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Le 3 juin 2010
Nations Presse Info
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Le 3 juin 2010
Nations Presse Info
Plus de 200 corps ont été exhumés d'une tombe commune en Extrême-Orient russe datant selon toute vraisemblance de l'époque du dictateur soviétique Joseph Staline, a indiqué un responsable local.
La tombe a été découverte près de la ville portuaire de Vladivostok par des ouvriers pendant des travaux de construction d'une route en vue d'accueillir un sommet des pays d'Asie-Pacifique (APEC).
"Des volontaires ont découvert plus de dix terrains où se trouvaient des restes des corps et ont exhumé 1,5 tonne de restes, ce qui veut dire que plus de 200 corps y reposaient", selon la même source.
Selon des enquêteurs cités par l'agence Itar-Tass, les victimes ont soit été exécutées par la police secrète de Staline, soit péri lors de leur transfert dans les camps.
Les restes des corps ont été retrouvés l'hiver dernier, mais l'enquête n'a commencé que la semaine dernière.
Vladivostok, principale ville sur la côte russe du Pacifique, a été le principal point de transit pour des gens envoyés aux goulags où des millions de Soviétiques ont péri avant la mort du dictateur en 1953.
La ville de Vladivostok est en train de se doter d'infrastructures pour accueillir en 2012 un sommet de l'APEC, un projet censé mettre en valeur l'Extrême-Orient russe situé près de la Chine et du Japon.
Le Figaro - 03/06/10
La bande de Gaza, une étroite bande sablonneuse dont les quelque 370 kilomètres carrés abritent 1,6 million d'habitants, est soumise à un strict blocus par Israël depuis sa prise de contrôle par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007, lors d'un coup de force contre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exigé le 18 mai dernier qu'Israël mette fin au blocus, dans une résolution adoptée lors de l'assemblée annuelle de ses membres. Un mois plus tôt, lors d'une visite dans l'enclave palestinienne, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait déclaré que l'embargo israélien n'était «pas tenable».
Le dernier rapport de la Commission européenne sur la bande de Gaza, publié en mars 2009, estime les dommages causés par le blocus sur l'économie du territoire, tous secteurs économiques et sociaux confondus, à 514,3 millions d'euros. Le PIB du territoire palestinien a chuté de 5% en 2006 à 3% en 2007 et 2,7% en 2008.
• Chômage
Le taux de chômage s'établit à 38,6% de la population active en 2009, selon le Bureau palestinien des statistiques. Il était de 37% en 2008, d'après la CIA, qui place la bande de Gaza au 188e rang mondial en terme de nombre de chômeurs.
• Pauvreté
70% de la population de la bande de Gaza vivait sous le seuil de pauvreté en 2009, toujours selon la CIA. L'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) a estimé que le nombre de réfugiés vivant dans une pauvreté extrême dans la bande de Gaza avait triplé depuis le début du blocus en 2007, d'environ 100.000 à environ 300.000. D'autre part, l'insécurité alimentaire concernait 60,5% des foyers l'année dernière, contre 56% en 2008, selon la Food and Agriculture Organisation (FAO). Dans son rapport, la Commission européenne souligne que plus de 90% de la population dépend de l'aide alimentaire des agences onusiennes. En février 2009, l'ONU avait lancé un appel d'aide d'urgence pour la bande de Gaza, visant à récolter 613 millions de dollars (479 millions d'euros) auprès de la communauté internationale.
• Agriculture et pêche
Selon le rapport de la Commission européenne, 46% des terres agricoles de la région étaient jugées «inaccessibles» ou la production y était interrompue fin juin 2009. Les travailleurs agricoles ne représentaient plus que 7,4% de la population active au quatrième trimestre de 2009, contre 12,7% au deuxième trimestre de 2007, selon le Bureau palestinien des statistiques. L'organisation commerciale Palestine Trade Center (Paltrade) estime dans un récent rapport que, sans les restrictions imposées au transport de marchandises, les exportations agricoles de la bande de Gaza pourraient représenter 2.300 tonnes de framboises, 55 millions de fleurs coupées, et 714 tonnes de tomates cerises par an. La pêche a également souffert.
Depuis janvier 2009, les zones accessibles aux pêcheurs ont été de nouveau réduites, à 3 miles nautiques des côtes. En conséquence, le volume total des prises de poissons a chuté de 47% entre 2008 et 2009, selon le ministère palestinien de l'Agriculture.
• Industrie, commerce et services
D'après le rapport de l'organisation Paltrade, 95% des 3.750 usines de la bande de Gaza ont fermé leurs portes ou été détruites, mettant quelque 40.000 ouvriers au chômage (soit 94% de leurs employés). En 2009, le secteur industriel ne pesait plus que 5% de la population active, selon la CIA. Paltrade ajoute que les 5% d'usines toujours en fonctionnement dans le territoire palestinien ne tournent qu'à entre 20 et 50% de leur capacité de production totale. L'industrie alimentaire, par exemple, a enregistré des pertes de 37,1 millions de dollars en 2009, en raison de l'arrêt total des exportations. Elle ne comptait plus que 16 usines l'année dernière, contre 30 en 2008 et 100 en 2005. D'autres secteurs ont été sévèrement touchés, en particulier la construction, l'énergie, les transports et les télécommunications. Ainsi, quelque 10.000 abonnés ont vu leurs services de téléphonie fixe interrompus, tandis que 330.000 utilisateurs de téléphones mobiles ont été concernés par ces coupures, note la Commission européenne.
• Infrastructures
Les infrastructures de la bande de Gaza ont été dévastées par le manque de matériaux et d'équipements de construction. Un manque qui résulte directement du blocus imposé sur le territoire, souligne le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Plus d'un an après l'opération militaire «Plomb durci» menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, les trois-quarts des infrastructures détruites ou endommagées ne sont toujours pas reconstruites ou réhabilitées, indique un rapport du PNUD. Le programme onusien a estimé l'année dernière que le coût des dégâts provoqués sur les routes et les ponts de la bande de Gaza s'élevaient à 18,6 millions d'euros.
Son rapport souligne également que 82,5% des écoles sont encore à l'état de ruines.
Le Figaro - 03/06/10
Des centaines de militants du convoi maritime d'aide à Gaza expulsés par Israël après l'assaut meurtrier de lundi sont arrivés jeudi en Turquie, où les examens des corps des neuf victimes ont montré que toutes avaient été tuées par balle.
Israël, sous forte pression internationale après le raid sanglant contre la flottille pro-palestinienne, a confirmé que l'ensemble des 700 étrangers arrêtés avaient été expulsés, à l'exception de sept blessés. Mais des représentants d'ONG arrivés dans la nuit en Turquie ont renouvelé les accusations de violences à l'égard d'Israël.
Les militants morts dans le raid sont huit Turcs et un Américain d'origine turque, tous tués par balle, dont un à bout portant, selon les conclusions des médecins légistes turcs.
Au total, 488 militants turcs expulsés d'Israël sont arrivés dans la nuit à l'aéroport d'Istanbul, où ils ont été accueillis en héros par un millier de personnes, agitant des drapeaux turcs et palestiniens, scandant des slogans anti-israéliens.
35 autres militants ont été rapatriés en Grèce.
Le président turc Abdullah Gül, accusant Israël d'avoir commis "l'une des plus graves erreurs de son Histoire", a assuré que les liens entre la Turquie -longtemps un des seuls alliés de l'Etat hébreu au proche-orient- et Israël "ne seront plus jamais les mêmes".
Le président de l'ONG islamiste IHH, un des principaux organisateurs de la flottille, a pour sa part affirmé à son arrivée que toutes les victimes du drame ne sont pas connues. "Ils nous ont rendu neuf corps. Mais la liste des martyrs est plus longue", a affirmé à l'AFP Bülent Yildirim.
Un militant espagnol présent dans la flottille, Manuel Tapial, a lui aussi estimé que le bilan était plus lourd, évoquant "de 16 à 20 morts".
Une passagère belge du navire turc Mavi Marmara, où les commandos israéliens ont attaqué, a elle affirmé que les passagers n'étaient pas armés, comme l'ont déclaré les autorités israéliennes selon lesquelles leurs soldats ont agi en légitime défense.
Le Point - 03.06/10
LONDRES — L'Aston Martin conduite par Sean Connery dans les James Bond "Goldfinger" (1964) et "Opération Tonnerre" (1965) sera vendue aux enchères en octobre à Londres, encore équipée de tous ses gadgets, comme une mitrailleuse et un épandeur de clous.
L'Aston Martin DB5 de 1964 devrait dépasser les 3,5 millions de livres (4,2 millions d'euros), a indiqué dans un communiqué diffusé à Londres RM Auctions, une société canadienne qui se présente comme la plus importante maison d'enchères au monde de voitures de collection.
Le bolide, qui développe 282 chevaux pour une vitesse maximale de plus de 230 km/h, a gardé les gadgets inventés par le célèbre "Q", personnage responsable du bureau recherche et développement aux services secrets de Sa Majesté: le bouclier pare-balles, les plaques d'immatriculation pivotantes, l'épandeur d'huile et de clous pour bloquer les poursuivants...
Une mitrailleuse est également en place, mais elle ne tire plus de balles, pour raison de sécurité.
L'Aston Martin avait été achetée après le tournage des films par un DJ américain, Jerry Lee, pour seulement 12.000 dollars (environ 9.800 euros) en 1969. Mais ce dernier a décidé de la mettre en vente au profit de son organisation caritative, Jerry Lee Foundation, qui lutte contre la pauvreté et ses conséquences sociales comme la criminalité.
L'engin sera mis aux enchères le 27 octobre à Londres, en collaboration avec la maison britannique Sotheby's.
AFP. 03/06/10
Rien ne les arrête. Ni le raid israélien qui a ensanglanté lundi le navire turc Mavi Marmara, ni les nouvelles menaces proférées contre toute tentative de forcer le blocus de Gaza. A bord du cargo irlandais Rachel-Corrie, les passagers ont décidé de poursuivre leur périple à destination de Gaza. Objectif: briser le blocus et décharger 1200 tonnes d’aide humanitaire, dont du matériel médical, des chaises roulantes, des fournitures scolaires et du ciment, dont Israël interdit la livraison.
En guise d’assurance-vie, la quinzaine de volontaires irlandais et malaisiens comptent parmi eux deux personnalités de renom: Maired Corrigan-Maguire, lauréate du Prix Nobel de la paix, et Denis Halliday, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU. Mieux, ils sont soutenus par le premier ministre irlandais Brian Cowen, qui a mis en garde hier l’Etat hébreu: «S’il arrive malheur à nos ressortissants, cela entraînera les conséquences les plus graves.» Dublin exige que le cargo soit autorisé à «terminer son voyage sans entrave et à décharger sa cargaison humanitaire à Gaza».
Pas sûr que cela impressionne l’armée israélienne. Les militants propalestiniens sont inquiets. Ce n’est sans doute pas pour rien que le Rachel-Corrie porte le nom d’une jeune activiste étasunienne morte il y a sept ans à Gaza, écrasée par un bulldozer militaire israélien.
Le cargo devait en principe faire partie de la «Flottille de la liberté» prise d’assaut lundi par les commandos d’élite. Mais il est plus lent que les six autres bateaux et a été retardé par des «problèmes logistiques».
«L’armée israélienne l’a tout simplement saboté», traduit Mary Hughes, porte-parole du Mouvement Free Gaza, depuis les bureaux de Chypre. «Il a été réparé, mais il n’arrivera probablement pas avant lundi à Gaza. Nous allons faire monter à bord des médias, pour qu’ils puissent filmer en cas d’attaque.» Sur le Rachel-Corrie, l’activiste Derek Graham prépare ses coéquipiers. C’est la septième fois qu’il fait le voyage et il a déjà été arrêté par les forces israéliennes. «Nous serons en contact radio avec la marine. Je leur dirai qu’en cas d’assaut, tous les passagers seront assis avec les mains sur la tête. Nous n’offrirons aucune résistance», a-t-il assuré à El Pais.
Une nouvelle flottille
Mais même si les Israéliens capturent le cargo irlandais, d’autres navires viendront bientôt les défier à nouveau. «Le téléphone n’arrête pas de sonner! Tout le monde veut affréter un bateau pour tenter de forcer le blocus de Gaza», assure Mary Hughes. Nous sommes en train de mettre sur pied une autre flottille.
"Cette histoire ne s’arrêtera pas là. L’armée israélienne peut bien montrer des vidéos, elle ne peut pas nier qu’un assaut a été donné dans les eaux internationales, hors de son territoire, martèle la porte-parole. Des témoins affirment que des coups de feu ont été tirés avant que les soldats ne posent le pied sur le pont. Des passagers ont vu des blessés. Je peux imaginer que des volontaires, craignant pour leur vie, aient pu attaquer le commando avec ce qu’ils avaient sous la main. J’aimerais croire que je serais restée non-violente. Mais n’inversons pas les rôles: ce n’était pas eux, les agresseurs!"
TRIBUNE DE GENEVE - 03/06/10
Le Crif "appelle au calme" avant les manifestations prévues en réaction à l'opération israélienne contre la flottille destinée à Gaza, souhaitant qu'elles se déroulent dans "le respect de l'ordre public".
Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, le Conseil représentatif des Institutions juives de France "rappelle que l’on ne saurait importer les affres du conflit israélo-palestinien sur le territoire national".
Il "espère que les différentes manifestations prévues se dérouleront dans le calme et le respect de l’ordre public et qu’on n’y entendra pas les slogans intolérables sur Israël et les juifs qui ont été trop souvent lancés ces derniers temps".
Le Crif se dit "convaincu que les pouvoirs publics prendront toutes les mesures adéquates pour assurer la paix civile et éviter que les extrémistes instrumentalisent le conflit israélo-palestinien et ses développements récents".
Le Figaro - 02/06/10
Le gouvernement irlandais a exhorté aujourd'hui le gouvernement israélien à laisser passer un navire affrété par une organisation irlandaise en route vers Gaza, après l'assaut donné par Israël sur le reste de la flottille internationale.
"Nous sommes en liaison constante avec le gouvernement israélien sur ce sujet, conseillant la retenue absolue en ce qui concerne ce navire en particulier", a déclaré le Premier ministre Brian Cowen au Parlement.
Le navire, un cargo baptisé "MV Rachel Corrie", fait partie de la flottille internationale acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide, dont six navires ont été pris d'assaut lundi par des commandos de marine israéliens en dehors des eaux territoriales d'Israël.
Le bateau "se trouve en mer Méditerranée et va se rendre à Gaza. Nous cherchons à obtenir des assurances que nous pourrons y aller en toute sécurité", a déclaré Niamh Moloughney, de Free Gaza Ireland.
La militante n'a pas précisé le nombre de personnes à bord, qui seraient quinze selon la presse irlandaise. Selon l'organisation "Ireland Palestine Solidarity Campaign", cinq sont de nationalité irlandaise, dont la Prix Nobel de la paix Mairead Maguire, 66 ans, et l'ancien haut responsable de l'ONU Denis Halliday.
Mardi, Brian Cowen avait mis en garde Israël: "S'il arrive quoi que ce soit à un de nos ressortissants, cela entraînera les conséquences les plus graves", a-t-il assuré devant le Parlement.
Le Figaro - 02/06/10
Interrogé sur les ondes de la radio israélienne quant à la possibilité d'une action plus sophistiquée de l'armée pour arrêter les bateaux avant qu'ils n'atteignent Gaza, Vilnaï a répondu : "Toutes les possibilités sont ouvertes. Le fait est que le nombre de bateaux qui ont participé à l'événement était moins important que celui prévu par les organisateurs."
Le vice-ministre de la Défense a expliqué qu'Israël n'avait d'autre choix que d'arrêter ces bateaux avant que leurs contenus ne soient transférés aux bases terroristes dans la bande de Gaza et ne menacent "profondément" Israël.
S'exprimant sur l'opération de lundi, le ministre de la Sécurité publique, Itzhak Aharonovitch a déclaré mardi que "chaque personne qui a levé la main sur nos soldats sera punie et la loi sera appliquée à la lettre". Le ministre a assuré qu'Israël avait commencé à rassembler les preuves et avait déjà identifié plusieurs instigateurs du passage à tabac des soldats.
Le Post- 01/06/10
Israël cède aux pressions des gouvernements étrangers. L'ensemble des membres de la flottille internationale pour Gaza, contre laquelle Tsahal avait lancé lundi un assaut meurtrier, vont être expulsés d'Israël d'ici à mercredi soir, a annoncé le conseiller juridique du gouvernement de l'Etat hébreu.
Tous les détenus sont sortis mercredi après-midi de la prison de Beersheba, en vue de leur rapatriement. L'Etat hébreu a également renoncé à poursuivre les activistes. «Les garder ici causerait plus de dommages aux intérêts vitaux du pays que de bien», a reconnu le conseiller juridique. Plus tôt, des responsables israéliens avaient dit envisager des poursuites contre une cinquantaine de personnes impliquées, selon eux, dans les affrontements du raid, qui a fait neuf morts.
Selon les services d'immigration, «404 passagers de la flottille se trouvent à l'aéroport Ben Gourion - à Tel-Aviv- et 102 sont en route vers l'aéroport pour être rapatriés». Les citoyens grecs et turcs devraient rentrer dans leurs pays par des avions spécialement affrétés par leurs gouvernements respectifs. Environ 125 autres militants expulsés par Israël, la plupart Algériens et Indonésiens, ont été transférés en Jordanie via le poste-frontière du pont Allenby.
Bien que de nombreux pays, dont la France, aient exigé la libération immédiate de leurs ressortissants, les libérations avaient jusqu'à présent eu lieu au compte-goutte. Sur les 682 passagers du convoi, près d'une cinquantaine seulement avait accepté d'être expulsée et avait pu quitter, mardi, Israël. Ankara avait même menacé de revoir ses relations avec Israël si ses ressortissants détenus après le raid n'étaient pas libérés d'ici mercredi soir. Le Parlement turc a d'ailleurs réclamé mercredi à l'unanimité des mesures «efficaces» contre Israël. Sur les neuf Français qui avaient pris part à l'opération, seul un a pu pour l'instant regagner l'Hexagone.
Les militants déjà libérés n'ont cessé de dénoncer la version israélienne des événements. Ils nient avoir attendu armés les hommes de Tsahal. Plusieurs activistes ont également dénoncé les brutalités israéliennes au moment de l'arrestation. «Deux militants grecs ont été tabassés», a raconté à la télévision le Grec Michalis Grigoropoulos, membre de l'équipage de l'Elefthéri Mésogeio. «Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, deux militants ont été blessés aux jambes. Les commandos ont ensuite fait subir des électrochocs à certains des militants», a-t-il poursuivi. Selon lui, «les conditions de détention au port d'Ashdod, où les prisonniers ont été dans un premier temps transférés, «étaient misérables». «Les policiers tournaient des vidéos, nous étions assis par terre et nous avons été menacés par leurs armes. Ils m'ont fait signer des papiers concernant mon expulsion, sans que je sache ce qui figurait sur ces papiers car je n'avais pas droit d'avoir de traducteur, d'avocat ou de communiquer avec ma famille», a-t-il expliqué.
Le Figaro - 02/06/10
Cette décision de justice fait suite au recours d’une association de protection des enfants contre un couple de Siciliens qui voulait adopter uniquement des mineurs de type européen.
En vertu du jugement de la Cour de Cassation, le magistrat du tribunal des mineurs qui examine les requêtes d’adoption “doit exclure la légitimité des limitations posées par les demandeurs en fonction de l’ethnie”.
Mais la Cour va encore plus loin et ajoute que le magistrat doit aussi se poser la question de savoir si le fait même de poser ce genre de limitations ne signifie pas tout simplement qu’il est inopportun de laisser un tel couple forcément “raciste” adopter un enfant.
Le tribunal de Catane avait jugé le couple “apte” à l’adoption d’enfants répondant aux critères définis, mais l’association de protection avait dénoncé “une évidente discrimination raciale”, suivie en cela par le parquet de la Cour de Cassation qui avait demandé l’annulation de la décision du tribunal sicilien.
Carlo Giovanardi, sous-secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil des ministres italien et président de la Commission pour les adoptions internationales, s’est immédiatement félicité de cette décision, qu’il a qualifiée de “correcte”.
Altermedia Info - 01/06/10
PARIS (AP) — Nicolas Sarkozy serait directement mis en cause dans l'affaire de Karachi si l'on en croit un rapport de la police luxembourgeoise révélé mercredi par le site Internet Médiapart. Selon le document, l'actuel chef de l'Etat aurait supervisé un dispositif occulte ayant servi au financement de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.
Sollicité par l'AP, l'Elysée n'a pas réagi dans l'immédiat.
D'après ce rapport, M. Sarkozy, ministre du Budget du gouvernement Balladur entre 1993 et 1995, a "directement" supervisé et validé la constitution, au Luxembourg, d'une société off-shore par laquelle auraient transité les commissions suspectes de contrats d'armement de la Direction des constructions navales (DCN). Parmi eux figure celui des sous-marins Agosta, en cause dans l'attentat de Karachi.
Baptisée Heine, précise Médiapart, cette société a été utilisée à partir de la fin 1994 par la DCN pour rémunérer des intermédiaires, comme l'homme d'affaires d'origine libanaise Ziad Takieddine, soupçonné d'être impliqué dans la vente de sous-marins Agosta par la France au Pakistan en 1994, contrat qui aurait donné lieu au versement de commissions. M. Takieddine dément avec véhémence tout rôle d'intermédiaire dans le contrat Agosta.
Les juges d'instruction Marc Trévidic et Yves Jannier, en charge de l'enquête sur l'attentat de Karachi le 8 mai 2002 contre des membres de la DCN, étudient aujourd'hui la possibilité que cette attaque soit liée à l'arrêt, entre fin 1995 et début 1996, de certaines des commissions dans les contrats de vente des sous-marins.
Le rapport de la police luxembourgeoise se base sur des documents saisis au Grand-Duché dans le cadre d'une commission rogatoire internationale diligentée en octobre 2008 par les juges français Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin, qui enquêtent sur plusieurs affaires de corruption à la DCN.
Dans leur rapport, deux commissaires principaux de la police judiciaire luxembourgeoise notent qu'"un document fait état de l'historique et du fonctionnement des sociétés Heine et Eurolux", société jumelle de Heine. Ils révèlent que "les accords sur la création des sociétés semblaient venir directement de M. le Premier ministre Balladur et de Nicolas Sarkozy".
En outre, précise le rapport cité par Médiapart, "en 1995, des références font croire à une forme de rétrocommission pour payer des campagnes politiques en France. Nous soulignons qu'Edouard Balladur était candidat à l'élection présidentielle en 1995 face à Jacques Chirac et était soutenu par une partie du RPR dont M. Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua", observent les policiers.
Dans leurs conclusions, ils ajoutent que "finalement, une partie des fonds qui sont passés par le Luxembourg reviennent en France pour le financement de campagnes politiques françaises". AP
nouvel OBS.com - 02/06/10
La secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, héberge occasionnellement des proches dans l'appartement de fonction qui lui est réservé mais qu'elle n'habite pas, a-t-on appris mardi auprès de ses services, confirmant une information du Canard enchaîné.
"Personne n'habite à plein temps dans cet appartement de fonction mais certaines chambres sont utilisées de temps en temps", Fadela Amara "y héberge parfois sa famille", a indiqué à l'AFP une porte-parole.
La ministre n'habite pas dans le logement de fonction prévu par le ministère dans le 7ème arrondissement, "elle a préféré garder l'appartement qu'elle occupe depuis plusieurs années dans le 13ème" loué à la ville de Paris, a-t-elle précisé.
"L'ex-présidente de Ni putes ni soumises héberge depuis un mois un de ses frères" dans cet appartement de fonction, écrit le Canard enchaîné, en précisant qu'il devrait y rester "au moins jusque début juillet".
L'an dernier, un autre frère de la secrétaire d'Etat à la Ville "avait élu domicile dans cet appartement", selon le Canard enchaîné, qui ajoute qu'"à l'occasion, ces heureux sous-locataires ont le droit de profiter des talents du cuistot mis à la disposition de la sous-ministre et d'un maître d'hôtel".
Le Point - 01/06/10
Nés à une minute d'intervalle, les jeunes princes Louis et Alphonse, qui ont le titre de duc de Bourgogne et duc de Berry, sont désormais deuxième et troisième dans l'ordre de succession au trône de France, après leur père, âgé de 36 ans.
Les parents, lui franco-espagnol, elle vénézuélienne, n'avaient jusqu'alors qu'une fille, la princesse Eugénie, née en 2007 à Miami.
Louis de Bourbon, 36 ans, porte le titre de duc d'Anjou, comme son père - cousin germain du roi d'Espagne Juan Carlos - et son grand-père.
C'est "un prince moderne", assure son secrétariat, puisqu'il est aujourd'hui vice-président chargé de l'international pour la banque vénézuélienne Banco Occidental de Descuento (BOD), "vit entre New York, Miami et Caracas", et qu'il est "joueur de polo".
Depuis le XIXe siècle, deux lignées capétiennes se disputent les droits à l'hypothétique trône de France et le titre de duc d'Anjou: la branche aînée "légitimiste" des Bourbon d'Espagne, représentée par Louis de Bourbon, et la branche cadette "orléaniste", descendant du frère de Louis XIV via Louis-Philippe.
En décembre 2004, Henri, comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France, a conféré à l'un de ses nombreux neveux, Charles-Philippe d'Orléans, fils du prince Michel, le même titre de duc d'Anjou. L'héritier "orléaniste", âgé de 37 ans, s'est marié en 2008.
AFP - 29/05/10
VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/colere-et-resignation-a-gaza-925036
Israël a commencé mardi à expulser les militants pro-palestiniens de la flottille humanitaire internationale au lendemain du "fiasco" du raid meurtrier contre un ferry turc qui déclenché la colère d'Ankara et de nouvelles vives dénonciations internationales.
Les Etats-Unis ont appuyé la condamnation par l'ONU des "actes ayant conduit à la tragédie", tout en s'abstenant de critiquer explicitement Israël.
"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant", a fulminé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. "Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie", a-t-il lancé.
Ankara avait rappelé la veille son ambassadeur à Tel-Aviv.
Israël a appelé ses ressortissants à ne plus aller en Turquie.
Tous les ressortissants étrangers vont être expulsés, a fait savoir mardi soir le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Israël a déjà fait partir lundi et mardi plusieurs dizaines de militants sur les 682 personnes de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux qui voulaient "briser le blocus israélien de Gaza".
Plus de 120 ressortissants de pays arabes devaient être expulsés vers la Jordanie, a précisé mardi soir la police de l'immigration.
Tous les autres militants ont été emmenés à la prison de Beersheva (sud d'Israël), où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour leur expulsion dans les prochains jours.
Selon la radio militaire israélienne, les dernières expulsions auront lieu jeudi.
Par ailleurs, 48 ressortissants de pays étrangers ont été hospitalisés en Israël, selon la radio israélienne. Six soldats israéliens, blessés au cours de l'assaut, sont toujours à l'hôpital.
Le Premier ministre israélien, qui a dû renoncer à une rencontre aux Etats-Unis avec le président américain Barack Obama, a présidé dans la soirée une réunion de son cabinet restreint à Jérusalem. Elle se poursuivra mercredi.
Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans les eaux internationales un raid contre la flottille internationale acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide --une initiative qualifiée de "fiasco" et de "stupidité" par les médias israéliens.
Des affrontements se sont déroulés à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires, qui transportait 600 personnes.
Israël, qui avait averti qu'il ne permettrait pas l'arrivée de la flottille à Gaza, a accusé les militants d'avoir "déclenché les violences" en attaquant les soldats avec des couteaux et des barres de fer. Les organisateurs du convoi ont eux affirmé que les commandos avaient ouvert le feu sans justification.
Israël veut contrôler l'aide humanitaire pour la bande de Gaza --soumise à un blocus israélien strict depuis 2007-- disant craindre un transfert clandestin d'armes pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans ce territoire et considéré par l'Etat hébreu comme un groupe terroriste.
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a accusé les Etats-Unis d'être "responsables" de l'impunité de l'Etat hébreu.
Selon un porte-parole militaire israélien, une partie du chargement d'aide transporté par la flottille a été transférée par voie terrestre vers la bande de Gaza, et une autre doit y être acheminée mardi.
Alors que la Ligue arabe et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU se réunissaient mardi, les Palestiniens et les Arabes d'Israël ont manifesté ou observé un mouvement de grève pour protester contre le raid.
Les responsables de la flottille ont annoncé que deux autres navires, l'un au large de l'Italie et l'autre en réparation, faisaient route vers Gaza. Mais selon une des organisatrices, Greta Berlin, ils n'arriveront pas avant plusieurs jours.
Israël a averti qu'il ne permettrait pas à de nouveaux bateaux d'arriver à Gaza et d'approvisionner "ce qui est devenu une base terroriste qui menace le coeur d'Israël".
AFP. 01/06/10
Les amendes pour stationnement payant non acquitté vont bientôt passer à 20 euros contre 11 euros actuellement. Les élus ont proposé mardi cette augmentation au gouvernement qui y «semble favorable», a annoncé devant la presse le président du Comité des finances locales (CFL*), le député UMP Gilles Carrez. Aucune date n'a encore été avancée pour l'application de l'augmentation.
Le montant de cette amende est inchangé depuis 1986 (75 francs, alors). Le tarif proposé de 20 euros est inférieur à l'évolution du coût de la vie depuis 24 ans, puisqu'il serait alors de 22 euros. Pour le député Charles de Courson (NC), il existe une «incohérence» actuellement entre le niveau de l'amende et le coût du stationnement payant. Il a cité l'exemple d'automobilistes qui trouvent financièrement plus intéressant de prendre le risque d'avoir des amendes que de payer un stationnement payant. «Avec une amende fixée à 20 euros, les gens feront le choix de payer le parking», a-t-il souligné.
Une manne pour les communes et la sécurité routière
L'argent des amendes des stationnements représente actuellement 600 millions d'euros par an qui servent aux communes à financer des équipements pour la sécurité des automobilistes et l'amélioration du stationnement. «Pour nous, cette hausse des amendes de stationnement représente un enjeu d'aménagement très important pour les centres urbains, ce n'est pas simplement pour récupérer de l'argent», a expliqué le maire de Sceaux (Hauts-de-Seine), Philippe Laurent (DVD), l'un des représentants des maires au CFL. L'Ile-de-France, qui totalise 100 des 600 millions d'euros à elle seule, connaît un régime différent, puisque l'essentiel de cet argent est reversé au syndicat des transports en commun de la région (Stif).
Les membres du CFL ont également donné à l'unanimité un avis favorable à la dépénalisation des amendes pour stationnement impayé. La pénalisation entraîne un tarif unique de l'amende sur tout le territoire tandis que sa dépénalisation permettrait à chaque commune de la fixer elle-même. «Mais le gouvernement y est très réticent», selon Gilles Carrez. En 2000 toutefois, a-t-il rappelé, le gouvernement, dirigé alors par Lionel Jospin, avait été sur le point de dépénaliser ces amendes, mais le projet avait échoué à la dernière minute sous la pression de la préfecture de police de Paris dont les agents percevaient à l'époque une prime d'intéressement.
Par ailleurs, le CFL s'est déclaré favorable à une généralisation des PV électroniques, qui permettent d'augmenter de 10% leur taux de recouvrement.
*Le Comité des finances locales a pour objet de défendre les intérêts des collectivités locales sur le plan financier et d'harmoniser leur point de vue avec celui de l'Etat. Il est composé d'élus et de représentants de l'Etat et se réunit cinq fois par an en moyenne.
Le Parisien - 01/06/10
Le président égyptien Hosni Moubarak a ordonné mardi l'ouverture du terminal de Rafah avec la bande de Gaza, seul point de passage non contrôlé par Israël, pour l'acheminement de l'aide humanitaire et le passage des malades, a annoncé l'agence égyptienne Mena.
Hosni Moubarak "a donné des instructions pour ouvrir le terminal de Rafah afin de faire entrer les aides humanitaires et médicales nécessaires pour la bande de Gaza et accueillir les cas humanitaires, les blessés et les malades qui doivent passer par l'Egypte", a indiqué la Mena. Cette décision a été appliquée en début d'après-midi, selon des sources au sein des services de sécurité.
Aucune durée de temps n'est précisée, alors que d'ordinaire les ouvertures de ce point de passage entre l'Egypte et la bande de Gaza sont limitées à quelques jours par mois. Cette décision survient au lendemain de l'opération meurtrière menée par les forces israéliennes au large de Gaza contre une flottille internationale qui entendait forcer le blocus israélien de cette enclave palestinienne pour y acheminer de l'aide humanitaire.
Le Point- 01/06/10