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  • VIDEO Mangez du porc!

    http://www.youtube.com/watch?v=TSdmfES9bpM

    La Bible du Rabbinat Français traduit comme suit les versets 3 à 7 du chapitre 11 du Lévitique.
    "3 - Tout ce qui a le pied corné et divisé en deux ongles, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger.  
    4 - Quant aux suivants, qui ruminent ou qui ont le pied corné, vous n'en mangerez point: le chameau (gamal) , parce qu'il rumine mais n'a point le pied corné (oufarsa einenou mafriss): il sera immonde pour vous;  

    5 - la gerboise (chafan), parce qu'elle rumine, mais n'a point le pied corné (oufarsa lo yafriss): elle sera immonde pour vous;  
    6 - le lièvre (arnevet), parce qu'il rumine, mais n'a point le pied corné (oufarsa lo ifrissah): il sera immonde pour vous;  
    7 le porc, qui a bien le pied corné, qui a même le sabot bifurqué, mais qui ne rumine point: il sera immonde pour vous.

    Dans le Deutéronome 14, versets 6 et 7 nous retrouverons:
    6 - Bref, tout quadrupède qui a le pied corné et divisé en deux ongles distincts, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger.  
    7 - Mais vous ne mangerez point les suivants, qui ruminent ou qui ont l'ongle fendu seulement: le chameau (gamal) , le lièvre (arnevet), la gerboise (chafan) (car ils ruminent, mais n'ont pas l'ongle fendu corné (oufarsa lo ifrissou): ils seront impurs pour vous);
     8 - ni le porc, parce qu'il a l'ongle fendu, mais ne rumine point: il sera impur pour vous. Ne mangez point de leur chair, et ne touchez point à leur cadavre.

  • Le cerveau, cause de la délinquance?

    Les jeunes enfants qui n'ont pas une réaction de peur classique face à des situations effrayantes sont prédisposés à devenir des délinquants lorsqu'ils grandissent. Dans une étude menée à l'île Maurice sur une période de 20 ans et publiée dans l'American Journal of Psychiatry, les chercheurs ont évalué les réactions de peur de près de 1.800 bambins de trois ans en mesurant leurs réactions cutanées, notamment la production de sueur, à des bruits intempestifs censés les effrayer.

    Vingt ans plus tard, les chercheurs ont examiné les casiers judiciaires de leur échantillon et ont découvert qu'à 23 ans, 137 des participants à l'étude initiale avaient commis des délits ou des crimes. Or, aucun d'entre eux n'avait montré de réaction classique de peur lors de l'expérience menée alors qu'ils avaient trois ans. A l'inverse, ceux qui, à 23 ans, n'avaient pas commis de délit, avaient manifesté de la peur lors de ces tests.

    Les auteurs de l'étude laissent entendre que la tendance à devenir un délinquant ou un criminel est due moins aux conditions économiques et sociales qu'au fonctionnement du cerveau. "Si une activité criminelle est en partie déterminée par le développement du cerveau, les efforts pour prévenir ce problème de comportement vont se focaliser de plus en plus sur la santé", indique l'étude.

    Le Figaro - 16 novembre 2009

  • La Pologne refuse les vaccins H1N1

    Vaccination contre la grippe H1N1 : Discours de la ministre polonaise de la santé devant le Parlement,
    par Dr Ewa Kopacz le 5 novembre 2009

    Vidéo: http://www.dailymotion.com/video/xb5o8d_ministre-de-la-sante-polonaise-sur_news


    « Je voudrais dire que ma priorité pendant mes 20 ans de pratique de médecine générale a été « d’abord ne pas nuire » J’ai toujours à l’esprit ce principe en tant que Ministre de la Santé. Dans ma pratique, quand je recommandais un médicament à qui que ce soit, je crois comme chaque praticien leferait, je me posais simplement la question : est-ce que je préconiserais cela pour ma vieille maman, pour mon enfant ? Ce type de pensée est révélatrice de toute la prudence que je dois avoir, des vérifications et des garanties dont je dois m’assurer en tant que Ministre de la Santé avant de préconiser un médicament à chaque citoyen polonais A des millions de Polonais qui n’ont pas de formation médicale qu’un ministre ou un expert peut avoir comme le professeur Brydack par exemple qui a, en tant qu’expert, travaillé pendant plus de 40 ans sur la grippe.


    Il travaille dans un des 189 centres de recherche sur la grippe dans le monde, un de ces centres se trouvant en Pologne. Pouvons-nous aujourd’hui être accusés d’un manque de connaissances sur la grippe ? Pouvons-nous remettre en question l’opinion d’un professeur qui travaille sur la grippe depuis plus de 40 ans et pas seulement sur un seul type de grippe ? Quelqu’un qui a publié des centaines d’articles sur le sujet ?
    Je me pose seulement une question fondamentale : voulons-nous combattre la grippe pandémique ?


    Aujourd’hui, nous savons la teneur de différentes clauses des contrats que d’autres, beaucoup de gouvernements de pays riches ont signé avec les fabricants de vaccins. Nous savons aussi ce qui a été proposé à l’état polonais. Suite aux négociations en cours, je ne peux pas tout dire aujourd’hui mais je peux dire une chose : Notre département juridique a trouvé au moins 20 points douteux dans le contrat. Or, quel est le devoir du Ministre de la Santé ? Signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des Polonais ou bien signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des compagnies pharmaceutiques ? Je sais qu’il y a 3 vaccins disponibles sur le marché aujourd’hui, de 3 producteurs différents. Chacun a une quantité de substance active différente et, étrangement, ils sont tous jugés équivalents ? N’est-ce pas suffisamment étrange pour que le Ministre de la Santé et les experts aient au minimum de légers doutes à ce sujet ?


    Peut-être, si ça se trouve, le produit avec très peu de substances actives n’est juste qu’une « eau miraculeuse » que nous supposons pouvoir agir sur la grippe ? Sommes-nous supposés payer pour cela ? Nous avons l’exemple de l’Allemagne qui a acheté 50 millions de doses, seulement 10% ont été utilisées jusqu’ici. 13% des Allemands sont disposés à accepter ce « remède miracle » aujourd’hui. Mais c’est vraiment peu parce qu’en Allemagne, il y a un grand pourcentage de gens favorables à la vaccination. Ainsi, en Pologne, sur 1000 personnes, 52 personnes feront le vaccin antigrippal (classique) alors qu’en Allemagne, ils sont 238 pour 1000 (23%) Donc, qu’est-ce qui fait que seulement 10% des Allemands veulent se faire vacciner contre la grippe porcine et pas 23% de la population comme pour la grippe saisonnière ?


    Leur gouvernement achète ces vaccins et les leur propose gratuitement et les gens ne les veulent pas ? Comment cela se fait-il ? Est-ce que ces faits peuvent nous donner des arrière pensées concernant le fait d’acheter ou non ces vaccins ?


    Des arrières pensées concernant le fait d’introduire un médicament qui serait une sorte de médicament secret ?
    Il y a des sites internet sur lesquels les fabricants de vaccins ont l’obligation de publier les effets secondaires inattendus des vaccins. La vaccination en Europe a commencé le 1er octobre 2009.


    Je voudrais que vous visitiez n’importe lequel de ces sites et que vous me trouviez un seul de ces effets secondaires inattendus, ne serait-ce qu’une réaction dermatologique généralisée, ce qui peut arriver même avec des médicaments sûrs. Il n’y en a aucun sur ces sites internet. Un médicament « parfait ». Et puisque c’est si miraculeux, pourquoi la firme productrice ne veut pas introduire son produit sur le marché en acceptant d’assumer la responsabilité de celui-ci ? Pourquoi ne disent-ils pas : c’est un produit merveilleusement sûr c’est pourquoi nous prenons la responsabilité de celui-ci, nous allons le mettre sur le marché et tout est clair et transparent plutôt que de mettre la pression sur nous, les acheteurs ? Nous n’avons pas les résultats de tests cliniques, pas de détails sur les composants et pas d’informations sur les effets secondaires. Les vaccins en sont maintenant à une phase 4 de tests, des tests vraiment très courts et nous ne disposons toujours pas de ces informations. De plus, l’échantillon (de testeurs) était vraiment petit : un type de vaccins a été testé sur seulement 160 volontaires âgés de 20 à 60 ans, tous sains, pas infectés.


    Un autre type de vaccin a été testé sur 600 volontaires âgés de 18 à 60 ans, tous bien portants. Est-ce que c’est suffisamment consistant pour nous les médecins présents dans cette salle ? Ce n’est pas suffisant à mes yeux. Je veux être suffisamment sure avant de recommander cette vaccination. Nous ne sommes pas définitivement hors jeu pour l’achat de vaccins. Pendant le temps des négociations (en cours), nous voulons prendre le temps et l’utiliser à bon escient pour obtenir autant d’informations que possible sur le vaccin.


    Ensuite, si le comité de lutte anti-pandémique finit par approuver le vaccin, alors nous l’achèterons. En outre, il y a 1 milliard de gens qui font la grippe saisonnière chaque année, 1 millions en meurent chaque année. Et c’est le cas non pas depuis 1 an ou 2 mais depuis des années. Est-ce que quelqu’un a déjà annoncé une pandémie de grippe saisonnière quelque part dans le monde ? Et pourtant la grippe saisonnière est bien plus dangereuse que la grippe porcine. Il y a même des décès et de graves complications. Y a-t-il eu la moindre pandémie (de grippe saisonnière) qui ait été annoncée ? Dès lors, à celui qui me pousse à acheter des vaccins (contre la grippe pandémique), je vous demande : Pourquoi n’avez-vous pas crié ou pleuré pour qu’on en achète l’année dernière, il y a 2 ans et en 2003. En 2003, il y a eu 1, 2 millions de Polonais qui ont fait la grippe saisonnière !


    Est-ce que quiconque dans cette salle a alors crié « achetons des vaccins pour tout le monde ! » ?? Je ne peux pas ne pas rappeler cela. Et, en conclusion, je voudrais dire seulement une chose : la nation polonaise a beaucoup de sagesse. Les Polonais savent distinguer la vérité du mensonge très précisément. Ils peuvent aussi déterminer ce qui constitue une situation objective et ce qui n’est qu’un jeu.

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    Le premier ministre polonais Donald Tusk a accusé aujourd'hui les sociétés pharmaceutiques de chercher à rejeter sur les gouvernements la responsabilité pour d'éventuels effets secondaires des vaccins contre la grippe H1N1, justifiant ainsi le refus de la Pologne de les acquérir.

    "Nous savons que les sociétés qui offrent les vaccins contre la grippe H1N1 ne veulent pas prendre la responsabilité des effets secondaires de ce vaccin", a déclaré Tusk à la presse. "Elles refusent de les mettre sur le marché, parce que leur responsabilité juridique serait alors plus grande. Elles demandent des clauses qui ne sont probablement pas conformes à la législation polonaise, et qui rejettent toute la responsabilité sur le gouvernement d'un pays en ce qui concerne les effets secondaires et des indemnisations éventuelles,", a-t-il ajouté.

    La Pologne refuse pour l'instant d'acheter des vaccins contre la grippe H1N1, estimant qu'ils n'ont pas encore été suffisamment testés par les autorités médicales.

    Le Figaro - 06 novembre 2009

     

     

     

  • Quand le dauphin d'Hitler résidait près d'Angers

    Le grand amiral Dönitz avait basé le commandement de la flotte allemande à Saint-Barthélemy-d'Anjou. Le lieutenant-colonel, historien et écrivain Guy Suquet, passionné par cette période, raconte.


    C'est un bunker qui a décidé de sa passion. Un blockhaus comme on n'en voit guère que sur les côtes normandes ; mais qui paraît plus insolite à Mûrs-Erigné.

    C'est de là que la marine allemande commandait toute sa flotte de surface dans l'Atlantique, l'Arctique et l'Océan indien. Le commandement général de toute la flotte était installé à Saint-Barthélémy, au château de Pignerolles.

    « On ignore le rôle primordial qu'a joué l'agglomération angevine pendant la Seconde guerre mondiale », dit Guy Suquet. Ce lieutenant-colonel a fouillé l'histoire. Le grand amiral Dönitz, dauphin désigné d'Hitler, a commandé sous-marins, torpilleurs et autres forces navales, depuis la région angevine entre 1942 et 1945.

    Mais comment était-il arrivé là ? « Au début, raconte Guy Suquet, la flotte allemande était positionnée dans les fjords norvégiens. Elle avait pour mission de détruire les navires américains qui allaient fournir les bases soviétiques. »

    Oui, mais la Norvège n'était pas la panacée. De trop longues journées sans nuit, l'été ; un froid trop intense, l'hiver. La marine allemande s'est donc déplacée vers les ports français de Lorient et de Saint-Nazaire. Et Dönitz la dirigeait depuis Lorient.

    Repli vers Angers

    Mais les alliés ont commencé à pilonner les ports. Quand ils ont fait exploser un bateau bourré de dynamite en plein Saint-Nazaire, le grand amiral a senti passer d'un peu trop près le boulet. Il a donc décidé de se retirer près d'Angers.

    Son bunker, à Saint-Barthélemy-d'Anjou, ne peut pas être visité. Il a été transformé en abri antiatomique pour le général De Gaulle et, à ce titre, est toujours classé secret défense. Donitz en avait fait construire la réplique exacte à Berlin. Et partageait sa vie entre la France et l'Allemagne.

    Les alliés, bien renseignés par la Résistance, n'ont jamais pilonné ces installations. Ils ont préféré décoder, avec l'aide de Polonais, les messages envoyés depuis le commandement vers les sous-marins et torpilleurs.

    Quand Hitler se suicide, Dönitz lui succède à la tête du IIIe Reich. Il goûtera au pouvoir trois semaines, avant d'être capturé par les Alliés. Jugé à Nuremberg, il passera dix ans en prison. Il est décédé en 1980.

    Toute cette histoire, Guy Suquet va la raconter dans un livre, 1940-1945, d'Angers le danger, à paraître au printemps. Il est déjà l'auteur de Mûrs-Érigné et la Deuxième guerre mondiale. Quand il sort des salles d'archives, c'est pour aller fouiller les vieux bunkers, d'où il remonte encore d'anciennes cartouches de mitraillettes.

    Marianne DEUMIÉ.

    Ouest-France -16 novembre 2009

  • Angers submergée par des vagues de migrants!

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    Ils arrivent surtout d'Afrique de l'Est. 173, rien qu'au mois d'octobre. Attirés par la qualité de l'accueil de la ville. Une réputation qui fait redouter au maire socialiste « un nouveau Sangatte ».

    La « douceur angevine », ils en ont entendu parler jusqu'au Darfour. En octobre, 173 réfugiés, principalement originaires d'Afrique de l'Est, sont arrivés à Angers (à titre de comparaison, 80 à Nantes). Cet afflux fait sauter le dispositif mis en place en 2002.

    « C'était pourtant bien huilé », regrette Jean-François Fribault, directeur de l'Espace Accueil qui fournit une domiciliation administrative, un hébergement. Jusqu'à présent, les réfugiés étaient accompagnés par des travailleurs sociaux, des juristes et des traducteurs pour constituer leur dossier de demande d'asile. En octobre, Espace Accueil a dû en laisser 140 sur le carreau. « On est submergés par un phénomène qui nous dépasse », constate Claude Andreau, de la Pastorale des migrants.

    Une ville hospitalière

    Un squat posait problème car il empêchait le bon déroulement des travaux du tramway. À peine vingt-cinq de ses occupants ont été relogés, quinze autres se sont retrouvés à la rue. Depuis le 4 novembre, ils campent devant l'Hôtel de ville. Une centaine d'autres, rescapés de la guerre ou de la misère, vivent entassés dans deux squats en périphérie. Des célibataires et des familles qui viennent du Soudan, de Somalie, d'Érythrée mais aussi d'Arménie, de Roumanie, du Kosovo...

    En un an, les demandes d'asile ont bondi de 78 % (contre 30 %, en moyenne, en France). La raison d'un tel « succès » ? L'hospitalité ! Celle des collectivités locales, d'abord. La municipalité (de gauche) a dépensé, cette année, un demi-million d'euros : en repas, cartes de transport, secours d'urgence. Chaque jour, les squatters vont se doucher, petit-déjeuner et déjeuner dans les structures qu'elle a mises en place pour les sans-abri.

    Le conseil général (de "droite") a affecté 1,8 million dans l'Espace accueil et l'aide aux enfants. Le préfet ne cesse d'intervenir auprès du ministère de l'Intérieur. Il vient d'obtenir 380 000 €, ce qui porte la participation de l'État a un million d'euros pour les demandeurs d'asile de l'Anjou, en 2009.

    Le maire est furieux (bien fait!)

    « N'oublions pas que l'asile est un droit international garanti par la convention de Genève », rappelle Paola Dessart, du collectif de soutien aux sans-papiers. Une quinzaine de militants ouvrent les squats, livrent la nourriture, inscrivent les enfants à l'école et paient de leur poche quand c'est nécessaire. Anarchistes, Verts ou sympathisants du Nouveau parti anticapitaliste, ils tirent à boulets rouges sur la mairie pour obtenir davantage de subsides. Au grand dam du maire.

    Furieux, le 7 novembre, de ne pas avoir été reçu par François Fillon, en visite à Angers, le socialiste Jean-Claude Antonini parlait même d'« un nouveau Sangatte ». Il est vrai que le Premier ministre est venu inaugurer une banque et lancer la campagne de l'UMP Christophe Béchu aux élections régionales. Chacun ses préocupations.
    maville.com - Ouest-France - 16 novembre 2009

  • Lâcher de billets: une étrange odeur de fric apatride

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    Jean-Baptiste Decroix-Vernier

    L’argent, dit-on, n’a pas d’odeur, et pourtant, il émane, de celui qui devait être distribué sur le Champs de Mars, le 14 novembre dernier, un parfum très particulier : celui de la super-classe, libérale et apatride.

    Mes habituels lecteurs ont sans doute vu ces scènes révoltantes, d’allogènes accourus des banlieues, le samedi 14 novembre, dans l’espoir de recevoir un ou plusieurs des billets de 5 à 500 euros dont la société Mailorama avait annoncée la distribution, se livrer à un pillage en règle des magasins du quartier (histoire de ne pas être venu pour rien…) lorsqu’ils apprirent que l’opération avait été annulée.

    Nombreux sont ceux qui se sont posé cette question bien simple : pourquoi un tel événement qui risquait, bien évidemment, de déraper, n’avait-il pas été interdit par la Préfecture de police ? L’excuse du préfet de police a été qu’il « n’avait pas la possibilité d’interdire la distribution ». Étrange… Ceux qui ont un peu de mémoire se souviendront d’un autre préfet interdisant successivement plusieurs distributions de « soupe au cochon » en raison d’éventuels troubles à l’ordre public. Or en l’espèce, le 14 novembre, le risque de trouble à l’ordre public était bien plus grand que lors des distributions de « soupe au cochon »… Les faits l’ont d’ailleurs prouvé.

    Il se pourrait bien que ce qui explique l’étonnante mansuétude de la préfecture de police soit les relations bien placées de Jean-Baptiste Decroix-Vernier, PDG de Rentabiliweb, la société mère de Mailorama.

    On dispose, concernant cet individu, d’une biographie récente. En effet, l’hebomadaire Marianne lui a consacré deux pages laudatives, voire hagiographiques, dans son numéro du 6 juillet 2009.

    Qu’y apprend-on ? Qu’à 38 ans il a construit un empire qui ne demande qu’à s’étendre… Qu’il est conseillé en matière d’image par Anne Méaux ; que parmi ses associés on compte Bernard Arnault, le PDG de LVMH, et Stéphane Courbit, l’ancien patron du groupe Endemol France ; que son conseil d’administration compte dans ses rangs Jean-Marie Messier, l’ex-PDG de Vivendi devenu banquier d’affaires, et l’ancien ministre libéral Alain Madelin ; qu’il est un ami personnel de Bernard-Henri Lévy et, last but not least, que son pôle média est dirigé par … Karl Zéro !

    Bien du beau linge donc pour fréquenter un homme qui, nous relate Marianne, a étudié en même temps le droit et la théologie, devenant un « spécialiste de l’exégèse rabbinique » qui utilise sur le web le pseudo hébraïque de Jocanaann… Quand à sa fortune, son origine repose en grande partie sur le contrôle de sites bien particuliers : jeux de grattage ou loteries en ligne et 300 sites roses (de strip tease, de chats sexuels, de rencontres, etc.)…

    Depuis quelques temps, Jean-Baptiste Decroix-Vernier s’est attaché la collaboration de Stéphane Boukris, qui s’est fait connaître dans le monde du web, il y a quelques mois, en créant faismesdevoirs.com. Un site qui permettait aux cancres de faire rédiger leurs devoirs par des professionnels contre rétribution… Au sein de Rentabiliweb, l’ami Boukris est chargé du développement « de projets liés aux services à la personne ». Des services bien étranges dont on saisi mal l’intérêt, sinon de faire cracher les naïfs au bassinet. Ainsi, palmares.com doit permettre à chacun de noter les avocats, les médecins, les hôpitaux, les fournisseurs d’accès etc., tandis que justiceprivee.com, propose « une alternative aux tribunaux et aux avocats »… C’est à Stéphane Boukris que l’on doit la géniale idée de la distribution d’argent de samedi passé. Gageons qu’il en aura vraisemblablement d’autres toutes aussi sordides et méprisables.

    L’argent n’a pas d’odeur, je le disais en ouvrant cet éditorial, mais il faut quand même bien remarquer que celui des libéraux pue…

    Source : éditorial de Christian Bouchet sur le site www.voxnr.com.

    Nations Presse infos - 16 novembre 2009

  • Le "frère chinois" d'Obama

    Demi-frère chinois d'Obama.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Mark Okoth Obama Ndesandjo, né du même père et d'une autre mère, vit à Shenzhen au sud de la Chine. Il vient de publier un roman autobiographique et sera dimanche à Pékin pour accueillir le président.

    En s'aventurant pour la première fois en terre chinoise, dimanche, Barack Obama pourra s'appuyer sur une épaule familiale s'il est pris du vertige du grand dépaysement. Son «frère chinois» devrait être là pour l'accueillir. Resté jusqu'à présent très discret sur sa parenté si intime avec le président américain, Mark Ndesandjo vient de sortir un peu de l'ombre.

    Longtemps, l'homme avait tu cette prestigieuse affinité­ lignagère, y compris à ses bons amis, jusqu'à ce que la presse le débusque l'an dernier. Depuis, il avait refusé toutes les sollicitations. Aujourd'hui, c'est cependant fort opportunément que Mark Okoth Obama Ndesandjo sort un livre, à mi-chemin entre le roman et l'autobiographie, à l'aube du voyage du président américain à Pékin. Si pour Barack Obama, le chemin s'est fait de Hawaï à Washington, celui de Mark l'a conduit De Nairobi à Shenzhen, titre de son ouvrage. Le demi-frère de l'homme le plus puissant du monde, comme on le souligne ici, a fait souche depuis sept ans dans la grande ville du sud de la Chine, à un jet de pierre de Hongkong. Une ville qui reste le symbole des réformes lancées par Deng Xiaoping, le temple du capitalisme rouge, pour ne pas perdre tous ses repères américains.

    David, le nom du héros du roman, y pose son sac dans le sillage du 11 septembre 2001, après avoir perdu son travail. Il tombe sous le charme de la Chine par l'intermédiaire «d'une femme magnifique et d'un jeune orphelin». David est le fils d'une mère juive américaine, divorcée de son mari kényan. Dans la vraie vie, Obama père, divorcé en 1964 de la mère de l'actuel président, Stanley Ann Dunham, a ensuite rencontré une autre de ses quatre femmes, la jeune Ruth Nidesand, avec laquelle il est reparti l'année suivante au Kenya, où il a eu six nouveaux enfants. Ce père est au cœur du livre de Mark Ndesandjo, comme il l'était des célèbres Mémoires de Barack Obama, Les Rêves de mon père. Les deux hommes se rejoignent en peignant douloureusement le portrait d'un homme brillant, mais qui n'a jamais pu ou su tenir ses talentueuses promesses ni ses responsabilités familiales. Il disparaît dans la nature quand Barack a 2 ans, et le jeune garçon ne reverra son père que brièvement huit ans plus tard. Obama Senior est mort dans un accident de la route en 1982, à l'âge de 46 ans. Cette absence du père a été la grande blessure du président américain, en quête de cette part fuyante de son identité. Son cadet Mark, qui tait son âge, a connu les mêmes blessures. Il raconte ce père grignoté par l'alcool, battant sa mère, le frappant lui-même. De manière émouvante, il a confié combien l'élection de son demi-frère avait en ce sens transformé sa vie. La fierté ressentie devant ce succès et la liesse de millions d'Américains transfigurés par un nouvel espoir l'ont réconcilié «avec beaucoup de choses, y compris le nom d'Obama».

    Physiquement, il y a du Barack en Mark. Même silhouette longiligne et athlétique, et de vraies ressemblances dans les traits. Avec cependant plus de liberté dans le protocole vestimentaire. Il affectionne les vestes noires, les bandanas aux couleurs vives et porte un petit diamant à l'oreille gauche. Cet ancien diplômé des prestigieuses universités de Stanford et Brown est aujourd'hui «consultant en marketing stratégique», dans le domaine des nouvelles technologies notamment. Mais il se consacre surtout à la musique, «le plus universel des langages». On l'a vu il y a quelques mois faire une apparition publique en jouant du piano afin de récolter des fonds pour un orphelinat. Ses autres passions sont la calligraphie chinoise, la littérature, l'écriture. Selon la presse chinoise, il a longtemps semblé avoir des revenus très modestes, donnant des leçons de musique pour vivre.

     


      Avalanche de souvenirs familiaux

     Le «frère chinois» de Barack Obama avait fait le voyage à Washington pour l'investiture du président. Avant cela, leur dernière rencontre datait de la période électorale, quand il lui avait rendu visite à Austin à la veille d'un débat avec la candidate Hillary Clinton. «Il est venu vers moi, nous nous sommes étreints et je lui ai donné un cadeau, de la calligraphie chinoise», a-t-il raconté. Mark s'apprête à rencontrer son frère de président à Pékin, entre le 15 et le 18 novembre. «Je compte lui présenter ma femme, c'est la plus grande de ses fans», a-t-il confié. Son épouse, comme l'essentiel de sa vie désormais, est chinoise, même s'il reste citoyen américain. «Je me sens comme une personne qui a plusieurs endroits sur terre, qui a les pieds à différents endroits», dit-il. Il se garde de s'aventurer très loin sur le terrain politique. «Je pense que l'équipe de mon frère fait un travail remarquable», estime-t-il, et il ne veut pas créer de confusion. Tout juste a-t-il confié qu'il voulait dire à son aîné combien il y a à apprendre de la culture chinoise, et surtout l'importance que revêt la famille dans son pays d'accueil. Il préparerait aussi une «vraie biographie», plus détaillée. Le «Chinois» de la famille Obama n'est pas le seul à avoir pris la plume. Un autre demi-frère du président américain, George, qui vit au Kenya a écrit des mémoires qui doivent sortir chez Simon and Schuster au début de l'année prochaine. D'autres proches de Barack Obama auraient aussi la main près du plumier. Une demi-sœur, Maya Soetoro-Ng, fille de la mère du président, et Craig Robinson, frère de la première dame.

    Le Figaro - 13 novembre 2009

  • Iran: un homme pendu en public pour viol

    Un homme de 24 ans, reconnu coupable de viol, a été pendu hier sur une place publique de la ville de Qaemshahr (nord), a rapporté lundi un journal iranien.

    L'homme était accusé d'avoir violé sa victime après l'avoir prise à bord de son véhicule en prétendant être un taxi, selon le quotidien Kayhan.

    Il avait déjà un casier judiciaire pour vol, enlèvement et relations intimes illégales, a-t-on indiqué de même source.

    Cette pendaison porte à 251 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte établi à partir d'informations diffusées par la presse locale.

    Le Figaro - 16 novembre 2009

  • JEUX - Charade 8

    Mon premier est un article défini

    Mon second se trouve sur tous les continents

    Mon troisième est utile pour coudre

    Mon quatrième n'est pas un séjour particulièrement idyllique

    Mon tout est un roman

     

     

  • VIDEO Une proposition de loi pour interdire la fessée...

    http://videos.tf1.fr/jt-we/bientot-la-fin-de-la-fessee-5536417.html

    Edwige Antier explique ses motivations pour interdire la fessée.

    Pourquoi cette proposition de loi interdisant les châtiments corporels ?
    Edwige Antier.
    « En 2008, le Conseil de l’Europe appelait solennellement ses pays à interdire la fessée : 18 Etats l’ont déjà fait. Certains, comme les pays scandinaves, depuis longtemps, mais aussi des pays latins comme l’Italie ou l’Espagne, et même , dès 1994, la , la Roumanie… La est à la traîne ! Il faut interdire la fessée.

    On ne peut plus laisser entendre que ce n’est pas grave. Ou même pire, que ça a une vertu éducative, alors que c’est exactement le contraire !

    En quoi est-ce grave, une fessée ?
    La seule chose que l’on fait passer à l’enfant, c’est qu’un conflit peut se résoudre par la violence. Que le fort a le droit de frapper le faible. Demandez à un petit pourquoi il en a reçu une, il vous répond : « Parce que j’ai fait une bêtise. » Laquelle ? Là, il ne sait pas toujours. La corrélation avec la fessée n’est pas évidente ; selon le seuil de tolérance du parent, il en recevra une, un soir et pas un autre, ou s’en fera régulièrement menacer, sans savoir quand le coup tombe. Résultat, s’il apprend quelque chose, c’est à développer son indifférence ! Toutes les études le disent, plus on lève la main sur un enfant, plus il devient sournois, menteur et agressif. En trente-huit ans de pratique dans mon cabinet, je vous assure que ceux qui n’ont jamais reçu de fessée sont les mieux élevés, plus à l’écoute des adultes et de leur autorité.

    Comment manifester son autorité auprès de son enfant ?
    Quand on tape, on a déjà perdu son autorité ! Je sais bien qu’on vit dans une société où les parents sont très pris et, dans la précipitation, il est plus facile de taper que de se poser pour réfléchir. L’enfant auquel on n’arrive pas à mettre de limites, l’« enfant roi », est un motif quotidien de consultation ! A ceux qui avouent donner une fessée, même « juste de temps en temps » et pour la plupart en sont attristés j’explique depuis trente ans que ça ne sert à rien. Quand l’enfant provoque, que vous êtes fatigué, mieux vaut une « exclusion tranquille » : on l’envoie calmement dans sa chambre, on lui explique qu’on va se poser, de son côté. Une fois calmés, on pourra discuter.

    En quoi une loi pourra-t-elle interdire une fessée à la maison ?
    Il ne s’agit pas d’envoyer les parents en prison ni de les en menacer ! Je ne propose d’ailleurs pas d’inscrire la loi dans le Code pénal, mais comme en Allemagne, dans le Code civil. L’article serait lu aux parents lors du mariage. Une loi, c’est dire que l’Etat pose une interdiction. Et la faire connaître, c’est changer les mentalités. Quand la Suède l’a interdite, en 1979, 70 % des parents étaient opposés à l’interdiction. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 10 %.

    La secrétaire d’Etat à la Famille disait il y a un an qu’il n’y aurait pas en France de suite législative à l’appel européen…
    Je n’ai aucune garantie que le gouvernement la reprenne, mais je serai entêtée ! Si la France est à la traîne, c’est effectivement qu’on s’y refuse à prendre une décision impopulaire, qui se mêle de ce qui se passe en famille. Mais la protection de l’enfant n’est pas qu’affaire de sphère privée. La défenseure des enfants a d’ailleurs pris position l’an dernier pour une loi contre les châtiments corporels en France.

    Le parisien - 15 novembre 2009

    Le mariage entre homosexuels va être autorisé ainsi que l'adoption d'enfants par ces couples d'invertis, mais la fessée sera interdite!  

  • VIDEO Le musée du Vieux Montmartre risque de fermer: la Ville de Paris lui retire son soutien financier

    http://www.wat.tv/video/musee-montmartre-risque-fermer-1xgaz_1ezx5_.html

    HONTE A DELANOË!

  • VIDEOS Le lâcher de billets (annulé) dégénère dans la violence et les émeutes

    http://videos.tf1.fr/infos/2009/le-lacher-de-billets-degenere-violemment-les-images-5536059.html

    http://www.wat.tv/video/argent-sera-bien-distribue-1xcrh_1ezx5_.html

    C'était tellement prévisible...

  • Kouchner considère que l'Iran a dit "non"

    Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, considère que la réponse de l'Iran à la proposition de l'AIEA sur l'enrichissement d'uranium est négative, dans un entretien publié dans un journal israélien. "Dans la pratique, la réponse a été quasiment donnée, et elle est négative. C'est dommage, dommage, dommage", a dit M. Kouchner au quotidien Yediot Aharonot à quelques jours d'une visite qu'il doit effectuer dans la région.

    L'Iran, soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme nucléaire, doit répondre à une proposition de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) prévoyant que Téhéran exporte la plupart de son uranium faiblement enrichi en Russie pour y être enrichi davantage avant de l'envoyer en France où il serait transformé en combustible.

    Les Etats-Unis et la Russie ont prévenu Téhéran dimanche qu'il ne restait plus beaucoup de temps pour que l'Iran donne sa réponse à la proposition faite le 21 octobre pour régler le contentieux.

    M. Kouchner a affirmé que les tentatives de trouver un accord avec Téhéran avaient jusqu'ici échoué. "Aucune de ces réunions n'a été particulièrement un succès. Nous attendons. Ce n'est pas bon, et c'est très dangereux", a dit le ministre français au journal israélien.

    Le Figaro - 15 novembre 2012

  • Gaël Monfils battu en finale par Novak Djokovic

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    Malgré une superbe réaction d'orgueil et une résistance extraordinaire, Gaël Monfils a fini par s'incliner face à Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy.

    Le Figaro - 15 novembre 2009

  • Pour Shimon Peres, Ahmadinejad "n'a pas d'avenir"

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad "n'a pas d'avenir", a estimé le président israélien Shimon Peres dans un entretien publié par le journal espagnol La Vanguardia.


    "Bien sûr ici on parle beaucoup de l'Iran" mais "je ne pense pas que leur président ait de l'avenir", a déclaré M. Peres à La Vanguardia, pendant la visite officielle qu'il vient d'effectuer au Brésil. "Il ne suffit pas de dépenser dans cette zone et dans d'autres des centaines de millions de dollars pour acheter de l'influence, des lieux et des gens", a-t-il ajouté.

    "Il faut avoir un message positif pour son peuple et pour le monde. C'est un président qui exige la destruction d'un autre pays, qui nie l'Holocauste, alors qu'il y a encore des milliers et des milliers de survivants qui vivent en Israël avec le numéro nazi sur leur bras", selon M. Peres.

    Le Figaro - 15 novembre 2009

  • JEUX - Charade 7

    Mon premier est un poème

    Mon second est obligatoire dans certains jeux

    Mon troisième est un arbre

    Mon tout est un roman

     

  • FAUX ET PROVOCANT: "la culture musulmane appartient au paysage culturel marseillais"

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    Derviches tourneurs
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    La Turquie, l'Algérie et les enfants sont les trois grands thèmes de la 6e édition du festival "L'Aïd dans la cité" prévu à Marseille (sud de la France) du 20 au 26 novembre à l'occasion de la fête musulmane du Sacrifice (Aïd al-Adha ou Aïd al-Kebir).

    Organisé par l'Union des familles musulmanes (UFM), une association revendiquant une orientation laïque, cette manifestation qui se veut une fête culturelle de partage avec tous les Marseillais s'ouvrira avec l'ensemble des derviches tourneurs de Konya, ville d'Anatolie berceau de cette confrérie soufie.

    Deux soirées seront consacrées au cinéma algérien avec notamment la projection du film "Cheb Hasni, je vis encore" de Djamel Kelfaoui sur le chanteur de raï, et "Dernier maquis" de Rabah Ameur-Zaïmeche sur fond de zone industrielle.

    L'Algérie sera également déclinée à travers ses danses traditionnelles interprétées par le ballet "Les étoiles de Mouloud".

    En partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et dans le cadre du 20e anniversaire de la convention relative aux droits de l'Enfant sera également présenté "Les enfants invisibles" ou l'histoire de sept destins d'enfants racontés par sept réalisateurs dont Spike Lee, Emir Kusturica et Mehdi Charef, qui sera présent.

    Des ateliers de calligraphie arabe et berbère, des contes, des expositions de peinture animeront ce festival dont le point d'orgue reste la "grande fête de la famille et du partage", une soirée de spectacles, animations sportives et cuisine traditionnelle.

    En 2008, le festival avait rassemblé plus de 25.000 personnes de tous horizons, selon la directrice de l'UFM Nassera Benmarnia.

    "Notre défi, c'est de faire une manifestation culturelle, pas communautaire", résume-t-elle. "La culture musulmane appartient au paysage culturel marseillais".

     

    AFP. 15.11.09
  • Jean-Marie Le Pen: " les gens voient bien que tout va de mal en pis"

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    (Cliquez sur la photo)

    Le président du Front national (FN) Jean-Marie Le Pen, tête de liste pour les régionales en Provence-Alpes Côte d'Azur, s'est dit samedi à Marseille "très confiant" d'arriver au second tour de ces élections.

    "En face du PS et sa gestion calamiteuse, qu'avons-nous? Un candidat UMP fantôme, Mariani (le député du Vaucluse Thierry Mariani, ndlr), qui n'a participé depuis 2004 qu'à dix réunions officielles du conseil régional" et qui "doit partir avec le boulet d'être le candidat de Sarkozy", a affirmé M. Le Pen lors d'une conférence de presse dans la cité phocéenne.

    "Par conséquent je suis très confiant dans les résultats de ces futures élections", a-t-il dit. "Nous serons au deuxième tour et aurons des élus à l'assemblée régionale".

    Elu en 1992 et 1998 au conseil régional, le président du FN avait été déclaré inéligible, faute de domiciliation valable, lors du scrutin de 2004 quand son parti avait obtenu plus de 20%.

    Le leader d'extrême droite a par ailleurs ironisé sur le discours sur l'identité nationale prononcé jeudi par Nicolas Sarkozy à la Chapelle-en-Vercors.

    Guaino et interprété par notre ténor national Sarkozino", a-t-il lancé, avant d'ajouter: "Je ne suis pas inquiet du tout car les gens voient bien que tout va de mal en pis".

    M. Le Pen s'est également étonné du nombre de drapeaux algériens flottant dans les rues de Marseille, alors que se joue samedi soir au Caire un match Algérie-Egypte, décisif pour la qualification au Mondial-2010.

    Brandissant un tee-shirt représentant la France divisée en deux sur fond de couleurs algériennes, il a regretté que Marseille ne soit "plus une ville française". "L'islamisation de la cité phocéenne n'est plus une crainte, mais une réalité", a-t-il déclaré.

    AFP. 15.11.09