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  • Lettre ouverte à Benoît XVI au sujet des Roms

    Par Michel Chassier, conseiller régional du Loir-et-Cher

    Votre Sainteté,

    Les récents propos qui vous sont prêtés par une agence de presse ont entraîné dans notre pays une récupération politique qui risque de brouiller le message de l’Église, et de ternir son image.

    Je sais qu’il convient d’être prudent car bien souvent ces agences ne se privent pas de déformer ou de tronquer telle ou telle déclaration, nous avons nous-mêmes été trop souvent les victimes de ces procédés malhonnêtes.

    En effet, bien que vos paroles ainsi rapportées ne fassent aucune référence à la situation des Roms en France, elles ont été interprétés dans ce sens.

    Je souhaiterais par conséquent vous rassurer sur cette question, car il est fort possible également que certains de vos conseillers aient été abusés par le discours officiel de MM. Sarkozy et Horfefeux.

    En vérité, les Roms et autres populations nomades sont fort bien traités en France, où ils bénéficient de nombreuses aides : subventions pour l’achat d’une caravane, prestations sociales (RSA, allocations familiales, CMU), aires d’accueil nombreuses et fort bien équipées pour un tarif dérisoire, scolarisation des enfants etc…

    Tout cela bien sûr est payé par le contribuable français, qu’il y consente ou non, ce qui ne correspond pas vraiment à l’esprit des textes liturgiques auxquels vous faites référence.

    Un faux débat est né depuis quelques semaines au sujet de l’expulsion de Roms occupant des terrains de façon illégale.

    En réalité, il s’agit surtout de faire croire à nos compatriotes exaspérés que le gouvernement français agit fermement suite aux multiples exactions commises par certains représentants de ces communautés nomades.

    Dans les faits, rien n’a changé : lorsqu’un terrain est évacué, les familles sont simplement déplacées, à nos frais, vers un terrain mieux adapté, ou vers des centres d’hébergement plus confortables.

    Restent les reconduites à la frontière : vos conseillers ont peut-être omis de vous préciser qu’il s’agit de retours volontaires, avec prime à la clé. D’ailleurs le procédé n’est pas nouveau, il a déjà coûté à la France la bagatelle de 11 millions d’euros en 2009. Et dans la majorité des cas, il ne s’agit que d’un aller-retour, puisque rien dans la législation européenne n’interdit à ces Roms de circuler partout en Europe.

    En conclusion, beaucoup de bruit pour rien, et vous n’avez aucune raison de vous inquiéter.

    Le Front National quant à lui est d’abord soucieux d’aider les Français qui souffrent, dont le nombre augmente toujours, et considère qu’il appartient à chaque pays de protéger ses ressortissants en priorité.

    La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, et si la charité est une vertu théologale, elle s’applique à l’individu, et non à l’État qui est en charge du bien commun.

    C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui jugent trop sévères les mesures dérisoires prises par le gouvernement français à pratiquer eux-mêmes cette vertu, en accueillant chez eux et à leurs frais exclusifs ces populations auxquelles ils semblent tellement attachés !

    Restant à votre disposition pour vous apporter toute autre précision sur la situation réelle des Roms et des nomades en France,

    Je vous prie d’agréer, très Saint Père, l’expression de mon immense et très profonde dévotion.

    Source

    NPI - 24/08/10

  • Meurtre d'un septuagénaire dans le XVIIème: le coupable est un "déséquilibré"

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    Un homme de 73 ans a été victime hier d’une agression gratuite à Paris, rue Curnonsky, dans le 17e arrondissement.

    Firmino attendait la visite de sa fille et de sa petite fille. Par malheur pour lui, un trentenaire avait suivi celles-ci jusqu’à l’appartement et n’a pas supporté que le grand-père lui demande ce qu’il faisait là. A coups de poings et de pieds, l’homme à la carrure « imposante » a littéralement achevé le retraité  après l'avoir poignardé...

    Rapidement interpellée, la brute dispose déjà d’une circonstance atténuante toute trouvée : il y plusieurs années, il avait été soigné pour des troubles psychiatriques…

    Le Parisien nous en dit un peu plus sur l’affaire et donne la parole à un voisin qui déclare : « En arrivant en bas de l’immeuble, j’ai vu un Noir, un balèze, neutralisé à terre par plusieurs hommes. Quand je suis rentré, il y avait du sang partout devant la porte ». Un autre relate : « Quelques minutes plus tôt, le même individu a agressé dans le bus une jeune fille qui a réussi à se sauver ».

    NPI - 24/08/10

  • Une dame de France

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    Marie-Rose Eyraud - (Cliquez sur la photo)
    Marie-Rose Eyraud est une des mémoires de Mézères et du hameau de Vioches. Elle y est née en 1931 et avant de partir à Saint-Etienne et de devenir infirmière, cette dame très discrète et attentionnée a grandi là. Elle est ensuite revenue au village à sa retraite et y passe les mois les plus cléments de l’année. Elle est une des rares à se souvenir de la vie du village dans la première moitié du XXe siècle. A une époque où il était beaucoup plus peuplé, où il n’y avait pas encore l’eau et où entre eux, les parents ne parlaient pas français, mais patois.

    Ses parents, comme la plupart des habitants du village étaient de petits paysans. “Ici, les gens n’avaient que trois ou quatre vaches. Les plus gros en avaient seulement une douzaine.” Faute de posséder suffisamment de terres, ils louaient des champs pour y cultiver, là des pommes de terre, ici du blé ou du seigle. Sans machine bien sûr. Les premières faucheuses ne sont arrivées qu’à la toute fin des années 1920, mais elles étaient encore tirées par des vaches et il fallait toujours ramasser les gerbes à la main derrière, se souvient-elle. Les premiers tracteurs ne sont arrivés au village que dans le milieu des années 1950. A l’époque, les moissons étaient encore une “fête” où les gens allaient aider leurs voisins, se souvient-elle.

    Les enfants aidaient beaucoup à la ferme

    La vie à la ferme n’était “pas tous les jours facile”, se souvient-elle. Enfants, ses deux soeurs et elle devaient beaucoup aider dans les travaux quotidiens et aux champs. “On allait garder les vaches dans le communal, raconte-t-elle. Il n’y avait plus beaucoup d’herbe parce que tout le monde y mettait ses quelques vaches. Alors on s’amusait entre enfants, on jouait à cache-cache ou à la marelle, on cherchait des nids d’oiseau dans les genêts. Plus tard on avait appris à tricoter, on faisait des gants ou des bonnets.” Elle n’avait alors que sept ou huit ans. “Je me se souviens même d’une fois où ma sœur était venue me voir à midi alors que je gardais les vaches dans un pré non loin du bourg et moi je n’étais pas assez grande pour aller à l’école, donc je devais avoir moins de cinq ans. A cet âge, c’est plutôt les vaches qui me gardaient”, sourit-elle.

    Toujours très précise dans les dates, elle se souvient que la route qui passe désormais devant chez elle n’a été goudronnée qu’en 1960. Avant, il n’y avait que des chemins ce qui explique que les gens ne sortaient pas beaucoup. Ils se déplaçaient d’un hameau à l’autre mais n’allaient dans les plus gros villages alentour que très rarement. “Si on devait faire des courses au marché, il fallait marcher jusqu’à Rosières”, explique-t-elle. Une grosse heure de marche. Mais les besoins étaient souvent couverts par les jardins et les deux petites épiceries que comptait le village. “Et puis il y avait quelques vendeurs ambulants qui passaient au bourg comme le boucher qui venait après la messe le dimanche et auquel on achetait parfois de quoi cuire un rôti.”

     ”On parlait des histoires du pays”

    Par contre lorsqu’il fallait faire quelques achats plus importants ou aller vendre une bête, il fallait se rendre à Yssingeaux, à une douzaine de kilomètres de là. Encore un trajet qu’il a longtemps fallu faire à pied ou sur un attelage de vaches. Isolés des autres communes, les gens parlaient beaucoup entre-eux. “Ils travaillaient dur à la ferme, alors il fallait bien trouver des moments de détente”, explique-t-elle. Après les deux messes qui avaient lieu tous les dimanches, par exemple. Les jeunes filles se retrouvaient après les vêpres et faisaient une petite promenade ensemble pour partager les potins.

    Et puis tout au long de la journée, lors des pauses, les gens se racontaient les histoires du pays. Ils se racontaient, comme pour mieux s’en souvenir, les histoires des maisons et de leurs habitants ; se disaient qui vivait naguère dans telle ou telle bâtisse aujourd’hui délaissée ou se remémoraient quelque querelle ancestrale. Toutes ces histoires dont elle se souvient encore car son père les lui répétait quand elle allait lui porter à déjeuner alors qu’il travaillait dans un de leurs champs de Planèze, sur le plateau, et qui surplombait toute la commune.

    Le Monde - 24/08/10

  • L'immobilier s'effondre aux Etats-Unis: la crise est loin d'être finie

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    Immeuble presque terminé à Fort Bragg en Caroline du Nord - (Cliquez sur la photo)

    Selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), le mois de juillet a vu tomber les ventes de logements anciens à 3,83 millions en rythme annuel immobilier soit 27% de moins que le mois précédent.

    Le neuf s'étant raréfié, l'ancien représente actuellement entre 90 et 95% du marché immobilier américain.

    Ce mois de juillet avait tout pour être une catastrophe. L'Etat a mis un terme à un crédit d'impôt pour inciter à l'achat d'un logement, qui supposait d'avoir signé un compromis de vente avant le 30 avril. Ce coup de pouce disparu, le marché est retourné à des profondeurs qu'il n'avait plus connues depuis 1995.

    "Pratiquement toutes les mesures de l'activité dans l'immobilier se sont dégradées depuis que le crédit d'impôt a expiré", ont indiqué les analystes de Nomura Securities.

     

    En juillet, les ménages ont assisté à la lente, mais manifeste dégradation des indicateurs économiques, qui allait pousser la banque centrale (Fed) à réactiver le 10 août un de ses dispositifs de soutien au crédit.

    Le mois d'août a l'air encore plus mal parti. Après la publication jeudi d'un chiffre des nouvelles inscriptions au chômage au plus haut depuis neuf mois, la NAR estimait "imaginable que le taux de chômage puisse atteindre 10% dans quelques mois", contre 9,5% aujourd'hui.

    "La demande de prêts pour un achat immobilier est tombée à son niveau le plus bas depuis 13 ans malgré des taux d'intérêt exceptionnellement bas", se lamentait-elle.

    Le marasme du secteur qui a provoqué une crise financière et une récession mondiales a aujourd'hui de multiples conséquences.

    Il a dévasté un secteur, le BTP, qui pesait 4,9% du produit intérieur brut en 2006, et plus que 4,1% en 2009, et qui a supprimé plus de deux millions d'emplois ces deux dernières années. Selon des chiffres du département du Commerce, il n'y avait jamais eu aussi peu de logements en construction aux Etats-Unis depuis au moins quarante ans (457.000 fin juillet).

    La crise de l'immobilier se traduit aussi dans les prix. Depuis mars 2009, le communiqué de la Fed à l'issue de ses réunions de politique monétaire mentionne systématiquement la "baisse de la valeur du patrimoine immobilier" comme l'un des problèmes irrésolus de l'économie américaine.

    L'expression populaire veut en effet que les ménages "se servent de leur maison comme d'un distributeur de billets" quand les prix de l'immobilier augmentent. En clair, ils consomment grâce à des crédits où elle est présentée comme garantie. Il leur est pratiquement impossible de le faire aujourd'hui, puisqu'elle vaut rarement plus que la dette qu'ils ont contractée pour l'acheter.

    La difficulté à vendre un logement limite la mobilité géographique des Américains, à l'heure où les emplois sont rares. L'un des dirigeants de la Fed, Narayana Kocherlakota, y voit l'une des principales raisons à la persistance d'un chômage élevé.

    AFP. 24/08/10

  • Claire Thibout, l'ex-comptable de Bettencourt, harcelée par la police

    Selon Me Antoine Gillot, l'ex-comptable était entendue depuis 14H00 au siège de la brigade financière, à Paris. Cette audition marque la reprise des actes de procédure dans l'affaire Bettencourt, après plusieurs semaines d'accalmie liées aux vacances judiciaires.

    "D'après ce que je sais, les enquêteurs veulent de nouveau l'interroger sur les 400.000 euros d'indemnités que lui a versés Françoise Bettencourt-Meyers au moment de son départ", a indiqué Me Gillot. Le parquet de Nanterre n'a pu être joint pour confirmer cette information.

    Claire Thibout, à l'origine des accusations de financement politique illégal portées contre le ministre du Travail Eric Woerth, a déclaré en juillet avoir reçu 400.000 euros de la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers, lors de son licenciement par la milliardaire en 2008.

    Selon Me Gillot, cette somme "résulte d'une lettre d'engagement de Mme Meyers-Bettencourt datant de juillet 2007, avant même qu'elle ait entamé toute procédure judiciaire".

    "Elle s'est déjà exprimée à plusieurs reprises sur ce point. Elle ne comprend pas pourquoi on l'interroge à nouveau", a-t-il ajouté.

    Claire Thibout avait évoqué cette indemnité mi-juillet, lors de son audition par la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, qui mène un supplément d'information sur l'affaire opposant Mme Bettencourt-Meyers à l'artiste François-Marie Banier, accusé d'abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt.

    Interrogée quelques jours plus tard dans le cadre des enquêtes préliminaires du parquet de Nanterre, l'ex-comptable avait confirmé ce versement. L'avocat de Mme Bettencourt-Meyers, Me Olivier Metzner, avait précisé à l'AFP qu'il s'agissait de respecter les "dernières volontés d'André Bettencourt", mort en novembre 2007, au cas où Mme Thibout perdrait son travail.

    Depuis la publication mi-juin des enregistrements clandestins de conversations entre Liliane Bettencourt et son entourage, le parquet de Nanterre cherche à déterminer dans quelles circonstances plusieurs ex-employés de la milliardaire ont accepté de prêter leur concours à l'action judiciaire initiée par sa fille.

    AFP. 24/08/10

  • La fille adoptive de Chirac estime que les Roms "vivent comme des rats"

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    Anh-Dao Traxel
     

    "Les Roms n'ont pas d'avenir en France: non seulement ils n'y trouvent pas de travail mais de toutes façons, ils ne cherchent pas à s'intégrer", affirme l'ex-réfugiée vietnamienne.

    "Ils ne parlent pas notre langue, ils n'ont pas de quoi vivre et ils n'éduquent pas leurs enfants qui sont peu scolarisés. Ils vivent comme des rats et c'est intolérable de fermer les yeux là-dessus", assène la fille adoptive de Chirac.

    La France est "une terre d'accueil dont j'ai moi-même bénéficié", reconnait Anh-Dao Traxel, mais "elle ne peut pas accueillir toute la misère du monde".

    Prenant la défense du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, elle fait remarquer que "le problème ne se pose pas seulement en France: il existe en Italie, en Espagne, partout en Europe". "J'entends les critiques actuelles, notamment de la gauche et du PS. Mais où sont leurs propositions ?", s'interroge-t-elle.

    AFP. 24/08/10

  • Louis XIV et les Bohémiens

    En France, dès 1666, Louis XIV décrète que tous les Bohémiens de sexe masculin doivent être arrêtés et envoyés aux galères sans procès. Par la suite, lors de l'ordonnance du 11 juillet 1682, il confirme et ordonne que tous les Bohémiens mâles soient dans toutes les provinces du Royaume où ils vivent, condamnés aux galères à perpétuité, leurs femmes rasées, et leurs enfants enfermés dans des hospices.

    Une peine était en outre portée contre les nobles qui donnaient dans leurs châteaux un asile aux bohémiens; leurs fiefs étaient frappés de confiscation.

    (Wikipédia)

  • Deux soldats français morts en Afghanistan

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    (Cliquez sur la photo)

    Deux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan. L'Elysée a annoncé la triste nouvelle en début d'après-midi lundi. Ces deux décès portent à 47 le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis décembre 2001. Le lieutenant Lorenzo Mezzasalma, 43 ans, et le caporal Jean-Nicolas Panezyck, 25 ans, étaient tous deux arrivés en Afghanistan début juin.

     

    L'officier et le soldat, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédés des suites de leurs blessures, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Les trois autres soldats «ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération».

    Le Parisien - 23/08/10

  • Suisse: référendum sur la peine de mort

    Libres propos d’Oriane Borja
     
    Il existe en Suisse un système de démocratie directe qui permet de voter sur des sujets polémiques, du moment que ladite « initiative » est déclarée valable techniquement et que 100 000 signatures valables ont été récoltée en l’espace de 18 mois. Cette possibilité, voire cette obligation, de faire appel au peuple est un des piliers du programme du Front national avec l’instauration d’une république référendaire, qui ne ferait d’ailleurs pas appel à des solutions d’exception mais s’appuierait sur les textes constitutionnels, législatifs et réglementaires qui existent déjà.

    L’article 11 de la Constitution de 1958 permet au Président de la République de soumettre un projet de loi directement à l’ensemble des électeurs sur les sujets qu’il juge dignes d’intéresser le peuple : l’immigration est de ceux-là (cf. Discours du 27/01/2002 sur l'Immigration et la Souveraineté).

    Notre conception du rôle du peuple, se situe à l’opposé même de l’« hyper démocratie » préconisée et même imposée par les mondialistes qui, utilisation de la Novlangue nominaliste oblige, et par un renversement du sens des mots, usent de termes dont la réalité recouvre l’exact opposé de ce qu’elle devrait recouvrir.

    Ainsi, plus les pouvoirs de décision sont éloignés du peuple, plus ils sont transférés à des instances non élues (OCDE, OMC, Banque mondiale, FMI), plus le système parlera de « démocratie ».
     
    Un comité d’initiative suisse vient de déposer son texte dont l’intitulé est « Peine de mort en cas d’assassinat en concours avec un abus sexuel ». L’administration fédérale va devoir examiner si l’initiative est valable techniquement, puis, le cas échéant, publier la date du début de la période des 18 mois.

    La recevabilité sur le fond n’est étudiée qu’une fois que les 100 000 signatures sont déposées et validées. C’est là qu’entre en jeu toute la subjectivité juridico-politique partisane, qui peut virer à la malhonnêteté anti-démocratique.

    A peine déposée, l’initiative a évidemment mis en branle le ban et l’arrière ban de la pensée qui sied bien au système dominant, et dont le journal, Le Matin se fait l’écho en prenant position dès le gros titre en annonçant « Une initiative qui fait froid dans le dos  », en faisant preuve d’une grande neutralité journalistique dont la presse de la pensée unique a le secret.

    Ce qui fait froid dans le dos, c’est le manque de considération pour les victimes futures des assassins multirécidivistes (évasion, libération anticipée et conditionnelle, internement psychiatrique) que l’on a manqué de condamner à mort.

    Plusieurs fois ces dernières années, la gauche a appelé à invalider les résultats des votations qu’elle a perdues, révélant ainsi toute sa filouterie anti-démocratique, allant même jusqu’à déposer des recours dans des institutions étrangères telle la cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg, comme en 2009 lors du succès de l’initiative contre les minarets, acceptée à 58 %.

    Mais certains Suisses comme certains Français ne sont pas dupes, voici ce qu’en pense un de leurs concitoyens libre-penseur, Stephan R. :

    « Concernant la peine de mort, ces mêmes milieux (partis politiques dominants NDLR), renforcés par les cuistres centristes, voire un représentant de la droite des valeurs qui tourne sa veste, Oskar Freysinger, cherchent à tuer dans l’œuf la nouvelle initiative, avec des argumentaires plus fallacieux que jamais, avant même le début de la récolte des signatures. »

    La démocratie, c’est quand ça les arrange. Mépris pour tous.

    Voir l’article hostile du Matin.

    NPI. 23/08/10

  • Hortefeux se défend et va recevoir le cardinal Vingt-Trois - Et la laïcité républicaine?

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    "Je suis tout a fait disposé à recevoir, s'il le souhaite, le président de la conférence épiscopale, le cardinal Vingt-Trois, accompagné de ceux qu'il souhaitera", a déclaré M. Hortefeux sur Europe 1.

    Interrogé par l'AFP, le cardinal André Vingt-Trois s'est pour sa part dit "tout disposé" à rencontrer le ministre de l'Intérieur "dans les prochaines semaines".

    Le cardinal Vingt-Trois a rappelé qu'il "rencontre régulièrement" le ministre de l'Intérieur. "La position de l'Eglise est claire, et elle a été rappelée dimanche par le pape, a-t-il poursuivi, c'est de rappeler que le respect des personnes est impératif, qu'il faut être disponible à une solidarité effective".

    "Je suis ministre des cultes", a quant à lui rappelé Brice Hortefeux et "si certains souhaitent me rencontrer, je serais tout à fait heureux de le faire pour écouter ce qu'ils ont à me dire" et "rappeler que nous agissons dans le cadre de textes prévus par la Commission européenne".

    "Nous sommes respectueux des droit individuels car nous reconduisons (les Roms) sur la base du volontariat et avec un concours financier", a-t-il fait valoir.

    Il a ajouté que "88 camps ont été démantelés" et qu'il va recevoir, sans doute mercredi, les ministres de Roumanie concernés par ces questions en compagnie d'Eric Besson notamment. "Je vais leur demander d'aider à la réinstallation chez eux, dans leur pays, des membres de cette communauté". "La France fait un effort: il appartient naturellement aux autorités roumaines d'accompagner cet effort", a dit le ministre.

    M. Hortefeux répondait aux critiques formulées dimanche par le pape Benoît XVI et deux hommes d'Eglise français qui ont exprimé leur désapprobation, après les expulsions de Roms par les autorités françaises dans le cadre de la politique sécuritaire renforcée du président Nicolas Sarkozy.

    Devant des pèlerins français, dimanche à sa résidence d'été de Castel Gandolfo, le pape a appelé à l'accueil des hommes de toutes origines.

    Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur s'est déclaré "stupéfait de la distance qui existe entre la générosité des mots et l'égoïsme de l'inaction". "C'est assez facile pour un tout petit milieu médiatico-parisien" qui " ne s'émeut absolument pas qu'il n'y ait aucune aire d'accueil qui soit installée à Paris en bas de chez eux"

    "Qu'ils donnent donc leur adresse puisque cela ne pose aucun problème", a-t-il poursuivi et "on pourra demander à ce qu'il y ait des aires en bas de chez eux".

    "Il y a un petit milieu qui considère que, pour eux, il n'y a pas besoin de changer quoi que ce soit mais, que, pour les installations des camps et autres, c'est bon pour les autres", a conclu le ministre.

    AFP. 23/08/10 

  • Evacuations de camps de Roms: un haut responsable policier émet des critiques

    Dans un document daté du 16 août, parvenu lundi à l'AFP, ce haut responsable policier estime que l'objecif fixé par le président de la République Nicolas Sarkozy de démanteler 300 camps de Roms "semble difficile à mettre en oeuvre".

    A l'adresse de sa hiérarchie - la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) - ce directeur départemental de police, qui a souhaité gardé l'anonymat, fait référence au discours sécuritaire du chef de l'Etat le 30 juillet à Grenoble et à la circulaire du 5 août du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, sur les modalités des évacuations de campements illégaux de Roms.

    "Cet objectif ambitieux, dans le cadre de notre droit positif, me semble difficile à mettre en oeuvre", écrit ce responsable, exemples à l'appui, au moment où la France est critiquée à l'étranger et par l'Eglise catholique pour des évacuations et expulsions de Roms que la police est chargée d'organiser.

    Les Roms, Roumains ou Bulgares, donc citoyens de l'Union européenne, "peuvent séjourner trois mois sur notre territoire", argue le haut fonctionnaire, avant de détailler l'arsenal juridique en vigueur qui lui semble difficile à appliquer sur le terrain.

    Ainsi, la police peut procéder à des auditions et/ou des gardes à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire sur un stationnement prolongé, mais "quid de la prise en charge des enfants pendant la garde à vue?", s'interroge-t-il.

    Le traitement de reconduite des enfants "présente des difficultés" s'ils "ne sont pas inscrits sur le passeport des parents", relève aussi le policier.

    Quant aux obligations de quitter le territoire français (OQTF), prises par les préfets contre des illégaux, il cite, là encore, des "difficultés d'adaptation".

    Rien n'empêche de franchir une frontière "un court laps de temps et d'y revenir pendant une nouvelle période de trois mois", écrit ce responsable, ni "d'apporter la preuve qu'ils ont quitté le territoire  tout en restant sur place, moyennant corruption de fonctionnaires" dans le pays où ils sont censés retourner.

    Justement, afin d'empêcher des allers et retours de Roms expulsés, le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé jeudi une "adaptation de la législation pour lutter contre l'abus de droit au court séjour".

    Allant plus loin que le gouvernement, le policier se demande carrément s'il ne faudrait pas "centraliser les OQTF" dans le fichier des personnes recherchées (FPR).

    Il est aussi dubitatif sur les 300 euros d'aide au retour humanitaire (ARH) donnée par le gouvernement, un "appel d'air supplémentaire à cette immigration".

    "Le prix du billet Bucarest-Paris s'élève à 60 euros, les 300 euros représentent donc le prix du voyage pour notre pays de cinq personnes", conteste-t-il. Il plaide donc pour une "interdiction de territoire pendant une durée indéterminée" et une "sanction pénale" en cas de non respect d'une OQTF afin "d'empêcher un retour rapide" en France.

    Toutes ces critiques formulées par écrit traduisent des réserves exprimées par d'autres responsables policiers, a confié à l'AFP une source policière.

    L'un d'eux a par exemple expliqué à l'AFP que toute "mesure d'expulsion" pouvait être "suspendue" si la personne visée faisait une demande d'aide juridictionnelle.

    AFP. 23/08/10

  • LLibération des deux otages espagnols retenus depuis 9 mois par les terroristes d'Aqmi

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    "Aujourd'hui est un jour de fête", s'est félicité le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dans une brève déclaration pour annoncer cette libération. Il n'a pas fait mention d'une rançon dont plusieurs journaux ont affirmé le versement.

    Aqmi a affirmé lundi avoir libéré les deux otages espagnols parce que certaines de ses revendications avaient été satisfaites, sans préciser lesquelles, selon le quotidien El Pais qui cite un message enregistré du groupe.

    C'est "une très bonne nouvelle" qui "met fin à une action terroriste qui n'aurait jamais dû se produire", a poursuivi M. Zapatero avant de "remercier les différents gouvernements, surtout ceux de la zone où s'est produite cette prise d'otage".

    Il a précisé que les deux ex-otages, Roque Pascual et Albert Vilalta, étaient attendus dans la nuit de lundi à mardi à Barcelone dans un avion spécial en compagnie de la secrétaire d'Etat à la Coopération, Soraya Rodriguez, qui s'est rendu au Burkina Faso.

     

    Les deux otages libérés sont arrivés à Ouagadougou à 17H51 (heure locale et GMT) à bord d'un hélicoptère de l'armée burkinabè, qui a atterri à 100 mètres de la présidence du Burkina Faso, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Roque Pascual et Albert Vilalta, visiblement épuisés et l'un d'eux se déplaçant avec une béquille, ont été accueillis sur place par Mme Rodriguez.

    Les épouses des deux hommes, ainsi qu'un médecin, un psychologue et plusieurs fonctionnaires se trouvaient à bord de l'avion spécial qui a quitté Ouagadougou peu après 19H30 en direction de l'Espagne.

    Les deux volontaires de l'ONG catalane Accio Solidaria ont été enlevés le 29 novembre en Mauritanie alors qu'ils participaient à un convoi humanitaire.

    Leur libération intervient quelques jours après l'extradition par Nouakchott vers le Mali du Malien Omar Sid'Ahmed Ould Hamma, dit "Omar le Sahraoui", condamné pour avoir enlevé les deux Espagnols.

    Le retour au Mali d'"Omar le Sahraoui" et à terme sa libération était une des exigences d'Aqmi pour la libération des deux otages.

    Les quotidiens espagnols El Mundo et ABC ont affirmé que le processus de libération des deux Catalans ne s'est enclenché qu'après cette extradition.

    Ces deux journaux indiquent en outre qu'une rançon, évaluée à 3,8 millions d'euros par El Mundo et de 5 à 10 millions d'euros par ABC, a été versée par Madrid.

    L'exécutif avait nié farouchement en mars le versement d'une rançon lors de la libération d'Alicia Gamez, autre volontaire d'Accio Solidaria, capturée en même temps que ses deux collègues.

    Dans son message enregistré, Aqmi souligne que la libération des deux otages espagnols constitue une "leçon adressée aux services secrets français", après l'échec d'un raid franco-mauritanien mené le 22 juillet pour libérer l'otage français Michel Germaneau dont Aqmi a revendiqué le 25 juillet l'exécution.

    Ce raid avait provoqué l'inquiétude de Madrid sur le sort des deux otages espagnols qui étaient aux mains d'un groupe d'Aqmi dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Belawar.

    Accio Solidaria avait indiqué le 16 août que les familles avaient reçu des "preuves de vie", que les otages se portaient bien et que les négociations se poursuivaient pour leur libération.

    Le directeur de l'ONG Francesc Osan a fait part lundi de son soulagement et de sa joie. "Nous sommes très contents après neuf longs mois de tension et d'abattement", a-t-il déclaré tandis que le maire socialiste de Barcelone Jordi Hereu a félicité l'exécutif espagnol pour cette "fin heureuse".

    AFP. 23/08/10 

  • 2012: DSK est déjà président de la République selon les sondages!

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    (Cliquez sur la photo)
    Dominique Strauss-Kahn (PS) est plébiscité à 44% pour être le prochain président, loin devant Martine Aubry (31%) et Ségolène Royal (25%) ainsi que le locataire de l'Elysée Nicolas Sarkozy (24%), selon un sondage Viavoice pour Libération à paraître demain. Les autres personnalités sont successivement le PS François Hollande (21%), le MoDem François Bayrou (18%) et Eva Joly d'Europe Ecologie (16%), laquelle obtient "un bon score compte tenu du caractère très récent de son implication officielle en vue de la présidentielle", note François Miquet-Marty, directeur associé de l'institut.

    Les personnes interrogées pouvaient répondre, favorablement ou non, pour chacune des personnalités proposées par le sondage. "Ces scores de présidentiabilité globalement favorables à la gauche sont étayés par la progression de la plupart des popularités de leaders de l’opposition", selon Viavoice. Ainsi, la popularité du directeur général du FMI gagne 4 points, à 58%, à égalité avec Bertrand Delanoë (+3). Celle de la première secrétaire du PS progresse de deux points (51%).

    Quatrième du classement, l'ancien numéro un socialiste François Hollande atteint un record à 43% (+1). Daniel Cohn-Bendit voit sa popularité augmenter de quatre points (42%), tout comme Eva Joly (38%), Ségolène Royal (37%) et François Bayrou (37%).  Cécile Duflot (Verts) capitalise également fortement (29%, +7) mais reste largement devancée par la PCF Marie-George Buffet (42%, +2) et le NPA Olivier Besancenot (40%, +2).

    Sondage réalisé du 18 au 20 août par téléphone auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
     
    Le Figaro - 22.08.10
     
    Ndb: On peut remarquer que les sondeurs de Viavoice ne posent jamais de questions sur Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch. Le FN, ils n'en ont sans doute jamais entendu parler...

     

     



  • Paris: un septuagénaire battu à mort à son domicile dans le XVIIème

    Le vieil homme n'a pas pu résister à la violence des coups. Frappé à plusieurs reprises, un septuagénaire a succombé à ses blessures, victime d'un homme probablement déséquilibré qui s'était introduit dans son immeuble du XVIIe arrondissement de , a annoncé dimanche une source policière.

      Les faits remontent à samedi en fin de journée quand un homme d'une trentaine d'années «visiblement agité» a pénétré dans le bâtiment au moment où une mère et sa fille y entraient. Il les a ensuite suivies jusqu'à l'appartement du père de la femme, venue lui rendre visite, a expliqué la police.

    Le jeune homme aurait frappé le septuagénaire à coups de pied et de poing «avec une très grande violence» quand la fille de la victime a ouvert la porte. Elle a tenté sans succès de s'interposer, pendant que la petite fille, âgée d'une douzaine d'années, alertait les voisins qui ont appelé la police.

    L'agresseur a été interpellé dans le hall de l'immeuble. Il a été conduit à l'hôpital Sainte-Anne (XIVe arrondissement) car «il semblerait que ce soit un déséquilibré», a encore indiqué la police précisant qu'il «n'y avait a priori pas de lien entre la victime et son bourreau».

    Le Parisien - 22.08.10

  • L'Eglise nous demande d'accueillir les immigrés

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/roms-un-pretre-prie-pour-la-mort-de-sarkozy-1282898

    22.08.10

     

  • Les forces russes ont tué le cerveau des attentats du métro de Moscou

    VIDEO http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/le-cerveau-des-attentats-de-moscou-tue-1282478

    Attentats métro de Moscou.jpg

    29 mars 2010: 40 morts et une centaine de blessés
     
    (Cliquez sur la photo)
    22.08.10
    
  • Il incendie une voiture "pièce à conviction" dans l'enceinte du commissariat de Nanterre

    Samedi à l'aube, l'homme a pénétré dans les locaux du commissariat sans avoir été repéré par le personnel, puis a incendié une voiture. Le feu s'est ensuite propagé à deux voitures de police, calcinant les trois véhicules.

    "Nous n'avons vu l'homme que lorsqu'il partait", a ajouté la même source.

    L'incendiaire pourrait être lié à des trafiquants de drogue, a indiqué Le Parisien. La voiture brûlée avait en effet été saisie dans le cadre d'une enquête pour suspicion de trafic de résine de cannabis, a indiqué la source policière. C'était une pièce à conviction.

    Une enquête administrative a été ouverte pour tenter de comprendre comment un inconnu a pu pénétrer dans un commissariat soumis au plan Vigipirate sans éveiller la vigilance des policiers.

    AFP. 22.08.10