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  • Marée noire: l'Iran offre son aide aux Etats-Unis

    L’Iran est prêt à apporter son aide aux Etats-Unis pour colmater la fuite de pétrole provoquée par le naufrage d’une plate-forme dans le Golfe du Mexique et qui a commencé à souiller la Louisiane, a déclaré aujourd’hui un responsable pétrolier, cité par l’agence spécialisée Shana.

    “Nos spécialistes de l’industrie du pétrole experts dans le domaine du forage peuvent aider à juguler la fuite provoquée par le naufrage de la plate-forme du Golfe de Mexique et éviter une catastrophe écologique”, a déclaré Heydar Bahmani, chef de la compagnie nationale du forage.

    Il a ajouté que l’Iran avait une longue et solide expérience dans ce domaine.

    Le puits foré sous la plate-forme lâche chaque jour quelque 800.000 litres de pétrole en mer, entraînant une marée noire qui a commencé à toucher la Louisiane (sud).

    Altermedia Info - 03/05/10

  • "Le laogai est pire que le goulag" affirme Harry Wu qui a survécu à 19 ans de détention

    Harry Wu à Tokio en 2010.jpg
    Harry Wu lors d'une conférence le 21 avril 2010 à Tokyo
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    Carte des laogai en Chine - 2006  (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)
     Entretien avec Harry Wu, directeur de la Laogai Research Foundation

    En ce début du troisième millénaire il existe encore des camps de concentration comme les goulags soviétiques ou les camps de concentration nazis : ils se trouvent en Chine et sont appelés laogai.

    Harry Wu (de son nom chinois Wu Hongda), né le 8 février 1937 à Shanghai, a été envoyé le 27 avril 1960 dans un camp du laogai comme prisonnier.


    Depuis 1992 la « Laogai Research Foundation » (LRF, www.laogai.org) enquête sur les crimes et les violations des droits humains commis dans ces camps de travail chinois.

    Le directeur de la Fondation, Harry Wu, a passé 19 années de sa vie dans ces camps, pour avoir critiqué l'invasion de la Hongrie par l'Union soviétique. Les membres de sa famille et ses amis ont été contraints à le dénoncer comme « contre-révolutionnaire ». Sa mère a refusé et s'est suicidée.

    Selon la LRF, le laogai est un système de camps de concentration voulu par Mao Zedong dans le but d'utiliser les prisonniers comme esclaves. On estime que 50 millions de personnes seraient passées par ces camps depuis leur création, et que tous les Chinois connaissent au moins une personne ayant été internée dans un laogai.

    On peut y être conduit sans procès et en sortir mort ou transformé en « nouveau socialiste ». On y travaille 18 heures par jour et si le quota de production n'a pas été atteint, on ne reçoit rien à manger.

    La LFR, qui a élargi son mandat à la dénonciation d'exécutions publiques perpétrées dans le but d'utiliser les organes des prisonniers exécutés, à la dénonciation de persécutions pour des raisons religieuses et de l'application forcée de la politique de reproduction en Chine (la « loi de l'enfant unique »), a rassemblé une solide documentation pour démontrer que la plus grande partie des violations des droits humains commises en Chine, le sont dans les laogai.

    Le 28 octobre prochain, Harry Wu participera à Milan à un congrès intitulé « Ziyou » (liberté, en chinois) organisé par plusieurs Comités de défense de la liberté. A cette occasion il présentera l'édition italienne de son livre « Laogai. Les goulags de Mao Zedong ».

    Harry Wu a accepté de répondre aux questions de Zenit.

    Zenit : Pour quelles raisons avez-vous été condamné à 19 ans dans les laogai ?

    Harry Wu : Je faisais des études de géologie à l'Université de Shanghai. Je voulais approfondir ma formation et non participer aux activités d'endoctrinement de la Jeune Ligue Communiste. Je me permis de critiquer l'invasion de la Hongrie par l'URSS, en parlant avec des amis étudiants. Etant par ailleurs catholique et issu de la haute bourgeoisie, je fus considéré comme un « contre-révolutionnaire de droite ». C'est le crime officiel pour lequel j'ai été condamné à 19 ans de laogai.

    Zenit : Comment avez-vous survécu ?

    Harry Wu : Dans mon livre « Bitter Winds » (Vents amers) j'explique comment s'est déroulée ma vie dans les laogai. Je raconte comment, grâce à mon entêtement, une force intérieure et la prière, j'ai réussi à ne pas céder au désespoir. J'ai vu tant d'amis se suicider, mourir de faim ou mourir assassinés. J'ai subi la torture et l'isolement forcé. A de nombreuses occasions j'ai également été privé de nourriture. Et tout cela pour un délit d'opinion, car j'ai jugé injuste l'invasion de la Hongrie par l'Union soviétique.

    Zenit : Le fait d'être catholique vous a-t-il aidé ou a-t-il rendu la persécution plus difficile ?

    Harry Wu : Cela l'a certainement rendue plus difficile. Etre croyant était et reste un crime en Chine, sauf si l'on adhère à l'Eglise patriotique officielle contrôlée par le Parti.

    Zenit : Pourquoi avez-vous écrit le livre « Laogai. Les goulags de Mao Zedong » ? Quel est votre objectif ?

    Harry Wu : Cet ouvrage est une traduction de mon premier livre sorti en 1992 aux Etats-Unis sous le titre « Laogai – le goulag chinois », qui a porté cette tragique réalité à l'attention du monde. Une horreur qui continue d'exister. Le but est de faire savoir au monde ce qui se passait et continue de se produire encore aujourd'hui dans les laogai. Je répète souvent que « le jour où le mot laogai apparaîtra dans les dictionnaires du monde aux côtés des mots camps de concentration et goulag, je pourrai mourir en paix ». J'ai réussi à obtenir quelques résultats. L'Oxford Dictionary et le Duden Wörterbuch ont ajouté le mot laogai. Je suis en train d'essayer de faire de même avec les dictionnaires italiens.

    Zenit : Quelle est la situation des droits humains aujourd'hui en Chine, dans quelles conditions vivent les catholiques et quels risques courent-ils ?

    Harry Wu : La situation est tout simplement tragique. Dans les laogai, plusieurs millions (on ne sait pas le nombre exact) d'hommes, de femmes et d'enfants souffrent, contraints à travailler dans des conditions inhumaines, dans le seul but d'apporter un profit au gouvernement chinois et aux nombreuses multinationales. Et ce n'est pas tout. Des exécutions de masses sont perpétrées. Celles-ci sont suivies de vente d'organes humains. L'exploitation des enfants soumis à des travaux forcés est largement répandue. Les diverses Eglises et communautés de croyants subissent des menaces et des représailles. Avortements et stérilisations forcées sont pratiqués à grande échelle. La psychiatrie en tant qu'instrument d'oppression politique est utilisée de manière abusive. Il s'agit de graves violations des droits humains qui sont perpétrées dans la Chine d'aujourd'hui ! Des faits ignorés par les mass media du monde libre qui ne veulent pas perturber le commerce international.

     NDLR : ces infos viennent de zenit.org et sont comme toutes autres infos du site relayées à titre d'information. (10.09.2006)

    CHINE informations - 2010 

  • Les naturalisations explosent à Paris

    Naturalisations.jpg

    La file d’attente serpente sur la chaussée et, à l’intérieur, la salle semble déjà pleine. Ce n’est pas pour un concert que la foule patiente, mais pour une cérémonie de naturalisation rue des Ursins (IVe). Venus avec leurs proches, les heureux élus sont de plus en plus à l’étroit pour écouter le préfet.

    Et pour cause : près de 4000 étrangers résidant à ont été naturalisés au du premier trimestre 2010, contre un peu plus de 2000 sur la même période en 2009. A ce rythme, précise la préfecture de police de , « environ 16000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d’ici à la fin de l’année, soit une augmentation de 52% par rapport à l’année dernière ». Pourquoi une telle explosion? La réponse est technique, plus que politique. « Depuis le 1er janvier, nous travaillons selon une nouvelle organisation, commente Charlotte Revol, adjointe du chef du bureau des naturalisations. Avant, il y avait un double examen des dossiers, réalisé d’une part par le ministère de l’Immigration et de l’autre, par la préfecture de police.

    Les délais d’examen sont réduits de vingt mois à six mois

    Mais depuis le début d’année, nous sommes seuls à instruire les dossiers alors que le ministère vérifie ensuite l’avis que nous donnons. » Ce nouveau système, testé actuellement dans 21 préfectures de France, sera étendu partout à partir du 1er juillet. Cette démarche simplifiée a réduit les délais de traitement de vingt mois à moins de six mois. Ce qui explique mécaniquement l’augmentation du nombre de naturalisations du 1er trimestre 2010… Autre changement d’importance, les agents de la préfecture suivent désormais un dossier de A à Z, de l’examen des pièces à l’entretien avec le demandeur, ce qui n’était pas le cas avant lorsque le dossier passait de main en main. « Le travail est plus intéressant et cela fonctionne mieux », conclut Charlotte Revol. Un nouveau système « gagnant-gagnant », qui profite donc aux fonctionnaires comme aux demandeurs.
    Le Parisien - 03/05/10
  • La Suisse oppose une fin de non-recevoir aux demandes de Polanski - BHL parle des "prêtres pédophiles"

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    Bernard-Henri Lévy au secours de son coreligionnaire

    Les autorités suisses ont opposé lundi une fin de non-recevoir aux demandes de Roman Polanski. Berne considère que ce n'est pas à la Suisse «d'examiner les vices de procédure que fait valoir» le cinéaste dans le texte publié dimanche soir sur le site internet du philosophe Bernard-Henri Lévy, l'un de ses soutiens français.

    «Il incombe aux autorités américaines d'examiner les points critiqués par Polanski», a expliqué un porte-parole du ministère suisse de la , Folco Galli. La justice suisse a été informée le 28 avril du rejet par la justice américaine d'une demande de jugement par contumace.

    Concernant la demande d'extradition présentée par les Etats-Unis, Folco Galli précise que la décision de la Suisse est «pendante». Elle sera d'abord notifiée à Polanski. Mais «cette décision ne sera pas exécutoire, Polanski pourra faire appel».

    Arrêté en septembre à Zurich sur mandat américain, puis assigné à résidence depuis décembre dans son chalet des Alpes suisses, le cinéaste de 76 ans était resté silencieux jusqu'à présent, mais tous ses recours ont été rejetés.

    "Gibier de magistrat"

    «Je ne peux plus me taire parce que les Etats-Unis continuent de réclamer mon extradition , plus pour me livrer en pâture aux médias du monde entier que pour prononcer un jugement sur lequel un accord a été pris il y a 33 ans», a-t-il écrit. Dans ce texte publié à la une lundi de plusieurs grands quotidiens suisses et du journal français Libération, il dénonce une procédure basée sur un «mensonge».

    «Dans cette demande d'extradition, il est dit que je me suis enfui pour ne pas subir une condamnation de la justice américaine. Or dans la procédure, j'avais reconnu les faits et j'étais retourné aux Etats-Unis» pour purger «ma peine», poursuit-il.

    Poursuivi il y a trois décennies pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure, il affirme avoir, à l'époque, après avoir passé 42 jours en prison, conclu un accord avec la justice, tel qu'il peut être pratiqué aux Etats-Unis, et avoir été contraint à l'exil en après une volte-face du juge. 

    Polanski veut  être «traité comme tout le monde».

    «C'est un cri de colère», a déclaré lundi Bernard-Henri Lévy à la radio Europe 1, dénonçant l'acharnement d'un juge américain selon lui «avide de publicité» pour sa propre carrière.

    Le propos de Polanski, «c'est de dire: attendez, il y a des prêtres pédophiles, il y a des joueurs de football qu'on chope avec des prostituées de moins de 18 ans, et il y en a un qui est en prison 33 ans après, c'est moi». Il faut que «les Suisses se rendent compte qu'il faut lui rendre sa liberté et le rendre à sa famille et aux siens», a-t-il ajouté.

    La Suisse estime ne pas avoir la «compétence» pour examiner les critiques formulées par Roman Polanski à l'encontre de la justice américaine.

    «Selon le traité bilatéral d'extradition entre la Suisse et les Etats-Unis, selon la loi sur l'entraide judiciaire et selon la jurisprudence du tribunal fédéral, ce qui est déterminant, c'est l'exposition des faits dans la demande formelle d'extradition», a expliqué Folco Galli. «Et selon cette demande, les choses sont claires: dans cette procédure, Roman Polanski s'est déclaré coupable et il est recherché par les autorités américaines», a-t-il ajouté.

    Le Parisien - 03/05/10

  • Frégates de Taïwan: la France devra payer près d'un milliard de dollars

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    Après dix années de bataille juridique, la cour internationale d'arbitrage a rendu sa sentence dans l'affaire dit des frégates de Taïwan. Les arbitres viennent en effet de condamner la à verser 591 millions de dollars, soit 448 millions d'euros, à l'Etat de Taïwan. Cette amende sera alourdie des intérêts «à dater du 22 août 2001» ainsi que de l'intégralité des frais d'arbitrges.

    Au , explique une source proche du dossier, «la note finale devrait être entre 800 millions et 1 milliard de dollars.»

     

    L'affaire prend son origine dans la vente par l'Etat français, en 1991, de six frégates militaires à l'armée de Taïwan. Si la pénale n'a jamais pu déterminer les bénéficiaires réels des commissions occultes versées à l'occasion de ce marché, il a été établi que des intermédiaires ont bien touché des centaines de millions de dollars. Or, le contrat interdisait formellement tout versement de pot-de-vin. C'est cette clause du contrat qui vaut aujourd'hui à la France d'être condamnée.

    En ce qui concerne l'amende finale, son règlement devrait être partagé entre la société Thales (ex-Thomson à l'origine du contrat) pour 28 % et l'Etat français pour 72 %.

    Le Parisien - 03/05/10

     

     

  • Le Parlement européen rêve de Carla Bruni pour attirer les électeurs

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    Et si des célébrités comme "Carla Bruni ou des stars du football" se présentaient un jour au Parlement de Strasbourg comme candidats pan-européens ? Une proposition en ce sens, visant à lutter contre l'abstention chronique, a été dévoilée lundi.

    L'eurodéputé libéral britannique Andrew Duff, rapporteur sur la réforme des élections pour le Parlement européen, envisage plusieurs propositions potentiellement iconoclastes.

    La principale consisterait à créer une circonscription pan-européenne sur laquelle 25 députés supplémentaires seraient élus, portant le nombre des eurodéputés à 776, a-t-il expliqué lundi devant un groupe de journalistes.

    Actuellement, les députés européens sont élus sur des circonscriptions de leur pays respectifs. Résultat: les enjeux nationaux prennent le pas sur les questions européennes, les électeurs ne savent pas ou peu pour qui et pourquoi ils votent, et le taux d'abstention ne cesse de grimper, scrutin après scrutin.

    Le taux de participation a atteint un niveau historiquement bas en juin 2009, à 43,1%.

    Aux yeux d'Andrew Duff, des candidats pan-européens pourraient permettre de lutter contre la désaffection des électeurs en remettant les questions européennes au premier plan. A condition d'être un peu connus.

    "Il pourrait y avoir Carla Bruni ou des stars du football!", a lancé le rapporteur. Les candidats d'un nouveau type "pourraient aussi venir de l'extérieur du monde politique. Je ne vois pas de problème à épicer un peu le scrutin avec des stars de la musique ou du football, cela rapproche les gens" de la politique, a-t-il ajouté.

    Sa proposition prévoit que les électeurs disposent à l'avenir de deux voix, une pour un candidat dans leur pays, et une autre pour les candidats pan-européens.

    "On ne peut pas se désintéresser de la faible participation aux élections européennes", a-t-il argumenté. Si rien n'est fait, "la crédibilité de l'Union européenne sera remise en cause", a-t-il dit.

    Sa proposition n'est que le début d'un long processus de négociations avec les Etats de l'UE et les Parlements nationaux. Elle vise à introduire des réformes à temps pour les élections européennes de 2014.

    Le Point - 03/05/10

  • Bordeaux: plusieurs actes de vandalisme chez les tradionalistes après l'émission "Les infiltrés"

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    La vitrine brisée d'une librairie catholique tradionaliste à Bordeaux - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Plusieurs jours après la diffusion d'un reportage des Infiltrés sur France 2 sur les milieux d'extrême-droite, plusieurs actes de vandalisme ont été constatés.

    La mouvance traditionaliste bordelaise en ligne de mire. Ces derniers jours à Bordeaux, la maison d'un particulier, une librairie spécialisée et un bar associatif ont été vandalisés, révèle lundi le quotidien Sud Ouest. Les enquêteurs n'y voient pas un simple hasard : tous ces lieux sont étroitement liés au milieu traditionnaliste bordelais, mis en lumière la semaine dernière par la diffusion d'un reportage des Infiltrés, tourné en caméra cachée pour France 2.

    En se faisant passer pour un militant, un journaliste de Capa a en effet réussi à pénétrer, pendant plusieurs mois, les réseaux d'extrême-droite de la région et plus particulièrement le groupuscule Dies Irae (jour de colère, en latin). Le journaliste est notamment parvenu à intégrer un établissement traditionnaliste hors-contrat - l'école Saint-Projet - en tant que professeur. Des images, tournées en caméra cachée, montrent des collégiens, des professeurs et des parents d'élèves tenir des propos racistes et antisémites (l'école a, depuis, porté plainte contre l'émission, assurant que le journaliste à poussé les enfants à tenir de tels propos).

     

    Croix gammées et sigles SS

     

    C'est la maison du président de cet établissement qui a été taguée ce week-end de plusieurs croix gammées et de sigles SS. Á cet acte de vandalisme s'ajoute le caillassage de la vitrine de la librairie traditionnaliste située en face de l'église Saint-Eloi, elle aussi infiltré par le journaliste de l'émission. Deux jeunes hommes ont été interpellés dans la nuit de samedi à dimanche et ont reconnu s'en être pris à la librairie. Mis en examen pour «dégradations en réunion et rebellions», ils ont tous deux expliqué avoir agi après avoir vu le reportage de France 2.

    Le bar associatif du groupuscule d'extrême droite Dies Irae, dirigé par un ex-militant du Front national, a également fait l'objet de tags. Des autocollants d'un groupe anarchiste ont par ailleurs été apposés sur la devanture, laissant penser aux enquêteurs que les auteurs de ces dégradations pourraient être issus de mouvances d'extrême-gauche.

     

    Provocation à la haine et la violence

     

    La diffusion de ce reportage a également conduit la justice à s'intéresser de plus près à cette mouvance traditionnaliste bordelaise. Ainsi, le 29 avril dernier, le parquet a ouvert une enquête préliminaire suite à la diffusion de l'émission, révélatrice selon lui «d'agissements susceptibles d'incriminations pénales». Selon une source proche du dossier, la justice enquête notamment sur des faits de négationnisme et de provocation non publique à la haine et à la violence.

    Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a également manifesté son inquiétude dans un courrier adressé au préfet de Gironde et au recteur de l'académie, où il réclame des «poursuites judicairesune fois les faits avérés». «Les activités de groupuscules fondées sur des théories horrifiantes qui ont été décrites tombent manifestement sous le coup de la loi», a argué le maire de la ville. Elles nuisent gravement à l'image de notre ville».

    Le Figaro - 03/05/10

    Ndb: Tradionaliste s'écrit avec un seul "n" comme tradionalisme. C'est tradionniste qui s'écrit avec deux "n" comme négationniste.

     

     

     

  • Le "JCall" des juifs européens

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    Vincent Peillon, Cohn-Bendit et Elie Barnavi  (Cliquez sur la photo)

    Des personnalités se réunissent ce lundi soir au Parlement européen de Bruxelles pour lancer un manifeste critiquant la politique d'Israël au Proche-Orient. Une initiative qui ne fait pas l'unanimité.

    Une certaine diaspora juive européenne a décidé de se faire entendre. Lassées de voir le statu quo perdurer au Proche-Orient et l'image d'Israël se dégrader à mesure que s'étendent les colonies, plusieurs organisations juives de l'UE ont rédigé un « Appel à la raison » pour faire part de leur désaccord avec la politique menée par le gouvernement israélien. Ouvert à signature le 20 avril, ce manifeste, baptisé «JCall» a déjà été signé par plus de 3600 personnes, parmi lesquelles les eurodéputés Daniel Cohn-Bendit et Vincent Peillon, Eli Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France, ou encore le philosophe Bernard Henri-Lévy. Il sera officiellement lancé ce lundi soir au Parlement européen de Bruxelles.

    «Même si nous sommes tous engagés pour l'existence et les droits d'Israël, nous tenons à faire part de notre inquiétude vis-à-vis de la politique d'Israël, qui nous semble être une erreur, explique David Chemla, président de l'Association La Paix maintenant France, à l'initiative, avec d'autres organisations suisses, belges, françaises et italiennes, du manifeste. Nous appelons notamment à l'arrêt des colonisations en Cisjordanie et à Jérusalem-est».

    Si ces juifs de la diaspora ont ressenti le besoin d'élever la voix, c'est parce qu'ils jugent que leur position modérée n'est pas véhiculée par les institutions représentatives juives, comme le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). « Nous ne remettons pas en cause leur légitimité, mais nous n'acceptons pas leur position suiviste vis-à-vis du gouvernement israélien », explique Nicolas Zomersztajn, rédacteur en chef de la revue Regards publiée par le Centre communautaire laïc juif de Belgique, investi dans la rédaction de JCall. Pour les signataires du manifeste, «la situation actuelle prouve qu'Israéliens et Palestiniens ne peuvent s'en sortir seuls. L'Europe a des responsabilités historiques au Proche-Orient et doit à ce titre se montrer plus volontariste, par exemple en faisant pression pour un gel des colonisations».

     

    Contre-attaque

     

    Des arguments qui ont suscité un tollé chez une autre partie de la communauté juive. Au premier rang des offensés, le président du Crif Richard Prasquier s'est exprimé dans une tribune au Figaro publiée le 29 avril. « Il y a dans la pétition une liberté de ton à l'endroit d'Israël qui s'apparente à une forme de prétention. Les Israéliens ont-ils besoin de la diaspora juive pour savoir quelle est la «bonne» décision ? (...) Les Israéliens devraient-ils, eux et eux seuls, rechercher à l'étranger des corrections aux décisions d'un gouvernement élu sur des fondements démocratiques irréprochables ?», dénonce-t-il.

    Une contre-pétition, intitulée «Raison garder», a été mise en ligne dans le sillage de l' «Appel à la raison». Dénonçant «l'offensive politicienne » qui sous-tend le manifeste, elle avait collecté 4500 signatures ce lundi. Ses rédacteurs estiment notamment que «l'idée d'une paix imposée à Israël sous la pression, voire l'intervention de puissances, est un déni de la démocratie et du droit international, aux relents néo-colonialistes.»

     

    Créer le débat

     

    Ces vives réactions n'ont pas surpris David Chemla. «Notre manifeste a au moins créé une discussion, comme nous le souhaitions», affirme-t-il. Car «JCall» vise avant tout à étendre le débat au-delà des sphères traditionnellement concernées, tant au sein de la société civile que des politiques. «Ce n'est pas parce qu'on est de l'autre côté de la Méditerranée qu'on n'a pas le droit de participer au débat. Si nous ne pouvons pas voter car nous ne sommes pas Israéliens, en tant que juifs, nous sommes attachés à Israël».

    L'avenir du mouvement au-delà de la réunion de lundi soir reste néanmoins flou. «Nous n'en sommes qu'au tout début. Il y aura certainement la création d'une structure pour coordonner tous les acteurs européens, mais pour l'instant nous n'avons pas d'échéance», précise David Chemla.

    Le Figaro - 03/05/10

  • Attentat raté à New York: une vidéo au centre de l'enquête

    VIDEO  http://www.youtube.com/watch?v=hJCCRlsw1oE

    VIDÉO - A New York, les enquêteurs étudient une bande de vidéosurveillance sur laquelle apparaît un homme blanc âgé d'une quarantaine d'années, qui retire sa chemise en laissant apparaître une seconde qu'il portait déjà...

    Au lendemain de l'évacuation du quartier de Times Square, à New York, les enquêteurs recherchent les coupables de la tentative d'attentat. Ils étudient actuellement les images des 82 caméras de vidéosurveillance qui observent le quartier. Parmi ces captations, une bande tournée samedi soir à proximité du lieu de l'incident a retenu leur attention. Sur celle-ci, un homme blanc âgé d'une quarantaine d'années retire sa chemise et laisse apparaître une seconde qu'il portait déjà.

    À ce moment, l'homme se trouve sur Shubert Alley, une artère reliant les 44e et 45e rues, où était stationné le Nissan Pathfinder dans lequel la bombe a été retrouvée. Le véhicule contenait trois bonbonnes de propane, deux bidons d'essence, du matériel amateur pour feux d'artifices, deux minuteurs à piles et des câbles électriques.

    Dimanche, le chef de la police de New York, Raymond Kelly s'est toutefois montré prudent en soulignant que l'épisode n'avait peut-être rien à voir avec la tentative d'attentat. Parallèlement, les enquêteurs étudient les empreintes digitales retrouvées sur les bonbonnes de propane et les bidons d'essence, ainsi que le témoignage d'un touriste qui a déclaré «avoir peut-être une photo de l'individu».

    Les talibans revendiquent la tentative d'attentat

    Officiellement, les enquêteurs n'ont pas de preuve liant cette tentative à al-Qaida ou une autre organisation terroriste majeure, bien que deux vidéos des talibans pakistanais allant dans ce sens aient émergé sur Internet.

    Un groupe spécialisé dans l'analyse des revendications terroristes a en effet annoncé dimanche soir que les talibans pakistanais avaient diffusé une vidéo, datée selon les spécialistes de début avril, dans laquelle leur leader Hakimullah Mehsud promettait de nouvelles attaques contre les villes américaines. «L'heure est très proche où nos soldats attaqueront les grandes villes des Etats-Unis», déclare Hakimullah Mehsud dans un message de près de 9 minutes. Cependant, il n'évoque jamais expressément la tentative d'attentat qui a semé la panique à New York samedi dernier.

    Mehsud était donné pour mort depuis plusieurs mois par des responsables américains et pakistanais. Selon ces derniers, il aurait été tué dans une attaque de drones américains en janvier au Pakistan. Or, les services de renseignement pakistanais estiment qu'il avait survécu au raid. De leur côté, les services de renseignement américains n'avaient jamais confirmé sa mort, démentie par les talibans pakistanais.

    Plus tôt dans la journée, des talibans pakistanais avaient déjà revendiqué la responsabilité de la tentative d'attentat. Dans ce premier message, ils affirmaient que cette action intervenait en représailles de la mort de leur chef, Hakimullah Mehsud, et de responsables d'al-Qaida en Irak tués par des soldats américains et irakiens le mois dernier au nord de Bagdad.

    Les vendeurs ambulants célébrés en héros

    En attendant les avancées de l'enquête, les responsables politiques américains rendent hommage aux vendeurs ambulants de Times square qui avaient donné l'alerte samedi soir.

    Selon les médias américains, un dénommé Lance Ortonce, un vétéran de la guerre, aurait été le premier à signaler la présence d'un gros véhicule tout-terrain aux vitres teintées dont s'échappait de la fumée.

    Dimanche, le maire de New York Michael Bloomberg a fait son éloge, avant de l'inviter à dîner. «Je veux aussi remercier le citoyen qui a remarqué quelque chose de suspect et l'a signalé aux autorités», a de son côté déclaré le président des Etats-Unis Barack Obama en promettant, depuis la Louisiane, de retrouver les coupables.

    Le Figaro - 03/05/10

  • Nîmes: un fidèle de la synagogue aspergé de gaz lacrymogène

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    La porte de la synagogue taguée: "Nike lé juif" - (Cliquez sur la photo)
    Hier matin, la porte de l’édifice religieux a été taguée avant qu’un fidèle de 78 ans ne soit aspergé de gaz lacrymogène. Une inscription antisémite a été taguée hier matin sur l’une des deux portes de la synagogue de Nîmes, située rue Roussy, non loin de la gare. Trois minutes après, à une cinquantaine de mètres de l’édifice religieux, un fidèle âgé de 78 ans a été aspergé de gaz lacrymogène au niveau du visage. Ces deux actes ont été manifestement perpétrés par le même individu, accompagné de deux autres hommes ; les premiers éléments que la police a pu recueillir semblent établir clairement le lien.

    La victime a pu rincer à grande eau ses yeux à la synagogue. Cet homme, très actif dans la communauté juive de Nîmes, n’a pas été hospitalisé.
    Mais "il a été choqué ", rapportait hier Paul Benguigui, président de la communauté juive de Nîmes, très préoccupé par cette affaire (lire ci-dessous). Avant de faire le récit des événements : « Il était un peu plus de huit heures. Nous avions un office religieux. Comme d’habitude, j’arrive pour ouvrir les portes. On était une dizaine de fidèles. L’une de mes ouailles me dit qu’il voudrait un paquet de matsot (galettes de pâques, NDLR). Je le lui ai donné et il est allé le déposer dans sa voiture garée à proximité, à l’angle de la rue Pradier. Et puis j’ai entendu un grand cri. J’ai reconnu sa voix. Je l’ai vu arriver, la main sur les yeux, tandis que plus loin, trois hommes descendaient la rue Roussy, tranquillement, en direction de la gare. La victime est entrée dans la synagogue pour aller se rafraîchir, éteindre le feu de ses yeux. »

    C’est, quelques instants après cette agression, que l’inscription antisémite suivante a été constatée : « Nike Lé Juif. » Selon nos informations, ces lettres de haine en couleur or ont été "bombées" à la hâte, peu de temps avant que le vieux fidèle, qui ne portait pas de signe distinctif, tel une kippa, ne soit aspergé de gaz lacrymogène.

    Après avoir perpétré le tag, l’agresseur et ses complices - lesquels selon les témoignages pourraient avoir entre 25 et 30 ans - avaient peut-être prévu d’attendre, à distance, pour observer la réaction des fidèles découvrant l’inscription. Si celle-ci n’est pas venue, ils ont pu toutefois voir sortir leur proie de la synagogue et se diriger dans leur direction.

    Hier la police, auprès de laquelle deux plaintes ont été déposées (l’une émanant de la victime pour les faits de violences, l’autre des représentants de la synagogue pour l’inscription à caractère antisémite), ne privilégiait aucune piste.
    Le Midi Libre - 02/05/10

  • "Joyeux anniversaire Herzl !"

    Né à Budapest le 2 mai 1860, le père du sionisme politique moderne a été élevé dans l'esprit des Lumières judéo-allemandes de l'époque. Il baigne dans une culture laïque. Son père, issu de l'immigration de la partie orientale de l'empire austro-hongrois, se définit lui-même comme réformiste et demeure un partisan de l'assimilation des Juifs au sein de leurs terres d'accueil.

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    “A Bâle j’ai fondé l’Etat juif,... Dans cinq ans, peut-être, dans cinquante ans sûrement, tout le monde le reconnaîtra.” Cinquante ans après qu’Herzl a écrit ces lignes, l’Etat d’Israël voyait le jour.
    Photo: DR , JPost

    En 1878, la famille s'installe à Vienne, où Herzl poursuit son cursus universitaire. En 1884, il obtient son doctorat de droit et entame une carrière d'écrivain, d'auteur dramatique et de journaliste. Il devient rapidement le correspondant, à Paris, du Neue Freie Presse, prestigieux quotidien viennois et le plus influent.

    L'affaire Dreyfus : le catalyseur

    Il est couramment admis que c'est l'affaire Dreyfus qui a permis la prise de conscience du jeune homme de 34 ans. Mais Claude Klein, entre autres chercheurs, revient sur cette version dans son livre Essai sur le sionisme. Selon ce professeur de droit de l'Université hébraïque de Jérusalem, "la réalité est évidemment bien loin de cette fiction". Et de préciser que "la question juive et l'antisémitisme n'ont jamais cessé de hanter Théodore Herzl".

    Quoi qu'il en soit, l'affaire Dreyfus résonne comme un coup de tonnerre pour la communauté juive dans son ensemble, et le journaliste en particulier, qui suit de près chacune des étapes du procès. Le capitaine Alfred Dreyfus, officier juif de l'armée française, est accusé à tort, en 1894, de trahison à la suite de fausses lettres compromettantes, fomentées par un général antisémite que sa hiérarchie protège. Les foules s'en donnent à cœur joie et hurlent "Mort aux Juifs !"

    Pour Herzl, une seule conclusion s'impose : permettre l'immigration en masse des Juifs, vers un pays bien à eux. Conscient que l'antisémitisme restera une donnée immuable de la société humaine, et que même l'assimilation ne pourra la résorber, il publie en 1896 son manifeste Der Judenstaat (L'Etat juif). Au risque de s'exposer au ridicule de ses pairs et des dirigeants juifs de l'époque, Herzl le visionnaire avance que le problème juif n'est pas d'ordre individuel mais national. Selon lui, les Juifs ne pourront être acceptés qu'en cessant de sortir des normes en place. Il expose dans son ouvrage les trois principes fondamentaux du sionisme : l'existence d'un peuple juif, l'impossibilité de son assimilation et la nécessité de créer un Etat qui lui sera propre.

    Le combat de sa vie est désormais lancé. Herzl propose un programme de collecte de fonds auprès des Juifs du monde par le biais d'un organisme qui prend le nom d'Organisation sioniste. Il rêve déjà du futur Etat, basé sur le modèle européen : moderne et éclairé, laïc et aspirant à la paix. Il se tourne ainsi successivement vers le Baron Edmond de Rothschild qui a déjà entrepris l'achat de terres en Palestine depuis 1882 et vers le financier Maurice de Hirsch. Il sollicite également des lettres de soutien auprès de personnalités de l'époque, comme le pape Pie X, le roi Victor-Emmanuel III d'Italie ou le Premier ministre de la colonie du Cap en Afrique du Sud, Cecil Rhodes. En avril 1896, il se rend à Istanbul, en Turquie, et à Sofia, en Bulgarie, pour rencontrer des délégations juives.

    Août 1897 : un congrès décisif

    Ses idées sont accueillies avec enthousiasme par les Juifs d'Europe orientale mais séduisent moins les dirigeants juifs de l'époque. Herzl, avec l'aide de Max Nordau, réussit tout de même à rassembler à Bâle, du 29 au 31 août 1897, le premier Congrès sioniste qu'il préside. La première réunion transnationale juive.
    Aux trois fondements du sionisme cités plus haut, le Congrès de Bâle en ajoute un quatrième : le droit des Juifs à s'installer en terre d'Israël. "Le sionisme aspire à établir en Palestine, pour le peuple juif, un foyer garanti par le droit public", proclament les délégués.

    L'élan d'Herzl ne s'essouffle pas. Il fonde, à grands frais personnels, un hebdomadaire sioniste, Die Welt, et chaque année, le congrès sioniste se réunit en forum international. En 1936, le siège du mouvement est transféré à Jérusalem. En 1902, le visionnaire écrit Altneuland - Pays ancien, pays nouveau - roman sioniste où il décrit le futur Etat juif. Herzl imagine une société nouvelle basée sur un mode coopératif sur fond de science et de technologie. Le pionnier du sionisme a des idées très précises quant à la structure politique de l'Etat.

    D'autres domaines soulèvent nombre de questions : lois sociales, relation entre religion et Etat, ou immigration et relations diplomatiques. Le livre exerce un fort impact et devient le symbole de la vision sioniste d'Israël.

    Convaincre les nations du monde

    Herzl souhaite persuader les grandes puissances du bien-fondé de son combat. Il se rend en Israël et à Istanbul en 1898 pour rencontrer le Kaiser Guillaume II d'Allemagne et le sultan de l'Empire ottoman. Ses efforts se révèlent infructueux, il ne reçoit ni les encouragements ni le soutien espérés. Il se tourne alors vers la Grande-Bretagne et s'entretient avec Joseph Chamberlain. Le ministre britannique des Colonies lui permet de négocier avec le gouvernement égyptien une charte pour l'installation des Juifs dans la région d'Al-Arish, dans la péninsule du Sinaï, jouxtant le sud de la Palestine. Le projet le conduit jusqu'au Caire mais échoue encore une fois.

    En août 1903, le gouvernement britannique, par l'intermédiaire de Leopold Jacob Greenberg, propose de créer une région autonome juive, sous souveraineté britannique, en Afrique orientale, en Ouganda. La proposition fait son petit bonhomme de chemin. En 1903, le pogrom de Kichinev et les persécutions qui frappent les Juifs russes parviennent à convaincre Herzl de la légitimité de cette idée. Il entreprend un voyage à Saint-Pétersbourg afin de se rendre compte, par lui-même, de la situation. Sergei Witte, alors ministre des Finances, et Viatcheslav Plehve, ministre de l'Intérieur, le reçoivent. Herzl leur expose ses idées et propose à Plehve, antisémite notoire et tenu pour responsable desdits pogroms, une véritable alliance. "Soutenez mon projet, je vous débarrasserai de vos révolutionnaires juifs !"

    Cette même année, il propose devant le sixième Congrès sioniste le "projet Ouganda". Il s'agit, de son point de vue, de fonder un refuge temporaire aux Juifs menacés qui n'affectera pas l'objectif en vue : la création d'une entité juive en Eretz Israël. Il précise sa pensée et justifie son point de vue, mais suscite un tollé au congrès et manque de provoquer une scission du mouvement sioniste. En 1905, le congrès rejette définitivement le programme ougandais et s'engage à créer un Etat juif sur la terre historique d'Israël.

    Son surmenage et ses efforts incessants viennent à bout de ses résistances. Herzl développe des problèmes cardiaques et, en 1904, une pneumonie le terrasse. S'il n'a pas vécu la naissance de l'Etat hébreu, l'homme a permis au mouvement sioniste de trouver sa place sur l'échiquier politique mondial. Ultime hommage : son corps, ainsi que ceux de ses parents, Yaakov et Jeannette, et de sa sœur Pauline sont réinhumés en 1949 sur le mont qui porte son nom, à Jérusalem.
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    Theodor Herzl, de son nom hébreu Benjamin Ze'ev (בנימין זאב), né le 2 mai 1860 à Budapest et mort le 3 juillet 1904 à Edlach
    JERUSALEM POST - 02/05/10
  • VIDEO Cinq rabbins arrêtés pour trafic d'organes

    http://www.youtube.com/watch?v=MlgOvHqYYPE

    28 avril 2010 — Une quarantaine d'élus locaux et cinq rabbins ont été arrêtés jeudi dans la banlieue de New York lors du démantèlement d'un réseau de trafic d'organe ayant des ramifications jusqu'en Israël et en Suisse.

    Les maires des villes d'Hoboken, Secaucus et Ridgefield, dans l'Etat du New Jersey, figurent parmi les personnes arrêtées dans le cadre de ce coup de filet qui a commencé à l'aube. Les autorités soupçonnent les prévenus de trafic d'organes, corruption, extorsion de fonds et blanchiment d'argent.

  • Attentat raté à New York: rien n'authentifie la revendication des talibans

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    Times Square  (Cliquez sur la photo)

    NEW YORK (Etats-Unis) — Aucune preuve ne permet d'authentifier la revendication de l'attentat raté de New York faite par les talibans pakistanais, a déclaré dimanche le chef de la police new-yorkaise, Raymond Kelly.

    "Nous n'avons rien qui nous permette de confirmer cette revendication", faite sur l'internet, a déclaré aux journalistes Ray Kelly au cours d'une conférence de presse.

    Une vidéo signée du "Tarik-e-Taliban", les talibans pakistanais, postée sur YouTube, a revendiqué cette tentative d'attentat survenue samedi soir à Times Square, lorsque la police a trouvé un véhicule piégé.

    Cette vidéo affirme que la tentative était une riposte aux récents assassinats de deux hauts responsables du réseau Al-Qaïda en Irak et à des attaques de drones américains au Pakistan, selon le site de renseignement américain SITE.

    Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a qualifié dimanche l'attentat raté à la voiture piégée d'"extrêmement grave".

    Interrogé pour savoir si la Maison Blanche considérait que l'attentat relevait d'un acte de terrorisme, M. Gibbs s'est refusé à "définir qui pourrait être impliqué et pour quel motif".

    AFP. 02/05/10

  • VIDEO - Benoît XVI: le Saint suaire de Turin reflète les souffrances de l'humanité

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    Le Pape prie devant le Saint suaire  (Cliquez sur la photo)
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    Le Saint suaire exposé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin

    TURIN — Benoît XVI a rendu hommage dimanche au saint suaire de Turin, un linceul qui aurait enveloppé le corps du Christ lors de sa mise au tombeau et qui, au fil des siècles, a été l'objet tout à la fois de vénération et de controverse, une "icône écrite avec du sang", a-t-il affirmé.

    Après s'être recueilli devant la pièce de tissu, Bensoît XVI a déclaré qu'elle était "une icône écrite avec du sang", prenant soin de ne pas employer le mot de "relique" car le Vatican ne s'est jamais prononcé sur son authenticité.

    Le saint suaire "parle avec le sang et le sang est la vie", a ajouté le pape.

    "Dans le saint suaire nous voyons, comme dans un miroir, nos souffrances dans les souffrances du Christ", avait dit le pape dans la matinée lors d'une messe célébrée sous un ciel plombé en plein centre de la capitale du Piémont.

    Le prince Victor Emmanuel de Savoie, sa femme Marina Doria et son fils Emmanuel-Philibert, étaient dans les premiers rangs lors de la messe. La famille de Savoie est entrée en possession du saint suaire en 1453 et en a fait cadeau au Vatican en 1983.

    Les princes de Savoie, de même que le nouveau patron de Fiat, John Elkann, ont rencontré le pape en petit comité à l'archevêché.

    25.000 personnes ont assisté à la messe place San Carlo et plusieurs milliers d'autres la suivaient sur des écrans géants installés à proximité.

    A son arrivée en papamobile, le pape a été salué par les applaudissements de la foule qui se pressait contre les barrières de sécurité et agitait des drapeaux jaunes et blancs, couleurs du Vatican. La foule était également au rendez-vous, sous la pluie, pour une rencontre avec les jeunes dans l'après-midi.

    La vague de scandales pédophiles impliquant des prêtres et des religieux dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique n'a donc pas semblé décourager les fidèles alors qu'il est notamment reproché à la hiérarchie catholique, et au pape lui-même avant son élection, d'avoir couvert des prêtres coupables.

    Avant la prière du Regina Caeli, à la fin de la messe, le pape a demandé à la Vierge Marie, "mère de l'Eglise", de veiller "sur les prêtres et sur l'entière communauté des croyants".

    "Le saint suaire nous rappelle pour toujours de façon éloquente" les souffrances du Christ, a aussi souligné le pape dans son homélie prononcée à proximité de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin où le linceul est présenté au public, du 10 avril au 23 mai, pour la première fois depuis l'an 2000.

    Mais cet objet est aussi un "signe d'espérance" car le Christ est mort sur la croix pour nous faire entrevoir par sa résurrection "le moment où toute larme sera séchée et où il n'y aura plus ni mort, ni deuil, ni lamentation, ni angoisse", a ajouté le chef de l'Eglise catholique, âgé de 83 ans.

    La pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m sur laquelle, selon la tradition, se serait imprimée l'empreinte du corps du Christ supplicié et en particulier son visage, a été découverte au milieu du XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France).

    Le tissu est l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent.

    Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 réalisée en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen-Age, entre 1260 et 1390 mais cette datation est elle-même contestée.

    AFP. 2 mai 2010

  • Maintenant, Polanski se dit victime d'un mensonge

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    Toujours poursuivi aux Etats-Unis pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure en 1977, le cinéaste franco-polonais continue de clamer son innocence dans une lettre ouverte publiée dimanche.

    «Je ne peux plus me taire.» Dimanche soir, Roman Polanski a décidé de rompre le silence dans lequel il s'était muré depuis plusieurs mois en publiant un texte dans lequel il considère que la demande d'extradition dont il fait l'objet aux Etats-Unis «est basée sur un mensonge». «Je ne peux plus me taire parce que les Etats-Unis continuent de réclamer mon extradition plus pour me livrer en pâture aux médias du monde entier que pour prononcer un jugement sur lequel un accord a été pris il y a 33 ans», écrit-il dans cette lettre publiée sur un site Internet dirigé par le philosophe Bernard-Henri Lévy.

    «Je ne peux plus me taire car la demande d'extradition aux autorités suisses est basée sur un mensonge», poursuit le cinéaste franco-polonais à propos de son incarcération en dans une prison de Californie durant 42 jours en 1977. Selon Polanski, poursuivi aux Etats-Unis pour avoir eu cette année-là des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans, cette incarcération correspondait à la peine à laquelle il aurait du être condamné et qu'il aurait par conséquent déjà exécutée.

    «Dans cette demande (d'extradition, NDLR) il est dit que je me suis enfui pour ne pas subir une condamnation de la justice américaine ; or dans la procédure ‘plaider coupable' j'avais reconnu les faits et j'étais retourné aux Etats-Unis pour exécuter ma peine», déplore Roman Polanski, 76 ans, arrêté en Suisse le 26 septembre dernier et assigné à résidence depuis le 4 décembre. «Je ne peux plus me taire car la victime a été déboutée par la Cour de Californie dans sa énième demande d'arrêter, une fois pour toutes, les poursuites à mon égard», souligne-t-il également.

     

    La justice suisse doit encore se prononcer

     

    Et Polanski de conclure sa lettre sur ces mots : «Voilà ce que j'avais à vous dire en restant dans l'espoir que la Suisse reconnaîtra qu'il n'y a pas lieu à extradition et que je pourrai retrouver la paix et ma famille en toute liberté dans mon pays».

    La Suisse a officiellement été informée le 28 avril du rejet par la justice américaine d'une demande de jugement par contumace du cinéaste, mais elle doit encore décider de son extradition ou non vers les Etats-Unis.

    Le Figaro - 02/05/10

  • Scandale sexuel et beuverie chez les Jeunes UMP!

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    Benjamin Lancar - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Article relevé sur le site  Les indiscrets.com & LePost.fr

     

    Un de nos honorables correspondants travaillant dans un cabinet ministériel nous a donné cette indiscrétion qui commence à se faire connaître sur l’ensemble de la toile et donne à voir l’exigence morale peu reluisante qui habite les responsables politique de l’UMP même chez les jeunes !

    __________

    Alors que le Président des Jeunes Populaires se déplaçait dans l’Ain, à Bourg-en-Bresse, dans le cadre de ses fonctions celui-ci a consommé de l’alcool à outrance.

     

    Le Président des Jeunes Populaires, déjà controversé, a adopté une attitude obscène, sexuelle et dégradante, dans un restaurant de la région, vis à vis de son subordonné, le Responsable Départemental des Jeunes de l’Ain, devant l’ensemble des militants, en le « branlant » et en ayant des attouchements sexuels.

    Arrivé à l’hôtel, le « Terminus » de Bourg-en-Bresse, à la suite de son excès d’alcool, Benjamin Lancar a vomi et a eu un malaise.

    Ce dernier a alors été raccompagné dans sa chambre dans laquelle il a vomi sur les moquettes et le matelas.

    Le lendemain matin, alors que les services de l’hôtel devaient le réveiller, celui-ci était dans un état de coma éthylique. L’hôtel s’est vu dans l’obligation de prévenir les pompiers.

    Une fois sur place les pompiers ont réussi à réveiller Benjamin Lancar.

    Selon une source sur place le Président des Jeunes Populaires a alors adopté « une attitude agressive, très violente ! »

    Les pompiers ont été dans l’obligation d’appeler la Police Nationale pour calmer le représentant des Jeunes UMP.

    Selon la même source, l’hôtel a été dédommagé à hauteur de 245€ par virement bancaire.

    Contactés, plusieurs responsables jeunes présents sur place, reconnaissent les faits. Les militants des Jeunes Populaires de l’Ain qui ne sentent en aucun cas représentés par ces agissements inadmissibles et honteux pour leur mouvement, ont même exigé la démission immédiate du Président des Jeunes Populaires et ses excuses publiques !

    NP Info - 02/05/10

  • Libérez Mohamed Bellebou! - La politique du "Wallou" pour les harkis

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    Me Gilbert Collard

    Communiqué de presse du Comité de soutien « Libérez Bellebou !!! »

    Le Comité de Soutien « Libérez Bellebou !!! » organise un grand rassemblement le samedi 8 mai 2010 à 15h, Place de la Liberté à Toulon, pour protester contre la trop lourde condamnation de Mohamed Bellebou et que soit rendue aux Harkis et à leurs enfants la considération qu’ils méritent.

    Mohamed Bellebou, fils de harki de 55 ans et pupille de la Nation, a été condamné le 9 avril 2010 à trois ans de prison dont un avec sursis pour avoir retenu contre son gré, le 18 mars 2010, à l’aide d’une bombe factice, le sénateur de l’Ariège, M. Jean-Pierre Bel, président du groupe PS au Sénat.

    Son geste désespéré, mais sans aucune conséquence, avait pour motivation la non-application, dans le département de l’Ariège, de la circulaire du 19 septembre 2008, relative aux enfants de Harkis. Il a voulu lancer un cri d’alarme face au non-respect des engagements pris par le candidat Sarkozy lors d’un meeting à Toulon le 7 février 2007 et à l’occasion d’une réunion dans sa permanence de campagne le 31 mars 2007 à Paris.

    Mohamed Bellebou est défendu par Maître Gilbert Collard et attend en détention son nouveau procès devant la Cour d’Appel de Toulouse.

    « Ce verdict (deux ans de prison ferme) a laissé abasourdis les membres de notre communauté de destin.

    Combien de parlementaires, de gouvernants, ont été condamnés pour avoir décidé ou cautionné par leur silence, le lâche abandon des harkis aux bouchers du FLN, ou pour les survivants le parcage par la France de leur famille dans des camps ?

    Face à cette Justice à deux vitesses, si l’on fait l’analogie avec des affaires en cours, nous sommes maintenant convaincus que Mohamed Bellebou a été condamné pour l’exemple, afin de couper toute velléité à quiconque de relancer le dossier des harkis sur la place publique.

    Nous sommes exaspérés par tant de désillusions pour des promesses non tenues et sommes las que l’on ne s’intéresse aux Harkis qu’en veille d’élections, en pratiquant une compassion tant inutile qu’indécente. Pendant ce temps, certains membres de notre communauté de destin sont sur la voie de la clochardisation. »

    ———
    « Walou » : rien du tout

    Lahcène Boualam,
    F
    ils du Bachaga Boualam
    Président de l’Association Bachaga-Boualam et du Comité de Soutien « Libérez Bellebou !!! »
    Membre du Conseil Économique et Social PACA

    Un enfant de Harki en prison pour deux ans pour avoir défendu l’honneur de sa communauté…
    www.liberez-bellebou.com
    liberez.bellebou@laposte.net
    Tél : 06.42.88.15.64
    Fax : 09.56.86.52.21

    NP Info - 2 mai 2010

  • L'agresseur d'un juif mis en examen et écroué - Il souffre de troubles psychiatriques

    L'auteur présumé de la violente agression antisémite commise vendredi à Strasbourg, un homme de 38 ans décrit comme souffrant de troubles psychiatriques, a été mis en examen dimanche pour "tentative de meurtre aggravée" et écroué, a indiqué le parquet.

     Ce chef de mise en examen retient la circonstance aggravante que l'infraction avait une motivation antisémite présumée, a précisé à l'AFP le vice-procureur Thierry Massa. Un autre homme, interpellé en même temps que le mis en examen, a été relâché à l'issue de sa garde à vue de 48 heures. Il était présent au moment des faits mais n'y a pas participé, selon le magistrat.

     
    Le mis en examen "pense qu'il fait l'objet d'un complot des juifs, tous les malheurs qui ont pu lui arriver dans la vie, selon lui ça vient des juifs", avait précisé samedi le parquet. La victime, David Pariente, âgé d'une quarantaine d'années, qui portait la kippa au moment de son agression, a pu regagner son domicile samedi après une nuit à l'hôpital. Agressé au centre-ville et en présence de nombreux témoins, il a été atteint par un coup de couteau "en-dessous du cou" et a reçu des "coups de barre de fer au visage", selon Francis Lévy, président du consistoire israélite du Bas-Rhin.
     
    Un rassemblement silencieux est prévu lundi à 12h30 sur le parvis de la principale synagogue de Strasbourg, en présence notamment du maire socialiste de la ville, Roland Ries, et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier. Cette agression a provoqué une vive émotion au sein de la communauté juive.

    Elle a également été condamnée avec fermeté par de nombreux responsables politiques, ainsi que par la communauté musulmane. L'archevêque de Strasbourg, Mgr Jean-Pierre Grallet, a fait part à son tour dimanche de sa "profonde consternation" et de sa "réelle inquiétude" après "l'odieuse agression" de M. Pariente.

    TF1 News -le 02 mai 2010 à 13:56