Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • JEUX - Charade 5

    Mon premier est un article

    Mon second est un jeune

    Mon troisième est un objet

    Mon tout est un roman

     

  • La foire "aux cochons" de Champigny-sur-Marne

    foire aux cochons.jpg

    Le journal le Parisien nous rapporte que la foire aux cochons de Champigny-sur-Marne dans le 9.4 aurait fait le plein.

    Une foire “aux cochons” de nos jours en France, des surcroît dans la banlieue parisienne, voilà qui a de quoi surprendre. Une telle manifestation apparaît à l’évidence est une provocation insupportable pour nombre de familles pratiquantes (toutes bien françaises). Dans ce cadre, les préfets n’ont-ils pas, au nom de la lutte contre les discriminations, interdit officiellement la soupe du même nom ?

    L’article du Parisien finit par rassurer ses lecteurs. Cette “foire aux cochons” qui existe depuis quatre siècles dans l’ancienne commune de Georges Marchais, n’est plus aujourd’hui qu’une brocante. Seuls, deux cochons étaient présents sur les lieux...

    Ouf! la Halde peut dormir tranquille! Mais il faudra penser à changer ce nom qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.

    Altermédia info - 08 novembre 2009

  • Myriam, 18 ans, a disparu à Strasbourg

    Myriam a disparu à Strasbourg.jpg
    Myriam Caseiro

    Désemparée, sa mère tente de comprendre pourquoi Myriam, 18 ans, a disparu. C'était dans la nuit de dimanche à lundi, à Neudorf, un quartier de Strasbourg. "Elle était contente ces derniers jours, se souvient, des sanglots, dans la voix Kristen. Elle venait d'avoir son code et elle venait de trouver un stage dans une entreprise de frigos..." Après son bac professionnel, l'adolescente veut devenir "organisatrice de mariage". Kirsten et son compagnon n'ont pas vu la jeune fille depuis dimanche. La police a ouvert une enquête pour disparition inquiétante.


     
    Ce dimanche, elle l'avait passé chez son petit ami, Michaël. "Il l'a raccompagnée vers 23 heures, raconte Kristen. On était couché mais on a entendu la porte de l'appartement claquer. Vers 5 heures du matin, l'ami de la mère de Myriam réalise que sa chambre est vide. '"Elle a dû ressortir durant la nuit... Mais pour aller où ?", se lamente Kirsten. La jeune fille ne s'est jamais présentée à son lycée. Selon sa mère, l'adolescente s'est changée. Le jean et le pull rose qu'elle portait sont là. Mais son jogging noir a disparu. Toujours là en revanche, ses effets personnels : portable, argent, ordinateur, vêtement...
     
    "Nous enquêtons dans toutes les directions et nous ne privilégions aucune piste", a dit l'enquêteur, précisant que la jeune fille n'avait aucun antécédent psychiatrique et aucun souci de santé qui pourraient laisser penser à une dépression. "Non, non, elle était contente en ce moment, sa meilleure amie nous l'a encore dit", martèle Kristen.
    LCI.fr - 12 novembre 2009
  • Identité nationale: les 200 questions posées aux Français

    Pour lancer le grand débat sur l'identité nationale, un kit qui recense quelque 200 questions va être mis à la disposition des préfets. Le Figaro s'en est procuré un exemplaire.

    La France, une grande nation gastronomique charnellement liée à ses vins ? C'est, en tout cas, ce que suggère le «guide» envoyé par le ministère de l'Immigration aux préfets chargés d'organiser les débats sur l'identité nationale. Ce kit liste quelque 200 questions que Le Figaro a pu consulter. «Pourquoi nous sentons-nous proches des autres Français, même sans les connaître ?» interroge le premier chapitre du guide de la conduite des débats locaux. Suit un inventaire à la Prévert, mêlant le politique à l'art de vivre. Est-ce «ce que nous avons fait ensemble» et «ce que nous voulons faire ensemble» qui nous lient, ou cet «art culinaire» que le monde nous envie ? Nos clochers signent-ils notre identité, comme «nos églises et nos cathédrales» interroge le guide ? Ou serait-ce «notre patrimoine», «notre culture», «nos paysages»,«notre langue», «notre agriculture» ou encore «notre industrie» qui forgent notre spécificité ?

    En déplacement, jeudi, dans la Drôme sur le thème de l'agriculture, Nicolas Sarkozy devrait insister sur le lien de la France «avec sa terre». «Le mot terre a une signification française et j'ai été élu pour défendre l'identité nationale française», avait déclaré le président dans le Jura, devant des paysans.

    Le guide, lui, égrène les questions, sans trancher. «On nous demande surtout d'écouter», explique un préfet. «C'est un exercice de psychanalyse nationale», ajoute un autre, «dans le fond, c'est intéressant, mais quel Barnum !» résume ce serviteur de l'État. Avant le 16 novembre, les préfets doivent fixer les dates des débats dans leur région. Puis se lancer dans l'arène durant deux mois. Tout en «organisant la campagne de vaccination contre la grippe au même moment» , glisse un représentant de l'État. Après avoir lancé le grand débat, le ministère de l'Immigration doit maintenant gérer son succès médiatique et la logistique de réunions prévues jusqu'en Polynésie. Les préfets peuvent recourir à un numéro spécial, sorte de PC de campagne, pour obtenir des conseils, tandis que le guide défriche l'identité.

     

    Concurrence des mémoires

     

    Sur seize chapitres, quatre concernent les immigrés. Pourquoi les accueillir au sein de notre communauté nationale ? «Pour maintenir une tradition historique de nation ouverte ?» «Pour soutenir notre démographie ?»«Satisfaire le besoin de personnes qualifiées pour certains métiers ?» Occuper «les emplois non pourvus de notre économie?» Ou encore pour «leur apport culturel ?»  Toutes les sensibilités politiques ont voix au chapitre. Même si, de questions en suggestions, le guide s'attaque au communautarisme. «Notre République est-elle “multiculturelle” ?» s'interroge-t-il. Pour vite enchaîner : «Les valeurs de l'identité nationale sont-elles compatibles avec le communautarisme ?»«La République doit-elle aller plus loin dans la lutte contre le communautarisme ?»«Les atteintes à l'égalité entre hommes et femmes sont-elles compatibles avec les valeurs de l'identité nationale ?» Entre les lignes, une burqa passe dans un froissement de tissus. Sans que l'islam soit jamais mentionné. «Aucun sujet n'est tabou», avait expliqué Éric Besson. «Mais le débat ne porte pas spécialement sur les religions et sur l'islam.»

    L'identité régionale, comme l'identité européenne, n'ont, semble-t-il, guère inspiré les responsables du kit, qui traversent ces terres sur la pointe des pieds. Pour retrouver leur flamme sur la concurrence des mémoires : «L'État est-il allé au bout de la démarche entreprise concernant le souvenir des barbaries commises durant la Seconde Guerre mondiale et dans les camps d'extermination, de la colonisation, de la traite des esclaves ?» Un mea culpa. Puis trois derniers chapitres dédiés à la célébration de l'identité française, ses valeurs et ses symboles. Et l'invitation à un nouveau rendez-vous à la préfecture : pour y suivre, cette fois, des cours d'éducation civique ouverts à tous.

    Le Figaro - 12 novembre 2009

    C'est en fait une seule question qui est posée!

  • Vaccins: le cinéma de Bachelot

    Bachelot 12 11 09.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir totalité)

    La ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est fait vacciner jeudi à la mi-journée dans un gymnase du 14e arrondissement parisien, arborant un large sourire devant une petite meute de journalistes.

    "Je ne suis pas trypanophobe, je n'ai pas peur des piqûres", a plaisanté Mme Bachelot, qui ne s'est pas départie de son sourire lorsque l'aiguille a piqué son bras droit.

    "C'est totalement indolore", a lancé la ministre, assise sur une chaise pour l'injection devant un cercle de caméras et de micros. "Il n'y a même pas eu de goutte de sang".

    Mme Bachelot a indiqué vouloir "montrer l'exemple". "C'est un moyen de protéger mes proches, dont mon petit fils de 7 ans qui s'appelle Corentin", a-t-elle précisé. "Je protège aussi mes collaborateurs."

    La ministre a eu droit au même vaccin que le public, le Pandémrix de GSK, seul disponible à ce stade en France.

    Selon Mme Bachelot, "le président de la République est absolument décidé à se faire vacciner, il me l'a encore dit mardi soir."

    "Les Français hésitent car ils n'ont pas encore pris la perception du risque", a estimé la ministre. "Les vaccins sont absolument sûrs, très bien testés", a-t-elle affirmé.

     Selon la ministre, "on a 100.000 vaccinés parmi les professionnels de santé" (sur 800.000 au total, prioritaires pour la vaccination), soit 10.000 supplémentaires par jour.

    Interrogée sur la réticence manifestée par Jean-François Copé, Mme Bachelot a commenté: "Je ne veux pas intervenir dans la vie de Jean-François Copé, mais je crois savoir que sa famille va s'agrandir, peut-être dans peu de temps, alors j'ai envie de lui dire "Jean-François tu es en pleine forme, mais cette grippe n'est pas une grippe commes les autres, elle attaque non seulement des personnes fragiles mais aussi des personnes en bonne santé qui peuvent avoir une forme fulminante qui nécessite une hospitalisation extrêmement rapide.",

    "Tu as envie de garder ta fonction pleinement opérationnelle de président du groupe UMP, a poursuivi la ministre à l'adresse du patron des députés UMP, et bien, fais-toi vacciner et protège ton entourage".

    AFP. 12.11.09

    Que lui a-t-on réellement injecté?

     

  • JEUX Adam et Eve

    Deux explorateurs perdus errent sur la banquise. Ils aperçoivent soudain un immense iceberg dans lequel sont emmurés les corps d'un homme et d'une femme. Ils s'en approchent et demeurent bouche bée. "Aucun doute, s'exclament-ils en même temps.Il s'agit d'Adam et Eve!"

    D'où leur vient cette certitude?

  • Le FNJ dénonce les bourses récompensant des efforts d'intégration

    Le Front National de la Jeunesse (FNJ), organisation des jeunes du parti de Jean-Marie Le Pen, a accusé jeudi le gouvernement de pratiquer la "préférence étrangère" avec la création de bourses pour étudiants ayant fait des efforts d'intégration.

      Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Eric Besson, avait annoncé lundi la création de bourses récompensant des "efforts exceptionnels d'intégration". La bourse, d'un montant de 2.400 euros, doit être attribuée à 200 jeunes par an.

    "Le Front National de la Jeunesse dénonce cette nouvelle mesure de discrimination positive, autrement dit de préférence étrangère au détriment des jeunes Français qui n'ont qu'un tort : avoir des parents français", écrit son coordinateur national, David Racheline, dans un communiqué.

    Accusant le gouvernement d'être "responsable de la précarité et des difficultés sociales des jeunes", le FNJ l'a appelé à "changer de politique et cesser de traiter les Français comme des citoyens de seconde zone dans leur propre pays".

    Il réclame notamment "la revalorisation immédiate des bourses des étudiants", exigeant "la priorité pour les jeunes Français aux aides sociales, et au logement".

    AFP. 12.11.09

     

  • VIDEO Conférence de presse de Bruno Gollnisch - 10 novembre 2009

    http://www.dailymotion.com/video/xb3uov_conference-de-presse-de-bruno-golln_news

  • VIDEO Fête de l'amitié franco-allemande" - Merkel ranime la flamme avec Sarközy

    http://videos.tf1.fr/jt-20h/le-11-novembre-symbole-de-l-amitie-franco-allemande-5533456.html

    Sarközy a-t-il des ancêtres parmi les Poilus?

    Cette "fête" est un outrage aux millions de morts tombés pour leurs patries, dans cette boucherie insensée voulue par des forces ténébreuses

  • Clotilde Reiss: comparution sans condition

    Une comparution sans condition. C'est en substance le message qu'a fait passer l'. a en effet averti mercredi la qu'il n'accepterait aucune condition à la comparution devant la justice iranienne de la Française Clotilde Reiss, arrêtée le 1er juillet en Iran et aujourd'hui confinée à l'ambassade de France.

    Le Figaro rapportait, début novembre, que la France avait fait savoir à l'Iran que Clotilde Reiss se rendrait aux convocations du tribunal de Téhéran si elle recevait l'assurance écrite que la chercheuse ne serait pas emprisonnée.

    «Conditionner la présence de la ressortissante française devant le tribunal à une garantie des autorités iraniennes (comme quoi elle ne sera pas emprisonnée) est une claire violation des engagements officiels et écrits du gouvernement français selon lesquels elle est à la disposition de la justice» iranienne, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmandoust à l'agence Fars.

     Le procès va reprendre à une date non déterminée

    «Cela n'est en aucune manière acceptable», a-t-il ajouté. «Clotilde Reiss ne sera pas graciée sous la pression politique et personne n'a le droit de décider pour le juge», a-t-il encore dit. Selon lui, l'insistance avec laquelle les autorités françaises «présentent des demandes injustifiables» et «la remise en cause de l'autorité judiciaire iranienne peuvent créer des conditions défavorables pouvant affecter la confiance des autorités judiciaires iraniennes quant à la sincérité des responsables français à propos des engagements pris par l'ambassade de France à Téhéran».

    Clotilde Reiss, 24 ans, a été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations après la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution mi-août à condition de rester à l'ambassade de France, dans l'attente de son jugement.

    L'agence Irna avait indiqué début août que la Française était accusée d'avoir «rassemblé des informations et encouragé les émeutiers». Le procureur général de Téhéran a indiqué lundi que son procès allait reprendre à une date non déterminée.

    Cette affaire a contribué à tendre les relations déjà mauvaises entre Paris et Téhéran, en raison de positions françaises intransigeantes sur le dossier nucléaire. La France a vivement condamné mercredi la «répression» d'une manifestation de l'opposition à Téhéran. Fin septembre, le président français Nicolas Sarkozy avait une nouvelle fois réclamé la libération de Clotilde Reiss, une jeune femme «innocente».

    Le Parisien - 11 novembre 2009 

  • Esclavage: les chefs doivent faire repentance

    Les chefs traditionnels africains devraient s'excuser pour le rôle que leurs ancêtres ont joué dans la traite des esclaves, ont estimé mercredi des organisations de défense des droits de l'homme au Nigeria.

    Le Congrès des droits civiques (CRC), une coalition de dizaines d'organisations de défense des droits de l'Homme, a estimé dans un communiqué qu'après les excuses du Sénat américain en juin et celle de l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, c'était au tour des dirigeants traditionnels du continent noir.
    Ils doivent présenter des excuses au nom de leurs ancêtres pour "mettre un point final à l'histoire de la traite des esclaves", écrit le CRC dans un courrier adressé à ces dirigeants.

    "Nous ne pouvons pas continuer à accuser les hommes blancs alors que les Africains, en particulier les chefs traditionnels, ne sont pas irréprochables".
    Selon le CRC, ils ont participé à la traite des esclaves en "aidant systématiquement à mener des raids et des enlèvements dans les communautés sans défense puis à les échanger avec des collaborateurs européens, américains et autres".
    La ville côtière nigériane de Badagry a servi de point de départ pour le voyage de nombreux esclaves vers l'Europe, les Etats-Unis et les Caraïbes.

    Shehu Sani, qui dirige le CRC, a expliqué que la demande d'excuses intervenait maintenant, avant que les chefs traditionnels au Nigeria, qui ne sont pour l'heure pas reconnus par les lois du pays, ne figurent dans la nouvelle Constitution.
    "Ils n'ont pas à être reconnus par la Constitution tant qu'ils n'ont pas présenté leurs excuses aux familles des descendants des victimes de l'esclavage", a-t-il affirmé à l'AFP.
    Il a dit espérer que des excuses de chefs nigérians pourraient inciter d'autres chefs, dans d'autres pays d'Afrique, à faire de même.

    Le Figaro - 11 novembre 2009

  • Sarközy ne fleurit pas la tombe du maréchal Pétain

    http://www.marechal-petain.com/gerbe_president2.htm

    Depuis 1992, la tombe du maréchal Pétain à l'Île d'yeu n'a plus été fleurie sous la pression des organisations juives

  • Le monde d'hier des Juifs d'Europe de l'Est

    Juifs mariage Prague 1941.jpg
    Gertruda et Frantisek Kowanitz quittent la mairie après leur mariage à Prague en 1941
    "Nous voulions montrer comment les Juifs vivaient, pas seulement comment ils sont morts" : Edward Serotta, directeur de l'ONG Centropa, explique ainsi sa "Bibliothèque des souvenirs sauvés", à Linz (nord), qui retrace, photos de famille à l'appui, le quotidien des Juifs d'Europe de l'Est avant l'Holocauste.

    Un dîner de Hanouka à Odessa (Ukraine), des baigneurs sur la Baltique, un tailleur posant devant son magasin en Serbie, les clichés noir et blanc exposés dans la capitale européenne de la culture 2009, pourraient être banals. Sauf qu'ils illustrent une vie juive ordinaire quasiment anéantie.

    A côté de chaque image, quelques lignes, souvent à la première personne, précisent le destin des personnages dans ces pays peuplés de millions de Juifs avant-guerre.

    "Nous passions l'été en culotte de peau, nous nous sentions de vrais Autrichiens", confie à l'AFP l'Autrichien Heinz Bischitz, l'un des quelque 1.300 Juifs interrogés depuis l'an 2000 pour ce projet dans une quinzaine de pays, de la Baltique aux Balkans. Il a quitté son pays à l'âge de six ans, en 1938, au moment de l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie.

    Réfugié avec ses parents en Hongrie, il échappe avec eux aux persécutions grâce à un proche. Sur la photo, prise quelques mois avant l'exil, Heinz Bischitz pose dans la neige près de l'imposante voiture de son père.

    "Mes grand-parents auraient pu nous suivre en Hongrie, mais ils n'ont pas vu le danger. Ils sont restés et ont même acheté de nouveaux meubles", ajoute-t-il. Les discussions avec son interlocutrice de Centropa l'ont aidé à garder vivants ces souvenirs : "plus je vieillis, plus c'est difficile de les évoquer. Mais c'est nécessaire pour les générations suivantes".

    "En utilisant des histoires personnelles, nous espérions intéresser les adolescents à l'histoire juive d'une manière nouvelle", continue M. Serotta, "avec ces témoignages, nous avons une vue d'ensemble du XXe siècle".

    Sur la centaine de panneaux, installés dans l'entrée de la médiathèque Wissensturm de Linz, dont Adolf Hitler fréquenta un lycée, alternent les sourires des jours de fête et les mines graves des photos de classe, ou des camps de prisonniers.

    "Tous les enfants au premier rang ont survécu et je suis toujours en contact avec certains", écrit d'ailleurs Albert Eskenazi sur le cliché de groupe d'un camp d'internement à Hvar (Croatie) en 1943. Quelques photos plus loin, une vieille dame se souvient d'une rencontre amoureuse en colonies de vacances en Pologne à l'été 1937.

    Avec cette exposition, "nous fermons le cercle", confie Oliver Fuchs, intendant-adjoint de la capitale européenne de la Culture, dont le travail de mémoire sur le nazisme fut un des fils rouges de la programmation.

    La quête des documents ne fut pas toujours aisée. "Des personnes ont refusé de nous laisser les photos, même pour une heure, afin de les numériser. "Ce sont les derniers souvenirs que j'ai de lui ou d'elle" nous expliquaient-ils", raconte M. Serotta, dont l'organisation a mis ces contributions en ligne pour sauvegarder cette mémoire. Centropa a sélectionné environ 20.000 photos numérisées dont quelques 300 ont été retenues pour l'exposition.

    Après Linz, où elle fermera ses portes le 11 décembre, la "Bibliothèque des souvenirs sauvés" continuera son périple dans les régions autrichiennes. "Les jeunes d'aujourd'hui savent si peu de choses sur cette période", précise Tanja Eckstein, qui a réalisé plus de 70 entretiens à Vienne pour le projet. "Et les témoins disparaissent : la plupart des personnes que j'ai rencontrées sont soit mortes, soit ne seraient plus en état de livrer maintenant leurs souvenirs".

    AFP. 11.11.09

  • Karadzic veut choisir lui-même son avocat

    Karadzic 11 11.jpg
    Radovan Karadzic le 3 novembre 2009

    L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a demandé mercredi au Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie l'autorisation de faire appel de la décision lui imposant un avocat, exigeant de pouvoir choisir ce défenseur lui-même.

    "Le docteur Karadzic ne peut s'empêcher de constater que la décision de la chambre est incorrecte sur plusieurs points", a indiqué l'accusé dans un document transmis à l'AFP par l'un de ses conseillers juridiques, Marco Sladojevic.

    L'accusé demande par conséquent aux juges l'autorisation de faire appel de leur décision de lui imposer un avocat et d'ajourner son procès au 1er mars 2010, rendue le 5 novembre.

    M. Karadzic, 64 ans, veut notamment que les juges ordonnent au greffe de lui fournir "une liste dans laquelle il peut choisir son avocat comme l'exige la jurisprudence".

    L'accusé, qui se défend seul mais est assisté en coulisses par des juristes, estime aussi que les juges "ont échoué à étayer leur conclusion (...) selon laquelle une période de 3 mois et demi serait un temps suffisant pour qu'un avocat puisse se préparer à une affaire d'une telle magnitude et complexité".

    Les juges du TPI avaient ordonné le 5 novembre qu'un avocat lui soit imposé, mais celui-ci ne prendra le relais que si l'accusé persiste dans son refus d'assister au procès lors de sa reprise en mars 2010.

    Si les juges autorisent M. Karadzic à interjeter appel, celui-ci aura alors sept jours pour déposer son document d'appel.

    Radovan Karadzic plaide non coupable des accusations de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui pèsent contre lui pour son rôle dans la guerre de Bosnie, qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés entre 1992 et 1995. Il encourt la prison à vie.

    AFP. 11.11.09

     

  • Un rabbin colon publie le guide complet pour tuer des non-Juifs

    Enfants juifs avec armes.jpg

    Quand est-il permis de tuer des non-Juifs ? Le livre Torat ha-Melekh [L’enseignement du roi], qui vient d’être publié, a été écrit par le rabbin Yitzhak Shapira, doyen de la yeshiva Od Yosef Hai dans la communauté de Yitzhar, avec un autre rabbin de la yeshiva, Yossi Elitzur. 

    Pour l’extrême-droite juive, fondamentaliste et raciste, il n’y a pas d’âge pour apprendre à massacrer son prochain, pour peu que l’on bénéficie d’une dérogation divine.

  • La nausée

    TF1 News : Vous avez annoncé dans le quotidien Midi Libre que vous alliez lancer samedi prochain un "appel" pour l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. Pourquoi ? 

    Nous sommes en train de fêter les 10 ans du Pacs. A l'époque la France était en avance. Mais aujourd'hui nous avons plutôt pris du retard car de nombreux pays voisins ont décidé d'autoriser le mariage entre homosexuels. C'est le cas en Espagne, en Belgique et même en Afrique du Sud. Ce sera le cas bientôt au Portugal et au Luxembourg. C'est donc le moment. Moi je me positionne sur l'égalité des droits. L'homosexualité est une réalité sociologique évidente qui touche toutes les couches de la société. Donc, au nom des droits je pense qu'il faut avancer et laisser le libre choix aux homosexuels de se marier, de se pacser ou de rester en union libre.
     
    TF1 News : Quels sont les différences qui persistent entre le pacs et le contrat de mariage ?
    H.M. :
    Il y a notamment des différences en matière de pension de reversion. Les couples mariés ont droit à une allocation de veuvage, pas les pacsés. C'est une discrimination qui existe aujourd'hui et qui n'est pas acceptable. Le même droit doit s'appliquer à tous les citoyens. Notre société évolue. La loi aussi doit évoluer.
     
    TF1 News : Ce mardi, jour de votre appel, le tribunal administratif de Besançon a validé le droit pour un couple de femmes homosexuelles d'adopter un enfant. Qu'en pensez-vous ?
    H.M. :
    Il y a des règles qui sont très exigeantes dans le cadre d'une adoption par un couple hétérosexuel marié. La même exigence doit être demandée avec un couple homosexuel. Il doit y avoir les mêmes enquêtes. Dans le cadre de l'affaire jugée à Besançon, les travailleurs sociaux ont constaté qu'il s'agissait d'un vrai couple, qui vit ensemble depuis 20 ans, avec des vraies valeurs. Le tribunal a franchi une nouvelle étape en refusant de discriminer un couple simplement pour une question d'orientation sexuelle et c'est une bonne chose. La société bouge, il y a de plus en plus de familles monoparentales, de familles recomposées et de couples homosexuels... La loi doit s'adapter. Et je trouve surprenant que le gouvernement aille à l'encontre d'une décision d'un tribunal administratif en rappelant par la voix de Luc Châtel qu'il est contre l'adoption par des couples homosexuels. La liberté du juge est essentielle et le gouvernement n'a pas à intervenir.
     
    TF1 News : Pourquoi lancer cet appel maintenant ?
    H.M.
      Outre les dix ans du pacs il y aura en 2012 l'élection présidentielle. J'appartiens à un parti, le PS, qui a fait voter le pacs et qui a déjà mis le mariage homosexuel dans ses programmes lors du congrès du Mans en 2005 et lors de la précédente élection présidentielle. Il faut faire pression dès maintenant pour que les candidats de 2012 mettent à nouveau cette question dans leurs programmes.
     
    TF1 News : D'autres mairies ont-elles répondu à votre appel ?
    H.M. :
    Oui , c'est un appel "des maires" qui va être lancé samedi. J'ai déjà eu des réponses positives pour Paris, Rouen, Alençon, Toulouse et Villeurbanne. Ils vont faire cette demande d'ouverture pour le mariage homosexuel.
     
    TF1 News : Pourquoi vous-êtes vous engagée dans ce combat ?
    H.M.
    : Peut-être parce que je suis médecin et qu'un jour un de mes patients m'a demandé si l'homosexualité était une maladie ! Sinon je suis hétéro, mariée, j'ai trois enfants et six petits enfants. Je ne mène donc pas un combat personnel si cela est votre question. J'ai juste la conviction très forte que la loi doit évoluer.

    10 novembre 2009 
  • VIDEO Marine Le Pen: conférence de presse sur le thème de l'identité nationale

    http://www.dailymotion.com/video/xayiif_conference-de-presse-marine-le-pen_news

    Conférence du 28 octobre 2009

  • VIDEO A propos de Salah Hamouri, franco-palestinien détenu en Israël depuis 4 ans... Sarkozy a oublié ses promesses!

    http://www.dailymotion.com/video/xb31pm_francois-cluzet-parle-de-salah-hamo_news

  • Attali et les communautés juives dans le monde

    Attali 10 nov 09.jpg
    Ha'Aretz : N'y a-t-il pas un problème antisémite en France ?
    Jacques Attali : Non, il n'y a aucun problème. Affirmer le contraire est un mensonge, un pur mensonge. Il y a évidemment des antisémites, dont certains sont très connus, mais ce n'est pas un problème d'ampleur nationale.

    Ha'Aretz : Beaucoup de Juifs français n'ont-ils pas tendance à émigrer en Israël ? Et nombre d'entre eux n'expliquent-ils pas leur choix par le climat antisémite qui existe en France ?
    Jacques Attali : Je crois que ce n'est tout simplement pas vrai. C'est de la propagande, de la propagande israélienne. Certains Juifs français viennent passer deux semaines de vacances à Tel-Aviv, pour ensuite retourner à Paris ou ailleurs. D'autres Juifs français achètent un appartement en Israël, tout comme certains Britanniques achètent des maisons dans le sud de la France, et ce pour la même raison : y passer leurs vacances. Depuis dix ans, les Israéliens prennent leurs désirs pour des réalités. Ils pensent que la situation en France est un tel désastre que les Juifs préfèrent venir s'installer en Israël. C'est une propagande dangereuse que de faire croire aux gens que la situation en France est si catastrophique. Il est absolument vital que Juifs et Arabes aient des rapports normaux en France. C'est vital pour ce pays, mais aussi pour Israël et pour le reste du monde. Les relations judéo-arabes en France sont d'une importance stratégique : si juifs et musulmans ne peuvent vivre en paix dans ce pays, ils ne vivront en paix nulle part.

    Ha'Aretz : Donc, pour vous, il n'existe pas d'antisémitisme dans la communauté musulmane de France ?
    Jacques Attali : Absolument pas. Les musulmans de France essaient à tout prix d'éviter ce piège. Bien entendu, ils sont opposés à la politique israélienne dans les Territoires palestiniens. Je ne dis pas qu'il n'y a aucun incident. Il y a des fous dans toutes les catégories sociales. Mais le problème n'est pas politique, et les incidents qui surviennent sont de nature marginale.

    Ha'Aretz : Pendant l'opération "Plomb durci" à Gaza, durant l'hiver 2008-2009, des cocktails Molotov ont été jetés sur des synagogues et des institutions juives de France, leurs murs ont été recouverts de graffitis antisémites. Selon les chiffres du Congrès juif européen, le nombre d'incidents antisémites a été multiplié par trois.
    Jacques Attali : Ecoutez, je ne suis pas ici pour défendre la France, mais pour vous livrer mon opinion : tout ceci n'est que du vent. A ma grande déception, vous, en tant que journaliste israélien, ne m'interrogez pas sur les enjeux internationaux qui vous concernent, mais sur l'image caricaturale que vous vous faites de la France.

    Ha'Aretz : Pensez-vous que le conflit israélo-palestinien va finir par rompre les liens entre la diaspora juive et les Israéliens ?

    Jacques Attali : Le vrai risque, c'est de voir s'éteindre les communautés juives de par le monde, pas de voir disparaître Israël. Il est une évidence stratégique que personne n'aime aborder ouvertement : s'il veut survivre, Israël a besoin d'une communauté juive nombreuse et enracinée dans le monde entier. Or Israël a une vision stratégique très pauvre de la judéité. Cette problématique n'est pas seulement israélienne, mais propre à notre monde globalisé. La France peut s'appuyer sur ses 3 millions de Français qui vivent à l'étranger, la Chine peut compter sur ses 100 millions de nationaux expatriés. Tant que, pour vous, on ne pourra être juif que selon la Halakha [la loi judaïque], la tendance dominante au mariage mixte et au melting-pot finira par détruire le peuple juif. Israël et le judaïsme traditionnel vont devoir se poser la question de la conversion. Il va falloir adopter une conception active de la conversion. Quiconque a un parent juif, a été élevé dans une famille juive ou veut vivre en tant que juif doit pouvoir être accepté et reconnu comme juif, sinon la communauté juive disparaîtra.
    Ha'Aretz - 26 octobre 2009