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  • Cinq Afrikaners inculpés de terrorisme avant le Mondial 2010...

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    Des Afrikaners, membres de l'AWB, arrivent au tribunal le 14 avril 2010 après la mort d'Eugene Terre'Blanche - (Cliquez sur la photo)

    La police sud-africaine a annoncé vendredi l'inculpation pour terrorisme de cinq extrémistes blancs soupçonnés d'avoir projeté des attentats à la bombe contre des townships noirs, tout en réaffirmant qu'"aucune menace" ne pesait sur le Mondial.

    Sept hommes ont été arrêtés fin avril à Phalaborwa, aux portes du parc national Kruger (nord-est), après la profanation de la tombe d'un haut responsable noir, a indiqué à l'AFP Musa Zondi, porte-parole des Hawks (Faucons), l'unité d'élite de la police criminelle.

    Lors de l'interrogatoire, "ils nous ont orientés vers leurs autres activités et vers une cache d'armes et d'explosifs", a-t-il précisé. "Ils voulaient notamment poser des bombes dans des zones où vivent des Noirs."

    "Les sept ont été inculpés pour terrorisme mercredi de la semaine dernière, mais les charges ont été retirées aujourd'hui (vendredi) contre deux d'entre eux", a-t-il précisé.

    Jeudi, le ministre et le chef de la Police avaient annoncé l'arrestation de plusieurs extrémistes, liés à des projets d'attentats contre des Noirs, dans trois provinces du pays, dont celle du Limpopo où se situe Phalaborwa.

    "A ce stade de l'enquête, nous n'avons pas établi de liens" entre les suspects du Limpopo et d'autres groupes, a précisé le porte-parole des Hawks. "Ils travaillaient de leur côté".

    M. Zondi a assuré ne pas savoir si le projet d'attentat était à un stade avancé. "Mais nous prenons au sérieux toute menace", a-t-il dit.

    De son côté, le chef de la police nationale Bheki Cele a précisé lors d'un point-presse au Cap, qu'un individu arrêté à Pretoria dans ce cadre avait été libéré sous caution.

    "Nous avons aussi arrêté des hommes de la ville du Cap qui sont suspectés de faire partie de commandos", a-t-il ajouté, tout en excluant catégoriquement l'existence d'une menace sur le Mondial (11 juin - 11 juillet).

    "En ce moment même, il n'y a aucune menace sur la Coupe du monde 2010 de la Fifa aussi bien au niveau national qu'international", a-t-il réitéré.

    Ces arrestations ont lieu dans un contexte très délicat, un mois après le meurtre de l'extrémiste blanc Eugene Terre'Blanche qui avait exacerbé les tensions raciales en Afrique du Sud, seize ans après la chute de l'apartheid.

    Ce fondateur de la formation d'extrême droite, le Mouvement de résistance afrikaner (AWB), a été battu à mort sur sa ferme le 3 avril. Deux ouvriers agricoles, qui s'étaient immédiatement rendus à la police ont été inculpés pour meurtre le 6 avril.

    Pour Anneli Botha, spécialiste du terrorisme à l'Institut d'études de sécurité (ISS), il est cependant improbable que le meurtre d'Eugene Terre'Blanche déclenche un attentat de l'extrême droite pendant la Coupe du monde.

    "Jusqu'à présent, l'extrême droite s'est concentrée sur la politique interne et non sur les événement internationaux comme la Coupe du monde. Tous les complots ont été dirigés à l'encontre du gouvernement ou certaines franges de la société et non de la communauté internationale", a-t-elle expliqué à l'AFP.

    AFP. 07/05/10

  • Paris aurait conditionné l'aide à la Grèce à des contrats militaires, selon Cohn-Bendit

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    PARIS — Le leader d'Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, a accusé vendredi Nicolas Sarkozy et François Fillon d'avoir fait pression sur Georges Papandréou, assurant qu'ils avaient conditionné l'aide française à la Grèce au respect par Athènes de contrats d'armement souscrits avec Paris.

    "J'ai rencontré M. Papandréou la semaine dernière. J'étais à Athènes. Je le connais depuis longtemps", a expliqué l'eurodéputé lors d'une conférence de presse à Paris sur l'avenir du mouvement écologique, en relatant ce qu'il a présenté comme sa conversation avec le chef du gouvernement grec.

    "C'est quand même incroyable la manière dont les Merkel et Sarkozy de ce monde traitent un Premier ministre grec", s'est-il exclamé.

    "Dernièrement, M. Papandréou, qui était au sommet de l'Otan, est passé par Paris. A Paris, il y a un certain M. Fillon et un certain M. Sarkozy", a poursuivi M. Cohn-Bendit.

    "Ils les a rencontrés. M. Fillon et M. Sarkozy ont dit à M. Papandréou : "Nous allons lever des sommes pour vous aider, mais vous devez continuer à payer les contrats d'armement qu'on a avec vous, signés par le gouvernement Caramanlis", a assuré le leader Verts au Parlement européen.

    "Depuis ces trois mois, il y a eu plusieurs milliards de contrats d'armement qu'on a obligé la Grèce à confirmer, a-t-il poursuivi. Des frégates françaises - 2,5 milliards - que doivent acheter les Grecs; il y a des hélicoptères, il y a des avions, il y a des sous-marins allemands".

    AFP. 07/05/10

  • Profanations: une indignation sélective

    Communiqué de presse de Valérie LAUPIES – Conseillère Régionale PACA – FN -

    La profanation de tombes musulmanes au carré militaire du cimetière Saint-Lazare de Tarascon dans les Bouches du Rhône est doublement abjecte.
    D’abord parce qu’elle porte atteinte au respect des morts, qui est un des signes les plus élémentaires de la civilisation.
    Ensuite parce qu’il s’agit de soldats qui sont morts pour la France.
    Mais le concert d’indignation politico-médiatique, que l’on n’entend que lorsqu’il s’agit de tombes musulmanes ou juives, est quant à lui indécent.
    En 2009, à la demande de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, André Flajolet et Jean-Frédéric Poisson, députés UMP du Pas-de-Calais et des Yvelines, ont rendu un rapport complet sur les violations de sépultures en France. Intitulé « Du respect des morts à la mort du respect ».
    Premier constat : si l’atteinte à l’intégrité des cadavres dans les cimetières reste assez rare, avec une moyenne de 8 cas par an, les atteintes aux sépultures sont plus courantes. Il en survient environ une tous les deux ou trois jours en France.
    Malgré un traitement médiatique qui donne une impression inverse, la grande majorité des profanations concerne des sépultures chrétiennes.
    Pour le Front National, le respect des morts ne se partage pas.

    NP Info - 07/05/10

  • Lionnel Luca contre le film mensonger et anti-français "Hors la loi"

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Le film Hors la loi de Rachid Bouchareb n'a pas encore été dévoilé au Festival de Cannes que, déjà, la polémique s'engage. Au coeur des débats, la guerre d'Algérie, cette plaie si longue à se refermer, et plus particulièrement le massacre de Sétif du 8 mai 1945. La vision qu'en donne Rachid Bouchareb - dont le film représente l'Algérie au Festival de Cannes - déclenche la colère du député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca. Ce dernier a qualifié le film d'"anti-français" et dénonce une "vision hémiplégique de l'histoire" ainsi que "l'irresponsabilité" de l'auteur. Selon le député conservateur, Hors la loi risque d'envenimer les relations des jeunes Français d'origine maghrébine avec le reste de la population, compte tenu de son impact certain au box-office.

    La polémique porte notamment sur l'élément déclencheur des massacres. Rachid Bouchareb montre comment l'armée française a massacré les premières insurrections nationalistes du peuple algérien. Lionnel Luca s'inscrit en faux : "Le premier massacre de la journée du 8 mai est subi par les Européens qui sont lynchés par une foule qui est armée et non à mains nues !" Une controverse qui, disons-le, ne fera que profiter à la sortie en salle du film, prévue le 22 septembre prochain.

    Le service historique de la Défense relève des erreurs

    Rachid Bouchareb, déjà récompensé à Cannes pour Indigènes (2006), avait été vivement félicité par Jacques Chirac pour avoir rappelé le sacrifice des soldats des colonies à la libération de la France. Hors la loi creuse cette veine en s'intéressant, cette fois, aux porteurs de valises du FLN. Lionnel Luca admet ne pas avoir visionné le film lui-même. En revanche, Hubert Falco, le secrétaire d'État à la Défense, lui a transmis le 15 janvier 2010 l'analyse du service historique de la Défense qui a eu le scénario en main. C'est sur la foi de cette analyse (laquelle déplore des erreurs) que Lionnel Luca se fonde pour dénoncer le projet du film dont les acteurs sont Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila...

    "Je ne demande pas l'interdiction du film contrairement à ce que j'ai pu lire ici ou là, explique Lionnel Luca. Je dénie à Rachid Bouchareb le fait de s'ériger en historien. Il déclarait dans le quotidien El Watan en juin dernier vouloir 'rétablir une vérité historique' et 'tout déballer'. Il n'est pas membre de l'Académie d'histoire, que je sache. J'ai autant le droit de m'exprimer que M. Bouchareb. Maurice Villard a rassemblé de nombreux témoignages sur le massacre des Européens qui s'est déroulé à Sétif."

    Un "prix de la bêtise avec un grand C"

    La réaction de Lionnel Luca suscite la riposte des auteurs qui, sous l'égide de la SACD (leur société), soutiennent Rachid Bouchareb. Le député UMP se voit ainsi décerner un "prix de la bêtise avec un grand C" (selon l'expression de Jacques Prévert) tout juste créé pour l'occasion. Votée à l'unanimité par le conseil d'administration de la SACD, cette gratification satirique "vise à honorer ceux qui, en toute méconnaissance de cause, prendront dorénavant l'initiative de tenter de limiter la liberté d'expression en s'attaquant publiquement à des oeuvres sans les avoir lues ou vues." Lionnel Luca "s'est ainsi positionné, à la suite de quelques autres ces derniers temps, dans la grande tradition démocratique du "je ne l'ai pas lu, je ne l'ai pas vu, mais j'en ai entendu causer donc j'en exige l'interdiction", relève encore la SACD .

    Lionnel Lucas ne s'en émeut pas plus que ça. "Ce sont les mêmes qui estiment que ce film mérite un prix à Cannes sans l'avoir vu non plus. Quant à la bêtise, ils sont assez bien placés pour en parler." "C'est puéril", conclut-il.
    Au-delà du fonds historique, ce qui gêne Lionnel Luca, c'est le soutien financier du film par le Centre national de la cinématographie (CNC). Lionnel Luca se défend de représenter, dans ce débat, les intérêts des pieds-noirs, nombreux parmi son électorat des Alpes-Maritimes. Il espère que ce film permettra aussi d'honorer la mémoire des musulmans qui sont restés fidèles à la France et qui, eux aussi, ont payé cet engagement par le sacrifice de leur vie. Une palme annoncée qui s'engage de façon houleuse sur les plages de Cannes...

    Le Point - 07/05/10


  • Pour les jeunes Grecs, "l'Europe, c'est la fatalité"

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    Devant le Parlement d'Athènes - (Cliquez sur la photo)
    Un pays "au bord du gouffre", s'est inquiété mercredi le président Poulias, et qui a besoin d'une cure d'austérité drastique pour les trois prochaines années au moins, comme l'a préconisé le ministère des Finances . Tel est l'amer constat auquel de nombreux Grecs doivent se résigner, après trois jours de grèves générales qui ont dégénéré mercredi en violents affrontements avec la police .

    Alors c'est la rage au ventre que des milliers de jeunes Grecs sont descendus dans les rues d'Athènes. Sans doute ont-ils compris que la remise à flot de leur économie dépend de leurs sacrifices à venir. Déjà, pour les femmes, l'âge légal de départ en retraite a été reculé à 65 ans, d'ici 2013. Bientôt, les coupes salariales dans la fonction publique seront sans précédent, car il faut maintenir le cap fixé par l'Union européenne et le FMI après l'aide exceptionnelle octroyée, chiffrée à 110 milliards d'euros. Parmi les plaintes de la jeunesse grecque, celle de Michaelis, un informaticien de 27 ans, qui travaille à Athènes. "Papandréou et les autres sont responsables de cette situation. Ils ne se sont jamais occupés du peuple. On craint tous l'avenir (...)", affirme-t-il, implacable. D'autres comme Eirini ont choisi l'exil, dans une capitale européenne, à Londres, pour ne pas avoir à repenser à ces "trente années d'immobilisme et de technocratie, pendant lesquelles la Grèce n'a fait que s'enfoncer", raconte cette trentenaire, employée dans les télécommunications.

    La jeunesse grecque ne peut rester devant son poste de télévision quand "tout le monde doit se mobiliser", s'insurge Michaelis qui a participé à la manifestation de jeudi. "Nous sommes un petit pays, toutes les voix comptent, sans distinction politique", souligne-t-il, conscient qu'il a défilé aux côtés de certains partis extrémistes de gauche. Une récupération politique de la révolte des jeunes Athéniens qui ne le freine guère : "Je reste objectif en m'informant sur internet plutôt que dans les journaux locaux", précise-t-il.

    Des salaires à 500 euros

    Entre la peur de l'avenir et la voix de la raison, la jeunesse grecque se sent tiraillée. "La situation est très déroutante, les gens ont évidemment raison de protester contre le gouvernement, mais ne sommes-nous pas contraints d'accepter ces mesures d'austérité pour espérer s'en sortir ?", s'interroge Eirini. Même à distance, la jeune femme reconnaît que "le quotidien est devenu très difficile pour ses proches. Maintenant, dans la rue, on peut se faire agresser pour une quinzaine d'euros. Il n'y a plus de cash nulle part", raconte-t-elle.

    Face aux accusations de certains journaux à sensation allemands qui criaient à la paresse, l'occasion d'en profiter ne s'est pas présentée pour elle et ses amis. "Quand j'ai quitté Athènes, les jeunes qui avaient des doubles diplômes étaient payés 700 euros par mois. Aujourd'hui, leur salaire plafonne à 500 euros. Comment faire vivre une famille ?" Pire, la jeune expatriée dénonce "les protections sociales partielles ou des assurances à moitié couvertes pour les jeunes professionnels". Une injustice largement répandue puisque "les jeunes sont bien obligés d'accepter ces conditions", conclut-elle.

    Redémarrer à zéro

    Son salaire anglais lui permet aujourd'hui d'assurer le quotidien. "Quand j'ai vu qu'avec 900 euros par mois je n'avais aucune perspective d'évolution, je suis partie d'Athènes. Je n'envisage aucun retour avant une dizaine d'années", lâche-t-elle. La jeune femme garde malgré tout l'espoir de jours meilleurs dans le berceau des philosophes. "Il faut laisser le temps agir, pour permettre aux gens de redémarrer à zéro. Le plan d'austérité ne sera utile que si nous y joignons une graduation précise et ferme de ses mesures... le peuple en Grèce est tellement facile à corrompre par des promesses politiciennes", ironise-t-elle.

    "Si la Grèce quitte la zone euro, les autres pourraient suivre après (...) c'est toute la jeunesse européenne qui doit être solidaire", indique Michaelis, qui n'accorde guère de crédit à la bienveillance de Bruxelles, ni au soutien d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy qui se sont engagés à renforcer la stabilité de la zone euro. Pour les Grecs, l'Europe est la fatalité, c'est-à-dire quelque chose qui vient d'ailleurs, et sur laquelle on n'a de toute façon aucune influence", résume-t-il convaincu.
    Le Point - 07/05/10

  • Profanations de stèles musulsumanes: Hortefeux "déterminé"

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    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux exprime sa "consternation" après la profanation de sept tombes musulmanes du cimetière militaire de Tarascon et assure de sa détermination à retrouver les auteurs, dans une lettre adressée aujourd'hui au président du CFCM Mohammed Moussaoui.

    En outre, le ministre participera dimanche à la cérémonie de recueillement au cimetière de Tarascon au côté du président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), annonce son cabinet. "Une nouvelle fois, les musulmans de France sont donc victimes d'actes aussi incompréhensibles qu'inadmissibles, et croyez bien que les services travaillant sous mon autorité vont tout mettre en oeuvre afin que leurs auteurs soient rapidement identifiés, interpellés et déférés à l'autorité judiciaire pour être sanctionnés", écrit le ministre.

    "Nous ne laisserons pas ainsi stigmatiser les citoyens français musulmans, ajoute le ministre. "La liberté de conscience et de culte est une liberté fondamentale garantie par notre Constitution, et le respect dû aux morts, en particulier ceux qui se sont battus au péril de leur vie pour notre nation, un devoir civique et une exigence démocratique".

    Brice Hortefeux condamne ces actes "avec la plus grande sévérité" et assure les musulmans de France de sa "totale détermination et de (son) entier et fidèle soutien". Sept stèles de tombes musulmanes du cimetière militaire de Tarascon (130 tombes militaires dont 17 musulmanes) ont été renversées et trois sont également fendues. Les faits ont été découverts hier après-midi et le parquet indiquait aujourd'hui à la mi-journée n'avoir "aucune piste".
    Le Figaro -07/05/10


  • Le Parlement grec adopte son plan d'austérité dans un regain de tension

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    Manifestation devant le Parlement - (Cliquez sur la photo)

    La Grèce vient d'adopter son plan d'austérité, deux jours après la violente manifestation au coeur d'Athènes dans la quelle trois personnes ont tragiquement perdu la vie. D'une sévérité sans équivalent en Europe, le plan prévoit entre autre une hausse des taxes et des carburants, du tabac, de l'alcool, de la TVA.

     Il impose aussi des coupes claires dans les de la fonction publique et dans les retraites, en échange des 110 milliards d'euros d'aide de l'UE et du FMI. 

    Plongée depuis plusieurs mois dans un véritable chaos économique, la Grèce tente par tous les moyens d'alléger une dette abyssale estimée à plusieurs centaines de milliards d'euros. Le texte, qui s'ajoute à un premier plan déjà adopté en mars, vise à réduire le déficit public de 30 milliards d'euros pour le ramener d'ici 2014 sous le seuil européen de 3% du PIB.  

    5 000 personnes rassemblées devant le Parlement

    En signe de protestation, quelque 5 000 personnes se sont déjà rassemblées devant le d'Athènes. A l'appel de deux grands syndicats, la GSEE et l'Adedy, les opposants au plan d'austérité ont déployé un ruban noir en hommage aux trois salariés de la banque du centre de la capitale, morts mercredi après que leur agence a été incendiée par une poignée de casseurs mêlés à la manifestation.

    Sur une autre grande place d'Athènes, le front syndical communiste a, lui, réuni environ 6 000 personnes.

    Frappées de plein fouet par ce plan d'urgence, les classes moyennes, de nouveau dans la rue, vont donner du fil à retordre au gouvernement grec. Et ce malgré l'appel au calme du Premier ministre Georges Papandréou, lancé juste avant le vote.  

    De son côté, la presse grecque exprime sa «colère» et son «inquiétude». «L'heure est arrivée de mettre un terme à ces aberrations, la responsabilité en revient aux partis et aux syndicats» estime Ta Nea (pro-gouvernemental), tandis que le quotidien économique Navtemporiki juge que «l'explosion de violence aveugle porte un coup à la Grèce».

    Le Parisien - 06/05/10

  • Stèles de soldats musulmans profanées

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    Hervé Morin
    Sept stèles de soldats musulmans morts pour la France ont été profanées aujourd'hui  dans le carré militaire du cimetière de Tarascon (Bouches-du-Rhône), a annoncé le ministère de la Défense.
    Ces soldats sont morts lors de la Première Guerre mondiale.
    Le ministre de la Défense, Hervé Morin, fait part dans un communiqué de sa "profonde indignation devant un acte ignoble et lâche".
    "Je m'incline devant la mémoire de ces soldats avec d'autant plus d'émotion que cet ultime outrage semble les avoir volontairement visés pour leurs croyances religieuses", poursuit-il.
    "Mes pensées, à la veille de la commémoration du 8 mai 1945, vont à tous les combattants qui ont offert leur vie de manière humble ou éclatante pour que vivent une France et une Europe, libres, justes et généreuses", poursuit-il.
    Elles s'adressent à tous, "qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas, qu’ils soient Français par le sang reçu ou par le sang versé".
    Le Figaro - 06/05/10

  • Un dirigeant russe dit avoir rencontré des extra-terrestres: un député en appelle à Medvedev

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    Vladimir Poutine avec Kirsan Ilioumjinov - (Cliquez sur la photo pour la voir totalité)

    MOSCOU — Un député russe a appelé les autorités du pays à s'assurer de la santé mentale de l'excentrique président de la république russe de Kalmoukie, qui prétend avoir rencontré des extraterrestres et avoir fait un tour dans leur vaisseau spatial, a rapporté jeudi la presse russe.

    Kirsan Ilioumjinov, qui dirige d'une main de fer cette république russe riveraine de la mer Caspienne, a souvent raconté avoir rencontré en 1997 des extraterrestres et participé à un vol pendant quelques heures avec eux, une histoire qu'il a répétée fin avril à la télévision russe.

    "Je vous prie d'indiquer si le chef de la république de Kalmoukie a fait un rapport à l'administration présidentielle au sujet de ses contacts avec une civilisation extraterrestre", a lancé Andreï Lebedev, député du parti ultra-nationaliste LDPR, dans une adresse aux autorités reprise par les médias.

    "Y-a-t-il un règlement sur de tels contacts avec des hauts responsables du pays qui ont accès à des informations secrètes, comme c'est le cas de Ilioumjinov?", demande le député.

    "Si c'est une blague, je ne la comprends pas. Notre groupe parlementaire considère qu'il faut s'assurer de la santé mais aussi de l'état psychique des dirigeants de régions", a-t-il par ailleurs déclaré au site du quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda.

    Kirsan Ilioumjinov, qui dirige la Kalmoukie depuis 17 ans, assure depuis une dizaine d'années avoir rencontré des extraterrestres "en scaphandres jaunes" avec lesquels il a communiqué par télépathie, avant de faire un tour avec eux à bord de leur vaisseau spatial, "une sorte de tube semi-transparent".

    Agé de 48 ans, il est aussi président de la Fédération internationale d'échecs (Fide) depuis 1995.

    Fan d'échecs, dont il a été champion kalmouke, il voit sa république à majorité bouddhiste comme le centre mondiale des échecs et a fondé près de sa capitale, Elista, la "Cité des échecs", un imposant complexe immobilier consacré au jeu.

    AFP. 06/05/10

  • Kouchner parle de la crise grecque et soutient AUSSI Polanski !

    Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Bernard Kouchner.

    Bernard Kouchner : Bonjour.

    "Nous sommes au bord du gouffre !". Voilà ce qu'a dit, hier soir, le Président de la République grecque, après la grève générale dont le déroulement a entraîné la mort de trois personnes à Athènes. Partagez-vous ce sentiment, Bernard Kouchner : la Grèce est-elle au bord du gouffre ?

    La Grèce va mal. La Grèce va se redresser. Nous allons l'aider. Je veux d'abord saluer le courage de Georges Papandreou...

    ... Le Premier ministre grec.

    Son attitude face à la difficulté et le courage du peuple grec car ne croyez pas que ce qui s'est passé, hier, ces violences terribles et trois morts hélas - trois morts - asphyxiés dans une banque où ces gens, des manifestants - des manifestants, pas tous -, avaient mis le feu, représentent la Grèce. Au contraire, après ce qui s'est passé d'horrible, hier, la Grèce est encore plus, je crois, au soutien de Georges Papandreou dont, encore une fois j'admire l'autorité et le courage.

    Vous dites, la Grèce va se redresser, Bernard Kouchner, mais beaucoup d'économistes, beaucoup d'observateurs pensent que le plan de rigueur qui lui est imposé est beaucoup trop violent et que loin de se redresser, elle pourrait bien ployer le genou.

    Les économistes sont les critiques, pas les payeurs. Les économistes ne sont jamais contents. Les économistes, il faudrait peut-être moins les écouter, écouter un peu plus le bon sens, la politique et les populations. Je ne crois pas à ce qu'ils disent. Je ne crois pas à ce qu'ils disent...

    Mais le bon sens... Le bon sens suggère...

    Surtout ceux qui suivent le marché pour en profiter.

    Le bon sens suggère que la purge qui est imposée à la Grèce, elle en est en partie responsable, ne l'aidera pas à se relever, à rembourser ses dettes mais l'empêchera plutôt de le faire ?

    Je crois le contraire. Je crois que c'est une exigence.D'abord, il nous faut - nous, les Français, les Européens -, aider la Grèce. Il y va non seulement du sort de ce pays que nous aimons mais du sort de notre monnaie. C'est notre monnaie que nous défendons et c'est notre niveau de vie que nous défendons. C'est en aidant la Grèce et en n'autorisant plus par des réformes indispensables, que les dérives soient à ce point dommageable, c'est en aidant la Grèce que nous allons pouvoir poursuivre ce rêve européen.

    Beaucoup de voix là aussi s'élèvent pour dire peut-être qu'il serait plus sage que la Grèce quitte l'Euro pour ne pas entrainer tout le monde dans une éventuelle chute ?

    Cette huile-là se jette sur ce feu déjà trop gros, le feu déclenché par les émeutiers. Qu'est-ce que vous voulez dire ? Est-ce qu'il faudrait arrêter l'Europe ? Voyons, vous n'y songez pas !

    C'est inenvisageable que la Grèce quitte la zone Euro ?

    Reprenne le drachme ?

    Par exemple, oui. C'est inenvisageable ?

    Je crois que ce serait d'abord une très, très, très grosse faute pour eux  ; et ensuite, sur le plan européen, ce ne serait pas supportable. D'abord, la population grecque souffrirait beaucoup plus encore qu'elle ne souffre, et je sais qu'elle souffre, et je pense que se réunir à Bruxelles pour décider d'un plan de rigueur, c'est beaucoup plus simple que d'appliquer ce plan de rigueur aux retraités, à ceux qui vont voir supprimés (mais fallait-il leur donner !) le treizième, puis le quatorzième mois ? A ceux qui prenaient leur retraite à 57 ans alors que le monde entier se met à travailler plus ? Tout ça n'était pas sérieux.

    Et c'est d'ailleurs pour ça qu'un Premier ministre grec récent avait pratiquement démissionné voyant la réalité lui sauter à la gorge. Non, ce serait pire ! Il ne faut pas affaiblir l'Europe, elle est déjà dans un état difficile, il faut la renforcer, y croire ; et si vous m'avez posé la première question, Georges Papandreou disant : "Nous sommes devant le gouffre"... Bon, il ne faut pas aller en avant ou alors il faut faire un pont ; en tout cas, il faut se reculer pour ne pas tomber dans le gouffre.

    Cette crise nous permet de regarder le fonctionnement de l'Europe et de noter tout ce qui ne va pas. Le plan a été tardif...

    Le plan ? Vous voulez dire de sauvetage ?

    Le plan de sauvetage... Et Angela Merkel, la chancelière allemande, semble avoir une lourde part de responsabilités dans le déclenchement de ce plan ?

    Elle a été plus tardive ; mais quand même, ça a été fait. Ca a commencé sous l'impulsion de la France...

    Pourquoi a-t-elle été plus tardive ?

    Parce qu'elle a une coalition difficile, des élections qui se présentent demain et puis, parce qu'il fallait convaincre aussi. Vous comprenez, quand vous dites aux Allemands...

    Vous convenez que cela a aggravé la crise, ou en tout cas la résolution plus difficile  ?

    Mais elle n'était pas seule. Les seuls qui n'ont pas aggravé la crise, ce sont les Français qui ont commencé à exiger un plan de rigueur, et surtout une aide à la Grèce, au début février.
       
    Mais vous comprenez quand vous dites aux Allemands : la France et l'Allemagne sont à ce point de stabilité que ce sont les deux pays à qui on continue de prêter volontiers mais surtout qui prouvent que leur économie est saine, qui l'ont prouvé. Quand vous dites aux Allemands qui vont prendre leur retraite à 67 ans, qu'il faut payer pour ceux qui la prenaient à 57, je comprends qu'ils hésitent un petit peu.

    Ca aurait pu être plus rapide, pas seulement à cause de l'Allemagne. Il fallait aussi changer... Vous savez, il était interdit dans cette zone Euro - les seize pays de l'Euro ne pouvaient pas s'aider les uns les autres parce qu'il y avait des critères qui avaient été acceptés et qui faisaient des critères d'équilibre budgétaire, etc. Hélas, tout ça devait se modifier et se modifiera de façon beaucoup plus automatique et saine, je le crois. Nous avons été surpris, peut-être aurions-nous dû nous méfier beaucoup plus.

    D'accord. Tous les responsables politiques français disent : nous ne risquons pas la contagion.

    Ils ont raison.

    Vous le diriez, ce matin, au micro de RTL, Bernard Kouchner ?

    Mais bien sûr ! Nous ne risquons pas la contagion, je vous dis : nous sommes les mieux notés. Notre signature, comme on dit... Notre signature économique...

    Ca va, ça vient la note visiblement ?

    Non, non, ça ne va pas, ça vient. Non, c'est A-A-A. On ne peut pas faire mieux.

    Oui mais ! Et puis, un jour, on est A-A.

    Ah peut-être un jour ! Mais pour ça, il faut conduire une politique que nous conduisons maintenant. Il ne faut pas commencer à dire qu'on n'a pas besoin de changer nos retraites, par exemple.

    C'est ce qu'a dit le Premier ministre, hier : il faut baisser la dépense publique ?

    Mais ce n'est pas une raison... Ca  ne fait que le répéter.

    Mais il faut employer le mot qui fâche ou pas ?

    Le mot qui fâche ?

    La rigueur ? On y est ?

    Non, rigueur ou pas, ce n'est pas un plan de rigueur qui est en train de se dérouler ? C'est une rigueur intellectuelle, c'est la rigueur du courage et (comment dirais-je)  de l'élémentaire aide - soutien. Je crois vraiment, il n'y a rien d'autre à faire. Il n'y a rien d'autre à faire. Ensuite, il faut s'interroger et nous nous interrogerons sur les réformes nécessaires.

    Mais franchement, allons-nous abandonner les Grecs ? Est-ce possible ? Pour la première fois, en France, l'Opposition et la Majorité votent ensemble. C'est pas mal ça ! Il y a une vraie acceptation de ces sacrifices que l'on fait pour les autres, mais vraiment en même temps nous les faisons pour nous, pour notre niveau de vie à conserver.

    C'est dit. J'aimerais, Bernard Kouchner, pour terminer cette interview évoquer avec vous l'affaire Polanski. Nous avons pris connaissance, tous, d'une lettre de Roman Polanski que "Libération" a publiée. "Je ne peux plus me taire". Confirmez-vous qu'à la mi-avril quand il a été aux Etats-Unis, le Président Nicolas Sarkozy a transmis au Président Obama une lettre de Roman Polanski ?

    Je n'ai rien à confirmer du tout, et pourtant j'étais là.

    Donc, vous le confirmez ou pas ?

    Non.

    Vous ne le confirmez pas ?

    Non. Non.

    Mais la lettre existe ?

    Mais je ne sais pas. En tout cas, je sais quelle est l'attitude des juges américains et je sais aussi, pour d'autres raisons françaises, par exemple, ou européennes que ce n'est pas... Quand un juge décide quelque chose, le Président, vous savez nous avons essayé depuis longtemps d'expliquer à nos amis américains que Roman Polanski, ce n'était pas n'importe qui pour nous, que nous étions touchés, bouleversés, etc.

    Vous essayez d'éviter son extradition aux Etats-Unis ?

    C'est aux Suisses de le faire ; et là, c'est aux Suisses.

    Et à la diplomatie française d'éviter l'extradition ?

    La diplomatie française l'a tentée à maintes reprises. C'est maintenant aux Suisses de se prononcer et la déclaration de Monsieur Polanski qu'on a lue récemment, voulait dire : on m'a menti. Un autre juge m'a menti aux Etats Unis. C'est là-dessus qu'il avait fondé toute sa conduite.

    RTL - 06/05/10

  • Viols sur enfants: une famille du Nord en examen

    Six personnes d'une même famille ont été mises en examen aujourd'hui pour des viols en réunion et des agressions sexuelles sur des enfants âgés de six mois à quatre ans et demi, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Dunkerque.

    Les personnes mises en examen sont les parents, des oncles et une tante des victimes. Elles sont âgées de 18 à 30 ans et sont poursuivies pour "viols en réunion à caractère incestueux sur mineurs de quinze ans", "agressions sexuelles", "non dénonciation de crimes" ainsi que "violences et maltraitances". Une septième personne, l'oncle des victimes, était toujours entendu par le juge d'instruction jeudi soir.

    Les faits se sont déroulés dans la région de Gravelines, entre fin 2007 et début 2009, lors de réunions familiales qui auraient dégénéré sous l'effet de l'alcool.
    Les viols ont été découverts à l'occasion de l'hospitalisation d'un des enfants. Ceux-ci ont été immédiatement pris en charge par les services sociaux et placés.

    Les victimes comme les mis en examen sont originaires d'un "milieu très défavorisé, marqué par des faits d'alcoolisme", a indiqué le procureur de Dunkerque, Philippe Muller.

    Le Figaro - 06/05/10

  • Lyon: une octogénaire violée par un jeune SDF

    Une femme de 84 ans a été violée ce matin dans une chambre de l'hôpital Edouard-Herriot à Lyon par un jeune sans domicile fixe, interpellé et placé en garde à vue juste après les faits.

    Agé de 23 ans, le jeune homme "fréquentait plus ou moins régulièrement cet hôpital pour se réchauffer et y être soigné". Vers 6 heuresi, il a "profité de l'inattention du personnel médical, occupé par d'autres tâches", a indiqué le parquet de Lyon.

    Il s'est glissé dans la chambre de la victime, hospitalisée "en raison d'une maladie d'Alzheimer", l'a contrainte à un rapport sexuel et a été "interpellé immédiatement après par le personnel de santé", a-t-on précisé de même source.

    Le jeune SDF était "connu des services de police, mais pas pour des faits de même nature", a ajouté le parquet.

    Le Figaro - 06/05/10

  • Le volcan Eyjafjöll toujours en éruption

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    Le 5 mai 2010 - (Cliquez sur la photo)
    Le nouveau nuage de cendres craché par le volcan Eyjafjöll s'est déplacé vers l'ouest, dégageant l'espace aérien du Royaume-Uni. Mais les vols transatlantiques devront peut-être suivre de nouvelles trajectoires.
    L'éruption du volcan islandais est de nouveau dans une phase explosive et des retombées de cendres "considérables" sont à venir, ont annoncé les météorologues islandais jeudi soir.

  • Crise grecque: les risques possibles d'une contagion

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    Manifestation le 5 mai 2010 à Athènes - (Cliquez sur la photo)

    : tous les clignotants sont au rouge
    Les propos rassurants du patron du FMI, mercredi dans nos colonnes, n’ont pas suffi à apaiser les marchés. Alors que Dominique Strauss-Kahn écartait tout « risque réel » de contagion de la grecque à la , la Bourse de Paris a encore cédé mercredi 1,44 % après sa chute de 3,64 % mardi.

    Les marchés affichent donc une nouvelle fois leur pessimisme. Il est vrai que si la situation économique de la France est loin d’être comparable à celle de la Grèce, tous les clignotants sont au rouge.

     

    On se souvient de François Fillon affirmant en 2008 être à la tête d’un Etat en faillite. Depuis la crise économique et financière mondiale est passée par là. Du coup, le déficit public atteint des sommets : selon les prévisions, il devrait culminer à 8,2 % de la richesse nationale (PIB), alors que l’Europe a fixé la limite à 3 %. Et la dette représenterait en 2010 plus de 83 % du PIB, très au-delà des 60 % autorisés. Or la dette de l’Etat (environ 1 600 Mds€) représente déjà pour chaque Français une ardoise de plus de 26 000 € !

    Pour redresser ses comptes, la France n’échappera pas, selon certains économistes, à des mesures de rigueur au risque, plaident d’autres experts, de casser la reprise timide de la croissance (entre 1,3 % et 1,5 % prévu en 2010). Il faut impérativement « tenir nos engagements sur le déficit et la dette », a averti mardi Philippe Marini, le rapporteur général de la commission des Finances du Sénat. Et d’enfoncer le clou : « Le cas grec nous montre que si, à partir d’aujourd’hui, on estime pouvoir continuer comme cela, on prend un risque énorme, systémique. »

    Italie : une dette abyssale
    Depuis des semaines, le gouvernement de Silvio Berlusconi répète inlassablement que l’Italie est à l’abri. « Le problème ne se pose même pas », a encore insisté hier le ministre du Travail, Maurizio Sacconi. Notre pays a des fondamentaux solides et n’a pas eu la croissance de la dette publique qu’a connue la Grèce. » Pourtant, les finances nationales sont dans le rouge. Malgré les déclarations rassurantes, la Péninsule croule sous une énorme dette publique, similaire à celle de la Grèce. En 2009, elle représentait 115,8 % du PIB. Cette année, elle devrait même monter à 118,2 %, d’après les prévisions de la Commission européenne.

     Cependant, l’Italie garde la tête hors de l’eau grâce à la rigueur budgétaire menée durant la crise, ce qui lui a permis de limiter la progression de son déficit public à 5,3 % du PIB l’an dernier. Une politique qui rassure les marchés et les agences de notation sur ses capacités de remboursement… pour le moment.

    Espagne : un chômage de masse
    Si l’Espagne apparaît comme l’un des maillons faibles de la zone euro, sa situation financière n’est en rien comparable à celle de la Grèce. Les Espagnols n’ont jamais truqué leur comptabilité comme les Grecs et l’endettement atteint seulement 54 % du PIB (114,5 % pour la Grèce). Par ailleurs, le pays a connu pendant des années une croissance soutenue, liée en grande partie au boom immobilier, qui a renfloué les caisses de l’Etat.

    Alors pourquoi cette inquiétude ? A cause de la crise économique traversée par le pays, la mollesse du plan d’austérité annoncé (50 milliards d’économie) et l’absence de reprise à long terme. Le marché immobilier espagnol s’est littéralement effondré comme un château de cartes après la crise mondiale des subprimes. Le chômage a explosé, avec 21 % de la population réduite à l’inactivité. Les perspectives de croissance sont quasi nulles. C’est la propagation de rumeurs infondées (demande de prêt au FMI de 280 milliards d’euros et abaissement de la note de sa dette) qui a fait chuter la Bourse de Madrid. Reste qu’une aggravation de sa situation aurait des conséquences autrement plus importante que celle de la Grèce, l’Espagne est la cinquième puissance économique de l’Union.

    Portugal : le prochain après la Grèce ?
    Pour les adeptes de la théorie des dominos, le Portugal serait le prochain pays à tomber. L’inquiétude repose sur les estimations pessimistes des agences de notation, et cette fois ce ne sont pas des rumeurs comme pour l’Espagne. La semaine dernière, Standard & Poors a dégradé la dette et hier Moody’s a annoncé un abaissement de la dette à long terme « dans les trois mois ». Les déficits publics et le chômage se creusent et la consommation intérieure ne suit pas.

    En apparence, le cas de figure ressemble à celui de la Grèce. Pourtant, les économies des deux pays ne sont pas similaires. Sur le plan financier, la dette du Portugal est inférieure (77 % du PIB) et, surtout, il y a deux jours le pays s’est payé le luxe de racheter pour 1 milliard d’euros d’obligations qui arrivaient à échéance. La Grèce en aurait été incapable.  Une croissance de 0,5 % est prévue pour cette année, mais elle reste inférieure aux prévisions du gouvernement.

    Royaume-Uni : les déficits se creusent

    La Grande-Bretagne, fer de lance de la finance mondiale, menacée elle aussi de figurer sur la liste noire des pays plombés par leur dette ? Le scénario catastrophe donne des sueurs froides aux Britanniques et leur rappelle les heures sombres de 1976 où le pays avait dû faire appel au FMI. La crise financière et la récession lui ont coûté cher. Son déficit budgétaire dépasse les 12 % du PIB et sa dette rapportée au PIB dépasse les 68 % (contre 77,6 % pour la France et… 115,1 % pour la Grèce).

    Pour renflouer ses banques mises à mal par la crise, l’Etat britannique n’a pas hésité à mettre massivement la main au portefeuille. Problème : les établissements bancaires n’ont pas encore intégralement remboursé ces prêts. Reste que les capacités de rebond de la Grande-Bretagne sont toujours réelles.
    En dévaluant la livre de 25 % depuis 2007, le royaume a regagné en compétitivité. Et le secteur financier retrouve des couleurs.

    Le Parisien - 06/05/10

  • Fillon met la France au régime sec

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    En 2011, 2012 et 2013, la France ne dépensera pas un euro de plus qu'en 2010 pour son fonctionnement, annoncent, jeudi, dans un communiqué, les services du Premier ministre. Ce "gel" des dépenses ne concernera pas les charges d'intérêt de la dette et le paiement des diverses pensions. Le texte précise que "les dépenses de fonctionnement courant de l'Etat diminueront de 10% en 3 ans, avec une baisse de 5% dès 2011. Un effort de productivité de même ampleur sera demandé aux opérateurs de l'Etat".

    La politique de rigueur, c'est parti. Si François Fillon assurait mercredi soir sur TF1 que le gouvernement allait réduire la dépense publique "sans mettre en oeuvre un plan de rigueur", les conclusions du séminaire gouvernemental réuni jeudi et visant à préparer les budgets 2011, 2012 et 2013 disent autre chose. "Pour les trois années à venir, (le Premier ministre) a confirmé que les dépenses de l'Etat, hors charges d'intérêt de la dette et hors dépenses de pensions, seront gelées en valeur", annonce un communiqué de Matignon. En clair, les dépenses de l'Etat n'évolueront pas entre 2010, 2011, 2012 et 2013.

    Ainsi, précise le texte, "les dépenses de fonctionnement courant de l'Etat diminueront de 10% en 3 ans, avec une baisse de 5% dès 2011. Un effort de productivité de même ampleur sera demandé aux opérateurs de l'Etat". La politique de non remplacement d'un départ à la retraite sur deux sera poursuivie dans la fonction publique et l'ensemble des dépenses d'intervention fera l'objet d'un réexamen.

    Autre champ d'action: les niches fiscales. Mercredi soir, lors de son interview sur la première chaîne, le chef du gouvernement estimait qu'il était possible de faire "cinq milliards d’économies sur les niches fiscales et sociales". Au cours du séminaire gouvernemental, François Fillon a fixé l'objectif d'adopter d'ici la fin de l'année un programme sur deux ans. Il adressera par ailleurs dans les prochains jours une lettre de cadrage à chaque ministre pour détailler ces pistes, à charge pour eux ensuite de "formuler des propositions de budget compatibles avec ces objectifs". Déjà pour 2010, François Fillon a demandé aux ministres "de veiller à ce que la dépense soit strictement tenue au niveau prévu par la loi de finances votée par le Parlement".

    Les Français vont donc devoir se serrer la ceinture. "Un certain nombre d'efforts" vont donc être demandés à "tout le monde" en vue du redressement des finances publiques françaises, a déclaré le Premier ministre mercredi soir. Un message vite relayé par le porte-parole du gouvernement jeudi, à l'issue du séminaire: "Il y a un caractère d'exemplarité, il faut que tous les Français soient touchés. Ça a été évoqué à plusieurs reprises ce matin au cours du séminaire", a dit Luc Chatel.

    Le JDD - 06/05/10

  • Soutien au rassemblement en faveur de Mohamed Bellebou

    Jean-Marie LE PEN, Président du Front National, Député européen, Président du groupe Front National au Conseil régional de PACA, apporte son soutien au rassemblement qui aura lieu à Toulon, place de la Liberté, ce samedi 8 mai à 15h00, en faveur de Mohamed BELLEBOU.

    M. BELLEBOU, pour avoir retenu contre son gré, à l’aide d’une bombe factice, le Président du groupe PS au Sénat a été condamné à 3 ans de prison, dont 2 fermes.

    Cette sanction est manifestement disproportionnée puisqu’aucun préjudice matériel ni physique n’a été à déplorer et que M. BELLEBOU ne demandait qu’à ce que la législation en faveur des enfants de Harkis soit appliquée.

    Jean-Marie LE PEN, rappelle à cette occasion que les Harkis sont, par le sang versé, des Français à part entière et que les Patriotes continueront à soutenir leur cause comme ils l’ont toujours fait.

    NP Info - 06/05/10

  • Circoncision ratée par un faux médecin musulman exerçant en France...

    Publié le mercredi 05 mai 2010 dans Nord Eclair

    Le 20 janvier 2006, Ahmed X., un bébé âgé de quinze jours, a failli mourir d’une circoncision ratée. Mais, pour la justice lilloise, il ne s’est rien passé ! L’affaire est passée en appel à Douai ce mardi.

    Hier, à la Cour d’appel de Douai devant le président Jean-Baptiste Avel, Mazen M., 55 ans, Français mais originaire de Syrie, répond directement qu’il est médecin. En réalité, c’est faux : il n’est pas médecin, il n’a pas passé les équivalences permettant de valider ses diplômes algériens, il n’est pas inscrit à l’Ordre des médecins en France. Il faut de longues tergiversations pour que le prévenu soit net avec le président : il n’est pas autorisé à exercer la médecine, encore moins la chirurgie. Des « réponses d’autant plus inquiétantes », pour reprendre les termes de l’avocat général Patrick Leleu, que Mazen M., qui travaille dans un hôpital à Cherbourg, répète que c’est dans un établissement hospitalier qu’on attrape des infections, qu’un simple coiffeur ou une grand-mère expérimentée « fait ça très bien chez nous ». Le président Avel s’étonne : « Chez nous ? ». Réponse du prévenu : « En Algérie ou en Syrie ».

    « Chez nous », à Tourcoing, voilà ce qui s’est passé. Les parents X. sont désireux de faire pratiquer la circoncision rituelle qu’ils estiment nécessaire pour un bon musulman. Ils s’adressent à Mazen M. qui leur est recommandé par une mosquée. « Les parents étaient sûrs que le prévenu était un médecin pratiquant en France et qu’il avait les autorisations nécessaires » affirme Me Abderrahmane Hammouch. Mazen M. pratique couramment des circoncisions qu’il fait payer environ 150 euros. Tous les « clients » retrouvés et interrogés par la police expliquent que Mazen M. se présentait bien comme médecin.

    Dans la salle à manger du modeste logis de Tourcoing, Ahmed X. opère ainsi dans l’après-midi du 19 janvier. « L’opération s’est bien passée » commente le prévenu. Sauf que le bébé se vide doucement de son sang. Le prévenu, le lendemain, aurait conseillé l’hospitalisation. Les parents disent le contraire. Finalement, le père emmène à toute vitesse le bébé, vers 23 h, aux urgences du CHR : on sauve de justesse Ahmed qui ne bougeait déjà plus. Les deux experts légistes rédigent un rapport accablant pour Mazen M. « Ils ont été bien sévères » relativise le prévenu.
    Pour l’avocat général Leleu, le jugement lillois est « incompréhensible. » Le magistrat réclame 8 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer une activité en rapport avec la médecine pendant un an. Me Florence Meilhac soutient évidemment la relaxe qu’elle a obtenue avec brio à Lille : « C’est un rituel toléré, cela n’a rien à voir avec une activité médicale, il n’y a pas eu de négligences ».

    NP Info - 06/05/10

  • Crash: la Pologne veut reprendre l'enquête

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    L'opposition conservatrice polonaise a réclamé jeudi que la Pologne prenne en main l'enquête en cours en Russie sur les causes de l'accident de l'avion présidentiel polonais, dénonçant des failles dans l'enquête russe.

    Les députés du parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau du président défunt, ont présenté un projet de résolution parlementaire allant dans ce sens, au lendemain de la diffusion par les médias polonais d'images du lieu de l'accident où des curieux peuvent encore trouver des effets personnels de victimes.

    Le Figaro - 06/05/10

  • L'Etat va assumer l'affaire du Tanit

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    (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

    La vérité que Chloé Lemaçon réclamait depuis des mois est désormais établie : son mari Florent a bien été tué par une balle française le 10 avril 2009, dans l'Océan indien, lors de l'assaut par des commandos français de leur bateau capturé par des pirates somaliens.

    Mercredi, le procureur de Rennes, Hervé Pavy a annoncé que «l'expertise balistique ordonnée par le magistrat instructeur, confirmée par les autres éléments du dossier, a permis d'établir que le tir ayant causé la de Florent Lemaçon était un tir d'origine militaire».

    Voyage vers Zanzibar

    Florent, Chloé et leur fils Colin avaient quitté Vannes fin juillet 2008 à bord du voilier de 12,50 m pour rejoindre Zanzibar, dans l'Océan indien.

    Au moment de leur capture par les pirates somaliens, deux autres équipiers se trouvaient à bord. Florent Lemaçon est la seule victime, chez les otages, de l'assaut des commandos français. Deux pirates avaient également trouvé la mort.

    L'Etat assumera «toute sa responsabilité»

    Le ministre de la Défense, , a assuré après cette annonce que l'Etat assumerait «toute sa responsabilité» dans cette affaire. «Il y aura bien entendu une indemnisation de la famille et de Chloé Lemaçon dans le cadre du régime de responsabilité sans faute de l'Etat», a assuré le ministre en marge d'une cérémonie au Mont Valérien, près de .

    «Je n'attends plus rien d'eux», a riposté de son côté Chloé Lemaçon, qui ne compte pas porter plainte contre l'Etat. Selon elle, Nicolas Sarkozy avait déjà reconnu une «responsabilité de l'Etat» dans la mort de Florent Lemaçon quand il l'avait reçue le 3 juin 2009. Il lui aurait proposé une «aide», à condition qu'elle n'engage «aucune poursuite contre l'Etat».

    Cholé Lemaçon publie un livre-témoignage

    «Je constate juste que ça fait 12 mois que je me bats et qu'aujourd'hui une vérité arrive exactement le jour où je suis moi-même à Paris avec les médias, quelque temps après que mon beau-père ait fait savoir qu'il envisageait de porter plainte contre l'Etat», a-t-elle aussi expliqué.

    Chloé Lemaçon publie jeudi un livre témoignage, «Le voyage de Tanit», où elle raconte sa bataille pour que l'Etat accepte de reconnaître sa responsabilité dans la mort de son mari.

    «Un an plus tard, mon combat est intact : que l'Etat redonne sa place à la vérité et rétablisse ainsi l'honneur de Florent», écrit-t-elle.

    Le Parisien - 05/05/10