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  • Woerth: encore une affaire qui jette le trouble...

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-politique/affaire-d-emprunt-douteux-pour-eric-woerth-1255407

     

    La dernière attaque provient une nouvelle fois du site Médiapart, qui accuse le maire de Chantilly (Oise) d'avoir rempli une déclaration tronquée pour obtenir en 2008 un petit prêt (6.500 euros) pour sa campagne municipale.

    Selon le site, qui se base sur un document du Crédit Agricole, Eric Woerth a minoré le montant de son revenu mensuel, déclarant 3.000 euros alors qu'il en touche 14.000 au gouvernement, en plus de ses indemnités de maire.

    Accusation jugée aussitôt "absurde" par l'entourage de l'ex-ministre du Budget, qui précise que s'agissant d'un "prêt lié à des élections municipales", les revenus mentionnés correspondent à ceux qu'il touche en tant que maire.

    Le Crédit Agricole a également volé au secours du ministre en parlant d'un "document de travail purement provisoire et ne représentant aucun caractère contractuel", pour une opération "tout à fait banale" et réalisée "avec des candidats de toutes tendances". Ce qui n'a pas désarmé Médiapart qui maintient sa mise en cause.

    Dans une réponse parue en ligne lundi, Mediapart a affirmé avoir demandé et obtenu, le 9 août, ce document, inclus dans les comptes de campagne de M. Woerth pour les municipales 2008, auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

    Mediapart réfute aussi l'aspect provisoire - avancé par la banque - de ce document puisque celui-ci fait partie du dossier "signé et paraphé par le ministre" et "versé aux comptes de campagnes par le candidat lui-même".

    "Le ministre était tenu, en vertu du contrat qu'il a lui-même signé, de déclarer l'intégralité de ses revenus ainsi que le montant de son impôt", a poursuivi le site, se demandant si M. Woerth "cherche à dissimuler des revenus ou des impôts dont il sait qu'ils seront transmis à la Commission nationale des comptes de campagne et donc consultables par tous".

    L'UMP voit dans ces nouvelles allégations la marque d'un "acharnement abject" à l'encontre d'Eric Woerth.

    "La liberté de la presse est un dogme fondamental, mais elle n'est ni la liberté d'insinuer" ou "d'amalgamer", lâche son entourage. "Ce comportement est proprement scandaleux tant il repose sur des montages farfelus, fabriqués de toutes pièces et qui n'ont qu'un objectif: abattre un ministre qui fait bien son travail", a renchéri le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé.

    Depuis qu'il est parti se reposer à Chamonix (Haute-Savoie) quelques jours après une audition de huit heures à son Ministère par la police dans l'affaire Bettencourt, c'est la troisième fois qu'Eric Woerth est sommé de s'expliquer sur ses activités passées.

    Vendredi, Médiapart révélait que le ministre avait attribué il y a deux ans la Légion d'honneur au comptable ayant certifié ses comptes de campagne aux dernières municipales. Sans provoquer cette fois de grosse contre-attaque du camp présidentiel: "énième provocation sans fondement", s'était contenté de dire son entourage.

    La semaine précédente, c'est Eric Woerth lui-même qui était monté au créneau depuis son lieu de vacances pour se défendre de toute intervention illégale dans la succession du sculpteur César, alors que le journal Libération l'accusait d'avoir donné un "coup de pouce" à la famille de l'artiste débouchant sur un dégrèvement fiscal de 27 millions d'euros.

    "L'excès d'attaques dessert l'accusation, d'autant que le côté approximatif de certaines révélations en affaiblit l'impact", juge un membre du gouvernement, qui observe aussi que ces derniers épisodes semblent faire moins recette dans les journaux, résultat d'une possible "lassitude" de l'opinion.

    Mais le même ajoute aussitôt qu'il "restera des traces" de ce feuilleton, ce qui "posera encore la question" du maintien d'Eric Woerth au gouvernement.

    AFP. 16/08/10

  • Une excellente réponse à Boutin "l'étrangère peu ou prou"

    Commentaire de: broke le 15/08/2010 à 23h37
    Contre-vérité
    Cette assertion est une parfaite contre-vérité : que Mme Boutin ouvre un livre d'histoire (par exemple l'histoire de la population française de Dupaquier publiée aux Presses Universitaires de France), elle y verra que le stock démographique est resté extrêmement stable pendant toute la période de formation de la nation française jusqu'à la fin du XIXe siècle. C'est du reste le cas pour toutes les nations européennes. L'immigration massive et d'origine extra-européenne n'a commencé qu'il y a une quarantaine d'années. C'est un phénomène entièrement inédit. Pourquoi cet acharnement des politiciens (et des journalistes) à vouloir nier l'existence même d'un peuple français autochtone ?

    Le Parisien

  • Boutin, PCD: "Nous sommes tous d'origine étrangère peu ou prou"

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    Au Croisic - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Ancienne ministre du , ancienne députée des Yvelines, présidente du Parti chrétien-démocrate, prend ses distances avec les déclarations sécuritaires de Nicolas Sarkozy.

    La sécurité est-elle le principal sujet de préoccupation des Français ?
    CHRISTINE BOUTIN .
    Non. Leur principale inquiétude, c’est l’emploi. C’est la crainte de devenir chômeur ou de voir ses enfants l’être. Cela dit, c’est vrai qu’il y a de l’insécurité sur certains territoires.

    Le gouvernement et Nicolas Sarkozy en ont-ils trop fait sur ce sujet ?

    La stigmatisation de telle ou telle communauté exacerbe la violence. Et je crains que l’on soit en train de monter les gens les uns contre les autres. Les déclarations de circonstance sont toujours mauvaises. Quand on en est à dire qu’on va protéger les policiers, c’est le monde à l’envers ! Il n’est pas bon de monter les Français les uns contre les autres, car il existe une violence latente. Ce qu’il faut, c’est redonner une vision à notre pays. Il faut cesser de cultiver la peur, il faut donner de l’espérance.

    Que pensez-vous des projets de déchéance de la nationalité française pour certains délinquants d’origine étrangère ?

    Tous les textes existent déjà, et ils sont difficilement applicables. De telles déclarations vont créer une instabilité chez nos compatriotes. Et de qui parle-t-on, quand on évoque les Français d’origine étrangère ? Beaucoup de Français sont d’origine étrangère, nous le sommes tous peu ou prou, à commencer par le président de la République lui-même ! Comment peut-il oublier ça ? Qu’est-ce que ça veut dire ? On va créer des Français à l’essai ? Où met-on le curseur ? Ce discours conforte les peurs, elles-mêmes génératrices de violence. Il prouve aussi notre incapacité à intégrer.

    Et la proposition d’un député UMP de mettre en prison les parents qui ne savent pas tenir leurs enfants ?

    Alors ça, ça n’est pas possible ! Qui va-t-on mettre en prison ? Le père ? La mère ? Et qui va s’occuper des enfants pendant ce temps-là ? On va les mettre dans les services sociaux ? Vous connaissez ma position sur les prisons : l’enfermement n’est pas la réponse, on le sait très bien. C’est une menace qui ne pourra pas être mise en application. Comme la suppression des allocations familiales.

    Là aussi, vous vous démarquez de l’UMP ?

    Bien sûr ! Supprimer les allocations, ça ne sert qu’à donner le pouvoir à l’adolescent par rapport à sa famille. Ce genre de proposition peut faire plaisir à ceux qui sont attachés à des relents populistes.

    Et à récupérer l’électorat du Front national ?

    Oui, mais gare au risque : on caresse les électeurs du FN dans ce sens-là avec des mesures inapplicables. Or, ces électeurs-là veulent des résultats. On ne les récupérera pas. Et on perdra l’électorat social de l’UMP.

    C’est un risque important ?

    Je le pense. Après les déclarations de Nicolas Sarkozy sur la sécurité, des adhérents du Parti chrétien-démocrate m’ont dit qu’il fallait quitter l’UMP. Ils sont sans doute minoritaires, mais ils existent.

    Vous avez été en mai au centre d’une polémique sur la rémunération d’une mission sur la mondialisation.
    Où en êtes-vous ?

    D’abord, cette polémique a été lancée sur un salaire virtuel. C’était un projet, je n’ai pas touché un euro, et, à ce moment-là, mon contrat de travail n’était même pas signé. On m’avait parlé de ces 9 500 € par téléphone, mais rien n’était écrit.

    Quand pourra-t-on lire les conclusions de cette mission ?
    Nous devrions être prêts à présenter des premières recommandations au président de la République fin octobre. J’ai déjà proposé deux choses : rassembler tous les directeurs généraux des institutions mondiales pour donner un sens à l’action du G 20. Et organiser une réunion de « cent jeunes pour réinventer le monde » afin de travailler notamment sur les bonnes pratiques sociales. J’ajoute qu’il y a deux valeurs qu’il va falloir développer : le don et la gratuité.

    Ne craignez-vous pas de relancer la polémique sur cette fameuse rémunération en mettant ces valeurs en avant ?
    Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas touché un centime. Pour moi, la polémique est terminée, à moins que ça ne relève de l’acharnement.

    Est-ce à cause de cette polémique que votre ancienne circonscription des Yvelines a basculé à gauche ?

    Je ne crois pas. Jean-Frédéric Poisson était un très bon candidat et un très bon député. Il sera d’ailleurs de nouveau candidat en 2012. Contrairement à ce qu’on a dit, cette circonscription n’est pas très marquée à droite. Elle l’est moins que celles de Christian Blanc ou de Valérie Pécresse dans le même département. Il y a vingt ans, elle était à gauche. Si j’avais été candidate, j’aurais perdu aussi. En pleine affaire Woerth, n’importe quel candidat UMP aurait perdu.

    Etes-vous pour ou contre les salles de shoot pour les toxicomanes ?

    Le PCD n’est pas favorable à des expériences qui ont été lancées dans un certain nombre de pays et qui n’ont pas donné de résultats satisfaisants, bien au contraire. Je me réjouis de la décision de François Fillon dans ce domaine.

    Tous ces Français qui gagnent des médailles en athlétisme et maintenant en natation, c’est bon pour le moral de la France ?

    C’est un souffle de joie ! Ce qui est formidable, c’est de voir que des fédérations ont préparé des sportifs sans faire de bruit et que ceux-ci, maintenant, gagnent. Ils sont sympas, il y en a de toutes les couleurs et avec eux la France est bien représentée. C’est le contraire de ce qui s’est passé avec la Coupe du monde de football : ils ne sont pas tombés dans le bling-bling ou le culte des médias. Ils ont travaillé et des médailles jaillissent. Je leur dis : chapeau ! Ils nous montrent un vrai chemin.

    Quand un jeune d’origine étrangère, pour reprendre la formule, chante « la Marseillaise » sur le podium, c’est important ?

    C’est capital. Au PCD, nous demandons que tous ceux qui portent le maillot français soient obligés, par contrat, de chanter « la Marseillaise».

    C’est aujourd’hui l’Assomption et, cette semaine, on a surtout parlé du ramadan. Vous qui êtes catholique, est-ce que ça vous énerve ?

    Ça ne m’énerve pas du tout qu’on parle du ramadan. Je suis pour la laïcité à la française et pour l’acceptation de toutes les religions. Mais je suis heureuse de saluer le 15 août qui est une grande fête chrétienne, celle de la montée au ciel de la Vierge Marie. Des centaines de milliers de personnes se rassemblent aujourd’hui. Croyants ou non, nous avons besoin d’une société apaisée. Le 15 août, c’est la civilisation de la paix et de l’amour qui s’oppose à celle de la peur et de la jalousie.

    Interview du Parisien - 15/08/10

  • Bordeaux: des gens du voyage bloquent le pont d'Aquitaine

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    Explusés d'un camp à Anglet, ils ont décidé de manifester après s'être vu refuser l'accès à un terrain à côté de Bordeaux.

    Plus de 250 véhicules et caravanes de gens du voyage ont bloqué dimanche à la mi-journée le pont d'Aquitaine sur la rocade de Bordeaux, rendant la circulation impossible dans les deux sens. Les gens du voyage, qui ont évacué dimanche matin un camp situé à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) sur décision de justice, se sont présentés au parc des expositions de Bordeaux-Lac où ils comptaient s'installer sur le terrain du parc des sports, ce que la mairie de Bordeaux a refusé, a-t-on indiqué à la préfecture.

    «Ces terrains sont destinés à faire du sport», a indiqué une porte-parole de la mairie, mais une solution alternative leur a été proposée à proximité sur le parking du parc des expositions. «Le responsable des gens du voyage a opposé un refus catégorique», selon la préfecture, qui a précisé qu'une médiation avait débuté sur le pont d'Aquitaine entre le sous-préfet du bassin d'Arcachon, Pascal Gaucci, et les manifestants.

     

    5 km de bouchons

     

    «Ca fait 15 jours qu'on appelle la ville de Bordeaux pour avoir un emplacement, on arrive ici et ils nous refusent un emplacement décent», a déclaré Bernard Arrilas, responsable des gens du voyage. «Toutes les villes de France sont censées avoir un emplacement décent pour les gens du voyage, mais dans toutes les villes où on passe, il n'y en a jamais, alors malheureusement on est obligés de faire ça, autrement on est jetés à la rue. On ne sait plus où se mettre, alors on est sur la route, on n'a pas de place pour stationner, on est sur la route et malheureusement on prend les gens en otage», a-t-il dit sur France 3 Aquitaine.

    Il existe à Bordeaux une «aire de grand passage», avec eau et électricité, située à Bordeaux Nord mais le groupe d'Anglet a refusé de stationner sur cette aire qui leur a été proposée la semaine dernière, selon la mairie. Pour la préfecture, cette aire ne dispose pas «d'espace suffisant» pour accueillir ce groupe de près de 300 caravanes.

    Le barrage sur l'imposant pont d'Aquitaine, qui enjambe la Garonne, avait d'abord créé un bouchon de 5 km en direction de Paris, et 2 km en direction de Bordeaux sur l'A630, selon le Centre régional d'information et de coordination routières. Le pont a été ensuite fermé à la mi-journée et des déviations mises en place en amont et en aval, permettant de désengorger le trafic et de rétablir une circulation normale sur les routes de l'agglomération bordelaise, en ce dimanche 15 août classé orange dans le sens des retours, selon le CRICR.

    Le tribunal de Bayonne avait accordé vendredi un délai jusqu'à lundi 09H00 pour le départ des gens du voyage d'un camp situé sur un stade d'Anglet où une opération d'évacuation avait été engagée visant un millier de personnes installées depuis le 1er août dans 274 caravanes.

    LE PONT D'AQUITAINE A NOUVEAU BLOQUE

    Une cinquantaine de gens du voyage interdisaient à nouveau ce soir, depuis 18h30, l'accès au pont d'Aquitaine sur la rocade bordelaise où la circulation est coupée dans les deux sens, a-t-on appris auprès de la préfecture.

    Les manifestants, qui observent un rssemblement assis, sont venus à pied de Bordeaux-Lac distant d'environ 1 km où un convoi de 250 véhicules et caravanes a tenté d'entrer en force sur un terrain pour y stationner avant que les CRS ne les en empêchent.

    Aucune solution n'avait été trouvée entre les manifestants et les autorités en début de soirée. Leur geste a provoqué un encombrement d'environ 2 km. Les manifestants avaient déjà empêché l'accès au pont d'Aquitaine entre la mi-journée et 17h.

    Le Figaro - 15/08/10

     

     

     

     

  • Obama n'a pas peur de se baigner dans le golfe du Mexique

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    (Cliquez sur la photo)
     

    En visite en Floride, le président américain cherche à montrer que l'épisode de la marée noire est révolu. Il promet cependant de ne pas abandonner les sinistrés.

    Barack Obama soigne sa communication en Floride. Après avoir mangé des fruits de mer pêchés dans le golfe du Mexique, durement touché par la marée noire, il n'a pas hésité à piquer une tête avec sa fille de 9 ans, Sasha, dans les eaux de la station balnéaire de Panama City. Objectif : montrer l'exemple après la marée noire provoquée par BP et encourager les touristes à revenir sur les plages de Floride qui ont finalement été peu affectées par la marée noire. «Je tiens à souligner que grâce aux opérations de nettoyage, les plages de toutes les côtes du golfe sont propres et sûres et en état de fonctionner», a ainsi assuré Barack Obama.

    Le Figaro - 15/08/10

  • Notre-Dame de la Garde

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    « Celle qui préside aux routes de la mer
    celle qui brille au-dessus des flots et du soleil
    la géante debout au fond des heures bleues
    la haute habitante d’or d’un long pays blanc
    Pallas chrétienne des gaules. »
    Valéry Larbaud (1881-1957)

  • VIDEO Procession d'entrée de la messe de l'Assomption à Notre-Dame de Paris le 15 août 2008

    http://www.youtube.com/watch?v=qJwp3EiaoPc

    Avec la maîtrise de la cathédrale, l'orgue de chœur et les trompes de la Neustrie.

  • La Turquie lâche du lest: une première messe depuis 88 ans au monastère orthodoxe de Sümela

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    "Après 88 ans, les larmes de la Vierge Marie ont cessé de couler", a déclaré lors de l'office le patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomée 1er, faisant référence à la mère du Christ, à qui le monastère a été dédié et qu'on célébrait dimanche, jour de l'Assomption. "La terre du Pont s'est à nouveau unie au ciel".

    Le dignitaire faisait également référence à l'histoire tragique des Grecs du Pont, dont la région s'étendait au nord-est de l'actuelle Turquie et constitua un empire (1204-1461) autour de la ville de Trébizonde (l'actuelle Trabzon), et furent contraints de quitter leur terre après la Première Guerre mondiale.

    Dimanche, leurs descendants constituaient un important contingent parmi les 500 fidèles admis dans l'enceinte du monastère, édifié au IVe siècle au flanc d'une imposante falaise à 1.200 mètres d'altitude, auxquels s'ajoutaient selon les autorités 2.000 personnes venues d'Istanbul, de Grèce, de Russie et de Géorgie mais contraintes de suivre la messe sur un écran géant, faute de place.

    "La Vierge de Sümela, pour nous, compte plus que notre mère. Il faut être un Grec pontique pour comprendre l'importance de cette messe", a déclaré à l'AFP Charalambos Zigas, un mécanicien de 51 ans venu de Grèce.

    Pour appuyer son propos, l'homme relate l'histoire de son grand-père paternel, originaire des montagnes entourant Sümela, et contraint en 1922 à un exode vers la Russie au cours duquel il perdu sa femme et son fils, "dévorés par des ours".

    Lors de sa guerre d'indépendance, la Turquie a affronté la Grèce de 1920 à 1922, et plusieurs dizaines de milliers de Grecs pontiques ont péri dans des massacres ou au cours de leur exode forcé.

    La Grèce évoque 350.000 victimes et parle de génocide, un qualificatif qui n'est pas utilisé par la communauté internationale et est récusé par la Turquie.

    "Pour la famille, c'est un jour historique" estime également Katarina, une secrétaire russe de 30 ans, mariée à un pontique de Russie. "Il n'y a presque rien sur le Pont dans les livres et la culture se transmet oralement. Pour nous c'est l'occasion de raviver cette culture, et c'est aussi des émotions".

    Pour de nombreux fidèles, la visite est l'occasion de rechercher la maison d'un aïeul, une trace de son propre passé.

    "Tous les gens ici sont comme moi, ils sont venus voir la région, trouver une maison (...) Nous avons même rencontré deux personnes d'ici qui se disent pontiques et nous avons parlé en grec pontique", a affirmé Maria Piativou, une vétérinaire de 42 ans, venue de Salonique (nord).

    En mai, le ministère turc du Tourisme et de la Culture a autorisé le patriarcat de Constantinople (l'actuelle Istanbul) la célébration une fois l'an, le 15 août, d'une messe à Sümela.

    L'autorisation apparaît comme un geste de bonne volonté d'Ankara à l'égard de sa minorité grecque-orthodoxe, limitée aujourd'hui à 2.000 individus, avec laquelle subsistent plusieurs différends.

    L'Union européenne, à laquelle veut adhérer la Turquie, réclame la réouverture du séminaire orthodoxe de Halki, à Istanbul, fermé depuis 1971.

    Dans un geste à l'égard de sa minorité arménienne, Ankara a également autorisé la célébration en septembre d'une messe à l'église-musée arménienne d'Akdamar, dans la province de Van (est).

    AFP. 15/08/10 

  • Cannes: trois jeunes gens originaires de Roumanie embarquent des auto-stoppeuses pour les violer

    Deux vacancières d’une trentaine d’années ont vécu un véritable cauchemar, qui s’est soldé par un viol, après s’être risquées à faire de l’auto-stop à la sortie d’un night-club cannois, dans la nuit de jeudi à vendredi. Trois jeunes hommes, dont deux mineurs, circulant à bord d’une Golf, les ont terrorisées au cours d’une dramatique équipée à travers les Alpes-Maritimes et le Var. Si l’une des malheureuses auto-stoppeuses a miraculeusement pu s’échapper à La Gaude, le calvaire s’est poursuivi jusqu’au petit matin pour la seconde : frappée et violée à plusieurs reprises, elle a été abandonnée à l’aube, sur le bord de la route, entre Le Muy et Draguignan. Les agresseurs ont été interpellés quelques heures plus tard après une enquête éclair des gendarmes de Grasse, aidés par la police municipale de Cannes.

    Insouciantes et confiantes

    Tout a commencé peu après minuit, près de la Croisette. Marie et Jenny* , en vacances à Nice, sortent de boîte de nuit et flânent un peu, avant de songer à rentrer à leur hôtel. La nuit cannoise est belle, sous les lumières qui scintillent. Elles sont insouciantes. Confiantes : « Et si on rentrait en stop ? » Toutes deux vivent habituellement à Paris. La première est française. Sa profession, intermittente du spectacle. Son amie, enseignante, est américaine. Elles ne se doutent pas que le danger les guette lorsqu’une vieille Golf grise se porte à leur hauteur. A l’intérieur, trois très jeunes hommes les invitent à monter... Soudain, tout bascule. Les deux vacancières comprennent rapidement qu’elles sont désormais en odieuse compagnie et le ton monte. Les mains des mauvais garçons se font baladeuses. Commencent les attouchements. Elles crient, se débattent, tentent de fuir, mais en vain et l’auto file vers l’arrière-pays, direction Grasse. Les trois individus allaient-ils abuser d’elles dans un coin sombre d’un quartier résidentiel de La Gaude ? « C’est là que la jeune Américaine est parvenue à s’extirper des mains de ses ravisseurs », explique le capitaine Daniel Chazalon, officier adjoint à la compagnie de Grasse, qui a dirigé l’enquête. Parvenue à ouvrir une portière, Jenny court à toutes jambes. Elle a laissé son amie dans l’auto mais veut donner l’alerte. Sonne au portail d’une villa, puis d’une autre maison. Vainement. A la troisième tentative, on lui ouvre. Elle est sauvée. Prise en charge par les gendarmes grassois, et examinée par le médecin légiste, elle est indemne et vient d’échapper au pire.

    Localisés grâce à la carte bleue de leur victime

    Il reste alors à retrouver Marie car la voiture a pris la fuite. Dans quelle direction ? Mystère. La réponse surgira au petit matin. Vers six heures, un militaire de carrière circulant sur la route reliant Le Muy à Draguignan, aperçoit une jeune femme qui déambule, hagarde, sur le bas-côté. C’est Marie. Il s’arrête et la prend à son bord. Elle est prostrée. Sa robe est déchirée, elle porte des traces de coups sur les bras. Son visage est tuméfié. « Immédiatement, l’automobiliste se dirige vers la gendarmerie du Muy. La seconde victime est sérieusement choquée, mais vivante ! On lui a dérobé son portable et extorqué le code de sa carte bancaire », confie le capitaine Chazalon. Un médecin établira qu’elle a subi des viols à plusieurs reprises. La carte bleue... Une aubaine pour les enquêteurs qui interrogent le centre des cartes bancaires et découvrent dès vendredi matin que les agresseurs sont revenus à Cannes pour retirer de l’argent sur le dos de leur victime. Alors que les communications de téléphonie mobile sont analysées sur les secteurs concernés, les gendarmes bénéficient du concours de la police municipale cannoise : grâce à la vidéo-surveillance et aux signalements fournis par les vacancières, la Golf est identifiée. Indice précieux : sa vitre arrière cassée a été remplacée par du plastique « scotché ». Mieux, elle est repérée en train de rouler dans les rues de la ville. Puis de stationner... Les gendarmes de la brigade des recherches et du peloton de surveillance de Grasse foncent aux abords de l’auto et attendent que les quatre occupants reviennent pour les interpeller. « L’un d’eux sera mis hors de cause, mais les victimes ont formellement reconnu les trois autres, des Roumains, âgés de 16, 17 et 19 ans, qui n’ont pas de domicile fixe mais zonent régulièrement sur Cannes », détaille le capitaine en précisant qu’ils ont été placés en garde à vue et seront déférés aujourd’hui au parquet de Grasse. Une affaire rondement menée en collaboration entre gendarmerie et police municipale, mais également un sordide fait divers qui rappelle à quel point il est devenu dangereux de faire de l’auto-stop.

    *Les prénoms des jeunes femmes ont été changés

    VAR-MATIN - 15/08/10

  • Alerte à la bombe à Lourdes - 30.000 pèlerins évacués

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    (Cliquez sur les photos)

    Aucun engin explosif n'a été découvert après les recherches effectuées par les démineurs de la police sur les différents sites des Sanctuaires.

    "Le parcours de procession du 15 août, qui est un moment fort du pèlerinage, est maintenu pour 16H30 de façon à perturber le moins possible l'évènement cultuel", a indiqué le préfet.

    "L'appel, vers 12H00, venait d'une cabine téléphonique et d'un homme au fort accent méditerranéen qui paraissait assez déterminé", a déclaré le préfet. "Nous devions envisager l'hypothèse avec sérieux", a-t-il indiqué.

    L'alerte à la bombe stipulait que quatre bombes devaient exploser à 15H00 sur le site où 30.000 personnes se trouvaient dimanche autour de la grotte de Lourdes - lieu où, selon la religion catholique, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous il y a 152 ans - à l'occasion de la fête de l'Assomption (montée au ciel de la Vierge Marie) célébrée le 15 août

    Un message demandant aux pèlerins de quitter le site a été diffusé en six langues, et l'évacuation s'est faite dans le calme selon un photographe de l'AFP.
    AFP. 15/08/10
  • 15 Août

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    Assomption de la Vierge - Michel Sittow (vers 1500)
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    L'Assomption de la Vierge - Murillo (Espagne 1618-1682) Musée de l'Ermitage à Saint-Petersbourg
    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • Notre-Dame de France au Puy-en-Velay

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    Figure emblématique du Puy-en-Velay, Notre-Dame de France domine la ville depuis 1860
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

  • Les catholiques s'apprêtent à célébrer l'Assomption

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    Procession de la Vierge le 15 août à Marseille

    Dans la tradition catholique, la mère de Jésus, morte près d'Ephèse, est montée au ciel corps et âme. La date du 15 août a été choisie par l'empereur byzantin Maurice (582 - 603) et la célébration de l'Assomption ("Dormition" pour les orthodoxes) s'est répandue petit à petit en Occident.

    Cette fête est l'occasion de nombreux pèlerinages et processions car pratiquement tous les diocèses de France comptent au moins un sanctuaire dédié à la Vierge (cf. le site de la Conférence des évêques de France: www.eglise.catholique.fr).

    Le plus important est le Pèlerinage national de Lourdes auquel des dizaines de milliers de personnes doivent prendre part, sur le lieu des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. Cette année, le thème de ce 137e Pèlerinage national est "Avec Bernadette, fais le signe de la Croix, choisis le chemin" (www.pelerinage-national.org).

    A Paris, les célébrations en la cathédrale Notre-Dame de Paris se déroulent sur deux jours : samedi la messe de 18H30 sera suivie d'une procession sur la Seine et dimanche, après les vêpres de 15H45, quelque 20.000 fidèles devraient participer à la procession, sur les îles Saint-Louis et de la Cité.

    De leur côté les traditionalistes organisent leur propre procession, dimanche de 16 à 18 heures, au départ de l'église Saint Nicolas du Chardonnet (Vème arrondissement).

    Le Puy-en-Velay célèbre cette année le 150e anniversaire de la statue Notre-Dame de France, érigée à la demande des évêques de France comme symbole de paix. Cette statue monumentale, réalisée avec le bronze de canons pris aux Russes à la bataille de Sébastopol (1855), est un des lieux de pèlerinage de la ville, qui est aussi une étape importante sur la route de Saint Jacques de Compostelle.

    La Bretagne compte traditionnellement de nombreux pardons et pèlerinages, notamment celui de Porcaro (Morbihan), dont c'est la 32e édition, où quelque 20.000 motards sont attendus. (www.madonedesmotards.com)

    Quant à la communauté de l'Emmanuel, elle organise du 18 au 22 août à Paray-le-Monial le premier Festival marial international sur le thème de "Marie reine des coeurs" (www.emmanuel.info).

    En France, le culte marial fait partie de l'Histoire : c'est Louis XIII qui a demandé à ses sujets d'organiser le jour de l'Assomption des processions en l'honneur de la Vierge Marie à laquelle il avait dédié le royaume pour la remercier de ses victoires militaires et obtenir la naissance d'un héritier. L'Assomption est alors devenue une fête nationale.

    La Révolution française l'a supprimée mais le Concordat (1801) entre Bonaparte et le pape Pie VII l'a rétablie comme fête religieuse chômée. La loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'Etat n'a pas remis en cause cette décision.

    L'Assomption est devenue un dogme (point fondamental de la religion catholique) en 1950 par une bulle du pape Pie XII : "Nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l'immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et âme à la gloire céleste".

    AFP. 14/08/10

  • VIDEO Jean-Marie Le Pen visite le sanctuaire de Yasukuni au Japon

    http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/l-extreme-droite-europeenne-reunie-au-japon-1249793

    AFP. 14.08.10

  • N.O.M. et islamisation - Obama défend le droit de construire une mosquée près de Ground Zero

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/obama-soutient-la-mosquee-de-ground-zero-1249986

    "En tant que citoyen, en tant que président, je crois que les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que quiconque dans ce pays. Cela comprend le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan", a affirmé M. Obama à l'occasion d'un repas de rupture du jeûne de ramadan à la Maison Blanche.

    "Nous sommes aux Etats-Unis, et notre engagement en faveur de la liberté de religion doit être inaltérable. Le principe, selon lequel les gens de toutes les croyances sont les bienvenues dans ce pays et ne seront pas traités différemment par leur gouvernement, est essentiel à ce que nous sommes", a ajouté le président, en citant le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis qui garantit la liberté de culte.

    M. Obama prend ainsi spectaculairement position dans une affaire qui provoque une polémique de grande ampleur depuis que le conseil municipal de New York a approuvé en mai la construction de cette mosquée.

    Ses déclarations interviennent aussi alors que des associations de musulmans américains se disent inquiètes d'un "climat d'islamophobie exacerbé" dans le pays à l'approche du 11 septembre, qui coïncide cette année avec la fin du ramadan, calculé sur le calendrier lunaire.

    Les partisans du projet de New York soutiennent que la "Maison Cordoba" aidera à surmonter les stéréotypes dont continue à souffrir la communauté musulmane de la ville depuis les attaques contre les gratte-ciel du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3.000 morts.

    Les opposants assurent quant à eux que construire une mosquée si près de Ground Zero est une insulte à la mémoire des victimes, et vendredi, M. Obama a reconnu la sensibilité de la question, soulignant que "les attentats du 11-Septembre ont été un événement profondément traumatisant pour notre pays".

    "La douleur et la souffrance de ceux qui ont perdu leurs proches est inimaginable. Donc je comprends l'émotion que provoque ce dossier. Ground Zero est sans nul doute une terre sacrée", a-t-il dit.

    "Nous ne devons jamais oublier ceux qui sont morts si tragiquement le 11-Septembre, et nous ne devrons jamais cesser d'honorer la mémoire de ceux qui ont réagi face à cette attaque, des pompiers qui se sont précipités à l'assaut d'escaliers remplis de fumée à nos soldats déployés aujourd'hui en Afghanistan", a encore dit M. Obama.

    "Et rappelons-nous toujours contre qui nous nous battons et pourquoi nous nous battons. Nos ennemis ne respectent pas la liberté de religion. La cause d'Al-Qaïda n'est pas l'islam, c'est une déformation caricaturale de l'islam", a encore expliqué le président de confession chrétienne, né d'une mère américaine et d'un père kényan musulman.

    "Ce ne sont pas des dirigeants religieux: ce sont des terroristes qui tuent des hommes, des femmes et des enfants innocents. Al-Qaïda a tué plus de musulmans que de gens pratiquant toute autre religion", a-t-il plaidé.

    Le président s'exprimait lors d'un iftar, repas de rupture du jeûne observé par les musulmans en ce mois de ramadan, dans la salle de dîner d'apparat de la Maison Blanche. C'est la deuxième année de suite que M. Obama participe à cet événement, instauré sous son prédécesseur George W. Bush.

    Parmi les invités figuraient un élu musulman au Congrès, des représentants d'organisations islamiques, des soldats de confession musulmane et une trentaine de membres du corps diplomatique.

    AFP - 14/08/10

  • Carte postale

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    French President Nicolas Sarkozy in the French Riviera
     
    Mail Online - 11th August 2010
    Le Post- 12/08/10

  • L'Iran active sa première centrale nucléaire

    Le démarrage de Bouchehr, grâce au combustible russe, inquiète les États-Unis, qui le jugent «prématuré». 

    Moscou a tenu sa promesse. La Russie mettra en route la première centrale nucléaire d'Iran le 21 août, ont annoncé vendredi la Russie et l'Iran. La nouvelle, bien que prévisible, ne fait pas plaisir à Washington. Quand le premier ministre Vladimir Poutine avait indiqué, en mars, que Bouchehr fonctionnerait dès cet été, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait jugé la date «prématurée». La centrale est destinée à produire de l'électricité avec du combustible fourni par la Russie, mais les États-Unis souhaitent ne rien céder à Téhéran avant que l'Iran, soumis à de lourdes sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU, ne mette fin à toute autre activité nucléaire.

    La décision russe divise le «groupe de Vienne» formé de la Russie, des États-Unis et de la France. La Russie, bien que préoccupée par la construction d'une bombe iranienne, a toujours soutenu que la centrale de Bouchehr n'avait rien à voir avec un éventuel projet militaire. La France soutient la décision irano-russe, tout en insistant sur l'autre partie du programme nucléaire iranien. Le démarrage de la centrale est «une raison supplémentaire» pour que Téhéran «suspende ses activités nucléaires sensibles» , a commenté vendredi Paris. Pour le porte-parole du Quai d'Orsay, qui rappelle que Bouchehr est autorisée par l'ONU, «l'Iran ne peut y utiliser de combustible autre que le combustible russe. L'enrichissement d'uranium par l'Iran ne peut donc avoir pour justification de contribuer au fonctionnement de la centrale de Bouchehr».

    Le projet est ancien. Commencé avant la révolution islamique de 1979 par le groupe allemand Siemens, puis abandonné, le chantier avait été repris en 1994 par la Russie. Les responsables russes ont souligné que le développement de Bouchehr se faisait sous le contrôle de la Russie et de l'AIEA. Selon le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, l'Iran a invité les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à assister à l'opération de lancement. «Le combustible, déjà livré par la Russie, est sous scellés et les inspecteurs de l'AIEA doivent être présents pour les enlever», a ajouté M. Salehi. D'après l'accord avec la Russie, l'Iran aura l'obligation de remettre plus tard à Moscou les barres de combustible usagées.

    L'agence russe du nucléaire a rappelé vendredi que la mise en route prendrait du temps : «Après trois à quatre mois, le bloc énergétique sera à sa puissance minimale de 1 %», a précisé un porte-parole, et il faudra «six à sept mois pour atteindre la puissance maximale de la centrale».

    Le Figaro - 13/08/10

  • Y a-t-il lieu de maintenir René Galinier en détention?

    Contacté par Le Post, l'avocat du septuagénaire, Me Josy-Jean Bousquet, nous répond:

    Pourquoi selon vous la mise en détention de René Galinier n'est pas justifiée?
    "Il n'y a pas lieu de le maintenir en détention. On place quelqu'un en détention pour deux raisons: pour préserver l'ordre public et quand il y a des risques de récidive. Or, dans le cas de mon client, il n' y a pas de trouble de l'ordre public, au contraire il reçoit le soutien de toute sa commune. Quant au souci de récidive, il a intégré la gravité des faits et ne risque pas de récidiver. Par ailleurs, en l'état des faits commis, il n'y a aucune raison pour qu'il ne soit pas libéré."

    Justement, que s'est-il passé durant le cambriolage?
    "René Galinier faisait sa sieste dans le noir, quand soudain il a entendu du bruit dans sa maison. Il appelle alors les pompiers au lieu d'appeler la police. Pris de panique, il part chercher son fusil et des munitions. Il aurait voulu rappeler la police, mais pris de panique il a tiré. La pièce où se trouvaient les deux cambrioleuses était sombre. Il a tiré à 2,3 mètres vers le bas, sans savoir que les jeunes filles étaient accroupies en train de fouiller."

    En quoi on peut parler de cas de légitime défense?
    "Pour qu'il y ait légitime défense, il faut d'abord être menacé, faire l'objet d'une injustice et répondre de manière proportionnelle aux menaces encourues. Donc pour les deux premiers points nous sommes bien dans un cas de légitime défense. Là où ça coince, c'est sur le troisième point, la réplique a été plus forte que la menace. Mais il faut prendre en compte l'état d'esprit de l'individu. Il a été pris de panique et a agi de manière irrationnelle. Il se sentait très menacé, pour lui c'était son seul moyen de défense. Si un jeune homme baraqué avait été cambriolé, le fusil aurait été inapproprié. Mais là on parle d'une personne âgée, de petite taille et malade. En ce sens, j'estime qu'il peut y avoir légitime défense."

    Dans quel état d'esprit se trouve René Galinier?
    "Il est effondré. A froid, il réalise que son geste était démesuré. Il est accusé de tentative d'homicide mais m'explique que s'il avait vraiment voulu tuer ces jeunes filles il n'aurait pas tiré vers le bas."

    Le Post - 13/08/10 

  • Discriminations raciales: l'ONU éreinte la France

    Après la presse internationale, c'est au tour des Nations unies de critiquer la France et sa politique envers les étrangers. Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd) de l'ONU, réuni mercredi et jeudi à Genève, a dénoncé les récentes propositions de Nicolas Sarkozy concernant les Roms et la déchéance de nationalité de certains criminels, lors d'un discours à Grenoble, fin juillet.

    Selon le compte-rendu de la réunion du Cerd, ses déclarations sur les Roms et l'annonce du démantèlement de plusieurs camps sont particulièrement montrées du doigt par les 18 experts chargés d'examiner le rapport de la délégation française sur les mesures prises par Paris pour lutter contre les discriminations raciales, depuis son dernier examen en 2005.

    L'ONU dénonce ainsi l'amalgame entre Roms et gens du voyage : le nombre de ces derniers est estimé à 400 000 personnes, dont 95% de nationalité française. L'expert algérien Nourredine Amir s'indigne notamment de l'annonce du renvoi de Roms, originaires de Bulgarie ou de Roumanie : «Comment comprendre que les Roms puissent être extradés comme s'ils n'appartenaient pas à l'Union européenne ?» «Je ne savais pas que dans un même pays on pouvait faire la différence entre un citoyen européen de première et de deuxième catégorie», insiste-t-il, alors que Brice Hortefeux a annoncé que depuis deux semaines, 40 camps illégaux ont déjà été démantelés.

     

    La déchéance de nationalité au pilori

     

    Les experts s'indignent aussi des déclarations de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux sur la possibilité de déchoir de sa nationalité un citoyen naturalisé si ce dernier est condamné pour le meurtre d'un policier, pour polygamie ou excision. Gun Kut, expert turc, déclare ne pas comprendre «ce qu'est un Français d'origine étrangère : je me demande si cela est compatible avec la constitution».

    Pointant du doigt la montée du racisme en France, le rapporteur de la session, l'Américain Pierre-Richard Prosper, rappelle à la France son rôle moteur dans la défense de la liberté et des droits de l'homme, soulignant qu'il y avait aujourd'hui une contradiction avec l'image du pays à travers le monde et la réalité. «Il y a un manque de volonté politique pour changer tout cela», ajoute-t-il. Par ailleurs, l'expert togolais Ewomsan Kokou constate ainsi que la France est confrontée à une «recrudescence notable du racisme et de la xénophobie», malgré de nombreux instruments légaux.

    Pierre Lellouche a répondu à ces critiques et a déclaré que la France était un «Etat de droit rigoureusement respectueux des droits de l'homme» qui s'attache à «garantir les libertés publiques» et préserver le droit à la sécurité, «premier des droits de l'homme», selon le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. Le Quai d'Orsay a également affirmé que la France «veillera dans ce domaine, comme elle le fait en toutes circonstances, à respecter les principes des droits de l'homme».

    Le Cerd conclura sa session le 27 août par une série de recommandations sans caractère contraignant. Les experts pourraient demander à la France d'apporter des améliorations sur certains points et de venir leur en rendre compte dans un délai défini.

    Le Figaro - 13/08/10