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  • Le Parlement italien criminalise l'immigration clandestine

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    Le gouvernement de droite de Silvio Berlusconi a remporté mercredi 13 mai un vote de confiance du Parlement sur un projet de loi controversé instaurant un tour de vis dans la lutte contre l'immigration clandestine, qui devient désormais un délit passible d'une importante amende.

    316 députés ont voté pour et 258 contre ce texte, alors que l'Italie est critiquée en Europe pour avoir refoulé à deux reprises ces derniers jours des embarcations chargées de clandestins vers la Libye, sans même offrir la possibilité aux candidats à l'entrée sur son territoire de déposer une demande "d'asile politique".

    Le projet de loi prévoit ainsi que l'entrée ou le séjour illégaux sur le territoire italien deviennent un délit et soient passibles d'une amende de 5 000 à 10 000 euros.

    Le séjour des immigrés clandestins dans les centres d'identification et d'expulsion passe de deux à six mois tandis que les personnes louant un logement aux clandestins ou les hébergeant risquent jusqu'à trois ans de prison.

    Les mesures de lutte contre l'immigration font partie d'un projet de loi plus vaste, sur la sécurité en général, prévoyant deux autres votes de confiance, sur la microcriminalité dans les villes et la lutte contre la mafia. Le document devra ensuite passer au Sénat qui doit le voter dans les mêmes termes pour qu'il entre en vigueur.

    Les autres mesures de cette loi controversée et à laquelle même certains élus de droite étaient opposés, raison pour laquelle le gouvernement a dû demander un vote de confiance, prévoient, entre autres, un «registre des sans-abri» qui seront fichés par le ministère de l'Intérieur.

    Le Figaro - 14 mai 2009

    VIVA ITALIA !

  • Dieudonné a déposé sa liste anti-sioniste au ministère de l'Intérieur

    Dieudonné a déposé mercredi au ministère de l'Intérieur son unique liste "anti-sioniste" pour les européennes du 7 juin en Ile-de-France.

    "Tout le monde a bien compris que la politique actuelle était paralysée par une mafia. Nous sommes là pour libérer la France de cette mafia. Donc nous irons jusqu'au bout de ce combat", a déclaré Dieudonné.

    "Je crois que notre combat est important ici, indispensable. C'est pour cela que nous le mènerons jusqu'au bout. Nous avons d'ores et déjà gagné de toute façon", a-t-il dit.

    Dieudonné était venu avec les principaux membres de sa liste à bord d'un bus avec lequel ils entendent mener campagne. Leur véhicule a été stoppé par la police à quelques centaines de mètres du ministère de l'Intérieur, qu'ils ont finalement rejoint à pied.

    Lui et ses partisans estiment avoir déjà atteint leur objectif, notamment médiatique, après la polémique déclenchée par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui a évoqué la possibilité de faire interdire la liste de Dieudonné, qu'il a qualifiée "d'antisémite".

    "Aujourd'hui beaucoup de gens qui n'ont jamais fait l'effort de prendre leur carte d'électeur, pensent que les élections ne servent à rien. Ce sont des jeunes. On a un gros potentiel et ce n'est pas "one shot". On ne va pas s'arrêter aux européennes. Ce n'est que le début du combat. Nous sommes entrés en résistance", a de son côté déclaré l'essayiste polémiste et ex-membre du Front national Alain Soral.

     AFP. 13/05/09

  • Le Pape face au cri des enfants du camp d'Aïda, à Bethléem

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    Grillages, barbelés, mirador et mur de séparation - 13 mai 2009
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    Enfants du camp d'Aïda - 13 mai 2009
    Au pied du mur de séparation, Benoît XVI a passé une heure mercredi 13 mai au coeur du camp de réfugiés palestiniens d’Aïda. À cette occasion, le président Abbas a lancé un appel direct aux Israéliens pour la paix

    Sofia a 16 ans, de grands yeux verts. Pour l’occasion, elle a mis une magnifique robe traditionnelle palestinienne, rouge et or. Sofia danse devant Benoît XVI, dans la cour de l’école des Nations unies. Que voudrait dire au Pape cette jeune Palestinienne, née ici, dans le camp d’Aïda ?

    « Que nous sommes des enfants, et que nous voulons avoir la même vie que les enfants du monde entier. » Sofia regarde ensuite le mur, construit par les Israéliens, qui se dresse, avec son imposant mirador, à quelques mètres de l’école qui accueille le pape. Cette école qui accueille Benoît XVI se trouve tout près du check-point. Plusieurs fois détruite, elle est devenue l’un des endroits les plus dangereux du camp.

    Sofia ne connaît pas la terre de sa famille, en Israël, de l’autre côté de Jérusalem : « Je ne peux pas y aller. Je veux être journaliste, pour pouvoir raconter », affirme-t-elle avec ses grands yeux décidés. Son amie préférerait, elle, devenir ingénieur : « Oui, pour construire des maisons. »

    « Nous voulons leur montrer qu’il y a un avenir possible, explique Mokacem, leur maître de danse, que l’on peut sortir des idées toutes faites sur la violence et l’horreur. » La musique mélange Beethoven, puis le son du muezzin et des battements de cloche : « Pour montrer que nous pouvons vivre ensemble, musulmans et chrétiens. »

    Devant le pape, les jeunes danseurs virevoltent, portant au-dessus de leurs têtes des clés géantes, symboles, pour les réfugiés, des maisons perdues. La famille de Mokacem est dans l’autre camp, celui de Deiheisha, où Jean-Paul II s’est rendu en 2000.

    « La visite du Pape, les vieux nous en ont parlé pendant longtemps, c’est important », explique le jeune homme, musulman comme tous les habitants du camp. Mokacem n’attend rien de « magique » de la venue de Benoît XVI. Simplement, le geste lui fait plaisir : « Un homme aussi grand dans la religion, qui prend de son temps pour venir nous voir, c’est une marque de respect et une chance, on lui montre un peu de notre vie et de ce que l’on est. »

    À quelques mètres de là, tout contre le mur, Sofia montre l’emplacement de la première estrade, celle que les responsables du camp avaient d’abord prévue pour le pape, et qu’ils ont dû enlever, à la demande des Israéliens, car elle était trop "collée" au mur... L’emplacement est cependant resté, symbolique, avec ces quelques mots « Welcome Pope in Aida camp ».


    Les témoignages se succèdent devant le pape, dans ce pauvre décor, détaillant les difficultés de la vie au camp. Benoît XVI écoute, attentif, touché. Entre deux saynètes avec des enfants, un responsable cite le poète Mahmoud Darwich : « Nous ne voulons plus être des victimes, mais seulement des gens ordinaires. »

    Des ballons noirs, portant le nom des villages rasés en 1948 à la création de l’État d’Israël, sont lâchés. Abirtad, une croix autour du cou, brandit le portrait de son mari, Fadi, 29 ans, arrêté par l’armée israélienne il y a trois mois. « Nous ne savons même pas quelles sont les charges retenues contre lui. Peut-être que le pape peut nous aider », veut-elle croire. Puis Benoît XVI a échangé quelques mots avec deux familles de prisonniers palestiniens...
    Isabelle DE GAULMYN et Karim LEBHOUR, à Bethléem


    La-Croix.com - 13 mai 2009
    En cage comme des animaux...

  • "Welcome Pope in Aida Camp"

    Camp de Aîda Welcomme Pope.jpg
    Dans le camp de Aïda - 13 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    A Aïda, Benoît XVI a parlé dans la cour d'une école dominée par un tronçon en béton, haut de huit mètres, de la "barrière de séparation" qui empiète sur les terres palestiniennes...

    Après avoir vu la "barrière de séparation" de près, il a affirmé avant de quitter Bethléem que les murs "peuvent être abattus".

    "Il est d'abord nécessaire d'ôter les murs construits autour de nos coeurs, les barrières érigées contre nos voisins" a insisté le Pape, qui "attend ardemment de voir se réaliser la paix et la réconciliation dans ces terres tourmentées".

    Quelque 4.600 réfugiés, originaires de 43 villages rasés par les forces israéliennes lors de la création de l'Etat hébreu en 1948, s'entassent dans le camp d'Aïda.

    AFP. 13/05/09

  • L'enquête sur le meurtre de Jonathan Coulom (10 ans et demi) est relancée

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    L'étang de Porte-Calon où été retrouvé le corps de Jonathan - le manoir de Porte-Calon a été aménagé en logements et galerie d'art 

    Depuis plus de cinq ans, l’enquête sur l’enlèvement et le meurtre de Jonathan Coulom, 10 ans et demi, est dans l’impasse. Le petit garçon avait disparu dans la nuit du 6 au 7 avril 2004 d’un centre de vacances de Saint-Brévin-les-Pins où il séjournait pendant une classe de mer.

     

    Son corps entravé et lesté d’un parpaing avait été retrouvé dans un étang le 19 mai 2004 à Guérande.


    Récemment, la juge d’instruction du tribunal de Saint-Nazaire, Aline Bironneau, s’est rendue en Allemagne avec des enquêteurs gendarmes. La piste d’un tueur en série allemand avait déjà été évoquée avant d’être écartée, elle est de nouveau d’actualité. Un nouveau témoignage recueilli sur le site Internet ouvert l’an dernier accrédite la thèse de la présence d’une berline avec des plaques d’immatriculation d’outre-Rhin à proximité du manoir de Porte-Calon, à Guérande, au moment des faits.

    Ils sont toujours onze gendarmes à enquêter sur le meurtre de Jonathan. Officiellement, ce déplacement ces jours derniers de la juge et des enquêteurs fait partie des « échanges réguliers pour faire le point » avec les officiers du bureau de la police criminelle allemande, qui avaient alerté leurs homologues français à l’époque sur des similitudes entre l’affaire Jonathan et un tueur d’enfants en Allemagne.
    Un tueur qui sévit depuis les années 1990 et pénètre à chaque fois dans des lieux clos, comme des internats, des centres de vacances ou des campings pour enlever de jeunes garçons avant de les abuser. Un homme qui a déjà tué au moins à quatre reprises dans son pays. Un homme prudent utilisant toujours gants et masque, qui a commis ses crimes lors des congés scolaires. Le déplacement de la juge a été l’occasion de « rencontrer les autorités judiciaires locales », confirme la gendarmerie.

    La date de la mort était erronée

    « Cette piste allemande n’a jamais été abandonnée », insiste encore la gendarmerie qui travaille aussi « sur le tueur de proximité ». Car pour dissimuler le corps dans l’étang du manoir de Guérande, il faut bien connaître les lieux, car cette pièce d’eau n’est pas visible de la route. Le corps du petit Jonathan y avait été retrouvé entravé de liens pouvant laisser penser qu’il s’agissait de noeuds marins. La région regorge de ports de pêche ou de professionnels de la mer. Des noeuds sans doute réalisés par un gaucher d’après les experts.
    Mais surtout, les gendarmes de la cellule "Jonathan" ont dû reprendre presque de zéro le travail d’enquête initial, car il était fondé sur une chronologie erronée de la mort de l’enfant. Jonathan aurait été tué bien plus tôt que ce que les premières expertises avaient révélé, laissant entendre que le petit garçon avait été séquestré pendant plusieurs semaines.
    Le parisien.fr - 10 mai 2009
    Un tueur isolé ou un réseau pédophile bien protégé?

     

  • Benoît XVI: sa biographie en images

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Dossiers/pape/slideshow/BenoitXVI/index.shtml 

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    Joseph Ratzinger âgé de cinq ans (1932)
    AFP ratzinger1951 avec son frère georg ordination.jpg
    Avec son frère Georg (g) lors de leur ordination le 29 juin 1951 à Freising (Bavière)
  • Pêcheurs du soir aux Lecques

    LES LECQUES 11 MAI 2009 PHOTO 2.JPG
    Plage des Lecques (Var) - 11 mai 2009
    (Photo EB)
    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

  • Découverte exceptionelle d'un papyrus hébraïque vieux de 2000 ans

    Papyrus hébraïque 2000 ans.jpg

    Cette découverte a été rendue possible grâce à une opération spéciale de l’office de répression de la contrebande d’antiquités de l’Autorité Nationale des Antiquités avec le concours d’une unité de commandos de la Police des frontières.

    Il s’agit d’un document très ancien, écrit sur un parchemin de type papyrus, en caractères hébraïques antiques propres à l’époque du Second Temple. Ce style très caractéristique d’hébreu primitif a été identifié principalement sur les Manuscrits de la mer Morte. Le papyrus n’est pas entier. Il a sans doute été roulé pendant de très longues années et conservé dans des conditions inadéquates ce qui a entraîné l’érosion de sa partie extérieure. La partie qui a été sauvée est d’une dimension de 15 sur 15 centimètres. Le texte qui en résulte est composé d’une quinzaine de lignes, écrites de droite à gauche. La première ligne est particulièrement claire. On peut y décrypter l’inscription suivante : « l’an 4 après la destruction de la Maison d’Israël ». Cette référence permet de supposer qu’il s’agit sans doute de l’an 74 de l’ère chrétienne si l’auteur de ces lignes évoquait la destruction du Second Temple de Jérusalem par Titus en 70.

    Une autre éventualité serait que la référence soit celle de l’écrasement de la Révolte de Bar Kohba dans le désert de Judée, à Massada quelques années plus tard, en l’an 135, ce qui daterait ce papyrus de l’an 139. On peut par la suite déceler le nom d’une femme, Myriam fille de Jacob ainsi que le nom Massalav, qui semble être le nom de son lieu de résidence. Il s’agit sans doute de la localité antique de Salavim. D’autres noms propres – prénoms et noms de famille apparaissent par la suite dans ce manuscrit qui semble être un document juridique traitant de la renonciation d’une veuve sur certains de ses biens.

    Amir Ganor, le chef l’office de répression de la contrebande d’antiquités de l’Autorité Nationale des Antiquités d’Israël a déclaré que cette découverte revêtait une importance nationale, scientifique et historique.

    Il s’agit en effet de la première fois qu’un document fait expressément référence à la destruction du Royaume d’Israël au début de l’ère chrétienne par l’Empire romain. « Nous sommes en présence d’un témoignage rare de la présence du peuple d’Israël sur sa terre il y a deux mille ans avant qu’il ne se soit dispersé pour un long exil jusqu’à sa rédemption avec la création de l’Etat d’Israël » a-t-il déclaré.

     L'écho d'Israël  09/05/09- Source : Ambassade d’Israël à Paris

  • Une rescapée de l'Holocauste juge Benoît XVI et ne le trouve pas sympathique

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    Une rescapée, Sarah Montard, chez elle à Tremblay-sur-Mauldre (Yvelines)
    A l’époque où Joseph Ratzinger était dans les Jeunesses hitlériennes, Sarah Montard, d’un an sa cadette, vivait cachée sous un faux nom avec sa mère, couturière dans une petite chambre du XIème arrondissement parisien. Jusqu’à ce matin du 24 mai 1944 où la police française, sur dénonciation des voisins, est venue arrêter ces deux femmes juives d’origine polonaise.
    Après cinq jours à Drancy, Sarah et sa mère sont expédiées dans « le convoi du 30 mai 1944, n°75 », direction Auschwitz-Birkenau. Soixante-cinq ans après, l’octogénaire n’a pas oublié ce que lui ont dit les gardiens à son arrivée : « Ici, on entre par la porte ; on sort par la cheminée. » Après un passage au camp de Bergen-Belsen où elle se souvient « avoir souri à Anne Frank », elle sera « libérée par les Anglais le 15 avril 1945 » et retrouvera sa mère saine et sauve.

    De sa maison du Tremblay-sur-Mauldre, près de Montfort-l’Amaury (Yvelines), Sarah suit avec beaucoup d’intérêt le voyage de Benoît XVI en Terre sainte à travers les journaux télévisés. Et apprécie qu’il s’entretienne avec les deux parties, « Israéliens et Palestiniens ». Tout en rappelant que « le pape est allemand », elle souligne : « Je n’ai pas la haine du peuple allemand mais celle des Nazis », et se dit « traumatisée par le silence de Pie XII pendant la guerre ». « La béatification, c’est une récompense. Je ne sais pas si Pie XII la mérite », soupire cette grand-mère, qui voit dans la visite de Benoît XVI à Yad Vashem un signe positif : « Aller au Mémorial de la Shoah signifie peut-être qu’il veut rattraper l’erreur qu’il a commise en levant l’excommunication de Williamson ».

    Le pape actuel n’a pour autant pas sa sympathie : « Je le trouve un peu rétrograde, pas aussi ouvert que l’était Jean-Paul II… »

    Leparisien.fr - 11 mai 2009
     

  • Ce que Elie Bankhalter pense de Benoît XVI

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    Elie Bankhalter, un juif parmi d'autres

    Père de deux étudiants, Elie Bankhalter, 52 ans, attend avec intérêt la visite de Benoît XVI en Terre sainte. Mais ce juif « pas très pratiquant », qui habite avec son épouse à Clamart (Hauts-de-Seine), fait aussitôt la moue : « Que le chef de l’Eglise catholique refuse de visiter le musée du Mémorial de Yad Vashem au motif que la légende de la photo de Pie XII* ne lui convient pas, c’est très regrettable.

    "J’y vois une forme de négationnisme. Ça donne l’impression que le pape fait un pas en avant et aussitôt un demi-pas en arrière." Et que pense-t-il de la béatification de Pie XII ? « Je ne comprends pas ce projet. Au moins, celle de mère Teresa en qui chacun voit un modèle de vie, est porteuse de sens », répond ce Francilien qui travaille dans le milieu du spectacle.

    En tout cas, il s’interroge : « Jean-Paul II avait mis la barre très haut en demandant pardon au nom de l’Eglise pour les souffrances infligées au peuple juif. Benoît XVI saura-t-il aller encore plus haut ? » Tout en regrettant que « ce pape véhicule un certain nombre d’ambiguïtés qui jettent une part d’ombre sur un voyage lumineux », Elie apprécie que Benoît XVI se soit présenté comme un « pèlerin de la paix » au Proche-Orient...

    * Cette légende fait état du silence de Pie XII lors de l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Leparisien.fr - 11 mai 2009

     
  • Pour Marine le Pen, Dieudonné a le "droit de se présenter" même si elle ne partage pas ses convictions

    Marine Le pen 11 mai 09.jpg

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, a affirmé lundi n'être "pas d'accord" pour une éventuelle interdiction des listes de Dieudonné aux Européennes, pour "des raisons de respect de démocratie", jugeant qu'il a "le droit de se présenter".

    "Nous sommes dans un Etat de droit. Je ne veux pas laisser à un gouvernement quel qu'il soit le soin d'interdire a priori une liste quelle qu'elle soit", a estimé Mme Le Pen sur Canal +.

    "Il y a des tribunaux dans notre pays, il y a des lois, il y a des inéligibilités d'ailleurs qui parfois sont prononcées, mais en aucun cas, un gouvernement ne peut dire "nous considérons que a priori vous n'aurez pas le droit de vous présenter", a jugé la député européenne sortante.

    Et les lois contre l'antisémitisme? "Il faut les appliquer mais pour l'instant, elles ne s'appliquent pas à la liste de M. Dieudonné", a-t-elle répondu.

    "Ils ont le droit de se présenter, a jugé Mme Le Pen "même si je ne partage pas leurs convictions".

    Pour les Européennes où le FN avait fait quelque 9% aux dernières élections, Mme Le Pen compte faire "au moins aussi bien". "On va démontrer que nous sommes de retour", après une "séquence électorale difficile" aux législatives où "on nous a totalement enterrés", a-t-elle assuré.
    AFP. 11/05/09
  • Cinq policiers blessés à Villiers-le-Bel: "aucun jeune n'a été interpellé"

    Cinq policiers ont été blessés samedi soir à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) par des projectiles lors de deux incidents distincts avec des jeunes, a-t-on appris dimanche auprès de la police et des pompiers.

    Dans un premier temps, à 22H30, une trentaine de CRS qui effectuaient une patrouille boulevard Salavador-Allende, ont été pris à partie par une trentaine de jeunes encapuchonnés et encagoulés qui leur ont jeté des bouteilles de verre et des pierres, selon la police.

     Deux membres des forces de l'ordre ont alors été légèrement blessés, l'un au niveau de la pommette droite et l'autre au dessus de l'oreille gauche, blessure nécessitant deux points de suture. Un véhicule de police a été dégradé.

    Dix minutes plus tard, à 22H40, d'autres agents, appelés pour "tapage nocturne", ont été encerclés, allée des Bleuets, par une centaine de jeunes qui leur ont lancé des bouteilles, des pavés et des éléments de barbecue, a-t-on expliqué de source policière.

    Trois fonctionnaires ont cette fois été blessés. L'un d'eux, blessé à la cuisse, à l'épaule et au pied, a été transporté au centre hospitalier de Gonesse, où il s'est vu prescrire trois jours d'arrêt de travail. Deux véhicules de police ont été dégradés avec des vitres brisées.

    Selon la police, vers 21H25, une trentaine de CRS avaient déjà été pris à partie par une trentaine de jeunes lors d'une patrouille sur la place du Midi. Les forces de l'ordre ont recouru à un tir de dispersion sans faire de dégâts ni de blessés.

    Aucun jeune n'a été interpellé.

    Leparisien- 10 mai 2009

  • Des croix gammées sur la basilique de Saint-Denis

    Une demi-douzaine de croix gammées ont été dessinées dans la nuit de vendredi à samedi sur plusieurs colonnes de la basilique de Saint Denis (Seine-Saint-Denis), a indiqué samedi soir le ministère de la Culture.

    Dans un communiqué, la ministre de la Culture Christine Albanel a fait part de «sa très vive émotion et de son indignation».

    «Elle condamne avec fermeté cet acte de vandalisme» et «prend toutes les mesures nécessaires pour que ces inscriptions intolérables soient retirées le plus vite possible», ajoute le texte.

     La majorité des colonnes dégradées avaient pu être masquées ou nettoyées en début de soirée, a-t-on précisé au ministère.

    Leparisien.fr - 10 mai 2009

     

  • Une famille juive refusée par un hôtel autrichien au Tyrol

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    Paysage du Tyrol en été
    " Pas de chambres pour les Juifs"

    Les propriétaires d'un hôtel ont répondu par e-mail à une famille juive qu'en dépit de places disponibles, il ne souhaitaient pas accueillir de Juifs, arguant de "mauvaises expériences" par le passé


    VIENNE. Un hôtel tyrolien se retrouve au centre d'une polémique après que ses propriétaires ont refusé d'accueillir une famille juive, a rapporté dimanche le quotidien Tiroler Tageszeitung.

    Une famille juive de Vienne de sept personnes s'était adressée à l'hôtel Haus Sonnenhof, dans le village de Serfaus, afin de se loger. Les propriétaires ont répondu par e-mail qu'en dépit de places disponibles, il ne souhaitaient pas accueillir de Juifs, arguant de "mauvaises expériences" par le passé.

    Au cours des dernières années, la région de Serfaus est devenue populaire auprès des Juifs orthodoxes et plusieurs hôtels du coin ont commencé à offrir de la nourriture casher. Interrogée par l'agence DPA, la responsable de l'un de ces établissements a estimé que l'affaire était "mauvaise pour l'image" de Serfaus. L'incident pourrait porter atteinte aux efforts déployés par toute l'industrie touristique locale, a-t-elle souligné.

    La communauté juive est quant à elle choquée par cet incident, de même que la famille concernée. Le père a décidé de passer ses vacances ailleurs. "Je ne veux pas passer mes vacances dans ce coin raciste, et je vais informer tous mes amis de ce qui se passe au Tyrol", a-t-il déclaré au Tiroler Tageszeitung.

    © La Dernière Heure.be - 10 mai 2009

  • A Washington, on parle ouvertement de la bombe nucléaire israélienne

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    La capacité nucléaire israélienne était jusqu'à présent quelque chose que l'on n'évoquait pas à Washington pour ne pas donner des arguments à ceux qui en Iran et dans le monde arabe exigent que la question nucléaire soit abordée sur un pied d'égalité absolue dans la région.

    Cela a changé cette semaine. "Une adhésion universelle au TNP - y compris par l'Inde, Israël, le Pakistan et la Corée du Nord - demeure un objectif fondamental des Etats-Unis", a déclaré mardi Rose Gottemoeller, déléguée de l'Administration Obama à une session préparatoire pour la conférence mondiale sur le Traité de Non Prolifération nucléaire qui se tiendra en mai 2010 à New York.

    Cette petite phrase se veut anodine mais elle peut augurer d'un changement majeur dans les relations entre les Etats-Unis et Israël. La référence à la bombe israélienne constitue peut-être le principal levier dont va user Obama pour faire plier le gouvernement de Netanyahu qui persiste à refuser la création d'un Etat palestinien, allant ainsi à l'encontre de toute la communauté internationale.

    En Israël, l'inquiétude est grande. Aux Etats-Unis, un article fort documenté, publié hier par le Washington Times (journal proche des milieux néoconservateurs), se fait l'écho de l'inquiétude suscitée par la menace d'un changement de position de l'administration Obama.

    Selon cet article, un accord secret conclu entre Richard Nixon et Golda Meir en 1969 engage les deux pays à ne jamais reconnaître publiquement la détention par Israël de l'arme nucléaire.

    "Les Israéliens redoutent, à juste titre, qu'Obama veuille faire quelque chose avec l'Iran et que cela puisse concerner une nouvelle approche du programme israélien", affirme dans l'article du Washington Times Henry Sokolski, directeur d'un institut sur la non prolifération nucléaire à Washington.

    En 2000, lorsque Bill Clinton avait lancé l'idée d'un traité interdisant la production de matières fissiles pour la production d'armements, idée reprise par Obama, Netanyahu s'y serait fermement opposé.

    Le débat lancé cette semaine à Washington ne manquera pas d'alimenter la rencontre qu'auront Barack Obama et Benyamin Netanyahu le 18 mai à la Maison Blanche.

    Le Figaro - 10 mai 2009

  • Esclave en Mauritanie... au XXème siècle!

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    Yahia Ould Brahim, la trentaine, était esclave en Mauritanie dès l'âge de 5 ans

    La France célèbre aujourd'hui, comme tous les 10 mai, l'abolition de l'esclavage. Des esclaves, il y en a pourtant encore beaucoup dans le monde, comme Yahia Ould Brahim, qui s'est enfui de Mauritanie.

    Il est libre. Mais avec son air perdu, sa voix à peine audible, il semble toujours captif. Il y a quelques années, Yahia Ould Brahim, la trentaine, était esclave dans son pays, la Mauritanie. Vers l'âge de 5 ans, il a été arraché à sa famille. « Mes parents étaient esclaves d'un maître maure, raconte-t-il, les yeux rivés sur la forêt de tours que lui offre cet étage élevé d'un immeuble de Clichy-sous-Bois, à des années-lumière des déserts de Mauritanie. Ils vivaient au sud-est du pays, à Ouidimagha. Ils cultivaient, le maître venait chercher les récoltes. »

    Un jour, c'est lui que le maître vient chercher. « Je gardais les chèvres, et je vivais avec elles. Il me bastonnait, me disait de ne pas le regarder dans les yeux, de ne pas crier ! Il a pris ma soeur, mon frère. » Ould Brahim n'aurait jamais eu l'idée de se révolter. Mais un jour, il perd des chèvres. « Je n'ai pas osé retourner chez le maître. » Le jeune homme s'enfuit à Nouadhibou en 1999.

    Il est libre, mais ne s'en rend pas compte. « J'avais peur que le maître me reprenne ! Des associations aident les esclaves mais il faut porter plainte. Et les gendarmes peuvent vous ramener... Je suis parti en Europe en bateau. Tout valait mieux que cette vie-là. »

    Yahia Ould Brahim, qui tente d'obtenir le statut de réfugié, a laissé derrière lui des centaines de milliers de frères et soeurs d'infortune. L'esclavage colle à la peau de la Mauritanie. Pendant des siècles, les Maures, ou Arabo-Berbères, qui dominent le pays, se sont servis en esclaves noirs. L'esclavage a été aboli en 1905, au temps de la colonisation française, et de nouveau en 1980, sous la pression internationale. Mais les traditions, l'illettrisme, la misère, les croyances religieuses lient les anciens esclaves aux maîtres plus solidement que des chaînes. « Certains, que l'on appelle Haratine, ont été affranchis, d'autres non. De toute façon ça ne change rien, s'indigne Mohamed Yahia Ould Cire, président de l'Association des Haratine de Mauritanie en Europe. Les maîtres disent aux Haratine qu'ils ont une dette devant Dieu, puisqu'ils les ont affranchis. Alors les Haratine leur versent de l'argent, travaillent pour eux. » La moitié des 3,5 millions de Mauritaniens seraient esclaves ou Haratine.

    Les Haratine, sans documents prouvant qu'ils sont libres, reproduisent la domination qu'ils ont toujours vécue. L'esclavage reste ancré dans les mentalités. Mohamed Yahia Ould Cire, 59 ans, le sait: lui est allé à l'école pendant la colonisation. Il est devenu diplomate. « À l'ambassade, je faisais le travail dont les Maures ne voulaient pas ! Mon statut d'ancien esclave me suivait. » Il a dû fuir en 1998, parce qu'il tentait de faire appliquer les lois anti-esclavagistes. « Les Haratine n'ont jamais raison devant la justice. » Pour que la situation évolue, il faudrait que les esclavagistes arrêtent d'instrumentaliser l'Islam, et que le gouvernement cesse de mettre la tête dans le sable. « Sinon, déplore Ould Cire, nous serons éternellement considérés comme des sous-hommes. »

    Florence PITARD. LCI.fr - 10 mai 2009

  • Benoît XVI dénonce la mauvaise influence de "l'industrie du divertissement"

    Le pape Benoît XVI a dénoncé samedi la mauvaise influence de l'industrie du divertissement sur les enfants et les personnes vulnérables, lors de vêpres célébrées dans la cathédrale grecque-melkite catholique Saint-Georges à Amman.

      "Qui, en tant que parent , pourrait ne pas être troublé par les influences néfastes si présentes dans notre monde globalisé, notamment les facteurs destructeurs présents dans l'industrie du divertissement qui exploite sans coeur l'innocence et la sensibilité des jeunes et des personnes vulnérables", a dit le pape lors de sa première homélie de son pèlerinage, au deuxième jour de son voyage en Terre sainte.

    Le pape a souligné que certaines "préoccupations" et certains "soucis" dépassent les frontières culturelles et religieuses, notamment "les espoirs et les aspirations des parents pour leurs enfants".

    Lors de cette célébration en rite grecque-melkite, Benoît XVI a également salué le "trésor antique et vivant des traditions des Eglises orientales" qui ne devrait "jamais être compris uniquement comme un objet à préserver".

    AFP. 09/05/09

  • Ils sont chez nous pour ne pas crever de faim chez eux: merci la France!

    Marche antiraciste et décoloniale 8 mai 09 Paris.jpg
    La "Marche antiraciste et décoloniale" le 8 mai 2009 à Paris
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Plus d'un millier de personnes selon les organisateurs, 300 selon la police, ont défilé vendredi à Paris à l'appel du Mouvement des Indigènes de la République (MIR) pour réclamer la reconnaissance du "massacre de Sétif le 8 mai 1945" et dénoncer les discriminations en France.

    Le cortège s'est ébranlé du boulevard Barbès (XVIIIe arrondissement) à la Place de Clichy (XVIIe), derrière une banderole dénonciatrice: "Si nous sommes ici, c'est que vous étiez là-bas".

    Cette marche est la cinquième organisée par le MIR. Créé en 2005, ce mouvement dit vouloir "combattre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies".

    "Le 8 mai 1945 est le jour de la fin du régime de Vichy et du rétablissement de l'Etat de droit mais le même jour il y a eu le massacre de Sétif", a rappelé la porte-parole du mouvement, Houria Bouteldja.

    La répression par les forces françaises des manifestations pro-indépendantistes à Sétif, Guelma et Kherrata, trois villes de l'est algérien, a fait des milliers de morts. Alors que les Algériens parlent de 45.000 victimes, du côté français, les chiffres varient, selon les sources, entre 1.500 et 20.000 morts, dont 103 Européens.

    Pour la sénatrice Alima Boumediene-Thiery (Verts), qui refuse que "la France ait des trous de mémoire", "l'Etat doit reconnaître (c)es massacres". "

    Pour Mme Bouteldja, "les contradictions de la République existent toujours": "l'Etat tient un discours "droits de l'hommiste", égalitaire mais les personnes d'origines africaine et maghrébine sont victimes de discriminations à l'emploi, pour trouver un logement et dans leur vie quotidienne".

    AFP. 08/05/09

    Leurs pays ne sont  plus depuis longtemps sous administration coloniale, ce sont des Etats indépendants. Pourquoi  ne retournent-ils pas y vivre, loin de cette France qu'ils haïssent?