quasi-totalité des Bourses européennes ont fini sur des hausses historiques: Paris a pris 11,18%, Francfort 11,40%, Madrid 10,65%, Milan 11,49%. Un ton en dessous, Londres a gagné 8,26%.

    Au lendemain d'un sommet de crise des pays de la zone euro, les dirigeants européens ont mis leurs chiffres sur la table, de quoi donner le tournis aux citoyens européens. Mais de quoi rassurer, du moins temporairement, les marchés.

    Berlin a annoncé 480 milliards d'euros, Paris 360 milliards, Madrid et Vienne 100 milliards chacun, Lisbonne 20 milliards, La Haye 200 milliards.

    L'Italie a annoncé qu'elle dépenserait autant qu'il le faudrait pour ses banques.

    Ces mesures de la zone euro s'ajoutent au plan britannique qui avait montré la voie la semaine dernière avec 380 milliards d'euros. Londres va investir jusqu'à près de 50 milliards d'euros dans trois des plus grandes banques du pays, RBS, HBOS et Lloyds TSB, provoquant leur nationalisation de fait.

    L'économiste américain Paul Krugman, qui s'est vu décerner lundi le prix Nobel d'économie en pleine bourrasque financière, a d'ailleurs rendu hommage à l'action du Premier ministre britannique Gordon Brown, se demandant s'il "n'avait pas sauvé le système financier mondial".

    Et les sanctions contre les financiers véreux de Wall Street? Déjà oubliées?

    Que dire de cette joie indécente des mondialistes?   

    C'est la paupérisation de millions de gens qui va payer l'enrichissment des "grands argentiers"!

  • L'Autriche sous le choc après la mort de Jörg Haider

    Haider bougies au bord de la route.jpg
    "Des centaines de bougies étaient allumées et les gens se recueillaient sur le bord de la route où Jörg Haider a trouvé la mort, dans la nuit de vendredi à samedi 11 octobre"

    L'Autriche, un pays encore sous le choc après la mort de Jörg Haider. Les hommages qui lui sont rendus dans les médias nationaux soulignent que cet homme charismatique laisse un grand vide.

    REUTERS/Daniel Raunig
  • Des milliards d'euros qui "tombent du ciel"!

    Depuis le début de la crise financière, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour soutenir l’économie française. Jusqu’à présent, le coût de ces dispositions est de près de 30 milliards d’euros. Où l’Etat trouve-t-il ces sommes impressionnantes ?


    A ce jour, les mesures ont, pour l’essentiel, été financées par un changement des règles d’utilisation de l’épargne déposée par les particuliers.

    Le plan de 22 milliards pour le financement des PME, par exemple, repose en premier lieu sur les dépôts collectés par les banques sur le livret développement durable (LDD, ex-Codevi). Jusqu’à présent, 9 % des dépôts du LDD filaient directement vers la Caisse des dépôts, qui se chargeait de les gérer. Dorénavant, les banques pourront en conserver l’usage et aider ainsi les entreprises à se financer. L’organisme Caisse des dépôts lui-même, qui possède un important « trésor de guerre », a été mis à contribution pour le rachat de 10 000 logements dont la mise en chantier n’a pu être lancée, faute d’acheteurs, et pour le sauvetage de Dexia (2,4 milliards).



    Même si, pour ces deux exemples, le gouvernement n’a pas fait directement appel aux contribuables, il serait précipité d’affirmer que cela ne sera jamais le cas. Une partie des dépenses annoncées n’a jamais fait l’objet d’explications claires.

     D’où viendra le milliard apporté par l’Etat à Dexia ? Comment sera financé l’achat de 20 000 autres logements ? Où trouvera-t-on les 400 millions pour la recherche et le développement de « voitures propres » ? Qui paiera les millions que l’Etat est susceptible de verser s’il se porte garant d’un prêt souscrit par une banque défaillante ?

    Si ces dispositions étaient intégrées dans le budget de l’Etat (environ 278 milliards de dépenses et 227 milliards de recettes pour 2009), elles seront, in fine, payées par les contribuables. Cela ne se fera sans doute pas à court terme, la France voulant oublier pour quelque temps la règle européenne qui contraint les membres de l’Union à présenter un budget dont le déficit est limité à 3 % du PIB.

    Mais, en laissant filer le déficit budgétaire, c’est la dette de la France, qui s’élève déjà à plus de 1 200 milliards, qui grandira encore un peu. Un caillou plus que gênant dans la chaussure des générations futures…

     

    Gabriel Richalot - Le Parisien - 13.10.08

  • Le gouvernement adopte le "plan de sauvetage" des banques

    Fillon et S. à l'Elysée le 13 oct 08.jpg
    Sarközy et Fillon le 13 octobre 2008 à l'Elysée

    Le gouvernement français a adopté lundi lors d'un Conseil des ministres extraordinaire un plan de secours aux banques doté de 360 milliards d'euros, traduction française de celui mis au point par les quinze pays de la zone euro pour enrayer les effets de la crise financière.

    Juste après Angela Merkel en Allemagne et avant Silvio Berlusconi en Italie, Nicolas Sarközy a lui-même détaillé, devant le Premier ministre François Fillon, ses ministres "économiques" et la presse, les "outils" retenus par la France dans la "boîte" constituée dimanche au sommet de Paris, saluée lundi par une forte remontée des marchés financiers.

    Conformément au "plan d'action extrêmement ambitieux" de l'Eurogroupe, l'Etat a décidé d'accorder une garantie "payante" des prêts interbancaires à hauteur de 320 milliards d'euros et de consacrer jusqu'à 40 milliards d'euros à la recapitalisation des banques en difficulté.

    "Cet engagement massif est à la hauteur du problème auquel nous sommes confrontés", a plaidé le chef de l'Etat.

    "En offrant la garantie de l'Etat, nous pouvons espérer mettre un terme à la crise de confiance et ainsi à ne pas avoir à faire supporter aux Français le coût exorbitant qu'aurait une défaillance de tout le système bancaire", a-t-il ajouté, "le pari raisonnable que nous faisons est qu'en apportant cette garantie, nous n'aurons pas à la faire jouer".

    Comme attendu, le gouvernement a créé une société chargée de refinancer les banques qui, depuis le début de la crise, rechignent à se prêter de l'argent entre elles comme aux ménages et aux entreprises, au risque de provoquer un ralentissement de l'économie.

    "Les emprunts émis par cette société pour son financement seront garantis par l'Etat", a expliqué Nicolas Sarkozy, précisant que cette garantie serait appliquée "aux emprunts contractés avant le 31 décembre 2009 et pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans".

    "Il s'agit de rétablir la confiance et non pas, par ce mécanisme, de venir au secours d'établissements qui se trouveraient en difficulté du fait d'une mauvaise gestion", a-t-il prévenu.

    Ainsi, cette garantie ne se fera pas "sans contrepartie" et sera donc "payante à un prix normal du marché", a insisté le président. Ses bénéficiaires devront aussi respecter des "obligations" notamment en matière d'éthique, allusion aux "parachutes dorés" accordés aux dirigeants.

    Deuxième étage de la fusée gouvernementale, Nicolas Sarkozy a confirmé la création de la Société de prise de participation de l'Etat (SPPE), annoncée par François Fillon la semaine dernière, destinée à "fournir des fonds propres" garantis par l'Etat aux banques en difficulté.

    L'Etat "ne laissera aucun établissement bancaire faire faillite", a répété le président. Mais "dans ce cas, comme ce fut le cas pour (la banque franco-belge) Dexia, l'Etat prendra le contrôle et la direction sera changée, il ne peut y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs".

    Nicolas Sarkozy a également confirmé son intention "d'aller vite" en réaffirmant que le projet de loi du gouvernement serait proposé dès mardi au Parlement et "voté avant la fin de la semaine".

    Sa déclaration à peine terminée, il a reçu à l'Elysée les présidents de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, du Sénat Gérard Larcher et des groupes parlementaires afin de leur présenter le plan. Et mardi matin, il retrouvera, pour la troisième fois en deux semaines, ses bénéficiaires, les dirigeants des banques et assurances du pays.

    Vu la gravité de la crise, Nicolas Sarkozy a jugé que son plan était "la seule façon de protéger les emplois, les économies et les impôts" des Français. Le premier secrétaire du PS François Hollande a convenu que "plusieurs mesures indispensables" avaient été prises par l'Eurogroupe, même si, à son goût, "huit jours ont été perdus".

    Le ministre français du Budget Eric Woerth a déclaré lundi que le plan de soutien français au secteur bancaire n'aurait "pas d'impact direct sur les finances publiques" tout en reconnaissant qu'il pourrait augmenter la dette, lors d'une conférence de presse.

    Il a toutefois estimé que, malgré ce plan, le gouvernement devait "pouvoir tenir" sa prévision d'un déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) de 2,7% cette année.

    Avant même l'annonce du plan de soutien bancaire, la dette publique de la France était attendue à 65,3% du PIB fin 2008, au delà du plafond de 60% autorisé par le pacte de stabilité européen.

    AFP. 13.10.08

  • Mais où va-t-il trouver tout cet argent? Dans les poches du contribuable!

    Fillon et S. à l'Elysée le 13 oct 08.jpg
    Sarközy et Fillon à l'Elysée le 13 octobre 2008

    Le gouvernement a adopté lundi lors d'un Conseil des ministres extraordinaire un plan de secours aux banques doté de 360 milliards d'euros, traduction française de celui mis au point par les quinze pays de la zone euro pour enrayer les effets de la crise financière.

    Nicolas Sarközy a détaillé devant la presse les "outils" retenus par la France dans la "boîte" constituée dimanche au sommet de Paris, approuvée lundi par une forte remontée des marchés financiers.

    Conformément au plan de l'Eurogroupe, l'Etat a décidé d'accorder une garantie "payante" des prêts interbancaires à hauteur de 320 milliards d'euros et de consacrer jusqu'à 40 milliards d'euros à la recapitalisation des banques en difficulté.

    "Cet engagement massif est à la hauteur du problème auquel nous sommes confrontés", a plaidé le chef de l'Etat.

    "En offrant la garantie de l'Etat, nous pouvons espérer mettre un terme à la crise de confiance et ainsi à ne pas avoir à faire supporter aux Français le coût exorbitant qu'aurait une défaillance de tout le système bancaire", a-t-il ajouté, "le pari raisonnable que nous faisons est qu'en apportant cette garantie, nous n'aurons pas à la faire jouer".

    Comme attendu, le gouvernement a créé une société chargée de refinancer les banques qui, depuis le début de la crise, rechignent à se prêter de l'argent entre elles comme aux ménages et aux entreprises, au risque de provoquer un ralentissement de l'économie.

    "Les emprunts émis par cette société pour son financement seront garantis par l'Etat", a expliqué Nicolas Sarközy, précisant que cette garantie serait appliquée "aux emprunts contractés avant le 31 décembre 2009 et pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans".

    "Il s'agit de rétablir la confiance et non pas, par ce mécanisme, de venir au secours d'établissements qui se trouveraient en difficulté du fait d'une mauvaise gestion", a-t-il prévenu.

    Ainsi, cette garantie ne se fera pas "sans contrepartie" et sera donc "payante à un prix normal du marché", a insisté le président. Ses bénéficiaires devront aussi respecter des "obligations" notamment en matière d'éthique, allusion aux "parachutes dorés" accordés aux dirigeants...

    AFP. 13.10.08

     
  • Obama à Philadelphie, au coeur du quartier noir

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    Les Noirs croient qu'Obama est un "descendant d'esclaves"...

    Céline Baby pleure de joie. Barack Obama lui a serré la main. Cette retraitée de 78 ans a attendu pendant trois heures sous un soleil de plomb afin de voir le candidat démocrate, en visite dans son quartier de West Philadelphia (Philadelphie). « J’ai l’impression d’avoir vécu un moment historique, souffle-t-elle alors que les larmes glissent le long de ses joues.

    C’est une émotion particulière, j’ai ressenti une joie dans mon coeur comme jamais auparavant. Ma grand-mère était esclave et, là maintenant, l’un des nôtres est en mesure d’obtenir le job le plus prestigieux du pays, président des Etats-Unis. Cela me rend extrêmement fière. Notre pays est en train de changer, on peut y arriver. Yes, we can ! »

    Barack Obama a parcouru sans relâche, samedi, la métropole de Philadelphie en participant à quatre meetings en moins de six heures et en attirant au total plus de 60 000 personnes. Blancs, Noirs, Asiatiques, ils étaient plus de 20 000 supporteurs dans le quartier en majorité noir de West Philadelphia. Avec ses maisons délabrées, ou abandonnées, ses trottoirs défoncés, ce quartier populaire, tristement célèbre pour sa criminalité, est l’un des plus pauvres de la ville de Philadelphie. Le choix très pensé du sénateur de l’Illinois de tenir son meeting au coeur de la 52ème Rue, l’artère principale, le poumon de West Philly, a touché les habitants. « La présence d’Obama ici, cela représente beaucoup pour moi, explique Antoinette Jennings, 28 ans, les yeux brillant d’émotion. C’est un peu un nouveau commencement. Mais, pour cela, il faut que les gens se rendent aux urnes. C’est le souci principal maintenant au sein de la communauté : aller voter. »