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  • Des prisons encore plus dures pour les Palestiniens

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    Danny Danon

    Afin de faire pression sur le Hamas et obtenir la remise en liberté du soldat captif Guilad Shalit, le Premier ministre Binyamin Netanyahou évalue actuellement un nouveau projet de loi. Le texte vise à restreindre sévèrement les privilèges dont jouissent les détenus du Hamas, dans les prisons israéliennes.

    Les conditions seront réduites au minimum requis par les protocoles humanitaires internationaux. Les visites pourraient se limiter à celles de la Croix-Rouge.

    Augmenter la pression sur le Hamas

    Le projet de loi avait d'abord été proposé par le député Danny Danon, mais le bureau du Premier ministre l'avait écarté, espérant que les négociations avec le Hamas pour la remise en liberté de Shalit seraient fructueuses.

    Israël était alors prêt à libérer 1 000 prisonniers en échange de Shalit mais a essuyé un net refus du groupe islamiste. Cinq mois après cette dernière proposition, Danon et d'autres députés ont revu leurs positions quant au projet de loi. Et de soumettre un texte à la Knesset la semaine dernière.

    Le secrétaire de cabinet les a informés que le gouvernement et le ministère de la Justice étudiaient actuellement le projet.

    "Le Hamas parle le langage du Moyen-Orient, alors que nous nous exprimons dans le style des Européens", affirme Danon. "Les terroristes du Hamas ne devraient pas recevoir des attentions de 'VIP' alors que Shalit est traité comme un animal", a déclaré le député.

    JERUSALEM POST - 03/05/10

  • Grèce: non au consensus ultralibéral

    Communiqué de Presse de Marine LE PEN,
    Vice-Présidente exécutive du Front National:

    Le Front National refuse de participer au « consensus ultralibéral» des partis politiques du système quant au traitement à réserver à la banqueroute grecque qui n’est que l’un des premiers symptômes apparents d’une crise monétaire mondiale.

    Le Front National exclut de soumettre les contribuables français à la dictature des marchés financiers internationaux, en payant pour régler le problème de la dette souveraine grecque. En effet, demain, après le krach obligataire inéluctable, ce sera le tour du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie puis de la France dont les aides inutiles auront été englouties dans une hémorragie budgétaire.

    Aucune raison rationnelle ne commande un tel surendettement criminel. La vérité est que la zone Euro et sa monnaie unique l’euro sont impossibles à renflouer. Les Français doivent savoir que l’exposition totale actuelle des dettes françaises dans les pays du « Club Med » est de 675 Milliards d’€.

    Le devoir du Front National est donc de proposer une alternative économique responsable, à l’instar du Professeur Charles Wyplosz (cf. Le Monde du 27 AVRIL 2010), celle-ci consiste à laisser la Grèce suspendre le remboursement de sa dette aux investisseurs institutionnels usuriers. La Grèce doit faire « défaut » sur les créances des banques et reprendre des marges de manœuvre économiques et sociales grâce à sa souveraineté monétaire. Ces banques en subiront les conséquences et le gouvernement français pourra ainsi organiser un règlement judiciaire de son système bancaire (cf. mesure plan anticrise FN), mis sous tutelle de la Banque de France et utiliser l’argent qu’il donne à l’heure actuelle à la Grèce à fonds perdus, pour protéger l’épargne populaire des déposants dans les banques françaises ainsi que les contribuables français.
    La France manifestera ainsi sa volonté de mettre un coup d’arrêt définitif aux attaques spéculatives des banques d’affaires de Wall Street ainsi qu’à la fuite en avant que nous proposent les (gnomes) de Bruxelles.

    Altermedia Info - 04/05/10

  • VIDEO Cohn-Bendit: OK pour une loi anti-burqa si on régularise les sans-papiers

    http://www.dailymotion.com/video/xd6i8d_burqa-ok-pour-une-loi-si-on-regular_news

    04/05/10

    Altermedia Info

  • L'Iran lance la production en série d'un nouveau missile anti-aérien

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    L’Iran a lancé la production en série d’un nouveau missile anti-aérien Mesbah-1, rapporte mardi l’agence Fars, se référant au ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi.

    “Le système DCA Mesbah-1 a été conçu et créé pour garantir la protection contre les attaques aériennes de l’ennemi, notamment pour parer les attaques de différents types d’avions, de missiles de croisière et d’hélicoptères”, a indiqué le général Vahidi, cité par l’agence.

    Selon le ministre, ce système possède la haute précision de tir.

    “Les principales particularités du système DCA Mesbah-1 sont la haute précision de tir, la possibilité d’avoir un équipage moins nombreux par rapport à d’autres systèmes similaires, la vitesse de la réaction aux menaces et la capacité de produire 4.000 tirs à la minute”, a souligné le général.

    Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le système est équipé d’un radar à trois dimensions qui permet de distinguer les avions de l’ennemi des avions iraniens et de définir l’altitude et la portée de la cible.

    Début avril, Téhéran a annoncé le lancement de la production en série d’un nouveau missile anti-aérien de moyenne portée baptisé Mersad (embuscade), capable de frapper des avions ennemis à “basse et moyenne altitude”.

    Altermedia Info - 05/05/10

  • La crise grecque pose la question de la survie de l'euro

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    Joseph Stiglitz est né en 1943 à Gary, Indiana (États-Unis), dans une famille juive. Ses parents étaient Charlotte et Nathaniel Stiglitz.

    La crise de la dette grecque, qui menace de s'étendre à d'autres pays ayant adopté la monnaie unique, souligne à la fois les difficultés de gouvernance et les disparités économiques de la zone euro, dont elle pourrait, selon des experts, compromettre la survie même.

    L'euro, qui cotait plus de 1,45 dollar en début d'année, a chuté mardi sous le seuil de 1,29 dollar, son niveau le plus bas depuis un an. Les marchés n'ont pas été convaincus par le plan d'aide à la Grèce, décidé ce week-end par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Doutant que le pays parvienne à redresser ses finances publiques, ils craignent aussi que la crise se propage à d'autres pays de la zone euro, notamment l'Espagne ou le Portugal.

    Dans cette tourmente financière, les voix mettant en cause la survie même de la monnaie unique se font de plus en plus nombreuses.

    Une crainte exprimée mardi par le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, pourtant connu pour son europhilie : "l'avenir de l'euro sera peut-être limité".

    Depuis janvier, les économistes dénonçaient déjà les lenteurs de la riposte européenne à la crise grecque. Le plan de sauvetage n'a été acquis qu'au prix de laborieuses tractations, notamment avec une Allemagne très rétive.

    Plus grave, la crise grecque a forcé la Banque centrale européenne (BCE) à violer ses propres principes en acceptant en garantie des titres de dette grecs sans prendre en compte la qualité de leur notation.

    "Si le président de la BCE abandonne en l'espace de quelques semaines des principes importants, pourquoi l'euro devrait-il rester stable dans les décennies à venir?" s'interroge dans un éditorial cinglant le quotidien allemand Die Welt.

    Enfin, la "tragédie grecque" ressuscite une question essentielle : quel est le bien-fondé d'une monnaie réunissant des pays aux performances économiques aussi contrastées que l'Allemagne et la Grèce ?

    Concrètement, l'adhésion à la monnaie unique prive la Grèce de l'arme de la dévaluation, la menaçant d'un long purgatoire en récession.

    A terme, parient les détracteurs de l'euro, les disparités économiques feront exploser la zone euro, qu'ils considèrent comme une aberration dès le départ.

    "Il est temps de reconnaître l'échec de l'euro", juge ainsi Jean-Jacques Rosa, économiste et professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Paris. Au mieux, l'Allemagne et quelques pays voisins pourraient former une "petite zone mark", "économiquement logique".

    Pour les défenseurs de la monnaie unique, la survie de la zone euro est possible, mais passe par des réformes structurelles.

    "Cette crise nous appelle, nous Européens, à faire des progrès importants dans le sens de la gouvernance économique et politique de l'Europe", a lancé mercredi sur France Inter le président du conseil d'analyse économique français, Christian de Boissieu.

    Le principal défaut dans la cuirasse de la zone euro serait l'absence d'une politique budgétaire unique.

    "L'union monétaire exige une mobilité du travail et une flexibilité budgétaire, sous la forme d'un ministère des finances unique", estiment ainsi les économistes de la banque Standard Chartered.

    Pour l'économiste Marc Touati, fondateur du cabinet ACDEFI (Aux Commandes De l'Economie et de la Finance), il faut aussi redéfinir le rôle de la BCE, qui doit cesser d'agir "par dogmatisme" et préférer la croissance à la rigueur monétariste.

    "Au pire, les pressions pourraient finir par faire exploser la zone euro. A l'autre extrême, elles pourraient forcer l'Europe à adopter une union budgétaire complète", conclut Andrew Smith, économiste du cabinet de conseil KPMG.

    Le Point - 05 mai 2010

  • "Ben Laden est à Washington!"

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    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé que le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, se trouvait à Washington, lors d'un entretien diffusé aujourd'hui par la chaîne de télévision américaine ABC.

    Interrogé pour savoir si Ben Laden n'était pas caché en Iran, M. Ahmadinejad a qualifié cette supposition de "risible". "J'ai entendu dire qu'il se trouvait à Washington", a rétorqué le président iranien. 

    "C'est vrai. Il y est. Car c'est un ancien partenaire de M. Bush. Ils étaient collègues en fait autrefois. Ils étaient ensemble dans le pétrole, ils ont travaillé ensemble. M. ben Laden n'a jamais coopéré avec l'Iran, mais il a coopéré avec M. Bush", a affirmé M. Ahmadinejad, sans préciser s'il évoquait l'ancien président américain George Bush (1989-93) ou son fils George W. Bush (2001-2009).
    "Vous pouvez être sûr qu'il se trouve à Washington. Je pense qu'il y a de fortes chances qu'il y soit", a-t-il ajouté, sans se départir de son sérieux.

    Le président iranien est actuellement aux Etats-Unis, où il a prononcé avant-hier à New York un discours à la tribune des Nations unies à l'ouverture de la conférence de suivi du traité de non-prolifération nucléaire.

    M. Ahmadinejad a demandé à cette occasion la suspension des Etats-Unis de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organe onusien chargé de superviser et de réglementer les activités nucléaires dans le monde.
    Le Figaro - 05/05/10

  • Les "décrocheurs" de Sevran gazent un chauffeur routier

    Hier soir une vingtaine de jeunes de la cité Rougemont de Sevran, où réside l'adolescent qui s'est électrocuté en fuyant la police à la gare du Nord, ont incendié une voiture et pris d'assaut un 19 tonnes qui traversait le quartier. Le chauffeur a été sorti de force et gazé.

    On lui a expliqué qu'il s'agissait de venger "le mort" de la gare du nord, "tué par la police". Sa cabine a été aspergé d'essence. Les jeunes gens ont indiqué que tout brûlerait ces prochains jours.

    Les effectifs de police ont été renforcés sur le secteur.

    Le Figaro - 05/05/10

  • Hortefeux désavoué: "les escortes excitaient les jeunes"

    Les bus de la CIF desservant Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ne sont plus escortés par des policiers, à la demande des chauffeurs, qui n'étaient pas satisfaits de cette mesure annoncée début avril par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a-t-on appris mercredi.

    "Ce n'était pas une bonne mesure de sécurité, ça excitait les jeunes plus qu'autre chose de voir des escortes derrière les bus", a dit Jérôme Ramchurn, secrétaire du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de la compagnie CIF (Courriers d'Ile-de-France), confirmant une information du Parisien . "Cela faisait plus de deux semaines qu'on disait à la préfecture qu'on ne voulait plus d'escortes derrière les bus", a expliqué le représentant. "Lors d'une réunion à la préfecture lundi, nous avons rappelé au préfet qu'on préférait une présence policière sur le terrain", a-t-il poursuivi.

    Les escortes ont disparu dès mardi, jour de reprise de travail des CIF, après deux jours d'arrêt à la suite d'un caillassage de bus . La préfecture a confirmé qu'il n'y avait plus d'escorte, mais "un quadrillage plus fin" des forces de police sur le terrain. Le nombre de policiers reste le même, selon la préfecture.

    Le 2 avril, Brice Hortefeux avait annoncé que 80 policiers, dont des CRS, seraient déployés pour escorter les bus à Tremblay. Certains bus étaient ainsi suivis de véhicules de police et des policiers pouvaient monter à l'intérieur du car.

    Mais le 15 avril, un car de CRS et le bus qu'il escortait avaient été touchés par des jets de pierres. D'autres bus ont été caillassés. Les chauffeurs CIF contournent toujours la cité du Grand Ensemble de Tremblay et d'autres zones sensibles, selon Jérôme Ramchurn.

    Le Point - 05 mai 2010

  • Sarkozy: "on va créer un fichier des décrocheurs, qui va faire parler" - Il y a d'autres urgences!

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    Le président Nicolas Sarkozy a vanté mercredi auprès des députés UMP la mise en place d'un "fichier des décrocheurs" pour recenser les élèves quittant la scolarité à 16 ans, une mesure qui, selon lui, "va faire parler", selon des sources parlementaires. "On va créer un fichier des décrocheurs, qui va faire parler", a-t-il déclaré en recevant les députés UMP à l'Élysée. "Aujourd'hui, nous avons un trou noir entre 16 et 18 ans. Avant 16 ans, on peut répertorier l'absentéisme scolaire. Nous voulons donc savoir ce que deviennent tous les jeunes qui sortent de l'école à 16 ans", a-t-il ajouté, selon des participants à la réunion.

    Suspension des allocations familiales

    Mi-avril, le ministère de l'Éducation nationale avait annoncé qu'un logiciel pour recenser les élèves dits "décrocheurs", dans le but de les aider, avait commencé à être mis en place dans les établissements scolaires qui en seront tous équipés en 2011. Devant les députés UMP, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son soutien à la proposition de loi d'Éric Ciotti pour une "suspension immédiate", "après un premier avertissement", des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire.

    Ce texte devrait être débattu courant juin à l'Assemblée. "Cette proposition de loi sera mise en place", a lancé le chef de l'État. Évoquant la violence à l'école, il a indiqué qu'il y avait en France "200 établissements difficiles" et "53 impossibles".

    Le Point- 05 mai 2010

  • Grèce: la grève générale contre l'austérité dégénère, trois morts

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    Athènes: banque incendiée où trois personnes ont trouvé la mort 
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     (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     
    De violents incidents ont éclaté en marge de la manifestation de quelque 50.000 salariés du privé et du public qui protestent contre les mesures d'austérité. Les personnes tuées se trouvaient dans la succursale d'une banque incendiée.

    «Faire payer la crise par les riches.» «Fonds monétaire international et Union européenne nous volent un siècle d'acquis sociaux.» Alors que le pays est paralysé par une grève générale, 30.000 personnes ont défilé ce mercredi dans les rues d'Athènes et 20.000 à Salonique. La mobilisation syndicale est similaire en nombre aux précédents mouvements, d'après la police. Les syndicats, de leur côté, parlent de la plus grande mobilisation depuis le début de la crise.

    En marge des manifestation de violents accrochages ont eu lieu entre manifestants et forces de l'ordre à Salonique et à Athènes. La police d'Athènes a été placée en «état d'alerte générale», face à la violence des groupuscules anarcho-autonomes. Plus de 2.000 membres des forces de l'ordre étaient à pied d'oeuvre dans la capitale grecque.

    En début d'après-midi, des groupes de jeunes cagoulés lançaient des cocktails Molotov et des policiers ripostaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Les fauteurs de trouble s'en sont pris à des magasins. Certains d'entre eux ont mis le feu à la succursale d'une banque dans le centre d'Athènes.Trois personnes sont mortes alors que les pompiers tentaient d'évacuer la vingtaine de personnes présentes dans l'agence bancaire. Le premier ministre grec, Georges Papandreou, a condamné un «acte brutal et meurtrier».

    Deux autres bâtiments administratifs au centre de la capitale ont été incendiés après avoir été ciblé avec des cocktails molotov. Les pompiers ont pu ensuite maîtriser les flammes.

    Les incidents ont commencé vers 14h. Vers 15h reignait déjà une certaine «accalmie», selon des sources policières.A Salonique, des jeunes manifestants ont jeté des pierres contre des magasins et des agences bancaires du centre de la ville, selon la police. Les forces de l'ordre ont riposté à coup de gaz lacrymogènes et les groupes de jeunes se sont ensuite dispersés.

    Condoléances européennes

    La Bourse d'Athènes perdait plus de 5% en milieu de journée. L'Union européenne, par la voix de son président, Herman Von Rompuy, a présenté ses condoléances aux proches des victimes des violences. «Nous sommes tous concernés par la situation économique et budgétaire de la Grèce. Mais, en ce moment, nos pensées vont aux victimes humaines a Athènes», a déclaré Herman Van Rompuy à Bruxelles.

    Les manifestants protestent contre les mesures d'austérité imposées par les instances internationales en échange d'un plan d'aide de 110 milliards d'euros en faveur d'une Grèce en grande difficulté pour faire face à sa dette. Le plan de rigueur prévoit une hausse de la TVA et des baisses de salaires pour les fonctionnaires.

    «Ce n'est que le début d'une grande guerre», témoignait une manifestante, Hélène, citée par l'AFP. «Le gouvernement ne va pas reculer avec une seule journée de grève,» a renchéri Jim Zach, comptable dans la fonction publique.

    «Mesures anti-sociales»

    Marchant derrière une banderole déclarant la «lutte contre les mesures anti-sociales», la Confédération des salariés du privé (GSEE, 1 million de membres) et son homologue du public, Adedy (370.000 adhérents) ont rassemblé 10.000 manifestants. De son côté, le Pame, syndicat du parti communiste KKE, a réuni 10.000 personnes.

    Il s'agit de la troisième grève générale en Grèce depuis février. Tous les transports, des avions aux ferries, en passant par les bus, sont paralysés. Dans la fonction publique, seuls les hôpitaux fonctionnent grâce à des équipes d'astreinte. Les commerces sont en revanche ouverts.

    Le Figaro - 05 mai 2010

  • Attentat de Karachi, l'affaire qui fait peur à Sarkozy

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    Des marchés d'armement, notamment avec le Pakistan, ont-ils servi à financer la campagne d'Edouard Balladur pour l'Elysée, en 1995? L'Express publie des extraits du Contrat (Stock), enquête sur ce dossier explosif. On y croise le ministre du Budget de l'époque: Nicolas Sarkozy.

    Nicolas Sarkozy n'aimera pas ce livre. Edouard Balladur non plus. Le Contrat, dont L'Express publie des extraits, ne sera en librairie que le 19 mai (Stock), mais son contenu suscite déjà la curiosité du Tout-Paris politique et judiciaire. De l'inquiétude aussi, car les auteurs, Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, journalistes au site Mediapart, abordent ici deux affaires complexes, mais d'une richesse exceptionnelle.

    La première, la plus dramatique, concerne l'attentat meurtrier du 8 mai 2002 à Karachi (Pakistan). Cette opération contre un bus de la Direction des constructions navales (DCN) n'a pas livré tous ses secrets. Un juge parisien, Marc Trévidic, tente de résoudre l'énigme. L'autre affaire est d'un genre différent. Il y est question d'argent, de politique et d'un contrat baptisé Agosta: l'achat par le Pakistan, le 21 septembre 1994, de trois sous-marins de fabrication française. Montant de la transaction: 826 millions d'euros.

    A ce jour, rien ne prouve qu'il existe un lien quelconque entre le contrat Agosta et la mort, sept ans plus tard, des employés de la DCN. L'hypothèse selon laquelle cet attentat serait une vengeance contre la France à la suite d'un litige financier ne repose sur aucune preuve irréfutable. Mais cette "affaire dans l'affaire" embarrasse les autorités françaises.

    Pour en mesurer les enjeux, il suffit d'ouvrir ce livre. Les auteurs y détaillent la mise en place, en marge d'Agosta, d'un système de "rétrocommissions" visant à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Des "intermédiaires", rémunérés en toute légalité pour faciliter l'obtention du marché, rétrocédaient - en toute illégalité, cette fois - une partie de ces sommes à des "politiques" français. Sitôt élu à l'Elysée, au printemps 1995, Jacques Chirac a ordonné de briser ces circuits de financement.

    Balladuriens hier, sarkozystes aujourd'hui

    En 1994-1995, au plus fort du duel Chirac-Balladur, deux balladuriens de premier plan avaient accès aux informations sur les négociations en matière d'armement : François Léotard, ministre de la Défense, et Nicolas Sarkozy, alors chargé du Budget, dont les autorisations étaient indispensables pour valider les plans de trésorerie. En 1995, Sarkozy était aussi le porte-parole de campagne d'Edouard Balladur.

    Pour mener leur enquête, les journalistes ont rencontré une centaine de personnes. Plusieurs politiques - Charles Millon, Dominique de Villepin, Charles Pasqua - accusent clairement les balladuriens d'hier - pour la plupart sarkozystes d'aujourd'hui - d'avoir bénéficié de fonds d'origine douteuse et/ou d'avoir entretenu des relations équivoques avec des intermédiaires libanais.

    Un chapitre retient particulièrement l'attention: il est consacré à une société luxembourgeoise, Heine, dont la création, validée en toute légalité par Nicolas Sarkozy, en 1994, avait pour but de faciliter les paiements d'intermédiaires liés au contrat Agosta. Selon les auteurs, un conflit d'ordre financier aurait opposé cette société à l'Etat français. Pour éviter le scandale, ce litige aurait été résolu en toute discrétion, avec l'aval de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, comme le laisse soupçonner un document signé "NS". C'était le 20 novembre 2006, quelques mois avant l'élection présidentielle de 2007.

    L'Express - 04 mai 2010

  • VIDEO Un boulanger condamné pour avoir trop klaxonné durant sa tournée

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafv53e.html

    La cour d’appel de Versailles (Yvelines) a condamné le boulanger de Nesles-la-Vallée (Val-d'Oise), Paul Pais, pour «utilisation abusive de jour de son avertisseur sonore ». Il a écopé de 150 € d’amende et doit verser 500 € de dommages et intérêts à la partie civile. L’affaire avait commencé par la plainte d’un couple de riverains excédé par le bruit du klaxon qui résonnait près de chez lui lorsque le commerçant faisait sa tournée.

    Déçu par la décision de justice, le boulanger qui, en arrêtant les tournées, a vu son chiffre d'affaires notablement diminuer, veut désormais vendre sa boulangerie et quitter la région.

    Le Parisien - 04/05/2010

  • HUMOUR

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    Chimulus Marcher à voile et à vapeur.JPG
    Chimulus Agir pour la sécurité des Français.JPG
    (Cliquez sur les dessins pour les voir en totalité)

  • "Réchauffement climatique"? Retour de l'hiver au mois de mai

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    Vagues de 6 mètres à Nice le 4 mai
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    L'autoroute A75, à la hauteur de Saint-Flour, le 4 mai - (Cliquez sur les photos)

    De la neige en Ardèche, en Auvergne et dans les Pyrénées, des rafales de vent atteignant les 100 km/h dans l'Hérault, des vagues de 6 mètres sur le littoral méditerranéen du Var aux Alpes-Maritime, la météo fait des siennes ce mardi dans le sud de la qui grelotte. Après un mois d'avril sec et chaud, surtout dans ces derniers jours, l'hiver semblait pourtant loin.

    «Mais qu'il fasse une dernière offensive à cette période de l'année, n'a rien d'exceptionnel», d'après Pierre Bouzeran, prévisionniste à Météo . Trois départements et la Principauté d'Andorre ont été placés sous vigilance orange.

    La neige

    Dans le Massif Central, il a neigé une grande partie de la journée notamment sur l’A75 qui relie Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) à Montpellier dans le secteur du col de La Fageolle. Le site Bison Futé déconseille aux poids lourds de emprunter cet axe. Le déneigement était en en fin d'après-midi et la circulation se faisait sur une seule voie dans les deux sens.  La plus grande prudence est recommandée aux automobilistes. Et ce d'autant que «ces précipitations arrivent alors que la plupart des particuliers ont enlevé leurs pneus neige, ce qui complique la conduite», a indiqué un agent du CRICR.

    En Haute-Loire, on a compté jusqu'à 15 cm de neige dans la matinée mardi. De nombreux poids lourds étaient bloqués dans la matinée. «On n'avait pas eu de chutes aussi importantes et continues en mai depuis 2005», explique Michel Bernard, chef de la gestion des routes de ce département où de nouvelles chutes sont attendues. En Ardèche, la neige est tombée à Annonay et sur le col de l'Escrinet (787 mètres d'altitude), mais les routes départementales concernées ont pu être dégagées rapidement.

    Dans le Sud-Ouest, il a neigé mardi sur la ville historique de Carcassonne (Aude), un phénomène rare pour la saison qui a surpris beaucoup de monde et causé des difficultés de circulation et des coupures d'électricité. Dans les Hautes-Pyrénées, une température d'un degré Celsius a été enregistrée à la station météo de l'aéoroport Tarbes-Ossun-Lourdes, un record pour cette saison depuis la création de la station en 1946, a indiqué un prévisionniste. La couche de neige est telle que les chaînes sont obligatoires pour les voitures provenant des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège et se dirigeant vers Andorre.

    La Principauté tout comme l'Ariège ont été placés en vigilance orange mardi en milieu d'après-midi, en raison du  risque d'avalanches et de vents violents. La préfecture de Foix a mis en garde de chutes d'arbres et de lignes électriques ou téléphoniques. Dans les Pyrénées-Orientales, le Col du Puymorens est totalement fermé à la circulation. La situation ne devrait pas s'améliorer dans les prochaines heures. Selon Météo France, «il devrait tomber 40 à 60cm supplémentaires à 1 800m» jusqu'à mercredi matin.

    Le vent et les vagues

    A ces chutes de neige, s'ajoute la tramontane qui souffle en rafales. Certaines ont dépassé les 120 km/h au Cap Béar, près de la frontière franco-espagnole. Le vent d'Ouest devait encore se renforcer dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, avant une accalmie dans la nuit. Ces deux départements ont ont été placés en vigilance orange, en raison des vents violents. L'aéroport de Perpignan a été fermé vers 16 heures à cause de la violence des bourrasques. A Montpellier, dans le département voisin de l'Hérault, plusieurs vols à destination ou en provenance d'Orly et Roissy ont été annulés.

    «Un appel à la prudence» a été lancé par la préfecture du Var en raison de «très fortes vagues» et d'un «phénomène de surcôte attendus sur le littoral des départements des Alpes-Maritimes, du Var et des Bouches-du-Rhône, «principalement entre La Ciotat et Menton». La préfecture des Alpes-Maritime a annoncé en fin de journée que des vagues de 6 mètres avaient frappé tout le littoral azuréen, occasionnant d'importants dégâts matériels, sans faire de victime. «Une élévation temporaire du niveau de la mer pouvant submerger certaines parties du littoral», précise la préfecture. Comme celle des Alpes-Maritimes, elle a demandé «aux maires du littoral de restreindre, et si besoin, interdire la circulation des voitures sur les routes littorales exposées. L'accès aux plages et aux sentiers du littoral est soit déconseillé, soit interdit», selon «Nice-Matin».  

    Le Parisien - 04/05/2010

  • Une alliance FN/UMP? "Impossible" pour Marine Le Pen, "à voir" pour Bruno Gollnisch

    Sur Le Post, Bruno Gollnisch indique n’être pas « opposé par principe » à cette alliance. Sa rivale se montre plus définitive.

    Une alliance entre le FN et l’UMP est-elle possible ? Envisageable ?

    La question d’une éventuelle alliance entre le parti de la droite républicaine et celui d’extrême-droite n’est pas nouvelle. Par exemple, lors des élections régionales de 1998, quatre présidents de région de droite avaient alors été élus avec le soutien du Front national, notamment l’ancien ministre Charles Millon en Rhône-Alpes.

    Cette question revient aujourd’hui sur la table pour plusieurs raisons : changement de leader à la tête du FN ; dédiabolisation du parti par Marine Le Pen, jugée plus « fréquentable » que son père ; affaiblissement de l’UMP et redressement du FN constatés aux élections régionales ; faillite de la stratégie d’alliances de l’UMP…

    Comme le souligne un sondage commandé par Le Point, qui consacre une enquête à Marine Le Pen dans son dernier numéro, 28 % des Français et jusqu’à 36 % des sympathisants UMP sont même favorables à l’entrée de la fille du leader du FN au gouvernement. Une éventualité impensable avec son père.

    Quelles sont les positions de Marine Le Pen et de Bruno Gollnisch sur ce sujet ? Les deux candidats à la tête du FN ont-ils le même point de vue ?

    Et quelle est celle de l’UMP à l’égard du FN ?

    Tous deux vice-présidents du FN, Bruno Gollnisch et Marine Le Pen seront en compétition pour la présidence du parti lors d’un congrès qui aura lieu, en janvier 2011. La question des alliances sera évidemment un des sujets sur lequel ils devront se positionner.

    1. Marine Le Pen : impossible !

    A plusieurs reprises, la vice-présidente du FN a clairement repoussé l’éventualité d’une alliance entre son parti et l’UMP. Ce dimanche sur I>Télé, Marine Le Pen a expliqué qu’il est impossible de « s’allier avec des gens avec lesquels on est en désaccord total ».

    « Nous ne pouvons pas nous allier avec l’UMP puisque l’UMP mène une politique radicalement différente de celle que nous voudrions voir menée en France », a-t-elle déclaré, précisant que le parti présidentiel n’avait pas « la même culture », ni « les mêmes valeurs » ni « les mêmes solutions » que le FN.

    Mais si elle est opposée à un accord d’appareil, Marine Le Pen tend quand même la main aux membres du parti présidentiel, demandant « aux électeurs, aux cadres, et pourquoi pas aux élus de l’UMP » de rejoindre le Front national.

    2. Bruno Gollnisch : pas « opposé par principe »

    Contacté par Le Post, Bruno Gollnisch, qui est aussi vice-président du FN, semble plus ouvert sur la question. S’il juge également impossible une telle alliance à l’heure actuelle, il parle quand même d’entente sous conditions avec l’UMP à plus long terme.

    L’eurodéputé estime qu’un rapprochement avec la majorité présidentielle « ne présente pas d’intérêt dans la configuration actuelle de l’UMP, mouvement composé de conservateurs et de libéraux, d’atlantistes et d’européistes ». Et il se montre critique envers l’UMP. « Nous ne voulons pas aller à la soupe d’un parti gouvernemental. C’est un mouvement dont les leaders tiennent un discours de ‘droite’ au moment des élections, à partir de quelques faits-divers, et qui ne pratiquent l’ouverture qu’à gauche quand ils sont au pouvoir », estime-t-il.

    Mais Bruno Gollnisch ne se dit pas « opposé par principe » à une alliance entre le FN et d’autres formations, que ce soit l’UMP ou une autre, « à condition que cette autre formation se rallie à nos points de vue ». « Cela dépend de ce que l’UMP veut faire. Il faut voir s’il y a des points de convergence avec eux », indique-t-il, rappelant qu’il avait été l’artisan du rapprochement avec les candidats de droite lors des élections régionales de 1998.

    Pour Bruno Gollnisch, un rapprochement entre le FN et l’UMP ne serait possible qu’à certaines conditions. Selon lui, cela serait envisageable à partir du moment où « l’UMP change substantiellement et qu’elle fait le premier pas ».

    Selon lui, Nicolas Sarkozy repartira « certainement » à la chasse aux électeurs d’extrême-droite dans l’optique de 2012 « car il y a toujours des bobos pour tomber dans le panneau ».

    Mais qu’en pense l’UMP ?

    3. Pour l’UMP pas d’alliance possible avec le FN mais…
    A l’UMP, la position officielle du parti semble claire : une alliance avec le FN n’est pas envisageable. Le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand a réaffirmé dimanche sur Radio J que « ce n’est pas un changement de prénom » à la tête du FN qui « changera quoi que ce soit à ce qu’est » le parti d’extrême droite et à la stratégie de l’UMP à son égard.

    « Notre position à l’égard du Front national et de l’extrême droite a toujours été constante et restera constante », a souligné Xavier Bertrand.

    Mais comme le souligne un article de Slate.fr, intitulé « FN-UMP, le retour de la question de l’alliance », « alors que Nicolas Sarkozy chute dans les sondages et que ces sondages le donnent battu en 2012, certains élus [UMP, ndlr] s’interrogent tout bas sur la question d’une alliance avec le Front national ».

    Alors, l’élection d’un nouveau leader à la tête du FN changera-t-elle la position du parti vis-à-vis de l’UMP ? Le parti de la majorité va-t-il infléchir sa position ?

    A suivre…

    NP INfo - 04/05/2010

  • VIDEO Des musulmans fouillent les poubelles de leurs voisins pour vérifier s'ils ne mangent pas de porc

    http://www.youtube.com/watch?v=Zr5z0TZQlHM

    4 mai 2010

  • Ahmadinejad affronte Washington sur le nucléaire

    Ahmadinejad Nucléaire.jpg

    La conférence de suivi du Traité sur la non-prolifération place le programme clandestin (sic) iranien au cœur des enjeux. 

     La première journée de la conférence sur le traité de non-prolifération (TNP), lundi, a tourné au bras de fer entre l'Iran et les États-Unis à l'ONU. Cette réunion, qui a lieu tous les cinq ans pour accélérer le désarmement, assurer la non-prolifération et garantir le droit à l'énergie nucléaire civile, réunit 150 pays signataires jusqu'au 28 mai.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, seul chef d'État à avoir fait le voyage alors que son pays est soupçonné de vouloir se doter secrètement de la bombe atomique, a accusé les États-Unis de vouloir intimider les pays développant des programmes civils en utilisant le prétexte du danger de la prolifération et du terrorisme nucléaires. «Les principaux groupes terroristes sont soutenus par les États-Unis et le régime sioniste, a-t-il déclamé. On a le sentiment qu'il est acceptable d'utiliser des armes nucléaires. Les États-Unis l'ont fait et s'en servent pour menacer d'autres États», a lancé le président iranien. Il a accusé l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) de garantir une «immunité totale» aux grandes puissances nucléaires et demandé que les États-Unis en soient «suspendus».

    Ces déclarations n'ont pas manqué d'irriter au plus haut point la Maison-Blanche, qui les a qualifiées de «prévisibles» et d'«insensées», alors que la délégation américaine quittait la salle de conférence de l'ONU. Les États-Unis cherchent à isoler l'Iran et à convaincre la Russie et surtout la Chine d'accepter une nouvelle batterie de sanctions encore plus sévères au Conseil de sécurité. Washington n'avait délivré de visas qu'à une partie de l'importante délégation iranienne et seulement la veille de son départ de Téhéran pour New York. La presse iranienne en a été privée.

    L'arsenal américain dévoilé 

    La secrétaire d'État, Hillary Clinton, qui devait s'exprimer après Mahmoud Ahmadinejad, a mis en garde le président iranien. «S'il pense pouvoir détourner l'attention de cet effort très important (de non-prolifération), créer une confusion qui jetterait le doute sur les intentions de l'Iran, je crois qu'il ne trouvera pas un public particulièrement réceptif» à l'ONU, a-t-elle estimé.

    Le Pentagone a par ailleurs annoncé que l'arsenal nucléaire américain était composé de 5.113 têtes nucléaires à fin septembre 2009. Une information jusqu'ici classifiée. Cette transparence vise à donner du crédit à l'ambition du président Barack Obama d'un monde sans armes nucléaires. Les experts du désarmement estiment que l'arsenal des États-Unis compte 9 000 armes atomiques, dont 5 000 prêtes à servir.

    En se donnant le beau rôle, Washington veut maintenir l'Iran dans le mauvais. Mais un certain nombre d'États partagent officieusement la position de Téhéran, notamment sur Israël, qui n'a jamais signé le traité de non-prolifération et entretient le doute sur son arsenal nucléaire. Le président Ahmadinejad devait appeler à la création d'une zone sans armes nucléaires au Proche-Orient, façon de faire pression sur Israël.

    Le Figaro - 04/05/2010

  • Les risques de contagion plombent les marchés

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    Les rumeurs selon lesquelles l'Espagne demanderait une aide financière au FMI plombent les marchés financiers. A Paris, le CAC perd 3,6%. Ailleurs, Athènes perd 6%, Madrid 5%, Lisbonne 4%. Sur le marché des changes, l'euro touche un nouveau plus bas depuis un an.

    Le CAC 40 et les marchés en Europe ont vécu encore une journée noire ce mardi: à la clôture, l'indice parisien affiche un recul de 3,58  % et passe sous le seuil des 3.700 points à 3.691 points, dans un marché avec un volume d'affaires de plus de 4,3 milliards. Après avoir été fermée lundi pour cause de jour férié, la Bourse de Londres affiche, quant à elle, une baisse de 2,56%. Le Dax 30 de la Bourse de Francfort recule pour sa part de 2,6 %. Les marchés asiatiques on clôturé en ordre dispersé, ce mardi. La Bourse de Tokyo est fermée pour cause de jour férié.

    Les marchés sont très nerveux. Ils craignent un effet contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro. En ligne de mire ce mardi, l'Espagne. Des traders évoquent sur les marchés des rumeurs selon lesquelles certaines agences de notation - moody's et Fitch - seraient sur le point de dégrader la note de la dette de l'Espagne , ou bien que le pays serait sur le point de demander une aide financière au FMI.

    La rumeur de marché selon laquelle l'Espagne serait amenée rapidement à faire appel à la solidarité européenne pour faire face à la difficile situation de ses finances publiques est «folle» et sans fondement, a déclaré le Premier ministre espagnol. «On m'a informé de cette rumeur (d'une demande d'aide prochaine). Elle est sans aucun fondement, c'est une folie», a déclaré José Luis Zapatero lors d'une conférence de presse. Ces rumeurs «sont intolérables et seront combattues», a-t-il ajouté.

    En attendant, ces rumeurs font fuir les investisseurs de la Bourse de Madrid qui a perdu plus de 5,4%. Dans son sillage, à Athènes, l'indice FTSE/ASE 20 dégringole également de 6%. A Milan, l'indice perd 4,70%.

    Le Figaro - 04/05/2010

  • A Berlin, une exposition fait briller les "couleurs juives" des super-héros

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    Musée juif à Berlin - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
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    Une planche de MAUS, la BD d'Art Spiegelman exposée dans le métro de Budapest en 2005
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    BERLIN — Si on avait laissé Superman agir à sa guise, Hitler aurait été traîné devant un tribunal de la Société des Nations à Genève dès 1940, et il n'y aurait jamais eu d'Auschwitz.

    C'est du moins l'un des arguments défendus par l'exposition "Héros, monstres et super-rabbins -- Des BD aux couleurs juives", qui se tient jusqu'au 8 août au Musée juif de Berlin. Plus de 200 dessins originaux y sont présentés, dont certaines raretés.

    Hulk, Batman, Superman ou encore Spiderman, les figures les plus connues du panthéon des "comics" américains ont tous pour créateur des descendants de familles juives émigrées d'Europe, souligne cette manifestation consacrée à 45 des plus éminents dessinateurs de BD.

    L'âge d'or des BD de super-héros a démarré dans les années 1930-1940, et leurs premières aventures baignent dans cette période troublée. Adolf Hitler et le régime nazi y sont combattus en image, bien avant que les Américains ne prennent les armes contre eux.

    "Le but de l'exposition n'est pas de faire des comics une spécialité juive", avertit Anne Hélène Hoog, commissaire de l'exposition. "Il s'agit de se demander pourquoi tant de dessinateurs étaient juifs, et quels thèmes les préoccupaient".

    Ainsi dès février 1940, pratiquement deux ans avant l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais, alliés des Allemands, qui décida les Américains à s'impliquer dans la deuxième guerre mondiale, Jerry Siegel et Joe Shuster laissaient Superman régler son compte à Hitler dans "Comment Superman mettrait fin à la guerre".

    "Je te collerais bien un coup de poing purement non-Aryen dans la mâchoire, mais le temps presse !", lance Superman à un Hitler qui n'en mène pas large, alors qu'il le livre à la Suisse, où il sera jugé, de même que Staline pour faire bonne mesure.

    Un mois plus tard, Jack Kirby (de son vrai nom Jacob Kurtzberg) et Joe Simon imaginent que Captain America déjoue un projet d'invasion par les Nazis, assénant au passage une claque magistrale à Hitler, sur une couverture restée célèbre.

    Les super-héros étaient souvent, à l'image de leur créateur, des personnes un peu marginaux, au patriotisme singulièrement développé, comme souvent chez les immigrants, explique Mme Hoog.

    "Il est évident que des jeunes gens -- surtout parmi les enfants d'immigrants, des gens pauvres, des réfugiés -- ont été choqués par la misère, la peur, la violence, l'injustice et finalement l'extermination qui se déroulait alors dans le monde", précise-t-elle. "Dans les années 30 on avait bien besoin de super héros!"

    Même si aucune des figures de proue des comics n'est ouvertement juive, leurs aventures étaient truffées d'allusions à l'Ancien testament, relève Cilly Kugelmann, directrice de la programmation du Musée juif.

    "Comme Moïse, Superman est un bébé abandonné élevé par les gens qui l'ont trouvé", cite-t-elle en exemple. On trouve également des traits empruntés aux mythologies grecque et germanique, précise-t-elle.

    Mais après la guerre, les auteurs juifs de BD n'ont abordé qu'assez timidement le thème de l'Holocauste, du moins jusqu'à la publication du chef d'oeuvre en deux volumes d'Art Spiegelman, "Maus", en 1986 et 1991.

    L'ambition artistique de l'oeuvre, qui raconte comment a survécu le père de Spiegelman, un juif polonais, et leurs relations compliquées teintées de culpabilité et de rage, a révolutionné le genre.

    L'ironie et l'autodérision, traits caractéristiques de l'humour juif, ne sont jamais loin non plus, note Mme Hoog, comme le montrent "Les aventures de Rabbi Harvey", le shérif talmudique du Colorado, ou la statue "Même les super-héros ont des jours sans", représentant Superman s'écrasant la tête la première sur le pavé, à l'entrée du musée.

    L'exposition berlinoise a été conçue avec les musées d'histoire juive de Paris et Amsterdam, qui en ont chacun présenté une version plus réduite.

    AFP. 04/05/2010