1- http://www.youtube.com/watch?v=rk_utdoNNV8
2- http://www.youtube.com/watch?v=ig_w-FkxZpM
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1- http://www.youtube.com/watch?v=rk_utdoNNV8
2- http://www.youtube.com/watch?v=ig_w-FkxZpM
Message envoyé par eBay à un vendeur...
"Nous vous remercions pour votre message du 2 avril 2009 concernant la remise en vente des livres de Jean Mabire. Nous vous conseillons de mettre fin à ces mises en ventes car ces livres sont strictement interdits sur le site. Nous pourrions en effet être amenés à suspendre définitivement votre compte en cas de non-respect répété de nos règlements.
Nous vous informons qu'eBay se réserve le droit de retirer du site toute annonce qui serait contraire à la loi, à l'ordre public, aux bonnes mœurs ou plus généralement aux principes et valeurs de la communauté eBay.
La période de la seconde guerre mondiale et les personnages influents de cette époque constituent un sujet délicat et certains objets s'y rapportant sont susceptibles de choquer ou déranger certains membres de notre communauté.
Sachez que des critiques ont été émises sur le caractère romancé des ouvrages de Mabire consacrés à la Waffen-SS et sur la complaisance dont il aurait fait preuve envers l'objet de son étude.
Pour la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, la réhabilitation du [national-socialisme] apparaît sous plusieurs formes dans ses livres. Le comité de lecture du Mémorial de Caen a estimé que les ouvrages de Mabire étaient à l'opposé des objectifs poursuivis par le Mémorial et les a retirés du catalogue de sa librairie.[...]"
(Source: Gesta Dei Per Francos - 04 mai 2009)
Mais il n'est pas interdit d'aller voir "Inglourious Basterds"de Quentin Tarantino où des soldats allemands sont scalpés par les "Bâtards"...
Pas de médaille pour les bacheliers 2009. Tout du moins, pas systématiquement. La proposition de Xavier Darcos formulée en septembre dernier de décorer tous les diplômés 2009 - avec des couleurs différentes selon la mention obtenue - afin de motiver les lycéens et de revaloriser l'épreuve est restée au fond des placards de la rue de la Grenelle. «La suggestion n'a finalement pas été retenue, même si c'était plutôt une idée parmi d'autres», reconnaît le ministère de l'Education, contacté par lefigaro.fr.
Deux raisons à cela. La première : le coût. Avec plus de 500.000 bacheliers à récompenser, il aurait très vite dépassé le million d'euros. La seconde : les réticences soulevées lorsque Xavier Darcos avait exprimé sa proposition. «C'est du bling-bling, c'est insignifiant. On peut multiplier les annonces inutiles comme celle-là, reste que pendant ce temps on ne s'attaque pas aux vrais problèmes», déplorait l'UNL, premier syndicat lycéen.
«Xavier Darcos veut féliciter l'élite, alors qu'aujourd'hui la question porte plutôt sur la résorption des inégalités», avait renchéri la FCPE, principale fédération de parents d'élèves du public. Et la Peep, fédération de parents habituellement classée à droite, d'insister : «C'est du détail. On a quand même des choses plus importantes à travailler (sic) ». «Il s'agit de reconstituer des rites, des modes de reconnaissance, donner un peu de solennité aux récompenses», s'était alors défendu Xavier Darcos.
En vain: il n'y aura pas de médailles cette année...
«Néanmoins, nous encourageons vivement les cérémonies de remise de diplômes», indique-t-on dans l'entourage du ministre.
La joaillerie Arthus-Bertrand a d'ailleurs réalisé quelque 25.000 exemplaires de «la médaille du bachelier» dont la mise en vente auprès des particuliers a débuté mardi. «On a eu beaucoup de commandes, assure-t-on chez Arthus-Bertrand, sans donner de chiffre précis.
Les demandes viennent de parents souhaitant récompenser leurs enfants, mais aussi de lycées ou de mairies qui prévoient d'organiser au cas par cas des cérémonies de remise de diplômes.» Prix de la décoration : 17 euros la médaille, 5 euros le pin's.
Le Figaro - 20 mai 2009
Des portiques pour certains futurs bacheliers s'imposent davantage!
Le président syrien Bachar al-Assad a qualifié samedi Israël de "grand obstacle à la paix", lors d'un discours à l'ouverture d'une réunion ministérielle des membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) à Damas.
"Notre expérience avec Israël lors des négociations de paix indirectes par l'intermédiaire de la Turquie en est une nouvelle preuve", a-t-il dit.
Les pourparlers indirects de paix entre la Syrie et Israël ont été suspendus en décembre après l'offensive meurtrière de l'armée israélienne à Gaza (27 décembre-18 janvier).
"L'échec de l'action politique dans la restitution des droits légitimes à leurs propriétaires donnera le droit à la résistance de faire son devoir pour les récupérer", a-t-il poursuivi, en référence notamment aux droits des Palestiniens et des Syriens quant à leurs terres occupées.
Selon M. Assad, "le seul point positif du processus de paix est d'avoir mis à nu Israël et dévoilé la réalité de ce pays agressif".
"Un Etat fondé sur l'occupation, le massacre des Palestiniens (...) peut-il oeuvrer pour la paix ? Un Etat dont les gouvernements successifs ont entravé toute solution et dont l'actuel gouvernement est parmi les plus racistes, peut-il être un partenaire dans le processus de paix ?", s'est demandé M. Assad devant des ministres des Affaires étrangères de l'OCI qui regroupe 57 pays représentant 1,5 milliard de musulmans.
Mais "la paix demeure notre objectif stratégique, qui restituera l'ensemble des droits, notamment les terres occupées", dont le Golan syrien occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, a néanmoins affirmé le président Assad.
Il a par ailleurs souligné "le grand soutien populaire dont bénéficient les forces de la résistance dans la région", en allusion aux mouvements palestinien Hamas et libanais Hezbollah.
"Ces forces sont l'élément principal par lequel passe toute solution et le garant le plus important des droits", a-t-il martelé.
De son côté, le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a évoqué "les souffrances" des habitants de Gaza où "des crimes de guerre flagrants ont été commis par Israël".
"Notre devoir est d'appeler à juger ceux qui les ont commis devant les tribunaux internationaux concernés", a-t-il dit lors d'un discours à l'ouverture de la réunion.
Il a appelé en outre la communauté internationale à "contraindre Israël à mettre fin à son occupation des terres arabes occupées en 1967 à Jérusalem, en Cisjordanie, au Golan et dans le sud du Liban". AFP 23/05/09
C'est vers 09h30 que la CPE, âgée de 32 ans, a surpris plusieurs élèves dans les couloirs de l'établissement alors qu'ils n'avaient pas à s'y trouver, selon la même source qui confirme une information publiée samedi dans le Parisien.
Elle a alors demandé aux adolescent de la suivre jusqu'au bureau du principal quand l'un des collégiens s'en est pris subitement à elle, la frappant à coups de poing et à coups de pied, selon la police.
Hospitalisée, la victime, touchée aux bras, au visage et à un oeil , s'est vu octroyer trois jours d'ITT, selon la même source.
L'élève a été expulsé du collège.
AFP. 23/05/09
Le nombre des embryons congelés, qui ne cesse d'augmenter, pose des problèmes pratiques et moraux.
Alors que le Conseil d'État vient de se dire favorable à la poursuite des recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, le sort des embryons surnuméraires, lui, continue de poser problème. Conçus lors des fécondations in vitro (FIV) dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP), ils sont de plus en plus nombreux à «occuper» les Cecos (centres d'études et de conservation des œufs et du sperme) où ils sont congelés pour une durée légale de 5 ans. Selon les derniers chiffres disponibles, en 2006, 176 523 embryons sont à ce jour conservés en France, ce qui concerne quelque 49 618 couples, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2005. La pratique veut que un à dix embryons par couple soient congelés pour réitérer l'implantation en cas d'insuccès. Un sur-stock qui pose à la fois un problème pragmatique de gestion et un problème éthique. Tout particulièrement parce qu'un nombre grandissant de ces embryons sont abandonnés par les parents au cours des cinq années de conservation : pas moins de 83 407, en 2006. Soit presque autant que ceux qui continuent de faire l'objet d'un projet parental (93 116).
Sur ces «abandons», 37 435 embryons (soit 21,2 % du total congelé) sont le fruit d'un choix délibéré des parents et stipulé par écrit. Un formulaire leur est envoyé chaque année pour décider de poursuivre ou non la congélation et, si non, quelle option ils choisissent : le don à la science, le don à autrui ou la destruction. Selon les statistiques de 2006, 9 319 ont été proposés à la recherche, 10 239 à d'autres couples stériles, et 17 877 à la destruction. Restent les 45 972 autres embryons abandonnés (26 %) qui, eux, constituent le vrai c0asse-tête des responsables des Cecos.
Les 13 263 parents concernés ne renvoient pas le formulaire annuel, ils «disparaissent dans la nature, sans laisser d'adresse », commente le Dr Jean-Marie Kunstmann, responsable du Cecos à l'hôpital Cochin à Paris. « C'est un réel problème, se désole le Dr Aline Papaxanthos, responsable du Cecos au CHU de Bordeaux. Chez elle, sur les 829 embryons cryoconservés, 217 font l'objet d'un défaut de réponse. «Il y a plusieurs raisons à cela, explique cette spécialiste, le désaccord intraconjugal, les séparations, les déménagements ou encore les veuvages ». Pour le Dr Jean-Marie Kunstmann, un autre facteur, moins social, explique ce phénomène : «De plus en plus de parents n'arrivent pas à se prononcer. C'est difficile, il s'agit du sort des frères et sœurs potentiels de leur enfant. La responsabilité d'une telle décision est trop lourde, ils préfèrent la laisser aux Cecos.»
Pour Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie, la science serait en partie fautive. «Elle masque aux parents les enjeux de la congélation et les dilemmes cornéliens qu'elle pose en se présentant seulement comme la réponse concrète à leur douloureux problème de stérilité. On les met devant des choix impossibles.» Un reproche qui fait depuis lundi l'objet d'une demande de moratoire, dans un courrier au président de la République, pour dénoncer l'utilisation de l'embryon humain «comme matériel de laboratoire».
L'accroissement des abandons n'est pas la seule cause de l'«embouteillage» des Cecos. Si les meilleurs résultats de l'AMP y sont pour quelque chose - on obtient plus de grossesses en transfert d'embryon «frais» qu'avant - «les candidats aux FIV sont aussi plus nombreux, avant de se lancer dans le parcours, à vouloir la congélation en vue d'un deuxième ou un troisième enfant», observe le Dr Aline Papaxanthos.
Surtout, un certain nombre de parents qui désirent un autre enfant préféreraient recréer des embryons plutôt que d'«utiliser» leur «stock» en Cecos, les jugeant «passés de date» ou s'interrogeant sur leur âge réel par rapport au frère ou à la sœur né de la même «production». Certains spécialistes réagissent à ces «excès» en rappelant que «seuls 2 000 bébés naissent après une décongélation».
Le Figaro - 11 mai 2009
La télévision publique polonaise (TVP) est-elle en voie de devenir un bastion néonazi ? Depuis sa nomination, l'hiver dernier, à la tête de cette institution, Piotr Farfal en rêve. Juriste de formation, cet ancien skinhead a longtemps milité au sein de groupuscules ultranationalistes fascinés par le svastika avant de devenir le rédacteur en chef du journal des Jeunesses de la Grande Pologne, le mouvement de jeunesse de la Ligue des familles polonaises (extrême droite) où il s'était fait remarquer par ses diatribes antisémites.
En 2006, la coalition gouvernementale formée par le parti Droit et Justice (PIS) des frères Kaczynski avec l'extrême droite et les populistes de Samoobrona lui avait permis de devenir membre du Conseil de surveillance de la télévision publique. Le PIS a été renvoyé dans l'opposition aux législatives anticipées de l'automne 2007. Ses deux alliés n'ont même pas franchi le seuil nécessaire pour entrer au Parlement. Mais Piotr Farfal, lui, est toujours en piste. Mieux, le 19 décembre dernier, quatre des sept membres du Conseil de surveillance de la télévision polonaise se sont entendus pour limoger l'ancien président de la TVP, un homme lige des Kaczynski, et nommer Farfal à sa place. Depuis, ce dernier place ses hommes. Six de ses camarades d'extrême droite ont déjà investi divers postes stratégiques.
La TVP est un petit empire médiatique : deux chaînes nationales ainsi qu'un réseau de douze stations régionales. En avril, plusieurs figures de proue de l'intelligentsia polonaise, parmi lesquelles Marek Edelman, héros de l'insurrection du ghetto de Varsovie, et le cinéaste Andrzej Wajda, ont publié une lettre ouverte pour dénoncer la présence à la tête de la TVP d'«un ancien fasciste qui a publiquement prôné le racisme, l'antisémitisme et loué le nazisme sans jamais renier ses opinions». Pour les mêmes raisons, Arte a suspendu ses opérations de coproduction avec la TVP. Au pouvoir depuis près de deux ans, le premier ministre libéral Donald Tusk se heurte à un imbroglio législatif. En août dernier, il avait réussi à faire adopter un projet de loi qui lui aurait permis de reprendre le contrôle de l'audiovisuel public et d'en extirper les éléments extrémistes. Un veto du président Lech Kaczynski, son ennemi intime, a réduit ses espoirs à néant. Seule une majorité des trois cinquièmes, et donc l'appui d'une partie de l'opposition, pourrait permettre à Tusk d'arriver à ses fins.
Profitant de la zizanie politique, Piotr Farfal et ses camarades tiennent en attendant le haut du pavé. À l'approche des élections européennes, la TVP a ainsi diffusé, à une heure de grande écoute, une interview plutôt complaisante de l'Irlandais Declan Ganley, fondateur du parti Libertas, notoirement antieuropéen. Farfal a rejeté en revanche une offre de participation à la création d'une chaîne en langue biélorusse, arguant qu'il ne pouvait «dépenser de l'argent pour quelque chose qui n'est pas produit en langue polonaise et qui n'est même pas destiné aux Polonais». Belsat, qui émet tout de même aujourd'hui six heures par jour, est une bouffée d'oxygène pour la plupart des Biélorusses qui n'ont accès qu'aux chaînes de télévision contrôlées par le régime dictatorial d'Alexandre Loukachenko.
De même, la TVP a refusé de cofinancer avec CBS un film sur Irena Sendler, une juste polonaise qui a sauvé 2 500 Juifs du ghetto de Varsovie durant la Deuxième Guerre mondiale. Officiellement, le budget de ce film "dépassait largement les possibilités financières de la TVP".
Le Figaro - 22 mai 2009
La justice a invoqué vendredi des raisons de procédure pour rejeter les demandes d'indemnisation de douze anciens militaires atteints de maladies mortelles liées aux essais nucléaires français, au moment où le gouvernement admet pourtant enfin sa responsabilité dans le drame.
Pour d'autres cas, notamment l'un d'entre eux dont la contamination remonterait aux essais pratiqués en Polynésie en 1983/1984, la cour a jugé que l'ancien soldat n'aurait pas dû s'adresser à la Civi mais à une juridiction compétente "pour les victimes d'accidents de travail ou de service".
En l'occurrence, l'ancien soldat aurait donc dû porter plainte devant un "tribunal des pensions militaires".
Ces arguments juridiques n'ont pas été bien accueillis par ceux qui militent depuis des années pour que, comme les victimes de l'amiante, ces anciens soldats, ou leur héritiers, soient enfin indemnisés.
Car sur les douze, victimes de cancers de la peau, du sang ou des reins, seulement cinq sont encore vivants.
"Nous accueillons ce jugement scandaleux avec un sentiment de colère", dit Michel Verger, président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven).
"Les salariés sont indemnisés pour la plupart d'entre eux, et les militaires, eux, sont laissés de côté, c'est inadmissible", déclare Me François Lafforgue, qui défendait les douze.
L'incompréhension est d'autant plus forte que le rejet survient cinq jours avant que ne soit présenté, le 27 mai en Conseil des ministres, un plan d'indemnisation, doté de 10 millions d'euros en 2009, pour ces soldats tombés malades après avoir participé à certains des 210 essais nucléaires pratiqués par l'armée française dans le Sahara de 1960 à 1966, puis en Polynésie de 1966 à 1996.
En annonçant ce plan en mars, le ministre de la Défense, Hervé Morin, avait quand même assuré que l'Etat avait conduit les essais "en appliquant les plus strictes consignes de sécurité", une affirmation contredite à l'audience par des descriptions de parties de pêche dans des lagons polynésiens irradiés ou de missions sur les sites de tir algériens en simple uniforme de coton.
AFP. 22/05/09
La macabre découverte a été faite dimanche soir par un jeune adolescent dans un quartier de Metz. En week-end chez sa mère biologique, le garçon a trouvé le cadavre d'un nouveau-né dans le congélateur de l'appartement, alors qu'il cherchait une glace. C'est en rentrant dans son foyer d'accueil qu'il a donné l'alerte.
Placée en garde à vue, la jeune femme de 32 ans, mère de quatre enfants dont trois sont placés en famille d'accueil, vivant seule avec une fillette de 2 ans et demi, a reconnu avoir accouché seule dans sa baignoire d'un bébé mort-né. Apparemment, le petit cadavre séjournait depuis peu de temps dans l'appareil, mais la date de l'accouchement de la mère reste inconnue. Une autopsie pratiquée mardi matin devrait permettre de déterminer avec plus de précisions la date et les circonstances du drame.
Cette sordide affaire constitue le sixième infanticide de ce type en France depuis trois ans. En 2006, deux bébés avaient été découverts dans le congélateur des époux Courjault, à leur domicile de Séoul. L'enquête avait ensuite révélé l'existence d'un troisième bébé, tué en 1999 alors que le couple vivait en France. Véronique Courjault doit comparaître à partir du 9 juin devant les assises d'Indre-et-Loire.
Trois autres affaires similaires avaient éclaté en 2007 : à Albertville, en Savoie, trois cadavres de nouveau-nés avait été découverts chez leur mère. A Valognes, dans la Manche, les enquêteurs avaient mis au jour six petits corps. A Toulouse, une mère avait reconnu avoir tué sa fille aussitôt après avoir accouché puis l'avoir placée dans le compartiment congélation de son réfrigérateur. Et l'an dernier, une femme de 35 ans avait été mise en examen dans les Côtes-d'Armor après que son mari avait découvert le corps d'un bébé dans le congélateur.
Pour Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne et spécialiste des affaires d'infanticides et de néonaticides, de tels gestes ne traduisent pas une maladie. Le déni de grossesse «est toujours lié à une fragilité psychique», explique-t-elle. «Le moment où la mère accouche est un moment de panique, et pour arrêter cet événement qui la met dans un moment de souffrance intense, elles annulent les cris de l'enfant, et l'enfant en décède.»
Le Figaro - 20 mai 2009
Les psychologues comprennent toujours les gestes de mort et trouvent immanquablement des circonstances atténuantes aux actes les plus abominables... C'est curieux, tout de même! Qui leur apprend tout ça durant leurs études?
Moi qui ne suis pas psychologue, je pense d'abord à la souffrance de ce petit être sortant de la chaleur du ventre de sa mère pour se retrouver dans un froid intense, dans le noir d'un compartiment de congélation... La femme qui l'a mis au monde est vivante, elle couchera et couchera encore, sera de nouveau enceinte, sans état d'âme, parce que personne aujourd'hui, dans notre société, ne lui dit que c'est MAL de tuer ses enfants! Et qu'elle est pire qu'une bête!
La presse s’est répandue partout pour dénoncer “l’arrestation de deux mineurs de 6 et 10 ans à la sortie de leur école“; certains médias, sans rien connaître du dossier ont même été jusqu’à conclure immédiatement qu’ils avaient été arrêtés “à tort”. La mère des deux rejetons a eu droit à une couverture médiatique maximale (notamment via Sud Ouest) pour s’ériger en victime avec vraisemblablement l’espoir d’en tirer partie lors d'une plainte contre la police.
La vérité semble relever d’un tout autre contexte.
Une dame vient déposer plainte au commissariat de Cenon (33) pour le vol du vélo de son enfant, en précisant qu’elle savait qui le lui avait pris. Elle accompagne des policiers à proximité de l’école, à la sortie des classes elle signale un petit garçon de 6 ans comme étant le voleur du vélo, et celui ci est accompagné par un enfant de 10 ans. Les policiers décident de suivre à distance les enfants, et les interpellent à environ 200 mètres de l’établissement scolaire, après s’être assurés de ne plus être vus depuis l’école. Lors du contrôle, la dame reconnait le vélo volé, mais il se trouve en plus qu’elle identifie le vélo du garçon plus grand, comme étant celui qu’on lui a volé il y a un an et demi. Les enfants sont conduits au commissariat de Cenon avec toute la psychologie et la douceur possible, et ils attendent dans le bureau d’un OPJ le temps que les parents prévenus arrivent. Le plus petit enfant dit qu’il a emprunté le vélo, et la mère dit qu’elle ne connait pas ce vélo, et elle ne s’oppose donc pas à la restitution de celui ci à sa propriétaire.
Il apparait que pour le second vélo, malgré une attestation rédigée par un "ami de la mère de l’enfant", la plaignante est toujours formelle, c’est bien le sien, et la procédure n’est toujours pas clause.
Le plus choquant n’est pas le contrôle de personnes -même mineures- dans le cadre d’une affaire de vol. La police et la justice sont faites pour cela. Les enfants Ouachin, suspectés de vol, ne sont pas au dessus des lois françaises et leur déposition, dans le cadre d’une procédure pénale, est tout à fait légitime.
Le plus choquant est à l’évidence l’attitude incivique de la presse bien pensante qui aurait voulu que la police ferme les yeux et ne donne pas suite à une plainte.
Mme Aicha Ouachin, qui ne s’étonne pas de voir ses enfants rouler avec des vélos “empruntés”, devrait savoir qu’en droit français, le vol perpétré par des mineurs engage la responsabilité des parents. Peut-être faudrait-il lui appliquer la loi dans toute sa sévérité pour qu’elle comprenne sa responsabilité de parent dans les éventuels actes délinquants de ses chères petites têtes "blondes"?
AMI-France 21 mai 2009
Synopsis: Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent) assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa (Christof Waltz). Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark (Diane Kruger) pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...
Allociné.com
L'Autriche court-elle le risque d'une radicalisation ? Aux élections législatives de septembre 2008, le FPÖ et le BZÖ, les deux partis d'extrême droite, ont recueilli ensemble 37 % des suffrages chez les moins de 30 ans, contre 29 % pour l'ensemble des électeurs. Ces dernières semaines, plusieurs incidents imputables aux milieux néonazis ont impliqué des adolescents.
Samedi 9 mai, quatre jeunes néonazis perturbaient les cérémonies de commémoration du camp de concentration d'Ebensee, annexe du camp de Mauthausen profané par des inscriptions nazies en février. En avril, une classe venue se recueillir à Auschwitz était renvoyée chez elle en raison de propos antisémites proférés par certains élèves. Les statistiques confirment la tendance : le ministère de l'intérieur recense 831 actes à caractère néonazi en 2008, presque deux fois plus qu'en 2006.
BANALISATION
Pour le président de la communauté juive, Ariel Muzikant, le climat politique autrichien contribue à la banalisation de l'extrême droite. La frontière entre l'expression d'un populisme de droite et un extrémisme à relents encore plus nauséabonds est devenue floue. Jörg Haider avait exploité cette ambiguïté pour rénover un ancien parti d'extrême droite et séduire l'électorat déçu des deux grands partis, chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates. "La ligne dominante sous Haider était un populisme de droite endossé par des cadres issus de l'extrême droite", analyse Helmut Kramer, professeur à l'université de Vienne. Le troisième président du Parlement et député FPÖ, Martin Graf, est membre d'une "Burschenschaft" (cercle d'anciens étudiants nostalgiques du pangermanisme) répertoriée parmi les mouvements d'extrême droite.
En 2005, Haider fonde le BZÖ, dissident, et le FPÖ est repris en main par le Viennois Heinz-Christian Strache, dont les liens de jeunesse avec l'extrême droite sont connus. Entre-temps, fort de six ans de participation aux gouvernements du conservateur Wolfgang Schüssel et de ses résultats électoraux, le FPÖ a acquis une nouvelle respectabilité. "Avec deux partis, l'ambiguïté se dissipe un peu. On assiste à une radicalisation du ton du FPÖ", note Kramer.
L'extrême droite non parlementaire fait montre d'une nouvelle audace, estime un expert du Centre des archives documentaires de la résistance autrichienne (DOW). Des manifestations prévues à Braunau, ville de naissance d'Hitler, et à Linz ont été interdites. C'est dans les régions de Salzbourg et de Haute-Autriche, frontalières avec l'Allemagne, que la scène extrémiste aurait la plus forte implantation. L'idéologie véhiculée amalgame pangermanisme, propagande néonazie et négationnisme, agrémenté d'une dénonciation de la mondialisation et d'islamophobie. Le centre observe depuis des années la percée d'un mouvement néonazi, le FBJ, qui cible les jeunes de la région de Haute-Autriche et drainerait environ 250 personnes.
La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi formé par l'ancien secrétaire d'Etat UMP, Pierre Bédier, rendant définitive son inéligibilité et l'obligeant à quitter son mandat de président du Conseil général des Yvelines.
Il était accusé d'avoir bénéficié, avec deux autres élus également condamnés, d'enveloppes en espèces et autres avantages d'un total de plusieurs centaines de milliers d'euros entre 1998 et 2001, en échange de l'octroi de marchés publics aux sociétés de nettoyage de Michel Delfau, aujourd'hui décédé.
En décembre 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé Pierre Bédier coupable de "corruption passive" et "recel d'abus de biens sociaux", faits commis alors qu'il était maire de Mantes-la-Jolie entre 1995 et 2005.
Le tribunal l'avait condamné à 18 mois de prison avec sursis, 50.000 euros d'amende et trois ans de privation des droits civiques. Cette dernière sanction implique son inéligibilité pendant le double du temps, soit six ans.
Le 16 mai 2008, la cour d'appel de Paris avait divisé l'amende par deux, mais avait confirmé le reste de la peine infligée à l'ancien secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la Justice.
M. Bédier perd donc son mandat de conseiller général, et par ricochet, celui de président de l'assemblée départementale des Yvelines.
L'élection du nouveau président du conseil général des Yvelines aura lieu mardi à Versailles, a annoncé le président sortant Pierre Bédier (UMP), contraint à la démission, dans un courrier adressé mercredi à ses collègues de ce conseil, dont l'AFP a eu copie.
L'ex-secrétaire d'Etat, condamné définitivement à de la prison avec sursis assortie d'inéligibilité pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux, rendra sa démission en préfecture, la veille, "lundi 25 mai", à la préfète du département Anne Boquet.
Pour ce qui est de l'Assemblée nationale, il avait déjà pris de l'avance, renonçant dès le 15 avril à son mandat de député des Yvelines.
En octobre, il avait demandé au Premier ministre de prolonger au-delà de six mois la mission parlementaire dont il avait été chargé sur le développement solidaire et l'immigration. Or une telle prolongation a permis à sa suppléante, Cécile Dumoulin, de lui succéder à l'Assemblée nationale, sans qu'une nouvelle élection soit organisée.
A la dernière législative de 2007, M. Bédier n'avait été élu qu'avec quelques centaines de voix d'avance.
Egalement poursuivis, Jacques Masdeu-Arus, maire de Poissy de 1983 à mars 2008, et son ancien adjoint, Gilles Forray, avaient également vu leurs peines confirmées en appel, à l'exception des peines d'amende, divisées par deux, de 150.000 à 75.000 euros.
En première instance, ils avaient été condamnés respectivement à deux et trois ans avec sursis, ainsi qu'à cinq ans de privation des droits civiques, soit 10 ans d'inéligibilité.
Mercredi, la Cour de cassation a également rejeté leurs pourvois, rendant définitives leurs condamnations.
Si M. Forray n'a plus de mandat électif, M. Masdeu-Arus devra quitter son siège de député UMP des Yvelines.
Depuis le début de cette affaire, M. Bédier conteste farouchement avoir reçu de telles enveloppes de la part de M. Delfau, en échange de marchés de nettoyage.
AFP. 20/05/09