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  • "Quelques incidents"... après la défaite de l'Algérie face à l'Egypte

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    Le centre de Marseille le 14 novembre...
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Quelques incidents ont émaillé la soirée de samedi à Marseille et Lyon, où plusieurs personnes ont été interpellées pour caillassage et dégradations, alors que la déception régnait parmi les supporteurs de l'Algérie après la défaite de leur équipe contre l'Egypte.

    Les Pharaons ont battu les Fennecs 2 à 0 dans les derniers instants du match samedi au Caire, alors qu'un échec avec un seul but d'écart aurait suffi à qualifier l'Algérie pour le Mondial-2010. Les deux équipes devront disputer un match d'appui mercredi au Soudan.

    A Marseille, six bateaux de plaisance, atteints par un fumigène selon une source policière, ont brûlé dans le Vieux-Port de Marseille, et deux d'entre eux ont coulé, a-t-on appris auprès des marins-pompiers.

    Les policiers ont dispersé à coup de gaz lacrymogènes un petit groupe de jeunes gens qui lançaient des fumigènes sur la Canebière, où des feux de poubelles ont été allumés et du mobilier urbain dégradé, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Huit personnes ont été interpellées, plusieurs commerces ont été atteints par des projectiles et la vitrine d'un McDonald's a été brisée, selon une source policière.

     Le centre-ville avait été placé sous haute surveillance, avec près de 600 membres des forces de l'ordre mobilisés, dont trois compagnies républicaines de sécurité. Les alentours du port ont été coupés à la circulation samedi soir et les nombreux kebabs tenus par des Egyptiens ont bénéficié d'une protection spéciale.

    Dès la mi-journée, des cortèges de supporteurs en liesse avaient commencé d'affluer dans le centre, dans l'espoir de célébrer le premier billet de l'Algérie pour un Mondial depuis 1986. La plupart d'entre eux, dépités, sont rentrés chez eux après le match, rangeant leurs drapeaux aux couleurs verte, blanche et rouge.

    Une soixantaine de membres d'associations franco-algériennes, arborant des gilets fluo, étaient présents pour éviter des débordements comme ceux survenus le 11 octobre après la victoire de l'Algérie sur le Rwanda.

    "On essaie de calmer les gens, ils sont tous dégoûtés, mais la très grande majorité est repartie voir le match Eire-France", en barrage aller du Mondial-2010 à Dublin, a expliqué Omar Djellil, vice-président de l'association "Présence citoyenne".

    A Lyon, où un dispositif policier préventif avait également été déployé, la police a tiré avec des flashballs afin de disperser une centaine de supporteurs qui s'étaient attroupés dans le centre-ville après la fin du match, a annoncé la préfecture du Rhône.

    Ce groupe avait bloqué la circulation, jeté des pétards, y compris sur les forces de l'ordre. Certains sont ensuite allés fracturer deux vitrines. Quatre personnes ont été interpellées, mais le préfecture ne signale pas de blessés. Les pompiers ont recensé quatre feux de voiture et quatre feux de poubelle.

    AFP. 15.11.09

  • Les pourrisseurs à Montpellier

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    Patrick Bloche
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    Hélène Mandroux

    Hélène Mandroux, maire PS de Montpellier, a lancé samedi un appel des maires "pour l'ouverture du mariage aux couples du même sexe", aux côtés de Patrick Bloche, député-maire PS du 11e arrondissement de Paris, co-auteur et rapporteur du Pacs qui fête ses dix ans d'existence.

    "Il est temps de franchir un nouveau palier", a déclaré l'élue devant environ 800 personnes depuis la place du marché aux fleurs, haut lieu de la communauté gay montpelliéraine, située face à la préfecture de l'Hérault.

    "En persistant à réserver le mariage aux couples hétérosexuels, la France n'a pas su emboîter le pas de pays comme l'Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, la Norvège, l'Espagne, demain le Portugal, le Luxembourg, la Suède, les Pays-Bas, certains Etats américains", a poursuivi Mme Mandroux.

    "Je demande à l'actuel gouvernement de faire preuve de courage politique. La société est prête", a-t-elle conclu.

    En déclarant avoir accordé un congé parental à une employée municipale homosexuelle, dont la compagne "allait être maman à la fin de l'année", Hélène Mandroux a été longuement applaudie. "J'ai donné une suite favorable à cette demande au nom du principe de l'égalité", a-t-elle précisé.

    Patrick Bloche a ajouté que "les juges eux-mêmes demandent régulièrement aux législateurs de prendre leurs responsabilités, sur le mariage homosexuel comme sur l'adoption par des couples homosexuels", en allusion à la récente décision du tribunal administratif de Besançon d'accorder à une enseignante homosexuelle le droit d'adopter un enfant.

    "Nous n'en pouvons plus d'attendre. Il faudrait donc attendre 2012, alors que tout est prêt ? Dès 2008, le groupe socialiste a déposé une proposition de loi", a-t-il dit.

    Seules des personnalités de gauche se sont à ce jour associées à cet appel: Martine Aubry, première secrétaire du PS et maire de Lille, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, Jordi Hereu, maire de Barcelone, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Pierre Cohen, maire de Toulouse, ou encore Noël Mamère, maire de Bègles.

    AFP. 14.11.09

     

  • Conseil des ministres israélien le 30 novembre à Berlin

    Le gouvernement israélien, avec à sa tête le Premier ministre Benjamin Netanyahu, va se réunir pour la première fois le 30 novembre à Berlin, a-t-on appris mercredi de source gouvernementale israélienne.
      
    Cette initiative répond à une réunion commune des cabinets allemand et israélien lors de la visite de la chancelière Angela Merkel en Israël en mars 2008, a ajouté un haut responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat.
      
    Selon les médias, les principaux membres du gouvernement seront présents à Berlin, notamment le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, ministre de la guerre Ehud Barak et son collègue des Finances Youval Steinitz. 

       La réunion devrait avoir lieu dans le bâtiment du Reichstag, le Parlement allemand, pour marquer le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin.
       Les cabinets des deux pays participeront ensuite à une réunion commune. 

       L'Allemagne avait envoyé une invitation il y a plusieurs mois, mais l'événement avait été reporté à la suite du changement de gouvernement israélien et en Allemagne, ont ajouté les médias.

    Alterinfo - 11 novembre 2009

  • Berlusconi aux Juifs: Israël fait partie de l'Europe

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    Lors d'un gala donné à la résidence officielle "Villa Madama", le Premier ministre Berlusconi s'est adressé la semaine dernière à 200 hauts responsables juifs du monde entier et il a demandé à l'Union Européenne d'accepter Israël comme membre.
    "Israël fait partie de l'Europe. C'est une démocratie qui a les mêmes valeurs que les pays européens." a-t-il dit.
    Le dîner officiel clôturait une conférence de trois jours, la Réunion du Leadership International (ILR), considéré comme l'événement le plus exclusif pour les philanthropes juifs et les partisans d'Israël. 
     
    Pendant la conférence, les participants ont rencontré le Président Giorgio Napolitano, M. Gianfranco Fini (Président de la Chambre de Députés) et le Maire Gianni Alemanno, qui ont tous réaffirmé leur fort soutien à Israël et l'engagement de l'Italie à cette politique.
    Le programme comprenait aussi une intervention de Dan Meridor, Vice-Premier ministre et Ministre de l'Intelligence, une séance sur la crise financière mondiale avec le Prof. Jacob Frenkel et le Prof. Jacques Attali et une séance sur l'Iran et la menace nucléaire avec le Prof. Edward Luttwak et Dr Ronen Bergman.

    Le groupe a eu aussi droit à une visite privée de la Chapelle Sixtine et a visité la ville de Rome...
    Alterinfo - 14 novembre 2009

  • Des jeunes violent une handicapée mentale de 15 ans en Seine-Saint-Denis

    Mélanie* revit son calvaire à travers des flashs. C’est grâce à ces souvenirs revenus par éclairs que les agresseurs de cette jeune handicapée mentale de 15 ans ont été arrêtés. Les quatre jeunes de 16 et 17 ans ont été déférés hier au parquet de Bobigny qui a ouvert une pour et agression en réunion sur personne vulnérable.


    Samedi dernier en fin d’après-midi, l’adolescente souffrant d’un « retard mental manifeste » s’apprête à rendre visite à une amie, à Stains. Quand elle frappe à la porte de l’appartement de cet immeuble proche de la cité du Clos-Saint-Lazare, il n’y a personne. En redescendant, Mélanie croise quatre jeunes dans la cage d’escalier. Les garçons la traînent dans les caves du bâtiment. A l’abri des regards, les trois collégiens et le lycéen violent la jeune fille avant de partir.
    Sans attendre, la victime prévient ses parents qui l’accompagnent aussitôt au commissariat déposer plainte. Malgré sa déficience mentale, la jeune fille revoit la scène. Elle décrit très précisément ce qu’elle a subi et ses agresseurs, qu’elle ne connaissait pas. Les garçons sont rapidement identifiés et interpellés.
    Les deux premiers sont arrêtés mercredi, les deux autres jeudi. Un seul d’entre eux était déjà connu des services de police, mais pour des faits de tout autre nature. Placés en garde à vue, ils reconnaissent partiellement les fellations en assurant que l’adolescente était consentante. En revanche, ils nient formellement toute autre relation sexuelle. « Les constats médicaux sont sans équivoque », assure une source judiciaire, ajoutant que la victime a été violée par les quatre garçons. Les suspects devaient être présentés hier soir à un juge de la liberté et de la détention.
    * Le prénom de la victime a été modifié.

    Le parisien - 14 novembre 2009

    On mesure toute l'absurdité et la perversité d'un débat sur l'identité nationale alors que la France devient le territoire des bonobos et de leurs tribus!

  • VIDEO Journal de bord de Jean-Marie le Pen - n°167

    http://www.dailymotion.com/video/xb4ybu_journal-de-bord-de-jean-marie-le-pe_news

    13 novembre 2009

  • Anti-France: Fadela Amara lance son club de réflexion

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    Elle est issue d'une famille nombreuse algérienne de Kabylie dont les parents étaient des sympathisants du FLN
    La secrétaire d’État à la Ville va lancer, mardi soir, son groupe de réflexion « indépendant ». Ce club, dont le nom n’est pas encore arrêté, aura vocation à réfléchir aux fondements du modèle républicain – laïcité, égalité, fraternité, etc. – et au rapport à la nation, à la république, à l’islam et à l’État-providence.
    Une soixantaine d’experts, d’intellectuels et de personnalités politiques ont répondu présent. Parmi eux : la philosophe Élisabeth Badinter, l’historien Max Gallo, l’écrivain Marek Halter, mais aussi Alain Minc, Jacques Attali et les anciens ministres Luc Ferry et Hubert Védrine.
    Le Figaro - 14.11.09

  • Et maintenant des seringues non conformes à l'hygiène!

    Des seringues non-conformes présentant un risque "de sérieux problèmes d'hygiène" ont retardé le démarrage de la campagne de vaccination dans un centre de l'Oise, révèle samedi le Courrier Picard.

      Le centre installé dans la salle des fêtes de Saint-Just-en-Chaussée, entre Compiègne et Beauvais, s'apprêtait à recevoir ses premiers patients jeudi soir lorsque les infirmières ont constaté que le matériel mis à leur disposition était inutilisable.

    Les seringues étaient munies d'aiguilles fixes alors qu'"il faut impérativement deux aiguilles: une pour aspirer le vaccin dans la seringue, et une autre pour faire l'injection", a expliqué Martine Cacheux, infirmière libérale à la retraite, citée dans le journal.

    La première aiguille sert en effet à percer l'opercule du flacon, lequel est susceptible de porter des microbes.

    "Ne pas changer d'aiguille inclut inévitablement de sérieux problèmes d'hygiènes", a confié Emile Cacheux, un médecin venu assister aux vaccinations.

    Des seringues conformes ont été livrées vendredi, selon le Courrier Picard, qui affirme que d'autres centres de l'Oise auraient reçu le même type de seringues.

    Dans un communiqué, la préfecture de l'Oise souligne que le protocole de vaccination a été validé par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).

    Elle rappelle que "le prélèvement d'une dose de la solution vaccinale est réalisé grâce à une seringue avec une aiguille sertie, suivi de l'injection intra-musculaire sur le patient".

    Selon les instructions de l'AFSSAPS disponibles sur son site internet, les opercules des flacons contenant les deux composants du vaccin doivent être retirés avant tout prélèvement avec les seringues.

    AFP. 14.11.09

     

  • "Autopsie des groupuscules d'extrême-droite"

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    (Cliquez sur la photo)
    Alors que tout rassemblement d’extrême-gauche (« d’ultragauche » selon le nouveau terme consacré) suscite un déploiement policier d’envergure, la réunion annuelle de l’extrême-droite radicale se déroule sans entrave. A l’entrée du Forum de Grenelle (Paris XVe) ce 11 novembre, la sécurité de la 3e journée nationale et identitaire est assurée par un service d’ordre gros bras – crânes rasés.

    Léger filtrage à l’entrée, puis il faut rejoindre le sous-sol. La journée réunit des militants d’extrême-droite de tous horizons (nationalistes, néo-païens, catholiques traditionalistes) qui n’ont de commun que leur dissidence du Front national et leurs désaccords avec le Bloc identitaire, jugé trop racoleur. Au plus fort de la journée, environ trois cents personnes écoutent les orateurs. Trois partis politiques sont représentés : le Parti de la France de Carl Lang (ancien cadre du FN), la Nouvelle droite populaire de l’alsacien Robert Spieler et le Mouvement national républicain créé par Bruno Mégret. Autour de ces trois plateformes politiques gravitent une multitude d’associations, de maisons d’éditions, de cercles de réflexion.

    Au fond de la salle, les stands donnent une idée des orientations communes. On peut s’approvisionner en rock identitaire, badges au drapeau israélien barré, ouvrages au titre évocateur : La mafia juive, Pathologie de l’islam, Hitler ou Juda, La France licratisée (gros succès dans le milieu). Un petit creux ? La buvette fournit les nationalistes en Corsica Cola, bière, jambon-beurre. A noter que depuis l’épisode de la soupe au cochon, l’extrême-droite entretient une véritable idéologie du jambon, symbole du refus de l’islam (et, peut-être, du judaïsme, mais ce n’est pas mis en avant). Le porc, égérie de l’Europe aux racines chrétiennes… Punaisée au mur, une affichette rappelle que la messe en hommage à Franco aura lieu à Saint-Nicolas du Chardonnet fin novembre.  

    Chacun chez soi : l’émiettement de mouvement national

    L’assistance compte plus de personnes âgées munies d’appareils auditifs que de jeunes skinheads. Les organisations représentées à la synthèse nationale ne s’entendent pas vraiment avec le Bloc identitaire, plus prisé des jeunes. L’ambiance, c’est plutôt anciens d’Algérie et nationalisme de grand-papa. Roland Hélie, organisateur de la journée (ex-FN, désormais à la Nouvelle droite populaire) explique que « les Identitaires n’ont pas voulu venir. Les relations ne sont pas très bonnes ». Robert Spieler (ex-Ordre Nouveau, régionaliste alsacien, ex-FN, également à la NDP) renchérit : « Ils ont trop souvent un comportement de trotskistes d’extrême-droite, une intolérance à tout ce qui n’est pas strictement leur chapelle. »

    Les chapelles, justement, se sont multipliées. Beaucoup de militants d’extrême-droite ayant quitté le FN à cause de la prise de pouvoir de Marine Le Pen et la – très relative – « aseptisation » de son discours, se retrouvent ici, en rupture de bans. D’où le mot d’ordre de la journée : « Rassembler et résister ». Certains essaient de tourner la constellation de micro-cercles, parfois sans grand rapport idéologique, en avantage. Comme Francis Bergeron, passé par le mouvement solidariste français, qui se livre à la tribune à un éloge des groupuscules : « ils sont extrêmement formateurs. Ils m’ont donné la capacité de parler en public et l’envie d’écrire. Dans les groupuscules on a besoin de tout le monde, tout est à faire ».

     Annick Martin, secrétaire générale du MNR, déprécie également l’organisation « pyramidale, sovietoïde » du FN, dont les fidèles ont été « purgés, humiliés, salis ». « La multiplication des courants n’est pas un obstacle à l’efficacité », affirme-t-elle. Mot d’ordre : rassembler malgré les incompatibilités idéologiques. Avec en tête, un calendrier. Les termes ne sont pas anodins : à la tribune les orateurs parlent de « reconquête », de « libération de la France ». Citant Jean-Pierre Stirbois, Francis Bergeron décrit les étapes à venir : « former des élites », « infiltrer les corps intermédiaires », « structurer la société » et enfin « prendre le pouvoir ».

    Mieux vaut connaître les idées de ces individus, qui ne représentent parfois qu’eux-mêmes. Convaincus de l’existence d’une « immigration-invasion », les intervenants des tables rondes tiennent un discours alarmiste et incohérent. Pierre Descaves, ancien de l’OAS, estime qu’ « aujourd’hui la France est algérienne. Ils vont nous imposer de ne plus boire de vin, de ne plus manger de cochon. Ils veulent tous se faire soigner chez nous parce que chez eux ils ne peuvent pas, ils ont tout détruit ».

    A côté de lui, Olivier Bonnet a la solution : le « communautarisme de souche ». En Bourgogne, il a créé la Desouchière. Le projet vise à « réunir dans un espace de la taille d’un village ou d’un canton des personnes qui partagent les mêmes valeurs, sans attendre d’être une minorité ». Soit une pépinière de « Français de souche ». La notion n’est pas claire : des Blancs ? des Français d’origine française ? Depuis combien de générations ? Personne ne tique.

    Sans aller jusqu’à créer des enclaves « de souche », plusieurs intervenants proposent d’embaucher « les nôtres » en priorité. « Essayons de favoriser le plus possible des Français de souche, et si possible de notre famille politique, dans nos entreprises », résume Thomas Werlet (Parti solidaire français).

    Nicolas Tandler, représentant d’une organisation patronale « nationaliste » (le Nouveau patronat indépendant) estime pour sa part que « dans l’entreprise, la présence de l’immigration détruit tout ce qui tient ensemble les salariés », citant par exemple les menus halal comme facteur de désordre. Pour lui, la droite nationale doit jouer sur la division des immigrés. « Il y a des gens qui se détestent », comme « les Chinois et les maghrébins ». « C’est peut-être notre dernière chance. »

     Inutile de préciser que cette droite-là n’est pas fan de discrimination positive. Anne Lauvergeon, la patronne d’Areva, en a fait les frais. Elle qui avait affirmée qu’à compétences égales, elle favoriserait une femme ou un immigré, est la cible d’attaques assez violentes. Aux yeux d’André Gandillon, elle fait partie d’une « super-classe mondiale qui renie sa patrie », des « traîtres, et à l’égard de la nation des criminels ». Annick Martin réclame « qu’elle laisse tout de suite sa place à une Africaine pour montrer l’exemple ». Applaudissements.

    Décliniste, catastrophiste, l’extrême-droite groupusculaire imagine une Europe assiégée qui court à sa perte. Thomas Werlet, du Parti solidaire français, parle de « complot des banques, des médias, du gouvernement et du cinéma, qui veulent détruire ce que nous voulons défendre : l’identité nationale ».

     « Une volonté biologique, un enthousiasme barbare »

    Alors que le Front national tente de se rendre acceptable aux yeux de l’opinion et des médias, les participants à la Synthèse national y vont franco. Annick Martin tempête contre « les infâmes lois Gayssot et Toubon », qui limitent la virulence des propos et fustige la Halde, le Crif, SOS Racisme.

    Franck Abed, professeur d’histoire et membre de Génération FA8 (catholiques intégristes), dénonce la libération des mœurs et prophétise que « demain si ça continue comme ça on va nous faire croire que des hommes peuvent se marier avec des chiens et des femmes avec des arbres. » Il ajoute : « Pour me faire couper les cheveux je n’ai que deux choix : les Arabes à 9 euros ou les sodomites à 25 euros ». 

    Pierre Vial donne le fond de sa pensée sur l’identité nationale : « Pour nous, l’identité est bio-culturelle, avec une base ethnique et raciale. C’est vrai pour tous les peuples sur leur terre d’origine, non sur celle des autres. » Il appelle à « faire renaître un esprit de croisade, où nous marcherons tous au coude à coude ». On entend encore Jean-Claude Rolinat juger que « la politique d’apartheid en Afrique du Sud a échoué parce qu’elle n’est pas allée jusqu’à son terme », c'est-à-dire « créer un Etat Noir indépendant ». 

    Encore moins liés par les lois françaises sur l’incitation à la haine, les invités européens de la Synthèse nationale, représentants de divers partis nationalistes et populistes, s’en donnent à cœur joie. L’italien Adinolfi « ne comprend pas pourquoi on se choque tellement des mosquées si l’on ne se choque pas des synagogues ». Lancé sur l’avenir du mouvement nationaliste, il estime qu’ « il ne suffit pas d’être une minorité pour être une avant-garde. Il faut une volonté biologique, il faut un enthousiasme barbare. »  Et fait sien le slogan mussolinien « Fascisme, Europe, révolution ». « Le reste est une perte de temps et surtout d’énergie. »

    Interrogé sur les curieux propos tenus par ses invités, l’organisateur Roland Hélie dit vouloir « laisser s’exprimer les spécificités ». « En Italie, dans n’importe quelle station-service il y a des portraits de Mussolini », renchérit Robert Spieler.

    Identité nationale, identité européenne

     Traduction de la diversité d’opinion entre les participants, chacun réagit différemment au débat lancé par le gouvernement sur l’identité nationale. Certains écartent du revers de la main « un faux débat ». Robert Spieler, pour sa part « y répond par l’identité européenne ». Une idée bien éloignée de celle des fonctionnaires bruxellois, bien sûr. La notion s’apparente ici à celle de « civilisation » puisque le terme de « race » ne franchit pas les lèvres.

     Carl Lang définit l’identité nationale comme « la communion naturelle, historique et spirituelle entre le peuple français et la terre de France ». Il réclame « le droit de nos peuples européens à rester eux-mêmes » et revendique la synthèse des identités locales, nationales et européenne. Pour faire valoir ces théories, le Parti de la France se présentera sous une bannière commune avec la Nouvelle droite populaire et le MNR, « partout où nous pourrons le faire, pour des raisons financières », explique Carl Lang, soit « dans sept ou huit régions françaises ».

    Le Figaro - Les Inrocks.com - (article repris par le CRIF) - 12 novembre 2009 

  • Israël est content de la fermeté de Sarközy envers l'Iran

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Mercredi 11 novembre Richard Prasquier a été reçu par Benjamin Netanyahu avant la visite de ce dernier à l'Elysée, où il a longuement rencontré Nicolas Sarkozy.

    Le Premier ministre israélien a indiqué au président du CRIF qu'il avait été stupéfait en apprenant la déclaration de Bernard Kouchner suivant laquelle il n'y avait pas de partenaire pour la paix en Israël. Aucun gouvernement israélien jusqu'à maintenant, a dit le chef du gouvernement israélien n'a freiné, plus que le sien, les constructions sur la rive ouest et à aucun moment du passé, cet état de fait n'avait empêché la poursuite des négociations avec l'Autorité palestinienne.

    Le Premier Ministre s'est déclaré surpris de ce que ces efforts réels ne fussent pas pris en compte de façon plus objective par les commentateurs.

    Benjamin Netanyahu a par ailleurs fortement insisté sur le caractère biaisé du rapport Goldstone, alors que, comme le déclarait le colonel britannique Kemp dans son audition devant le Conseil des Nations Unies, aucun pays n'avait jamais pris autant de précautions qu'Israël pour réduire le nombre de victimes civiles au cours de son opération contre le Hamas à Gaza.

    Benjamin Netanyahu  s'est félicité de la fermeté de la position française sur l'Iran. Le Président du CRIF a indiqué au Premier Ministre israélien les développements récents de la situation en France et en Europe en ce qui concerne les tentatives de boycott d'Israël. Il l'a assuré de la profonde sensibilité de la communauté juive de France vis-à-vis d'Israël et de son combat contre les déformations que subissait l'image d'Israël aux dépens de la vérité des faits.

    CRIF - 12 novembre 2009

  • Feu vert à l'extradition d'un présumé Nazi en Hongrie

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    Charles Zentaï
    Le gouvernement australien a donné, jeudi 12 novembre 2009, son feu vert à l'extradition vers la Hongrie de Charles Zentai, un criminel de guerre nazi présumé. L’ancien nazi avait été arrêté par la police australienne en juillet 2005. Il est accusé d'avoir participé à une opération lors de laquelle un jeune juif, Peter Balazs, avait été battu à mort à Budapest, en 1944. Zentai avait quitté l'Europe pour s'installer à Perth peu après la Seconde Guerre mondiale et avait obtenu la nationalité australienne. Il affirme aujourd'hui qu'il ne survivrait pas à une extradition en raison de problèmes cardiaques nécessitant des soins spéciaux.

    CRIF - 13 novembre 2009

     

     


  • H1N1/vaccin: 91 cas d'effets indésirables

    Après quelque 100.000 vaccinations de personnels de santé contre la grippe H1N1, 91 cas d'effets indésirables ont été signalés dont quatre cas "graves" qui ont nécessité une hospitalisation, indique l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

    Dans son bulletin de suivi de pharmacovigilance des vaccins couvrant la période 21 octobre/10 novembre, où seuls les professionnels de santé pouvaient être vaccinés, l'Afssaps note que la majorité des cas rapportés a été "d'intensité bénigne à modérée".
    Tous ont reçu une injection du vaccin Pandemrix de GlaxoSmithKline, le seul actuellement disponible en France.

    Les quatre cas d'effets "graves" concernent deux affections neurologiques (dont le cas "probable" de syndrome de Guillain-Barré cité par le ministère de la Santé), une réaction allergique et une affection respiratoire.

    Le Figaro - 13 novembre 2009

  • JEUX - Charade 6

    Mon premier est un liquide

    Mon second est une ville

    Mon troisième est un entremets

    Mon quatrième est une terminaison

    Mon cinquième peut se cuire

    Mon tout est un roman

     

     

  • Premier cas probable du syndrome de Guillain-Barré après vaccination

    C’est une affaire qui tombe mal au moment du lancement de la vaccination anti- pour le grand public. La ministre de la Santé, , voulant rassurer, s’est elle-même fait vacciner hier à . Mais l’affluence a été très faible dans les centres, notamment à Bordeaux et à Marseille où les personnels réquisitionnés n’ont vu quasiment personne.

    Ce qui pourrait changer si la gravité de l’épidémie augmente. Pour l’instant, le scepticisme ambiant risque d’être amplifié par une nouvelle rendue publique hier.

    Une femme, travaillant dans le monde de la santé, a contracté la maladie neurologique dite de Guillain-Barré, six jours après avoir été vaccinée contre la grippe A, à l’hôpital.


    Selon les données de la science, cette pathologie neurologique, potentiellement très grave, se traduit par des tremblements dans les membres inférieurs pouvant entrainer une paralysie et un décès dans 5 % des cas. Parfois, cette maladie est provoquée par la grippe elle-même ou par le vaccin anti-grippe. Il a été rapporté des cas de Guillain-Barré après la vaccination contre la grippe A, notamment en 1976 aux Etats-Unis où 500 personnes l’ont contractée, et 25 en sont décédées, entraînant l’arrêt de la campagne de vaccination.

     « Aucun lien de causalité prouvé »

    Dans le cas de cette femme, francilienne, qui serait âgée d’une trentaine d’années, les manifestations de la maladie sont heureusement moins graves en l’état. « Il s’agit d’un cas de Guillain-Barré probable et modéré, survenu quelques jours après la vaccination, mais sans que le lien de causalité ne soit en l’état prouvé. Des investigations sont en cours », nous indique Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

    La personne souffre de tremblements des jambes et « d’atteinte des nerfs périphériques ». Elle a développé ces symptômes quelques jours après sa vaccination. Prise en charge une journée en hôpital, elle a pu rentrer ensuite chez elle : « Des neurologues de l’établissement l’ont vue, et nous ont notifié lundi 9 novembre leur déclaration de pharmaco vigilance par écrit dans le cadre du suivi des effets potentiels du vaccin », ajoute Fabienne Bartoli.

    C’est l’Agence de presse médicale, qui a révélé cette information, grâce à « des sources médicales », et non le ministère de la Santé, qui avait promis toute transparence sur le sujet.

    Au cabinet de Roselyne bachelot, on explique avoir été alerté de ce cas dès mardi, deux jours avant le début de la vaccination de la population générale. Mais l’information n’a pas été rendue publique.

    Le laboratoire GSK, producteur du vaccin en question, reconnait « l’existence de ce cas de Guillain-Barré, mais estime que le lien de causalité avec le vaccin n’est pas prouvé en l’état ».

    Le parisien - 13 novembre 2009

  • Les Français doivent savoir ce qu'on va leur injecter

    Michèle Rivasi, agrégée de biologie, ex-députée (apparentée ) de la Drôme, est depuis toujours une femme politique en faveur de la santé publique et de l’environnement. En 1986, elle fonde la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) juste après la catastrophe de Tchernobyl. Pendant un peu plus d’an, en 2003, elle est la directrice de Greenpeace , l’une des associations écologistes les plus revendicatives.

      Aujourd’hui députée européenne verte, elle s’inquiète des risques d’une campagne de vaccination massive qu’elle juge « précipitée ».

    Vous avez adressé une lettre ouverte sur les vaccins contre la grippe A à Roselyne Bachelot ? Pourquoi ?

    Michèle Rivasi. Parce que je suis très très sceptique sur les décisions de notre ministre de la Santé en matière de vaccination antigrippe A. Quand on commande 94 millions de doses à quatre laboratoires pour un milliard d’euros, la moindre des choses est que les Français sachent ce qu’on va leur injecter. Et pour ça, je m’appuie sur la loi Kouchner de 2002 qui prévoit un consentement libre et éclairé des patients avant de subir un traitement.

    Qu’est-ce qui vous inquiète au juste ?

    Pas mal de choses. J’ai travaillé à l’Assemblée nationale sur de nombreux dossiers sensibles comme le syndrome de la guerre du Golfe et le vaccin hépatite B. Et à force d’auditionner tous les pontes de la médecine, nous avons été mis en alerte sur ce qu’on appelle les adjuvants contenus dans les vaccins. Ce sont des amplificateurs du vaccin. Il y a l’aluminium, les solvants, le mercure… Il semble que les effets secondaires graves neurologiques des vaccins soient liés à ces produits. Et puis en 1976, aux Etats-Unis, le vaccin H1N1 a été administré à 40 millions d’Américains et a dû être arrêté à cause d’une maladie neurologique appelée le syndrome de Guillain-Barré, qui est apparue sur plusieurs centaines de personnes. Voilà pourquoi je m’interroge.

    Que demandez-vous à la ministre de la Santé ?
    Qu’on ne se précipite pas comme le gouvernement le fait, notamment pour les femmes enceintes et les enfants. Car nous n’avons aucun recul sur les risques de cette vaccination pour ces groupes-là. Et vous savez que plus on vaccine en masse, plus on a d’effets secondaires. Des essais avec un vaccin sans les fameux adjuvants vont être menés sur les femmes enceintes. Nous aurons les résultats en décembre. Attendons. On se précipite trop pour vacciner en masse.

    Oui, mais les femmes enceintes sont vraiment un groupe à risque. Et si la pandémie prenait de l’ampleur ?

    Si le virus était virulent, je verrais les choses autrement. Il ne l’est pas. La moindre des choses, c’est que Roselyne Bachelot ait toutes les données sur ces vaccins, qu’elle informe correctement médecins et infirmières. Pour que chaque citoyen décide librement d’être vacciné ou non.

    Le parisien - 13 novembre 2009

     

     

  • Transgenre: l'armée ordonne à Delphine de redevenir Thierry

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    Delphine est anatomiquement un homme

    En recevant son bulletin de solde du mois d’octobre, les bras de Delphine Ravisé-Giard lui en sont tombés. Alors que, depuis presque deux ans, l’armée de l’air, son employeur, reconnaissait son changement d’apparence - un homme devenu femme - l’institution vient de faire machine arrière. « Le courrier était adressé non plus à Delphine, mais à Thierry Ravisé-Giard », explique Stéphanie Nicot, présidente de l’association Trans Aide, amie et soutien de Delphine.


    Depuis vingt et un ans, elle est sous-officier dans l’armée de l’air, à . Pendant près de quinze ans, ses collègues l’ont connue sous l’uniforme masculin, et l’appelaient Thierry, son nom de baptême. Il y a presque deux ans, en revenant d’un long congé maladie, c’est une jolie jeune femme brune qu’ils ont retrouvée : transgenre, Thierry était devenu Delphine. La femme qui « depuis toujours » sommeillait en Thierry s’est éveillée, révélée, et après avoir suivi un traitement hormonal, ses traits, son corps, sa voix se sont nettement féminisés.

    « Rapidement, mes supérieurs hiérarchiques ont pris en compte mon changement de genre, et m’ont donné de nouveaux papiers militaires », explique-t-elle. Delphine reçoit même un nouvel uniforme : la jupe et le chemisier remplacent le treillis. « Cette modification n’a jamais posé problème », rappelle Delphine. Mais voilà, il aurait mieux valu pour elle qu’elle ne cherche pas à faire entériner son changement de genre par la justice. Le 10 août, le TGI de Nancy refuse ses arguments et la déboute. Dans les hautes sphères militaires, on apprend cette « tolérance locale », et on s’étouffe. « Il ne fait aucun doute que ce revirement vient d’en haut, tranche Stéphanie Nicot. Ses responsables hiérarchiques directs se sont fait taper sur les doigts, alors qu’ils la connaissent et apprécient son travail. »

    Delphine, dépitée, est depuis en arrêt maladie. « Je suis humiliée, je n’ai eu aucune voix au chapitre, et on m’a même retiré rétroactivement des primes », déplore l’adjudante. Combative, elle a confié son dossier à Emmanuel Pierrat, au barreau de , et assure qu’elle utilisera tous les recours juridiques possibles pour se faire reconnaître femme.
    Le parisien - 13 novembre 2009
  • Des Palestiniens tirés comme des animaux

    Un jeune Palestinien a été tué et un autre blessé ce matin dans la bande de Gaza lorsque l'armée israélienne a ouvert le feu sur un groupe de personnes le long de la frontière avec Israël, a-t-on appris auprès de sources palestiniennes et israéliennes.

    Selon un témoin palestinien, des soldats israéliens ont tiré sur un groupe de jeunes qui chassaient des oiseaux à l'appeau près de la clôture frontalière, près de Karni.

    Le corps de Moustafa Wadi, âgé de 18 ans, a été conduit à la morgue d'un hôpital de la bande de Gaza, selon des sources médicales locales.

    Le témoin palestinien a par ailleurs fait état de l'arrestation de trois jeunes du groupe et d'un blessé transporté côté israélien de la frontière.

    Selon une porte-parole de Tsahal, une unité de l'armée israélienne a ouvert le feu sur un groupe de cinq Palestiniens soupçonnés de préparer un attentat alors qu'ils étaient du côté palestinien de la clôture. Elle a confirmé la mort de l'un d'eux.

    Un blessé a été arrêté ainsi que trois autres Palestiniens pour être interrogés par l'armée israélienne, a précisé la porte-parole.

    Celle-ci n'a pas été en mesure de préciser à ce stade si le groupe de Palestiniens était armé ou transportait des explosifs.
    ..

    Le Figaro - 13 novembre 2009

  • VERCINGETORIX

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    (Cliquez sur la photo)
    En 52 avant J.-C, 70 000 légionnaires romains aux ordres de César assiègent pendant 2 mois à Alésia 80 000 gaulois commandés par Vercingétorix…
    Cette gigantesque statue haute de 7 mètres, œuvre du sculpteur bourguignon Millet, a été érigée sur l'initiative de Napoléon III sur la pointe occidentale du Mont-Auxois situé sur la commune d'Alise-Sainte-Reine en Côte-d'Or où avait été officiellement situé le site d'Alésia.
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    Pièce de monnaie - 52 avant J.-C

    Un aristocrate et un chef de guerre
    Vercingétorix est né aux environs de 82 av. J.-C, à Gergovie. Son nom est en fait un titre militaire qui signifie "grand roi des guerriers". C'est un noble qui a suivi l'enseignement des druides : il est issu d'une des plus grandes et des plus puissantes familles de la tribu des Arvernes.
    Pour contrer l'invasion romaine, il parvient à organiser une grande coalition gauloise, dès 52 av. J.-C.

    La guerre des Gaules
    A partir du début du IIIe siècle av J.-C, les Romains étendent leur hégémonie sur le bassin occidental de la Méditerranée et commencent à conquérir la partie méridionnale de la Gaule, dite transalpine. En -120, le sud de la Gaule, désormais appelée la "Province", est annexé. La conquête se poursuit peu à peu, en dépit de la résistance de certaines tribus gauloises. La plus grande insurrection est menée par Vercingetorix, qui réussit à battre les Romains à Gergovie, capitale des Arvernes, en -52. Ce succès entraîne de nouvelles tribus gauloise au combat. Emmenées par Vercingétorix, elles pratiquent une politique de terre brûlée pour freiner les Romains et les empêcher de se ravitailler.

    La bataille finale d'Alésia
    C'est à Alésia que se joue l'ultime bataille de la guerre des Gaules. Jules César y fait construire une double fortification autour de la place-forte : une ligne de travaux défensifs et de larges fossés sont édifiés pour empêcher les assiégés de sortir. Malgré une armée de secours, Vercingétorix est contraint d'admettre sa défaite et rend les armes. Il est mené en captivité à Rome puis meurt à la prison du Tullianum, sans doute étranglé. En -51, la Gaule est donc entièrement soumise. La politique d'assimilation et d'acculturation qu'imposent partout les Romains transforme vite le pays, faisant bientôt des Gaulois, des Gallo-romains

    (Source: Linternaute)

  • Vaccination: ça commence mal

    Un cas "probable" de syndrome Guillain-Barré, une maladie rare du système nerveux périphérique, a été signalé mardi après vaccination contre la grippe H1N1, sous une forme modérée qui a "évolué favorablement", a indiqué ce soir le ministère de la Santé dans un communiqué. Ce cas a été signalé dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance de la vaccination, précise le ministère. "L’origine n’a pas été établie".

    Chaque année en France, 1.700 à 1.800 cas de syndrome de Guillain-Barré donnent lieu à une hospitalisation, soit 5 par jour, note le ministère, qui précise que "dans la plupart des cas la survenue d’un syndrome de Guillain-Barré est liée à un épisode infectieux, bactérien ou viral, dont la grippe". Le ministère fait valoir que "l’attribution d’un syndrome de Guillain-Barré à une vaccination nécessite une expertise approfondie", qui sera conduite par l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

    La ministre de la santé Roselyne Bachelot s’est engagée "à la transparence sur les effets secondaires de la vaccination contre la grippe A(H1N1)", souligne le ministère, qui précise que l'Afssaps publiera vendredi un bulletin de pharmacovigilance.

    Le Figaro - 12 novembre 2009

  • La contribution de Sarközy au débat sur l'identité nationale

    A quelques mois des régionales, Nicolas Sarkozy a, dans un discours inattendu, apporté dans la Drôme sa "contribution" au "nécessaire" débat sur l'identité nationale, contesté par une gauche qu'il a accusée d'avoir "peur".

    Le thème du déplacement était l'agriculture mais, à la Chapelle-en-Vercors, lieu emblématique de la Résistance, le président, en baisse dans les sondages, a renoué avec un thème phare sa campagne électorale victorieuse de 2007, qui avait amené à lui des électeurs frontistes.

    Elu de la Drôme, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, qui a lancé le débat sur l'identité nationale le 2 novembre, était à ses côtés.

    "Honneur", "patrie", "fierté d'être français", "identité plurielle", "métissage" ("ce mot ne me fait pas peur", a-t-il souligné), "mérite", "laïcité": M. Sarkozy s'est livré à un plaidoyer passionné de la France, celle qui "accepte de vibrer avec le souvenir du sacre de Reims et d'être émue par le récit de la fête de la Fédération", a-t-il lancé, reprenant les mots de l'historien Marc Bloch, fusillé par les nazis et auquel il a rendu hommage.

    L'Elysée avait annoncé un déplacement présidentiel sur "les thèmes du soutien à l'agriculture et de l'avenir des territoires ruraux". Les ministre et secrétaire d'Etat concernés étaient d'ailleurs présents (Bruno Le Maire, Michel Mercier).
    Mais après une visite dans une exploitation agricole et une rencontre à huis clos avec des travailleurs saisonniers, c'est sur le seul sujet de l'identité nationale que le chef de l'Etat a choisi de s'exprimer.

    "A force de vouloir effacer les Nations par peur du nationalisme, on a ressuscité les crispations identitaires", a-t-il affirmé.
    "A force d'abandon, nous avons fini par ne plus savoir très bien qui nous étions. A force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l'avenir. On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays", a-t-il ajouté.

    "Voilà pourquoi nous devons parler de notre identité nationale. Ce n'est pas dangereux, c'est nécessaire. Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler (...) C'est avec cette politique de l'autruche qu'on laisse le champ libre à tous les extrémismes", a insisté M. Sarkozy.

    Selon lui, "être français est un honneur, il nous appartient à tous de le mériter".
    Le président a réaffirmé son opposition à la burqa, dont le port fait l'objet d'une mission parlementaire d'information, affirmant qu'"il n'y a pas de place", en France, "pour l'asservissement de la femme".

    Qualifiant de "noble" ce débat sur l'identité française, M. Sarkozy a assuré avoir y apporter sa "contribution".

    Le Figaro - 12 novembre 2009