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  • Révolte contre l'UE et le FMI: la Grèce, l'Islande et la Lettonie pourraient montrer la voie

    Les petits pays d’Europe accablés de dettes pourraient suivre l’exemple de l’Argentine et ignorer leurs dettes. Cela reporterait le fardeau sur les pays créanciers et le problème pourrait être résolu grâce à un simple changement des règles comptables.

    La ruine financière totale, autrefois un problème réservé aux pays en développement, frappe maintenant l’Europe. Le FMI impose ses «mesures d’austérité» aux pays périphériques de l’UE, la Grèce, l’Islande et la Lettonie étant les plus touchées. Mais ce ne sont pas nos habituels solliciteurs du tiers monde. Historiquement, l’Islande a été colonisée par les Vikings qui envahirent avec succès la Grande-Bretagne. Les tribus lettones repoussèrent même les Vikings. Les Grecs, quant à eux, conquirent tout l’Empire perse. S’il y a des pays qui peuvent tenir tête au FMI, ce sont bien ces robustes guerriers.
    Des dizaines de pays ont été dans l’incapacité de payer leurs dettes au cours des récentes décennies, le dernier étant Dubai, qui a de­mandé le 26 novembre un moratoire sur sa dette. Si l’émirat arabe naguère hyper-riche peut le faire, des pays dont la situation est plus désespérée le peuvent également. Et quand l’alternative est de détruire l’économie indi­gène, il est difficile de prétendre qu’ils devraient s’en abstenir. C’est particulièrement vrai lorsque les créanciers sont largement responsables et qu’on a de bonnes raisons de penser que les dettes n’ont pas lieu d’être. Les problèmes de la Grèce ont commencé quand de faibles taux d’intérêts inadaptés à la Grèce ont été maintenus pour sauver l’Allemagne de l’effondrement économique. Et l’Islande comme la Lettonie se sont retrouvées responsables de dettes privées qui ne les concernaient pas. L’économiste Michael Hudson écrit:
    «L’Union européenne et le Fonds monétaire international leur ont dit de remplacer les dettes privées par des obligations publiques et de les financer en augmentant les impôts, en réduisant les dépenses publiques et en obligeant les citoyens à dépenser leurs économies. Les gens en veulent de plus en plus non seulement à ceux qui ont fait ces dettes mais également aux conseillers néolibéraux et au créanciers étrangers qui ont fait pression sur leurs gouvernements pour qu’ils vendent les banques et leurs infrastructures publiques à des initiés.»

    Mauvais fonctionnement de l’UE: échec de la monnaie commune

    La Grèce pourrait être le premier des pays périphérique à se révolter. Ambrose Evans-Pritchard écrit dans le «Daily Telegraph» du 13/12/09 que «la Grèce est le premier pays en crise aux marges de l’union monétaire européenne à défier Bruxelles et à rejeter ce remède moyenâgeux qu’est la baisse des salaires. Le Premier ministre Papandréou a déclaré le 11 décembre:
    «Les salariés ne feront pas les frais de la situation: nous n’allons pas procéder à un gel ou à une baisse des salaires. Nous ne sommes pas venus au pouvoir pour démanteler l’Etat social.»
    Evans-Pritchard note que «M. Papan­dhréou a de bonnes raisons de défier l’UE. On a dit à la Grèce d’adopter des mesures d’austérité sans la dévaluation qui est au centre des plans du FMI. Cette demande est ruineuse et manifestement contraire au but recherché.»
    La monnaie ne peut pas être dévaluée parce que le même euro a cours partout. Cela sig­nifie que, comme la capacité du pays à rembourser sa dette est paralysée par les mesures d’austérité, il n’y a pas moyen de réduire le coût de la dette. Evans-Pritchard conclut:
    «La vérité que peu de personnes dans la zone euro sont prêtes à considérer est que l’Union monétaire européenne pose de graves problèmes… à la Grèce, à l’Allemagne, à tous les pays membres.»
    C’est pourquoi l’Islande, qui n’est pas encore membre de l’UE, a de bonnes raisons de reconsidérer sa position. On met comme condition à son adhésion qu’elle rembourse les investisseurs hollandais et britanniques qui ont perdu de l’argent dans la faillite d’IceSave, filiale en ligne de la plus grande banque privée islandaise. Eva Joly, juge norvégo-française engagée pour enquêter sur la faillite de la banque islandaise, parle de chantage. Pour elle, céder aux demandes de l’UE, ce serait ponctionner les ressources du pays et de ses habitants qui sont contraints d’émigrer pour trouver du travail.
    La Lettonie est membre de l’UE et devrait adopter l’euro, mais elle n’en est pas encore à ce stade. L’UE et le FMI ont demandé au gouvernement d’emprunter des monnaies étrangères pour stabiliser le taux de change de sa monnaie afin d’aider les emprunteurs à payer les hypothèques souscrites en monnaies étrangères dans des banques étrangères. On exige que le gouvernement, pour obtenir de l’argent du FMI, procède aux économies habituelles. Selon Nils Muiznieks, directeur de l’Advanced Social and Political Institute de Riga, «le reste du monde applique des plans de relance allant de 1 à 10% du PIB mais en même temps, on demande à la Lettonie de faire d’importantes coupes budgétaires qui se montent cette année à 38% dans le secteur public et à augmenter les impôts afin de réduire le déficit.»
    En novembre, le gouvernement letton a adopté le budget le plus rigoureux de ces dernières années, avec des coupes de près de 11%. Il a déjà augmenté les impôts, taillé dans les dépenses publiques, diminué les salaires des fonctionnaires et fermé des di­zaines d’écoles et d’hôpitaux. Il en résulte que la Banque nationale prévoit un recul de l’économie de 17,5% cette année alors que le pays aurait besoin d’une économie productive pour se remettre d’aplomb. En Islande, l’économie a subi un recul de 7,2% au cours du troisième trimestre, taux le plus important jamais enregistré. Comme dans les autres pays saignés à blanc par les restrictions néolibérales de productivité, l’emploi et la production sont paralysés, ce qui met l’économie à genoux.
    Si l’on est cynique, on dira que c’était bien là l’intention. Au lieu d’aider les pays post-soviétiques à développer des économies indépendantes, écrit Marshall Auerback, «l’Occident les a considérés comme des huîtres économiques à briser et à endetter afin d’en tirer profit, laissant des coquilles vides.» Mais les gens ne se soumettent pas sans mot dire. En Lettonie, au début décembre 2009, alors que le Parlement débattait de la dette publique, des milliers d’étudiants et d’enseignants défilaient dans les rues pour protester contre la fermeture de centaines d’écoles et des baisses de salaires allant jusqu’à 60%. Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: «Ils ont vendu leur âme au diable» et «Nous sommes contre la pauvreté». Au Parlement islandais, le débat sur IceSave a duré, aux der­nières nouvelles, plus de 140 heures, un nouveau record. Et une proportion croissante de la population refuse d’assumer une dette qui, à son avis, n’est pas celle de l’Etat.
    Le 3 décembre, dans un article du «Daily Mail» intitulé «Ce que l’Islande peut ap­prendre aux Tories», Mary Ellen Synon écrivait que depuis que l’économie islandaise s’était effondrée, l’année dernière, «les bâtisseurs d’empire de Bruxelles espéraient que les Islandais ruinés et effrayés seraient finalement prêts à échanger leur indépendance contre la stabilité que leur offrait l’adhésion à l’UE». Mais le mois dernier, un sondage d’opinion montrait que 54% des Islandais étaient opposés à l’adhésion alors que seuls 29% y étaient favorables. Synon écrivait:
    «Bien que les Islandais aient pu avoir une peur bleue l’année dernière, ils se dégagent maintenant des ruines de leur prospérité et ont décidé que la chose la plus précieuse qui leur reste est leur indépendance. Ils ne sont pas disposés à l’échanger, même dans la perspective d’un sauvetage de la Banque centrale européenne.»
    L’Islande, la Lettonie et la Grèce sont toutes en situation de mettre le FMI et l’UE au pied du mur. Dans un article paru le 1er octobre et intitulé «Lettonie, la folie continue», Marshall Auerback affirmait que le problème de la dette de la Lettonie pouvait être réglé au cours d’un week-end au moyen d’une série de mesures: 1) ne pas répondre au téléphone lorsque des créanciers étrangers appellent le gouvernement; 2) déclarer les banques insol­vables, convertir leur dette extérieure en capital propre, les rouvrir et leur permettre de garantir les dépôts en monnaie locale; 3) accorder à toutes les personnes disposées et capables de travailler un emploi payé à un sa­laire minimum en monnaie locale avec sécurité sociale, comme l’a fait l’Argentine après que le régime Kirchner eut repoussé le plan toxique de remboursement de sa dette imposé par le FMI.»
    Evans-Pritchard suggère un remède similaire pour la Grèce qui pourrait lui per­mettre de faire sauter le carcan mortel où elle se trouve en suivant l’exemple de l’Argentine. Elle pourrait «rétablir sa monnaie, la dévaluer, adopter une loi transformant les dettes en euro en monnaie locale et en «restructurant les contrats avec l’étranger».

    Un moyen peu utilisé: dire non au FMI

    Résister au FMI n’est pas un moyen très uti­lisé, mais l’Argentine a montré la voie. En 2001, au vu des pronostics désastreux selon lesquels l’économie pourrait s’effondrer en l’absence de crédits étrangers, elle a défié ses créanciers et s’est détournée de ses dettes. A l’automne 2004, trois ans après un défaut de payement record de plus de 100 milliards de dollars, le pays était sur la voie du redressement et il avait réussi cette prouesse sans aide étran­gère. La croissance économique fut de 8% pendant deux années consécutives. Le volume des exportations augmenta, la monnaie était stable, les investisseurs revenaient et le chômage diminua. Selon l’économiste Mark Weisbrot interrogé en 2004 par le New York Times, «c’est un événement historique remarquable qui remet en cause 25 ans de mauvaise politique. Alors que d’autres pays avancent cahin-caha, l’Argentine vit une croissance très saine dont rien ne permet de penser qu’elle ne durera pas, et elle l’a réussie sans faire aucune concession pour attirer des capitaux étrangers.»
    Weisbrot est le co-directeur du laboratoire d’idées Center for Economic and Policy Research basé à Washington qui a publié en octobre 2009 une étude sur les 41 pays débiteurs du FMI. Selon cette étude, les politiques d’austérité imposées par le FMI, notamment la réduction des dépenses et le resserrement de la politique monétaire, risquaient de faire plus de mal que de bien aux économies de ces pays.
    C’est également la conclusion d’une étude publiée en février 2009 et due à Yonka Özemir de la Middle East Technical University d’Ankara, qui compare l’assistance du FMI à l’Argentine et à la Turquie. Ces deux marchés émergents ont subi en 2001 de graves crises économiques précédées de déficits budgétaires chroniques, d’une croissance insuffisante des exportations, d’un important endettement, d’une instabilité politique et d’une inégalité dans la répartition des richesses.
    Tandis que l’Argentine faisait bande à part, la Turquie suivait les conseils du FMI. Le résultat final a été que l’Argentine a rebondi alors que la Turquie connaît encore la crise financière. La confiance de la Turquie dans les investissements étrangers l’a rendue très vulnérable à la récession mondiale. L’Argentine, elle, a choisi d’investir dans le pays, de développer l’économie indigène.
    Pour trouver l’argent nécessaire, elle n’a pas eu besoin d’investisseurs étrangers. Sa banque centrale a émis sa propre monnaie et accordé ses crédits. Lorsque la monnaie nationale s’est totalement effondrée en 1995, puis une nouvelle fois en 2000, les gouvernements locaux ont émis des obligations locales qui ont été négociées comme de la monnaie. Les provinces ont payé leurs fonctionnaires avec des «obligations d’annulation de dette» équivalentes au peso. Ces obligations annulaient les dettes des provinces envers leurs fonctionnaires et pouvaient être dépensées comme de l’argent. Les provinces avaient «monétisé» leurs dettes en transformant leurs obligations en monnaie légale.
    L’Argentine est un vaste pays dont les ressources sont plus importantes que celles de l’Islande, de la Lettonie ou de la Grèce, mais les nouvelles technologies permettent également à des petits pays de devenir autosuffisants. (cf. David Blume: alcoholcanbeagas)11

    Des monnaies locales pour un développement local

    Les gouvernements ont le droit souverain d’émettre et de prêter de la monnaie et l’Islande le perdra si elle rejoint l’UE qui interdit aux Etats membres d’emprunter de l’argent à leurs propres banques centrales. Pourtant les habitants de ces pays frappés par la crise pourraient continuer de développer leurs res­sources s’ils disposaient des crédits néces­saires. Un contrôle souverain sur leur monnaie locale leur permettrait d’obtenir des crédits simplement en les créant dans la comptabilité de leurs banques d’Etat.
    En réalité, cette proposition n’a rien d’extraordinaire. Toutes les banques privées obtiennent les crédits qu’elles accordent à leurs clients en les créant dans leur comptabilité. Contrairement aux idées reçues, les banques ne prêtent pas leur propre argent ou celui de leurs déposants. Comme le confirme la Réserve fédérale américaine, les banques prêtent de l’argent neuf créé par une comptabilité en partie double sous la forme de dépôts des emprunteurs d’un côté et d’actifs de la banque de l’autre.
    Outre le fait qu’ils permettent de lutter contre le gel des crédits, les crédits accordés par les gouvernements ont l’avantage de pouvoir être sans intérêt. En éliminant les intérêts, on réduit considérablement les coûts de production.
    L’argent émis par les gouvernements pour financer des projets publics a une longue histoire couronnée de succès qui remonte au moins au début du XVIIIe siècle, lorsque la colonie américaine de Pennsylvanie émit une monnaie qui était à la fois prêtée et dépensée par le gouvernement local dans l’économie locale. Il en résulta une période de prospérité sans précédent obtenue sans inflation ni impôts.14
    L’Etat insulaire de Guernesey, situé dans la Manche, a financé ses infrastructures avec de l’argent émis par le gouvernement il y a plus de 200 ans sans inflation des prix ni dette publique.
    Durant la Première Guerre mondiale, lorsque les banques demandaient des intérêts de 6%, la Commonwealth Bank, établissement de l’Etat australien, a financé l’effort de guerre du pays à un taux d’intérêt inférieur à 1%, économisant aux Australiens 12 millions de dollars de frais bancaires. Après la guerre, le gouverneur de la banque a épargné aux Australiens la dépression qui régnait dans d’autres pays en finançant la production, la construction de logements et en accordant des crédits à des gouvernements locaux pour la construction de routes, de lignes de trams, de ports, d’usines à gaz et de centrales électriques. Les profits de la banque étaient reversés à l’Etat.
    Après avoir élu son premier gouvernement travailliste dans les années 1930, la Nou­velle-Zélande mit en place avec succès un programme d’infrastructures financé grâce à un crédit national sans intérêt. Le crédit accordé par la banque centrale nationalisée permit à la Nouvelle-Zélande de prospérer à une époque où le reste du monde était en proie à la pauvreté et au manque de productivité.
    L’argument contre l’émission et le prêt d’argent par les gouvernements pour les infrastructures est que cela provoque l’inflation, mais ce n’est pas nécessairement le cas. L’inflation des prix se produit lorsque la «de­mande» (l’argent) augmente plus rapidement que l’«offre» (biens et services). Quand on augmente la masse monétaire nationale pour financer des projets productifs, l’offre augmente avec la demande, sans affecter les prix.
    De toute façon, comme nous l’avons dit plus haut, les banques privées créent elles-mêmes l’argent qu’elles prêtent. Le processus par lequel elles créent de la monnaie est inflationniste parce qu’elles ne prêtent que le capital, pas les intérêts nécessaires à rembourser leurs emprunts. Pour payer les intérêts, il faut faire de nouveaux emprunts.
    L’important, c’est d’utiliser la monnaie nouvellement créée ou le crédit pour des projets productifs qui augmentent les biens et les services plutôt que pour la spéculation et pour payer les dettes publiques en monnaies étrangères (le piège dans lequel est tombé le Zimbabwe). On peut protéger la monnaie nationale contre les spéculateurs en imposant des contrôles des changes, comme l’a fait la Malaisie en 1998, en imposant des con­trôles des capitaux, comme le font actuellement le Brésil et Taiwan, en interdisant les instruments financiers à terme ou en imposant une «taxe Tobin» sur les transactions monétaires internationales.

    Guérir les créanciers

    Si les créanciers souhaitent vraiment récupérer leurs prêts, ils comprendront qu’il est sage de laisser le pays débiteur développer son économie pour lui permettre de rembourser ses dettes. Si les créanciers ne tiennent pas vraiment à être remboursés mais utilisent la dette comme un moyen d’exploiter le pays débiteur et de le priver de ses actifs, il faut dénoncer le bluff des créanciers.
    Lorsque le pays débiteur refuse de payer, le fardeau pousse les créanciers à se guérir eux-mêmes. L’économiste britannique Michael Rowbotham suggère que dans le monde de la monnaie électronique, cela peut être effectué par des régulateurs bancaires créatifs simplement en modifiant les règles comptables. Aujourd’hui, on peut créer des dettes à l’aide d’écritures comptables et les annuler de la même manière. Rowbotham esquisse deux moyens permettant de changer les règles afin d’annuler des dettes impossibles à rembourser:
    «La première option consiste à libérer les banques de l’obligation de maintenir la parité entre l’actif et le passif. Ainsi, si une banque commerciale détient pour 10 millions de dollars de créances d’un pays en développement, elle pourrait être autorisée à avoir à perpétuité, après annulation, 10 millions de dollars de déficit dans son bilan. C’est une simple question d’écritures.
    La seconde option consiste à annuler les créances tout en permettant aux banques de les conserver pour des raisons comptables. Les dettes seraient annulées pour les pays en développement mais conservées à des fins de comptabilité bancaire. Ces créances seraient conservées à leur valeur nominale en tant qu’actifs permanents, non négociables.»
    Si les banques étaient autorisées soit à porter en compte les crédits non remboursables ou à se faire rembourser en monnaies locales, leurs actifs et leur solvabilité seraient préservés.   

    Source: www.webofdebt.com du 7/12/09
    (Traduction Horizons et débats)

    Alter Info - 12.02.10

  • Le coût de l'immigration des Roms en France

    12/02/2010 – 14h00
    BUCAREST (NOVOpress) –
    La reconduite en 2009 vers la Roumanie de 8 000 Roms roumains implantés en France, a nécessité un budget de 9 millions d’euros. Chacun a bénéficié d’un billet d’avion d’un montant de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant. Sans oublier 4 000 euros versés à quelque 160 Roms soutenus par des associations. Ces abus, aux frais des contribuables français, ne vont pas cesser puisque près des deux-tiers de ces immigrés sont revenus dans l’Hexagone. De juteux allers et retours pour les Roms.

    Sans compter les nombreux désagréments engendrés par ces migrants une fois installés en France : criminalité et mendicité, prostitution, trafics d’êtres humains, difficile intégration dans le système éducatif (délinquance, classes spécifiques en langue étrangère…). A titre d’exemple, à Paris, les mineurs ont représenté en 2009 40% des Roms mis en cause pour des délits dans la capitale.

    Le caractère criminogène de cette immigration a d’ailleurs provoqué aujourd’hui un séminaire consacré à ces trafics spécifiques. Il réunit à Bucarest (Roumanie), le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche et son homologue roumain Bogdan Mazuru.

  • Un joueur du PSG agresse un journaliste...

    Mamadou Sakho Le Post.jpg
    Mamadou Sakho, 19 ans
    (Cliquez sur la photo)
    Le défenseur du Paris SG Mamadou Sakho a giflé aujourd'hui un journaliste du quotidien Le Parisien au centre d'entraînement du club, selon le journaliste lui-même et de témoins.
    "Sakho s'est levé, il m'a insulté en me traitant de 'fils de pute' et m'a mis une claque", a dit le journaliste qui a souhaité garder l'anonymat, et qui compte porter plainte. Il a ensuite reçu les excuses du président et de l'entraîneur du PSG, Robin Leproux et Antoine Kombouaré.

    Le PSG a précisé pour sa part qu'il
    condamnait le geste et que Sakho serait sanctionné, ajoutant que le joueur avait laissé un message d'excuses sur le portable du journaliste.
    Sakho lui reprochait d'avoir reproduit par écrit une critique formulée par des supporters selon laquelle il était sorti en discothèque samedi, à la suite de la défaite à domicile face à Lorient (3-0).
    Le Figaro - 11.02.10

  • Les transsexuels ne sont plus des malades mentaux grâce à Bachelot

    Le transsexualisme n'est plus considéré comme une maladie mentale en France, premier pays au monde à sortir le transsexualisme de la liste des affections psychiatriques, par un décret publié avant-hier au Journal officiel.

    Le Figaro - 12.02.10

    Il y a trente ans, Robert Badinter a fait sortir l'homosexualité du Code pénal, aujourd'hui, Roselyne Bachelot fait sortir la transidentité de la liste de maladies mentales". C'était en mai dernier. Le président du Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and transphobia) Jean-Louis Tin et les associations de lutte contre l'homophobie qualifiaient de "décision historique" l'annonce de la ministre de la Santé : le transsexualisme ne sera plus considéré comme une affection psychiatrique en France. Environ 50.000 personnes sont concernées, selon les estimations des associations.

    Depuis mercredi, la décision est officielle avec la publication du décret au JO. Au-delà de la symbolique évidemment forte, ce décret du ministère de la Santé supprime "les troubles précoces de l'identité de genre" d'un article du code de la Sécurité sociale relatif aux "affections psychiatriques de longue durée".  


    La décision est d'autant plus historique que "la France est le premier pays au monde à ne plus considérer le transsexualisme comme pathologie mentale", rappelle à TF1 News, Joël Bedos, responsable international du comité IDAHO. Cette reclassification du transsexualisme était un changement réclamé de longue date par la communauté lesbienne, gay, bi et trans de France (LGBT). Pour rappel, l'homosexualité l'était jusqu'en 1992. Reste un combat à mener au niveau de l'OMS. L'organisation mondiale de la Santé considère toujours les trans comme des malades mentaux. Prochaine bataille dans l'Hexagone : "le changement d'état civil, soupire Sophie Lichten du comité Idaho. Actuellement, il faut se faire opérer pour obtenir des papiers d'identité d'un autre sexe." La moitié des trans ne souhaitent pas changer physiquement de sexe.

    TF1 News  - 12.02.10

  • Besson veut créer des zones spéciales pour accueillir des arrivées massive de clandestins

    INTERVIEW - Estimant que la législation française n'est pas adaptée à une arrivée massive de clandestins, le ministre de l'Immigration souhaite déposer un projet de loi au premier semestre 2010.

     

    LE FIGARO. - Parmi les 123 migrants kurdes découverts à Bonifacio, plusieurs dizaines n'ont pas déposé de demande d'asile. Entendez-vous les faire reconduire à la frontière ?

    Éric BESSON. - Il y avait, parmi ces 123 personnes, 42 enfants et 81 adultes. À ce jour, 48 d'entre eux ont demandé l'asile et obtenu une autorisation provisoire de séjour. Les 32 adultes n'ayant pas demandé l'asile ont repris leurs parcours migratoires. Ceux qui sont encore présents en France ont vocation à être reconduits dans leur pays d'origine. Certains d'entre eux sont déjà partis dans d'autres pays européens. La coopération policière en Europe nous permet de savoir que 4 ont été interpellés au Danemark et 4 autres en Allemagne.

    Selon vous, cette affaire a révélé les failles de l'arsenal juridique français. Comment entendez-vous les combler ?

    Notre législation nationale n'est pas adaptée à l'arrivée brutale et massive sur nos côtes d'un grand nombre d'étrangers en situation irrégulière. Il n'est pas possible de réunir, dans les délais fixés par la loi et dans un endroit aussi reculé, un nombre suffisant d'avocats et d'interprètes dans des langues peu répandues.

    Il n'est pas possible non plus de trouver des lieux de rétention respectant les normes en vigueur à proximité du lieu d'interpellation. Je présenterai donc d'ici la fin du premier semestre 2010 un projet de loi qui créera une «zone d'attente spéciale». Elle s'étendra sur l'ensemble du périmètre de découverte des étrangers en situation irrégulière et permettra de les maintenir sous contrôle de l'administration pendant un délai suffisant pour acheminer l'ensemble des moyens nécessaires et examiner, sous une forme adaptée, leur éventuelle demande d'asile.

    La surveillance des frontières maritimes doit-elle à votre sens être renforcée ?

    Bien sûr. La France a déjà demandé et obtenu la mise en place d'une véritable police aux frontières européennes. La Commission européenne doit présenter la semaine prochaine un nouveau règlement d'emploi de l'agence Frontex prévoyant notamment l'interception en mer et le refoulement vers les pays d'origine ou de transit ainsi qu'un accroissement des moyens mis en œuvre. Je serai attentif à ce que ces propositions soient à la hauteur des enjeux de l'immigration clandestine en Méditerranée.

    Le Figaro - 12.02.10

  • La Grèce et l'UE: ce que risquent les banques

    Les banques françaises et allemandes cumulent plus de 115 milliards de dollars (84 milliards d'euros) d'exposition en Grèce et six fois plus dans l'ensemble de l'Europe du Sud. L'Espagne, probable prochaine cible des marchés, inquiète beaucoup plus.

    La France et l'Allemagne ont finalement pris les devants pour venir en aide à la Grèce. Symboliquement du moins. Si les détails du plan ne sont pas encore connus, une chose est sûre : les relations économiques, et notamment via les systèmes bancaires, forcent les Etats européens à agir.

    «Un certain nombre d'économies au sein de l'Union européenne pourraient gravement souffrir d'un défaut de la Grèce sur sa dette, c'est pourquoi ils ont intérêt de lui venir en aide afin de sécuriser leurs positions», analysent les économistes de Credit Suisse dans une note.

    Les Etats de l'Union européenne sont d'abord les premiers consommateurs de dette grecque. Le Royaume-Uni et l'Irlande détiennent 23% des obligations émises par Athènes, la France 11% et l'ensemble Allemagne, Suisse et Autriche 9%, selon les chiffres de Credit Suisse.

    L'imbrication des systèmes financiers va plus loin. Les banques européennes ont prêté plus de 252 milliards de dollars à l'économie grecque, selon les chiffres de la Banque des règlements internationaux datant de septembre 2009. Les établissements français sont les plus exposés, avec 75 milliards de dollars (55 milliards d'euros) d'encours. Les établissements suisses ont investi 63 milliards de dollars (46 milliards d'euros), les Allemands 43 milliards (31 milliards d'euros).

    Ces chiffres ne recouvrent cependant pas la réalité de l'implication des banques. «On peut aisément imaginer que de nombreux gérants d'actifs ont récemment pris des positions à court terme sur la dette grecque afin de profiter des taux d'intérêt élevés», estime un économiste parisien. «Si les taux se relèvent encore plus, la valeur de leur portefeuilles risque de se dégrader et d'affecter les banques.»

    «Il faut relativiser les chiffres : les expositions des banques à la Grèce, si elles sont importantes, ne représentent pas des montants monstrueux comparé à la totalité des engagements des banques européennes de par le monde», estime Michala Marcussen, économiste en chef chez Société Générale CIB.

     

    Risque de contagion

     

    Si la Grèce reste un petit pays à l'échelle européenne, le risque réside dans une contagion de la crise à l'Espagne, au Portugal, à l'Irlande. Or, «beaucoup de banques européennes sont lourdement exposées à l'Europe du sud», observent les économistes de Société Générale. Et les montants investis, rapportés à cet ensemble des pays, s'élèvent, pour les établissements français et allemands, à 600 milliards d'euros, calcule la Société Générale. Difficile de rester les bras croisés.

    Surtout, l'Espagne, probable prochaine cible des marchés, inquiète beaucoup plus les analystes. «L'Espagne est une plus grande cause de soucis que la Grèce», selon les économistes de Credit Suisse. Et pour cause, précisent-ils : les niveaux d'endettement y sont très supérieurs, le marché immobilier est encore surévalué et les déficits publics ont explosé. Protéger la Grèce, c'est donc protéger l'Espagne.

    Le Figaro - 12.02.10
  • NATURE Le lynx de Vancouver

    LYNX sur les pistes de Vancouver 10 féb 10.jpg
    Indifférent aux hommes, un lynx traverse la piste des JO de Vancouver  (10 février 2010)
    (Cliquez sur la photo)

  • VIDEO le "speed dating" de Rama Yade

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafvYwU.html

    A un mois des élections régionales, un speed dating politique a été organisé mercredi soir à Pantin, en Seine-Saint-Denis, par La Balle Au Centre, une association d’éducation à la citoyenneté, avec l'objectif de créer un échange entre des politiques et des citoyens. Les candidats de sept partis, du NPA à l'UMP, se sont d'abord présenté en 5 minutes chacun, avant de passer d'une table à une autre pour répondre aux questions de citoyens. Rama Yade (UMP), la star de la soirée, n'a participé qu'à un seul tour de table. Elle est partie avant la fin de la rencontre, qui a réuni une soixantaine de personnes.

    Ndb: Remarquez "une dédale..." !

     

  • Les Portugays vont pouvoir se marier

    Les députés portugais ont adopté aujourd'hui, en deuxième lecture, le projet de loi du gouvernement socialiste légalisant le mariage homosexuel, qui devra encore être promulgué par le président de droite Anibal Cavaco Silva, catholique pratiquant, pour entrer en vigueur.

    Le texte, voté comme en première lecture par l'ensemble des partis de gauche, majoritaires au parlement, modifie la définition du mariage dans le code civil en y supprimant la référence au "sexe différent". Au Portugal, contrairement à la plupart des pays ayant déjà autorisé le mariage homosexuel, la loi exclut explicitement les couples homosexuels mariés du droit à l'adoption.

    Après son vote final par les députés, la loi doit maintenant être promulguée par le président Cavaco Silva qui a la possibilité d'y mettre son veto, ce qui imposerait un nouveau vote du parlement mais ne ferait que retarder son entrée en vigueur.

    Le chef de l'Etat portugais est membre du principal parti de la droite parlementaire (PSD, centre-droit) qui s'est prononcé contre le mariage homosexuel. A ce jour, il s'est refusé à tout commentaire sur la question.

    Le Figaro - 11.02.10

  • Provocation: des couples homosexuels vont s'embrasser devant Notre-Dame de Paris

    Le 14 février prochain, jour de la Saint-Valentin, se tiendra une provocation de lobbies prétendant agir « contre l’homophobie », devant la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris, à 14h. Déjà, les patriotes, nationaux et catholiques français se mobilisent contre cette injure faite à la religion de la France française et à la morale la plus élémentaire.

    Cette provocation gauchiste est présentée comme consistant pour des couples homosexuels à s’embrasser pendant cinq minutes dans plusieurs villes de France et du monde. Autant dire que ce « “kiss-in” contre l’homophobie » devant la cathédrale de Paris est particulièrement malvenu.

     Étrangement, les extrémistes de la cause homosexuelle ne se rassemblent pas devant la Grande mosquée de Paris ou encore la synagogue de la rue de la Victoire ou tout autre Temple protestant pour s’exhiber de la sorte. Après le harcèlement continuel des lobbies homos pour singer le mariage chrétien, la prise en otages de nos enfants dans les écoles avec l’affaire du Baiser de la Lune, les lois liberticides, on en vient à insulter nombre de nos compatriotes catholiques jusque devant nos églises.

    Aussi, rendez-vous est donné dimanche à Notre-Dame pour la messe de 12h45, pour répondre avec fermeté à ces provocateurs gauchistes, dont certains sont stipendiés avec nos impôts par la Région Ile-de-France tenue par les roses-verts-rouges et leurs alliés de fait l’UMP et le Modem !

    Note : Bien évidemment, la préfecture de police, incapable de garantir pour tous nos compatriotes et leurs biens une pleine sécurité au quotidien, a été prévenue, et des forces de l’ordre conséquentes semblent prévues pour protéger les provocateurs (et seulement eux), alors qu’ils devraient au minimum dissuader ceux-là de faire injure à la religion catholique.

    NPI - 11.02.10

  • Tchétchénie: la Russie condamnée par la Cour européenne

    La Cour européenne des Droits de l'Homme a condamné aujourd'hui la Russie à verser 325.000 euros aux familles de trois Tchétchènes disparus.

    Dans une première affaire, les deux plaignants sont des proches de Ramzan Guluyev enlevé en juillet 2002 à son domicile par 25 hommes armés parlant le russe sans accent et se déplaçant à bord de véhicules non immatriculés.

    Dans la seconde affaire, les requérants sont des proches d'Islam Dubayev et Roman Bernukayev qui se sont rendus aux troupes fédérales russes en décembre 1999 et qui n'ont pas été revus depuis.

    Dans leurs arrêts, les juges reprochent à Moscou de n'avoir pas fourni à la Cour des dossiers d'enquête sur la disparition forcée des trois Tchétchènes qui étaient pourtant aux mains de militaires fédéraux.

    La CEDH condamne la Russie pour "atteinte au droit à la vie", "détention non reconnue", traitements inhumains (envers les proches) et "absence de recours effectif". Elle alloue des indemnités de 60.000 à 65.000 euros à chacun des plaignants.

    Le Figaro - 11.02.10

  • Une militante de la LDH condamnée pour "provocation à la haine raciale"

    11/02/2010
    BORDEAUX (NOVOPress Aquitaine) :
    Une adhérente de la Ligue des Droits de l’homme a été condamnée hier par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Sakina Arnaud a été reconnue coupable de « provocation à la discrimination et à la haine raciale ».

    En mai dernier, cette femme de 54 ans avait été interpellée dans un hypermarché de Mérignac  en train d’apposer des autocollants «boycott apartheid Israël». Ceux-ci comportaient un dessin représentant un mur avec mirador stylisé sous la forme d’un code-barres avec une tache rouge.

     

     

  • Pour la Saint-Valentin, Delanoë fête les couples "mixtes"

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    11/02/2010 – 18h10
    PARIS (NOVOPress) :
    Bertrand Delanoë semble être devenu un obsessionnel de l’immigration. Quelques jours après avoir inauguré une exposition intitulée « Paris 150 ans d’immigration » puis instauré l’Assemblée des citoyens parisiens extra communautaires (ACPE), le maire socialiste de Paris organise, pour la Saint-Valentin, un bal pour soutenir… les couples franco-étrangers. Et, selon les éléments dont nous disposons, ce ne sont pas les couples franco-allemands ou franco-italiens qui sont concernés…

    Ce bal des couples mixtes, qui aura lieu demain en fin d’après-midi dans les salons de l’Hôtel de ville, est co-organisé par la Mairie de Paris et le collectif Les Amoureux au ban public qui dénonce « le durcissement continu des lois et des pratiques administratives […] au nom de la lutte contre les mariages blancs et du contrôle de l’immigration familiale, reléguée au rang peu enviable d’“immigration subie“ » et multiplie les pétitions contre les expulsions d’immigrés clandestins « amoureux » ou affirmant qu’ils le sont. Une association qui s’inscrit donc clairement dans le combat du Réseau Education sans frontière (RESF), pour qui la loi doit céder la pas devant les considérations « humanitaires ».

    Ce bal sous les lambris de l’Hôtel de Ville se tiendra en présence Pascale Boistard, adjoint au maire de Paris chargée de l’Intégration et des Etrangers non communautaires, Jérôme Martinez, délégué national de la Cimade, et Mathieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature. La présence de Bertrand Delanoë n’est pas annoncée. Il n’est pas amoureux ?

  • Elodie, 15 ans, rouée de coups à la sortie de son collège

    Le calvaire vécu par Elodie, une collégienne de 15 ans, à la sortie de son établissement du Tremblay-en- (Seine-Saint-Denis) vient épaissir le dossier de la violence en milieu scolaire, revenu brutalement sur le devant de l'actualité avec l'agression commise il y a un peu plus d'une semaine dans un lycée de Vitry-sur-Seine.

    C'est la radio Europe 1 qui révèle ce matin cette nouvelle affaire.

     

    Selon la radio, les faits se seraient produits le 18 janvier dernier. Ce jour-là, dans la cour du collège René Descartes au Tremblay-en-, Elodie voit passer une balle entre ses jambes. Ses camarades éclatent de rire. «Après, ils sont venus me voir, ils ont dit tu es morte à la sortie», raconte l'adolescente qui ne comprend pas qu'elle vient d'être désignée comme victime d'un jeu baptisé «jeu de la boule» par Europe 1 et «petit pont» par l'AFP. A la sortie du collège, elle est soudain entourée par plusieurs dizaines de collégiens qui la frappent sans retenue. Selon la mère d'Elodie, certains des élèves filment la scène. Elodie qui souffre de nombreuses contusions et de trois côtes fêlées, s’est vu notifier une ITT de 15 jours.

    La jeune fille et ses parents ont porté plainte. Trois des agresseurs ont été exclus temporairement du collège et auraient depuis repris les . Elodie, elle, traumatisée, attend toujours que l'Education nationale lui trouve un nouvel établissement pour pouvoir finir son année scolaire.

    Selon Europe 1, une équipe mobile de sécurité qui se trouvait à proximité au moment des faits n'est pas intervenue. Ces équipes ont été constituées par l'Education nationale, justement pour enrayer la violence scolaire.

    Aujourd'hui, les enseignants de la banlieue est de Paris sont appelés à faire grève et à rejoindre une manifestation partant à 14 heures de la place de l'Odéon (Paris VIe) vers le ministère de l'Education nationale. Ils rejoindront leurs collègues de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui ont cessé le travail depuis une semaine.

    Le parisien - 11.02.10

  • Plus d'un policier sur dix est d'origine étrangère

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    A la Goutte d'Or
    (Cliquez sur la photo)

    Les enfants d'immigrés maghrébins et africains portant l'uniforme ne se sentent pas discriminés.

    La police ressemble désormais à la France. Contrariant l'image d'un corps largement composé essentiellement de Blancs, venus de province, une étude inédite que Le Figaro a pu se procurer montre au contraire comment la diversité s'est installée ces dernières années sous l'uniforme. Un policier sur dix est d'origine étrangère. L'enquête lancée en 2008 par l'Observatoire de la diversité que Nicolas Sarkozy a créée lors de son passage Place Beauvau, dessine le portrait d'une police creuset, «loin des blagues de commissariat que l'on pouvait redouter», reconnaissent les chercheurs.

    Quelque 4 500 fonctionnaires ont renvoyé un long questionnaire anonyme à l'Institut national des études démographiques (Ined) qui conduisait la recherche. Parmi eux, les trois quarts sont policiers, les autres travaillent dans l'administration. Les «métropolitains» représentent 79 % du personnel sondé. Les immigrés restent rares puisqu'il faut être devenu français pour entrer au ministère de l'Intérieur. Les fils d'immigrés européens, Portugais, Italiens, Espagnols représentent 6,7 % des fonctionnaires. Les enfants de Maghrébins et d'Africains forment eux 3,7 % des troupes, tandis que les Domiens (essentiellement des Antillais) que les enquêteurs ont voulu mettre à part, pour tester d'éventuelles discriminations sur la couleur de peau, représentent 9,2 % des sondés.

     

    «Forte culture interne» 

     

    Cette diversification devrait se poursuivre puisque la plupart des fonctionnaires d'origine maghrébine et africaine ont été embauchés récemment. Ils représentent 6 % des recrues sur la dernière décennie. Cet afflux «de personnes issues de l'immigration maghrébine correspond en partie à l'arrivée sur le marché du travail des générations nées dans les années 1970», note François Héran, l'ancien directeur de l'Ined dans son rapport. «Toutefois, on observe une rupture de tendance en 1997 (…) qui correspond à la mise en œuvre de politiques actives de recrutement dans les zones urbaines sensibles (ZUS) et de l'ouverture de l'accès au corps des gardiens de la paix via le statut d'adjoints de sécurité (ADS)».

    À l'époque, le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, voulait que la population puisse se reconnaître dans sa police. L'arrivée de ces jeunes venus des cités et cantonnés à des tâches simples avait d'abord suscité des réticences. Certains avaient été renvoyés suite à des infractions. «La police est réfractaire au changement, mais, dans le fond, elle a une immense capacité d'assimilation, car sa culture interne est forte», assure Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint de Synergie. Treize ans plus tard, «les apprentis sont bien intégrés, la police est à l'image du pays», se réjouit Henri-Michel Comet, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Beaucoup d'ADS ont finalement passé un concours aménagé pour devenir fonctionnaire. Tandis que des prépas intégrées doivent faciliter l'accès au concours d'officiers ou de commissaires de candidats ceux venus des ZUS. «Les résultats sont plus lents car, cette fois, les concours restent les mêmes pour tous», reconnaît Patrice Ribeiro. «D'ailleurs personne ne voudrait d'un concours bradé.»

     

    Racisme communautaire 

     

    Globalement, l'évolution professionnelle des policiers issus de l'immigration se déroule «normalement», selon l'étude. «Même si nous manquons encore de recul», explique François Héran. Aujourd'hui les policiers d'origine maghrébine et africaine se sentent absolument comme leurs collègues au sein de l'institution. Ils ne signalent qu'une difficulté particulière : avec le public. Si 14 % des sondés disent subir de l'agressivité, ils sont 24 % parmi «les minorités visibles» et attribuent cette hostilité à leur couleur de peau. Un racisme essentiellement communautaire, semble-t-il : les jeunes des cités les considèrent comme des «traîtres». «Les policiers noirs sont appelés des bounty (en référence à la friandise bicolore, NDLR)», raconte le syndicaliste Patrice Ribeiro. «Pour les voyous, un policier reste un ennemi, quelle que soit sa couleur. En revanche, les gens normaux apprécient la diversité. Elle crée parfois de la proximité», reconnaît l'officier. Mais comme la hiérarchie du ministère, il refuse totalement «la police ethnique», telle qu'elle se pratique aux États-Unis ou encore au Royaume-Uni, où les forces de l'ordre reflètent le visage du quartier. À l'inverse, «nous veillons à composer des équipes invisibles, c'est-à-dire de toutes les couleurs, tous les genres».

    Le Figaro - 10.02.10

  • Tous artistes dans la famille!

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    Pal Sarközy, peintre officiel du sarkozisme 
    VIDEO: Pal Sarközy aurait préféré un autre prénom que Solal pour son arrière-petit-fils:
    9 et 10 février 2010

  • Ces Juifs sauvés en Albanie par la "besa"

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    Musée historique national de Tirana où sera apposée la plaque pour les 65 Justes albanais
    (Cliquez sur la photo)

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la population juive a plus que décuplé dans ce petit pays des Balkans où, au nom de la parole donnée, on a protégé les victimes pourchassées. Aujourd'hui, Israël honore 65 «Justes» en Albanie.

    La plaque est prête. Sur le marbre sont gravés les soixante-cinq noms de Justes albanais qui ont sauvé des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Passé le haut porche sur lequel court l'immense frise en mosaïques honorant les camarades qui, jadis, avançaient déterminés vers le socialisme, cette plaque a trouvé sa place à l'étage du Musée historique national de Tirana consacré à la lutte antifasciste. Officiellement dévoilée lundi, sa présence rend compte du comportement exemplaire de l'Albanie durant le deuxième conflit mondial, mais aussi de la volonté d'un pays coupé du monde pendant quarante- cinq ans de rejoindre l'histoire commune européenne.

    Par bien des aspects uniques, ce petit pays balkanique n'a pas seulement protégé des troupes italiennes, puis des nazis, les Juifs qui vivaient sur son sol, mais a accueilli tous ceux venus de Pologne, Allemagne, Autriche, Grèce, Bulgarie ou des différents territoires de l'ex-Yougoslavie. Tous, riches ou pauvres, jeunes ou vieux, instruits ou pas, ont trouvé auprès d'habitants majoritairement musulmans l'aide que d'autres nations européennes chrétiennes leur refusaient.

    Le refuge albanais était à ce point sûr que la population juive - fait unique en Europe - n'a pas diminué ici mais plus que décuplé durant la Seconde Guerre mondiale. Évidemment, les chiffres, bien que sans cesse révisés à la hausse à mesure que de nouveaux témoignages émergent des profondeurs de la pire dictature communiste qu'ait connue le Vieux Continent, restent modestes. On estime qu'environ 200 Juifs vivaient en 1939, lors de l'invasion italienne, dans une Albanie de quelque 800 000 habitants. Ils étaient au minimum 2 500 en 1944, après deux années d'occupation nazie. Et ce, sans prendre en compte les centaines de Juifs qui sont passés des années 1930, et jusqu'à la fin du conflit, par l'Albanie pour plus facilement prendre le large.

     

    Le Kanun et la Besa

     

    «Et alors ?» La première réaction est toujours la même quand on demande à un témoin de l'époque de raconter comment sa famille a abrité des Juifs durant la guerre. Ne voyant pas où réside l'héroïsme à accueillir une personne dans le besoin, l'interviewé finalement essaie, un peu contraint par les questions, de trouver une justification à cette hospitalité exceptionnelle. Il parle alors de la tradition albanaise, de l'islam ou du Kanun, ce code d'honneur très particulier invoqué dans ce pays aussi bien pour tuer que pour sauver des vies. Dans le Kanun, en effet, parmi toutes les règles venues du plus profond Moyen Âge, il y a la Besa, cette parole donnée à son voisin, à un ami, à un inconnu, de le protéger jusqu'à la mort.

    Souvent les histoires commencent simplement. «J'avais 11 ans, dit Myzafer Kazali, et nous avons fini à vingt dans notre maison de Tirana.» Dans ces 400 m² tournant autour d'une cour intérieure se sont progressivement joints aux Kazali, déjà nombreux, des Albanais en fuite, puis, à compter de l'invasion allemande en 1943, la famille de David. «Mon père, explique Myzafer, un homme aujourd'hui âgé mais à l'esprit alerte, a vu un jour un groupe de Juifs venant de Belgrade arriver en camion dans notre quartier. Il a accueilli David, sa femme et ses deux enfants.» Les autres familles juives ont trouvé d'autres hôtes. «Oui, les voisins étaient au courant. Mais on avait de très bonnes relations avec eux. Les maisons communiquaient les unes avec les autres. Nous, les enfants, on jouait ensemble.»

    Mathilda, devenue Hatija, et Salomon, devenu Memo, n'allaient pas à l'école et ne sortaient dans la rue qu'au milieu des gamins de leur âge. Leur mère, Esther, appelée Fatima, cousait à la maison et parlait turc. «Elle a eu un visa pour la Turquie, et toute la famille est partie avant la fin de la guerre. J'ai su que Mathilde s'est mariée en Argentine et que Salomon a été violoncelliste aux États-Unis.»

    Née dans une famille catholique orthodoxe, Margarita Kristidhi avait, elle, six ans quand Joseph Kambi est arrivé. Cette pianiste, qui a d'agréables manières bourgeoises et parle un français parfait, montre une photographie de Joseph, jeune homme de 25 ans, discutant avec deux fillettes dans des fauteuils en rotin, près d'une baie vitrée. «C'était notre maison à la mer, à Durres. Moi, j'étais la petite. Joseph est arrivé à pied de Skopje (aujourd'hui en Macédoine). Ils étaient 17 de sa famille dans le camp et, à la veille de partir pour Auschwitz, ils ont réuni tous leurs biens pour corrompre un gardien. Un seul pouvait partir. Ils ont tiré au sort. C'est Joseph qui a été choisi.»

     

    Pas de mot pour l'Holocauste

     

    Le grand-père de Margarita était un Grec qui vivait dans l'actuelle Macédoine. C'est lui qui a adressé Joseph à son fils, qui avait émigré à Tirana. «Mon père, poursuit Margarita, a vu arriver un homme sale et barbu - Joseph marchait la nuit et dormait le jour dans des étables. Il parlait le grec macédonien. Nous avons dit qu'il était notre cousin.»

    Les Kristidhi vivaient tantôt à Tirana, tantôt à Durres. «Joseph me fabriquait plein de petits bateaux en papier que je posais sur le bord de la mer. Il me disait, un jour, je prendrai un de tes bateaux.» Et dès l'armistice signé, comme tous les Juifs qui n'étaient pas nés en Albanie, il a émigré. «Joseph était en Israël, conclut Margarita. Il nous a envoyé des lettres. On a reçu un paquet. Puis plus rien.» Le dictateur Enver Hodja venait d'abaisser le rideau de fer.

    Les quelque 200 Juifs albanais, claquemurés comme les autres dans un univers dément, ont tenté de survivre, en veillant surtout à ne pas attirer l'attention. Le mot et la réalité de l'Holocauste n'existaient pas. Il n'y avait eu qu'une guerre antifasciste, remportée par les seuls partisans marxistes du camarade Hodja. En l'année 1968, le dictateur francophone reçoit cependant une lettre d'un historien français le questionnant sur la présence des Juifs dans son pays durant la Seconde Guerre mondiale. La demande atterrit dans les mains d'Apostol Konati. Chapeau vissé sur la tête, l'oeil rieur, cet homme aujourd'hui âgé de 83 ans dirigeait à l'époque l'Institut d'histoire marxiste. Ancien partisan et bon communiste, il exécute l'ordre du camarade Hodja, rencontre donc des Juifs albanais et se rend aux Archives pour écrire son rapport, qui est transmis au comité central. Puis enterré. «Dans les années 1950, affirme Apostol, Israël a demandé à Hodja de laisser émigrer les Juifs albanais.» Pas de problème, a rétorqué le dictateur : «Ils sont libres et s'ils en font la demande, ils partiront.» Cette réponse fait encore rire Apostol. Au vrai, les Juifs albanais attendront la chute du régime communiste, au début des années 1990, pour partir. Ils emporteront avec eux leurs souvenirs et alerteront le mémorial de Yad Vashemainsi que la communauté juive américaine.

    Rafik Veseli, qui deviendra le premier Juste albanais, a effectué, en 1991, un an avant que le régime ne tombe, un voyage en Israël. «L'arrivée d'un communiste musulman a été médiatique !», se souvient son fils. Un sourire, puis il reprend: «Mon père Rafik était partisan. Il a recueilli la famille de Moshe Mandil, qui venait de Novisad, en Voïvodine, et qui avait été internée au camp de Pristina, au Kosovo. Moshe s'est protégé grâce à une seule photo : celle de sa famille devant un arbre de Noël.» Comment les nazis auraient-ils pu imaginer qu'une famille juive célébrait une fête chrétienne?

     

    Zog Ier et l'ambassadeur américain

     

    Moshe était photographe. Il est entré dans la boutique de photographies de Tirana où Rafik était apprenti. Moshe forma à son métier Rafik, lequel le cachait, tantôt à Tirana, tantôt dans des villages plus reculés quand les Allemands fouillaient la ville. Rafik deviendra le photographe officiel du régime d'Hodja, ce qui l'autorisera à correspondre avec Moshe. Et à tenir fermement en main le fil de cette histoire jusqu'en 1991-1992.

    Ouvertes à la même époque, mais longtemps sans système informatique, les Archives nationales albanaises ont mis une bonne dizaine d'années pour reconstituer ce passé. Pourquoi le régime communiste, qui s'était lancé dans la destruction de tous les édifices religieux en 1967, aurait-il isolé dans sa culture officielle l'histoire des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale? L'actuelle directrice des Archives, l'historienne Nevila Nika, qui a récemment mis en perspective cette facette de la guerre en Albanie, explique qu'il y eut d'abord, dans les années 1930, le roi Zog, qui accueillit beaucoup de Juifs dans son entourage et délivra nombre de visas de touristes à tous ceux qui souhaitaient fuir un continent en train de basculer dans l'horreur. Avec l'ambassadeur américain, Zog Ier a même projeté de constituer un foyer juif en Albanie ouvert à tous les persécutés du Reich. L'invasion italienne, en 1939, tua ce rêve. L'occupant commença à recenser les Juifs, à diriger ceux qui étaient de nationalité étrangère vers des centres, avant finalement d'admettre «qu'en Albanie, il n'y a pas de base légale pour la discrimination raciale».

    Entre la capitulation italienne, le 8 septembre 1943, et l'arrivée des Allemands, le 14, un nouveau gouvernement albanais avait eu le temps de se constituer. Il ne tolérera pas plus le port de l'étoile jaune que la politique antisémite du Reich. «Il est clair, assure Nevila Nika, que le gouvernement albanais de l'époque a protégé les Juifs sur son territoire.» Avec le concours d'une population qui abritait également 30 000 à 40 000 déserteurs italiens, que les nazis pourchassaient autant que les Juifs.

    Le Figaro- 10.02.10

  • Alain Delon pour les avocats d'animaux

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    (Cliquez sur la photo)
    Alain Delon a annoncé aujourd'hui son soutien à un référendum d'initiative populaire en faveur de l'instauration en Suisse d'avocats chargés de défendre en justice les droits des animaux victimes de maltraitance.

    "Je suis résolument pour" cette initiative qui prévoit l'instauration d'avocats des animaux dans chaque canton de la confédération helvétique, a déclaré l'acteur franco-suisse dans un entretien au quotidien populaire suisse Le Matin.

    Alain Delon, qui bénéficie de la citoyenneté suisse depuis onze ans et qui vit dans le canton de Genève, a estimé qu'"il fallait prendre la défense d'un animal" et "comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un animal, on est capable de torturer un être humain".

    "Les animaux ont droit à la défense", s'est-il exclamé, ajoutant que, selon lui, "celui qui fait souffrir les animaux est pire qu'une bête. C'est lui l'animal".

    L'instauration d'un avocat pour les animaux, une solution qui existe déjà à Zurich depuis 1992, sera soumise à un référendum le 7 mars. Alain Delon espère que "la Suisse va servir de modèle et que la France suivra".
    Le Figaro - 10.02.10
    Ndb: on sait que tous les grands ciminels ont commencé à "se faire la main" sur des animaux dans leur enfance - et on n'oublie pas le martyre du petit chien Mambo, enflammé à l'essence par deux jeunes désoeuvrés...

  • BB menace d'attaquer Balkany en justice

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    (Cliquez sur la photo)
    Brigitte Bardot affirme "en avoir marre d'entendre" Patrick Balkany se vanter d'avoir eu une aventure avec elle et menace de le poursuivre en justice, dans un communiqué écrit depuis sa résidence tropézienne et transmis aujourd'hui par son avocat.

    "Je commence à en avoir marre d'entendre M. Balkany se vanter d'avoir eu avec moi une aventure que j'ai déjà démentie formellement le 15 janvier dernier mais qu'il a réitéré, samedi 6 février, durant l'émission de Ruquier 'On n'est pas couché', qui aurait dû s'appeler 'On n'a pas couché'", écrit Brigitte Bardot.

    Dans un livre paru mi-janvier ("Une autre vérité, la mienne") le maire de Levallois-Perret confiait avoir eu une relation intime avec la star à la fin des années 60 quand il avait 18 ans.

    "Pour un politique qui se veut crédible, respecté et digne, ces bassesses montrent sa véritable personnalité", poursuit Brigitte Bardot dans son communiqué. "C'est mon deuxième démenti. La prochaine fois j'attaque en dommages et intérêts", ajoute-t-elle.

    Joint par l'AFP, Patrick Balkany a dit trouver "ça très triste, compte tenu des déclarations qu'elle a faites devant témoins".
    Le Figaro- 10.02.10