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  • La misère se jette sur le monde...

    Bush et sarkozy à camp david, 18 oct.jpg
    "Mais si, Georges, c'est excellent, cette crise!"

    Les craintes d'une contagion de la crise financière à l'économie "réelle" se sont avivées lundi, avec un sombre pronostic de 20 millions de chômeurs de plus dans le monde d'ici fin 2009, alors qu'un calme tendu était revenu sur le front des Bourses.

    Sous l'effet de la pire crise depuis 1929, le nombre de chômeurs dans le monde "pourrait passer de 190 millions en 2007 à 210 millions fin 2009", a estimé à Genève le directeur général du Bureau international du travail (BIT), Juan Somavia.

    "Ce n'est pas seulement une crise de Wall Street, c'est aussi une crise de toute la rue", a résumé M. Somavia. Il a appelé à "une action rapide et coordonnée des gouvernements pour prévenir une crise sociale qui pourrait s'avérer sévère, longue et globale".

    Mais pour l'heure, les dirigeants européens ont exclu un grand plan coordonné de relance économique, à l'instar de celui adopté pour le secteur bancaire.

    De l'autre côté de l'Atlantique, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a plaidé en faveur d'un nouveau plan de relance avant d'évoquer "un certain risque d'un ralentissement prolongé".

    Les pays européens, eux, agissent en ordre dispersé. Le gouvernement allemand a ainsi annoncé lundi qu'il envisageait "des mesures ponctuelles ciblées" d'aide à la conjoncture, mais pas de plan global d'aide à l'économie.

    "Si la crise financière est proche de son pic, les difficultés sur le front de l'économie réelle sont au contraire de plus en plus frappantes", estimaient à Paris les analystes de BNP Paribas.

    Les marchés étaient suspendus lundi aux moindres indicateurs économiques, en attendant une salve de résultats d'entreprises aux Etats-Unis et en Europe, permettant de mesurer l'impact de la crise financière.

    En Europe, les principales Bourses évoluaient dans le vert: Londres gagnait 2%, Paris 1,7% et Francfort 0,3% à 13H40 GMT. Les places asiatiques avaient montré la voie: Tokyo a terminé en hausse de 3,59%, Hong Kong de 5,3% et Shanghai de 2,25%.

    Dans le sillage des marchés européens, la Bourse de New York a ouvert en hausse, le Dow Jones gagnant 0,96% et le Nasdaq 1,50%.

    Les marchés ont visiblement apprécié l'accord entre Européens et Américains sur une série de sommets internationaux visant à réformer le système financier, dont le premier pourrait avoir lieu dès novembre à New York, juste après l'élection présidentielle américaine.

    Mais les mauvaises nouvelles sur le front social et macroéconomique s'accumulent.

    Selon le BIT, le nombre de "travailleurs pauvres" qui vivent avec moins de un dollar par jour pourrait croître de 40 millions tandis que celui des personnes gagnant moins de deux dollars pourrait augmenter de 100 millions entre 2007 et 2009.

    L'Allemagne se trouve au seuil de la récession. L'économie allemande "devrait avoir stagné au troisième trimestre", après avoir reculé de 0,5% au deuxième trimestre, selon la Bundesbank. Deux mois consécutifs de baisses du PIB équivalent à une récession technique.

    En France, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a averti qu'elle pourrait "éventuellement" être amenée à réviser en baisse la prévision de croissance pour 2009, toujours fixée à 1% dans le projet de budget.

    Le secteur bancaire restait sous pression, après l'annonce d'un renflouement du capital d'ING par l'Etat néerlandais et d'une perte de 600 millions d'euros par la banque mutualiste française Caisse d'Epargne, qui a contraint sa direction à la démission.

    A la Bourse de Paris, le titre de la banque Société Générale a été fortement chahuté, perdant 9,27% vers 13H30 GMT, victime de rumeurs de marchés sur une éventuelle augmentation de capital.

    Côté pétrole, les cours continuaient à remonter lundi au-dessus de 70 dollars le baril, mais restaient toujours très en-dessous des sommets de 147 dollars atteints en juillet.

    L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait se prononcer pour une baisse de sa production vendredi lors d'une réunion extraordinaire, afin de soutenir les cours.

    L'Union européenne veut une réforme profonde des règles actuelles et propose une supervision mondiale des marchés par le Fonds monétaire international (FMI).

    "Fermement attaché à la liberté des marchés", le président George W. Bush a lui jugé "essentiel" de préserver "les fondements du capitalisme démocratique". AFP.20.10.08

  • VIDEO "Ils ont cassé la porte!" - arrestation d'un jeune Black à Montfermeil

    http://www.dailymotion.com/video/x747b0_violences-policieres-a-montfermeil_news

    Le parquet de Bobigny a saisi jeudi soir l'inspection générale des services (IGS) après des violences commises par des policiers lors d'une interpellation mardi à Montfermeil. C'est ce qu'a annoncé dimanche le procureur de la République de Bobigny, François Molins. 

     Il a ajouté qu'une vidéo prise par un témoin de la scène où la personne interpellée reçoit des coups dans le hall de son immeuble, a été versée à la procédure. (Il s'agit de la vidéo mise en lien sur le blog)

    Le 14 octobre, des échauffourées avaient éclaté à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et des voitures de police avaient essuyé des jets de pierre. Vers 22 heures, les policiers ont interpellé un jeune Black de 20 ans, soupçonné d'être impliqué dans ces violences, après avoir «cassé la porte» de l'appartement, a déclaré l'avocat du jeune homme, Me Yassine Bouzrou.

    Selon l'avocat, son client, déféré vendredi au parquet de Bobigny qui l'a mis en examen puis placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement le 10 décembre, s'est vu attribuer deux jours d'interruption totale de travail (ITT). Six jours d'ITT ont été signifiés à la mère de celui-ci, qui a également subi des violences et souffrait au niveau du bras. De son côté, un policier, qui a eu le pouce cassé, a eu un mois d'ITT, a précisé le procureur.

    L'avocat déposera plainte pour violences commises en réunion

    Me Bouzrou a indiqué qu'il déposera une plainte en début de semaine au parquet de Bobigny pour «violences sur le jeune homme, sa mère et sa jeune nièce, blessée à la lèvre, aggravées par le fait qu'elles ont été commises en réunion, par des policiers et que l'un d'eux sentait fortement le cannabis». La plainte visera aussi des «menaces de mort» reçues par le jeune homme, une «subornation de témoin en raison des pressions exercées sur son client en garde à vue pour qu'il change sa version des faits» et «dégradation de bien appartenant à autrui».  L'avocat demandera aussi l'ouverture d'une information judiciaire pour qu'il y ait une «enquête impartiale».

    Le jeune homme, étudiant en 2e année de BTS et dont le casier judiciaire est vierge selon son conseil, est convoqué lundi matin dans les locaux de l'IGS. Il a contesté par ailleurs être impliqué dans les jets de pierre contre les policiers, assurant qu'il regardait un match de football en famille ce soir-là. La description faite par les policiers du lanceur de projectiles, porteur de baskets blanches, «ne correspond pas» au jeune homme dont les baskets sont «vertes et violettes avec un peu de blanc», a ajouté Me Bouzrou...

    19.10.08

  • La case de l'oncle Tom

    Colin Powell.jpg
    Toujours "esclave"... au service du mondialisme
    A 16 jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a reçu dimanche le soutien de poids de l'ancien secrétaire d'Etat du républicain George W. Bush, Colin Powell au moment où sa campagne annonçait avoir récolté la somme record de 150 millions de dollars en septembre.
      Ces deux événements semblaient de nature à stimuler les démocrates dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle alors que les sondages accordent en moyenne 5 points d'avance à M. Obama au niveau national.

    L'ancien chef d'état-major des armées américaines et héros de la première guerre du Golfe, a loué sur la chaîne NBC le "caractère réformateur" du candidat démocrate et sa campagne "fédératrice".

    Une présidence Obama "provoquerait l'enthousiasme du pays et du monde", a assuré le général à la retraite. "Obama a démontré de la fermeté. Il a démontré de la vigueur intellectuelle. Il a une façon de gérer ses affaires qui nous sera profitable", a-t-il estimé.

    Son soutien tombe à pic pour M. Obama alors que l'équipe de campagne du candidat républicain l'accuse de se situer à l'extrême gauche de l'échiquier politique américain et met en doute sa capacité à rassembler les Américains au-delà de son camp.

    "J'ai toujours admiré et respecté le général Powell. Nous sommes amis de longue date. Ce n'est pas une surprise", a réagi John M. McCain.

    Au cours du même entretien, M. McCain a publiquement évoqué la possibilité d'une défaite.

    "Je ne m'apesantis pas là-dessus. Mais, j'ai eu une vie merveilleuse. Je peux retourner vivre en Arizona, et représenter mes administrés au Sénat", a-t-il dit.

    Colin Powell est le premier poids lourd de l'administration Bush à apporter son soutien officiel au candidat démocrate.

    L'équipe de campagne de M. Obama a fait savoir que le sénateur de l'Illinois avait appelé M. Powell pour le remercier de son appui. "M. Obama est impatient de recevoir ses conseils au cours des deux prochaines semaines et, si possible, au cours des quatre prochaines années", a dit Robert Gibbs, directeur de la communication du candidat démocrate.

    Secrétaire d'Etat durant le premier mandat de George W. Bush (2001-2005), avocat de la guerre en Irak à l'ONU avant de dénoncer les "mensonges" qui ont entraîné les Etats-Unis dans cette guerre, M. Powell n'a cessé de prendre ses distances avec l'administration républicaine tout en refusant de rompre les ponts avec sa famille politique.

    Juste avant l'intervention de M. Powell, l'équipe de campagne de M. Obama a annoncé que le sénateur avait engrangé 150 millions de dollars en septembre. Jamais M. Obama n'avait récolté autant d'argent en un seul mois.

    Depuis le lancement de sa campagne, M. Obama a récolté 605 millions de dollars.

    Cet afflux d'argent devrait permettre à M. Obama de mener une campagne agressive dans plusieurs Etats clefs notamment dans plusieurs Etats considérés comme des fiefs républicains comme la Virginie et la Caroline du Nord.

    M. McCain a accepté de recevoir de l'argent public et est soumis à un plafond de dépense de 84 millions de dollars d'ici le 4 novembre. Il peut néanmoins compter sur l'aide du parti républicain qui a engrangé 66 millions de dollars en septembre.

    AFP. 19.10.08

     

  • Comment se défend un sanglier gaulois

    Frise romaine sanglier et chien.jpgWoinic le sanglier.gif
    Mercredi après-midi, un accident de chasse avait vu un homme grièvement blessé par un sanglier à Lucenay-le-Duc en Côte-d'Or.
    Ce samedi après-midi, c'est une autre histoire de chasse, avec un sanglier, qui a vu un chasseur grièvement blessé.


    Un homme de 65 ans, qui chassait dans le bois du Boisseau à Montmain, près de Seurre, a tiré une première fois sur un sanglier et l'a blessé. Il a ensuite tiré une deuxième fois et la balle a rebondi sur la colonne vertébrale du sanglier et est revenue, comme un boomerang, dans le ventre du chasseur, le blessant très grièvement. L'homme a été secouru par les sapeurs pompiers et les médecins du SAMU. Il a été transporté à l'Hôpital de Beaune dans un état grave.

    creusot infos - 19.10.08

     

  • A la découverte des métiers d'art

    Métiers d'art.jpg
     
    Ils sont brodeurs, chapeliers, doreurs, ébénistes, facteurs de perles, plumassiers, santonniers, tapissiers ou encore verriers et perpétuent les 217 métiers d'art officiellement reconnus en France. A l'occasion des 4es Journées des métiers d’art, ils ouvrent toutes grandes les portes de leurs ateliers proposant visites guidées, démonstrations, conférences, rencontres et expositions.
    Lors de la précédente édition en 2006, pas moins de 800 000 personnes leur avaient rendu visite et le succès ne devrait pas se démentir cette année. Les métiers d’art sont gage d’un savoir-faire unique au monde, synonyme d’excellence, d’art de vivre et d’innovation et sont aussi au coeur de notre patrimoine : « Ils sont une réponse au phénomène d’uniformisation et de mondialisation, se situant vraiment aux antipodes », affirme Yves Benoît, délégué départemental de la Sema (Société d’encouragement auxmétiers d’art) qui organise lamanifestation dans la Somme. Dans son atelier de Querrieu, près d’Amiens (Somme), il a quant à lui ressuscité le velours d’Utrecht ou d’Amiens.

    Véritable enjeu économique et social, ces métiers se transmettent le plus souvent de génération en génération permettant leur sauvegarde et leur développement : « Ces journées ont aussi pour objectif de toucher les jeunes, poursuit Yves Benoît, qui ont ainsi l’occasion de découvrir des métiers manuels de bon niveau auquel l’intellectuel est aussi associé et valorisant l’homme par la beauté des choses qu’il peut créer. Ils sont souvent aussi intéressés par l’indépendance et l’autonomie de l’artisan d’art qui gère son emploi du temps. » 

     

     

     

  • Grâce à un faux RIB...

    Tout a commencé cet été lorsque Nicolas Sarközy constate deux prélèvements bizarres sur son compte bancaire. Deux abonnements chez SFR qu’il n’a pas souscrits, pour un montant inférieur à 200 euros. Si des escrocs ont réussi à se procurer les coordonnées bancaires du président de la République et à effectuer des prélèvements sur son compte personnel, ce n’est pas un piratage informatique à proprement parler.

    Selon les informations d'Europe 1, c'est grâce à un faux RIB que les deux lignes téléphoniques ont été ouvertes. Un RIB trafiqué : un faux nom avec à l'appui des papiers d'identité, mais avec les vraies coordonnées bancaires de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat n'était donc pas directement visé par cette escroquerie.

    Nicolas Sarkozy a déposé plainte courant septembre dans le cadre de cette affaire. Le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, a aussitôt saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres ainsi que la brigade financière. Les auteurs de l’escroquerie n’ont, pour le moment, pas été retrouvés.

     

     

  • Le compte bancaire de Sarközy a été piraté...

    Sarkozy piraté.jpg
    Une drôle d'histoire...

    Etre à l'Elysée ne protège pas des voleurs les plus audacieux. Nicolas Sarközy a été victime d'un vol de données, révèle le Journal du Dimanche. Des escrocs sont parvenus à obtenir les coordonnées bancaires du chef de l'Etat et ont retiré de petites sommes, dans l'espoir de passer inaperçus sur le compte personnel du président...

    Nicolas Sarkozy a découvert la fraude et porté plainte en septembre.

    Le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, a saisi la brigade criminelle et la brigade financière de cette affaire dont l'enquête se mène en toute discrétion, en raison du caractère «sensible» du dossier. Malgré ces grands moyens, les auteurs de ce vol n'ont pas été retrouvés. Preuve, estime le Journal du Dimanche, qu'ils sont loin d'être des amateurs.

    Les occasions de se «faire dérober» ses coordonnées bancaires sont multiples : achat en ligne, consultation de ses comptes sur internet, commerçant indélicat, perte et vol de documents. Un trafic juteux de coordonnées bancaires s'est développé sur le net. Les escroqueries et infractions financières sont en hausse de 9% par rapport à 2007, a constaté l'Observatoire national de la délinquance.

    Le Figaro - 19.10.08

         
  • Les oursins de Sète

    Assiette provençale - oursins.JPG
    Les oursins de Sète, petits mais merveilleusement parfumés!
    (photo Gaëlle Mann)

  • Le candidat du Lobby a le soutien des trois plus grands médias américains...

    Pas de quoi s'étonner...

    Trois grands quotidiens américains, le Washington Post, le Los Angeles Times et le Chicago Tribune, ont apporté hier leur soutien au candidat démocrate Barack Obama pour devenir le prochain président des Etats-Unis. 

    Dans un éditorial, le Washington Post précise que son soutien «est sans équivoque», et fait l'éloge de «l'intelligence et des talents politiques» de Barack Obama malgré sa relative inexpérience, en s'en prenant à l'inverse à son rival républicain John McCain, 72 ans.

      «Le choix est facilité en partie par la campagne décevante menée par M. McCain et, avant toute chose, par son choix irresponsable d'un colistier qui n'est pas prêt pour être président», indique le journal, basé dans la capitale fédérale, en évoquant la gouverneure de l'Alaska Sarah Palin, 44 ans.

    Selon le Post, en revanche, «M. Obama a le potentiel pour devenir un grand président» : «Oui, nous avons des réserves et des inquiétudes, presque inévitablement, étant donné la relativement courte expérience de M. Obama dans la politique nationale. Mais nous avons aussi de grands espoirs», ajoute le Post.

    Le Washington Post avait apporté son soutien aux candidats démocrates Al Gore et John Kerry lors des deux dernières présidentielles, remportées par le républicain George W. Bush.

    - Sans surprise étant donné son inclination progressiste, le Los Angeles Times, de son côté, a également soutenu le candidat démocrate dans un éditorial publié vendredi sur son site internet. Selon le grand quotidien de la côte Ouest, M. Obama répond aux besoins d'un «dirigeant qui fait preuve de sang-froid».

    «Le Times soutient Barack Obama sans hésitation pour devenir président», ajoute le journal, se disant impressionné par sa «constance et (sa) maturité».

    «Obama est cultivé, éloquent, sobre et excitant, constant et mature. Il représente le pays comme il est, et comme il aspire à être», poursuit le LA Times, qui a fait écho au Washington Post pour décrier le choix de Mme Palin comme colistière par John McCain, «brillant sur le plan tactique, mais irresponsable».

    «Cette décision pose la question de savoir quel genre de réflexion, si ce mot peut s'appliquer, s'exercerait à la Maison Blanche lors d'un mandat McCain», a ironisé le Times.

    - Le Chicago Tribune a également apporté son soutien à M. Obama. C'est la première fois depuis... 1847 que ce journal soutient un candidat démocrate à la présidentielle!

    Dans un éditorial intitulé «Barack Obama comme président», le Chicago Tribune écrit : «Le 4 novembre, nous allons élire un président pour nous diriger au cours d'une période périlleuse et restaurer une foi commune dans un objectif national». «Le meilleur candidat pour accomplir cela est Barack Obama. Le Tribune est fier de lui apporter aujourd'hui son soutien pour devenir président des Etats-Unis».

    «Beaucoup d'Américains affirment qu'ils ne se sentent pas à l'aise avec Obama. Il est assez nouveau pour eux. Nous pouvons les rassurer. Nous connaissons Obama depuis qu'il s'est lancé en politique il y a une dizaine d'années. Nous l'avons observé, travaillé avec lui, nous l'avons critiqué, mais nous avons une confiance immense dans sa rigueur intellectuelle, son sens moral et sa capacité à prendre des décisions justes, réfléchies et prudentes. Il est prêt», a affirmé le quotidien de Chicago.

    Au total, le candidat démocrate est soutenu par une cinquantaine de journaux et magazines contre 16 qui ont apporté leur soutien au républicain John McCain, selon le syndicat des éditeurs de presse. La diffusion des journaux qui soutiennent Obama atteint 5,8 millions d'exemplaires contre 1,5 million pour ceux qui soutiennent le candidat républicain.

    Parmi les titres prestigieux qui soutiennent M. Obama figurent également le Boston Globe ou le New Yorker. Il devrait probablement recevoir le soutien du New York Times.

     

  • Plusieurs milliers d'Autrichiens aux obsèques de Jörg Haider

    Haider obsèques.jpg
    La cathédrale de Klagenfurt
    Des milliers d'Autrichiens et une grande partie de la classe politique du pays ont pris part samedi à Klagenfurt (sud) à des obsèques quasi nationales à la mémoire du chef historique de l'extrême droite autrichienne, Jörg Haider, décédé dans un accident de voiture.

    Au cours d'une cérémonie retransmise en direct à la télévision publique, le cercueil de l'ancien gouverneur de Carinthie, recouvert d'un tapis de roses rouges, a traversé le centre de la ville, transporté sur un affût de canon tiré par un véhicule militaire, devant une foule recueillie de 30.OOO à 50 OOO personnes.

    Beaucoup avaient revêtu le costume traditionnel carinthien que l'ancien leader aimait porter.
    Un service de cars gratuits et de trains supplémentaires avait été mis en place pour permettre à une foule nombreuse de participer à cet événement encadré par cinq cents policiers. La place étant limitée le long du parcours, l'événement était retransmis sur des écrans géants sur plusieurs places de la ville.

    Le cortège funéraire réglé par un protocole minutieux a fait une longue halte sur la place centrale de Klagenfurt pour une cérémonie officielle. Plusieurs orateurs se sont succédés à côté du cercueil veillé par six soldats, s'adressant à un parterre où la plupart des élites politiques autrichiennes avait pris place.

    Le président de la république Heinz Fischer, le chancelier social-démocrate Alfred Gusenbauer, le chef du parti social-démocrate Werner Faymann - chargé de former le futur gouvernement à l'issue des dernières législatives -, ses homologues des autres partis (à l'exception des écologistes) et les présidents de régions étaient venus rendre un dernier hommage au chef du BZÖ. Un personnage tout aussi incontournable que controversé de la vie politique autrichienne des vingt dernières années.

    Parmi les invités étrangers figuraient notamment Said Kadhafi, l'un des fils du dirigeant libyen Mouammar Khadafi, avec lequel Jörg Haider était lié, et des représentants la région italienne voisine du Frioul-Vénétie.

    "C'était un homme extraordinaire, capable de susciter l'enthousiasme comme le rejet", a déclaré dans son allocution Alfred Gusenbauer, adversaire politique de Jörg Haider.

    Avec une rhétorique populiste, eurosceptique et anti-immigration, il avait permis à son parti d'alors, le FPÖ, de devenir la deuxième force du pays en 1999. La participation de son mouvement à un gouvernement de coalition avec les conservateurs en 2000 avait déclenché une série de sanctions de la part des pays de l'Union européenne envers l'Autriche.

    Débordé par les éléments les plus radicaux de son parti, Jörg Haider avait plus tard fait scission du FPÖ et fondé le BZÖ en 2005. Sa formation avait obtenu 10,7% des voix aux législatives fin septembre, triplant presque son score de 2006.

    En revanche, l'événement n'a pas donné lieu à un rassemblement de néo-nazis, comme craint dans la presse ces derniers jours. De même, les délégations des partis d'extrême droite européens sont restées discrètes.


    A la fin de la cérémonie officielle, l'hymne national a retenti et la procession s'est dirigée vers la cathédrale de Klagenfurt où un requiem devait être donné. Les obsèques proprement dites devait avoir lieu dans la foulée en famille dans la chapelle de la propriété privée de Jörg Haider à Bärental.


    Jörg Haider est décédé samedi 11 octobre dans un accident de voiture dans la banlieue de Klagenfurt. En signe de deuil, le match de la 13e journée du championnat d'Autriche de football entre le club de Klagenfurt, Austria Carinthie, et le Rapid Vienne prévu ce samedi a été reporté.

    AFP- 18.10.08

  • Villepin: "il faut que les Français sachent de quoi demain sera fait"

    Vilepin réclame un nouveau budget 2009.jpg

    L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré samedi qu'il fallait présenter un nouveau budget 2009 intégrant les modifications provoquées par la crise financière, alors que le gouvernement doit défendre son projet, inchangé , à partir de lundi à l'Assemblée nationale.

    «Si l'on veut recréer la confiance, il faut que les Français puissent véritablement savoir de quoi demain sera fait, il faut commencer par le budget 2009», a déclaré M. de Villepin sur la chaîne i-télé. «Celui-ci ne peut pas être celui qui a été prévu».

    «Il y a d'énormes changements qui sont intervenus», a-t-il ajouté. «Faisons en sorte que sur des secteurs aussi importants que le logement, que l'emploi à travers les contrats aidés, que l'éducation, les mesures appropriées puissent être prises», a-t-il dit.

    «On ne peut pas partir sur des bases qui n'existent plus», a-t-il poursuivi. «La croissance était estimée autour de 1%, ce ne sera plus le cas, on prévoit une croissance de 0,2% l'année prochaine. Ce sont effectivement des données nouvelles qu'il faut intéger», a ajouté l'ex-chef de gouvernement.

    Le Parisien - 18.10.09

  • Le chantage de Petrella dénoncé par SOS Attentatsà la justice italienne

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    Madame Françoise Rudetzki

    AFP.18.10.08. La fondatrice de l'association française SOS Attentats, Françoise Rudetzki, a dénoncé le "chantage" exercé selon elle par l'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella afin de ne pas être extradée vers l'Italie, dans une tribune parue samedi dans le quotidien Le Figaro.

    "Condamnée en 1992 pour crime de sang", Marina Petrella "a exercé un chantage auquel il a fallu céder alors qu'elle refuse de répondre de ses actes en Italie, pays disposant d'une justice tout aussi démocratique que la France", écrit Mme Rudetzki.

    "Pour ne pas en faire une martyre, au nom de la clause humanitaire, elle ne sera pas extradée. Les familles des 413 morts et les milliers de blessés au-delà des Alpes entre les années 1970 et 1980 apprécieront", ajoute la fondatrice de SOS Attentats, association aujourd'hui dissoute.

    Mme Rudetzki a demandé à ce que la "douzaine d'autres brigadistes qui coulent des jours tranquilles en France" soient "extradés immédiatement avant que d'autres pressions ou menaces ne s'exercent contre nos institutions, contre nos valeurs, contre notre conscience".

    Marina Petrella, 54 ans, a été condamnée à perpétuité en 1992 à l'issue du procès "Moro ter", qui avait eu à examiner pratiquement tous les attentats revendiqués par les Brigades rouges à Rome entre 1977 et 1982.

    La France a renoncé à l'extrader en raison de son état de santé très détérioré.

    Dans une lettre publiée par Le Monde daté de jeudi, Marina Petrella a exprimé, "si elle est acceptée", sa "compassion" pour les victimes de ce mouvement armé italien d'extrême gauche.

    Sa "compassion", mais pas son repentir!

  • Camp David: Sarközy est pressé de "mondialiser"

    Bush fin de règne.jpg
    Fin de règne... 17 octobre 2008

    Le président français Nicolas Sarközy s'arrêtait ce samedi chez son homologue américain George W. Bush à Camp David pour le presser, au nom des Européens, d'accepter une refondation de la structure financière mondiale en crise et la tenue rapide d'un sommet international. 

    Avant ces trois heures d'entretiens entre MM. Bush et Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso à la retraite présidentielle de Camp David, dans les montagnes du Maryland, les Américains sont cependant apparus beaucoup moins ardents que les Européens. Ces derniers veulent une réforme réelle et complète, une sorte de nouveau Bretton Woods, du nom des accords qui gouvernent depuis 1944 le monde de la finance internationale.

    M. Bush a admis vendredi la nécessité de veiller à ce que les dérèglements de la machine financière qui menacent aujourd'hui de surchauffe toute la mécanique économique mondiale ne se reproduisent pas. Son administration a aussi surmonté ses réticences et accepté le principe d'un sommet international qui réunirait les pays du G8 et les grandes économies émergentes. Elle s'est dite ouverte à toutes les propositions valables.

    Mais M. Bush ne s'est guère engagé au-delà d'une réforme du système américain qui, de toute façon, incombera à son successeur en janvier 2009, alors que les Européens proposent une forme de supervision mondiale des marchés, qui pourrait échoir au Fonds monétaire international. M. Bush, qui, dans son allocution radiophonique du samedi, a rappelé croire "fermement dans la liberté des marchés", a aussi mis en garde contre les effets pervers que de nouvelles réglementations pourraient avoir sur l'activité économique.

    M. Sarkozy, lui, a de nouveau exhorté à tirer les leçons de la crise et a mis en garde contre le risque de ne voir dans celle-ci qu'une "parenthèse" après laquelle tout pourrait "recommencer comme avant". Au risque d'irriter les Américains, il a parlé de l'émergence d'un "monde nouveau": "Ce monde nouveau, ou bien nous arriverons à le réguler, à l'organiser, à le moraliser, et alors de cette crise sortira un progrès pour l'humanité, ou bien nous n'y parviendrons pas et le chacun pour soi, les égoïsmes, les fanatismes, la logique d'affrontement prévaudront, et alors, ce monde sera peut-être pire que celui que nous avons connu", avait-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale du Québec.

    La Maison Blanche s'est cependant beaucoup employée à convaincre de ne pas trop attendre des discussions de Camp David. M. Bush reçoit MM. Sarkozy et Barroso parce qu'ils sont "dans les parages", sur le chemin du retour entre le Canada et l'Europe, a dit sa porte-parole, Dana Perino. "Je peux vous assurer que je ne crois pas qu'on réécrira Bretton Woods demain à Camp David", a-t-elle plaisanté.

    Selon elle, la date et le lieu d'un sommet international ne devraient même pas être décidés à Camp David, où les trois dirigeants devaient s'en tenir, selon le voeu américain, à de brèves déclarations à la presse à l'arrivée de MM. Sarkozy et Barroso, avant leurs entretiens et un dîner. M. Sarkozy a cependant relevé que le principe d'un tel sommet avant la fin de l'année était acquis.

    Il voudrait le voir se tenir en novembre à New York, là où tout a commencé selon lui.

    Les Européens, qui reprochent aux Américains d'avoir laissé la bride sur le cou aux banquiers et aux investisseurs au nom du sacro-saint principe de la libre entreprise, se félicitent d'avoir comme rarement réussi dans la crise à coordonner leur action et à assumer un rôle contestant aux Américains leur "leadership".

    Dans le "monde nouveau" dont il a parlé vendredi et dont l'émergence coïnciderait avec la fin de l'ère Bush, M. Sarkozy, qui exerce actuellement la présidence tournante du Conseil européen, a estimé que les Américains devaient "comprendre aussi qu'ils ont des partenaires, qu'ils ne sont pas seuls dans le monde".

    AFP. 18.10.08

     

  • Enquête sur DSK dans une affaire de sexe

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    Le Fonds monétaire international (FMI) a ouvert une enquête sur son directeur, le français Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d'une affaire de népotisme présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée, a annoncé samedi un porte-parole à l'AFP.

    Selon le Wall Street Journal, la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de mener l'enquête et devrait rendre ses conclusions fin octobre.

    L'enquête porte au départ sur des relations intimes que M. Strauss-Kahn, ancien ministre français de l'Economie âgé de 59 ans, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI et mariée.

    Tous deux auraient échangé des courriels sur cette "possibilité" qui se serait concrétisée cette année lors d'une conférence en Europe, poursuit le Wall Street Journal (WSJ).

    Les courriels ont été découverts par l'époux de Mme Nagy, un économiste argentin renommé, Mario Blejer, autrefois employé au FMI, selon la même source.

    Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme à l'égard de Mme Nagy au FMI, ou au contraire aurait tenté de se venger.

    Ils voudraient aussi savoir si les émoluments touchés par l'économiste hongroise à son départ de l'institution était ou non excessifs par rapport à sa position hiérarchique.

    Dans un communiqué cité par le quotidien économique new-yorkais, M. Strauss-Kahn indique qu'il coopère avec l'enquête.

    "L'incident qui s'est produit dans ma vie privée" a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans ce texte cité par le journal. "A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds", affirme-t-il.

    En 2007, le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait dû quitter ses fonctions après avoir été accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale.

    Il avait annoncé son départ de l'organisation multilatérale le 17 mai 2007, après six semaines d'une crise qui avait sérieusement ébranlé la crédibilité de l'institution et de ses procédures de contrôle en matière de conflits d'intérêts.

    Selon le WSJ, le conseil de Mme Nagy, Robert Litt, assure qu'elle n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.

  • VIDEO Sarah Silverman vote pour Obama!

    http://fr.youtube.com/watch?v=JVnqvVlTdX4

    Pour traduction et explications en français:

    http://tf1.lci.fr/infos/elections-usa/0,,4126606,00-le-vote-juif-dans-la-campagne-.html

  • Cloaca maxima

    Les plaintes s'accumulent dans l'affaire «des carnets secrets» d'Yves Bertrand, ancien directeur des Renseignements généraux de 1992 à 2004.

    Après celles déposées par l'avocat de Nicolas Sarközy et par l'homme d'affaire Jean-Noël Tassez pour «dénonciation calomnieuse», c'est au tour de Lev Forster, conseil de Charles Pasqua de déposer plainte pour les mêmes motifs.

    Selon le Point, le 20 juillet 2000, Yves Bertrand avait mentionné dans ses brouillons : «Fric RPF, géré par Tomi au Gabon. Vient d'être  créée au Gabon la société Pari mutuel urbain gabonais». Le RPF était à l'époque le Rassemblement pour la France dont le leader était Charles Pasqua. Celui-ci souhaitait se présenter à l'élection présidentielle en 2002 face à Jacques Chirac. Tomi était un proche de Pasqua et un associé de Robert Feliciaggi dans le monde des jeux. En janvier 2001, Bertrand inscrivait dans son carnet le nom de Feliciaggi qui aurait versé «3 à 4 millions de francs» à l'ancien ministre de l'Intérieur.

    Lundi, le parquet de Paris devrait se prononcer sur l'ouverture ou non d'une enquête préliminaire après le dépôt de ces plaintes.

    leparisien.fr- 17.10.08

  • Sarközy exige le retrait de sa poupée "vaudou": on ne sait jamais...

    Poupée vaudou de sarkozy et royal.jpg

    Nicolas Sarközy, via son avocat Thierry Herzog, désapprouve et s'oppose fermement à la parution du Manuel vaudou Nicolas Sarkozy, disponible en librairie depuis le 9 octobre. Il menace même de poursuites si ces produits ne sont pas retirés de la vente.

    La semaine dernière, une maison d'édition avait lancé la vente de deux livres sur Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Ces deux courts ouvrages étaient accompagnés, pour chacun, d'une poupée vaudou à l'effigie des deux finalistes de la dernière présidentielle, avec des aiguilles permettant de «piquer» ces petites figurines.

    «Nous avons reçu un courrier recommandé de l'avocat de Nicolas Sarkozy, explique l'attaché de presse de «K&B», la maison d'édition qui commercialise le manuel vaudou Nicolas Sarkozy. Il nous menace de poursuites judiciaires si nous ne retirons par le produit».

      Dans un communiqué, «K&B» affirme, déjà, son refus de retirer ces poupées de la vente: «Compte tenu de l'aspect humoristique du projet, des personnalités politiques et publiques que représentent Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, les Éditions K&B estiment être dans leur bon droit et n'entendent donner suite à aucune demande de retrait des librairies, qu'elles jugent totalement disproportionnée.  La jeune maison d'édition est aujourd'hui déterminée à faire vivre ces projets qui ont nécessité des mois d'élaboration et de travail.»

  • Les députés européens invités à ne pas se loger dans des hôtels de passe...

    Une quarantaine d'eurodéputés de pays scandinaves ont lancé une campagne demandant que le Parlement européen s'engage à ne pas utiliser pour ses élus des hôtels ayant recours à des prostituées ou diffusant des films pornographiques.

     
    "C'est une question sérieuse, importante", a déclaré vendredi le porte-parole du Parlement, Jaume Duch, en indiquant que le président du Parlement Hans-Gert Pöttering avait reçu une lettre en ce sens de 37 élus.

    Dans cette missive, les eurodéputés demandent que le Parlement européen "n'utilise que les hôtels qui donnent la garantie que l'établissement n'est pas impliqué dans le commerce du sexe" et que des consignes écrites en ce sens soient données "à tout le personnel", députés et fonctionnaires.

    Le Parlement, qui se réunit alternativement à Bruxelles, où il travaille le plus clair du temps, et à Strasbourg en France, son siège officiel, s'alignerait sur les pratiques des pays scandinaves, font valoir les initiateurs de la campagne.

    Les pays du Conseil Nordique (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) ont pris une telle décision en 2006.

    Les eurodéputés jugent nécessaire de ne pas encourager la prostitution, en soulignant le rôle qu'elle joue "dans le crime organisé" et s'indignent de "l'augmentation de la traite des êtres humains" qui voit notamment "des jeunes femmes de pays pauvres être vendues comme esclaves sexuelles dans l'industrie de la prostitution".

    L'une des signataires, la Suédoise Hélène Goudin, a indiqué qu'il s'agissait aussi d'interdire aux élus et à leurs collaborateurs les hôtels qui diffusent des films pornographiques dans leurs chambres.

    "Nous sommes de manière générale contre l'exploitation des femmes", a-t-elle expliqué à l'AFP. "L'Union européenne est une Union de valeurs et nous pensons que nous devrions avoir un consensus à ce sujet".

    AFP. 17.10.08