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  • Hommage aux Héros du 6 février 1934

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    Communiqué d’Alexandre Simonnot, chargé de mission du FN en Seine-Saint-Denis, conseiller municipal de Taverny (95)

    Rendons un vibrant hommage à nos camarades de combat de la Droite Nationale, morts en Héros de la Patrie il y a aujourd’hui 76 années, le 6 février 1934.

    Manifestant contre la corruption et l’impuissance du pouvoir en place, et tentant légitimement d’occuper l’Assemblée Nationale, les Héros et Martyrs du 6 février 1934 tombent sur le pavé parisien et offrent ainsi leur sang à notre France éternelle.

    76 ans après, l’Assemblée dite « Nationale » est toujours occupée par les mêmes ennemis de la Nation et elle demeure tout aussi illégitime. Non seulement le Palais Bourbon est devenu une simple chambre d’enregistrement des décisions euro-mondialistes de Bruxelles, mais il continue d’empêcher, par un mode de scrutin antidémocratique, le Front National et ses millions d’électeurs d’y être représentés, et ce depuis plus de 15 ans !

    Quel scandale en effet que cette parodie de démocratie qui se prétend « Assemblée Nationale » alors qu’elle prive notre Mouvement de toute représentation, tandis que le parti stalinien, le parti des goulags, y siège encore et toujours !

    N’oublions jamais les Héros du 6 février 1934. Honneur à ces morts, honneur à leur martyre, honneur à leur sacrifice.

    Qu’ils reposent en Paix.

    NPI - 06.02.10

  • Manifestation de Juifs en Crète

    Une centaine de Juifs ont manifesté aujourd'hui à La Canée, en Crète (sud de la Grèce), où la synagogue a été incendiée à deux reprises en janvier entraînant des dégâts importants, a-t-on appris auprès de la police locale.

    "C'est la première fois qu'il y a une telle mobilisation de la communauté juive grecque, cette réponse est à la hauteur de la gravité, sans précédent, de l'attaque", a déclaré à l'AFP, David Saltiel, président du Conseil central des communautés juives grecques (KIS).

    Organisée par la communauté juive d'Athènes, cette manifestation a rassemblé des représentants des communautés juives de toute la Grèce pour protester contre "cet acte antisémite", condamné par le gouvernement grec.

    Quatre personnes, un Américain, deux Britanniques et un Grec ont été arrêtés et inculpés fin janvier pour avoir mis le feu, les 5 et 16 janvier, à la synagogue de La Canée, qui date du Moyen-Age et qui est l'un des derniers monuments juifs de Crète. L'un des deux Britanniques avait été placé en détention provisoire.

    Le feu a causé des dégâts importants au bâtiment abritant la bibliothèque de la synagogue, détruisant 2.500 livres rares, selon les responsables de la fondation.
    La communauté juive en Grèce, qui a été exterminée à 80% sous les Nazis, ne ne compte plus que quelques milliers de personnes. Des actes de vandalisme visent sporadiquement des cimetières et des bâtiments juifs en Grèce.

    Le Figaro - 06.02.10

  • Réchauffement climatique? Fortes tempêtes de neige dans l'est des Etats-Unis

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    Alors que la capitale américaine s'est réveillée samedi sous 30 cm de neige, les habitants de l'Est du pays s'attendent à un «Armageddon de neige». Deux personnes sont mortes en Virginie.

    Les internautes l'ont baptisée «snowpocalypse» ou «snowmageddon». Depuis hier soir, l'Est des Etats-Unis subit de fortes chutes de neige, qui pourraient battre le record du siècle. Prévenus avant les premiers flocons, les habitants de la région ont pris d'assaut les supermarchés par crainte d'une paralysie des transports.

    Washington s'est réveillée samedi sous au moins 30 centimètres de neige et la tempête, prévue jusqu'à samedi soir, ne semblait pas faiblir. Elle a atteint New York ainsi que la Caroline du Nord et plusieurs gouverneurs -Virginie, Maryland et Delaware- ont décrété l'état d'urgence. Au sud de la capitale, sur une route de Virginie, un père et son fils qui s'étaient arrêtés pour porter secours à un motard en difficulté du fait des intempéries, ont été heurtés par un tracteur et sont décédés.

     

    Washington attend 75 cm de neige

     

    La seconde grande tempête de neige de la saison pourrait charrier jusqu'à 75 centimètres de neige dans la capitale américaine, selon les services de météorologie nationale qui ont dû revoir à la hausse leurs prévisions.

    Cette tempête pourrait ainsi battre le record de 1922, quand 71 centimètres de neige avait recouvert la capitale, selon Klaus Wolter, un climatologue de l'université du Colorado (ouest des Etats-Unis). «Même si nous n'avons que 50 cm, ce sera la troisième plus grosse chute de neige» à Washington, dit-il. Selon le météorologue Brian van de Graaf, il ne manque encore «que» 47,5 petits centimètres de neige pour faire de cet hiver le plus enneigé depuis 100 ans dans la capitale.

    Le National Weather Service (NWS) prévoit «de fortes perturbations dans les transports tout au long du week-end», soulignant que les déplacements seront «très risqués, voire presque impossibles vendredi». L'alerte concerne plusieurs Etats, du New Jersey à la Caroline du Nord, et jusqu'à l'Indiana vers l'ouest.

     

     

    Dès l'annonce de l'arrivée de la tempête, les habitants de la capitale se sont rués dans les supermarchés pour faire des provisions, d'autant plus que l'après-midi de dimanche est consacrée au Super Bowl, la finale du championnat de football américain, plus grand événement sportif de l'année aux Etats-Unis. Dans les rues de Washington, les saleuses et les chasse-neige ont commencé à tourner début d'après-midi.

    Vendredi, de nombreuses écoles et édifices publics avaient tout simplement fermé leurs portes ou s'apprêtaient à des fermetures anticipées. Le soir, la très grande majorité des quelque 200 vols annoncés au départ de l'aéroport international de Dulles étaient déjà annulés.

    Même s'il avait critiqué l'an dernier la propension de la capitale à se mettre en catalepsie dès le moindre flocon, le président «respecte des prévisions annonçant 60 centimètre de neige», a assuré le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs. Barack Obama, qui a la chance de ne «même pas devoir déblayer son allée», passera son dimanche à regarder le Superbowl avec «30 à 40» personnes à la Maison Blanche, a précisé avec humour le porte-parole.

    Le Figaro - 06.02.10

       
  • GB - Aide aux clandestins: prison ferme pour une élue française et son fils

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    La anglaise a condamné vendredi, Christiane Chocat, une conseillère municipale française à trois ans de prison vendredi par un tribunal de . Son fils Benjamin a écopé de cinq ans de prison. Tous les deux étaient poursuivis pour avoir aidé des immigrés clandestins à entrer au Royaume-Uni.

    Les deux accusés avaient plaidé coupable d'avoir fait illégalement entrer 16 Vietnamiens sur le territoire britannique le 1er octobre. Ils n'ont donc pas fait l'objet d'un procès, comme le prévoit le système judiciaire britannique, et leur peine a été directement prononcée ce vendredi par le tribunal royal de Portsmouth (sud de l'Angleterre).

    Le fils considéré comme l'initiateur

    Christiane Chocat, 51 ans, conseillère municipale à Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine-et-Marne et son fils, Benjamin, 20 ans, avaient été interpellés dans le port de Portsmouth à leur descente du ferry en provenance de Cherbourg (ouest de la ). Ils avaient été maintenus en détention depuis lors. Le mari de l'élue nous avait confié être «descendu en enfer» après l'annonce de l'arrestation de son épouse.

    Selon l'accusation, le fils était l'initiateur de l'opération: Mme Chocat «s'est impliquée en suivant un souhait mal avisé de prêter assistance à son fils», avait relevé le procureur Martyn Booth lors d'une audience préliminaire. «Elle a clairement joué un rôle en louant le véhicule».

    Les clandestins, treize hommes et trois femmes, étaient dissimulés derrière des boîtes de nouilles aux crevettes dans une fourgonnette de location. Ils avaient été renvoyés en France.

    Le Parisien - 06.02.10

  • Mairie de Paris: la parole aux étrangers

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    Roger Yoba

    La mairie de Paris va créer mardi une assemblée des Parisiens non européens. Un moyen de les associer à la vie locale, avec en arrière-plan le droit de vote des étrangers.

    Encore une fois, Roger Yoba va prendre son bâton de pèlerin. Ce Camerounais de 56 ans, arrivé en en 1978, est un inlassable promoteur de la citoyenneté pour tous, même pour les étrangers. Depuis 2001, il est un des pivots du conseil de la citoyenneté des résidents étrangers dans le XXe arrondissement, pionnier de ce débat à .

    Il est candidat aujourd’hui pour figurer dans la future assemblée des citoyens parisiens extracommunautaires (ACPE), créée mardi par la mairie de Paris. « Depuis 2001, l’impression est mitigée, analyse cet intellectuel, titulaire d’un DEA de . C’est très difficile d’intéresser, de motiver les étrangers non européens sur la citoyenneté, le droit de vote… Souvent on me demande : A quoi ça va servir ton truc ? Quel pouvoir tu as ? Qui représentes-tu ?

    » Roger, lui, est persuadé de l’utilité de ces structures : « A chaque élection, je me dis : Pourquoi un Bulgare, ressortissant de l’Union européenne, peut voter aux élections locales, et pas moi, Camerounais dont l’histoire est intimement liée à celle de la France ? C’est une discrimination très dure à accepter. » Son opiniâtreté a payé. Dans le XXe, le conseil a abouti à la création d’une fête de la République « laïque et métissée », à la prise en compte de la question des foyers de travailleurs migrants, la création d’un guide d’accueil traduit en 6 langues… « Certains de nos voeux ont même été votés par le Conseil de Paris ! » lance-t-il fièrement. La participation à ce conseil a même poussé des membres à se faire naturaliser, dont une Camerounaise devenue depuis conseillère d’arrondissement.
    Mais huit ans après, il faut renouveler le conseil du XXe , et la tâche est lourde. « On veut des femmes, des représentants de toutes les nationalités, ce n’est pas facile, témoigne Danielle Simonnet, conseillère de Paris (Parti de gauche) qui a monté le conseil du XXe en 2001. On a du mal à convaincre les Chinois, les Turcs, les Tamouls, mais aussi les femmes. » Roger Yoba l’accompagne depuis plusieurs semaines dans les cours d’alphabétisation, dans les centres sociaux, pour trouver du sang neuf. « Il y a des barrières culturelles et psychologiques très fortes à briser, notamment sur la pratique démocratique, explique Roger. Pourtant, c’est une reconnaissance pour nous, ça fait partie de notre dignité. »

    Le Parisien - 06.02.10

  • Les braqueurs de la Poste portaient la burqa!

    Les deux braqueurs qui se sont attaqués ce matin à la Poste d'Athis-Mons (Essonne) ne sont pas vraiment passés inaperçus. Au lieu des habituelles cagoules et autres écharpes, ils ont choisi d'opérer vêtus de la burqa et chaussés de baskets.

    Un butin d'environ 4500 euros

    Il était environ 10 h 30 lorsque les deux hommes ont fait irruption dans le bureau, situé dans le quartier sensible du Noyer-Renard et où patientaient une vingtaine de clients.

    En menaçant le personnel avec une arme de poing, ils sont parvenus à se faire remettre une somme d'environ 4500 euros. Dix minutes plus tard, ils ressortaient et prenaient la fuite à pied en direction du parking voisin. L' a été confiée à l'antenne d'Evry de la police judiciaire.
    Le Parisien - 06.02.10

  • Haïti: la France va faciliter les procédures d'adoption

    La France propose aux autorités haïtiennes la création d'une commission bilatérale chargée d'examiner les dossiers d'adoption d'enfants pour lesquels aucun jugement n'avait été rendu avant le séisme du 12 janvier, ou n'a pu être produit suite à la catastrophe, a annoncé vendredi le Quai d'Orsay.

    L'ambassadeur chargé de l'adoption internationale, Jean-Paul Monchau, est "actuellement à Port-au-Prince pour proposer aux autorités haïtiennes un mécanisme conjoint, une commission bilatérale, qui nous permette de traiter ensemble, là-bas, les dossiers d'adoption", a expliqué le porte-parole Bernard Valero lors d'un point de presse.

    Cette commission est d'une part destinée à "faciliter le traitement des procédures pour lesquelles des éléments probants permettent d'établir l'existence d'un jugement mais qui ne peut être produit suite au séisme" du 12 janvier, selon un communiqué de Valero. Et d'autre part à "émettre des recommandations pour les procédures dans lesquelles aucun jugement haïtien n'avait été rendu avant le séisme".

    Les autorités françaises sont en contact avec "un peu plus de 900 familles" françaises et environ 950 enfants haïtiens sont "concernés par des procédures d'adoption", a précisé le porte-parole.

    La première priorité est de "hâter la venue en France des enfants haïtiens pour lesquels un jugement d'adoption avait été prononcé par la justice haïtienne avant le tremblement de terre", soit "près de 400 enfants", a expliqué Valero. A ce jour, 277 ont déjà rejoint leur famille française d'adoption et "d'autres arrivées sont prévues dans les prochains jours", a-t-il souligné, ajoutant que chacun de ces départs avait été "approuvé" par les autorités haïtiennes.

    Le Figaro- 05.02.10

  • La policière voilée en conseil de discipline: une affaire qui dure...

    Fonction publique et signes religieux sont incompatibles : une charte de la laïcité datant d'avril 2007 , signée par le premier ministre de l'époque , le stipule clairement. Persévérante, l'agent de surveillance de (ASP), Nora B., qui portait le voile islamique durant son service ne voulait rien entendre.

    Ce jeudi elle devrait comparaître en conseil de discipline.

     Affectée dans le XIe arrondissement et chargée de la régulation de la circulation dans la capitale, elle portait dans le service de police où elle était affectée le voile simple (non intégral) et a toujours refusé de l'enlever. Après avoir été à plusieurs reprises admonestée par sa hiérarchie, Nora B. avait été suspendue pour un manquement à son obligation de neutralité en novembre 2009 par le préfet de police de , avec plein traitement, selon des sources proches du dossier.

    Suspendue, elle avait continué de venir travailler voilée...

    Mais refusant de signer cette suspension,  elle a cependant continué de venir travailler avec le voile dans son service, «provoquant des tensions», et allant jusqu'à le porter récemment, «revêtue de son uniforme sur la voie publique», selon des sources proches de l'enquête. Elle été l'objet d'une procédure administrative en 2004 pour ces raisons et avait accepté de retirer son voile après avoir été reçue par le préfet de police de l'époque, Jean-Paul Proust.

    Les ASP, qui assurent en uniforme la surveillance de la circulation, ont été créés en novembre 2001. Ils sont rémunérés par la Ville de Paris et mis à disposition du préfet de police de Paris. Outre la surveillance de la circulation, ils s'occupent depuis quelques années de lutter contre les «incivilités quotidiennes» grâce à de nouvelles qualifications. Sollicité, le ministère de l'Intérieur a précisé qu'il s'agit d'une «décision» du préfet de police (de Paris) qui «a agi dans le cadre de ses pouvoirs de police municipale», dans la capitale, en sanctionnant une «fonctionnaire municipale».

    Le parisien - 03.02.10

     

     

  • Paris: mort mystérieuse d'une femme de 43 ans à la gare du Nord

    Laurence Delgrange n’est jamais montée dans l’Eurostar. Elle n’a jamais rejoint ses deux amies à Londres, où les trois femmes avaient prévu de faire du shopping, comme chaque année. Le 11 décembre dernier, vers 6h30 du matin, le corps sans vie de cette mère de deux enfants, âgée de 43 ans, a été retrouvé sur la mezzanine de la gare du Nord, au pied d’une guérite d’informations : sa aurait violemment heurté un marchepied en métal.

    A-t-elle été bousculée? Est-elle tombée seule? Dans quelles circonstances? Personne n’est encore parvenu à établir avec certitude comment cette jeune femme sans le moindre problème de est brutalement décédée sous les yeux de dizaines de voyageurs. Mais, curieusement, aucun témoin direct de la scène ne s’est fait connaître au commissariat de la gare du Nord, chargé de l’enquête.
    Bruno, son époux, est bien décidé à tout mettre en œuvre pour comprendre et a mis l’affaire entre les mains d’un
    , Me Laurent Absil, qui a déposé plainte contre X auprès du procureur de Paris pour « homicide involontaire ». « Je ne veux envoyer personne en prison, souligne Bruno Delgrange. Il m’importe simplement de savoir ce qui est arrivé à ma femme. Il pourrait s’agir d’une bousculade, des gens pressés de prendre l’Eurostar, qui auraient poussé mon épouse, poursuit-il. L’identité de ces personnes aurait d’ailleurs été vérifiée en gare de Londres après la découverte du corps de Laurence, mais aucune information officielle ne m’a été transmise. »

    Rien non plus du côté des caméras de vidéosurveillance de la gare du Nord : « On nous a répondu qu’elles filment le plafond! s’agace Me Absil, mais nous n’avons pas pu visionner les bandes. » Enfin, l’autopsie du corps de la victime a bien été pratiquée à l’Institut médico-légal (IML), mais le résultat des recherches toxicologiques risque de prendre encore quelques semaines…
    Bruno Delgrange, lui, vit avec le douloureux souvenir d’un simple coup de téléphone, lui annonçant que sa femme venait d’être admise en réanimation à l’hôpital Saint-Louis (Xe). C’est lui, ensuite, qui a prévenu les deux amies de son épouse, qui l’attendaient à Londres. « Nous avons le droit de savoir la vérité, soupire-t-il. On ne meurt pas, comme ça, au beau milieu de la gare du Nord, sans que personne ne sache ce qu’il s’est passé… »

    Le parisien - 05.02.10

    Plus de détails et des photos sur le Post: http://www.lepost.fr/article/2010/02/05/1925209_mort-d-une-mere-de-famille-gare-du-nord-elle-a-chute-de-plein-pied.html

     

     

  • Pôle emploi propose aux jeunes femmes des emplois "coquins"

    Appelons la Kenza. Laissons-lui son âge véritable, 29 ans… Dont deux ans de recherche d’emploi peu fructueuse dans la catégorie webmaster. Lundi, la quête de cette jeune Parisienne a enfin été couronnée de succès. Alors qu’elle pianote sur le site de Pôle , organisme né de la fusion de l’ANPE et des Assedic, la jeune femme découvre une nouvelle annonce dans sa rubrique.

     
     
    L’intitulé : « Animations de chats pour adultes (messagerie rose), travail de jour ou de nuit. » Les débutants sont acceptés, la rémunération varie de 1 400 € à 2 000 € avec des primes et le contrat est un CDI. « J’ai été très surprise mais j’ai quand même postulé, raconte Kenza. Je cherche du travail. Animer un chat, même rose, ne demande pas une grande implication. » Elle envoie donc son CV… et reçoit un coup de téléphone quelques minutes plus tard. « Mon interlocuteur m’a immédiatement expliqué que je n’utiliserai pas de clavier, mais un téléphone ou une webcam pour des rapports coquins. » Kenza reste bouche bée.
    Son interlocuteur est bavard. « Il m’a indiqué qu’il faudrait que je porte une nuisette et que je fasse le genre de truc qu’on fait pour son petit copain. » Puis, si le client est d’accord, Kenza est invitée à « s’effeuiller ». « Comme une strip-teaseuse en fait, poursuit la jeune fille. Mais il m’a assuré que les vidéos n’étaient pas sauvegardées.
    Et que ma famille et mes amis ne me reconnaîtraient jamais. » Perruques et maquillage sont en effet plus que conseillés. « Et l’homme a ajouté que le numéro de téléphone qui permettrait aux hommes d’avoir accès à moi ne se trouvait que dans des magazines très hard, du genre de ceux que les kiosquiers gardent bien cachés. »
    Pour persuader un peu plus son interlocutrice, l’homme décline enfin des conditions séduisantes : un CDI immédiat et six heures de travail quotidien de jour comme de nuit dans un salon individuel.
    Dix minutes plus tard, Kenza a un rendez-vous dans le XIe arrondissement de où cette entreprise, qui se présente comme une spécialiste du télémarketing, est installée. « Bien sûr, je n’irai pas, réagit Kenza.
    C’est ultra-choquant. La frontière avec la prostitution n’est vraiment pas loin et cette offre d’emploi se trouve sur le site de l’Etat ! La dérive est énorme. » Réponse de Pôle emploi : cette annonce est légale. Les
    , eux, n’hésitent pas à convoquer la morale. « Même si c’est un travail autorisé, personne ne voudrait que sa fille le pratique, rétorque le Syndicat national unitaire (SNU) Pôle emploi.
    Il est vraiment regrettable que le site en vienne à publier de telles offres. Mais les conseillers n’ont plus le temps d’aller chercher eux-mêmes des offres d’emploi intéressantes dans les entreprises… Du coup, le site est à l’affût de tout. »

    Le parisien - 05.02.10

  • Un prêtre de 83 ans agressé et séquestré dans son presbytère

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    Le presbytère de Cailloux-sur-Fontaines (Rhône)
    (Cliquez sur la photo)
    Un prêtre auxiliaire de 83 ans a été agressé et séquestré mercredi à Cailloux-sur-Fontaines (Rhône) par deux individus qui lui ont dérobé une carte bleue et un chéquier avant de prendre la fuite, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la gendarmerie.

    Les faits se sont déroulés vers 22H30 quand le père Jacques Gautier et son aide-ménager ont ouvert la porte du presbytère à leurs agresseurs, dont un "était encagoulé" et pointait dans leur direction "une arme de poing".

    Les malfaiteurs ont ensuite attaché leurs victimes avec des cravates avant de fouiller durant une heure et demie la maison et de soutirer violemment le code de la carte bancaire au prêtre, légèrement blessé après un coup reçu à une tempe, a précisé le quotidien Le Progrès.

    Après la fuite des agresseurs, les victimes ont réussi à se libérer au bout d'une heure avant de donner l'alerte. Le père Gautier a été hospitalisé.

    Un appel à témoin a été lancé par la brigade de recherches de Bron (Rhône), en charge de l'enquête, selon la même source.
    Le Figaro - 05.02.10

  • Russie: les cadettes de la Poutine académie

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    À Moscou, l'école des cadettes numéro 9 forme à la dure les futures recrues du FSB (ex-KGB), les services secrets russes.

    Elles ne sont autorisées à se maquiller qu'une fois par an, à l'occasion du bal russe d'hiver. Les aînées, 16 ans à peine, affichent des robes de soirée, froufrous kitsch à l'élégance surannée. Les plus petites, âgées de 10 ans, ressemblent à des demoiselles d'honneur. À leur bras, de jeunes garçons, des enfants parfois, portent un uniforme sombre et de grandes casquettes sur de petites têtes. Unique visite masculine autorisée jusqu'à l'année suivante. Ces jeunes filles sont issues de l'école des cadettes numéro 9 de Moscou, académie nouvelle, première en son genre, où, comme l'a souhaité Vladimir Poutine, premier ministre de la Fédération de Russie, on forme l'élite militaire féminine de la patrie. Des amazones promises aux départements du FSB (ex-KGB), les services secrets russes, où elles traiteront de contre-espionnage, d'antiterrorisme et de crime organisé. Et si la couture, la cuisine, le chant, le dessin et la danse leur sont enseignés - il s'agit aussi de préparer ces demoiselles à devenir de fidèles épouses et de bonnes mères -, les matières principales relèvent plutôt du maniement de l'AK47 (kalachnikov) et des grenades.

    Les écoles militaires russes, issues du modèle prussien, apparurent en 1732, sous le règne de l'impératrice Anna, nièce de Pierre le Grand, puis disparurent avec l'avènement du communisme. Avec l'ère Poutine, le concept a été réhabilité. D'abord pour les garçons. Puis pour les filles, qui ont désormais leur école : 300 élèves, majoritairement issues de familles de militaires et recrutées d'après des tests d'aptitude, suivent en ce lieu six jours d'enseignement par semaine. Les téléphones portables sont interdits en dehors des quelques minutes de communication autorisées chaque jour pour contacter les familles.

    Les cours débutent dès 7 heures du matin. Enseignement des langues étrangères - à 16 ans, la plupart des cadettes parlent couramment cinq langues -, apprentissage du défilé au pas de l'oie, du secourisme, de l'autodéfense. Et des bonnes manières. Les uniformes sombres aux épaulettes rouges sont impeccables, repassés chaque soir. Ces filles doivent être des modèles, au menu desquelles on inclut chaque jour une dose de caviar, afin de développer leur force physique. L'exigence est totale. Totale aussi pour les professeurs de l'école, triés sur le volet, militaires de réserve, vétérans de l'occupation afghane par l'Armée rouge, souvent décorés de l'ordre du Courage. Ainsi, à chaque fin d'année scolaire sont-ils sommés d'organiser un «spectacle» destiné à mettre en valeur les connaissances acquises par les élèves durant leurs cours. Que le résultat ne soit pas optimal, et le professeur est remercié, tout comme les élèves dont le niveau ne serait pas jugé satisfaisant.

    Le Figaro - 05.02.10

  • DSK président de la République en 2012?

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
     Martine Aubry «incarne les idées et valeurs de la gauche» aux yeux de 60% de Français. Taux encore plus fort chez les sympathisants socialistes (73%), loin devant Dominique Strauss-Kahn (27% pour les Français, 21% chez les sympathisants).

    La numéro un PS l'emporte également de très loin pour la compréhension «des problèmes des gens» (54% contre 28% pour DSK), l'honnêteté (52% contre 29% pour DSK). En revanche, le directeur général du FMI a «l'étoffe d'un président de la République» pour 62% des Français (63% pour les seuls sympathisants socialistes). La maire de Lille n'obtient sur ce point que 24% et 28% des suffrages.

    Enfin, Dominique Strauss-Kahn est «capable de sortir le pays de la crise économique» pour 56% des Français et 58% des sympathisants, Martine Aubry peinant à 22% et 29%.

    Le Figaro - 05.02.10

    Dominique Strauss-Kahn est né le 25 avril 1949 à Neuilly. Il est le fils de Gilbert Strauss-Kahn, conseiller juridique et fiscal, et de Jacqueline Fellus d'origine tunisienne. Issu d'une famille juive qui s'installe au Maroc en 1955, il grandit à Agadir. Il quitte définitivement le Maroc à la suite du tremblement de terre d'Agadir de 1960 , pour Monaco, puis Paris.   
  • Affaire Treiber - Saura-t-on un jour la vérité?

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    Roland Giraud et sa femme
    Roland Giraud, le père de Géraldine, assassinée en 2004 avec son amie Katia Lherbier, s’est confié au Nouvel Observateur avec son épouse. Tous les deux racontent l’interminable cauchemar d’une instruction qui a fait surgir les pires calomnies.

    Alors que le procès de Jean-Pierre Treiber, l’assassin présumé de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, s’ouvrira le 20 avril prochain, Roland Giraud et son épouse, Maaïke Jansen, se sont livrés au Nouvel Observateur. Ils racontent leur souffrance de parents et l’interminable cauchemar d’une instruction qui a fait surgir les pires calomnies.

    « Nous avons perdu note fille unique dans des conditions atroces, explique Roland Giraud, et j’ai été sali par ceux que la justice soupçonne ou a soupçonné.

    Nous attendons le procès depuis cinq ans. Quand Treiber s’est évadé, nous avons eu peur qu’il disparaisse pour toujours. Nous avons pensé que nous n’aurions jamais les réponses aux questions qui nous hantent. Durant sa cavale, nous l’avons vu se transformer en une sorte de héros. Tous ces gens qui se réjouissaient du bon tour joué à la police, ces villageois qui racontaient combien il était sympathique, ce cœur dessiné sur un arbre dans les bois… C’était le nouveau Mandrin ou un sujet de plaisanterie. »

    Pour le couple, aucun doute : Treiber est l’assassin de leur fille et de son amie. Parce que « c’est lui qui a utilisé les cartes bancaires des filles » après leur disparition, que c’est au fond de « son puisard » qu’on les a découvertes mortes, enfouies sous 800 kilos de pierres, asphyxiées à la chloropicrine, un produit très toxique utilisé par certains gardes forestiers ou chasseurs, « comme l’était Treiber ».

    Mais aussi parce que c’est dans « sa maison » que l’on a retrouvé une couverture orange identique à celle qui enveloppait leurs corps et le même rouleau adhésif qui avait servi à les ligoter, à les bâillonner. Enfin, c’est dans « son jardin » que leurs vêtements et effets personnels ont été brûlés.

    En revanche, concernant l’implication de Marie-Christine Van Kempen, sa belle-sœur, un temps mise en examen pour « complicité d’assassinats », l’acteur explique que s’il a été troublé dans un premier temps par les éléments de l’enquête, aujourd’hui, il affirme qu’il ne peut pas croire que la sœur de sa femme ait commandité l’assassinat.

    Cette dernière ajoute d’ailleurs : « Je suis sûre qu’elle n’est pas coupable. Même si trois mois avant le drame, elle m’a déclaré que Roland avait abusé de notre fille, Géraldine n’a jamais mis en cause son père. »

    Du procès qui s’annonce, Roland Giraud et son épouse n’attendent désormais qu’une seule chose : la vérité. « Que Treiber dise enfin ce qui s’est passé. Géraldine et Katia n’ont plus donné signe de vie à partir du 1er novembre au soir. Quand ont-elles été tuées ? Où ? Pourquoi ? Pour quelques retraits ou achats avec une carte bancaire ? Pour 2.000 euros ? Y a-t-il un ou plusieurs assassins ? » En attendant, si Maaïke Jansen assure qu’« il n’y a pas de haine dans son cœur », Roland Giraud, lui, « n’arrive pas encore à s’en défaire ».

    Edition France Soir du vendredi 5 février 2010

  • Fiers d'être Français - sondage TNS Sofres

    Si le débat sur l'identité nationale fait toujours débat, une écrasante majorité de Français (82%) pensent qu'il existe une "identité nationale française", selon un sondage TNS Sofres pour le ministère de l'Immigration présenté vendredi.

    Paradoxal ? Le débat sur l'identité nationale continue de faire débat. Peut-on réellement définir ce qu'est être français ? La réponse ne se trouve pas dans les lignes suivantes.

    Ce qui s'y trouve, en revanche, c'est le sentiment des Français à l'égard de cette identité nationale. Pour 82% des Français, l'identité nationale française existe. Etre français, né en France ou naturalisé, a donc un sens pour une très large majorité. Surtout, 75% des personnes interrogées se disent fières d'être français. 48% vont même jusqu'à prétendre être "très fiers d'être Français". Les résultats de cette enquête ont été présentés vendredi lors d'une conférence de presse par Brice Teinturier, directeur chez TNS Sofres, et par le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

    Que cache cette idée ? Et surtout, pourquoi autant de personnes affichent-elles leur fierté ? Est-ce l'illustration chiffrée d'une tendance bien connue dans l'Hexagone et vilipendée par nos meilleurs ennemis anglo-saxons, cette prétention poussée jusqu'à l'extrême depuis des siècles et qui veut que la France soit un petit pays mais une grande nation ?

    Français avant tout

    L'histoire (44%), la culture, la langue et les traditions (38%) sont les éléments qui créent ce sentiment d'appartenance Les mots de Molière sont une reconnaissance, la francophonie un symbole, tout comme l'histoire du pays, de Clovis à Nicolas Sarkozy en passant par Napoléon, Victor Hugo, Jeanne d'Arc, Marie Curie, Jean Moulin... On est Français et fier de l'être parce que derrière nous, des siècles d'histoire nous contemplent, des guerres et des victoires, des avancées, les Lumières. On est fier d'être Français parce que Voltaire l'était, quand bien même Voltaire aurait trouvé cette fierté infondée et déplacée. 

    On aime notre pays. Le Français râle mais il apprécie sa maison, les avancées sociales et l'idée - aujourd'hui essouflée - que la France peut être l'inspiratrice du monde. Des ruelles parisiennes aux vergers du Languedoc soufflent des vents de liberté, de fraternité, d'égalité. De congés payés aussi. De RTT sans doute. De sécurité sociale surtout. 

    Ceci explique aussi sans doute pourquoi dans une majorité des personnes interrogées se sentent exclusivement françaises (39%). 32% se déclarent "Français et citoyen de l'Union européenne", 13% "citoyen du monde", 1% "citoyen d'un autre pays uniquement". 

    France-Soir - 05.02.10

     

  • Le nationalisme se porte bien en Autriche

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    Heinz-Christian Strache au cours d'un meeting à Vienne le 10 janvier 2010
    (Cliquez sur la photo)

    Dix ans après, Andreas Khol n'a rien oublié. L'ancien président du Parlement autrichien et député du parti conservateur autrichien (ÖVP) se souvient parfaitement de cette conversation téléphonique avec Jacques Chirac, le matin du 27 janvier 2000. Ce jour-là, le président de la République française a tenté de convaincre l'ÖVP de ne pas s'acoquiner avec le Parti autrichien de la liberté (FPÖ, extrême droite) dans un gouvernement de coalition inédit. L'Europe ne pourrait laisser passer une telle provocation. Andreas Khol a beau expliquer qu'il est impossible à son parti d'ignorer le FPÖ et ses 27 % de voix, voire 33 % d'intentions favorables, rien n'y fait. «On va vous isoler , menace le chef de l'État français. L'Autriche va le payer cher.» Le 4 février 2000, le gouvernement «noir-bleu» de Wolfgang Schüssel est intronisé à Vienne. L'extrême droite se hisse triomphalement au pouvoir, tandis qu'un vent de panique souffle sur l'Europe prise de court. L'Union européenne vote en catastrophe des sanctions. Du jour au lendemain, ministres et diplomates autrichiens affrontent quolibets et portes closes. Des programmes d'échanges scolaires sont annulés. Le Guide du routard barre son édition Autriche 2000 d'un bandeau noir symbolique. Le bras de fer va durer six mois, jusqu'à ce qu'en septembre, de guerre lasse, l'Europe renonce aux sanctions.

    Une décennie plus tard, les choses ont bien changé. L'extrême droite a quitté le gouvernement en janvier 2007, usée par le pouvoir. Son leader emblématique, Jörg Haider, s'est tué dans un accident de voiture en octobre 2008. En Europe, le souvenir même des sanctions s'estompe lentement, surtout depuis l'irruption de l'extrême droite au gouvernement en Italie, en Slovaquie ou encore au second tour de l'élection présidentielle française en avril 2002.

     

    Profond sentiment d'injustice

     

    En Autriche, le sujet demeure essentiellement tabou. Jamais ouvertement évoqué, toujours sous-jacent dans les campagnes comme dans les dîners mondains. Un large euroscepticisme, nourri par l'humiliation des sanctions, perdure au sein de la population, qui continue d'éprouver un profond sentiment d'injustice. Peu importe que l'économie autrichienne, une des plus performantes des Vingt-Sept, ait largement bénéficié de l'adhésion à l'Union européenne en 1995. Le tabloïd Kronen Zeitung, dont la verve populiste en fait un allié de choix pour les thèses xénophobes du FPÖ, ne manque pas une occasion de fustiger les bureaucrates de Bruxelles et leurs dépenses forcément «somptuaires», ainsi que l'immigration clandestine et la criminalité rampante qui découleraient de l'ouverture des frontières, ave l'élargissement à l'est de la zone Schengen en 2007.

    Cette dérive coïncide avec une multiplication des incidents à caractère xénophobe et antisémite. En avril 2009, des classes de lycéens viennois ont été expulsées de l'ancien camp de concentration d'Auschwitz (Pologne), après des propos déplacés. Lors de la cérémonie de commémoration de la libération du camp de Mauthausen (Haute-Autriche), quelques jours plus tard, d'anciens déportés français et italiens ont été agressés par des adolescents défilant au pas de l'oie et imitant le salut hitlérien. Ces événements préoccupants constituent «de simples blagues de potaches» pour Heinz-Christian Strache, patron du FPÖ et héritier spirituel de Jörg Haider, qui rêve de détrôner le maire social-démocrate de Vienne, Michael Häupl, lors des élections prévues dans la capitale le 10 octobre prochain.

    le Figaro - 04.02.10

  • Torturé et violé, un détenu a vécu un calvaire à la maison d'arrêt de Coutances

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    Maison d'arrêt de Coutances (Manche)
    03/02/2010
    COUTANCES (NOVOpress) –
    L’immigration génère des drames à l’extérieur mais aussi à l’intérieur des murs des prisons. Pendant plusieurs semaines, un détenu âgé de 34 ans de la prison de Coutances (Manche), a souffert le martyre de la part de ses compagnons de cellule. Coups, brûlures, viols… son calvaire a cessé le 16 janvier. La victime a été transférée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).

    L’homme s’est vu accorder une interruption totale de travail (ITT) d’une durée de trois mois. Mohamed A., 22 ans, est suspecté d’être l’organisateur de ces supplices. Il était le chef de cette cellule de torture. La victime était isolée dans un coin de la pièce pour ne pas être vue des gardiens puis frappée et violée, avec un linge dans la bouche « pour couvrir ses hurlements de douleur », écrit notre confrère, Stéphane Sellami, dans Le Parisien de ce jour.

  • Martin Hirsch est fier d'avoir financé "Le Baiser de la lune"

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    04/02/2010 – 18h20
    PARIS(NOVOpress)
    – Alors que le ministère de l’Education nationale s’oppose à la diffusion à l’école primaire du film Le Baiser de la lune, favorable à l’homosexualité, Martin Hirsch, Haut-Commissaire à la Jeunesse, vient de révéler qu’il était « fier » d’avoir financé ce projet.

    Sur RMC/BFM TV, Martin Hirsch a déclaré : « Je ne me renie pas du fait qu’avec mes crédits ce film a été soutenu, aidé, il n’y a aucun problème là-dessus. » Montant de ce coup de pouce financier :  3 000 euros. Sur les ondes, le Haut-commissaire à la Jeunesse a enfoncé le clou : « J’ai vu ce film. Je suis fier qu’on ait participé à ce film qui me paraît un film plutôt sympathique. Il ne m’a pas choqué. »


  • La violence scolaire a atteint un seuil critique - Les profs ont peur des jeunes et de leurs parents...

    Ne jamais tourner le dos à sa classe, pour éviter le compas qui vole, ils en avaient déjà plus ou moins pris l’habitude. Mais là, les profs n’en peuvent plus. Insultes, menaces, bagarres plus ou moins armées entre élèves, intrusions vengeresses… La violence atteint un degré tel qu’ils en viennent en rafale à poser le cartable et exercer un « droit de retrait ».

      
    Injurié et frappé par un élève de 11 ans

    La semaine dernière, c’était dans la Sarthe. Hier, c’était dans un lycée de Vitry (Val-de-Marne), théâtre la veille d’une agression à l’arme blanche entre jeunes. Ce même mardi après-midi, les profs d’un collège de Champigny avaient déjà cessé le travail après l’altercation entre un parent et un prof à l’issue d’un conseil de discipline. Même ras-le-bol dans un lycée professionnel de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) : les enseignants feront jouer leur droit de retrait ce matin, en soutien à un collègue régulièrement chahuté, bousculé et tapé en plein hier. A Meaux (Seine-et-Marne), un prof de primaire a porté plainte contre un gamin de 11 ans qui l’avait injurié et frappé. « On ne le fait jamais de gaieté de coeur », confie Dominique Thoby, qui suit les questions de sécurité au syndicat enseignant Unsa. Elle confirme que la violence, à force de grimper, atteint un niveau insupportable.

    A l’abri des recensements chiffrés, puisque, en changeant son logiciel statistique il y a deux ans, le ministère a voilé les données. « La situation devient invivable, et plus seulement dans les ZEP », constatent les enseignants. Certains ont peur au point de s’enfermer en classe entre les cours, comme le raconte un prof de Vitry, où l’équipe se mobilisait depuis des mois pour signaler que le niveau d’agressivité des élèves atteignait un seuil critique.
    La majorité souffre en silence. « Car la règle, c’est encore trop souvent de ne pas en parler, ou alors entre soi, parce que ce serait un aveu de faiblesse », déplore Dominique Thoby, qui, comme le Snes, regrettait hier que la réponse du ministère ne se résume qu’à des remèdes techniques : grilles et équipes de sécurité.

    Le Parisien - 04.02.10