Le chef de l'Etat, coiffé d'un casque, a quitté à 10h45 la résidence de sa belle-famille, accompagné de son fils Pierre, également à vélo...
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PARIS (Reuters) - Une voiture de police a été la cible de tirs par "arme à feu de petit calibre" au cours de la nuit de mardi à mercredi dans une cité d'Auxerre (Yonne), annonce le syndicat de police Alliance.
Il fait également état de tirs avec une carabine à air comprimé visant les forces de l'ordre à Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise.
Aucun blessé n'est à déplorer à Auxerre mais le véhicule a été touché à deux reprises alors que les policiers étaient à la recherche d'un homme qui dégradait des voitures, précise-t-il dans un communiqué.
Les policiers, qui circulaient dans le quartier sensible de Sainte-Geneviève, ont essuyé des jets de projectiles et entendu des tirs qui pourraient correspondre à des plombs émanant d'une carabine 22 long rifle.
A Villiers-le-Bel, une patrouille a essuyé des tirs alors qu'elle contrôlait un véhicule.
Le syndicat souligne que des policiers avaient déjà été pris pour cible par des tirs d'armes à feu lors des récentes émeutes dans le quartier de La Villeneuve à Grenoble.
"Ces tirs par arme à feu sont bien des tentatives de meurtre contre des policiers, contre des représentants de l'Etat. De tels crimes sont intolérables et ne peuvent plus rester impunis", écrit-il.
Après les incidents de Grenoble, le président Nicolas Sarkozy avait haussé d'un cran la semaine dernière son discours sur la lutte contre l'insécurité, liant immigration et délinquance.
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a relayé son discours mercredi et jeudi à Grenoble, affirmant vouloir faire de la ville un "symbole" de la lutte contre la délinquance.
Le Point- 05/08/10
"Vers 23H40, une équipe des UTEC contrôlait un véhicule place du Bois joli à Villiers-le-Bel lorsqu'une quinzaine d'individus se sont présentés. Ils étaient armés", a expliqué à l'AFP Audrey Vagner, du syndicat Alliance Val-d'Oise.
"Il y a eu des tirs à deux reprises sur les policiers qui ont riposté par un tir de flashball. Il n'y a pas eu de blessé ni d'un côté, ni de l'autre", a-t-elle précisé.
"Les douilles retrouvées sur place permettent de dire qu'ils étaient armés de 12 mm" (calibre de carabine de jardin, ndlr), a ajouté Mme Vagner.
Contacté par l'AFP, la préfecture du Val d'Oise n'a pas souhaité faire de commentaire, "une enquête est en cours". La sûreté départementale a été chargée de enquête.
"Grenoble, Auxerre et maintenant Villiers-le-Bel. Ces tirs sont perpétrés par des criminels prêts à tuer pour empêcher l'interpellation d'un malfaiteur!", a dénoncé Alliance Police Nationale dans un communiqué.
"Face à la recrudescence de ces actes extrêmement préoccupants, Alliance Police Nationale en appelle à toute la classe politique pour qu'elle se rassemble unanimement en faveur de l'action des forces de sécurité", conclut le syndicat.
AFP 05/08/10
Alors que Brice Hortefeux venait de demander à ce Groupe d'intervention régional de "frapper là où ça fait mal", la juge chargée du braquage - après lequel l'un des malfaiteurs (Karim Boudouda) avait été tué par la police contre qui il venait d'ouvrir le feu avec des armes de guerre - a décidé de lever la garde à vue.
Un premier homme avait déjà été remis en liberté dans la soirée de mercredi. Ils "n'ont pas participé au vol à main armée du casino d'Uriage et aux fusillades qui ont suivi, aucune charge n'a été retenue contre eux", a-t-on souligné de source judiciaire. Leur garde à vue a toutefois contribué à "recueillir des éléments permettant de faire avancer l'enquête", a-t-on assuré de même source.
Cette opération de police visait à "mieux connaître l'identité du complice de Boudouda", actuellement en fuite, a expliqué M. Hortefeux, estimant qu'elle était "un succès".
La lutte contre l'économie souterraine ne sera pas occultée, au contraire: "il faut y aller, il faut frapper là où ça fait mal, au portefeuille", a lancé le ministre aux huit permanents de ce nouveau GIR, auquel participeront - "une première", a-t-il relevé - des agents de la Caisse nationale d'assurance maladie et de la Caisse d'allocations familiales.
Selon Brice Hortefeux, "dans un certain nombre d'affaires, il y a deux aspects (d'économie souterraine): un train de vie en inadéquation avec les revenus et, souvent, des fraudes à la redistribution sociale".
Or, a noté le ministre, "les fraudes aux prestations sociales constituent le premier sentiment d'injustice chez nos compatriotes".
A cet égard, un spécialiste de la fraude documentaire, membre de la police aux frontières (Paf) rejoindra le GIR de l'Isère.
"S'attaquer à toutes les formes d'expression de l'économie souterraine, ne négliger aucune parcelle, aucun recoin de la délinquance, c'est s'attaquer à toutes les sources du mal", a encore dit M. Hortefeux.
Il a souhaité que l'action du 36ème GIR de France soit "recentrée sur les narco-trafics, base principale de l'économie souterraine dans les quartiers sensibles de Grenoble, avec les braquages".
La vocation départementale de ce GIR et sa composition allant au-delà des policiers, gendarmes, douaniers, agents du fisc, inspecteurs du travail, avec l'adjonction de ce spécialiste et des agents des Cnam et Caf, en font "une expérience pilote", a estimé le ministre.
Le GIR de l'Isère est placé sous la responsabilité du commandant de police Denis Dubuy, ancien chef de la section stupéfiants de la police judiciaire.
Mercredi soir, M. Hortefeux avait effectué une patrouille avec la Brigade anticriminalité (BAC) de la Ville en se rendant dans les quartiers de La Villeneuve, Renaudie, Mistral, Teisseire et Arlequin.
Des membres de la BAC grenobloise ont fait l'objet de menaces de mort après les violences urbaines de la mi-juillet.
AFP. 05/08/10
Depuis ses deux périodes de construction, aux XIIIe et XVIe siècles, l'église de Pouan-les-Vallées a eu le temps d'en voir de toutes les couleurs. L'édifice a subi les guerres, les intempéries, les affres des siècles et les souffrances des paroissiens, mais cet édifice classé depuis 1913 n'a jamais connu l'outrage qui lui a été infligé cette semaine. Hier matin en effet, l'employé communal intrigué par le calvaire renversé dans la cour de l'église Saint-Pierre est allé plus loin dans son inspection pour découvrir avec répugnance de quoi l'humain est capable.
Chemin de croix incendié
« C'est une véritable infamie », s'étrangle Paul Cantraine, le maire de Pouan, qui parle de « crucifix renversés, de lustres en verre éclatés sur le pavé, d'un autel renversé, de la corde d'une cloche arrachée, du chemin de croix incendié, etc. Le pire, c'est la destruction de la voûte en ogive, au-dessus du maître-autel », s'inquiète l'adjoint au maire, Georges Bracq, en montrant les pièces de craie venues se fracasser sur le meuble et sur le pavement du chœur.
Pour la commune qui a entrepris de gros travaux de restauration sur l'église St-Pierre (toiture, nef…) ces dernières années, ce saccage porte un préjudice majeur à la communauté.
À deux reprises
« Il doit y avoir un mariage le 25 septembre. Cela ne va malheureusement pas être possible », se désole le maire, qui a immédiatement prévenu les gendarmes pour que l'enquête débute. A cet égard, dès le tout début d'après-midi, une équipe de gendarmes de la caserne de Rosières s'est rendue sur place pour recueillir les éléments de police scientifique. Un crucifix, une corde et un élément de la croix renversée ont notamment été retrouvés, après avoir été balancés au-dessus de la cour des voisins.
Les témoignages recueillis indiqueraient que les faits se seraient déroulés dans l'après-midi de mardi et de mercredi. Le bruit occasionné par les vandales aurait fait croire au voisinage que l'église était momentanément en travaux.
Acte prémédité
« L'église est continuellement fermée par des grilles métalliques et des portes munies de gros verrous. Ceux qui se sont introduits là l'ont fait en toute connaissance de cause », estime M. Bracq, inquiet de voir la quiétude de ce bourg de 500 âmes offensée si gravement. « S'introduire ainsi par l'effraction d'une porte verrouillée et à deux reprises, ça suppose qu'il y a préméditation. »
Hier, le prêtre de la paroisse, le père Jean-Luc Depaivre n'avait pas encore eu le temps de constater le désastre. Il aura la tristesse de le découvrir aujourd'hui.
L'Est-Eclair - 31/07/10
Le cadavre d’un homme âgé d’une cinquantaine d’année a été retrouvé ce mercredi soir dans un bois de Versailles lardé de coups de couteau. C’est un promeneur qui a effectué cette macabre découverte vers 18 heures. « Cet homme n’a pas pu être identifié, précise une source proche de l’affaire.
Une autopsie a été ordonné par le procureur ». Le corps a été retrouvé entre le château de Versailles et la pièce d’eau des Suisses. Les lieux sont fréquentés par de nombreux promeneurs et des SDF. Mais la façon dont était habillée la victime ne laissait pas penser qu’il était sans domicile. La brigade criminelle de la DRPJ de Versailles est chargée de l’enquête.
Le Parisien - 04/08/10
L’air de Chamonix ne va pas suffire à garantir le plein repos à Eric Woerth. Le document que nous publions aujourd’hui met de nouveau en cause le ministre du Travail, malmené depuis le printemps par l’affaire Bettencourt. Jour après jour, Woerth a répété qu’il n’était jamais intervenu dans le dossier de la milliardaire, ni même dans aucun contrôle fiscal.
La lettre qu’il a rédigée le 24 avril 2008, alors qu’il était ministre du Budget, prouve le contraire. Elle démontre sans ambiguïté qu’Eric Woerth a fait peser tout le poids de sa fonction pour obtenir un dégrèvement fiscal de 27 millions d’euros sur la succession de César. Et ce après des pourparlers avec l’exécuteur testamentaire du sculpteur, comptant par ailleurs parmi les grands donateurs de l’UMP. Encore une fois, c’est donc la parole du ministre qui est mise en doute.
Si Eric Woerth est intervenu dans la succession de César, pourquoi ne l’aurait-il pas fait au profit de la milliardaire ? Pourquoi n’aurait-t-il pas non plus favorisé l’embauche de sa femme auprès du groupe de cosmétique ? Pour l’instant, aucune réponse n’a été donnée à ces questions.
Le pouvoir, retranché derrière le voile de l’impunité, s’est contenté de crier à la «calomnie» et a refusé la création d’une enquête parlementaire ou la nomination d’un juge d’instruction indépendant pour faire toute la lumière sur l’affaire Woerth-Bettencourt. Il doit désormais compter avec l’affaire César-Woerth.
Libération.fr - 04/08/10
Un ancien artisan maçon, grièvement blessé aux membres supérieurs et inférieurs, a été retrouvé lundi en fin de matinée devant une casse automobile de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) avant d'être transféré dans un établissement hospitalier de la région.
Aucune information n'a filtré sur l'état de santé du sexagénaire.
Les faits remontent à lundi matin lorsque trois hommes cagoulés ont enlevé l'artisan au moment où il sortait de son domicile de Seillans (Var) à 07H30.
Ses ravisseurs, après l'avoir ligoté, l'ont conduit dans un endroit isolé, qui n'a pas été localisé pour l'heure. Là, ils l'ont blessé à l'arme blanche et lui ont coupé une phalange pour le forcer à révéler l'endroit où il cachait ses économies.
Ayant obtenu ce qu'ils voulaient, un ou deux agresseurs sont retournés au domicile du retraité où ils ont fait main basse sur 45.000 euros.
Le Centre de promotion de l'emploi par la micro-entreprise, dirigée par Xavier Giocanti entre 2003 et 2005, a été condamné par la Cour européenne de justice à rembourser un million d'euros de subventions.
La Cour européenne de justice a condamné une association marseillaise, dirigée de 2003 à 2005 par Xavier Giocanti, devenu depuis le compagnon de la ministre française de l'Economie Christine Lagarde, à rembourser un million d'euros de subventions européennes en raison d'"irrégularités", a-t-on appris mercredi 4 août.
Cette ordonnance de la Cour européenne, révélée par l'hebdomadaire français Le Canard Enchaîné, date du 12 mai.
Dans cette décision, la justice a condamné le Centre de promotion de l'emploi par la micro-entreprise (CPEM), à rembourser des subventions versées par la Commission européenne à hauteur de 995.527,70 euros.
Le CPEM, créé en 1994, est une association destinée à favoriser le retour à l'emploi des chômeurs en leur accordant des prêts pour la création de très petites entreprises.
Il a reçu en 2002 des subventions du Fonds social européen (FSE), dont l'objectif de soutenir la création d'emplois dans l'UE, pour "un montant total de 1.000.000 euros", afin de financer un "projet pilote", indique la CEJ.
"Plusieurs irrégularités sérieuses"
Mais en 2004, une plainte a été déposée auprès de l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) "pour dénoncer la mauvaise gestion financière et administrative" d'un dossier par le CPEM, déclenchant une enquête de l'OLAF sur le fonctionnement de l'association.
Dans son rapport définitif, adopté en 2006, l'OLAF a constaté "plusieurs irrégularités sérieuses", le journal satirique évoque de "fausses déclarations", et une "violation de la réglementation". Selon Le Canard Enchaîné, seraient notamment en cause les rapports entre le CPEM et la mairie de Marseille.
La mairie dirigée par Jean-Claude Gaudin (UMP) fournissait gratuitement locaux et salariés à l'association et les dossiers était traités par "Marseille Service Développement", une société de service pilotée par un fonctionnaire municipal.
"Je ne suis pas concerné"
Sur la base du rapport de l'OLAF, la Commission européenne a demandé en 2007 le remboursement des aides. Le CPEM, contestant le rapport, a multiplié les procédures pour faire annuler la décision de remboursement.
Mais la Cour a statué en mai qu'"il y a lieu de rejeter le pourvoi dans son ensemble" et donc de "condamner" le CPEM.
Interrogé par Le Canard Enchaîné, Xavier Giocanti s'est défendu cependant d'avoir une part de responsabilité dans les faits mis en cause.
"Je ne suis pas concerné: j'ai été nommé directeur salarié du CPEM en 2003 et j'en suis parti en avril 2005", a-t-il déclaré au journal, "Vous attaquez Christine Lagarde à travers moi". Or c'est bien sur cette période que porte le rapport de l'OLAF.
Selon Le Canard Enchaîné, le dossier a été transmis au parquet de Marseille.
Nouvelobs.com - 04/08/10
"Cet été, les vagues de départ en vacances ont commencé début juin, alors que normalement, c'est plutôt vers le 23-25 juin, et le pic de retour se situe entre le 8 et le 10 août", date à laquelle commence le neuvième mois du calendrier musulman, constate Meziane Idjerouidene, directeur général de la compagnie aérienne Aigle Azur.
"L'an dernier, le ramadan (qui débutait le 22 août, ndlr) avait déjà un peu décalé les dates de retour, mais là, ça s'est amplifié", note le directeur de la compagnie, qui transporte 1,7 million de voyageurs chaque année dont 50% vers le Maghreb.
Même constat à la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM) qui dessert la Tunisie et l'Algérie. Elle enregistre de "gros retours vers le 7-8 août, alors que d'habitude, pas du tout".
Pour l'auteur d'une Petite sociologie de l'islam (2005), les raisons de ces retours en France sont plutôt à chercher du côté des facteurs "climatiques et de contrôle social".
"Dans les pays musulmans, le contrôle social est plus fort. On est tenu à un certain nombre de règles, de pratiques religieuses. Ici, c'est beaucoup plus souple", avance-t-il.
Mounir Zaida, 30 ans, responsable sécurité au tribunal d'Evry (Essonne) avoue avoir "pété les plombs" après avoir passé "trois semaines de ramadan au Maroc" en 2005. Cet été, il a préféré partir dans ce pays à cheval sur fin-juin et début-juillet, en grande partie pour ne pas se trouver là-bas au moment du mois du jeûne.
"Je n'aime pas passer tout le ramadan là-bas. C'est trop dur, il n'y a rien à faire. Les gens travaillent, il fait trop chaud. On ne peut même pas aller à la plage car on ne peut pas voir les filles, il faut éviter les tentations. On ne peut pas profiter", lâche-t-il.
Doria, 37 ans, mère de trois enfants, passe "systématiquement ses vacances en Algérie" mais cet été, elle aussi a avancé ses vacances "à cause du ramadan".
"Il fait trop chaud en août pour jeûner sur place. La fréquentation de la plage n'étant pas compatible avec le ramadan, il n'est pas possible d'y aller sans prendre le risque de se faire insulter ou carrément agresser. En plus, la cuisine prend beaucoup de temps avec tous les plats à faire. Du coup, on passe les journées à la maison", déplore-t-elle.
Cette assistante maternelle habitant à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) préfère "passer le ramadan en France" où, confie-t-elle, "je peux aller voir des concerts, prendre un thé en terrasse..."
Nostalgique des "anciennes années" de ramadan au bled", Abdallah, un quinquagénaire parisien, évoque l'"ambiance de fête" qui régnait alors. "Le repas ressemblait chaque jour à une fête avec beaucoup de personnes autour de la table. Le soir, c'était de longues veillées", se souvient-il.
AFP. 04/08/10
"Je suis sûr que nous allons nous en sortir", a déclaré M. Medvedev, estimant que la situation était "sous contrôle, même si une évolution négative n'est pas à exclure".
"J'ordonne au gouvernement d'établir au plus vite, d'ici à deux jours, quelles installations doivent être considérées comme présentant un danger particulièrement élevé" en cas d'incendie, a-t-il également déclaré.
Au cours de cette réunion, rassemblant les principaux responsables de la sûreté du pays, Sergueï Kirienko, le patron de l'agence du nucléaire Rosatom, a annoncé avoir fait évacuer "tous les matériaux explosifs et tous les matériaux radioactifs" du centre nucléaire russe de Sarov, à 500 km à l'est de Moscou, en raison des incendies qui le menacent depuis quelques jours.
Selon le ministre des Situations d'urgence, Sergueï Choïgou, les flammes ont atteint le vaste territoire du centre de Sarov, mais sont encore à "quatre kilomètres" de ses premières installations.
La réunion du Conseil de sécurité, pour laquelle Dmitri Medvedev a interrompu un séjour sur la mer Noire, a également été l'occasion de limoger des responsables militaires, après la destruction par le feu d'une base de l'aviation de la marine dans la région de Moscou.
Le commandant de l'aviation de la marine, Nikolaï Kouklev, a été renvoyé et le commandant en chef de la marine, l'amiral Vladimir Vissotski, a reçu un avertissement.
De son côté, le Premier ministre Vladimir Poutine, qui multiplie les déplacements dans les zones sinistrées, s'est rendu dans la région de Voronej, à 500 km au sud de Moscou, pour y encourager les équipages des avions luttant contre les flammes.
"Il y a encore malheureusement beaucoup de travail", a-t-il dit.
Le feu continue de dévaster des milliers d'hectares en Russie centrale et occidentale. Le bilan a atteint 48 morts contre 40 la veille.
Lundi, le président russe avait décrété l'état d'urgence dans les sept régions les plus touchées par les incendies.
Sur le terrain, la situation continue d'être difficile pour les 170.000 hommes mobilisés par le ministère des Situations d'urgence. En début de journée, une superficie globale de 188.524 hectares était en feu, contre 172.371 hectares la veille.
"Il n'y a pas eu de maisons brûlées au cours des dernières 24 heures", s'est en revanche félicité le ministère. Depuis la fin de la semaine dernière, des villages entiers ont été ravagés par les flammes.
Au total les incendies de forêt ont déjà détruit en Russie près de 668.000 hectares depuis le début de l'été.
Les conditions climatiques ne donnent pour leur part aucun signe de répit.
Les météorologues estiment que la canicule et la sécheresse qui durent depuis plus d'un mois dans l'ouest de la Russie devraient se prolonger au moins jusqu'à la fin de la semaine.
La capitale russe s'est réveillée mercredi dans une atmosphère irrespirable, un vent chaud répandant la fumée âcre des feux de forêt et de tourbières de la région jusque dans le métro.
AFP. 04/08/10
Dimanche 1er août, rue des Rosiers, à Paris. C'est la fin de l'après-midi, l'ambiance est joyeuse dans cette artère située au coeur du Marais, berceau historique de la communauté juive de la capitale. Des dizaines de personnes sont réunies et, tout sourire, crient à qui veut les croire que Jean-Marie Le Pen est mort. À les entendre, le vieux leader du Front national, âgé de 82 ans, serait décédé le matin même d'une crise cardiaque...
Seulement, voilà, renseignement pris dans la foulée, Jean-Marie Le Pen se porte comme un charme. "Il savoure son premier jour de vacances" dans sa villa de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) "et prépare son prochain voyage au Japon", nous affirmait, dimanche soir, son attaché de presse. Ce dernier, qui rappelle que la mort de Jean-Marie Le Pen a déjà été annoncée à plusieurs reprises et est annoncée par erreur, ne cachait d'ailleurs par son étonnement : il avait reçu une vingtaine de coups de fils, même depuis l'étranger, pour confirmer cette "information"... Une histoire qui a fait rire le bien vivant Jean-Marie Le Pen. Pour ceux qui douteraient encore de la véracité de ce démenti, le FN dégaine l'arme absolue : un "communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen", mis en ligne dimanche en fin de journée sur le site Internet du parti : "La France peut être fière de son équipe d'athlétisme." Pas d'erreur possible sur la date, Jean-Marie Le Pen ne peut donc qu'être vivant...
Le Point- 02/08/10
Communiqué de presse de Wallerand de Saint Just, vice-président du Front national
Encore un « grand donateur » du parti de M. Sarkozy – M. Perrin, exécuteur testamentaire de la succession du sculpteur César – qui aurait été favorisé par M. Woerth, ministre du budget – trésorier de l’UMP. Ça commence à faire beaucoup…
M. Woerth doit s’expliquer immédiatement et publiquement. Il est inacceptable et humiliant de voir la France ainsi rabaissée au niveau des écuries d’Augias. Le nettoyage doit être très rapide, le Front National le demande à MM Sarkozy et Fillon.
NPI - 04/08/10
La passation de pouvoir a été discrète. Sans poignée de main. Vendredi, le ministre du Travail, Eric Woerth, a finalement transmis ses fonctions de trésorier de l’UMP à Xavier Bertrand, secrétaire général du parti. Cette démission voulue par Nicolas Sarkozy est, pour l’heure, la seule conséquence politique tirée de l’affaire Bettencourt. En démissionnant, Eric Woerth a contesté une nouvelle fois tout conflit d’intérêts entre ses fonctions passées de trésorier et de ministre du Budget. Il s’était aussi montré catégorique, le 27 juin, pour certifier s’être tenu à l’écart des procédures de contrôle dévolues à l’administration fiscale. «Je n’ai jamais déclenché de contrôle fiscal, comme je n’ai jamais empêché un contrôle fiscal», avait-il déclaré.
Dégrèvement.Libération peut révéler qu’Eric Woerth est directement intervenu dans un contrôle fiscal, celui de la succession du sculpteur César, à la suite de ses pourparlers avec l’exécuteur testamentaire de l’artiste, Alain-Dominique Perrin, président de la Fondation Cartier pour l’art contemporain et grand donateur de l’UMP. L’intervention du ministre s’est traduite en 2008 par un dégrèvement fiscal de 27 millions d’euros sur la succession du sculpteur, sans compter les pénalités de mauvaise foi, effacées elles aussi. Dans un courrier adressé le 24 avril 2008 à l’avocat de la succession, Eric Woerth explique qu’il a été saisi par l’avocat de la dernière compagne de César, Stéphanie Busuttil, de «la situation fiscale de César Baldaccini et de la Société civile de l’atelier de César (Scac) au regard des redressements dont ils ont fait l’objet à la suite des contrôles diligentés au titre des années 1997 et 1998».
Le fisc avait, courant 2000, engagé un très lourd redressement pour «insuffisance de déclaration» après avoir répertorié 230 œuvres manquantes dans la succession. Eric Woerth accepte alors de procéder à une «révision du passif fiscal», compte tenu du classement en 2006 de l’enquête pénale pour vol, abus de confiance et recel visant la disparition d’œuvres. «Il ressort de l’examen approfondi de ce dossier que, dans le cadre de la vérification de l’activité de sculpteur déployée par M. Baldaccini, le rehaussement opéré en 1998 au titre des œuvres manquantes ne peut être maintenu», annonce-t-il. Les redressements sont abandonnés. «Ces décisions seront prochainement prononcées, dans les formes réglementaires, par la direction nationale des enquêtes fiscales», conclut le ministre. Il est donc bien intervenu, et ce en amont des services et des «formes réglementaires». A la demande de l’avocat de la compagne de César, mais surtout d’Alain-Dominique Perrin. Ancien patron de la compagnie financière Richemont (deuxième groupe mondial de produits de luxe), Perrin appartient, comme Patrice de Maistre, l’homme de confiance de Bettencourt, au réseau des donateurs du parti présidentiel. Comme lui, il connaît le trésorier de l’UMP, devenu ministre du Budget. «L’administration n’avait pas besoin que le ministre intervienne, estime un juriste. Le ministre suit les affaires signalées, mais il n’intervient que dans l’intérêt de la République. Négocier avec un généreux donateur qu’il connaît personnellement n’est pas normal.»
Pourparlers. «Le contrôle fiscal durait depuis un certain temps, raconte un juriste. Neuf ans plus tard, la négociation s’engage. Pourquoi ? Parce qu’Alain-Dominique Perrin connaît mieux Woerth que les précédents ministres.» Les avocats des deux hommes n’ont pas contesté ces pourparlers. «En réalité, il y a eu des discussions sur des œuvres dont on s’est aperçu qu’elles n’étaient pas manquantes, assure Me Jean-Yves Leborgne, l’avocat d’Eric Woerth. Et la décision prise n’est pas la décision de M. Woerth, c’est la décision de l’administration.» «Compte tenu du caractère majeur de l’œuvre de César, il n’y a rien d’étonnant à ce que des discussions aient pu avoir lieu au plus haut niveau de l’Etat, et ce sans qu’aucune conclusion puisse en être tirée», commente Me Antoine Chatain, l’avocat d’Alain-Dominique Perrin. Fait chevalier, puis commandeur de la Légion d’honneur par Pierre Messmer et Jean-Pierre Raffarin, le président de la Fondation Cartier ne cache pas son engagement à droite. «Alain-Dominique Perrin contribue, à titre personnel depuis trente ans, et ce de manière officielle, à l’UMP et aux différents partis qui l’ont précédé, confirme Me Chatain. Mais cette appartenance politique relève de sa vie privée.»
Décédé en décembre 1998, César compte trois héritières : sa fille et son épouse, Anna et Rosine Baldaccini, ainsi que sa dernière compagne, Stéphanie Busuttil, à laquelle il a légué un droit moral sur son œuvre et la quotité disponible. Alain-Dominique Perrin, lui, a été désigné par César, peu avant sa mort, comme l’un de ses deux exécuteurs testamentaires, une mission «bénévole». Perrin est lui-même collectionneur de sculptures de César. Proche de la dernière compagne de l’artiste, il n’a jamais participé aux réunions d’administration de la succession. La famille du sculpteur et plusieurs protagonistes ont d’ailleurs découvert l’existence de ses négociations avec Eric Woerth, après coup, fin 2009 seulement. «Un travail important a été fait pour retrouver les prétendues œuvres manquantes, estime Me Chatain. Le vrai scandale est d’avoir fait des redressements qui n’avaient aucun lien avec la vérité.»
04/08/10
http://www.dailymotion.com/video/xba1z9_abattage-sans-etourdissement-la-rea_animals
GAIA dévoile et dénonce la souffrance des animaux abattus sans étourdissement. Enquête réalisée en 2009 dans des abattoirs de Belgique. Les animaux (bovins, moutons, chevreaux) sont égorgés alors qu'ils sont pleinement conscients. (26.11/09)
03/08/10
Attention: images heurtant la sensibilité
Affichée du 2 au 10 août, sur plus de 6 000 panneaux publicitaires répartis sur tout le territoire français, la campagne sera visible par plus de 40 millions de Français et constitue la plus grande campagne d’affichage jamais réalisée sur le marché du halal. La campagne est composée de 2 visuels, l’un représentant une vache, l’autre une poule, et portent la signature « fièrement halal ».
Une campagne résolument moderne.
Le ton décalé et résolument moderne de cette campagne témoigne de la relation de complicité et de confiance qui unit Isla Délice à ses consommateurs. Des clients musulmans, bien dans leur époque, qui souhaitent profiter pleinement des nouveaux modes de consommation en matière d’alimentation, sans pour autant faire de compromis sur la qualité et la rigueur de la certification Halal.
Cette campagne est également un signe fort émis par une marque précurseur qui – depuis plus de 20 ans – fait avancer le marché du Halal en alliant tradition et modernité.
« Notre campagne est un message à destination de nos consommateurs, » souligne Jean-Daniel Hertzog, Directeur général d’Isla Délice. « Depuis 20 ans, nous innovons sans cesse pour accompagner nos consommateurs dans leurs pratiques alimentaires. Nous avons su créer avec eux une relation de confiance et nous travaillons à leurs côtés pour leur offrir des produits de qualité, la plus grande gamme de produits du marché et les meilleures garanties de certification. Nous pouvons être fiers du chemin parcouru ensemble. »
Une marque leader et pionnière qui innove en permanence
Créée en 1990 et positionné exclusivement sur le marché Halal, Isla Délice est devenu l’acteur incontournable d’un secteur qui connait une croissance régulière depuis des années. Reconnue par les consommateurs musulmans comme la marque référent de la charcuterie et des produits surgelés Halal, Isla Délice a construit son succès en s’appuyant sur 3 piliers clefs : veiller à la qualité des produits, garantir une certification rigoureuse et reconnue, et innover sans cesse pour accompagner et anticiper les attentes de ses clients.
En effet, Isla Délice fut la première marque à créer de nouveaux segments sur le marché Halal comme les saucissons secs, le bacon, les lardons, les steaks hachés surgelés, offrant ainsi à ses consommateurs la découverte de nouvelles saveurs et/ou de nouvelles recettes. Dans le même esprit d’innovation permanente, Isla Délice fut la première marque Halal à créer un logo nutritionnel pour ses packagings.
Dédiée exclusivement au Halal, Isla Délice a aujourd’hui la gamme de produits la plus large du marché avec plus de 60 références. Rien que pour l’année 2009-2010, 10 nouveaux produits ont été lancés et d’autres nouveautés verront le jour à la rentrée.
Une opération événementielle inédite lors du Ramadan
Pour souhaiter un Bon Ramadan (« Ramadan Moubarak ») à ses consommateurs, Isla Delice lance également une opération évènementielle inédite. Visible à Paris, cette opération se déroulera du 10 au 25 aout, lors du Ramadan et dans le prolongement de la campagne d’affichage « Fièrement Halal ».
Orchestrée par l’agence HEREZIE et JC Decaux, cette opération innovante repose sur un ingénieux procédé de rétro-éclairage qui permet de reproduire le rite même du Ramadan :
- L’affiche visible de jour laisse apparaître une table desservie, uniquement recouverte d’une nappe blanche, en respect du jeûne du Ramadan
- Dès la tombée de la nuit, à la rupture du jeûne, l’affiche laisse apparaitre une table dressée avec les plats typiquement consommées au soir d’un jour de Ramadan.
Sur ce visuel, la marque ISLA DELICE souhaite « Ramadan Moubourak » – soit un « bon ramadan » – à ses consommateurs
In business - 22/07/10
Le syndicat Unité SGP Police a dénoncé lundi les "querelles politiciennes" autour de la sécurité, alors qu'il y a une baisse des effectifs.
Les syndicalistes réclament «une présence policière massive» dans les quartiers difficiles. Ils fustigent dans un communiqué, «la fameuse Révision générale des politiques publiques tout en multipliant les effets d'annonces», à travers laquelle le gouvernement diminue les effectifs et les moyens donnés aux policiers.
«Ainsi se met en place le cycle classique de provocation et de répression, car disposer de moins de présence permanente sur le terrain oblige nos collègues à des réactions de plus en plus musclées face à la violence qui se déchaîne», explique le premier syndicat de gardiens de la paix.
«Après une dizaine d'années d'échecs, de renoncement et de démagogie politique, la France a le triste privilège de vivre une situation unique en Europe: ses policiers sont reçus avec des armes de guerre dans certains quartiers. Arrêtons de nous voiler la face ! Depuis plusieurs années, certaines zones sont dépourvues d'une présence policière permanente et suffisante en effectifs. Résultat: la braise couvait et le feu a repris», écrit Unité SGP Police.
«Loin d'annonces percutantes, il est indispensable de faire face à cette crise par une présence policière massive, permanente et bien dotée en moyens et sur le plan pénal, alors que se succèdent des propositions en rafale, il convient déjà et avant tout d'appliquer la loi et que les peines soient réellement effectuées, ce qui n'est pas le cas actuellement de plus de 30% des condamnations», ajoute le syndicat.
Vendredi à Grenoble, le président Nicolas Sarkozy a promis un nouveau renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants, en déplorant l'échec du modèle d'intégration français depuis 50 ans.
Le Parisien - 03/08/10