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  • Vols alimentaires en hausse dans les magasins

    « Les temps sont rudes alors parfois, c’est vrai, je pique des trucs à manger dans les supermarchés », reconnaît Emmanuel, un père trentenaire habitant le sud de la . Installé dans un petit village de l’Hérault, ce professeur de musique en fin de droits a effectué en juillet une demande pour toucher le RSA (revenu de solidarité active).

    Mais pour l’instant la Caisse d’allocations familiales bloque encore les 450 par mois auxquels il peut prétendre. Alors, alternant depuis des années les périodes fastes et les mois de galère, ce père divorcé va se servir une fois par mois chez et Intermarché, pour améliorer le quotidien de son fils.
    « Cela a commencé quand un jour je suis passé à la caisse sans payer des articles que j’avais mis dans un sac à part. Je n’avais pas l’intention de voler mais personne ne m’a rien demandé », se souvient Emmanuel. Quand on a un gamin, c’est plus fort que soi. On a parfois envie d’acheter de bons produits pour ne pas lui donner des pâtes tous les jours. »


    Un peu gêné, cet homme explique qu’il fait ses courses avec un sac isotherme suspendu au chariot. « J’y mets du fromage à la coupe, de la viande, du beurre, des yaourts, des glaces, etc. Quand j’arrive vers la sortie, je cherche une caissière qui a l’air débordée. Je pose les articles sur le tapis et je fais mine d’avoir oublié l’existence de mon sac isotherme. Cela à tous les coups. Au pire, je peux toujours prétexter une étourderie. » Montant de ces larcins ? « Entre 30 et 70 à chaque fois que je fais les courses », calcule Emmanuel. Et la mauvaise conscience dans tout ça ? « Je sais que ce n’est pas bien, mais je me dis que les supermarchés n’en mourront pas…, explique maladroitement ce père divorcé. En plus, je ne prends que de la nourriture et jamais dans les commerces de proximité. »

    Le parisien - 10 novembre 2009

     

     

  • VIDEO Adoption par un couple de lesbiennes - la déchéance de la France - les droits de l'enfant bafoués

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIQdg.html


    Après dix ans de lutte, Emmanuelle B., une institutrice homosexuelle, va pouvoir adopter un enfant. Le tribunal administratif a ordonné mardi au conseil général du Jura de délivrer «dans un délai de 15 jours» un agrément d'adoption à l'institutrice, qui vit en couple avec Laurence depuis 20 ans.

  • Netanyahu reçu par Sarközy le 11 novembre: une provocation!

    Les Verts ont estimé que la visite de Benjamin Netanyahu à Paris était une "véritable provocation" et déploré que Nicolas Sarkozy soutienne "ceux qui construisent un autre mur de la honte", 20 ans après la chute du Mur de Berlin.

    M. Sarkozy, qui recevra M. Netanyahu mercredi à 17H30, "a choisi le 11 novembre, date symbole de paix entre les peuples, pour recevoir le Premier ministre israélien. Cette date est doublement symbolique pour le peuple palestinien car c’est la date anniversaire de la mort d’Arafat à Paris", écrit Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts.

    "Cette initiative est une véritable provocation, voire une injure, pour toutes celles et ceux qui se battent pour une paix juste et durable au Proche-Orient", poursuit-elle, y voyant un "soutien sans condition du gouvernement Sarkozy au gouvernement d’extrême droite israélien".

    Nicolas Sarkozy "célèbre la chute du Mur de Berlin mais soutient ceux qui construisent un autre mur de la honte", critiquent-ils, appelant à manifester mercredi sur les Champs-Elysées à 17h00.

    Le Figaro - 10 novembre 2009

  • Mur de Berlin: Fillon pris en flagrant délit de mensonge!

    Le Journal officiel atteste de la présence à l'Assemblée nationale de François Fillon le 8 novembre 1989, contredisant la version du premier ministre qui affirmait hier que ce jour-là il se trouvait à Berlin, avant d'y croiser Nicolas Sarkozy le lendemain.

    Lors d'un déplacement à Thionville lundi, le chef du gouvernement a affirmé qu'entre le 7 et le 10 novembre il était en visite à Berlin et qu'il y avait bien rencontré l'actuel chef de l'Etat dans la soirée du 9 novembre, quand les autorités est-allemandes ont ouvert les passages du Mur de Berlin.

    Plusieurs témoignages viennent de remettre en question la présence de Nicolas Sarkozy ce jour-là, et le récit des événements qu'il a livré sur sa page Facebook, photo à l'appui.

    "J'étais à Berlin depuis le 7 novembre, je participais à un colloque organisé à la fois par l'Allemagne de l'ouest et l'Allemagne de l'est sur les relations est-ouest", avait indiqué François Fillon qui était alors député et membre de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale, en espérant clore la polémique.

    Mais selon le compte-rendu de la 2e séance de l'Assemblée nationale en date du 8 novembre 1989, révélé par le site internet de Libération, François Fillon se trouvait dans l'hémicycle ce jour-là, apostrophant notamment Pierre Bérégovoy, alors ministre de l'Economie et des finances en ces termes: "on vous pose une question, répondez".
    Interrogé sur cette discordance par l'AFP, Matignon a indiqué "s'en tenir aux commentaires" du premier ministre.

    Dans son récit, François Fillon expliquait aussi avoir rencontré dans la soirée du 9 novembre une équipe de TF1 conduite par Ulysse Gosset, ce que ce dernier a démenti dans les médias.

    Mais le Premier ministre a rectifié lundi soir sur cette même chaîne, en expliquant avoir "confondu", peut-être avec un autre journaliste, Patrick Bourrat. Ce dernier, grand reporter, est décédé en décembre 2002 lors d'un reportage.

    Le Figaro - 10 novembre 2009

  • Le refroidissement de la Terre

    Climat ours polaire.jpg

    Ancien ministre de l’Education et membre de l’Institut de physique du globe, Claude Allègre prépare un ouvrage à paraître prochainement chez Plon dont le titre provisoire est « L’imposture climatique ».

    Pourquoi dénoncez-vous une imposture climatique ?
    Claude Allègre. Je ne remets pas en cause le changement climatique actuel et je nie pas que la banquise fonde ou que les glaciers de montagne diminuent.

    Mais je ne crois pas à la thèse du réchauffement climatique qui n’est pas prouvée scientifiquement et ne repose que sur des prédictions infondées. Les faits me donnent d’ailleurs raison, puisque la planète s’est légèrement refroidie depuis dix ans.

    Les scientifiques du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne sont pas de votre avis...
    Faux. Certains estiment que nous sommes en train de traverser une période de refroidissement qui pourrait durer vingt ou trente ans. Et si vous lisez en détail les 1 000 pages du dernier rapport du Giec, vous constatez que les experts sont plutôt prudents. Mais à la fin, leurs conclusions sont toujours alarmistes et sans nuances. Et pour cause ! Ils ont reçu des milliards pour faire leur recherche. C’est un lobby de spécialistes méteo du monde entier qui travaille dans un intérêt .

    Que dire aux réfugiés climatiques victimes de la montée des eaux ?
    L’homme s’adaptera à nouveau. Parler de réfugié climatique est stupide : si les îles du Pacifique et les deltas s’enfoncent, c’est à cause d’un phénomène géologique. On mélange tout pour faire peur. Au Moyen Age, les glaces du Groeland étaient moins étendues.

    La conférence de permettra d’y voir plus clair ?
    Je suis d’accord sur un point : il faut tenter de réduire nos émissions de CO2 car cela acidifie les océans. Mais instaurer des quotas d’émissions de carbone ne sert à rien. Personne ne les respectera, comme pour le protocole de . Pensez-vous que la Chine, qui construit une centrale à charbon par semaine, va s’arrêter. Et pensez-vous que le Congrès américain, qui ne veut pas mettre à genoux l’économie, acceptera de voter une réduction massive de ses émissions ? Pour toutes ces raisons, le sommet de Copenhague sera selon moi un énorme échec.

    Faut-il pour autant baisser les bras ?
    Il faut économiser l’énergie. Mais à quoi bon paniquer les gens, interdire à tout-va et instaurer des taxes. Innovons en développant la voiture électrique, le nucléaire et les programmes de séquestration de carbone. Le problème des écologistes comme Nicolas Hulot est qu’ils n’ont à la bouche que les mots désolation, déclin de l’homme et mort de la planète.
    Le Parisien - 10 novembre 2009
  • Marine Le Pen a le vent en poupe: renouveau ou fin du FN?

    Marine Le Pen 10 nov 09.jpg

    Surfant sur les polémiques qui ont empoisonné l'Elysée, Marine Le Pen, qui vient de s'emparer du grand débat sur l'identité nationale, poursuit son irrésistible ascension au Front national dans l'espoir d'en incarner le renouveau.

    Ses sorties fracassantes sur Frédéric Mitterrand puis Jean Sarkozy ont conforté l'idée que la benjamine des filles de Jean-Marie Le Pen a déjà perçu son avance sur héritage dans la succession à la tête du parti, ouverte lors de son congrès prévu d'ici au moins un an.

    Vent en poupe, la vice-présidente du FN vient de réussir son entrée inédite dans un sondage (Ifop) sur la présidentielle, accrochant la quatrième position avec 11%. Légèrement mieux que son père en 2007 (10%).

    "J'ai la chance d'avoir vécu quarante ans à côté d'un monstre politique. Cela m'a vaccinée contre la surdimension de l'ego", assure à l'AFP cette avocate de 41 ans, qui veut sortir le FN du "ghetto de l'immigration".

    Plus de dérapage sur la seconde guerre mondiale: cette mère de famille séparée reconnaît que le message qu'elle incarne passe d'autant mieux dans l'opinion qu'elle est "moins diabolisée".

    "Sauf coup de théâtre, la succession est pliée. Marine en est à son galop d'essai pour la présidentielle mais elle risque d'hériter d'un champ de ruines", rappelle à l'AFP Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite.

    "Le FN a peut-être une carte à jouer avec elle, à condition de tout remettre à plat, jusqu'à son nom. Est-elle prête à cela ? Rien ne l'indique", poursuit-il.

    Des responsables de tous bords admettent en tout cas ses "bons coups politiques", appelant à combattre le FN comme à l'époque de sa splendeur, dans les années 90.

    Crédité de 9% (+3) à moins de cinq mois des régionales dans le baromètre Opinionway, le parti semble en mesure d'imposer des triangulaires en Paca et Nord-Pas-de-Calais, deux régions où les listes seront défendues par les Le Pen, respectivement le père et la fille.

    "Pas d'emballement, nous n'avons pas vu le signe d'un frémissement significatif de l'opinion en faveur du FN", affirme un proche conseiller de l'Elysée.

    Mais en privé, un poids lourd du gouvernement affirme que Nicolas Sarkozy, la popularité en berne à mi-mandat, "n'a pas renoncé à tuer le FN". "Si le FN revit, on sera dans une situation plus difficile", reconnaît un collègue.

    Et le ministre de l'Immigration Eric Besson n'a pas caché qu'avec son débat sur l'identité nationale, il comptait "piquer un certain nombre de valeurs" que Le Pen ne devrait pas "naturellement porter".

    L'annonce du débat a remis en selle le FN et confirmé l'ascendant de la fille sur son père, proche de la retraite à 81 ans, puisque c'est elle qui a immédiatement demandé - en vain - une audience au chef de l'Etat sur ce sujet.

    "Pour la forme, elle en avait parlé d'abord à Jean-Marie, mais il lui a laissé le champ libre. Il est temps que Marine s'impose, c'est notre locomotive", confie à l'AFP un membre du bureau politique du FN.

    En lançant un site sur l'identité nationale pour "concurrencer" celui du gouvernement et recevoir tous les "messages censurés par Besson", elle n'a pas raté son coup. Les internautes y soulignent que "c'est Marine qui se tape tout le boulot".

    "Marine a parfaitement intégré notre rôle tribunicien, en se faisant l'écho de ce que veut entendre le peuple", admet son père, au grand dam de la vieille garde emmenée par Bruno Gollnisch, résigné à l'"omniprésence médiatique" de sa rivale.

    Ancien cadre du parti, dont il claqué la porte pour cause de "préférence familiale", Carl Lang n'y croit pas et prédit "la fin du cycle avec un FN normalisé" incarnée par Marine Le Pen.

    AFP. 10.11.09

  • Feu vert à l'adoption homosexuelle: pauvres enfants!

    Le tribunal administratif a ordonné mardi au conseil général du Jura de délivrer "dans un délai de 15 jours" un agrément d'adoption à Emmanuelle B., une enseignante homosexuelle, une injonction à laquelle le conseil général a accepté de se plier, après 10 ans de lutte.

     
    "C'est génial, on nage dans le bonheur", s'est exclamée l'institutrice, encore "sous le coup" de ces deux annonces.

    "La justice a été juste, elle a étudié notre dossier et non pas le débat", a dit Laurence R., la compagne d'Emmanuelle, elle aussi très émue.

    "C'est vraiment une très grande joie. Je suis heureuse car tous les arguments que le conseil général avait avancés, c'était du pipeau! ", a-t-elle ajouté.

    "Il s?agit là d?une belle victoire contre l'homophobie, alors que les propos et les comportements homophobes demeurent vivaces dans notre société", a réagi Me Caroline Mécary, avocate d'Emmanuelle B.

    Le tribunal a suivi fidèlement l'avis du rapporteur public qui lui avait demandé lors de l'audience du 13 octobre d'annuler la décision du conseil général et de lui enjoindre d'accorder son agrément dans les 15 jours, "sous astreinte de 100 euros par jour de retard".

    Les juges administratifs ont estimé que les motifs retenus par le président du conseil général du Jura ne permettaient pas de "justifier légalement la décision de rejet de la demande d'agrément pour l'adoption présentée par Mme B.".

    Depuis 1989, Emmanuelle, 48 ans, a bataillé jusque devant la cour européenne des droits de l'Homme pour obtenir le droit d'adopter un enfant, se heurtant au refus obstiné du conseil général.

    Les juges européens lui ont donné raison en condamnant la France pour discrimination sexuelle en janvier 2008.

    Emmanuelle B. réitérait alors sa demande d'adoption et se heurtait de manière incompréhensible au printemps 2008 à un nouveau refus. Le conseil général invoquait "des différences notables (au sein du couple) dans le projet d'adoption, notamment au niveau de l'âge de l'enfant" à adopter.

    Dans sa décision mardi, le tribunal administratif a balayé ces motivations, estimant que "les conditions d'accueil offertes par la requérante sur le plan familial, éducatif et psychologique correspondent aux besoins et à l'intérêt d'un enfant adopté".

    Les juges administratifs s'appuient notamment sur les rapports des travailleurs sociaux "favorables à la demande d'agrément pour adoption" et soulignent que le couple formé par Mme B. et sa compagne "présente une solidité certaine".

    La Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) a également rendu le 5 octobre un avis estimant "discriminatoire" le refus de la collectivité territoriale du Jura.

    La décision du tribunal administratif a été saluée comme une "grande victoire" par le député-maire Vert Noël Mamère, qui avait en 2004 symboliquement célébré un mariage entre deux hommes dans sa mairie de Bègles (Gironde).

    Les associations de lutte contre l'homophobie, comme SOS homophobie et l'interassociative lesbienne, gaie, bi et trans Inter-LGBT, ont demandé que le gouvernement ou le Parlement valident par la loi le droit d'adopter pour les couples homosexuels.

    Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a répété que l'exécutif n'était "pas favorable" à une telle mesure.

    Malgré la forte médiatisation de leur affaire, Emmanuelle B. et sa compagne entendent préserver leur anonymat. "Maintenant, on va pouvoir suivre le parcours normal, parfois difficile, des autres gens qui cherchent à adopter. La suite, elle nous appartient et nous avons pas l'intention de la médiatiser", a déclaré Emmanuelle B.

    AFP. 10.11.09

     

  • Sarközy appelle à abattre "les autres murs"!

    A Berlin sarkozy sous parapluie blanc.jpg
    Discours devant la Porte de Brandebourg

    Le président Nicolas Sarkozy a affirmé que la chute du Mur de Berlin, dont on célébrait lundi le 20e anniversaire dans la capitale allemande, sonnait "comme un appel à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des peuples".

    "Si je suis heureux d'être ici, c'est que la chute du mur de Berlin sonne aujourd'hui comme un appel, un appel à nous tous à combattre les oppressions, à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des villes, des territoires, des peuples", a affirmé le président Sarkozy devant la Porte de Brandebourg, symbole de la division de Berlin.

    "Le 9 novembre 1989, vous les Berlinois, vous avez bouleversé le monde en réalisant votre rêve qui était un rêve de liberté", a lancé le président français devant une centaine de milliers de personnes réunies, malgré la pluie, devant le plus célèbre des monuments allemands.

    "Ce sont les Berlinois qui ont détruit ce Mur de la honte que tout le monde croyait indestructible", a-t-il ajouté.

    Selon lui, c'est "le message que l'Europe réconciliée est fière de porter et d'incarner dans le monde".

    "Voilà pourquoi les Européens ressentent aujourd'hui dans leurs coeurs ce que les Berlinois chantaient, au soir du 9 novembre il y a vingt ans: "wir sind Brüder, wir sind Berliner"" ("nous sommes frères, nous sommes Berlinois"), a-t-il conclu en allemand.

    Le discours prononcé par Nicolas Sarkozy a été en grande partie inaudible en raison de la traduction allemande qui l'a recouvert aux deux-tiers.

    Il a été retransmis en direct, comme les autres discours des personnalités politiques présentes à Berlin, sur les chaînes de télévision, notamment les chaînes françaises.

    La retransmission était assurée par le télédiffuseur hôte, la chaîne de télévision allemande ZDF.

    En raison d'un problème technique indéterminé, les deux-tiers du discours, d'une durée de 3 minutes 40 secondes en tout, ont été recouverts par la traduction allemande.

    AFP. 09.11.09

    Ce parapluie blanc me fait penser à quelque chose, d'habitude beaucoup plus petit...

  • Et le Mur de la Honte en Palestine?

    Mur en Palestine.jpg
    9 novembre 2009 - le mur du camp d'Al-Amari près de Ramallah
    (Cliquez qur la photo)

    Des Palestiniens ont abattu lundi un obstacle en béton construit le long de la barrière de sécurité érigée par Israël en Cisjordanie occupée, au moment où l'Allemagne fêtait avec éclat le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

    Cette opération symbolique a été menée par quelques dizaines de Palestiniens, aidés par des activistes pro-palestiniens étrangers opposés à cette barrière, a constaté un photographe de l'AFP.

    La barrière est présentée par les Israéliens comme une "clôture antiterroriste" qui sert à les protéger des attentats, mais les Palestiniens la qualifient de "mur de l'apartheid".

    "Un groupe d'environ 150 militants s'est rendu au mur près (du point de passage) de Qalandiya et en a abattu une partie pour le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin", a déclaré à l'AFP Abdallah Abou Rahma, un activiste palestinien.

    L'armée israélienne est immédiatement intervenue et a dispersé les manifestants qui ont riposté en jetant des pierres. Deux Palestiniens ont été arrêtés, selon le photographe de l'AFP.

     

    "Aujourd'hui marque le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin et le premier jour d'une semaine de résistance au Mur de l'Apartheid en Palestine et autour du globe", a affirmé l'organisation "Stop the Wall" dans un communiqué.

    Cette barrière de sécurité aura, lorsqu'elle sera entièrement construite, une longueur de 709 kilomètres, dont 85% seront établis en Cisjordanie, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

    A ce jour, 60% de son tracé final ont été construits, selon l'agence onusienne, qui précise que la barrière, une fois terminée, empiètera sur 9,5% de la Cisjordanie.

    L'ONU estime que ce mur a des conséquences humanitaires dramatiques sur la vie quotidienne des Palestiniens.

    Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé que "la construction par Israël, puissance occupante, du mur en territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-est, est contraire à la loi internationale".

    AFP. 09.11.09
  • Le débat sur l'identité nationale, énième manipulation sarkozyste

    L’idée d’un débat national sur l’identité nationale française paraît, à première vue, séduisante. D’autant plus qu’une telle initiative aurait été impensable il y a encore quelques mois.

    Cependant, cette proposition de débat, non seulement ne va pas permettre de promouvoir une conception ethno-civilisationnelle de l’identité française, mais au contraire une conception universaliste, abstraite, désincarnée, républicaine, droit-de-l’hommiste, fortement teintée d’idéologie mondialiste métissolâtre. Selon nos pseudo élites politico-médiatiques et culturelles, être français, c’est essentiellement être en faveur des droits de l’homme (à géométrie variable), de la laïcité (en fait de l’islamophilie et de la cathophobie), de la tolérance …  Nulle référence chez elles au substrat ethnique d’origine du peuple français, aux racines chrétiennes ou à l’héritage gréco-latin de la France, assimilée à du pétainisme, du racisme, du nationalisme, etc. Force est de constater que la conception maçonnique de l’identité nationale, héritière des ” Lumières ” et de la Révolution française, tient plus que jamais le haut du pavé, condamnant ainsi le peuple français à être l’unique peuple au monde à ne pas pouvoir librement exprimer l’amour charnel qu’il éprouve pour sa patrie. 

    En outre, lancer un tel débat n’est pas pertinent, mais au contraire pernicieux, sournois, car cela revient à admettre comme présupposé que le peuple français a des problèmes identitaires majeurs. Or, il s’avère que ce ne sont pas les autochtones qui, majoritairement, doutent de leur propre identité, mais les populations extra-européennes de la 3 ème génération présentes sur le sol français.

    Enfin, le fait que le soldat Besson, aux ordres de son maître Sarközy, propose d’engager une réflexion sur l’identité nationale à 4 mois des élections régionales, s’achevant de surcroît quelques jours avant le 1 er tour de ces élections, peut nous amener à penser que nous nous trouvons ici face à une manipulation politique caractérisée. Sarkozy se fout du peuple français. Son unique objectif est de remporter les élections régionales de mars 2010, afin de mieux préparer sa réelection en 2012. Et, pour cela, il a besoin de fidéliser l’électorat frontiste qui a voté pour lui à la présidentielle de 2007… Gageons que cet électorat si régulièrement cocufié depuis 2 ans et demi se révolte et retourne dans le giron de la droite nationale.

    EUROPA NOSTRA - 29 octobre 2009   

  • Modernité et judéité

    ” L’Age moderne est l’Age des Juifs, et le 20 ème siècle est le Siècle des Juifs. La modernité signifie que chacun d’entre nous devient urbain, mobile, éduqué, professionnellement flexible (…). En d’autres termes, la modernité, c’est le fait que nous sommes tous devenus juifs.

    Yuri SLEZKINE, ” Le Siècle juif “, 2009, La Découverte.

    L’auteur de ces propos est professeur à l’Université de Berkeley, Californie, USA.

    Ils sont intéressants et instructifs quant à la perception qu’ont les Juifs de leur influence et apport aux sociétés occidentales contemporaines et au processus de globalisation économique et sociétale en cours.

    En effet, les Juifs ont été d’importants artisans de l’émergence du monde globalisé, nomade, métissé qui s’opère sous nos yeux.

    Cependant, on peut dénoter une certaine présomptuosité lorsque l’auteur établit une corrélation entre modernité, éducation et judéité. Le fait que, depuis l’avènement de l’époque diasporique, une fraction importante des communautés juives fasse partie des élites, ne permet cependant pas, à mon avis, d’associer de manière systématique éducation et judéité. En effet, tous les Juifs ne sont pas, à l’instar de tous les autres peuples, ” éduqués “, cultivés, intelligents, flexibles et ” modernes “. Comme l’ensemble des communautés humaines, se trouvent représentées parmi eux l’ensemble des classes sociales, ainsi que l’ensemble de la palette des talents et aptitudes humains.

    Faire d’eux l’avant-garde et l’archétype de la modernité me semble quelque peu exagéré. A moins que l’on définisse restrictivement la modernité par l’instauration d’un monde globalisé, uniformisateur, promouvant la dilution des identités et la fin des Etats-Nations, et s’accompagnant, corrélativement, d’une tribalisation et d’une balkanisation de nos sociétés.

    EUROPA NOSTRA - 7 novembre 2009

  • VIDEO Rencontre avec les parents d'Aurélia, victime du couple de prédateurs pédophiles

    http://videos.tf1.fr/jt-we/rencontre-avec-la-famille-d-aurelia-a-la-veille-du-proces-5529948.html

  • DSK, président de la République en 2012?

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    Le président du FMI serait le seul candidat de l'opposition à même de battre Nicolas Sarközy en 2012, d'après un sondage CSA pour La Chaîne Parlementaire. Il l'emporterait avec 51% des voix.

    51 contre 49. C'est d'un tout petit point que Dominique Strauss-Kahn pourrait battre Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2012, selon un sondage CSA* pour LCP Assemblée nationale. Et c'est le seul parmi les six candidats de l'opposition testés à pouvoir l'emporter.

    En deuxième position, François Bayrou obtiendrait 49%. Martine Aubry est créditée de 47% des intentions de vote, à égalité avec Bertrand Delanoë. Enfin, en queue de peloton, figurent Ségolène Royal et François Hollande avec respectivement 45% et 43 % des voix.

     

    Les femmes préfèrent Sarkozy

     

    Si, dans les derniers sondages, Nicolas Sarkozy est donné en tête au premier tour, un duel face à l'actuel président du FMI pourrait donc lui être fatal. Dominique Strauss-Kahn bénéficierait d'un soutien massif des trentenaires (56%), des CSP+ (61%) et plus globalement des populations actives (58%).

    Autre détail intéressant, si les femmes votent en majorité pour Nicolas Sarkozy (52%), les hommes sont quant à eux plus enclins à choisir DSK comme prochain chef de l'Etat (55%).

    Une des surprises de ce sondage tient aussi dans les taux d'abstention démesurés. Ils ses situent tous, quelle que soit le duel envisagé, aux alentours de 40% (blancs et nuls compris), soit deux fois plus qu'en 2007. Un résultat qui est probablement à mettre sur le compte de la difficulté éprouvée par les sondés à se projeter dans l'avenir.

    Ces résultats sont à prendre avec des pincettes car la marge d'erreur, d'environ 3%, peut être déterminante.

    * Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 novembre 2009 auprès d'un échantillon national représentatif de 910 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales.

    Le Figaro - 09 novembre 2009

  • Un ignoble couple de pédophiles jugé aux assises

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    Dominique Guillouche et son ex-femme Alfréda Deneux

    Un fantasme hantait Guillouche. Renfermé sur lui-même et sans vie sociale, il désirait « avoir une petite fille à la maison qui serait un jouet pour compenser les problèmes relationnels et sexuels » avec sa femme. Le 20 novembre 2005, il est passé à l’acte en kidnappant Aurélia, 6 ans, qui jouait avec sa soeur aînée à 100 m du domicile familial à Jallais (-et-).

    L’enfant, séquestrée et abusée par son ravisseur et sa femme, Alfréda Deneux, sera relâchée le lendemain. Le procès de ce pédophile au « caractère déviant à tendance fortement perverse » s’ouvre ce matin devant la cour d’assises du Maine-et-Loire, à Angers.
    Détenu depuis quatre ans, Dominique Guillouche, 40 ans, est jugé pour « enlèvement, séquestration, viol en réunion et violence ». Ces lourdes charges ne se limitent pas au martyre de la petite Aurélia.
     L’accusé comparaît également pour une longue série d’agressions sexuelles commises, entre 1994 et 2005, sur douze fillettes, dont trois ont été violées. La plus âgée des victimes avait 9 ans, la plus jeune à peine deux. Il s’agissait le plus souvent d’enfants confiés par des proches au couple Guillouche pour une garde temporaire. Enfin, Dominique Guillouche doit répondre de six tentatives d’enlèvement de mineures, dont la soeur d’Aurélia, commises entre 2003 et 2005 en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire. Egalement détenue, Alfréda Deneux apparaît comme une complice active de son ex-mari. Cette femme de 34 ans, qui souffre d’une importante déficience mentale et ne sait ni lire ni écrire, est jugée pour avoir séquestré et violé Aurélia dans la maison du couple à Villedieu-la-Blouère, près de Cholet. L’accusée est également jugée pour des agressions sexuelles sur quatre fillettes et sa participation à quatre tentatives d’enlèvement.

     

    Des heures de repérage au volant de sa voiture

    Au total, dix-neuf victimes. Les ex-époux Guillouche, qui n’ont jamais été condamnés, encourent trente ans de réclusion criminelle. Le beau-frère de l’accusé et une amie du couple comparaissent libres pour non-dénonciation de crime.
    « M. Guillouche est rongé par le remords, il va se présenter devant la cour dans un esprit de vérité », confie son avocate, M e Elisabeth Gohier, en rappelant que son client a toujours collaboré avec le juge pendant l’instruction. L’avocate rappelle aussi la jeunesse chaotique de Dominique Guillouche, maltraité par sa mère et marqué par le décès de son père. Selon une psychologue, les graves carences affectives et éducatives ont influé sur son rapport au bien et au mal. La cour d’assises se penchera aussi sur le fonctionnement du couple Guillouche-Deneux, isolé socialement et dont les volets de la maison restaient le plus souvent fermés. Sans emploi, tenaillé par son fantasme de disposer d’une petite fille pour lui tout seul, Dominique Guillouche s’est peu à peu transformé en prédateur, effectuant pendant des heures des repérages au volant de sa voiture. En huit mois en 2005, l’accusé a ainsi parcouru plus de 24 000 km à la recherche de fillettes.


    Aujourd’hui âgée de 10 ans, Aurélia attend ce procès « avec une appréhension terrible », selon M e Louis-Georges Barret, conseil des parents de l’enfant dont le rapt avait provoqué, pour la première fois en France, le déclenchement du plan Alerte Enlèvement. « Les parents attendent la peine la plus élevée contre ce couple diabolique », ajoute l’avocat. Le procès, prévu sur cinq semaines, devrait se tenir à huis clos partiel, c’est-à-dire sans public mais en présence de la presse.

    Le parisien - 09 novembre 2009
     

  • Super Menteur était-il "au pied du Mur" le 9 novembre 1989? On en doute fortement...

    au pied du mur de berlin.jpg
    La page de Facebook...

    Le récit fait par le président Nicolas Sarközy sur sa page Facebook de sa présence le 9 novembre 1989 à Berlin, où il a "pu donner quelques coups de pioche" dans le Mur, suscitait lundi des doutes, relayés notamment sur de nombreux sites internet.

    "Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l'Allemagne", raconte M. Sarkozy sur son site.

    "Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé (alors secrétaire général du RPR, parti de droite) ... pour participer à l?événement qui se profile", poursuit-il avant de raconter: "Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche".

    Une photo nocturne du jeune élu devant le Mur semble attester de cette participation.

    Mais de nombreux internautes s'interrogeaient lundi sur la date exacte de la photo.

    Les doutes sur le témoignage présidentiel sont nés du fait que, de l'avis de nombreux historiens et témoins de l'époque, il n'était pas possible de prévoir le 9 au matin que le mur allait tomber...

    Lundi matin, M. Juppé racontait, à son tour sur son blog, "son" 9 novembre en compagnie de M. Sarkozy, alors secrétaire général adjoint du RPR. "Le 9 au soir, il gelait à pierre fendre. Nous avons franchi le mur à Check Point Charlie. Sans contrôle cette fois".

    "En repassant le mur pour revenir à l'ouest, nous avons entendu des coups de marteau", poursuit l'actuel maire de Bordeaux (sud-ouest). "Nous sommes descendus de notre mini-bus et nous avons trouvé toute une famille en train de détacher des morceaux de mur à coups de marteau".

    En début d'après-midi lundi, M. Juppé avait légèrement modifié son blog et laissé planer un doute sur l'exactitude de la date: "Le 9 au soir (ou quelques jours plus tard, ma mémoire est imprécise sur la date exacte)", écrit-il.

    Il y a quelques semaines, sur la chaîne TV5 monde, Alain Juppé racontait exactement la même scène mais qu'il ne datait pas du 9 novembre. Il commence alors son récit ainsi: "Il se trouve qu'à ce moment-là, le 10 ou 11 novembre, je ne me souviens plus exactement, j'étais à Berlin avec quelques amis".

    Dans son livre "La tentation de Venise", paru en 1993, M. Juppé datait son voyage à Berlin du 16 novembre.

    Et une dépêche AFP datée du 17 novembre 1989 fait état d'une déclaration de M. Juppé au retour d'une visite express à Berlin, où le responsable du RPR qualifiait la chute du mur d'"évènement historique" dont il ne " faut pas avoir peur".

    Interrogé par l'AFP, Philippe Martel, chargé en 1989 des affaires internationales au RPR, confirme lui la version de Nicolas Sarkozy.

    "Le matin du 9 novembre - j'ai vérifié dans mon agenda 1989, j'ai l'âme d'un archiviste, j'ai tous mes agendas- j'ai été appelé par un copain qui travaillait au Sénat à Berlin", qui raconte que "ça bouge énormément à Berlin" et que "le mur va tomber", raconte M. Martel.

    "Je préviens Alain Juppé qui me dit: on y va, on emmène Sarkozy", poursuit-il. D'après lui, le petit groupe s'est rendu à Berlin en avion privé, "a cassé le mur" vers 23H00 et est rentré à Paris le 10 novembre.

    A cette date, Alain Juppé était interrogé dans le journal télévisé de la chaîne publique Antenne 2 sur la chute du mur, et ne mentionnait pas son éventuelle présence à Berlin, selon des archives audiovisuelles consultées par l'AFP.

    AFP. 09.11.09

  • Le grand emprunt ou la grande arnaque?

    Quelle est la ligne à ne pas franchir pour ne pas déstabiliser notre pays en terme d'endettement ?" A cette question, Alain Juppé répond, 20 à 40 milliards d'euros. Le co-président de la commission sur le grand emprunt estime dimanche dans Sud Ouest, avis d'experts à l'appui, que cette fourchette représentait une estimation raisonnable du montant à emprunter.

     
    La commission remettra ses conclusions au  président de la République "à la fin de la semaine" prochaine selon Alain Juppé. Selon lui,
    Nicolas Sarkozy semble "tout à fait en phase" avec l'analyse, qui propose de "générer des dépenses d'investissements pour préparer  l'avenir, dans la recherche, le développement et l'innovation. Et d'éviter  d'utiliser cet argent pour des dépenses de fonctionnement".
     
    Selon un sondage Ifop, 67% des personnes interrogées se prononcent nettement en faveur d'un emprunt national au montant limité, estimant que le pays est déjà très endetté. Alain Juppé juge ce sondage "très encourageant" et "conforte les travaux de notre commission". Il exprime "le bon sens de nos concitoyens qui comprennent  que la situation des finances publiques est telle qu'il faut raison garder".

    Annoncé par Nicolas Sarkozy le 22 juin, le grand emprunt prévu pour début  2010 vise, parallèlement au plan de relance, à doper l'économie à plus long terme, en faisant financer par l'Etat des "investissements stratégiques" pour les "générations futures".

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    Rocard et Juppé
    LCI le 08 novembre 2009 à 08:05
  • Pédopornographie: la grande "muette"

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    L'actualité de notre "identité nationale": le général d'armée Raymond Germanos, Commandeur de la Légion d'honneur naturellement, détenait 3000 photos pédophiles. La "grande muette" devient la "grande branleuse", à l'image de la France de Sarközy.
    inv
    La dépêche de l'AFP est du 3 novembre, pourtant, ce 4 novembre, vous aurez pu constater un silence quasi total de tous les grands media (presse, internet, télés, radios). Le scandale s'ajoute au scandale...


    Le général d'armée (5 étoiles) Raymond Germanos, qui a quitté le service actif, a été renvoyé le 9 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour "détention d'images pédo-pornographiques". Il encourt deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.


    Les policiers français avaient été alertés en 2006 via Interpol par leurs homologues autrichiens qui étaient parvenus à identifier l'adresse internet de Raymond Germanos sur laquelle avaient été importées des vidéos à caractère pédophile depuis un site autrichien. En perquisitionnant le domicile et en saisissant l'ordinateur du général les policiers avaient mis la main sur environ 3.000 photos mettant en scène des enfants âgés de 6 mois à 12 ans. Au cours de ses auditions par la juge, il a reconnu les faits et s'est dit prêt à s'engager dans une démarche thérapeutique(!!)


    Mis en examen en juin 2008, Raymond Germanos a été placé sous contrôle judiciaire ce qui lui interdit notamment de sortir d'Ile-de-France.
    Agé de 68 ans, le général Germanos avait été découvert par le grand public alors qu'il était le chef du Sirpa (Service d'information et de relations publiques des armées) durant le Guerre du Golfe (1990-91). Ancien chef de corps du 2ème REP de Calvi, "Nonos" - comme il est surnommé dans les armées - a ensuite été chef du cabinet militaire des ministres Charles Millon et Alain Richard, puis directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), avant d'être placé en deuxième section.
    04 novembre 2009

  • Iran: 4 trafiquants de drogue pendus

    Les autorités iraniennes ont exécuté par pendaison quatre trafiquants de drogue à Kerman (sud), a rapporté dimanche le quotidien Vatan Emrouz.

    Les quatre trafiquants ont été pendus samedi matin dans la prison de Kerman, rapporte le journal.

    Ces nouvelles pendaisons portent à 247 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP établi à partir d'informations diffusées par la presse locale.

    En 2008, 246 personnes ont été exécutées en Iran, selon la même source.
    Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran.

    Le Figaro - 08 octobre 2009

  • Quand l'Elysée s'inquiète pour le rap de Pierre Sarközy...

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    Pierre Sarközy

    Un nouveau coup de pouce de l'Elysée ? Quelques semaines après la polémique suscitée par l'élection  - finalement avortée - de à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense, cette nouvelle intervention devrait faire grincer bien des dents.



    Le site Electronlibre.info révèle qu'un conseiller de l'Elysée est intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques* (SCPP). Motif : elle venait de refuser une aide financière au projet musical du fils aîné du chef de l'Etat, Pierre, producteur de rap. Un refus logique puisqu'une règle - tacite - veut que les aides ne soient attribuées qu'aux membres de la SCPP et la société Minds Corporation, dont Pierre Sarkozy est actionnaire, n'en est justement pas membre. Néanmoins, après ce coup de fil, la direction de la SCPP aurait promis de tout arranger.

    Contactée dimanche, la SCPP a démenti toute demande de «traitement de faveur». De son côté, l'Elysée a souligné qu'il s'agissait d'une simple demande d'information.

    «L’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient»

    «La direction générale de la SCPP, contactée par le château, s’empressa d’apporter toutes les garanties, que lors de la prochaine commission, l’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient», peut-on lire sur ce site, spécialisé dans l'actualité du high tech, des médias et de la culture. L'aide demandée par Pierre Sarkozy, pour son projet évalué à environ 80 000 euros, portait sur un montant inférieur à 10 000 euros.

    L'auteur du coup de fil est Eric Garandeau, conseiller Culture et Communication de l'Elysée. Contacté par l'AFP, il a expliqué : «Je suis sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention, et je demande systématiquement les raisons du refus». Lorsque l'aîné Sarkozy s'est tourné vers lui, il a «fait comme pour les autres», a-t-il encore déclaré, précisant que «comme c'était Pierre Sarkozy, j'ai pris deux précautions : j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy».

     «De toute façon, je n'aurais rien pu faire»

    Marc Guez, le directeur général de la SCPP, a confirmé samedi à Rue89 avoir reçu cet appel. «Je lui ai répondu qu'on n'avait pas attribué d'aide à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire pour des raisons de manque de budget, et que nous avons préféré privilégier les membres de notre association. Il est très rare que nous versions des aides à des non-membres, même si c'est déjà arrivé», a-t-il expliqué. Un contact «pour savoir (...), mais sans me donner le nom de Pierre Sarkozy dont je ne connaissais pas le lien avec la société», a expliqué Marc Guez à l'AFP.

    Et d'affirmer que «ce conseiller n'a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée. De toute façon, je n'aurais rien pu faire, puisque la commission qui attribue les aides est indépendante.»  Toujours selon Rue89, Marc Guez aurait pourtant répondu par mail faire une «une affaire personnelle» du dossier Pierre Sarkozy.

    Interrogé par Libération.fr, Yves Riesel estime que «cela n'arrivera pas». Président de la société de production Abeille Musique et membre de la SCPP, l'homme a longtemps siégé à la commission des aides, qu'il décrit comme «très formaliste et cherchant toujours à distribuer les sommes de façon équitable». Selon lui, «cela fait des mois et des mois que les aides sont réservées aux membres» de la SCPP. Il précise que rien n'empêche Pierre Sarkozy d'y adhérer.

    Justement, dans un communiqué, la SCPP a «recommandé» à Minds d'adhérer, ce qui devrait «vraisemblablement» lui permettre de recevoir une aide. Tout s'arrangerait donc.


    *La SCPP est présidée par Pascal Nègre, le patron d'Universal Music . Elle regroupe quelques mille producteurs de musique et est chargée de percevoir et de répartir les rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs (sites web, radios etc.). Une partie de ces sommes doit être consacrée au soutien à la création. La commission des aides choisit les projets qui seront soutenus.

    Le parisien - 08 novembre 2009

     

  • 84% des Italiens favorables à la présence du crucifix dans les écoles

    crucifix école italie.jpg
    En Italie environ 84% des personnes sont favorables à la présence du crucifix dans les écoles, indique aujourd'hui un sondage réalisé cinq jours après la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme de l'interdire dans les établissements scolaires de la péninsule.

    A la question: "le crucifix doit-il être exposé dans les classes?", 84% des personnes interrogées ont répondu "oui", 14% ont dit "non" et 2% ont déclaré être sans opinion, selon ce sondage publié dans le principal quotidien, le Corriere della Sera.

    Parmi ceux qui ne vont jamais à la messe, 68% se disent favorables à la présence du crucifix, ce pourcentage grimpant à 86% pour ceux qui vont "plusieurs fois par an" à la messe et à 93% parmi ceux qui vont "au moins une fois par semaine" à l'église.
    Selon le politologue, Renato Mannheimer, le groupe le plus important en Italie semble être composé de personnes considérant le crucifix "essentiellement comme un symbole rappelant les traditions culturelles et sociales" du pays sans nier "la signification religieuse de la croix".

    Le sondage a été conduit par l'institut ISPO sur un échantillon de 801 personnes avec une marge d'erreur de 3,5%.

    Il y a cinq jours la Cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
    Le Figaro - 08 octobre 2009