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  • A Marseille, on achète les votes des cités

    Rolland Balalas avait la réputation d’un homme qui ouvre les portes... En livrant ses secrets à la justice, il en a peut-être ouvert une de trop : celle qui conduit au scandale. Secrétaire général du groupe socialiste au conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce militant actif et volubile, aux cheveux longs et à la barbe christique, était le pivot des attributions d’aides publiques aux associations dans les quartiers Nord de Marseille. Il était en outre l’assistant de la députée Sylvie Andrieux, figure du socialisme local dont ces cités grises et déshéritées sont la terre d’élection.

     Pour son plus grand malheur, Balalas est aussi, à présent, le principal témoin à charge des pratiques occultes du PS phocéen.

    « Le fait d’aider abondamment les associations est le résultat d’une stratégie politique ; les vannes sont ouvertes en grand dans un but que l’on peut qualifier d’électoraliste et de clientéliste », a-t-il déclaré au juge Franck Landou, qui l’a mis en examen en juin 2008 pour « complicité de détournements de fonds publics ». Suivait cette accusation, tranchante comme un poignard : « Mme Andrieux utilise sans discernement les fonds publics sans se soucier de ce qu’il y a derrière, juste pour sauvegarder ses intérêts électoraux et politiques. C’est-à-dire qu’elle se fout complètement de savoir si ce que l’on finance est bon ou pas, dans la mesure où ça augmente sa popularité dans les quartiers. »

    Depuis, l’écho de ces déclarations-pourtant jamais publiées à ce jour-s’est propagé jusqu’au coeur du système politique marseillais, suscitant embarras et inquiétudes. Sylvie Andrieux a vite proclamé que les subventions étaient attribuées « par les services administratifs de la région » . Et quand, au début de cette année, la brigade financière a interpellé plusieurs dirigeants associatifs et perquisitionné à l’hôtel de région, le président (PS) du conseil régional, Michel Vauzelle, s’est empressé d’annoncer que la collectivité se constituait partie civile dans l’instruction du juge Landou. Sans savoir que celui-ci avait pris de l’avance.

    Voilà bientôt deux ans, en effet, que ce magistrat discret et méthodique reconstitue un stupéfiant puzzle : une galaxie d’associations gigognes aux noms passe-partout et aux buts incertains qui ont reçu des millions d’euros de subventions dont l’essentiel a été distrait de leur finalité sociale. Créées par un petit groupe d’individus influents dans les cités, toutes ont été subventionnées par la région au titre de la « politique de la ville » sans que jamais personne ne vérifie l’usage des fonds. Résultat : loin d’avoir servi à des actions d’insertion, ces sommes ont été détournées et leur trace se perd dans un labyrinthe de retraits d’espèces, de fausses factures et de dépenses personnelles-des ordinateurs jusqu’aux voitures de luxe.

    « Aucune de ces associations n’a jamais effectué la moindre action conforme à ses statuts », a ainsi avoué l’un des piliers de ce réseau, Cédric Doco, commercial baratineur qui utilisait l’argent alloué pour acheter des machines (une pompe à carrelage et une pompe à béton, pour plus de 100 000 euros) pour sa propre SARL de construction.

    « Tiroir-caisse »

    Un autre a acheté des réfrigérateurs et des cuisinières pour le snack-bar familial. Avec les subventions, certains ont aussi acheté des Mercedes ! Sur les formulaires de demande, parents, voisins et copains de boîte de nuit étaient désignés comme autant de présidents et trésoriers fictifs. « Les gens que je démarchais ne voyaient qu’une chose , a confié Cédric Doco : le gain final grâce à l’argent du conseil régional. »

    Animateur de plusieurs associations fantômes, Benyoub Same a précisé les termes de l’échange : « En contrepartie des subventions, je m’étais engagé auprès de Rolland [Balalas] à être disponible lors des élections sur le secteur : cela signifiait amener des gens aux meetings de Sylvie [Andrieux], faire de la propagande pour elle, ce genre de trucs. » Président d’une radio communautaire appréciée dans ces quartiers, Same aurait été recruté par Balalas pour soutenir l’élue socialiste après avoir fait campagne... pour la droite. « C’est quelqu’un qui avait foutu le bordel contre elle en 2001 dans son quartier de Font-Vert Picon, a expliqué ce dernier ; Sylvie Andrieux préférait l’avoir avec plutôt que contre. La contrepartie de ce retournement était de lui verser les subventions qu’il demandait par le biais des associations. »

    Dans sa dernière audition par le juge, le 13 février, Balalas s’est montré encore plus explicite : « Same était très introduit auprès de Sylvie Andrieux. C’était quelqu’un qui, par ses réseaux, était capable de convaincre des gens de voter pour elle. Au moment des élections, elle le voyait presque tous les jours. Il s’est beaucoup investi pour la dernière campagne des législatives, en 2007, et aussi pour la présidentielle. Tous ces gens-là font les campagnes à chaque grand moment politique où il faut faire venir du monde. »

    Pour attirer de nouveaux sympathisants, Same, Doco et leurs homologues faisaient miroiter emplois et faveurs diverses du conseil régional, voire l’assurance de pouvoir disposer un jour de sa propre association... « J’ai tellement promis de trucs pendant la campagne que je ne me souviens plus à qui j’ai dit ça », a lâché, cynique, l’un de ces « rabatteurs ».

    Le pire est que, de toute évidence, l’existence de ces « réseaux d’influence » (l’expression est de Balalas) alimentés sur fonds publics relevait du secret de Polichinelle. Durant la campagne municipale de 2007, Philippe Sanmarco, ancien député socialiste rallié à Jean-Claude Gaudin, avait dénoncé à voix haute ces pratiques, qui transformaient selon lui la collectivité régionale en « tiroir-caisse » et résumaient l’engagement politique à une « distribution de prébendes ».

    Placé en garde à vue le 19 février, le directeur de l’aménagement au conseil régional, Guillaume Lalange, l’a confirmé : « Les subventions octroyées aux associations des quartiers Nord font partie d’un système électoraliste. » Le haut fonctionnaire a ajouté avoir « remué ciel et terre » pour imposer des critères précis aux attributions de subventions, mais en vain. « Ma hiérarchie m’a expliqué que la situation existante convenait à Mme Andrieux, a-t-il précisé. Elle voulait que cette ligne n’ait pas de critères pour faire passer les dossiers de sa circonscription. Tout le monde le savait. »

    Ce flou entretenu favorisait tous les abus. Certains élus marseillais rappellent l’émotion que causa, naguère, l’aide allouée par la région à un mouvement lié aux fondamentalistes musulmans du Tabligh. Personne, apparemment, n’avait cherché à savoir comment serait utilisé l’argent... Les enquêteurs s’interrogent, eux, sur le rôle joué dans les réseaux de Balalas par les membres d’une famille liée au banditisme marseillais. La rumeur policière (non étayée à ce jour par l’instruction) évoque même des achats d’armes... Et plusieurs témoins font état du comportement menaçant d’un gros bras à la réputation sulfureuse reconverti en animateur d’associations dans les cités ; ayant appris, à l’automne 2007, que la subvention attendue était suspendue à des vérifications en cours, l’homme avait surgi à l’hôtel de région et pris à partie Balalas en ces termes : « Tu veux faire le mariole ? Je vais m’occuper de ton cas, tu vas morfler ! »

    A la même époque, la découverte de falsifications dans des dossiers de demande présentés au conseil régional resta pourtant sans effet. Une fonctionnaire avait pointé par écrit ces « anomalies ». Elle a raconté s’être fait rabrouer par Sylvie Andrieux : « Comment avez-vous pu écrire cette note ? lui aurait demandé l’élue. Vous n’y connaissez rien, vous n’êtes pas sur le terrain ! Moi j’y suis et je les connais. » La même a évoqué devant les policiers les « pressions » exercées sur les services administratifs par le « groupe PS ».

    « Nous n’étions qu’une chambre d’enregistrement », a-t-elle résumé. Questionné par la brigade financière, l’un des collaborateurs de Balalas auprès des élus socialistes a lui-même fait part de son malaise : « L’ensemble de l’équipe du groupe PS est parfois écoeuré par la dilapidation de l’argent public », a-t-il soufflé. Face aux protestations internes, « Mme Andrieux avait répondu qu’en période électorale on ne pouvait pas être regardant », a-t-il ajouté. Sollicitée par Le Point , la députée n’a pas voulu réagir à ces dépositions.

    « Fausses factures »

    Plusieurs témoignages attestent cependant que ces alertes avaient provoqué son inquiétude. Informée en 2007 par Balalas de l’existence de fausses pièces dans les dossiers présentés par Benyoub Same, l’élue aurait alors donné à son collaborateur les instructions suivantes : « Tu le vois, tu lui dis ce qui se passe, qu’apparemment les gens se sont aperçus qu’il faisait des faux et qu’à un moment ça pouvait me mettre en danger et tu lui demandes de "reparamétrer" ses dossiers. » « Elle m’a dit qu’il était fou de faire ce genre de choses, qu’il fallait que ça s’arrête. Mais ça ne l’a pas empêchée de continuer à les financer », a ajouté Balalas. Avec cette conclusion : « Le système des "dossiers signalés" continue comme avant. »

    Comme avant ? C’est à voir. En 2002, l’ancien responsable du service chargé de la politique de la ville au conseil régional, Christian de Leusse, dénonçant ces pratiques dans une note interne, redoutait que « l’institution-et particulièrement son président-s’expose à travers ces dossiers signalés ». Sept ans plus tard, sa sombre prédiction est en passe de se réaliser. Car l’enquête du juge Landou ne met pas seulement en cause Sylvie Andrieux. Plusieurs protagonistes assurent que le pouvoir d’attribuer les subventions relevait du cabinet de Michel Vauzelle.

    « Toutes les listes [de demandes] sont avalisées par le directeur de cabinet du président », a certifié aux policiers le responsable de l’aménagement, citant le nom de Franck Dumontel et précisant : « Les négociations pour les dossiers se déroulaient entre Sylvie Andrieux et lui. » Ce dernier a quitté le conseil régional il y a quelques mois pour occuper le même poste à la communauté urbaine de Marseille, également dirigée par les socialistes. A la ville, il est aussi l’époux de Samia Ghali, ancienne élue régionale devenue sénatrice des Bouches-du-Rhône et figure de proue de la nouvelle vague du PS phocéen. De cette dernière Balalas a simplement dit, au détour d’un interrogatoire : « Elle a son propre circuit. » A la lecture de cette confidence, le juge Landou a sans doute pensé que la réputation de celui par qui le scandale est arrivé n’était pas usurpée : il n’a pas fini d’ouvrir des portes...

    Le conseil régional Paca est le principal contributeur de la politique de la ville dans l'agglomération marseillaise. L'enquête du juge Franck Landou montre qu'à partir de 2004 le montant des subventions allouées aux associations phocéennes s'est multiplié d'année en année, pour atteindre 15 millions d'euros en 2006, 16,5 millions en 2007 et près de 18 millions en 2008. Les deux tiers des fonds étaient destinés à des projets relatifs aux quartiers Nord de Marseille.

    Le Point - 18 mai 2009

  • Un Français parmi les six nouveaux astronautes de l'Agence spatiale européenne

    Astronaute Thomas Pesquet né en 1978.jpg
    Thomas Pesquet, 31 ans
    Thomas Pesquet a la tête dans les étoiles. Cet ingénieur de formation, né à Rouen en 1978, fait partie des six nouveaux astronautes européens sélectionnés pour participer aux missions de la station spatiale internationale. À ses côtés, deux Italiens - dont une femme - un Allemand, un Danois et un Britannique viendront compléter le corps actuel de huit astronautes européens, a indiqué mercredi le directeur général de l'Agence spatiale européenne (Esa), Jean-Jacques Dordain, lors d'une conférence de presse à Paris. Ces six astronautes sont tous nés entre 1972 et 1978. Trois d'entre eux sont des pilotes militaires, deux sont ingénieurs, et un, scientifique. "Ils représentent les deux valeurs de l'ESA, l'expérience et la diversité", a déclaré Jean-Jacques Dordain. Ils ont été sélectionnés parmi plus de 8.000 candidats.
    Le Point - 20 mai 2009

  • Carl Lang accuse le Parlement européen de légaliser l'immigration sous prétexte de lutter contre l'immigration clandestine

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    Carl Lang est député européen depuis 1994. Il l'a été sous l'étiquette FN jusqu'en 2008
    À quoi sert le Parlement européen ? Relativement méconnu, il planche pourtant - à travers le travail de ses députés - sur des questions politiques majeures. Lepoint.fr a interrogé des élus français qui siègent à Strasbourg. Question : quel est, à leurs yeux, le texte le plus important voté au cours de la dernière législature ?

    Aujourd'hui , Carl Lang (ex-FN), en lice pour un nouveau mandat, revient sur le jour où le Parlement européen a organisé sa politique d'immigration.

    "Adopté en novembre 2008, le rapport Klamt met en place une carte bleue européenne sur le modèle de la carte verte américaine. Il institue un système généralisé d'immigration légale de la main-d'oeuvre qualifiée avec deux conséquences graves.

    Cela met d'abord en concurrence nos techniciens, nos ingénieurs et nos informaticiens européens avec des non-européens. C'est ensuite un pillage des élites techniques et intellectuelles des pays en voie de développement. C'est à tous points de vue une politique contraire aux intérêts économiques et sociaux de l'Europe et des pays en voie de développement.

    Sur le même thème et tout aussi nuisible, le rapport Busuttil, adopté en avril 2009, va permettre l'entrée de 60 millions d'immigrants nouveaux d'ici à 2050.
    Sous couvert et sous prétexte de s'opposer à l'immigration clandestine, l'UE conduit une politique d'immigration légale avec des conséquences économiques, sociales et culturelles graves pour les peuples d'Europe."

  • "Chouchou" se fait de la pub sur Facebook...

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    Capture d'écran d'une vidéo diffusée par Femme Actuelle montrant Nicolas Sarkozy (c) et son épouse Carla (2e d) dans les salons privés de l'Elysée

    L'Elysée a rafraîchi cette semaine le profil de Nicolas Sarközy sur le site de socialisation Facebook en y diffusant des vidéos où le chef de l'Etat apparaît décontracté, embrassant son épouse Carla qui l'appelle "Chouchou" ou évoquant ses trois chiens.

    La scène se déroule dans les salons privés de l'Elysée où la première dame a reçu ce mois-ci cinq lectrices du magazine Femme Actuelle, choisies parmi des centaines pour discuter avec l'ex-mannequin.

    Assise dans un fauteuil, Carla Bruni vante l'énergie "inimaginable" de son mari lorsque Nicolas Sarközy fait irruption dans la pièce.

    Le président embrasse son épouse sur la bouche puis s'assied sur l'accoudoir d'un fauteuil près d'elle pour deviser avec les lectrices du magazine qui rivalisent d'amabilités.

    "Je vais recevoir le Premier ministre d'Irak", dit-il. "Génial", commente d'une voix fluette Carla Bruni. L'extrait se termine par le départ du président français salué par son épouse d'un "bon courage, Chouchou".

    Dans une autre vidéo, Nicolas et Carla Sarközy présentent leurs chiens, Clara et Dumbledore, rappelant le couple présidentiel américain Barack et Michelle Obama qui ont largement médiatisé l'arrivée de "Bo", un chien d'eau portugais au pelage frisé noir.

    Sarközy, qui a souvent mis en scène sa vie privée, notamment avec son ex-femme Cécilia, évoque aussi leur troisième chien, Toumi, "resté à la maison".

    Ouvert il y a neuf mois, le site Facebook de Nicolas Sarközy a été "relooké" lundi, avec l'ambition d'y présenter "plutôt l'homme que le chef de l'Etat", selon l'Elysée. Sur sa photo, il se veut naturel, bronzé, habillé d'une chemise blanche, col ouvert, et affichant un large sourire.

    Son profil permet d'apprendre qu'il lit "en ce moment, Le Rouge et le Noir de Stendhal" et qu'il a trouvé "formidable" la pièce "Très Chère Mathilde" d'Israël Horovitz qu'il a vue samedi dernier.

    Dans les derniers sondages, plus de la moitié des Français (jusqu'à 57%) déclare avoir une opinion négative de Nicolas Sarközy, qui vient de fêter le deuxième anniversaire de son élection.

    AFP. 20/05/09

  • Le CSA valide le clip "UMP" qui fait polémique

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    Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a annoncé mercredi avoir rejeté la demande de suspension d'un clip télévisé incitant à participer au scrutin des européennes. La requête avait été présentée par le PS qui dénonçait un «clip de l'UMP».

     

    «Le Conseil a considéré que le message diffusé n'est pas une incitation à voter en faveur de certains candidats et qu'il ne constitue pas une émission publicitaire à caractère politique au sens de l'article 14 de la loi du 30 septembre 1986», a-t-il indiqué dans un communiqué. Une décision critiquée par le porte-parole du PS Benoît Hamon. Selon lui, «le CSA a eu peur du coup de tonnerre qu'aurait provoqué la suspension du clip gouvernemental» et «l'audace qui consiste à remettre en cause le spot du gouvernement, le CSA et ses sages ne l'ont pas eue».

    C'est lundi que le PS avait fait savoir qu'il saisissait le CSA afin de suspendre la diffusion d'un clip télévisé réalisé par Thierry Saussez, le patron de la communication du gouvernement.
     

    Le clip officiel, qui s'appuie sur l'histoire de  la construction européenne, montre les différents acteurs politiques : de Gaulle et le chancelier Adenauer, Simone Veil au Parlement européen, Jacques Delors, Valéry Giscard d'Estaing, Mitterrand et Kohl se tenant la main, Jacques Chirac... Il se termine par des images de Nicolas Sarközy lors du récent G20. Et c'est évidemment ce point qui agace les socialistes.

    «C'est un mélange des genres scandaleux», avait lancé lundi le porte-parole du PS Benoît Hamon, voyant une «grande similitude entre les images de ce clip» qui se termine par «G20, présidence française, voter le 7 juin», et «l'utilisation de l'image du président de la République dans la campagne UMP». «Nous exigeons et demandons aujourd'hui au CSA que soit suspendue la diffusion du clip gouvernemental dans lequel il n'y a pas une seule image du Parlement européen quand il invite à voter pour des députés européens», avait-il ajouté.

    Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, avait estimé que le PS faisait un «mauvais procès». «Le président de la République est le président de tout les Français, il a mené une action remarquable à la tête de l'Europe, saluée par l'ensemble des gouvernements, de gauche comme de droite, des 27, au titre de la France», avait-il jugé sur BFM.

    Le parisien - 20 mai 2009

  • VIDEO "Exceptionnel: la visite de Sarközy aux lectrices de FEMME ACTUELLE"!

    http://www.femmeactuelle.fr/actu/c-est-dans-le-magazine/nicolas-sarkozy-femme-actuelle

    et avec ce lien aussi: http://www.youtube.com/watch?v=3-UM029ddpQ

    A voir absolument, et surtout de profil!

  • L'original du testament politique de Louis XVI a été retrouvé

    Testament politique de Louis XVI.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)
    La dernière page du manuscrit, qui en compte seize en tout, racheté par un collectionneur français. Louis XVI termine son message par ces mots : « Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ses injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu'une Constitution qu'il aura acceptée librement fera que notre sainte religion sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l'état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu'enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis.» 

    Ce manuscrit avait disparu depuis la Révolution française. Il se cachait dans une collection américaine où il vient d'être acquis par un Français, collectionneur de manuscrits anciens. Le testament politique de Louis XVI est une œuvre politique majeure, datant de la fuite à Varennes, dans la nuit du 20 juin au 21 juin 1791. Avant de partir, Louis XVI a probablement quelques scrupules. Il pense enfin pouvoir échapper à l'Assemblée constituante mais il ne veut pas quitter Paris sans laisser un document expliquant les raisons de sa fuite. Il entend s'adresser à son peuple. Aussi rédige-t-il cette Déclaration à tous les Français, un manuscrit de seize pages in quarto, qui deviendra, selon la tradition historique, son «testament politique» (à ne pas confondre avec le testament qu'il rédigera dans la prison du Temple avant de monter sur l'échafaud et qui est plus personnel et moral). Le roi demandera à La Porte, son intendant, de déposer le lendemain de sa fuite cette Déclaration sur le bureau du président de l'Assemblée, qui est alors Alexandre de Beauharnais. L'histoire se télescope : celui qui recueille le testament du dernier roi de l'Ancien Régime n'est autre que le premier époux de Joséphine, la future impératrice des Français ! Le monde est petit.(sic)

    Dans ce texte long et parfois assez mal structuré (sic)Louis XVI entend exprimer sa conception politique la plus profonde. Au moment de le rédiger, il se sent libéré des contraintes, des faux-semblants et des réserves qu'il a toujours dû s'imposer depuis le début de la Révolution. Il déclare même, au moment de partir, qu'«une fois le cul sur la selle, il serait tout autre». Se voyant déjà loin de Paris et de l'Assemblée, il livre sa véritable conception des événements révolutionnaires, depuis la réunion des États généraux, et exprime son idéal politique, une monarchie constitutionnelle avec un monarque puissant.

    C'est donc un texte d'une portée considérable. Dans sa biographie de Louis XVI, Jean-Christian Petitfils insiste à juste titre sur son caractère essentiel pour bien comprendre l'évolution de la pensée du monarque : «La plupart des historiens, écrit Petitfils à propos de la déclaration royale, ne lui ont pas donné l'importance qu'elle mérite. Ils l'ont soit négligée, soit hâtivement lue et commentée». Son contenu n'était en effet pas ignoré des savants, dans la mesure où le texte a été reproduit dans de nombreux documents parlementaires, notamment les Archives parlementaires (publiées sous le Second Empire), mais l'original avait disparu. C'est lui qui vient enfin d'être retrouvé. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du document authentique. Son acquéreur, Gérard Lhéritier, président de la société Aristophil, une société qui achète des manuscrits anciens et propose ensuite à des collectionneurs de devenir en partie propriétaires de ces documents (tout en les conservant dans son Musée des lettres et manuscrits), insiste sur son caractère unique. «C'est une pièce exceptionnelle, vibrante d'histoire, que nos experts ont pu retrouver aux États-Unis.» Cette certitude est confirmée par des spécialistes de grand renom, comme Thierry Bodin, expert en autographes près la cour d'appel de Paris. Pour ce dernier, la paternité du document est évidente. «C'est la signature du roi et, surtout, il a été paraphé et signé par le président de l'Assemblée nationale, Alexandre de Beauharnais.» D'autant que la prise de Gérard Lhéritier est double. Il y a non seulement le document en lui-même mais un autre manuscrit de huit pages rédigées par le propre frère de Louis XVI, le comte de Provence, futur Louis XVIII. Ce texte avait été demandé par le roi à son frère peu de temps avant son départ, afin que celui-ci retrace les injustices subies par la famille royale depuis 1789. C'était une manière d'impliquer le comte de Provence dans le projet de fuite et le contraindre, par la même occasion, de quitter Paris le même jour (le roi craignait que son frère, qui n'avait pas toujours été tendre avec le couple royal, ne cherche à profiter de son départ pour se hisser sur le trône). Jugées trop agressives à l'égard de l'Assemblée, les remarques du comte de Provence ne furent pas toutes reprises par Louis XVI, qui commentera puis écartera ces huit pages.

    Pièce à charge lors du procès du roi

    Comment un tel trésor a-t-il pu s'évanouir dans la nature ? La plupart des historiens et des spécialistes avouent leur ignorance sur les circonstances de la disparition de ces documents capitaux. C'est un mystère digne du Da Vinci Code (sic). Jean-Christian Petitfils rappelle que ce n'est pas le seul document officiel qui ait disparu sous la Révolution. Il suffit de songer, dans un autre registre, au vol des diamants de la Couronne. Selon Thierry Bodin, le document devait probablement avoir été conservé jusqu'au procès de Louis XVI qui s'ouvre en décembre 1792. «Il disparaît ensuite, sans laisser de trace.» Certains pensent qu'il aurait pu, au milieu du XIXe siècle, faire partie du fonds d'un collectionneur fameux, Étienne Charavay, mais il ne figure pas dans la vente des manuscrits de ce dernier. D'autres évoquent la possibilité qu'il ait été dans le fonds de Feuillet de Conches, autre collectionneur célèbre du XIXe siècle, qui a publié des Lettres et documents inédits de Louis XVI (1864-1873), mais où les documents les plus authentiques côtoient les faux les plus étonnants. Il faut se rendre à l'évidence : on ne sait pas comment le manuscrit a pu disparaître pour ensuite quitter le territoire. Son existence est signalée dans les années 1950, à l'occasion d'une vente Hennessy, mais le document original n'y figure pas. Puis on perd définitivement sa trace jusqu'à son acquisition aujourd'hui par la société Aristophil. Un mystère surprenant, alors même que ce texte a eu, dans la vie du monarque, un rôle on ne peut plus funeste.

    Car la Déclaration fut en effet une des pièces à charge lors du procès du roi sous la Terreur. Ainsi, le rapport d'accusation, lu par Lindet le 10 décembre 1792, à la Convention, le cite précisément et l'utilise pour prouver la duplicité du roi et ses mauvaises intentions. «C'était sans doute le Manifeste destiné à plonger la France dans les horreurs de la guerre civile, écrit Lindet. (…) Son Manifeste du 20 juin atteste ses intentions hostiles ; il voulait le renversement de l'État, puisqu'il ne voulait ni les lois, ni la Constitution qu'il avait juré de maintenir». Indéniablement, cette Déclaration a contribué à poser Louis XVI en ennemi de la Révolution. Mais que dit précisément le texte ? En réalité, le roi est loin d'avoir rédigé un brûlot contre-révolutionnaire. Il ne se résout certes pas à l'abaissement de la monarchie. Il juge que les réformes de l'Assemblée et l'attitude des clubs, «calomniateurs et incendiaires», ont porté atteinte à «la dignité de la Couronne de France». Il s'en prend notamment au refus, par l'Assemblée, de lui accorder un droit de veto absolu (il n'est que «relatif»), au poids excessif des comités de la Constituante, notamment le Comité des recherches qui exerce, selon le roi, «un véritable despotisme plus barbare et plus insupportable qu'aucun de ceux dont l'histoire ait jamais fait mention».

    Le monarque n'avait jamais été aussi conciliant

    Le roi critique aussi l'excessive décentralisation, la suppression de son droit de grâce, etc. Mais, sur le plan social, il se rallie pourtant à la révolution juridique de l'été 1789 ; il ne rejette plus l'abolition des ordres, comme dans sa Déclaration du 23 juin 1789. Il admet l'égalité civile et insiste même sur les réformes qu'il avait cherché à faire, notamment en 1787, en matière fiscale, afin que les privilégiés ne bénéficient plus d'exemptions indues. Il conclut, sur le ton de l'époque : «Français, et vous surtout Parisiens (…), revenez à votre roi ; il sera toujours votre père, votre meilleur ami.»

    La rédaction du texte lui a pris à peu près quatre ou cinq mois de réflexion. Il y a travaillé seul, à l'insu de ses ministres, et il n'y associera son frère qu'à la dernière minute, le samedi 18 juin, comme en témoigne ce dernier. On sait comment tout cela finira. Son arrestation à Varennes va, comme le rappelle Mona Ozouf, se révéler fatale pour la monarchie. La déclaration du roi se montrera bien incapable de lui sauver la mise. Bien au contraire. Le prestige de la monarchie sera pour jamais terni par cette équipée malheureuse. Pourtant, comme le remarque à juste titre Jean-Christian Petitfils, ce testament politique de Louis XVI prouve que le roi n'avait jamais été aussi conciliant. C'est ce triste paradoxe que met en évidence le document laissé à l'Assemblée : «Jamais Louis XVI n'avait été aussi proche de la Révolution qu'en fuyant la capitale. Sur la route de Varennes, il était devenu un souverain constitutionnel, à la recherche, hélas, d'une impossible Constitution».

    Le Figaro - 20 mai 2009

  • Plus de la moitié des Français renoncent à prendre des vacances cet été

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    Plage de Carnon (Hérault)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Plus de la moitié des Français (52%) ne comptent pas partir en vacances cet été, et plus d'un tiers parmi eux y renoncent pour des raisons financières, selon une étude du cabinet Protourisme pour Europe 1 publiée mercredi.

     

      Le taux de départ des Français ne cesse de baisser: ils étaient 51% à prendre des vacances l'été dernier, contre 55% en 2003. L'an dernier, 32% des non partants ont mis en avant le manque d'argent, contre 37% cette année.

    Ce sont surtout les employés et les ouvriers qui resteront à la maison. Pour les foyers avec des revenus entre 1.200 et 2.000 euros nets par mois, le taux de non partants atteint 62%.

    A l'autre bout de l'échelle sociale, les 20% de Français aux revenus les plus élevés partent de plus en plus. Le taux de départ pour les foyers dont les revenus mensuels sont supérieurs à 5.000 euros atteint 82%, contre 77% en 2008.

    La baisse des départs est liée à la brusque montée du chômage: "chaque fois qu'une personne se retrouve au chômage, six personnes en moyenne dans son entourage sont affectés", a déclaré à l'AFP Didier Arino, l'auteur de l'étude.

    La chute du taux de départ "est particulièrement sensible dans l'Est de la France, avec la multiplication des plans sociaux".

    Près du quart des vacanciers envisagent de réduire leurs dépenses cet été. Les principaux postes d?économies sont les achats de souvenirs (66%), les en-cas et rafraîchissements dans les bars (52%), les sorties au restaurant (50%) et les activités de loisirs (37%).

    L'étude a été effectuée auprès d'un échantillon représentatif de 1.319 Français, par téléphone ou en face à face, entre le 27 avril et le 11 mai. L'enquête a aussi été menée auprès de 295 opérateurs du tourisme.

    AFP. 20/05/09

  • VIDEO Européennes: la liste "Cannabis sans frontières"

    http://www.dailymotion.com/video/x9a2qj_campagne-europeennes-2009_news

    Lancement de la campagne pour les élections européennes 2009 de la liste "Cannabis sans frontières", le 9 mai, place de la Bastille.

    Ecoutez le pourrisseur Sitbon et ses amis, admirez leur habileté pour promouvoir la drogue en vente libre sous couvert de vertus thérapeutiques...

    Le but à terme étant de banaliser l'usage de la drogue chez les jeunes Européens en LEGALISANt la vente libre des stupéfiants, de toutes les saloperies qui rongent le cerveau et annihilent la volonté!

  • "Si la police m'avait écouté, Ilan aurait pu être sauvé"

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    Mickael Douïeb, le père de Jimmy
    Mickael Douïeb attend ce moment avec impatience. Aujourd’hui, devant la cour d’assises des mineurs de Paris, face aux membres du « gang des barbares », son fils Jimmy prendra la parole. Et demain, Mickael racontera à son tour son calvaire.
    Quelques jours avant l’enlèvement d’Ilan Halimi, Jimmy avait été approché par Fofana et sa bande.
    Mais ces derniers s’en étaient finalement pris à Mickael. Ce dernier, qui s’en est sorti de justesse, a gardé de lourdes séquelles et un regret immense : d’après lui, si les enquêteurs avaient pris davantage au sérieux sa propre agression, Ilan Halimi, séquestré et torturé en janvier 2006, serait peut-être toujours en vie.

    Comment avez-vous été approché par le « gang des barbares » ?
    Mickael Douïeb. Une jeune femme, qui disait s’appeler Melvina, avait pris contact avec mon fils Jimmy en décembre 2005. Il avait 20 ans et disposait d’un studio d’enregistrement de musique chez nous. Un an plus tôt, un rappeur d’une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine) était venu, en compagnie de Jérémy Pastisson (NDLR : l’un des accusés) . Ce dernier avait été « très impressionné » par notre demeure. Fofana y a donc envoyé un « appât », cette Melvina, en réalité Alexandra S. Elle disait être chanteuse, elle a demandé à mon fils de la produire. Mais Jimmy n’a pas eu confiance. Il n’allait pas à ses rendez-vous.

    C’est pour cela qu’ils ont jeté leur dévolu sur vous ?
    Oui, j’ai été leur « plan B ». Le 5 janvier 2006, Jimmy ne s’est pas présenté à un énième rendez-vous. Melvina s’est rendue chez moi, pour pleurnicher. Elle a demandé à ce que je la raccompagne, ce que j’ai fait, en lui promettant que je parlerai d’elle à mon fils. Le lendemain, elle m’a rappelé, m’a déclaré devoir me parler à tout prix. Et rebelote. Je l’ai raccompagnée où elle disait habiter, à Bagneux. A l’endroit où Ilan a été séquestré… Elle a insisté pour que je la suive dans le hall de l’immeuble. Là, ils me sont tombés dessus. Ils étaient quatre, dont Fofana, j’ai reconnu ses yeux. Ils m’ont frappé à coups de barre de fer, de crosse de pistolet. La police m’a retrouvé menotté aux mains et aux chevilles, dans une mare de sang. Si des voisins n’avaient pas entendu le vacarme, Fofana m’aurait tué. En s’enfuyant, l’un d’eux s’est exclamé : Il est mort, c’est pas la peine de l’emmener.

    S’en sont-ils pris à vous parce que vous êtes juif ?
    C’est évident. Ils m’ont insulté en me donnant du crève sale juif ! sale youpin ! Ils étaient juste en train de m’exécuter. Melvina regardait faire et me fixait en ricanant.

    Aujourd’hui, vous dites être en colère. Pourquoi ?
    Parce que je suis intimement persuadé que si on m’avait écouté, Ilan Halimi aurait pu être sauvé.

    C’est-à-dire ?
    J’ai donné beaucoup d’éléments à la police, dès le lendemain de mon hospitalisation. J’ai donné le numéro de téléphone de la fille, qui a servi à d’autres reprises aux membres du gang. J’ai même donné celui de Jérémy Pastisson, l’un des bras droits de Fofana ! Ils n’ont jamais pris la peine de les convoquer. Par ailleurs, je leur ai dit que, comme je m’étais défendu lors de mon agression, il y avait forcément des traces ADN de mes agresseurs sur les lieux. Ils m’ont répondu qu’ils savaient ce qu’ils avaient à faire, mais n’ont procédé à aucun relevé. S’ils l’avaient fait, ils disposaient de l’ADN de Fofana et ils l’auraient trouvé, il était fiché.

    La police a fini par faire le lien entre les deux histoires...
    Oui, mais trop tard. Mon dossier a mis une semaine pour arriver chez la juge d’instruction à Paris ! Peut-être la semaine de trop. Pendant ce temps, Ilan Halimi mourait dans sa cave.

    Le parisien- 19 mai 2009

     

  • Trois proches de Julien Coupat arrêtés, dont le fils de l'ancien ministre Huguette Bouchardeau

    L’enquête sur Julien Coupat, soupçonné des dégradations sur les lignes TGV de l’automne dernier, est menée tous azimuts. Trois personnes qui lui sont liées ont été arrêtées en Seine-Maritime : deux hommes et une femme ayant participé avec lui à une réunion rassemblant plusieurs mouvements dits autonomes à Thessalonique (Grèce) en septembre 2008.

    Des affrontements violents avec les forces de l’ordre avaient suivi.
    Ils ont été placés en garde à vue, transférées dans les locaux de la sous-direction antiterroriste à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Ces trois proches de Julien Coupat, âgés de 25 et 26 ans, étaient avec lui en Grèce entre le 6 et le 14 septembre 2008. C’est à cette date et lors de rencontres entre divers groupes d’extrême gauche que Julien Coupat aurait rencontré Sandra Gobe, une militante allemande antinucléaire présentée par les services antiterroristes comme une spécialiste de la pose de crochets sur les lignes électriques ferroviaires où circulent les trains de transport de déchets nucléaires. Un pacte d’entraide aurait pu être scellé entre Français et Allemands à cette époque.

    Arrestation du fils d’un ancien ministre socialiste

    Par ailleurs, hier également, quatre proches d’un comité contre l’antiterrorisme à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) ont été arrêtés et interrogés à Marseille par la police judiciaire. C’est la diffusion d’un tract indiquant l’adresse d’une résidence secondaire de Bernard Squarcini, le directeur du renseignement intérieur dont les services mènent les investigations sur le groupe de Julien Coupat, qui a conduit à l’arrestation de ces quatre personnes. La police judiciaire a arrêté hier matin à leur domicile de Forcalquier, François Bouchardeau, le fils de l’ancienne ministre socialiste de l’Environnement Huguette Bouchardeau, qui avait repris la société d’édition créée par sa mère en 1995, HB Editions. Son épouse a été arrêtée elle aussi. Un autre éditeur, Samuel Autexier, et sa soeur Héléna, les créateurs de la « Revue de littérature et de critique sociale », très impliqués dans le soutien au groupe Coupat, figurent parmi les interpellés. Ils sont donc tous soupçonnés d’avoir divulgué dans un tract l’adresse personnelle du patron de la lutte antiterroriste.

    Le parisien - 19 mai 2009

     

  • Deux policiers homos se plaignent de harcèlement moral

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    Alain Marty et Nicolas Persec
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    A Cannes deux policiers ont porté plainte contre d'autres policiers pour "harcèlement moral". Alain Marty, 38 ans, et Nicolas Persec, 34 ans, se disent en effet victimes depuis plusieurs mois de discrimination de la part de plusieurs de leurs collègues en raison de leur homosexualité.

    «Certains agents et gradés ont d'abord souhaité ne plus travailler sur la voie publique avec les plaignants et ces derniers se sont trouvés peu à peu isolés tandis que se multipliaient à leur encontre allusions et brimades», indique la plainte déposée vendredi devant le Parquet de Grasse.

     
    Video : «Des insultes inscrites sur mon casier»
     
     
     

     

    «Tout a commencé pour moi en 2007 lors d'un long congé maladie durant lequel la rumeur a commencé à courir que j'avais le sida, ce qui est faux. A mon retour, j'ai été mis à l'écart et complètement isolé par certains collègues», raconte Alain Marty. «Lors des tournées de nuit, j'étais toujours relégué à l'arrière du véhicule et les deux agents à l'avant ne m'adressaient pas la parole. Il y a un mois et demi, un collègue a refusé de me serrer la main en me disant qu'il avait peur de choper une saloperie», poursuit le plaignant. Face à cette situation «usante physiquement et psychologiquement», il avoue avoir fait une tentative de suicide en juin 2008.

    «Certains refusaient de me serrer la main»

    Nicolas Persec explique, lui, être victime d'une «mise à l'écart» de la part de certains collègues depuis le début de l'année 2008. «Certains agents refusent de travailler avec moi, de me parler ou de me serrer la main», a-t-il affirmé, précisant avoir une fois retrouvé sur son casier l'inscription «100% tarlouze».

    Si les deux agents ont tenté à plusieurs reprises de prévenir leur hiérarchie et la mairie de Cannes, ils déplorent n'avoir reçu aucune réponse. «J'ai écrit cinq courriers en deux ans et personne n'a réagi», regrette Alain Marty. Le maire de Cannes, Bernard Brochand (UMP), les recevra mercredi. 

    Plusieurs associations ont apporté leur soutien à l'action des deux policiers: FLAG Police, Gay Lib, SOS Homophobie, indique un communiqué du Syndicat national des policiers municipaux.

    L'avocat des deux policiers, Me Gilbert Collard, réclame que l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) se saisisse de cette affaire. «La hiérarchie de la police a fermé les oreilles sur cette affaire. Il n'est pas acceptable que des fonctionnaires se comportent de manière homophobe. Je demande que l'IGPN ouvre une enquête», a-t-il déclaré en marge d'une conférence de presse.

    Le parisien - 18 mai 2009

  • Images pédophiles: un élu PS parisien poursuivi

    De nombreuses photographies ont été retrouvées dans les ordinateurs de cet adjoint au maire du Xe arrondissement de Paris, notamment chargé de s'occuper des affaires scolaires. Il a démissionné.

    L'adjoint au maire (PS) du Xème arrondissement de Paris, Julien Bobot, a été renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour détention d'images à caractère pédopornographique, a-t-on appris dimanche de source judiciaire, confirmant une information parue dans le Journal du Dimanche.

    Une collection importante de photographies a été retrouvée sur ses ordinateurs personnel et professionnel. Un délit d'autant plus compromettant que ce père de famille de 34 ans, chargé de mission à la Ligue de l'enseignement, est délégué aux affaires scolaires.

    Placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'exercer une activité en lien avec des mineurs, il a été convoqué devant le tribunal à une date ultérieure non précisée pour l'instant.

    Dans un communiqué publié dimanche, la mairie du Xe arrondissement a annoncé que l'élu avait démissionné de son mandat électif. «Le maire, Rémi Féraud, a accepté sa démission, qui prend effet immédiatement», affirme la mairie, qui n'a pas souhaité donner plus de précisions.

        Le Figaro - 19 mai 1009
  • VIDEO Européennes: un clip contre l'abstention ou pour faire voter UMP?

    http://www.wat.tv/video/elections-europeennes-7-juin-1ibj2_dnxs_.html

    Pour Benoît Hamon, c'est tout simplement "un mélange des genres scandaleux". Et la vidéo diffusée pour inciter les Français à aller voter lors du scrutin du 7 juin "n'est ni plus ni moins qu'un clip UMP". Elle "ne comporte aucune image du Parlement européen et se termine par des images du G20 et de Nicolas Sarkozy sans aucun rapport avec l'élection elle-même".

    Voilà pourquoi, dénonçant un détournement à des fins électorales en faveur de la majorité, le Parti socialiste a réclamé lundi la suspension de ce clip télévisé gouvernemental sur les élections européennes. "Additionné au fait que dans sa campagne, l'UMP ne distingue pas l'action du gouvernement avec les déplacements des ministres candidats ou encore les meetings du président, trop c'est trop. Ce clip publicitaire est déplacé et ne doit plus être diffusé", a affirmé le porte-parole du PS lors d'un point-presse.

    Sans être du tout socialiste, ce clip vidéo me semble être de la pure propagande en faveur de Sarközy et de l'UMP! Mais ne ne sommes pas à un scandale près avec avec la maffia de l'Elysée!

    Chez tout citoyen français normal, ce clip ne peut donner envie que de s'abstenir!

    Ni UMP ni PS! Votons national aux européennes! 

     

     

     

  • Le maréchal Bugeaud chassé de Lyon au profit de "Lalla N'Soumer"!

    Bugeaud maréchal de france.jpg
    « L’as-tu vue, la casquette, la casquette / L’as-tu vue, la casquette du Père Bugeaud… ». Voilà une chanson de naguère que l’on ne chantera plus à Lyon. Où la rue Bugeaud, située dans le VIe arrondissement de la ville, vient d’être débaptisée.

    Thomas Robert Bugeaud (1784-1849), marquis de la Piconnerie, duc d’Isly, maréchal de France, ancien vélite de la garde impériale, vainqueur d’Abd el-Kader à Sikkah (6 juillet 1836), vainqueur de la bataille d’Isly (Maroc, 14 août 1844), gouverneur de l’Algérie (1841-1847), est donc finalement tombé sous les coups du « politiquement correct ». En raison de son passé de conquérant et pacificateur de l’Algérie libérée du joug otttoman. Paradoxe si l’on veut bien se souvenir que, avant de faire son devoir de soldat, il fut hostile à la conquête de l’Algérie, « possession onéreuse dont la nation serait bien aise d’être débarrassée »…

    Mais il ne suffisait pas de chasser Bugeaud de sa rue lyonnaise. Encore fallait-il remplacer son nom par celui d’un — en l’occurrence d’une – ennemi de la France. A savoir l’obscure Lalla N’Soumer. Les organisateurs d’une « Semaine anticoloniale » – sur le thème : « Débaptisons les rues de Lyon des noms horribles » – expliquent, sans que personne ne leur claque le beignet : — On renomme la rue Bugeaud, militaire tortionnaire pendant la colonisation française de l’Algérie, en rue Lalla N’Soumer, "résistante" de la même époque.


    Qui est Lalla Fatma N’Soumer ? De son vrai nom Fatma Sid Ahmed, elle serait née vers 1830 à Ouerja, sur la route de Aïn El-Hammam (ex-Michelet), vers le col de Tirourda, des œuvres du cheik Ali ben Aissi et de Lalla Khlidja. Suivant les traditions musulmanes, on voulut la marier très jeune. Ce qu’elle refusa.

    Décrétée « folle », elle va être enfermée plusieurs semaines dans un cachot. Quand elle en sort, elle accepte d’épouser son cousin, mais refusera de consommer le mariage. Renvoyée à sa famille, elle est mise au ban du village.

    Elle sera ainsi tenue pour une sorte de possédée jusqu’à ce jour de 1852 où elle dira avoir eu une révélation d’Allah lui commandant de faire la guerre aux Français… A ce titre, elle participera à quelques combats dont celui d’Ouad Sebaou (1854). En 1857, elle sera capturée lors de la bataille d’Icherridene et emprisonnée aux Issers, puis à Tablat. Libérée, elle mourra en 1863.

    Voilà l’« héroïne » qui, avant d’avoir eu mailles à partir avec les méchants soldats français, avait surtout eu à subir – au point d’y laisser sa santé mentale – l’obscurantisme musulman. Mais ça, ça passe à l’as. Et Lalla Fatma N’Soumer aura sa rue à Lyon au détriment de Bugeaud. Et au détriment d’une véritable héroïne, la Kahina, la « Jeanne d’Arc des Aurès ». Infréquentable celle-là : avec les Kabyles, elle s’opposa jusqu’à la mort aux envahisseurs arabo-musulmans, bourreaux du Maghreb.

     (Lalla est un titre honorifique. N’Soumer signifie « de Soumer », nom du village où son père tenait une école coranique)

    ALAIN SANDERS
    Article extrait du n° 6843 de Présent, du mardi 19 mai 2009
    NPI - 19 mai 2009
  • Israël "se défendra contre l'Iran": une déclaration de guerre?

    Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré aujourd'hui, après un entretien avec le président américain Barack Obama, qu'"Israël se réserve le droit de se défendre contre l'Iran".

    AFP - Le Figaro - 18 mai 2009 - 21h.49

    Comme l'Iran n'a pas encore attaqué militairement l'Etat hébreu, le "droit de se défendre" revient à dire "le droit d'attaquer".

    Le président iranien Ahmadinejad n'avait pas tort de dénoncer la violence des Sionistes et leur désir d'un conflit qui pourrait devenir mondial.

    Israël a déjà l'arme nucléaire, ce n'est plus un secret pour personne, tandis que l'Iran ne l'a pas encore, semble-t-il.

    Il est évident que Netanyahu veut forcer la main à Obama pour une attaque "préventive" contre l'Iran...

     

  • Woody Allen reçoit 5 millions de dollars d'une marque ayant exploité son image en juif hassidique

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
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    Woody Allen, de son vrai nom Stewart Königsberg, né en 1935 à New York (Brooklin), est issu d'une famille juive d'origne russo-autrichienne
    Le réalisateur américain Woody Allen a accepté lundi dans un tribunal de New York 5 millions de dollars de la marque de vêtements American Apparel, qu'il accusait d'avoir exploité son image illégalement.
    Woody Allen reprochait à la marque, connue pour ses campagnes publicitaires osées, d'avoir utilisé son image sans autorisation sur des affiches publicitaires, et réclamait 10 millions de dollars. Le fondateur d'American Apparel, Dov Charney, un chef d'entreprise excentrique et controversé d'origine canadienne, affirmait n'avoir rien fait de mal en utilisant cette photo qui présente Woody Allen en juif hassidique.

    Woody Allen, 74 ans, a déclaré que le juge avait reconnu la responsabilité d'American Apparel, et rejeté l'argument de la liberté d'expression présenté par Dov Charney.
    Le litige avait commencé il y a deux ans, après que la marque eut brièvement utilisé sur des panneaux d'affichage à New York et Los Angeles une photo tirée du film Annie Hall représentant le cinéaste et acteur déguisé en juif hassidique, barbe fournie et chapeau à larges bords.
    Le Point 18 mai 2009

  • Carla Bruni: de quoi se mêle-t-elle et à quel titre?

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    Carla Sarközy a demandé lundi la libération de Aung San Suu Kyi, dans une "lettre ouverte au gouvernement de Birmanie", dont une copie a été transmise par l'Elysée aux agences de presse.

    "Nous savons désormais qu'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix, risque d'être condamnée à nouveau à une peine d'emprisonnement qui, compte tenu de son état de santé, menace sa vie même", écrit la première dame de France, dans cette lettre datée de lundi et portant comme entête "Carla Sarkozy".

    "Au-delà de la situation politique en Birmanie, je profite de la position qui est la mienne et de l'écho dont cette lettre pourrait bénéficier pour me faire le porte-parole de tous ceux, dans mon pays, qui trouvent intolérable le sort réservé à cette femme", écrit-elle.

    Mme Sarközy rappelle que l'opposante birmane "n'a jamais connu de violence. Simplement, elle n'a jamais cessé de lutter, pacifiquement, pour la liberté", ajoute-t-elle.

    "L'assignation à résidence d'Aung San Suu Kyi, persécutée depuis 1990, devait venir à son terme dans quelques jours. L'emprisonner, elle et tous les opposants au régime, c'est étouffer l'espérance de la démocratie en Birmanie", affirme-t-elle également.

    Selon Mme Sarközy, "c'est une question de simple humanité que de permettre à une femme malade d'être libre pour être soignée en toute confiance, alors que sa vie est clairement en danger".

    Privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, Mme Suu Kyi, dirigeante de l'opposition birmane et prix Nobel de la Paix en 1991, devait voir sa période d'assignation à résidence expirer le 27 mai.

    Mais depuis lundi, elle est de nouveau jugée, à huis clos dans une prison au nord de Rangoun, pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence.

    Aung San Suu Kyi est passible de trois à cinq ans de prison si elle est condamnée pour cette affaire, ce qui l'excluerait du paysage politique pendant les élections controversées que la junte entend organiser en 2010.

    L'armée est au pouvoir depuis 1962 en Birmanie.

    AFP. 18/05/09

    Ingérence intolérable dans les affaires intérieures de la Birmanie, Etat souverain et indépendant

  • Turquie: une jeune femme grièvement mutilée parce que soupçonnée d'infidélité conjugale...

    La jeune femme a été retrouvée dans un terrain vague. Le nez et les oreilles tranchées. Une Turque de 23 ans a été grièvement mutilée parce que sa famille la soupçonnait de tromper son mari. Ce crime d'honneur est rapporté "avec indignation" ce dimanche dans la presse turque.
     
    Les faits se sont produits samedi à Agri, (Mont Ararat), une province turque peuplée majoritairement de Kurdes. La victime, qui a également été blessée au ventre a été immédiatement hospitalisée. La jeune femme se trouve dans un état critique.


    Selon les journaux Milliyet et Hürriyet, des membres de la famille de l'époux de la victime ont torturé la jeune femme et lui ont infligé des mutilations "atroces" avant de l'abandonner à la mort. Huit suspects ont été interpellés par la police. Le mari de la victime est en cavale.
     
    Ces dernières années, le gouvernement et les associations turques ont accru leurs efforts pour éradiquer la pratique des crimes d'honneur qui fait de nombreuses victimes chaque année. Mais les sondages montrent que ces violences jouissent encore d'une large tolérance dans le sud-est anatolien à majorité kurde, où elles sont le plus souvent commises.

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    La pratique a parfois pris une telle ampleur que des femmes ont été tuées pour avoir discuté avec des étrangers, demandé la diffusion d'une chanson à la radio ou même pour avoir été les victimes d'un viol...

    La Turquie, sous la pression de l'Union européenne, a renforcé les peines contre les auteurs de crimes d'honneur qui peuvent désormais être condamnés à la prison à vie...

    LCI.fr - 17 mai 2009

    Une preuve de plus que la Turquie ne doit pas faire partie de l'Europe