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  • VIDEO AZF: la thèse de l'accident contestée

    Jacques Mignard était délégué syndical de l'usine AZF au moment de l'explosion, dans laquelle il a perdu plusieurs collègues. Alors que le procès s'est ouvert lundi 23 février, il ne croit pas à la thèse officilelle et dénonce une procédure qu'il juge défaillante.

    Selon lui, des témoignages ont été "survolés" et "dénaturés". Des témoins ont été menacés par la police. Il défend le travail de ses collègues et attend la vérité de ce procès qui va durer quatre mois.



     http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJFeu.html

     

     

  • VIDEO Affaire Pérol: vers une déontologie "à deux vitesses"?

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    François Pérol est né en 1963 au Creusot - Sorti major de l'ENA en 1990

    La polémique après la nomination de François Pérol, conseiller du président de la République, à la tête du groupe Caisses d'Epargne - Banque populaire, continue.

    Mardi, Nicolas Sarközy a, depuis Rome, invoqué "l'avis favorable" de la Commission de déontologie chargée d'examiner le cas des fonctionnaires allant vers le privé.

    Membre de cette Commission, Alain Traca, nous livre son analyse sur cette controverse. Il ne peut y avoir "d'avis officieux". Et la Commission n'a pas pu donner son avis puisqu'elle ne s'est pas réunie.

    Il s'élève, par ailleurs, contre ce qui constituerait une "déontologie à deux vitesses".

     

  • Violences en Martinique

    Carnaval annulé à Fort de france Martinique 25 02.jpg
    Les festivités du Carnaval on été annulées à Fort-de-France (Martinique)

    «L'Etat n'a pas mesuré la gravité de la situation.» Au lendemain d'une nuit de violence à Fort-de-France, le député-maire Serge Letchimy (Parti progressiste martiniquais, PPM), a estimé mercredi 25 février que la situation était «très difficile et très complexe». Selon lui, il ne s'agit pas seulement d'une affaire «de plus ou moins d'argent», allusion à la revendication de lutte contre la vie chère.

    «Il y a un vrai malaise extrêmement profond avec des expressions et des revendications» prenant la forme d'une lutte «contre toutes formes d'exclusion». 

    Interrogé sur l'invitation faite par François Fillon aux élus ultra-marins pour une rencontre jeudi à Matignon autour de la loi d'orientation pour le développement de l'Outre-mer, le député-maire de Fort-de-France a indiqué qu'il ne s'y rendrait pas. «J'ai décidé d'écrire au Premier ministre avec quelques élus pour dire très clairement que nous ne viendrons pas demain (jeudi) et nous lui demandons une réunion de travail spécifique.»

     

    S'agissant des émeutes de la nuit du mardi gras, le député-maire de Fort-de-France a lancé un «appel au calme et au civisme». Au moins trois véhicules ont été incendiés et plusieurs magasins pillés dans la nuit de mardi à mercredi à Fort-de-France. Selon un témoignage recueilli ce mercredi par téléphone, des incidents sérieux auraient encore eu lieu vers 3h30 du matin heure locale (8h30 en métropole).

    Sur l'avenue Maurice-Bishop, à l'entrée sud de Fort-de-France, une voiture était en feu au milieu de la chaussée et à quelques dizaines de mètres, une autre voiture avait été renversée dans le sens inverse. A intervalle régulier des débris, dont certains en feu, jonchaient le sol. Peu avant minuit, des jeunes, masqués pour certains avaient commencé à mettre le feu dans des pneus et des poubelles renversées sur le boulevard du général De Gaulle, entraînant l'intervention de pompiers et de la police.

    Face à cette tension, trois escadrons de gendarmes mobiles ont été appelés en renfort. Certains ont pris place autour de la préfecture de Fort-de-France d'où l'on pouvait entendre des détonations vraisemblablement provoquées par les tirs de grenades lacrymogènes ou d'explosions des voitures en feu. La voiture d'un des membres de la délégation patronale a été incendiée, selon la police. Par ailleurs, plusieurs magasins dont une bijouterie ont été vandalisés au cours de la nuit sur les hauteurs de Fort-de-France et dans la ville.

    Ces actes de vandalisme seraient le fait d'une cinquantaine de jeunes venus de certains quartiers de Fort-de-France et se déplaçant rapidement face à l'avancée des forces de l'ordre, selon des sources policières notamment.  Une vingtaine de personnes auraient été interpellées, d'après le quotidien France-Antilles.

     
  • Coopération nucléaire avec l'Italie

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)
    La France et l'Italie ont signé le 24 février 2009 un accord de coopération pour relancer un programme nucléaire. Quatre réacteurs nucléaires français EPR pourraient voir le jour dans la Péninsule qui avait pourtant tout arrêté après Tchernobyl.

    Après Tchernobyl, l'Italie avait définitivement arrêté ses cinq centrales nucléaires. Aujourd'hui, le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, prend le pari de la relance, alors qu'une minorité de l'opinion seulement, quoique croissante, soutient cette option.

    Les électriciens nationaux des deux pays, EDF et ENEL, ont signé un "protocole d'accord sur le lancement d'une étude de faisabilité" pour la construction de quatre centrales EPR (réacteur nucléaire nouvelle génération) en Italie.

    Effet d'annonce

    Les termes sont importants car depuis un an la diplomatie sarközyenne multiplie les effets d'annonce sans vraiment réussir à concrétiser ses projets.

    Entre "mémorandum", "accord de coopération", "lettre d'intention", "étude de faisabilité", on est loin de la commande ferme et du début d'un chantier.

    De nombreux pays arabes ou du Maghreb ont signé ce type de document avec la France, alors que ni leur réseau, ni leur débouchés, ni leur main d'oeuvre qualifiée n'existent pour les mettre en oeuvre, sans parler du cadre légal et du contrôle réglementaire inexistant. L'Afrique du Sud a par exemple déjà annulé, début décembre, son intention de construire 12 réacteurs. La récente vente de deux EPR à l'Inde est encore à l'état de mémorandum.

    Selon Mycle Schneider, consultant international en matière nucléaire, et auteur de plusieurs études fouillées à ce sujet, vu l'âge moyen de ses centrales, le parc nucléaire mondial actuel déclinera rapidement dans les 30 ou 40 années à venir. Un déclin que le rythme d'expansion des nouvelles centrales pourrait bien ne pas compenser.

    Plusieurs obstacles

    Les obstacles sont d'abord financiers: les investissements sont énormes et difficiles à financer aujourd'hui. Les chantiers incertains peuvent atteindre 15 à 20 ans et même parfois devenir chaotiques comme en Finlande où la construction de l'EPR accuse un retard de 3 ans et un surcoût 50 %.

    Obstacles techniques ensuite, après une régression de 20 ans, les fabricants de centrales ont des capacités limitées.

    Enfin troisième obstacle: un manque prévisible de main d'oeuvre qualifiée. Celle d'aujourd'hui est âgée et les écoles spécialisées moins nombreuses.

    Pourtant on parle beaucoup de relance du nucléaire, alors que sa production a baissé ces dernières années et que celle du renouvelable est en explosion. Selon Mycle Schneider, par leur souplesse et vitesse d'expansion, les renouvelables sont susceptibles de répondre au défi posé par l'effet de serre beaucoup plus vite que le nucléaire. Or, dans ce domaine, les échéances sont importantes.

    M. Molitor - Info RTBF - 24/02/09

  • "Marche des petits soldats de plomb" de Gabriel Pierné

    Un grand pianiste contemporain, Jean-Paul Sévilla
    Marche des petits soldats de plomb de Gabriel Pierné (1863-1937), extrait d'Album pour mes petits amis

  • IRAN: la première centrale nucléaire est achevée

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    Techniciens russes et iraniens à Bouchehr le 25 février 2009

    La construction par la Russie de la première centrale nucléaire iranienne à Bouchehr (sud) est terminée, a annoncé mercredi un responsable russe.

    Mais sa mise en service ne devrait pas survenir avant plusieurs mois au mieux, alors que Téhéran est sous le coup de sanctions à cause de son programme atomique.

    Le chef de l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique Sergueï Kirienko, qui a fait l'annonce après une visite du chantier, en bordure du Golfe, s'est refusé à fournir une date précise pour sa mise en service, retardée à de multiples reprises.

    M. Kirienko a évoqué lors d'une conférence de presse un "délai court", en expliquant que cela dépendait "des tests de fonctionnement et de sécurité de tous les systèmes" de la centrale.

    A ses côtés, son homologue iranien Gholam Reza Aghazadeh a dit que "ces tests prennent normalement de quatre à six ou sept mois".

    Le 5 février, M. Kirienko avait affirmé qu'un lancement "technique" de la centrale, précédant une mise en service effective, était possible d'ici fin 2009.

    Les deux responsables ont abordé plusieurs sujets en rapport avec son exploitation future, et dont le règlement conditionnera sa date de lancement.

    "Nous avons discuté d'un accord pour la livraison du combustible pour dix ans", a notamment dit M. Kirienko.

    La Russie a livré à ce stade 87 tonnes de combustible nucléaire. Ce chargement nécessaire au lancement de Bouchehr doit être remplacé graduellement par tiers chaque année.

    Le combustible, fourni par la Russie et qui doit lui être retourné après utilisation, est actuellement conservé près de la centrale, sous scellés de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

    La construction de la centrale a été retardée plusieurs fois sur fond de tensions autour du programme nucléaire iranien, les Occidentaux craignant qu'il ne dissimule un projet militaire. Ce que Téhéran a toujours démenti.

    L'Iran fait l'objet de cinq résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont trois assorties de sanctions, à cause de son manque de coopération avec l'AIEA et de son refus de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

    Le ministre israélien de la Guerre Ehud Barak a appelé les Etats-Unis mercredi à durcir ces sanctions. "Même si l'administration américaine décide d'engager bientôt un dialogue (avec l'Iran), des sanctions très dures doivent être prises contre le régime iranien en parallèle", a-t-il affirmé.

  • Maître après D-ieu!

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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

  • 2008 a vu l'effondrement de l'ordre marchand

    La faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008 et l’écroulement du frauduleux château de cartes Madoff auront signifié pour l’ordre marchand ce que l’effondrement des Tours jumelles du World Trade center représenta pour l’Empire états-uniens.

    Le krak mou qui aspira en quelques mois l’adiposité des fortunes les plus installées, de même que la déconfiture des usuriers ou la ruine de leurs malheureux clients ont scellé la fin du mythe de l’argent facile fondé sur une pyramide spéculative, sur des montages financiers incompréhensibles ou même souvent sur des manipulations mirobolantes. L’immoralité des spéculateurs névrotiques, la perversité de systèmes de rémunérations des traders ou des banquiers, la complaisance d’agences de notation consanguines ont accompagné la généralisation d’agissements collectifs illégaux pour lequel le médiatique Kerviel servit un temps de bouc émissaire utile.

    Mais cette analyse technique de la crise de l’automne 2008, somme toute assez classique, ne laisse apparaître que l’écume de la vague. Car sous les soubresauts boursiers, un mouvement tellurique de grande ampleur ébranle tout un système de valeurs. C’est une véritable déflagration à laquelle nous assistons. Elle vient saper les fondements d’un ordre marchand que le vaticinateur Attali décrivait avec une provocante délectation dans sa « Brève histoire de l’avenir ».

    La bataille de l’homme invisible avec lui même

    Avec un à-propos salvateur, une intelligence invisible est venue menotter « la main invisible du marché » et faire sortir de ses rails la globalisation marchande et la financiarisation de l’économie qui se voulaient inéluctables. Ce déraillement de la locomotive mondialiste a surtout renvoyé à la figure d’une élite mondiale anthropocentrée qui a cru pouvoir revendiquer le meurtre de Dieu, les règles de l’ordre naturel.

    La revanche du réel

    L’économie qui relève moins d’une science prédictive que d’une méthode d’analyse de phénomènes passés, feint depuis peu d’opportunes indignations !

    Comment réclamer 12% de rendement garanti lorsque la richesse effectivement produite ne dépasse pas 3%? Comment les banques ont-elles pu s’écarter des règles prudentielles en acceptant d’investir dans un système de titrisations risquées enrobé dans une opacité entretenue ? Pourquoi aucun organisme de contrôle privé ou étatique n’est intervenu comme régulateur d’un petit monde financier devenu fou ? Comment professer qu’un prêt puisse être accordé au delà des capacités propres de remboursement de l’emprunteur? Comment les états ont-ils pu croire que l’overdose de crédits allait pouvoir masquer indéfiniment l’érosion du pouvoir d’achat des ménages ? Comment imaginer un seul instant que la planète pouvait supporter la généralisation du modèle de consommation américaine pour les milliards d’humains à venir?

    Le retour sur terre est effroyable. L’univers « champagne» où les financiers naviguaient dans un océan de liquidités et de bulles, s’est brutalement asséché. Les bulles boursières, du crédit, de l’immobilier, et récemment celle des matières premières ont explosé faisant de nombreuses victimes. On ne peut dépenser que la richesse que l’on a réellement créée. On ne peut engager nos économies que sur des risques que l’esprit humain est capable de mesurer. On ne peut rembourser qu’avec des revenus effectifs et non supposés car personne n’est riche de crédits garrotteurs. Enfin, la terre ne peut satisfaire la promesse mondialiste de l’accès à un salut de l’homme ici-bas par la consommation planétarisée. Dans un monde purement matérialiste où le seul moteur collectif est la consommation, lorsque le mirage des écrans plats et des gadgets informatiques qui servait de but ultime de la vie s’évapore, il ne reste rien que le désarroi. En 1951, l’économiste François Perroux proclamait déjà avec justesse: « les biens les plus précieux et les plus nobles dans la vie des hommes, l’honneur, la joie, l’affection, le respect d’autrui, ne doivent venir sur aucun marché ».

    La revanche du grégaire

    La conception d’un monde « nomade », du règne de la jouissance éphémère et immédiate qu’avec Jacques Attali, les mondialistes appelaient de ses vœux sombre dans le grand tourbillon bancaire et financier. Nous vivons le discrédit d’un paradigme cosmopolite qui annonçait l’avènement de l’homme nouveau « libéré » de ses attaches territoriales, historiques ou identitaires et devait voir la naissance d’un être de consommation, ne vivant que pour lui, n’agissant que pour satisfaire son égocentrisme, ne connaissant de loyauté qu’envers ses propres intérêts.
    Cette utopie dangereuse rejoint le communisme au cimetière des idéologies cannibales.

    Ce cataclysme bienfaisant qui balaye « le nouvel ordre mondial » devenu subitement ancien, déverrouille les portes d’un monde qui situe l’homme dans sa communauté et dans la chaîne des générations. L’hétéronomie a désormais vocation à effacer progressivement la tyrannie de l’autonomie qui reconnaissait à l’homme un droit absolu de s’affranchir de tout mode de pensée héritée, de toute référence à une norme collective. Dans une économie qui ne doit être une fin en soi, ce mouvement rappelle à nous les valeurs des peuples sédentaires, celles des hommes qui construisent les murets de la montagne sur plusieurs générations pour eux-mêmes mais aussi pour leurs descendants. Refusant l’éphémère, le superficiel et l’individualisme prédateur, ils œuvrent dans la durée, dans le souci du futur et le respect de la nature.

    Ce mouvement plein d’espoir pour l’avenir vient redonner à Barrès et à Péguy une nouvelle modernité.

    Olivier Carer - Altermedia

  • Visite du président du Parlement européen à Gaza

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    Hans-Gert Pöttering à Gaza le 23 février 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Une délégation du Parlement européen, dirigée par son président Hans-Gert Pöttering, a effectué lundi une visite dans la bande de Gaza pour constater les dégâts de la récente offensive israélienne.
    La délégation, composée de parlementaires de plusieurs nationalités, s'est rendue dans la ville de Gaza, après avoir traversé le point de passage de Rafah à la frontière avec l'Egypte.

    "Nous sommes ici pour prendre des informations sur la situation tragique pendant et après la guerre", a affirmé M. Pöttering lors d'une conférence de presse.

    "La leçon que nous devons tirer est que nous devons construire la paix. Tous les hommes sont égaux et les gens ont droit à vivre en paix et dans la dignité", a-t-il ajouté.

    Dans un communiqué, le PE avait indiqué que cette mission était "principalement axée sur l'évaluation des besoins humanitaires et la reconstruction de Gaza".

    La délégation, qui est auparavant allée en Egypte, doit également se rendre à Ramallah en Cisjordanie, à Jérusalem et à Amman "pour évaluer la situation à la suite des événements qui se sont produits récemment au Moyen-Orient et contribuer à relancer le processus de paix", selon le communiqué.

    L'offensive israélienne dans la bande de Gaza (27 décembre-18 janvier) a fait 1.330 morts palestiniens et causé d'importantes destructions.

    AFP. 24/02/09

  • Israël invite l'Europe à n'avoir aucun contact avec le Hamas et à lutter contre "le phénomène hideux"

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    Shimon Peres

    Le président israélien Shimon Peres a appelé les Européens à "cesser de manifester la moindre compréhension" et tout soutien aux islamistes palestiniens du Hamas, lors d'une rencontre mardi à Jérusalem avec le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering.

    "Les Européens doivent comprendre que le Hamas est une organisation terroriste dangereuse et meurtrière et cesser immédiatement de manifester à son égard la moindre compréhension et tout soutien, car cette attitude empêche la poursuite du processus de paix et trompe la population palestinienne", a déclaré M. Peres, selon un communiqué de la présidence.

    "Israël continuera à mener la lutte contre le terrorisme, tout en n'empêchant pas l'envoi de nourriture et de médicaments dans la bande de Gaza", a-t-il dit. "Le seul problème, c'est que le Hamas a pris le contrôle de façon sauvage d'une partie de l'aide aux Palestiniens pour ses propres besoins".

    M. Peres répondait aux inquiétudes exprimées par M. Pöttering sur la situation humanitaire à Gaza où il s'était rendu la veille. Une opération militaire israélienne contre ce territoire palestinien a fait plus de 1.300 morts palestiniens et de gros dégâts matériels du 27 décembre au 18 janvier.

    Le Hamas fait partie de la liste des organisations terroristes établie par l'Union européenne. Mais des responsables israéliens se sont inquiétés récemment d'un possible rapprochement entre les Européens et le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en juin 2007 après en voir chassé les forces fidèles au président de l'Autorié palestinienne Mahmoud Abbas.

    M. Pöttering a ensuite rencontré la ministre des Affaires étrangères israélienne sortante Tzipi Livni et le Premier ministre sortant Ehud Olmert.

    Mme Livni a exhorté, lors de l'entretien, l'Union européenne à lutter contre l'antisémitisme. "Il faut empêcher que ce phénomène hideux relève la tête", a-t-elle déclaré, selon un communiqué de son ministère.

    La ministre a également évoqué la menace que représente selon elle l'Iran. "La communauté internationale doit appliquer des sanctions sévères contre l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire", a-t-elle dit.

    Après Israël, M. Pöttering s'est rendu à Ramallah en Cisjordanie où il s'est entretenu avec le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Salam Fayyad.

    Dans des déclarations à la presse après la rencontre, M. Fayyad a souligné la nécessité de la levée du blocus israélien imposé à Gaza pour faciliter la reconstruction du territoire après l'offensive israélienne.

    "La reconstruction ne sera pas possible sans la réouverture des points de passage", a-t-il affirmé.

    AFP. 24/02/09

     

  • Hillary Clinton charge le sioniste Dennis Ross de la conseiller sur l'Iran...

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    Dennis Ross à Gaza en décembre 2004 (Conférence de la Paix)

    La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a chargé Dennis Ross, fin connaisseur du Moyen-Orient et négociateur aguerri, de la conseiller sur la stratégie à adopter vis-à-vis de l'Iran, un pays avec lequel Washington cherche prudemment à ouvrir le dialogue.

    La chef de la diplomatie américaine "est heureuse d'annoncer la nomination de Dennis B. Ross au poste de conseiller spécial auprès de la secrétaire d'Etat pour le Golfe et l'Asie du Sud-Ouest", a indiqué un porte-parole du département d'Etat, Robert Wood, dans un communiqué.

    Publié subrepticement lundi en fin de soirée, le communiqué ne mentionne pas une seule fois l'Iran, qui est pourtant le principal objectif de cette nomination, attendue depuis plusieurs semaines.

    Interrogé mardi à ce sujet, M. Wood a expliqué que l'Iran figurait dans le portefeuille de M. Ross, mais au sein d'une stratégie plus large, impliquant l'ensemble de la région, y compris l'Irak et l'Afghanistan, deux pays que Washington accuse l'Iran de déstabiliser.

    "La raison pour laquelle nous n'avons pas mentionné l'Iran, c'est que ses fonctions vont englober l'ensemble de la région", a-t-il déclaré. "Ce n'est pas seulement l'Iran, c'est aussi d'autres pays dans la région, d'autres problèmes."

     

    Mme Clinton elle-même a paru hésiter à parler de l'Iran. Interrogée à ce sujet lors d'une séance photo avec le président du Timor oriental, José Ramos-Horta, elle s'est contentée de sourire lorsqu'on lui a demandé si le véritable titre de Dennis Ross n'était pas "conseiller à l'Iran".

    "Vous savez, il y tant de travail à faire", a-t-elle ajouté. "Je suis vraiment ravie d'avoir tant de gens bien pour m'aider".

    Le porte-parole a tenté d'expliquer comment le département d'Etat allait concilier les attributions des trois conseillers de haut vol nommés depuis l'arrivée d'Hillary Clinton à la tête de l'administration américaine.

    M. Ross, ancien négociateur au Proche-Orient de Bill Clinton, devra composer avec l'ancien sénateur George Mitchell, artisan de la paix en Irlande du Nord, aujourd'hui "émissaire spécial" pour le Proche-Orient, et le bouillant Richard Holbrooke, artisan des accords de Dayton qui mirent fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine, "représentant spécial" pour l'Afghanistan et le Pakistan.

    M. Ross "n'est pas un émissaire", a souligné M. Wood. "Il ne négociera pas. Il travaillera sur les dossiers de la région mais il ne négociera pas le processus de paix" israélo-palestinien. "Ce sera un conseiller de la secrétaire d'Etat", a-t-il ajouté.

    Sa nomination comme conseiller de Mme Clinton, sous une appellation ou une autre, faisait l'objet d'intenses spéculations depuis plusieurs semaines, certains experts voyant en lui un moyen pour l'administration du président Barack Obama de rassurer Israël au moment où elle annonce son intention d'ouvrir le dialogue avec l'Iran.

    Steve Clemons, expert à la New America Foundation, un centre de recherche progressiste de Washington, s'est félicité que M. Ross n'ait pas reçu le titre d'"émissaire spécial" pour l'Iran.

    "Cela aurait servi de prétexte à la campagne populiste du président (iranien Mahmoud) Ahmadinejad qui se représente aux élections en juin, et cela aurait été considéré en Iran comme un signe qu'Obama n'est pas sérieux au sujet d'un changement stratégique des relations avec l'Iran", a-t-il noté sur son blog "The Washington Note".

    "C'est une façon mesurée et équilibrée de le garder impliqué sans faire trop de dégâts", a-t-il ajouté.

    AFP. 24/02/09

  • Mgr Richard Williamson a quitté aujourd'hui l'Argentine

    Expulsado Mgr Williamson 24 fv 09.jpg
    24 février 2009

    L'évêque intégriste britannique Richard Williamson, sommé de quitter l'Argentine en raison de ses thèses négationnistes, a quitté mardi le pays pour Londres à bord d'un vol de British Airways, a-t-on appris à l'aéroport de la capitale argentine.

    "British Airways a informé que le vol 246 à destination de l'aéroport londonien d'Heathrow a décollé à 14H15 (16H15 GMT)", a déclaré à l'AFP cette source aéroportuaire.

    Mgr Williamson, qui avait auparavant accompli les formalités douanières, est monté dans l'appareil de la compagnie britannique, a confirmé une source du bureau des migrations.

    Il est arrivé accompagné de deux hommes à l'aéroport international d'Ezeiza et a traversé le hall d'un pas rapide pour éviter la presse, portant lunettes et casquette noires, selon des images de la chaîne d'informations en continu TN.

    "Nous voulons qu'avec le départ de Williamson tout cela retrouve un peu son calme", a dit à l'AFP le responsable pour l'Amérique du sud de la Fraternité intégriste Saint Pie X, Christian Bouchacourt.

    Il a assuré que le départ de Williamson était déjà prévu lorsque l'Argentine l'a sommé de quitter son territoire.

    Le ministre argentin de l'Intérieur, Florencio Randazzo, avait annoncé jeudi avoir sommé Richard Williamson de quitter l'Argentine, où il réside depuis 2003, dans un délai de dix jours, "sous peine d'être expulsé", en raison de propos niant l'Holocauste.

    Richard Williamson avait déclaré à une télévision suédoise: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans les chambres à gaz".

    Pour Buenos Aires, de telles positions "heurtent profondément la société argentine, le peuple juif et l'humanité entière".

    L'évêque, âgé de 68 ans, intégré dans un séminaire de la Fraternité intégriste Saint Pie X, à 40 km à l'ouest de Buenos Aires, avait été dénoncé devant la justice argentine pour "apologie de crime".

    Le Congrès juif mondial (CJM) s'est félicité vendredi de la décision de l'Argentine d'expulser l'évêque, estimant que le gouvernement argentin signifiait ainsi "clairement que ceux qui mettent en doute l'Holocauste ne sont pas les bienvenus dans le pays".

    AFP.24/02/09

  • Fusion bancaire - François Pérol, un (trop) proche de Sarközy...

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    Nicolas Sarközy a défendu mardi la nomination d'un de ses proches, François Pérol, à la tête du futur groupe Caisse d'Epargne/Banque Populaire, le rôle joué par l'Elysée dans ce mariage suscitant le mécontentement de dirigeants de l'Ecureuil et des critiques de politiques.

    Voulant couper court à la polémique, le président, en déplacement à Rome, a assuré que la nomination du secrétaire général adjoint de l'Elysée ne posait pas de "problème" aux yeux de la commission de déontologie.

    Cette instance, chargée de vérifier si un haut fonctionnaire peut partir dans le privé, dispose normalement d'un mois pour rendre sa décision, mais il y a urgence: le mariage, annoncé début octobre, doit être prononcé jeudi.

    Le nom de M. Pérol devait d'ailleurs être soumis dès ce mardi au conseil d'administration de Banque Populaire, première étape avant sa nomination à la tête de l'ensemble fusionné, d'après une source proche du dossier.

    Précipitée par la crise financière, qui a décidé les deux banques mutualistes à unir plus étroitement leurs forces, cette fusion était en germe depuis la création de Natixis, leur filiale commune, fin 2006.

    Comme les négociations traînaient en longueur, l'Elysée a pris le dossier en main en janvier, se servant du plan d'aide aux banques comme d'un moyen de pression sur eux. Il a ainsi posé comme condition à son versement que la fusion soit effective dès ce jeudi et s'est dit prêt à souscrire jusqu'à 5 milliards au total d'obligations convertibles en actions, ouvrant de fait la voie à son entrée au capital.

    Mais derrière cette "précipitation", la première secrétaire du PS, Martine Aubry a l'impression que le gouvernement veut cacher "d'immenses difficultés financières", qu'il était censé avoir réglées.

    Répondant implicitement à cette critique, M. Sarközy a assuré que le projet n'avait pas été "décidé par le gouvernement (...) mais par les deux banques à la suite des problèmes qu'elles connaissent".

    S'ils ne sont pas opposés à la venue de M. Pérol, plusieurs dirigeants des Caisses d'Epargne contactés par l'AFP se sont dits rebutés par les méthodes de l'Elysée au point de menacer de voter contre la fusion jeudi.

    Serge Huber, qui représente les salariés au conseil de surveillance, juge ainsi "scandaleux" que l'Etat décide à la place des Caisses d'Epargne, qui ont payé 7 milliards d'euros pour recouvrer leur indépendance. L'Ecureuil s'était affranchi en 2006 de la tutelle historique de la Caisse des dépôts.

    D'autres ne digèrent pas la "différence de traitement" entre le groupe mutualiste et BNP Paribas, à qui l'Etat aura prêté en tout 5,1 milliards d'ici l'été sans contrepartie similaire. "C'est injuste et humiliant", estime un dirigeant.

    "Il y a une vraie révolte au sein du groupe contre les méthodes de l'Etat, qui sont des méthodes de voyou", renchérit une autre source.

    AFP. 24/02/09 

  • Pouvez-vous lire ce texte à haute voix correctement, sans hésiter ni marquer d'arrêt?

    Si vuos pvueoz lrie ccei, c'set que vuos aevz un cvreeau qui fincotnnoe
    bein.

    Puveoz-vuos lrie ceci ? Je n'en cyaoris pas mes yuex que je sios cabaple de
    cdrpormendre ce tetxe que je liasis.

    Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin...

    Soeln une rcheerche fiate à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas
    d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse
    imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la
    bnone palce.

    La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias
    ptuôlt cmome un tuot...
    Etonannt n'est-ce-pas ? Et moi qui ai tujoours psnée que svaoir élpeer
    éatit ipomratnt !

  • Obama: double allégeance

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    Dennis Ross et Ehud Olmert en 2007
    Philippe Weiss attire notre attention sur une manifestation visible de double allégeance chez un haut responsable du gouvernement des Etats-Unis.


    Elle concerne Dennis Ross que l’administration Obama pourrait charger de gérer le dossier iranien. Sur cette photo qui date de 2007, on voit Dennis Ross présenter à Ehud Olmert, le premier ministre sioniste pour encore quelques jours, le rapport du Jewish Policy Planning Institute (JPPPI).

    P. Weiss précise que Dennis Ross préside le JPPPI dont l’objectif est de renforcer «l’identité juive globale» (sic) et de lutter contre ce que Ross appelle le nouvel antisémitisme, c’est-à-dire les démarches qui visent à criminaliser le comportement de l’entité sioniste.

    P. Weiss se demande en conclusion si Ross peut être considéré comme un « médiateur honnête.»

    La réponse est dans la question car quelle honnêteté peut-on espérer d’un diplomate des Etats-Unis qui s’occupe, et pas seulement à ses moments perdus, de trouver les moyens de renforcer «l‘identité juive globale »?

    Ross ne peut que plaire aux sionistes puisqu'il fait en réalité partie des leurs.
    Alter Info - 23.02.09


  • VIDEO Les lycéens de Levallois sont rentrés du Caire

    http://tf1.lci.fr/infos/monde/0,,4265283,00-attentat-du-caire-choques-les-lyceens-francais-rentrent-.html

  • Yazid Sabeg: "les Antilles sont un rappel à l'ordre" pour la France!

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    Yazid Sabeg, franc-maçon et homme de réseau, kabyle né en Algérie en 1950

    Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, a estimé lundi qu'au delà du "malaise social" qui règne aux Antilles, "il y a une quête identitaire qui affecte notre universalisme".

    "Aux Antilles, a déclaré Yazid Sabeg sur France 2, le malaise social est en train de devenir politique. Notre universalisme y est mis à l'épreuve, comme dans nos quartiers en France. Les mots d'indépendance ne sont jamais prononcés mais il y a une quête identitaire qui affecte notre universalisme".

    "On a du mal à assumer l'identité de notre pays, a-t-il poursuivi. Et ce qui se passe aux Antilles est symptomatique : les Antilles, c'est une composante de la Nation française et pourtant c'est éloigné de nos préoccupations.

    Les quartiers, a-t-il ajouté, c'est en France et pourtant c'est aussi éloigné de nos préoccupations. Il y a là des minorités qui ont un grand sentiment d'abandon".

    "Les Antilles, a-t-il considéré, c'est un nouveau rappel à l'ordre".

    Pour lutter contre les discriminations, Yazid Sabeg a préconisé "des mesures d'action positive pour agir fermement avec des pratiques correctrices". "La France est bloquée, a-t-il dit, elle est en train de se fabriquer une société à deux vitesses".

    Il a annoncé qu'il proposera prochainement, "comme le Président le lui a demandé", un certain nombre de mesures contre les discriminations et pour la diversité.

    Il va proposer en particulier "la création d'une commission pour élaborer des statistiques de la diversité" qui serviront pour les chercheurs sociaux et permettront de disposer d'instruments de politique sociale. Il a annoncé qu'il confierait "probablement" la présidence de cette commission à François Hérant, directeur général de l'Institut national des études démographiques (Ined).

    Son rapport, a-t-il encore déclaré, "débouchera sur un texte parlementaire qui concernera les discriminations et la diversité". AFP.23/02/09

    Ce sont les Français raciniens qui se sentent à bon droit abandonnés par le Pouvoir dans le pays de leurs ancêtres!

  • Le policier a été abattu à La Courneuve par des Sri-Lankais avec son arme de service

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    Ce matin, la garde à vue des six personnes interpellées hier dans l’enquête sur la mort d’Aurélien Dancelme, un policier de 34 ans abattu samedi soir à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), devrait être prolongée. Agés de 25 à 30 ans, ces cinq hommes et une femme, tous Sri-Lankais, ont été arrêtés tôt hier matin dans un immeuble situé tout près du lieu où, samedi soir vers 21 h 30, ce père de deux enfants a perdu la vie.

      Son arme de service, qui avait disparu et avec laquelle il aurait été tué, a été retrouvée dans un local à poubelles de cet immeuble. Il a recu deux balles dans la tête, deux autres dans le thorax. En tout 14 balles ont été tirées avec son arme de service.

    « Il a dû intervenir en précisant sa qualité de fonctionnaire »

    L’autopsie déterminera les causes exactes de sa mort, mais d’ores et déjà les premières constatations médico-légales indiquent que la victime a succombé après avoir été touchée par quatre balles.
    La piste d’une rixe, dans ce quartier très passant mais pas jugé particulièrement « difficile », avec des personnes d’origine indo-pakistanaise semblait la piste privilégiée hier pour expliquer le drame. Le fonctionnaire, en poste à la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Seine-Saint-Denis, n’était pas en service samedi soir au moment des faits.

    Pour Fabien Modicom, du syndicat Alliance police nationale, Aurélien Dancelme se serait retrouvé dans une bagarre, mais, selon le syndicaliste, « on ne sait pas ni pourquoi ni comment ». « Ce qui est sûr, c’est qu’il avait son brassard de police sur lui, donc, on pense qu’il a dû intervenir en précisant sa qualité de fonctionnaire », a-t-il ajouté. Le syndicaliste a également précisé que le policier était armé. « Tout fonctionnaire de police, qui ne dépasse pas 24 heures de repos, peut rentrer chez lui avec son arme », a-t-il souligné.

    Aurélien Dancelme avait été entendu en tant que témoin par l’Inspection générale des services dans le cadre d’une affaire de corruption, et lavé de tout soupçon.
    Un autre policier de La Courneuve avait, lui, été placé en détention, avant d’être libéré, il y a quelques semaines. A ce stade de l’enquête, ces deux affaires n’ont rien à voir entre elles.

    Le Parisien - 23.02.09

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    Que s’est-il passé ? Samedi soir, vers 21 h 30, plusieurs détonations sont entendues dans un quartier pavillonnaire de La Courneuve.

    Très rapidement, des passants interpellent des CRS en patrouille, en leur expliquant qu’un de leurs collègues est allongé sur la chaussée, rue Maurice-Bureau. A leur arrivée, les policiers découvrent le corps d’Aurélien Dancelme, 34 ans. Le jeune gardien de la paix a été mortellement blessé par au moins deux projectiles d’arme à feu qui l’ont atteint à la tête.


    Selon les premiers éléments, le policier affecté à la brigade de sûreté urbaine de La Courneuve n’était pas en service. A proximité de son corps, son brassard de police est découvert. La victime est également retrouvée en possession de sa paire de menottes et d’un chargeur de munitions. En revanche, son arme professionnelle un Sig Sauer, calibre 9 mm a disparu.


    Au moins trois témoins confient avoir assisté à une rixe entre plusieurs inconnus, membres de la communauté indo-pakistanaise avant de voir le fonctionnaire (dont on ne sait pas s’il a eu le temps de décliner sa qualité) se faire tirer dessus. Quatorze douilles de balles de calibre identique à l’arme de la victime sont récupérées sur la chaussée. Hier matin, le Sig Sauer est saisi dans le local à poubelles, à quelques mètres des lieux du meurtre. Le chargeur est vide. Outre deux importantes blessures à la tête, l’autopsie pratiquée hier a révélé la présence de deux autres plaies par balle au niveau du thorax.

    Que faisait ce policier qui n’était pas en service à La Courneuve, samedi soir ? C’est une des principales questions à laquelle doivent répondre les enquêteurs. Domicilié à Massy (Essonne), Aurélien ne travaillait pas samedi. Selon plusieurs sources concordantes, le gardien de la paix aurait pu procéder à des vérifications dans une enquête dont il avait la charge.

    « Vendredi, il a rencontré des employés de la mairie pour une enquête préliminaire dans une affaire de marchands de sommeil, relate un proche du dossier. Il devait vérifier des adresses de gens susceptibles d’y être impliqués. » Aurélien se serait rendu en transport en commun à La Courneuve.

    Le Parisien - 22/02/09

     

     

  • VIDEO La mère d'une jeune blessée au Caire témoigne

    http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,4264738,00-attentat-au-caire-les-parents-des-blesses-temoignent-.html

    LCI.fr - 23.02.09

  • CHOPIN - DINU LIPATTI

    podcast
    Dinu-Lipatti 1917-1950 pianiste roumain.JPG
    Dinu Lipatti, pianiste roumain (1917-1950)
    "Grande valse briillante" - Chopin (1810-1849)