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  • JMLP sur le discours de Rethel

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    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

    Nicolas Sarközy est devenu une machine automatique à égrener les promesses de « réformes ». De plus en plus nombreuses, de plus en plus détaillées. Et il pense, comme l’écureuil dans sa cage, qu’« on ne va jamais assez vite ».

    Aujourd’hui c’était sur l’emploi. Tous les domaines y sont passés, en un long catalogue destiné à faire croire qu’il va « sécuriser » tous les salariés.

    A moins que ce ne fût seulement destiné à atténuer le choc de la prochaine publication des statistiques de l’ANPE. C’est pourquoi aussi sa principale annonce est-elle la création artificielle de 100.000 emplois supplémentaires financés par le contribuable.

    Parmi les fausses évidences martelées par le président de la République, on relèvera ce qui concerne le travail du dimanche, qu’il veut libéraliser à toute force. Non seulement il s’agit d’un recul de civilisation, et d’une atteinte à la famille, mais c’est une erreur économique, et c’est un attentat contre le petit commerce, contre le véritable tissu social.
    28.10.08

  • 10 ans de prison ferme pour incestes et viols d'enfants

    Bruxelles - lundi 27 octobre 2008

    Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné lundi Félicien S., 54 ans, à 10 ans de prison ferme et à sa mise à la disposition du gouvernement pendant 10 ans pour des faits d'incestes et de viols sur des enfants.
     
    Son ancienne compagne, Patricia L., 42 ans, a été condamnée à 4 ans de prison ferme et un ami de la famille, Claude P., 60 ans, à 3 ans de prison ferme.
          

    Les deux premiers prévenus ont été reconnus coupables d'incestes sur leur fille qui était âgée de 5 ans au moment des premiers abus. Ceux-ci se sont déroulés entre octobre 1997 et septembre 2006. Le couple a été également reconnu coupable de viols et d'attentats à la pudeur avec violences sur trois copines de sa fille et sur le frère de l'une de celles-ci. Ces quatre dernières victimes venaient parfois jouer chez le couple.      

    Le couple a permis également à Claude P. de venir à son domicile pour qu'il assouvisse lui aussi ses pulsions sexuelles envers les enfants.       

    Enfin, Jean G., 60 ans, un autre ami de la famille, a été lui aussi convié à des parties fines pédophiles. Il a bénéficié d'un sursis pour ce qui excède la durée de la détention préventive qu'il a déjà subie. Félicien S. avait tout avoué, à l'exception des coups qu'il a infligés à sa compagne et pour lesquels il a été néanmoins condamné, tout comme il est condamné pour des violences portées aux deux autres prévenus, pendant la même période infractionnelle, soit entre novembre 1999 et septembre 2006.      

    Patricia L. contestait, pour sa part, avoir participé aux sévices sexuels infligés aux enfants, mais admettait s'être abstenue de leur venir en aide. Elle disait avoir été sous l'emprise maléfique de son compagnon qui l'aurait terrorisée. Selon elle, le principal prévenu faisait régner la terreur sur tout son entourage.       

    Le tribunal n'a écouté que très partiellement les arguments de la prévenue et de son avocate, Me Joëlle Noël, considérant qu'elle avait bel et bien "participé à la débauche et aux viols de son propre enfant, ainsi que des autres enfants qui lui étaient confiés".      

    Quant à Félicien S., les juges ont dit tenir compte de "la gravité exceptionnelle des faits, le prévenu n'ayant pas hésité, malgré son lourd passé judiciaire pour violences sexuelles de même nature sur ses deux filles aînées, à réitérer ses comportements de prédateur sexuel sur plusieurs mineurs dont sa fille cadette et à faire jouer à celle-ci le rôle central de partenaire sexuelle dès l'âge de 10 ans".      

    Pour sa défense, le prévenu avait considéré que "c'est la société qui est fautive" pour ne pas l'avoir soigné. Il avait affirmé aussi qu'il avait agi par amour pour sa fille, pour lui communiquer "la tendresse, les contacts corporels qui entraînent, par glissements progressifs, à la sexualité".

    Il avait ajouté que, pour les quatre autres enfants, il avait cédé à leurs "provocations". Il est le seul à être détenu dans cette affaire.

    Source RTL info-be

     

     

  • Cacaphonie...

    Un passager d'un TGV La Rochelle-Paris s'est retrouvé dimanche soir avec un bras coincé dans la cuvette des toilettes dans laquelle il avait malencontreusement laissé tomber son téléphone portable, a-t-on appris de source concordante.

      Cet incident a obligé le TGV à s'arrêter plus de deux heures en gare de Surgères (Charente-Maritime) afin de permettre aux pompiers de dégager le bras de la victime, âgée de 26 ans, a indiqué à l'AFP la direction régionale de la SNCF.

    "Il est sorti sur une civière, avec le bras toujours pris au piège dans la cuvette des toilettes qu'ils ont dû découper", a raconté à l'AFP, Benoît Gigou, un passager du TGV, qui était parti à 16H47 de La Rochelle.

    "Le jeune homme souffre au niveau du coude mais il n'a pas de fractures", ont précisé les pompiers.

    Selon le témoignage du passager, "en gare de Surgères, on a annoncé au micro que quelqu'un avait eu un malaise dans les toilettes et qu'on attendait les pompiers".

     "Dix minutes plus tard, on nous a annoncé que quelqu'un avait le bras coincé dans les toilettes après avoir voulu récupérer son portable tombé dans la cuvette et qu'à cause de l'aspiration, son bras était aspiré dans le conduit. Il a fallu le désincarcérer, cela a pris deux heures", a poursuivi Benoît Gigou. AFP.28.10.08
  • Travail dominical: "maintenant et sans tabou"

    Nicolas Sarközy a demandé mardi aux parlementaires de se saisir "maintenant" et "sans tabou" d'une proposition de loi "qui a été préparée" sur le travail dominical.

      "Pourquoi continuer d'empêcher celui qui le veut de travailler le dimanche?", a lancé le chef de l'Etat à Rethel (Ardennes).

    "Une proposition de loi a été préparée. Il faut que les parlementaires acceptent maintenant de s'en saisir sans tabou", a-t-il déclaré, dans une allusion à la proposition de loi du député UMP des Bouches-du-Rhône Richard Mallié, qui vise à étendre les dérogations au repos dominical.

    Le travail dominical, "c'est un jour de croissance en plus, c'est du pouvoir d'achat en plus, et les autres pays le font", a argumenté M. Sarkozy.

    "Nous sommes le pays du monde qui reçoit le plus de touristes". "Est-ce qu'il est normal qu'on dise que tout doit être fermé le dimanche?", a-t-il demandé.

    "Quand je vois des manifestations de salariés pour avoir l'autorisation de travailler le dimanche, parce que le dimanche on est payé double, je me dis: "mais pourquoi on les empêche de le faire?", a-t-il poursuivi.

     
    Sarkozy à RETHEL mardi 28.10.08.jpg
    "J'étais l'autre jour dans le Nord. Quelqu'un me disait: "M. Sarkozy, le dimanche on va tous en Belgique  parce que les magasins sont ouverts". Voilà qui est malin!", s'est exclamé le président de la République.

    "J'aime beaucoup les Belges, mais je les aime tellement que je préférerais que ça soit eux qui viennent dépenser leur argent chez nous, plutôt que nous qui allions dépenser notre argent chez eux!", a-t-il lâché.

    "Sur les Champs-Elysées, ils ont trouvé le moyen de mettre un trottoir touristique et un qui l'est pas. Il y a un trottoir où on a le droit d'être ouvert le dimanche et l'autre où on n'a pas le droit. Je vous assure, ça fait drôle quand on vient de l'étranger!", a-t-il raillé.

    "Il faut quand même penser aussi aux familles qui ont le droit, les jours où elles ne travaillent pas, d'aller faire leurs courses dans des magasins qui sont ouverts, et pas systématiquement fermés, sur la base, naturellement, du volontariat", a-t-il insisté.

    "Je vois bien que le dimanche est un jour de famille, que c'est un jour aussi où on peut aller à la messe" et "avoir toutes les (autres) activités", a-t-il toutefois admis, plaidant pour "la liberté de choisir".

    Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CFTC, avait affirmé mi-octobre à l'AFP que "selon le Code du travail, les employeurs n'ont aucune obligation légale de payer plus le travail le dimanche et la majorité des gens ne sont pas payés plus ce jour-là", en prenant l'exemple des employés de cafés, hôtels, restaurants ou des journalistes.

    "Certains peuvent certes bénéficier d'un accord d'entreprise ou d'une convention collective" majorant leur travail ce jour-là, avait-il expliqué, mais ce n'est pas obligatoire.

    La seule mention dans le Code du travail prévoyant un salaire majoré le dimanche concerne les établissements de commerce de détail, et prévoit 1/30e du salaire brut mensuel en plus, avait-il rappelé. AFP.28.10.08.

  • Un complot néo-nazi contre Obama?

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    Depuis le début de la campagne, c'est une question que nombre d'Américains se posent : et si quelqu'un tentait d'assassiner Barack Obama ? A huit jours du scrutin, les autorités américaines ont annoncé lundi que deux hommes qui projetaient de tuer le candidat démocrate à la Maison-Blanche avaient été arrêtés mercredi dernier, à Alamo, dans le Tennessee. Selon l'agence de presse Associated Press, ces personnes, deux jeunes skinheads néo-nazis, envisageaient de tuer 102 personnes noires dans cet Etat du sud des Etats-Unis, avec comme cible ultime Barack Obama.

    Toujours selon l'agence, qui cite des agents de la police fédérale, les deux skinheads avaient élaboré un plan pour dévaliser une armurerie, avant de se rendre dans un lycée, où ils voulaient abattre 88 étudiants noirs et en décapiter 14 autres. Des chiffres symboliques pour la communauté blanche suprématiste. Le complot aurait été déjoué par des agents du Bureau alcool-tabac-armes à feu-explosifs. "Ils ne pensaient pas s'ils seraient capables de le faire, mais ils ont dit qu'ils voulaient essayer", a raconté un agent fédéral cité par AP.

    Des menaces plus ou moins sérieuses...

    Présenté au tribunal vendredi dernier, les deux néo-nazis, âgés de 18 et 20 ans, ont été inculpés de "menaces contre un candidat à la présidence", "possession illégale d'une arme à feu" et "complot pour vol d'arme". Plusieurs armes à feu, dont un fusil à canon scié, avaient été saisies dans leur voiture.

    En août déjà, lors de la convention démocrate à Denver, dans le Colorado, trois personnes suspectées de vouloir assassiner Barack Obama, avaient été arrêtées en possession d'armes à feu. Les trois suspects avaient déclaré vouloir tuer le candidat démocrate lors de son investiture officielle, mais les autorités avaient jugé qu'ils ne présentaient pas une menace réelle pour la vie du sénateur de l'Illinois. Cette semaine, deux universités ont par ailleurs découvert sur leur campus une effigie en carton de Barack Obama pendue à un arbre et un cadavre d'ours brun entouré d'affiches électorales du candidat.

    Le mois dernier, une organisation nationaliste prônant la suprématie des blancs, la Ligue des patriotes américains, avait de son côté distribué un fascicule affirmant qu'un "dirigeant noir" mènerait le pays à la destruction. Face à ces diverses menaces, le candidat fait l'objet d'une protection très rapprochée de la part des services secrets.

    LCI.fr- 27.10.08

  • Sursis pour le prof de "lynchage"...

    INFO LE PARISIEN. Le parquet du tribunal de Pontoise vient de requérir neuf mois de prison avec sursis à l'encontre d'un enseignant d'un collège de Bessancourt (Val-d'Oise).

    Ce professeur de français, Thierry Abitat., 57 ans, comparaît  depuis le début de l'après-midi pour « complicité de violences volontaires commises en réunion ».

     En fin d'année dernière, en pleine classe, il aurait ceinturé un des élèves avant de demander à d'autres collégiens de le frapper. Le parquet a également requis à son encontre une interdiction d'exercer. Le ministère public demande aussi que le prévenu n'entre plus en contact avec des mineurs pendant trois ans.

     

  • Le trader porte la kippa

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    Trader avec sa kippa à la Bourse de New York - 27.10.08
    Juste un détail...

  • Sarközy accueille généreusement les FARC

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    Isaza, le guérillero déserteur

    Le contestable asile donné aux Farc

    La France accordera l'asile politique à un guérillero colombien "repenti" des Farc, après vérification de sa situation judiciaire. Cette décision, annoncée ce lundi, est la première mise en application d'une offre de Nicolas Sarkozy qui, en décembre 2007 dans le cadre de la négociation pour la libération d'Ingrid Betancourt, avait évoqué l'accueil d'insurgés, remis en liberté par Bogota contre la libération d'otages. Après la libération de l'otage franco-colombienne, Bernard Kouchner avait confirmé que Paris était "disposé à accueillir des guérilleros qui seraient en règle avec la justice colombienne". L'ex-terroriste en question aurait fui son camp il y a quelques jours, avec l'otage qu'il surveillait.

    Cet asile politique me semble critiquable. Il a été conçu initialement pour accueillir des personnes mises en danger dans leur propre pays par des régimes violents ou liberticides. Ce qui n'est pas le cas de la démocratie colombienne, qui se bat contre une guérilla marxiste qui rêve de reproduire le charmant modèle cubain. Ces ennemis de la démocratie ne doivent rien craindre d'elle, sinon qu'elle leur demande de rendre des comptes. Est-ce si insupportable? Alors que la France devrait prendre la mesure de l'immoralité ayant consisté à accueillir sur son sol des criminels des Brigades rouges fuyant l'Italie et leurs responsabilités, elle poursuit au contraire une même flatterie de mouvements révolutionnaires d'extrême-gauche...

    Pourquoi la France des droits de l'homme n'accorde-t-elle pas plutôt l'asile, par exemple, à la courageuse Ayan Hirsi Ali, dissidente de l'islam, qui a frappé vainement à sa porte ?

    Le Figaro - 27.10.08 - Blog d'Ivan Rioufol 

    On aimerait connaître les motivations réelles de Sarközy...

     

  • Mort d'un enfant martyr: 7 prévenus dont 2 médecins

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    Michel Gasteau président du tribunal, cour d'Assises de Douai

    La cour d'assises du Nord a commencé à juger lundi un homme accusé d'avoir causé la mort de Marc, 5 ans, après des violences répétées, la mère du garçon, accusée de complicité, et sept autres personnes, dont deux médecins, pour délit de non-assistance à personne en danger.

    Victime de coups et sévices répétés -plaies jusqu'aux testicules, côtes fracturées, hématomes, brûlures de cigarettes, douches froides-, Marc est mort à 5 ans au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby (Nord).

    Son calvaire a duré plusieurs semaines à partir de décembre 2005, sans que jamais personne ne donne l'alerte.

    Cheveux courts et barbe fournie, le principal accusé, David da Costa Campos Cerca, 38 ans, beau-père de Marc, comparaît pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. A ses côtés dans le box, la mère de l'enfant, 35 ans, tête baissée, cheveux mi-longs sans maquillage, est jugée comme complice. Poursuivis aussi pour défaut de soins ayant entraîné la mort, le couple encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

    Deux médecins généralistes, qui avaient vu l'enfant peu de temps avant son décès, sont jugés pour non-assistance à personne en danger, un délit passible de 5 ans de prison.

     

    Le premier médecin avait reçu Marc accompagné de sa mère en urgence entre deux rendez-vous. Malgré la présence de nombreux hématomes, il n'avait pas procédé à un examen clinique complet, se contentant d'adresser l'enfant à un confrère.

    L'autre docteur avait juste vu l'enfant quelques jours avant sa mort, lors d'une consultation de sa mère. Il n'avait constaté la présence sur Marc "que de petites excoriation aux poignets", et suggéré à la mère de prendre contact avec un pédopsychiatre.

    A leurs côtés cinq autres prévenus -les grands-parents de Marc et des proches du couple accusé- sont jugés pour non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime. Ils avaient remarqué des traces de coups mais ont cru la mère et le beau-père qui disaient que l'enfant s'automutilait...

    Le procès, qui se tient à Douai, doit durer jusqu'au 7 novembre.

    AFP.27.10.08

    RIP Marc

     

  • La société DAYTONA condamnée pour "fichage ethnique"

    La société Daytona, spécialisée dans la mise à disposition d'hôtesses et de commerciaux pour de grandes marques, a été condamnée lundi à Nanterre à 20.000 euros d'amende dont 15.000 avec sursis pour discrimination raciale et fichage ethnique de ses collaborateurs.

      Lors de l'audience du 23 juin dernier, le parquet de Nanterre avait requis 80.000 à 100.000 euros d'amende contre l'entreprise, poursuivie pour avoir utilisé un fichier Excel classant ses collaborateurs selon leur origine ethnique et pour avoir répercuté sur son personnel les exigences "raciales" de ses clients.

    Daytona, dont l'équipe dirigeante a changé depuis l'époque des faits, en 2002, risquait jusqu'à 1,5 million d'euros d'amende.

    C'est sur la base d'un fichier classant les candidats à des opérations commerciales - 1 pour les Européens blancs, 2 pour les Maghrébins, 3 pour les Noirs et 4 pour les Asiatiques - et signalé par un employé de Daytona à SOS Racisme en novembre 2002, que l'association avait porté plainte contre l'entreprise.

    SOS Racisme, qui s'était constitué partie civile avec la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), avait également apporté la preuve d'une attitude discriminatoire avec un document émanant de la société et sur lequel figurait, à propos des hôtesses permanentes, la mention "de nationalité française et "pure white"" (blanche pure).

    Reconnu coupable du fichage de collaborateurs, l'ancien directeur général François Levêque a écopé de 3.000 euros d'amende (dont 2.000 avec sursis). L'ex-directrice du département hôtesses, Caroline Housset, a été condamnée pour discrimination raciale et fichage ethnique à 4.000 euros d'amende (dont 2.500 avec sursis).

    Dans son jugement, la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre a considéré que Daytona n'avait "pas démontré une attitude discriminatoire de principe" mais plutôt "une pratique discriminatoire en réponse à une demande externe".

    "Nous attendions une sanction très significative (contre Daytona) au regard du cumul des deux infractions", a reconnu Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme, qui recevra 3.500 euros de dommages et intérêts et de frais d'avocats de la part des prévenus.

    SOS Racisme et la Licra, dédommagée à hauteur d'environ 2.800 euros, ont cependant considéré que la condamnation d'une entreprise pour "fichage ethnique" était une "première".

    "C'est un message fort à toutes les entreprises qui voudraient ficher leurs salariés au prétexte d'améliorer la diversité", a commenté Samuel Thomas, en dénonçant la proposition en 2008 de l'Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH) de mettre en place un "outil de mesure" de l'origine des salariés pour lutter contre les discriminations.

     

  • La France accorde l'asile politique à un déserteur des FARC

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    L'ex-otage Oscar Lizcano à Cali le 26 octobre 2008
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    Le geôlier "Isaza" a déserté les FARC avec l'otage politique Oscar Lizcano
    La France a accepté d'accorder l'asile politique au guérillero des Farc qui a fui avec Oscar Lizcano, otage de la guérilla depuis huit ans, facilitant sa libération dimanche matin, a annoncé le président colombien Alvaro Uribe.
    "J'ai parlé, par l'entremise des ambassadeurs, avec le gouvernement français qui a indiqué qu'il acceptait de recevoir 'Isaza'", alias Isaias, le guérillero des Farc qui a déserté il y a trois jours avec l'ex-parlementaire, détenu par la guérilla depuis le 4 août 2000.

    Le président colombien s'exprimait lors d'un discours public à Cali (500 km au sud-ouest de Bogota), où l'ex-otage a été amené pour le rencontrer, après sa libération dimanche matin. Il a précisé dans ce même discours que le déserteur serait récompensé pour son action et qu'il pourrait quitter le territoire avec sa compagne qui avait déserté quatre mois plus tôt.

    La France avait déjà fait cette proposition, avant même la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt le 2 juillet.

    Le Premier ministre français François Fillon avait proposé le 19 décembre 2007 que la France accueille des membres des Farc qui seraient libérés en échange d'otages de cette guérilla.

    "Isaza" est âgé de 28 ans, selon la police. Qualifié de "bon combattant", il aurait été membre des Farc depuis au moins dix ans. Il porte une blessure de guerre à l'oeil gauche, qui pourra être soignée a aussi souligné Alvaro Uribe.

    AFP. 26.10.08

  • La babélisation de Paris

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    Métropolis - film de Fritz Lang - 1926

    La guerre des tours est déclarée à Paris. Alors que Bertrand Delanoë vient de présenter Triangle, une gigantesque pyramide de 200 m, premier des gratte-ciel prévus autour de la capitale, les écologistes parisiens ouvrent le feu : omniprésents dans les réunions publiques, ils déverseront ce week-end des tracts assassins, vont ouvrir un site Internet « anti-tours », espèrent provoquer un référendum… « C’est un enjeu majeur pour Paris.

     
    Nous nous y opposerons par tous les moyens », avertit Sylvain Garrel, le président du groupe des Verts au Conseil de Paris, prêt à multiplier les recours contre ces « monstres énergivores ».

    Traumatisée par Montparnasse et le Front de Seine, la capitale s’est confinée depuis vingt ans sous un plafond de construction de 37 m. Une limite que vient de faire sauter le maire PS, contre l’avis d’une partie de sa majorité mais aussi des Parisiens*.

    Dans quatre ans, le record de France détenu par la tour Montparnasse (210 m) sera largement battu à La Défense, par les oeuvres de Jean Nouvel, Thom Mayne ou Vidale, qui atteindront 300 m.
    En province, Marseille et Lyon s’apprêtent aussi à inaugurer leur « totem urbain ». Faut-il avoir peur de ces tours ? Selon notre sondage, 64 % des Français sont rétifs aux immeubles de plus de… 50 m, souvent assimilés aux grands ensembles sociaux des années 1960. Même chez les moins de 30 ans, un sur deux redoute les tours.

    Jusqu’à 1000 m de haut...

    La France reste pourtant loin de la frénésie orientale : des monstres de 800 m sont en construction à Dubaï, de plus de 600 m à Moscou… Deux tours de 1000 m sont même à l’étude à Shanghai et à Dubaï. « Ces bâtiments du futur n’ont plus rien à voir avec ceux du XXème siècle », assure l’architecte Jean Nouvel. D’autres y voient une solution au problème du logement (alors que les tours ne contiendront pas de logements sociaux mais essentiellement des bureaux). Et des vitrines indispensables pour attirer les investisseurs internationaux. Le juge de paix pourrait être la crise financière : à Londres, des projets de tour sont déjà compromis.

    *Consultées en 2004, 62 % des personnes interrogées s’étaient déclarées hostiles aux tours.

    Le parisien - 26.10.08

     

     
  • Violé par trois jeunes dans un internat de la Nièvre

    Sans doute accablé par la honte, Martial*, 16 ans, interne au lycée professionnel François-Mitterrand de Château-Chinon (Nièvre), n’a rien dit pendant de longues journées. L’adolescent n’a rien dévoilé des viols que trois autres élèves de cet établissement sont suspectés de lui avoir fait subir dans l’internat.

    Mais le fardeau était si lourd à porter que, le 17 octobre, il a fini par révéler son calvaire à l’encadrement du lycée et à la gendarmerie. Ses trois agresseurs, âgés de 17 ans, ont été arrêtés jeudi et écroués. Deux sont mis en examen pour agressions sexuelles et le troisième pour complicité.

    Le lundi 6 octobre au soir, ces trois adolescents, originaires de la région de Nevers et de Cosne-sur-Loire, pénètrent dans le dortoir qu’occupe Martial. Les quelques camarades de chambre présents à ses côtés sont sommés de sortir. Martial se retrouve seul. Le lycéen est maîtrisé. L’un des trois agresseurs l’immobilise. Les deux autres le violent. L’horrible scénario se poursuit, ensuite, dans les douches de l’internat où l’adolescent est conduit de force. Sous la contrainte, Martial est à nouveau violé. Il est incapable de se défendre face à des individus déterminés que les magistrats ont déjà croisés dans les couloirs du tribunal de grande instance de Nevers.

    Après investigations, les gendarmes de Château-Chinon découvrent que l’un des jeunes est placé sous contrôle judiciaire, depuis le mois d’août, après des incendies de conteneurs et d’un véhicule à Varennes-Vauzelles, commune limitrophe de Nevers. Depuis plusieurs années, un autre passe régulièrement dans le bureau du juge pour enfants pour des violences en réunion, une extorsion d’argent, des dégradations de biens publics et des vols. Le dernier, enfin, est mis en cause dans un vol en 2007.

    Ces trois mineurs seront jugés, le 24 novembre, selon la procédure de présentation immédiate devant le tribunal pour mineurs. « Ces violences sexuelles imposent une réaction pénale rapide et efficace », estime le procureur de Nevers, Christian Gongora.

    * Le prénom a été modifié.

     

  • Le violeur s'enfuit de la cour d'Assises

    Il faut le lire pour le croire!

    Un homme qui comparaissait libre pour viol devant la cour d'assises de l'Hérault, a profité de l'interruption de séance lors du délibéré pour fuir, juste avant d'être condamné à 10 ans de réclusion criminelle, la justice assurant qu'aucune erreur de procédure n'a été commise.

      Cette affaire intervient alors qu'une polémique entoure la libération par erreur, jeudi, d'un violeur présumé en raison d'une faute d'écriture de la cour d'appel de Paris.

    Bruce Allaire, 31 ans, comparaissait libre en compagnie de trois autres accusés vendredi aux Assises de l'Hérault à Montpellier pour avoir drogué et abusé d'une étudiante en septembre 2005, a indiqué M. Charmatz, substitut du procureur général de la Cour d'appel de Montpellier, en charge de la communication.

    Concernant la libre comparution des accusés, le magistrat a expliqué qu'il s'agissait de "la conséquence de la modification de la procédure intervenue dans la loi du 15 juin 2000 qui prévoit qu'y compris devant la cour d'assises, le principe est la liberté". Auparavant, les accusés devant être jugés par une cour d'assises devaient se constituer prisonnier la veille du procès.

     L'accusé n'avait jusqu'alors "jamais défailli à aucune des journées de procès", qui a duré quatre jours, et il s'était présenté à l'entretien préalable avec le président de la cour d'assises qui vise "à juger du risque d'évasion", a-t-il précisé.

    "Il y avait toutes les garanties procédurales et dans son attitude pour estimer qu'il allait être présent jusqu'à la fin et qu'il ne nécessitait pas de mesures de coercition", a jugé M. Charmatz.

    Bruce Allaire, l'accusé le plus âgé des quatre, déjà connu des services de police et de justice après neuf condamnations notamment pour des faits d'outrage, rébellion, violence et vols, a été condamné à dix ans de prison lors du verdict qui a été rendu samedi à 3h du matin, a indiqué le magistrat.

    Auparavant, les quatre accusés, qui niaient les faits, ont assisté aux réquisitions de l'avocat général, vendredi, qui demandait 15 ans de prison pour M. Allaire.

    "Après les réquisitions, Bruce Allaire a dit à son avocat: "Je vais à l'hôpital, je ne me sens pas bien", a ajouté M. Charmatz.

    Il a alors quitté le tribunal. Mais il n'est pas revenu pour entendre l'énoncé du verdict et n'a fourni aucun certificat médical ou trace de son passage à l'hôpital.

    "La cour d'assises a alors délivré un arrêt de défaut", selon la procédure réglementaire, a précisé le magistrat.

    "Quand l'accusé en fuite sera arrêté, il pourra faire opposition à cet arrêt et si c'est le cas, il sera rejugé en première instance par la cour d'assises de l'Hérault", a-t-il encore expliqué.

    Dans un premier temps, un mandat d'arrêt national a été lancé contre lui et pourra se transformer, en fonction de la situation, en mandat d'arrêt européen, a-t-il poursuivi.

    M. Charmatz a ajouté que l'accusé avait "fait 14 mois de détention provisoire et avait respecté jusqu'à vendredi son contrôle judiciaire".

  • DSK blanchi par ses pairs

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    Libidineux mais intègre...
    Le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn a été blanchi samedi de toute accusation d'abus de pouvoir dans l'affaire d'une liaison extra-conjugale par un conseil d'administration décidé à le garder à son poste.
    Le conseil d'administration FMI, qui avait mandaté l'été dernier un cabinet d'avocats privé pour enquêter sur la liaison de l'ancien ministre français avec une subordonnée ayant depuis quitté l'institution, s'est contenté de pointer du doigt une "grave erreur de jugement".

    Le doyen du conseil Shakour Shaalan, un Egyptien représentant plusieurs arabes à l'institution, a précisé que l'organe dirigeant, réuni "dans une ambiance très, très positive" était parvenu à la conclusion que cette affaire, révélée au public le 18 octobre, "n'affecte en rien l'efficacité" de M. Strauss-Kahn.

    "Nous continuerons à travailler avec lui", a-t-il ajouté, soulignant que "le directeur général est très compétent dans l'exercice de ses fonctions".

    "S'il y a une part de confiance qui a été perdue, il la retrouvera très bientôt", a-t-il précisé, en indiquant toutefois que "certains membres du personnel, surtout des femmes, ne sont pas du tout contents" de l'incident.

    Il a été nommé en septembre 2007 à la tête du FMI pour le réformer en profondeur, quelques mois après le scandale provoqué par la révélation que la compagne du patron de la Banque mondiale Paul Wolfowitz avait bénéficié de conditions très généreuses de l'institution.

    L'affaire concernant la vie privée de M. Strauss-Kahn tombait particulièrement mal alors que le FMI, qui réunit 185 pays, multiplie les interventions pour contenir les retombées de la crise financière mondiale actuelle.

    L'enquête établit notamment que M. Strauss-Kahn et Piroska Nagy, dont le nom n'est cité nulle part mais dont l'identité a été dévoilée la semaine dernière par le Wall Street Journal, ont tous deux "consenti et se sont activement engagés" dans leur liaison.

    La jeune femme, dont le mari avait découvert la liaison, a quitté le FMI l'été dernier pour prendre un poste à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).

    L'enquête a établi qu'elle n'avait bénéficié d'aucun traitement de faveur, alors qu'elle participait au programme de départs volontaires mis en place par le Fonds, qui a touché quelque 600 personnes.

    De quoi conclure, comme l'a fait le conseil d'administration du FMI, qu'"il n'y a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir commis par le directeur général".

    AFP. 26.10.08

  • Le feu et les flux migratoires d'Afrique vers l'Europe...

    Les humains étaient capables d'allumer un feu il y a près de 790.000 ans, une aptitude qui a favorisé les flux migratoires d'Afrique vers l'Europe, révèle une étude israélienne.

    Reuters

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    Les humains étaient capables d'allumer un feu il y a près de 790.000 ans, une aptitude qui a favorisé les flux migratoires d'Afrique vers l'Europe, révèle une étude israélienne.

    Des chercheurs de l'université hébraïque de Jérusalem ont conclu, après analyse de silex retrouvés sur les rives du Jourdain, que les civilisations primitives n'avaient pas seulement appris à maîtriser un feu naturel, comme l'affirmait une précédente étude publiée en 2004, mais aussi à faire du feu.

    La nouvelle étude, publiée dans la revue Quaternary Science Reviews, se fonde sur les résultats des recherches effectuées sur un site archéologique de Gesher Benot Yaaqov, dans le nord d'Israël, que 12 civilisations ont occupé successivement.

    "Les nouvelles données montrent qu'il existait un usage continu, maîtrisé du feu dans de nombreuses civilisations et qu'elles n'étaient pas dépendantes des feux naturels", a expliqué dimanche l'archéologue Nira Alperson-Afil.

    Alperson-Afil a souligné que la découverte de silex brûlés datant d'époques différentes sur le site prouvait la capacité d'allumer un feu, même si la méthode employée demeure inconnue.

    La situation du site dans la vallée du Jourdain, voie de passage importante entre l'Afrique et l'Europe, constitue une preuve des migrations humaines et du rôle joué par la maîtrise du feu dans les mouvements de population, ajoute-t-elle.

    Ari Rabinovitch, version française Grégory Blachier

    L'Express - 26.10.08

    Heureusement pour nos ancêtres qu'il y a eu ces flux migratoires!