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  • "Le mariage de Chelsea: laissons-les manger le gâteau" par Paul Craig Roberts

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    Paul Craig Roberts
     
     
    Il n'est point rare que des membres du dessus du panier, qui rapetisse, se délestent de 20.000 ou 30.000 dollars lors d’un grand mariage. Mais, pour certaines célébrités, cette grosse somme ne couvre même pas la robe de la mariée ou les fleurs.

          Quand la star de la musique country Keith Urban s’est marié à l'actrice Nicole Kidman en 2006, leur mariage a coûté 250.000 dollars. Ce genre de grosse somme ne compte guère quand une célébrité se marie. Quand le magnat de l'immobilier hyper-millionnaire Donald Trump a épousé le mannequin Melania Knauss, la note du mariage a bondi à une patate (un million de dollars zuniens).


          Les mariages de Madonna avec le réalisateur Guy Ritchie, de Tiger Woods avec Elin Nordegren et de Michael Douglas avec Catherine Zeta-Jones, ont fait grimper la note du mariage des friqués à une patate et demie. Tom Cruise et Katie Holmes ont fait monter les enchères à deux patates.


          À présent, des filles de politiciens se présentent comme des célébrités. D’après l’actualité, le mariage de Chelsea Clinton ce 31 juillet, avec le banquier d’affaire Mark Mezvinsky, a coûté trois patates à papa Bill. Selon le Daily Mail de Londres, la note totale sera aux alentours de cinq patates. Les deux patates supplémentaires ont apparemment été mises sur le compte du contribuable zunien comme dépense du Service secret, pour la protection de l'ancien président Clinton et des chefs d'États étrangers, tels que les présidents de France et d'Italie et l'ancien premier ministre britannique Tony Blair, qui étaient parmi les 500 invités avec Barbara Streisand, Steven Spielberg, Oprah Winfrey, Ted Turner, et l’amie et bailleuse de fonds de Clinton, Denise Rich, l’épouse du malfrat gracié par Clinton.


          Avant de nous occuper de la débilité du discernement politique dans ce genre d’affaires extravagantes en période de souffrance économique, demandons-nous, à voix haute, où un pauvre zèbre devenu gouverneur de l'Arkansas et président de Zunie a fait une fortune telle qu'il puisse claquer trois patates dans un mariage ?


          Les Zuniens n'ont pas collecté de fonds pour le récompenser de ses services envers eux. D'où sort le pèze ? À qui a-t-il réellement été utile pendant ses huit années au pouvoir ?


          Comment ont fait Tony Blair et son épouse, Cherrie, pour se retrouver avec un revenu annuel de dix millions de livres (environ quinze patates) aussitôt après avoir quitté le pouvoir ? Qui Blair a-t-il réellement servi ?
    [Ndt : Sarkozy a été d’une honnêteté totale avec les Français. Il a bien annoncé qu’il ne faisait pas de politique pour s’enrichir et qu’il compte s’enrichir seulement après comme Tony Blair. Voilà pourquoi les Français devraient se méfier de la politique qu’il mène.]


          Ce ne sont pas des questions convenables, et elles sont rarement posées.


          Pendant que les invités du mariage de Chelsea mangeaient un gâteau de mariage de 11.000 dollars et admiraient un décor floral de 250.000 dollars, dans l'Ohio, Lisa Roberts avait du mal à recueillir des contributions pour sa distribution de repas pour nourrir 3000 personnes du coin, dont l'autonomie financière a été détruite par des banques d’affaires, la délocalisation de l’emploi, et les guerres dispendieuses. Les Zuniens dépendants des repas distribués par Lisa Roberts vivent dehors, dans des vans et des voitures. D’après Chillicothe Gazette dans l'Ohio, ceux qui ont encore le toit d’une maison au-dessus de la tête sont entassés à pas moins de 14 par ménage.


          Chilicothe Gazette signale que la distribution de repas de Lisa Roberts a « dû se réduire à une demi-ration par personne, pour assurer que tous ceux qui sont dans le besoin aient quelque chose. »


          Theresa DePugh a relevé le défi et, sur l’assiette en carton des repas des habitants affamés de l’Ohio, elle a écrit des messages pour le président Obama, qui vient d'obtenir encore 33.000 patates à gaspiller en Afghanistan, dans une guerre inutile, qui ne sert à rien du tout sauf enrichir le complexe militaro-sécuritaire et ses actionnaires.


          The Guardian (du Royaume-Uni) rapporte que, selon des rapports du gouvernement zunien, un million d’enfants zuniens souffrent de la faim au moment où le régime Obama dilapide des centaines de milliers de patates pour tuer des femmes et des enfants en Afghanistan et ailleurs.


          Ce que rapporte The Guardian s'appuie sur un rapport du ministère zunien de l’Agriculture, qui conclut qu’en Zunie, 50 millions de personnes, une sur six, n’a pu se permettre d'acheter suffisamment de nourriture pour rester en bonne santé en 2008.


          Quand l'étude concernant 2010 a été publiée, Tom Vilsack, le ministre de l’Agriculture, a dit s’attendre à voir s’aggraver le nombre de Zuniens affamés.


          Aujourd'hui, dans la superpuissance zunienne, un Zunien sur six vit grâce aux bons alimentaires. Dans la grande superpuissance zunienne, qui gaspille des millions de patates à la poursuite de l'hégémonie mondiale, 22% de la population est au chômage et près de 17% de la population compte sur l'aide sociale pour rester en vie.


          Le monde n'avait pas été témoin d'un fiasco gouvernemental d’une telle perfection depuis les derniers jours de l'empire romain. Une poignée d'oligarques sont devenus des hyper-milliardaires pendant que le reste de la Zunie sombrait dans le caniveau.


          Et le mouton zunien reste résigné.



    Original : www.counterpunch.com/roberts07302010.html
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

    Alterinfo- 03/08/10

  • Autriche: rumeurs médiatiques de "corruption" contre Jörg Haider

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    Jörg Haider, mort dans un mystérieux accident de la route le 11 octobre 2008

    La cascade de spéculations a débuté le week-end dernier avec les révélations de l'hebdomadaire Profil: Haider, ancien gouverneur de Carinthie (sud) qui dénonçait régulièrement la corruption des politiques, aurait placé pas moins de 45 millions d'euros au Liechtenstein, sur des comptes de plusieurs sociétés. Il n'en resterait aujourd'hui que 5 millions.

    Selon le site internet du magazine Falter, sortant en kiosque ce jeudi, ces informations figurent dans le journal de bord de Walter Meischberger, ancien proche de Haider et ex-secrétaire général de son parti FPÖ. Ces carnets avaient été saisis en février dans le cadre d'une autre enquête sur des soupçons de corruption.

    Non seulement Meischberger y évoque les virements vers Vaduz, la capitale de la principauté, mais il révèle également l'origine des fonds: parmi les donateurs pour le FPÖ figuraient le chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi et les fils de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein.

    Il tiendrait ces informations de Franz Koloini, ex-secrétaire du gouverneur de Carinthie, qui aurait admis avoir fait entrer en Autriche d'importantes sommes d'argent.

    Au Liechtenstein, les autorités démentent que Jörg Haider, mort à 58 ans dans un accident de voiture le 11 octobre 2008, y ait détenu des comptes. En Autriche et en Suisse, la justice déclare n'avoir aucun élément prouvant l'existence de telles sommes détenues par le leader historique de l'extrême droite autrichienne.

    Le parquet de Vienne confirme lui l'existence du journal privé de Walter Meischberger, mais sa véracité reste à prouver.

    Franz Koloini explique que ses propos relatés dans le journal intime en question ne concernent que des "rumeurs".

    La personne la mieux placée pour savoir si Jörg Haider a procédé à de tels virements - et qui avait elle-même accès aux comptes - est depuis plusieurs années introuvable: Gerald Mikscha, secrétaire particulier de Haider dans les années 1990, a disparu depuis 2004 et avec lui plusieurs dizaines de millions d'euros, avance le quotidien Der Standard. Il vivrait aujourd'hui, selon les quotiens viennois, soit au Paraguay, soit en Suisse sur les rives du lac Léman.

    Grâce à son intermédiaire, selon Der Standard, le fils de Kadhafi, Saïf, rencontré lors de ses études en Economie à Vienne, aurait ainsi pénétré le cercle d'amis proches de Haider.

    "(Saïf) Kadhafi nous envoyait toujours de l'argent avant les élections, c'était en liquide", a déclaré une source proche de Haider au magazine Profil.

    Jörg Haider faisait déjà l'objet de soupçons de corruption, concernant notamment d'éventuelles commissions sur le rachat par la banque HGAA, dont la Carinthie a été actionnaire jusqu'en 2007, de biens et de terrains acquis à bas prix.

    Si sur le plan juridique, ces révélations n'ont, pour l'instant, mené à rien de concret, elles auront au moins ouvert le débat sur la nécessaire réforme du financement des partis politiques.

    L'Autriche n'oblige pas à publier le montant des dons aux partis ni l'identité des donateurs, jusqu'à concurrence de 7.260 euros. Toute contribution au-delà de cette somme doit être déclarée, mais aucune sanction n'est prévue si les partis ne s'y plient pas.

    AFP. 03/08/10 

  • Pologne: manifestations contre le transfert d'une croix dédiée à Kaczynski

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    (Cliquez sur la photo)

    "Mardi, la croix ne sera pas déplacée", a déclaré à la presse Jacek Michalowski, un haut responsable de la présidence.

    La croix en bois, installée spontanément par des scouts polonais après la catastrophe, le 10 avril, de l'avion présidentiel à Smolensk (ouest de la Russie) qui avait coûté la vie au président, son épouse et 94 autres personnes, devait être transférée à l'église Saint-Anne toute proche, lors d'une cérémonie officielle, selon un accord signé entre les scouts, la présidence, et l'Eglise catholique.

    Un groupe d'une dizaine de personnes, partisans du président défunt, a toutefois empêché mardi le cortège des scouts et des prêtres d'approcher la croix, alors que des centaines d'autres, placées hors d'un périmètre de sécurité ont vivement protesté contre le déplacement en entonnant des prières et des chants religieux.

    Certains d'entre eux ont tenté de forcer les barrières pour s'approcher de la croix. Des forces de l'ordre ont utilisé les gaz lacrymogènes.

     

    "En tant que Polonais et catholiques nous vous prions: laissez cette croix. Elle ne dérange personne, elle peut rester ici même un an en mémoire de ceux qui ont péri à Smolensk", a lancé au mégaphone un des défenseurs de la croix avant que la décision sur l'annulation de la cérémonie ne soit prise.

    "C'est le symbole de notre nation", a-t-il ajouté.

    "Cet endroit, cette croix sont importants pour les Polonais", a déclaré Joanna, une agricultrice de 52 ans de la région de Varsovie, qui affirme avoir tenu la garde devant la croix depuis 23 jours.

    "Nous sommes témoins d'une situation dans laquelle le symbole qui devrait réunir les Polonais, les divise", a déclaré pour sa part Patryk, un cadre de 27 ans.

    "Je pense que la situation est suffisamment grave pour ne mettre en danger ni les scouts ni les prêtres", a déclaré M. Michalowski expliquant l'annulation de la cérémonie.

    "Ce serait bien que l'Eglise prenne la décision" sur le transfert, a-t-il encore ajouté.

    La polémique autour de la croix a pris un aspect politique après l'annonce de son déplacement par le président élu Bronislaw Komorowski peu après son élection le 4 juillet.

    Or les partisans et les proches du président défunt, dont son frère jumeau Jaroslaw Kaczynski, réclamaient le maintien en place de ce symbole jusqu'à la construction à cet endroit d'un monument à la mémoire du président, de son épouse et des autres victimes de la catastrophe.

    Depuis l'annonce de M. Komorowski, les défenseurs de la croix se réunissent jour et nuit devant le palais présidentiel pour prier, déposer les fleurs et allumer les bougies.

    Mardi, ils ont annoncé qu'ils allaient y rester tant qu'une plaque ou un monument en mémoire des victimes de la catastrophe de Smolensk ne remplacerait pas dignement la croix.

    AFP. 03/08/10 

  • Agression sanglante d'Israël à la frontière libanaise

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    Soldat servant dans la FINUL - 3 août 2010

    Il s'agit des incidents les plus sanglants à la frontière entre les deux pays encore techniquement en guerre depuis le conflit destructeur de 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah chiite.

    "Trois soldats libanais ont été tués, un journaliste a été tué et un civil a été blessé", a précisé un responsable libanais sous couvert de l'anonymat.

    Un haut gradé de l'armée israélienne a été tué, a affirmé de son côté l'armée israélienne.

    Un autre responsable de la sécurité libanaise a indiqué à l'AFP que les Israéliens appelaient à un cessez-le-feu pour pouvoir évacuer les soldats israéliens blessés.

    La télévision du Hezbollah chiite Al Manar a indiqué de son côté qu'un "haut gradé" israélien a été tué. Cette information n'a pas pu être confirmée.

    Al Manar a indiqué par ailleurs que son correspondant dans le sud Ali Cheaïb, a été légèrement blessé.

    Auparavant, un porte-parole de l'armée libanaise avait affirmé qu'en fin de matinée, "des affrontements ont éclaté entre les deux parties à la frontière dans le secteur d'Aadaissé, après que des soldats israéliens eurent tenté d'arracher un arbre du côté libanais".

    Aadaissé se situe dans le secteur est du sud du Liban, à 30 km à l'est de la ville côtière de Tyr.

    "Les soldats israéliens ont commencé à tirer, l'armée libanaise a riposté", a précisé le porte-parole.

    "Une maison à Aadaissé a été touchée par un obus (bien obus) tiré par un char israélien", a souligné le porte-parole. Selon un correspondant de l'AFP à Aadaissé, une deuxième maison a été touchée.

    Un responsable des services de sécurité présent dans la zone a affirmé à l'AFP que les "soldats israéliens ont tiré quatre obus (bien obus) qui sont tombés près d'une position de l'armée libanaise à Aadaissé et l'armée a riposté".

    L'armée israélienne a de son côté confirmé que des tirs avaient eu lieu à la frontière libanaise contre des soldats israéliens.

    "Des forces israéliennes menant des travaux en territoire israélien entre la barrière de sécurité et la frontière internationale ont essuyé des tirs", a précisé un communiqué.

    La Force des Nations unies au Liban (Finul) appelle à un "maximum de retenue", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la force onusienne Neeraj Singh, qui a confirmé l'échange de tirs.

    Israël a averti le Liban des "conséquences" que pourrait avoir d'autres "violations de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin à la guerre dévastatrice qui a opposé en 2006 Israël au groupe chiite libanais Hezbollah, et renforcé la Finul, chargée de superviser un cessez-le-feu entre les deux ennemis.

    Le président libanais Michel Sleimane et le Premier ministre Saad Hariri ont pour leur part dénoncé une "agression" israélienne.

    A l'été 2006, à la suite de l'enlèvement par le Hezbollah de deux soldats israéliens à la frontière, un conflit destructeur de 34 jours a opposé l'Etat hébreu et le parti chiite, tuant plus de 1.200 Libanais, en majorité des civils, et 160 Israéliens, en majorité des militaires.

    Israël n'est pas parvenu à briser les capacités militaires du Hezbollah, empêcher les tirs de roquettes vers son territoire et obtenir la libération des deux soldats capturés dont les dépouilles lui ont ensuite été remises.

    Depuis quelques mois, les tensions entre l'Etat hébreu et le Hezbollah se sont accentuées après qu'Israël eut accusé la Syrie de fournir des missiles Scud au Hezbollah.

    AFP. 03/08/10 

  • A Gaza, la pêche est une question de survie - Le blocus maritime toujours en vigueur

    photo_1280736279442-1-0 Pêche survie à Gaza.jpg
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    Madeleine et Rim Koulab sont sans doute les deux seules pêcheuses de la bande de Gaza, un territoire palestinien sous contrôle des islamistes du Hamas.

    Mais Madeleine, 16 ans, et sa petite soeur de 13 ans n'ont guère d'autre choix depuis que leur père a été frappé il y a dix ans de paralysie.

    "Comment pourrions-nous survivre sans attraper des poissons alors que notre père ne peut pas travailler ?", explique l'aînée en vidant son filet de la modeste prise du jour.

    "La vie est dure. Il faut bien que des filles aillent pêcher malgré les risques", dit-elle en versant les poissons dans un seau sous le regard du père, Mohammed, 52 ans, qui choisit ce qui ira à la famille et ce qui sera vendu.

    Les trois kilos de sardines et de friture rapporteront six euros et serviront à nourrir les cinq membres de la famille Koulab jusqu'au lendemain.

    Pour pouvoir continuer leurs études, elles ne pêchent que deux heures par jour, emportant avec elles dans un sac leur uniforme scolaire.

    Accompagnées de leur frère Khayed, 14 ans, elles s'éloignent jusqu'à deux kilomètres de la côte, dans une barque en bois, et de temps à autre plongent pour aller surveiller leurs filets.

    Des embarcations plus grosses peuvent s'aventurer au large, où la mer est poissonneuse, mais les bâtiments de guerre israéliens veillent au blocus maritime et interdisent de naviguer au delà de trois milles (5,5 km) de la côte.

    Pour faire respecter la consigne, les vedettes militaires tirent régulièrement des coups de semonce et arraisonnent des bateaux de pêche.

    Résultat: les activités des pêcheurs gazaouis se sont considérablement ralenties et la bande de Gaza importe de plus en plus de poissons d'Israël et d'Egypte.

    Mohammed Koulab a appris le métier de pêcheur avec son père et son grand-père, qui habitaient près de la ville aujourd'hui israélienne d'Ashkelon, avant de prendre la route de l'exode lors de la guerre qui a accompagné la naissance de l'Etat d'Israël en 1948.

    Si Madeleine aime la mer, son rêve est de devenir journaliste "pour raconter la vie de gens comme nous, qui souffrons et n'avons pas vraiment eu de chance".

    La petite Rim avoue craindre les coups de semonce israéliens qui ont blessé des pêcheurs.

    "J'ai peur parfois. Mais je n'ai pas honte devant mes camarades d'école puisque j'aide papa, ma famille et que je soulage maman", confie-t-elle.

    Si Israël a récemment assoupli son embargo terrestre, le strict blocus maritime imposé depuis quatre ans reste en place.

    Avant ce blocus, environ 3.500 pêcheurs exerçaient leur métier le long des 40 kilomètres de littoral de l'enclave palestinienne.

    Source AFP. 02.08.10

  • Découverte en Israël d'un fragment d'un code de loi vieux de 3700 ans

    photo_1280158123759-1-0 Fragment d'un code de loi Israel 3700 ans.jpg
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    JERUSALEM — Des archéologues israéliens ont annoncé hier la découverte, pour la première fois hors de la Mésopotamie, d'un fragment d'un code de loi, vieux de 3700 ans, semblable au célèbre Code d'Hammourabi.

    «C'est la première fois qu'un fragment d'un code de loi est découvert en Terre sainte et même hors de Mésopotamie», a expliqué à l'AFP le chef des fouilles, l'archéologue Amnon Ben-Tor, de l'Université hébraïque de Jérusalem.

    Ce texte remonte à dix siècles avant la rédaction supposée de la Bible (VIIe siècle avant J.-C.).

    M. Ben-Tor a précisé qu'il s'agit «d'un tout petit fragment d'argile [2 centimètres sur 1,5] en écriture cunéiforme akkadienne, sur quatre lignes très serrées des deux côtés de la tablette».

    Le fragment a été découvert il y a quelques jours sur le site de la ville cananéenne de Hazor dans le nord d'Israël.

    «Le texte se réfère aux règles régissant les rapports des maîtres et des esclaves», a précisé à l'AFP le professeur Wayne Horowitz, chargé du décryptage. «Ces lignes qui ont d'évidence un contenu légal confirment le lien entre le royaume de Hazor et les royaumes de la Syrie du Nord», a-t-il estimé.

    Ville du nord de la Galilée, Hazor fut une des principales cités du Croissant fertile à l'âge du bronze.

    Située sur la route menant de l'Égypte à l'Asie, Hazor fit le commerce de l'étain avec des villes de Babylonie et de Syrie pour alimenter son industrie du bronze.

    Hazor entretenait des liens politiques et économiques étroits avec la Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate (Irak et nord-est de la Syrie aujourd'hui).

    Hazor fleurit surtout durant le milieu de la période cananéenne (1750 avant J.-C.) et fut le plus grand site fortifié d'Israël durant la période israélite (IXe siècle avant J.-C.). La Bible se réfère à Hazor comme «la tête de tous ces royaumes» cananéens (Joshua 11:10).

    Le Code d'Hammourabi (vers 1750 avant J.-C.) est l'un des plus anciens textes de loi, le premier quasiment complet.

    Texte babylonien non religieux mais d'inspiration divine, réalisé sous l'autorité du roi Hammourabi, il prolonge en matière juridique l'oeuvre militaire et politique du fondateur du royaume de Babylone.

    Ce code est actuellement au Musée du Louvre à Paris, mais une copie est également exposée au Musée archéologique de Téhéran.
    AFP. 26/07/10

  • Drapeaux au vent du soir

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    Saint-Cyr-les-Lecques (Var) le 2 août 2010 
     (Photo Gaëlle Mann)
     
    Drapeau tricolore entre le drapeau municipal (G) et celui de la Provence
     
     

  • Sécurité: Badinter rappelle à Sarkozy que "tous les Français sont égaux devant la loi"

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    Tous les Français sont égaux devant la loi quelle que soit leur origine", qu'ils soient français de souche ou d'origine étrangère, a-t-il fait valoir.

    "L'article 1er de la Constitution dit que la France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine", a martelé M. Badinter.

    Concernant d'éventuelles mesures de déchéance de la naturalisation française envisagées par l'exécutif, il a estimé qu'"on veut faire des discriminations contre les Français au regard de mêmes crimes, de même infractions, selon l'origine de la personne, selon les modalités d'acquisition de la nationalité française". "C'est contraire à l'esprit républicain ... et c'est une faute politique parce que le coeur du problème c'est le sentiment de certains de ces Français, que M. Sarkozy appelle d'origine étrangère, de demeurer malgré leur carte d'identité des étrangers de la Nation".

    Le chef de l'Etat a lancé une "véritable guerre nationale" contre la criminalité en pointant du doigt "certains" Roms et gens du voyage et en liant immigration et insécurité.

    A Grenoble, il a réclamé que les auteurs de crimes contre les personnes dépositaires de l'autorité publique puissent être déchus de la nationalité française.

    Pour ce genre d'infractions, Nicolas Sarkozy a aussi demandé l'application de peines plancher. Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur, a même proposé d'aller plus loin en étendant les possibilités de déchéance de nationalité à l'excision, la traite d'êtres humains et la "délinquance grave".

    AFP. 02/08/10

    Et le tour est joué...

  • Flotille pour Gaza: l'ONU nomme des enquêteurs avec l'approbation d'Israël...

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    NEW YORK — Le chef de l'ONU a annoncé lundi la constitution d'un panel de quatre experts chargés d'enquêter sur le raid meurtrier contre une flottille d'aide destinée à la bande de Gaza, après le revirement de l'Etat hébreu qui accepte désormais de soutenir l'enquête.

    Un Turc et un Israélien feront partie du panel, a indiqué Ban Ki-moon. Il a précisé que le groupe d'experts entamerait ses travaux le 10 août et soumettrait un premier rapport d'ici la mi-septembre. Il sera présidé par l'ancien Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer, secondé dans sa tâche par le président colombien sortant Alvaro Uribe.

    M. Ban n'a en revanche pas révélé l'identité de l'expert israélien, ni celle de son homologue turc.

    Jusqu'à maintenant, l'Etat hébreu s'était opposé à la création d'une commission internationale d'enquête sur cette affaire et avait ouvert deux enquêtes internes.

    Mais lundi, le bureau du Premier ministre israélien a indiqué que "Benjamin Netanyahu a informé aujourd'hui le secrétaire général de l'ONU qu'Israël prendrait part au panel".

    "Israël n'a rien à cacher", a commenté M. Netanyahu. "L'intérêt national de l'Etat d'Israël commande que la vérité soit mise en lumière sur les événements. C'est ce principe même que nous servons".

    Ce geste fait suite à des consultations avec un groupe de sept ministres israéliens et des diplomates ces dernières semaines visant à s'assurer que ce panel "est effectivement doté d'un mandat écrit équilibré et juste", a-t-il ajouté.

    Ankara, qui réclamait la mise en place d'un tel panel, a qualifié sa mise sur pied d'"avancée très importante vers la réparation de l'injustice subie par la Turquie dans ce raid".

    Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a estimé que la décision d'Israël montre que "tous les pays doivent rendre des comptes en droit international". Mais bien qu'elle soit "une première", cette décision "ne devrait pas être considérée comme une chose extraordinaire", a déclaré M. Davutoglu à l'agence Anatolie.

    "En tant que membre de l'ONU, Israël doit répondre de ses actes devant la communauté internationale", a-t-il ajouté.

    Les Etats-Unis ont également salué l'annonce de M. Ban, à travers leur ambassadrice à l'ONU, Susan Rice. Le panel des Nations unies "peut permettre à Israël et à la Turquie de dépasser les récentes tensions dans leurs relations et rétablir leurs forts liens historiques", a-t-elle déclaré.

    Washington espère que les experts nommés par l'ONU vont "travailler d'une manière transparente et crédible" et que leur enquête va offrir à la communauté internationale "la matière première" pour "un rapport sur l'incident", a ajouté Mme Rice.

    Neuf militants turcs, dont deux avaient aussi la nationalité américaine, avaient péri dans le raid contre la flottille qui s'apprêtait à contourner le blocus israélien de la bande de Gaza pour y livrer de l'aide humanitaire.

    Israël assure que les membres du commando n'avaient fait que se défendre face à l'agression qu'ils avaient essuyée au moment de l'assaut.

    Ban Ki-moon a remercié la Turquie et Israël "pour l'esprit de compromis et leur coopération". Pour M. Ban, il s'agit là d'une "avancée inédite".

    "J'espère que l'accord aura un effet positif sur les relations entre la Turquie et Israël ainsi que sur la situation générale qui prévaut au Proche-Orient", a conclu M. Ban.

    Son porte-parole, Martin Nesirky a précisé qu'"il ne s'agit pas d'une enquête criminelle". Il a indiqué que les experts auraient accès aux rapports des enquêtes israélienne et turque en cours. Ils auront la possibilité de demander des "clarifications et des informations complémentaires".

    Ils auront pour tâche de mettre en lumière "les faits, les circonstances et le contexte de cet incident" et de décider des mesures à prendre pour que cela ne se reproduise pas, a poursuivi M. Nesirky.

    AFP. 02/08/10

     

  • Russie: l'état d'urgence décrété dans sept régions où le feu fait rage

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    MOSCOU — Le président russe Dmitri Medvedev a décrété lundi l'état d'urgence dans sept régions en proie à de graves incendies de forêt qui ont fait 40 morts dans l'Ouest du pays où la canicule devrait encore durer après un mois de chaleurs exceptionnelles.

    "L'état d'urgence en vue d'assurer la sécurité anti-incendie est décrété dans les républiques de Mari El et de Mordovie et dans les régions de Vladimir, Voronej, Moscou, Nijni-Novgorod et Riazan", précise le décret présidentiel.

    Ce texte permet de limiter l'accès aux zones où l'activité humaine pourrait provoquer de nouveaux départs de feu. Il élargit aussi la possibilité de recourir aux forces armées pour lutter contre les flammes, alors que 2.000 soldats sont déjà engagés sur le terrain depuis la semaine dernière.

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine qui a convoqué lundi à Moscou les gouverneurs des régions concernés a suggéré de mobiliser les volontaires pour faire face aux incendies.

    "Les gens et les équipements travaillent dans les limites du possible (...) S'il le faut, on devrait mobiliser les volontaires et le personnel des entreprises", a-t-il déclaré.

    Selon le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou, plus de 150.000 hommes étaient mobilisés pour lutter contre les incendies.

    "Sur 1.200 incendies, 620 ont été éteints, il en reste 580", a-t-il souligné. Les feux de forêt ont coûté la vie à 40 personnes, selon un nouveau bilan annoncé lundi par le ministère de la Santé et du Développement social.

    La canicule dans l'ouest russe ne donne, elle, aucun signe de recul. La température atteignait ainsi 36,8°C lundi après-midi à Moscou pris lundi matin dans une épaisse fumée grise en raison d'importants feux de tourbes dans la région entourant la capitale.

    Selon les services météorologiques russes, les températures pourraient dépasser les 40°C en fin de semaine dans la partie occidentale de la Russie.

    Dans une déclaration télévisée, le président Medvedev a appelé les Russes à la vigilance.

    "Souvenez vous que chaque allumette jetée peut provoquer un malheur irréparable", a déclaré M. Medvedev.

    Le patriarche orthodoxe russe Kirill, en visite dans la région de Nijni-Novgorod, l'une des plus touchées par les feux de forêt, a pour sa part célébré un office demandant la pluie, selon les images de la télévision russe.

    La presse russe a critiqué les autorités les accusant d'avoir mal géré une crise prévisible, les fortes chaleurs et la sécheresse durant depuis des semaines.

    Evénement rare, M. Poutine avait été pris à partie dès vendredi par des villageois de la région de Nijni-Novgorod, selon les images d'une vidéo mise en ligne sur YouTube.com.

    Lundi le Premier ministre a ordonné aux gouverneurs de lancer le travail de reconstruction des villages ravagés par les flammes qui ont laissé sans toit plus de 2.000 personnes.

    "Je veux entendre comment s'organise la reconstruction des habitations. Je veux des plans de reconstruction pour chaque région, chaque localité, chaque maison", a-t-il lancé ajoutant que les gouverneurs en seraient personnellement responsables.

    Il a aussi parlé de la nécessité d'élaborer des programmes nationaux et régionaux pour assurer la sécurité contre les incendies "pour réduire le risque d'une répétition de tels événements".

    AFP. 02/08/10

  • Ahmadinejad met Obama au défi d'accepter un "face à face" télévisé

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    Mahmoud Ahmadinejad le 28 juin 2010 à Téhéran - (Cliquez sur la photo)

    TEHERAN - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a proposé lundi un dialogue "face à face" avec Barack Obama et affirmé que l'Iran était prêt à un "dialogue de haut niveau" avec les Etats-Unis, pays avec lequel Téhéran n'entretient plus aucune relation depuis plus de 30 ans.

     "Je dois me rendre en septembre à New York pour participer à l'Assemblée générale des Nations unies. Je suis prêt à m'asseoir avec M. Obama, face à face, d'homme à homme, pour parler librement des questions mondiales devant les médias pour voir la solution qui est la meilleure", a déclaré M. Ahmadinejad à l'occasion d'un congrès des Iraniens vivant à l'étranger.

    "Le gouvernement américain a déclaré récemment qu'il était prêt à dialoguer à un niveau plus élevé. Très bien. Nous sommes aussi en faveur du dialogue et prêt à dialoguer à un niveau plus haut sur la base du respect mutuel et de la dignité", a-t-il ajouté en faisant référence au contentieux opposant les Occidentaux à l'Iran sur son programme nucléaire controversé.

    L'Iran et les Etats-Unis n'ont pas de relations diplomatiques depuis trente ans. En octobre 2009, le sous-secrétaire d'Etat américain avait participé aux négociations de Genève sur le nucléaire dans le cadre du dialogue entre l'Iran et les pays du groupe des Six (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine, Allemagne).

    Mais l'absence de résultat à propos de l'échange du combustible nucléaire a empêché la poursuite de ces discussions.

    La déclaration du président Ahmadinejad intervient alors que les Etats-Unis ont fait pression sur leurs partenaires du groupe des Six pour adopter une nouvelle résolution au Conseil de sécurité pour renforcer les sanctions internationales.

    Mais le président Ahmadinejad a prévenu que le dialogue devra être basé sur le respect mutuel.

    "Si vous croyez que vous allez brandir un bâton et dire que nous devons accepter tout ce que vous dites, cela ne se produira pas", a-t-il ajouté à l'attention des Occidentaux. Ces derniers "ne comprennent pas que les données ont changé dans le monde", a-t-il estimé.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 9 juin une résolution renforçant les sanctions internationales contre l'Iran, soupçonné malgré ses démentis de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Cette initiative a été rapidement suivie par l'adoption de sévères sanctions unilatérales par les Etats-Unis et l'Union européenne.

    De nouvelles discussions sur le dossier nucléaire sont toutefois envisagées en septembre entre Téhéran et les puissances du groupe des Six, ainsi qu'entre l'Iran et les pays du groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France) sur la question plus spécifique d'un éventuel échange de combustible nucléaire.

    M. Ahmadinejad a également affirmé que les nouvelles sanctions n'auront aucun effet sur la détermination de l'Iran à poursuivre son programme nucléaire.

    "Ils (les Occidentaux) adoptent des résolutions. Combien en ont-ils adopté jusque-là? ' Quatre '. Vous pouvez adopter autant de résolutions que vous voulez pour avoir 4.000 résolutions", a-t-il affirmé.

    M. Ahmadinejad a dénoncé le soutien des Etats-Unis à Israël. "Vous soutenez un pays qui a des centaines de bombes atomiques et vous dites que vous voulez stopper l'Iran qui pourrait éventuellement avoir la bombe un jour. Vous ne faites que vous discréditer dans le monde", a-t-il déclaré, en répétant que l'Iran "ne voulait pas avoir la bombe atomique".

    "M. Obama donne trop d'importance aux sionistes. En fin de compte, le sionisme n'est qu'un parti politique, qui contrôle les médias, les partis politiques et l'argent. Les sionistes ne sont pas importants, ce sont les nations qui sont importantes dans le monde", a-t-il dit.

    L'Express.fr - 02/08/10

  • Les Pays-Bas se retirent d'Afghanistan

    Les Néerlandais sont le premier gros contingent des forces de l'Otan à quitter le pays depuis la chute des talibans. En France, l'ancien ministre socialiste de la Défense Paul Quilès appelle à suivre le mouvement.

    C'est la fin de quatre ans de mission. Les soldats néerlandais ont passé dimanche le relais aux forces américaines et australiennes pour le contrôle de la province de l'Uruzgan. Le contingent néerlandais est le premier des gros pays pourvoyeurs de troupes de la Force de l'Otan à quitter le pays, près de neuf ans après la chute des talibans. Il sera remplacé par des soldats américains, australiens, slovaques et singapouriens.

    En Afghanistan depuis l'été 2006, les Pays-Bas ont déployé quelque 1950 soldats au sein de l'Isaf, principalement dans l'Uruzgan, une province du sud du pays où les talibans sont très présents. L'approche néerlandaise, surnommée «3D» pour développement, diplomatie et défense, a souvent été citée en exemple sur la scène internationale. Les Pays-Bas ont notamment pris en charge la construction d'une route entre Tarin Kowt et Chora, les deux villes les plus peuplées d'Uruzgan, et l'entraînement de 3000 soldats afghans. Leur présence dans cette région a également permis le doublement du nombre d'écoles, la vaccination de la plupart des enfants, la construction d'un centre de formation pour policiers et l'amélioration des moyens de transport.

     

    1,4 milliard d'euros et 24 morts en quatre ans

     

    Au cours de cette mission, qui a coûté 1,4 milliard d'euros, 24 soldats néerlandais sont morts. Alors que l'Otan souhaitait la prolonger d'un an, jusqu'en août 2011, des divergences avaient provoqué en février dernier la chute du gouvernement et le non-renouvellement de la mission des soldats. «Les Pays-Bas ont pris leur responsabilité et se sont battus pour la sécurisation et la reconstruction de l'Afghanistan», s'est félicité dimanche le ministre néerlandais des Affaires étrangères Maxime Verhagen. Après ce départ, l'Otan assure qu'elle «maintiendra ses capacités actuelles, notamment concernant les unités de combat, la formation, la reconstruction».

    Ce retrait relance le débat dans les autres pays engagés dans l'Isaf. Prochain gros départ programmé, celui du contingent canadien en 2011. Le premier ministre britannique David Cameron a pour sa part évoqué récemment la possibilité de rapatrier une partie des forces à l'été 2011. Barack Obama, lui, a fixé à juillet 2011 le début du retrait des troupes américaines, qui composent les deux-tiers de la présence internationale. Dimanche, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a toutefois déclaré que ce repli serait «limité».

    Quant à la France, le président UMP de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski, s'est dit mardi opposé à un retrait. Au contraire Paul Quilès, ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, a appelé mercredi à un retrait français d'Afghanistan et à une initiative internationale pour faire de ce pays «un État neutre». «Paul Quilès soulève un vrai problème», a rebondi le député socialiste François Loncle, réclamant mardi un débat parlementaire sur le sujet.

    Le Figaro - 01/07/10

  • Antifascistes finlandais interdits d'entrée en Estonie

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    Drapeau de l'Estonie

    Le ministère estonien des affaires étrangères a provisoirement interdit d'entrée les antifascistes finlandais qui allaient prendre part aux actions de protestation contre le rassemblement des anciens des anciens combattants de la 20ème division estonienne des Waffen SS fixé au 31 juillet. Pendant la Seconde guerre mondiale cette division s'était battue aux côtés de l'Allemagne nazie.

    La liste noire des antifascistes qui ont été interdits d'entrée en Estonie a été mise en ligne sur le site du MAE estonien. C'est incroyable, -déclare Johan Beckman qui dirige le comité antifasciste finlandais et est membre de la présidence de l'ONG « Le monde sans nazisme ». Selon lui, cette démarche montre on ne peut mieux que les autorités officielles estoniennes encouragent les manifestations profascistes. L'Estonie est le seul pays où les néonazis peuvent participer aux rassemblements officiellement autorisés et faire la propagande de leurs idées auprès des jeunes.

    Les rassemblements des anciens de la division estonienne des Waffen SS sont organisés depuis plus de 15 ans avec de plus en plus de pompe. A leur tour, les organisations antifascistes qui s'opposent à la glorification du nazisme en Estonie deviennent de plus en plus actives elles aussi, - fait ressortir Maxime Reva, membre du conseil d'administration de l'ONG « Patrouille de nuit ».

    Ces rassemblements sont devenus une tradition de mauvaise augure en Estonie. Ils sont organisés depuis 1994 et deviennent de plus en plus nombreux. Il s'est même constituée une « Société des amis de la légion estonienne » qui aide les anciens de la 20ème division des grenadiers à tenir ces rassemblements. L'année dernière les membres de « Patrouille de nuit » ont tenté une action de protestation. " Nous sommes venus monter un piquet autorisé mais nous avons été interpellés par la police et amenés au commissariat. Nous avons beaucoup travaillé depuis de concert avec d'autres organisations antifascistes estoniennes. Nous avons rejoint le mouvement « Le monde sans nazisme ». Cette année encore, nous avons commencé à nous préparer à ce rassemblement bien à l'avance. Nous avons essayé d'obtenir l'autorisation pour monter notre piquet au même endroit où nous avons été interpellés l'année dernière. Or, notre demande a été rejetée au motif que tout ce territoire, c'est environ deux terrains de foot, a été réservé pour le meeting de ces ex-SS. Tout cela est, bien entendu, un foisonnement d'inepties."

    Les antifascistes essayaient de convaincre les autorités d'interdire le rassemblement des SS en prévenant la police des provocations nazies qui se préparent. Dans une lettre envoyée à la police, ils disent que les organisateurs du rassemblement se proposent de violer plusieurs lois qui interdisent la propagande du nazisme et l'attisement de la haine interethnique.

    Les antifascistes estoniens sont soutenus par leurs collègues étrangers. « C'est une honte qui se répète tous les ans. Les anciens des Waffen SS convergent vers l'Estonie venant de nombreux pays. Le fait que cela se passe en Union Européenne est le comble de l'infamie », - a déclaré Efraim Zuroff qui dirige la division israélienne du Centre Simon Viesenthal.

    La Voix de la Russie - 31/07/10

  • Omar Raddad veut "être réhabilité"

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    (Cliquez sur la photo)

    Son avocate demande l'ouverture d'une information judiciaire afin de comparer les ADN mêlés au sang de Ghislaine Marchal au Fichier des empreintes génétiques. En cas de résultats probants, la Commission de révision pourrait être sollicitée.

    Les espoirs d'Omar Raddad reposent sur Michèle Alliot-Marie. Seize ans après sa condamnation pour le meurtre de Ghislaine Marchal, l'ancien jardinier, qui a depuis bénéficié d'une grâce partielle, désire toujours «être réhabilité». Son avocate, révèle le Journal du Dimanche, a saisi la chancellerie pour obtenir l'ouverture d'une information judiciaire afin de comparer au Fichier national des empreintes génétiques des deux ADN masculins, mêlés au sang de la riche veuve. En cas de feu vert de la Garde des Sceaux et de résultats probants, Me Sylvie Noachovitch veut saisir la Commission de révision. Seule cette instance permettrait d'enclencher le processus pouvant aboutir éventuellement à un nouveau procès.

    La Commission de révision ne jugera la requête d'Omar Raddad recevable que s'il peut prouver qu'il dispose «d'un fait nouveau, inconnu du tribunal au moment du jugement initial». Si la Commission estime que les résultats de cette analyse d'ADN font «naître un doute sur la culpabilité du condamné», la requête sera transmise à la Cour de révision, qui statuera sur l'opportunité d'un nouveau procès. Suite à une contre-enquête du détective Roger-Marc Moreau, la défense de l'ex-jardinier marocain est persuadée de trouver dans ces traces d'ADN des indices mettant en cause d'autres suspects. «Nous croyons savoir à qui ces ADN appartiennent, à des gens qui ont déjà commis des délits et des crimes, et qui sont dans le fichier», confirme le détective, cryptique, au Journal du Dimanche.

     

    Rachida Dati n'avait pas donné suite

     

    Le corps sans vie de Ghislaine Marchal a été découvert dans sa villa de Mougins dans les Alpes-Maritimes en juin 1991. Sur la porte de la chaufferie, les enquêteurs retrouvent l'inscription mal orthographiée «Omar m'a tuer, Omar m'a t». Mortellement blessée à l'arme blanche et battue à coups de poutre, elle aurait agonisé une vingtaine de minutes. Omar, son jardinier, semble le coupable désigné. Lors du procès, les experts établissent que ce message posthume a été tracé de la main de Ghislaine Marchal. La défense d'Omar Raddad, à l'époque représentée par Me Jacques Vergès, soutient elle que l'assassin a trempé son propre doigt dans la mare de sang, en vue d'accuser l'employé de Ghislaine Marchal. Condamné à 18 ans de réclusion en 1994, Omar Raddad a toujours clamé son innocence. Aujourd'hui âgé de 48 ans, il a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998 après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.

    Depuis cette libération, il mène un combat sans relâche pour se faire blanchir. Mais ces précédentes tentatives basées sur ces mystérieux ADN ont échoué. Omar Raddad avait déjà demandé en 2008 à Rachida Dati, prédécesseur de Michèle Alliot-Marie, l'ouverture d'une information pour comparer les ADN suspects. La Garde des Sceaux de l'époque n'avait pas donné suite. Ses analyses sont capitales. En 2002, la Cour de révision a rejeté une première demande. L'expertise qui montrait que ces ADN ne correspondaient pas à celui d'Omar Raddad ne constituait pas une preuve suffisante. «Il est impossible de déterminer à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur du meurtre ces traces ont été laissées», avançait la Cour. Elles pourraient notamment résulter d'une contamination venant d'enquêteurs ou de journalistes ou des proches de Ghislaine Marchal, présents sur les lieux.

    Pour Omar Raddad, faire éclater son innocence est vital. «J'ai été gracié mais je n'ai pas été innocenté», a-t-il confié au Journal du Dimanche, sa première interview depuis 2008. «Je suis libre physiquement mais, dans ma tête, je suis toujours en prison. Je n'arrive pas à tourner le page. Quand j'aurai la vérité, j'aurai tout», explique l'ancien jardinier, auquel «la médecine du travail a interdit de travailler». Omar Raddad dit avoir son idée sur «les personnes derrière ce crime», mais il n'a «pas le droit de le dire». L'affaire devrait refaire les titres de l'actualité avec la sortie en 2011 du film Omar m'a tuer du réalisateur Roschdy Zem.

    Le Figaro - 01/07/10

    Ndb: le corps de Ghislaine Marchal a été incinéré

  • Marseille: viol aux Catalans en plein après-midi

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    La plage des Catalans le 1er août 2010
     
    (Cliquez sur la photo)

    Deux mineurs ont été mis en examen pour viol après avoir agressé, jeudi, en plein après-midi, une baigneuse de 17 ans sur la plage des Catalans, située dans le centre-ville de Marseille, a-t-on appris, dimanche, de sources concordantes. L'auteur principal du viol a été placé en détention, a indiqué le parquet sans autres précisions du fait du statut de mineurs des agresseurs.

    Selon une source proche de l'enquête, la jeune fille a été victime d'une agression sexuelle avec pénétration digitale, ce qui est considéré comme un viol par le Code pénal, alors qu'elle se baignait, jeudi après-midi, vers 16 h 30, sur la plage des Catalans. Elle nageait dans la mer quand l'un des deux garçons l'a immobilisée pendant que l'autre l'a agressée. La jeune fille est sortie de l'eau et a immédiatement alerté les maîtres nageurs sauveteurs de la police nationale qui ont arrêté les deux jeunes toujours présents sur la plage, qui est la plus proche du Vieux-Port.

    Les mineurs ont ensuite été placés en garde à vue à la sûreté départementale avant d'être déférés vendredi devant le parquet des mineurs. Selon cette source proche de l'enquête, les deux agresseurs ont expliqué aux enquêteurs ne pas avoir réalisé la gravité de leurs actes, ayant simplement eu le sentiment de "chahuter".

    Le viol est passible de la cour d'assises des mineurs et de 15 ans de réclusion. "Ça aurait pu se passer n'importe où, il ne faut pas stigmatiser la plage des Catalans", a réagi Patrick Menucci, maire PS du 1er secteur de Marseille dont la plage des Catalans dépend. Qualifiant cette affaire de "terrifiante", il s'est félicité que "le dispositif policier ait fonctionné puisque les auteurs ont été arrêtés". "Ce n'est pas le problème de la plage, c'est le problème de l'attitude des individus et la responsabilité revient à l'esprit débile des auteurs et non pas au lieu", a-t-il jugé.

    Menucci vante le dispositif de surveillance des plages

    "De mémoire, c'est la première fois que ça se passe, mais mes équipes de médiateurs dans le secteur ont fait arrêter la veille un pédophile qui montrait son sexe à des gamins et qui a été arrêté et expulsé", a ajouté Patrick Menucci. Cet exhibitionniste, un Algérien en situation irrégulière, selon la même source, agissait dans les rochers de Malmousque, sur la Corniche de Marseille.

    Le maire de secteur a précisé que 19 médiateurs de l'Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes), qui terminent leur stage de sécurité-médiation, sillonnent depuis deux ans, sept jours sur sept de 12 heures à 20 heures, les zones de rochers non surveillées par la police et les endroits isolés. "Aux Catalans, il y a d'autres médiateurs mis en place par la ville de Marseille et ceux-là ne sont pas sur la plage, mais dans les rues derrière le front de mer"*, a-t-il dit.

    "Le dispositif plage est énorme. Nous avons une réunion de travail tous les vendredis après-midi au poste de police du 7e arrondissement avec la police nationale, la police municipale, les médiateurs de la mairie de secteur et de la mairie", a-t-il détaillé.

    Le Point - 01/08/10

    * Les vols à l'étalage et autres méfaits, rackets, etc... sont actuellement nombreux dans le quartier des Catalans.

  • Adhérer à l'UE? Les Islandais demeurent réticents

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    (Cliquez sur la photo)

    REYKJAVIK — En être ou ne pas en être? Appelés in fine à trancher sur une entrée de leur pays dans l'UE, les Islandais affichent pour l'heure une certaine frilosité qui s'explique par leur attachement à l'industrie de la pêche et par une fierté nationale retrouvée.

    En pleine torpeur estivale, le coup d'envoi, mardi dernier à Bruxelles, des négociations en vue d'une éventuelle adhésion n'a pas attisé le débat sur la petite île volcanique de l'Atlantique Nord.

    Sur les trottoirs ensoleillés de Reykjavik, rares sont ceux qui acceptent de s'ouvrir sur la question et ceux qui le font dessinent une image contrastée.

    "Je n'ai pas d'opinion encore bien arrêtée", estime Gestur Mar Fanndal, artiste de profession, qui promène en poussette sa petite Briet dans une rue commerçante animée.

    "Mais, pour ce qui est de la pêche, je ne pense pas que cela penche en faveur des Islandais", ajoute le jeune homme.

    Comme lui, de nombreux Islandais attendent l'issue des négociations avec Bruxelles pour se faire une opinion et se prononcer par référendum.

    Analyste-informaticien, Elias Halldor Agustsson n'a, lui, pas l'ombre d'un doute.

    "Je pense que ce serait une fichtrement bonne idée", lâche-t-il. "Ca ne peut pas être pire que ce que nous avons déjà: la corruption profonde, le népotisme", explique-t-il avant d'enfourcher son vélo.

    Le dernier sondage disponible remonte à début juin. La tendance était alors nette: 60% des répondants se disaient hostiles à une entrée dans l'UE contre seulement 26% d'opinions favorables.

    Un rapport de forces qui inquiète les responsables européens déjà échaudés par l'échec de deux référendums en Norvège.

    Si les Islandais semblaient prêts à se jeter dans les bras de Bruxelles au plus fort de la crise en 2008, lorsque leur pays était au bord du précipice, leurs ardeurs ont décliné depuis.

    L'affaire Icesave y a largement contribué: les démêlés avec la Grande-Bretagne et les Pays-Bas sur l'indemnisation des épargnants lésés par la faillite de la banque islandaise a ressuscité un nationalisme qui tait son nom.

    Surtout, l'écroulement du système bancaire hypertrophié a conduit les Islandais à se replier sur leurs industries traditionnelles, au premier rang desquelles la pêche, un secteur qui représente un tiers des exportations et où l'UE sent le soufre.

    Dans le petit port de Sandgerdi, à une heure de Reykjavik, Hjörtur Alfredsson, capitaine du Birger, ne mâche pas ses mots.

    "Les négociateurs qui sont à Bruxelles devraient rentrer immédiatement et arrêter de gaspiller de l'argent dans ce bordel", lâche le solide gaillard. "Par expérience, quand deux parties de tailles différentes négocient, c'est toujours le plus petit qui perd".

    Même son de cloche à Nylenda, minuscule hameau à quelques kilomètres de là.

    "Je suis contre parce que je pense que l'Islande devrait garder le contrôle de ses ressources naturelles", explique Heidar Gudjonsson, pêcheur artisanal cloué au sol par une avarie moteur.

    Face à l'opposition tonitruante des pêcheurs, des agriculteurs et des chasseurs de baleines, qui se sentent tous menacés par l'UE, les milieux d'affaires globalement europhiles tentent de faire entendre leur voix.

    "Qu'ils cessent de hurler et qu'ils commencent à discuter", déclare Helgi Magnusson, directeur de la Fédération des industries islandaises, qui dit vouloir oeuvrer à Bruxelles pour "l'accord le plus favorable possible".

    Directeur de Marorka, entreprise innovante spécialisée dans l'efficacité énergétique du secteur maritime, Jon Agust Thortseinsson est l'un de ces patrons excédés par la volatilité de la couronne islandaise et qui veut rivaliser à armes égales avec ses concurrents du continent.

    "Nous sommes un pays européen, nous avons une culture européenne, notre place est dans l'UE", dit-il.

    AFP. 01/08/10

  • Audition d'Eric Woerth: la gauche dénonce une "mise en scène" et réclame un juge d'instruction

    Le PS et les Verts ont dénoncé "une mise en scène" pour gagner du temps et un "spectacle inimaginable", jeudi, après l'audition du ministre du Travail Éric Woerth, demandant de nouveau la désignation d'un juge d'instruction dans l'affaire Bettencourt. "On assiste à une vaste opération de mise en scène pour ce qui concerne Éric Woerth et surtout, avec Philippe Courroye (procureur de Nanterre), à une opération qui consiste à gagner du temps pour que la vérité ne soit pas faite", a réagi sur LCI le député Noël Mamère (Verts).

    Noël Mamère a évoqué une "affaire d'État" concernant "le financement de la campagne présidentielle de M. Sarkozy. On est aussi dans une affaire Sarkozy". Éric Woerth a été interrogé jeudi pendant près de huit heures comme témoin à son ministère par les policiers qui enquêtent sur l'affaire Bettencourt sous la direction du parquet de Nanterre. "On est dans un spectacle inimaginable et exceptionnel", a déclaré, également sur LCI, Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale PS à la Justice. "Personne ne sait ce qu'a dit Éric Woerth. Il est resté huit heures avec les policiers de la brigade financière. Je n'ai rien entendu qui permette de répondre à la question du conflit d'intérêts", a-t-elle ajouté.

    Noël Mamère et Mme de la Gontrie ont répété qu'ils souhaitaient la nomination d'un juge d'instruction dans l'affaire Woerth/Bettencourt. "Éva Joly avait raison de dire que tant que nous ne désignerons pas un juge d'instruction, tant qu'on n'ouvrira pas une information judiciaire, il sera impossible de lancer par exemple des commissions rogatoires internationales pour savoir si le financement de la campagne de M. Sarkozy de la part de Mme Bettencourt a dépassé ce qui est légal", a déclaré M. Mamère. Marie-Pierre de la Gontrie a jugé que "continuer d'assumer des fonctions de ministre dans cette situation est assez particulier. Cela ne pose pas de problème ni à Nicolas Sarkozy, ni à François Fillon, ni à Éric Woerth".

    Le Point - 29/07/10

  • Exécution de Michel Germaneau: l'Aqmi parle de négociations avec Paris

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    Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droudkal, a affirmé avoir négocié avec Paris pour la libération de l'otage français Michel Germaneau avant l'opération qui a conduit à son exécution, selon un message complet diffusé dimanche par des sites islamistes.

    "Honte à la France et à son président, qui a lancé son raid alors que des négociations étaient en cours", a affirmé le chef d'Aqmi dans ce message dont des extraits avaient déjà été diffusés le 25 juillet par la chaîne Al-Jazira.

    Les autorités françaises n'ont jamais fait état de négociations pour la libération de l'otage. Ainsi, le 26 juillet, le ministre de la Défense, Hervé Morin, avait indiqué que Paris n'avait pas pu avoir "la moindre discussion" avec les ravisseurs de Michel Germaneau.

    Le Point - 01/08/10

  • La Cité épiscopale d'Albi inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco

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    (Cliquez sur la photo)
     
    La Cité épiscopale d'Albi  a été ajoutée samedi à la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO, a annoncé le ministère de la culture du Brésil, qui préside la 34e session annuelle du Comité du Patrimoine Mondial dans la capitale brésilienne.
    "La Cité épiscopale fait son entrée dans la liste du Patrimoine Mondial (de l'UNESCO)", a déclaré le ministère sur un site Twitter spécialement créé pour la session de l'UNESCO.
    La Cité épiscopale d'Albi, au long passé historique, et qui couvre 63 hectares, est notamment réputée pour la cathédrale Saint-Cécile (1282), puissant édifice en brique de style méridional, comprenant une grande voûte due à des artistes bolonais.
    Le "Palais de la Berbie", une forteresse avec un donjon massif et une enceinte fortifiée, abrite depuis 1922 le musée Toulouse Lautrec, le célèbre peintre et enfant du pays.
    La réunion annuelle du Comité du Patrimoine de l'UNESCO se tient au Brésil jusqu'au 3 août. La mairie d'Albi a exprimé son "bonheur" après l'inscription samedi par l'Unesco de la Cité épiscopale de la préfecture du Tarn au patrimoine mondial de l'Humanité.


    "Le bonheur de cette annonce est d'ores et déjà partagé par tous les Albigeois", a déclaré la mairie dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche.
    "L'inscription de la Cité épiscopale est le fruit d'un travail de fond de plusieurs années qui s'inscrit dans une démarche de gestion à long terme et qui se veut porteuse des valeurs universelles exceptionnelles de l'Unesco", a ajouté la municipalité dirigée par Philippe Bonnecarrère (DVD).

    La Cité épiscopale d'Albi rassemble la cathédrale Sainte-Cécile, église fortifiée en briques ocre apparentes construite entre 1282 et 1480, ainsi que le Palais de la Berbie, qui abrite le Musée Toulouse-Lautrec, l'église Saint-Salvi et son cloître, le Pont vieux et plusieurs édifices classés monuments historiques. La Cité épiscopale d'Albi, inscrite samedi au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco, est un ensemble urbain construit en terre cuite autour de la cathédrale Sainte-Cécile, qui a valu au chef-lieu du Tarn son surnom de "ville rose". Présentée comme l'un des plus grands ensembles de brique cuite au monde, la Cité épiscopale abrite en son coeur la cathédrale Sainte-Cécile.
    Cette église fortifiée a été construite entre 1282 et 1480 avec pour objectif de proclamer l'autorité des évêques après la croisade menée contre l'hérésie des Albigeois (1208-1249).
    Modèle exceptionnel de gothique "méridional", la cathédrale est aussi réputée pour sa voûte peinte, la plus grande du monde, son porche gothique flamboyant et ses fresques des XVe-XVIe siècles, inspirées de l'art flamand et de la Renaissance italienne.
    A côté se trouvent le palais-forteresse de l'évêque, la Berbie, avec son donjon massif, puissant et austère, ainsi que le Pont-vieux qui enjambe la rivière du Tarn et l'église collégiale Saint-Salvi. Le palais de la Berbie abrite depuis 1922 un musée consacré au peintre Henri de Toulouse-Lautrec, né à Albi.
    Le périmètre retenu pour le classement au patrimoine mondial s'étend sur près de 20 hectares et quatre quartiers d'origine médiévale aux ruelles étroites bordées de maisons à colombages : Castelviel, Castelnau, le bourg Saint-Salvi et les Combes et berges du Tarn.
    La Cité épiscopale forme "un ensemble urbain de brique, unique par sa couleur ocre, sa puissance et son harmonie", explique la municipalité d'Albi dans son dossier de présentation.

    La Dépêche - 01/08/10

  • VIDEO Hugo Chavez chante pour Hillary Clinton, parle d'Israël et du cynisme de l'ONU

    http://www.dailymotion.com/video/xdq5mz_chavez-chante-pour-hillary-clinton_news

    Vidéo publiée le 18/06/10