Marine LE PEN, Vice-présidente exécutive du Front National, était l’invitée de Guillaume DURAND et Michaël DARMOND dans l’émission « En route vers la Présidentielle » sur i>TELE et Radio Classique vendredi 14 janvier 2011 à 8h13.
14/01/11
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Marine LE PEN, Vice-présidente exécutive du Front National, était l’invitée de Guillaume DURAND et Michaël DARMOND dans l’émission « En route vers la Présidentielle » sur i>TELE et Radio Classique vendredi 14 janvier 2011 à 8h13.
14/01/11
Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, confronté à une crise sans précédent, a quitté vendredi la Tunisie, ont indiqué à l'AFP deux sources proches du gouvernement
Le nouveau président, filmé dans la palais présidentiel de Carthage, a lu sa déclaration debout, entouré par le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaa et celui de la chambre des conseillers (sénat), Abdallah Kallal.
AFP. 14/01/11
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Parmi ces objets électroménagers accumulés pendant trente ans, la pièce maîtresse de la vente est un radiateur à quatre lampes des années 1900 en forme d'éventail provenant de la maison close Le Chabanais à Paris et estimé entre 3.000 et 5.000 euros. Il comporte entre autres le médaillon en bronze du Chabanais et une scène érotique, à l'arrière de l'appareil.
AFP/. 14/01/11
Samana Tshibuyi a été libéré ce jeudi soir vers 21 heures.
Ce père de famille congolais sans papiers était enfermé au centre de rétention administrative de Palaiseau depuis le 16 décembre. Il devait être expulsé dans les jours qui viennent. Son arrestation avait provoqué une importante mobilisation. Outre le Réseau éducation sans frontières, de nombreuses personnalités politiques, du député PS François Lamy à Olivier Besancenot, secrétaire national du NPA, en passant par Dominique Voynet, sénatrice EELV, s’étaient mobilisées pour réclamer sa libération.
Expulsion: Les craintes de Samana Tshibuyi (Juvisy)
envoyé par telessonne. - L'info video en direct.
Une manifestation avait également été organisée samedi dernier à Juvisy, où les deux fillettes de ce professeur de philosophie sont scolarisées.
Le Parisien - 13/01/11
Christophe Poirier
Le juge en charge de l'enquête sur la mort d'un cambrioleur tué d'un coup de fusil par un boulanger de l'Aisne chez qui il s'était introduit en 2007, a prononcé un non-lieu le 31 décembre dernier, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Après les faits, qui remontent à la nuit du 22 novembre 2007, le boulanger, âgé de 45 ans et qui résidait à Plomion (Aisne) avait été mis en examen pour «violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner» mais laissé libre sous contrôle judiciaire.
Le procureur de Laon avait alors souligné qu'on pouvait «envisager un cas légal de légitime défense présumée».
Avec trois ou quatre complices, le cambrioleur d'origine roumaine et connu des services de police, s'était introduit vers minuit dans la boulangerie au-dessus de laquelle l'artisan vivait avec sa famille. Le boulanger s'était alors emparé de son fusil de chasse et s'était retrouvé au rez-de-chaussée, dans le noir, face à un des cambrioleurs.
Au cours de la mêlée, le boulanger aurait tiré au jugé après avoir reçu un coup de bâton et le cambrioleur était décédé au cours de son transfert à l'hôpital. Installé dans la localité depuis une vingtaine d'années, le boulanger avait subi quatre cambriolages au cours des dix dernières années.
Le Parisien - 13/01/11
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C'était son troisième rendez-vous télévisé depuis le 17 décembre et le début des émeutes en Tunisie. Après avoir promis des milliers d'emplois lundi dernier, Zine el Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a tenté ce jeudi soir de faire un pas vers la population tunisienne après une nouvelle journée d'émeute qui, pour la première fois, a même gagné des secteurs touristiques comme la station balnéaire d'Hammamet.
Critiqué par la communauté internationale, et notamment le Premier ministre François Fillon, le président tunisien a multiplié les promesses et admis avoir été «trompé» sur l'analyse de la crise sociale qui agite le pays depuis près d'un mois et dont le bilan pourrait dépasser les 66 morts selon la Fédération internationale des ligues de droits de l'homme (FIDH).
Ben Ali a assuré qu'il n'accepterait pas «qu'une goutte de sang soit versée». «Assez de tirs à balles réelles», a-t-il ajouté dans ce discours prononcé en arabe dialectal dans une intention apparente de se faire comprendre par tous les Tunisiens. «Je refuse de voir de nouvelles victimes tomber. Assez de violences, assez de violences», a-t-il poursuivi, en affirmant que «personne ne serait plus inquiété à moins qu'il tente de se saisir de l'arme d'un agent de l'ordre».
Exhortant la population à s'opposer à ces violences «pour mettre fin à cette situation», il a promis de «baisser les prix des matières premières», d'accorder «toute liberté aux médias» et de cesser «la censure sur internet». Peu après ces mots, les sites internet bloqués, notamment Dailymotion et Youtube, étaient de nouveaux accessibles. Des utilisateurs ont très vite célébré la disparition du censeur du ministère de l'Intérieur, qui se faisait appeler «Ammar 404». Sur Facebook, des internautes ont commencé à dérouler un livre qui était strictement interdit en Tunisie, «La régente de Carthage», écrit par les journalistes français Nicolas Beau et Catherine Graciet.
Enfin, les leçons de cette crise seront tirées : Ben Ali a affirmé qu'une enquête établirait les «responsabilités de chacun».
Pas de nouveau mandat
Reprenant à son compte la formule gaullienne «Je vous ai compris», le président tunisien s'est voulu l'homme de la réconciliation : «La situation aujourd'hui nécessite un profond changement et de travailler main dans la main (le pouvoir et les opposants) pour le bien du pays», a encore dit le président tunisien. Je réaffirme ici que j'ai l'intention d'approfondir la pratique démocratique et de revitaliser le pluralisme».
«La Tunisie appartient à son peuple», a lancé Ben Ali, précisant même ne pas vouloir se représenter à la présidence. «Pas de présidence à vie et je refuse de toucher à la limite d'âge fixée par la Constitution», a déclaré le président, au pouvoir depuis 1987 et qui a été réélu en octobre 2009 pour un mandat de cinq ans. Il était sollicité par des membres de son parti pour se représenter en 2014.
Clameur et cris de joie après le discours
Dans la capitale tunisienne, de nombreux habitants sont descendus dans les rues - rompant le couvre-feu - pour crier leur joie quelques minutes après le discours du président. Les manifestations en faveur du président ont commencé timidement avec quelques voitures qui ont commencé à sillonner klaxons bloqués le centre de la ville avant de s'amplifier dans la nuit.
Le Parisien - 13/01/11
L'animateur de télévision Michel Drucker a été condamné par la cour d'appel de Paris à verser 40 000 euros à Calixthe Beyala, pour n'avoir pas rémunéré l'écrivaine qui en 2006 avait écrit un livre à sa place, selon un arrêt rendu mercredi.
En juin 2005, un contrat de commande d'ouvrage avait été conclu entre Michel Drucker et les éditions Albin Michel, pour un livre d'entretiens où le présentateur télé devait répondre aux questions de Régis Debray.
Un projet avait été rédigé mais l'ouvrage n'avait finalement pas été publié.
L'écrivaine française d'origine camerounaise affirme avoir rédigé à la requête de son ancien compagnon les réponses aux douze questions de Régis Debray, mais n'avoir jamais reçu les 200 000 euros qu'il lui avait promis.
Elle avait indiqué ne pouvoir fournir de contrat écrit attestant cet accord, «dès lors que la relation de concubinage qu'elle entretenait à l'époque avec Michel Drucker la plaçait dans l'impossibilité morale d'exiger de lui qu'il formalise par écrit son engagement.»
En juin 2009, Mme Beyala avait été déboutée. Plus encore, le tribunal de grande instance de Paris l'avait condamnée à payer un euro à Michel Drucker pour procédure abusive.
Le tribunal avait reconnu la collaboration de Mme Beyala pour trois questions seulement sur les douze, mais avait considéré que son travail, essentiellement «technique», n'était pas une «oeuvre originale» et à ce titre n'était pas susceptible de «protection par le droit d'auteur.
La cour d'appel a adopté une analyse diamétralement opposée. Elle a estimé que Calixthe Beyala avait bien «oeuvré à la composition du manuscrit», en répondant aux 12 questions posées et qu'elle était par conséquent «fondée à se prévaloir de l'exécution d'une prestation au profit» de Michel Drucker. D'ailleurs, rappelle la cour, Michel Drucker a reconnu au cours de la procédure «une collaboration spontanée» de Mme Beyala.
La cour d'appel a également reconnu que la «relation intime établie depuis plus de deux années» entre les deux parties justifiait que Calixthe Beyala se soit trouvée «dans l'impossibilité morale» d'exiger un contrat établissant sa rémunération. M. Drucker devra verser à Mme Beyala 30 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 10 000 euros de frais d'avocat. Dans un livre paru en 2007, Calixthe Beyala avait dépeint sa relation avec "l'animateur préféré" des Français.
Le Parisien - 13/01/11
Alexandre Jardin
Auteur en 2006 d'un ouvrage sur Paul Morand, son parrain, Gabriel Jardin rappelle d'entrée de jeu que son père "n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire ou de nature politique, ni à la Libération, ni jusqu'à sa mort en 1976, contrairement à de nombreux hauts fonctionnaires du gouvernement de Vichy".
Il cite encore l'un des collaborateurs de Serge Klarsfeld qui, à la fin des années 1980, assurait que la fiche de Jean Jardin dans leurs dossiers était "vierge".
Pour Alexandre Jardin, au poste qu'il occupait à Vichy son grand-père avait tous les moyens de savoir ce que signifiait cette grande rafle pour les milliers de Juifs arrêtés. Et, souligne-t-il, il n'a pas démissionné.
En revanche, selon Gabriel Jardin, frère de l'écrivain Pascal Jardin, père d'Alexandre, ce postulat de culpabilité a priori est "inadmissible".
Il assure également, se référant à un ouvrage d'historien, que l'ancien ministre Louis Marin, qui rejoindra de Gaulle, et le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon sous l'Occupation, désigné à titre posthume Juste parmi les Nations, avaient supplié Jean Jardin en 1943 de ne pas quitter son poste à Vichy où il protégeait "tant de gens". Jean Jardin leur avait, disent-ils, répondu se sentir "désormais impuissant face à certains hommes".
Gabriel Jardin énumère aussi les personnalités juives ou de la Résistance dont son père était proche et met en avant son amitié avec Pierre Lazareff ou Hubert Beuve-Méry, fondateur du Monde.
AFP. 13/01/11
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En pole position depuis 2004, Marc Levy a vu sa dernière oeuvre, "Le Voleur d'ombres", s'arracher à 500.000 exemplaires. C'est son onzième roman depuis l'an 2000. En 2010, il a représenté près de 19 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Katherine Pancol, l'auteur de "Les Yeux jaunes du crocodile" et "La Valse lente des tortues", a gagné une place depuis l'an dernier. Elle vient de publier "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi", déjà "écoulé à 500.000 exemplaires et qui a fini l'année au premier rang des romans", souligne Alice Cousin Crespel, analyste marketing chez GfK.
Quant à Guillaume Musso, il a perdu une place, mais reste l'auteur phare des éditions XO avec près de 400.000 exemplaires vendus de "La Fille de papier". Son prochain titre, "Roman n°8", paraîtra en avril.
Tatiana de Rosnay (584.000 exemplaires) apparaît pour la première fois dans ce classement, grâce au succès du film adapté de son livre "Elle s'appelait Sarah" et à une nouveauté en poche "Boomerang", vendue à plus de 200.000 exemplaires.
Viennent ensuite Eric-Emmanuel Schmitt (511.000 exemplaires), Michel Houellebecq (509.000 exemplaires), Fred Vargas (508.000 exemplaires), Maxime Chattam (501.000 exemplaires) et Amélie Nothomb (492.000 exemplaires).
Cette étude tient compte de l'ensemble des livres de l'auteur et notamment des ventes en format de poche.
AFP. 13/01/11
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On y suit deux frères, militants républicains nationalistes, qui finissent par se déchirer en raison de divergences politiques --une situation qui n'était pas sans rappeler des similarités à l'audience, nombreuse, du Palais culturel de Ramallah (Cisjordanie).
"C'est exactement comme le Hamas et le Fatah", a murmuré un spectateur pendant la projection, frappé du parallèle entre les divisions internes des républicains irlandais et celles des factions palestiniennes.
"La leçon à tirer de l'expérience irlandaise, c'est que la division mène à votre perte", a expliqué aux spectateurs le réalisateur engagé, très applaudi, à la fin de la séance.
"Ce n'est pas le moment de se taire, de faire du journalisme ou des films qui ignorent la réalité. C'est de justice dont on a besoin ici", a-t-il plaidé, appelant à soutenir le boycottage commercial d'Israël et à "faire en sorte que ce pays devienne un paria".
Pour sa première visite, Ken Loach s'est dit très choqué par le mur de séparation entre Israël et les Territoires occupés.
"Rien ne vous prépare au choc de voir le mur", a-t-il dit à l'AFP. "C'est une réalité si brutale et si dure, si illégale, qu'elle provoque un sentiment de colère".
Enfin, il a qualifié les négociations directes israélo-palestiniennes, moribondes, de "factices" et "frauduleuses", estimant qu'elles n'avaient aucune chance d'aboutir tant que le droit international ne serait pas respecté.
AFP. 12/01/11
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Tant qu’ils galopent sous les tables en emportant un morceau de gruyère ou jouent les apprentis cuistots dans un dessin animé de Disney, ils font bien rire petits et grands. Mais quand les rats envahissent l’un des plus grands espaces verts des Hauts-de-Seine au point de le faire carrément fermer au public pendant une semaine, les autorités ne plaisantent plus et utilisent les grands moyens pour les éradiquer.
De nombreuses sociétés de dératisation constatent depuis cinq ans une recrudescence de petits moustachus, rats et souris confondus, à Paris et en banlieue. On estime que six millions de muridés feraient du va-et-vient entre les égouts et la surface dans la capitale. Et la rigueur de l’hiver les incite à montrer plus souvent le bout de leur museau. « Quand il fait très froid, les rongeurs recherchent la chaleur des appartements et les souris n’hésitent pas à monter dans les étages pour nicher au chaud dans les plafonds ou à l’intérieur des cloisons, détaille Marc Lagarde, responsable des dératisations à la société Euroclean. Nous intervenons tous les jours, y compris dans des quartiers huppés, chez des clients qui ont vu un rongeur traverser leur salon alors qu’ils regardaient la télévision. »
En plein déjeuner, il y a deux semaines, Thierry, un jeune chef d’entreprise parisien, a vu un rat traverser la salle d’un restaurant chic des Champs-Elysées : « La mine contrite, le serveur nous a offert le dessert en nous disant que ce rat était un habitué et venait de l’immeuble vétuste voisin. »
A l’unité de prévention des nuisances animales de la préfecture de police, on estime que la multiplication des chantiers de rénovation à Paris a pu chambouler les habitudes des rongeurs et les inciter à regagner la surface pour nicher ailleurs. « En 2010, nous avons reçu 2600 plaintes liées à la présence de rongeurs à Paris, contre 2400 en 2009 », détaille le chef du service, Jean-Michel Derrien.
« Depuis quatre ou cinq ans, les demandes de dératisation augmentent et personne n’est épargné, ni les hôtels de luxe ni les ministères, affirme Frédéric Devanlay, de la société Avipur. Il suffit à une souris d’un trou de 2 cm pour traverser un mur, et un seul couple de rats peut avoir cinq mille descendants en un an! » Au-delà des risques de transmission de maladies, les rongeurs provoquent par ailleurs des dégâts considérables une fois installés dans un immeuble. « L’un de mes clients a l’impression que les rats sont en train de lui manger sa maison, confie Marcel, dératiseur à la société SOS Nuisibles. Ils font des trous entre la terre et le mur et vont se loger dans les doubles parois ou la laine de verre. »
Ainsi, 25% des incendies d’origine inconnue seraient dus aux rongeurs qui provoquent des courts-circuits en grignotant les fils électriques.
Le Parisien - 12/01/11
Marine, 22 ans
Tôt ce mercredi matin, les policiers de Noisiel (Seine-et-Marne) ont interpellé deux des trois hommes suspectés d’avoir gravement blessé une jeune femme de 22 ans, le 11 décembre 2010, dans le RER A. Marine, une habitante de Torcy, avait été tabassée pour son iPhone.
Le troisième, celui qui a donné le coup de poing blessant quasi irrémédiablement l’oeil de la victime, a été localisé un peu plus tard à Strasbourg (Bas-Rhin) et interpellé à son tour. Les trois hommes doivent être déférés ce soir devant le parquet de Meaux.
Chef de rang dans un restaurant parisien, Marine était montée dans le RER à la station Châtelet-les-Halles. «Le train se trouvait à quai à Noisiel. J’écoutais de la musique, avec mon casque sur les oreilles, tout en rangeant mon iPhone dans mon sac», avait relaté la jeune femme au «Parisien», deux jours après son agression. «Trois hommes sont arrivés. L’un est resté près des portes du RER pour les empêcher de se refermer. Un second m’a décoché un violent coup de poing à l’œil gauche. Le troisième a enchaîné les coups pour que je lâche mon portable. Je saignais du nez. Ils ont essayé de me traîner sur le quai. Je me suis dit : s’ils réussissent à me sortir sur le quai, je vais mourir… Je me suis donc agrippée à mon siège, tout en me protégeant des coups qui continuaient à pleuvoir. Quand mes agresseurs ont vu que je saignais beaucoup du nez, ils ont pris la fuite. Il n’y avait que des femmes dans notre wagon. Trois ou quatre. Aussitôt après, l’une d’entre elles a tiré le signal d’alarme et les autres m’ont porté secours.»
Elle a réussi à sauver son téléphone, dont seule la vitre a été brisée, mais elle est gravement blessée à l’œil gauche.
Le Parisien - 12/01/11
C'est révoltant! Aucune police! Rien!
Après un mois d'émeutes sociales qui ont fait des dizaines de morts, le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, a annoncé mercredi à Tunis une série de mesures décidées par le président Zine El Abidine Ben Ali.
Hautement symbolique, le limogeage du ministre de l'Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, fait partie des gages qu'entend donner le pouvoir tunisien aux contestataires.
Un universitaire et ancien membre de gouvernement, Ahmed Friaâ, le remplace dès aujourd'hui.
Parmi les mesures détaillées au cours d'une conférence de presse, figure la libération de toutes les personnes arrêtées pendant les manifestations, à «l'exception de ceux qui sont impliqués dans des actes de vandalisme», a précisé M. Ghannouchi. Il a également annoncé la formation d'une commission d'enquête sur la corruption que dénoncent opposition et ONG.
Lundi, le président Zine El Abidine Ben Ali était intervenu à la télévision pour tenter de désamorcer la crise mais les manifestations s'étaient poursuivies et les mesures annoncées, des promesses de création d'emplois, avaient été jugées insuffisantes par l'opposition.
En dépit de ces gages donnés par le pouvoir, les violences se poursuivent ce mercredi, notamment dans le centre de Tunis où l'armée a été déployée. Pour la première fois depuis le début des émeutes, un dirigeant politique a été arrêté. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, a été interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis, a annoncé son épouse Radia Nasraoui. Patron d'un parti «illégal» d'extrême gauche, il est intervenu plusieurs fois ces derniers jours sur des télévisions étrangères pour dénoncer le régime du président Ben Ali.
Entre 21 et 50 personnes tuées selon les sources
Plus de 50 personnes ont été tuées ce week-end, selon un syndicaliste, 21 selon le gouvernement, au cours de manifestations sans précédent contre le chômage. Elles sont parties du centre de la Tunisie, déclenchées à la mi-décembre par un incident qui a mis le feu aux poudres : l'immolation par le feu d'un jeune marchand de rue de Sidi Bouzid à 265 km de Tunis, qui protestait contre la saisie de sa marchandise par la police. Puis elles ont gagné, mardi soir, une banlieue de Tunis, où l'armée a été déployée mercredi.
La diplomatie européenne a condamné mercredi la manière dont la police tunisienne était intervenue. «Cette violence est inacceptable, les auteurs doivent être identifiés et traduits en justice», a déclaré Maja Kocijancik, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. «Nous sommes inquiets du recours à la force disproportionné de la police envers les manifestants pacifiques», a-t-elle ajouté, précisant que l'UE demandait une enquête à ce sujet.
Cohn-Bendit accuse la France d'être «le paillasson de Ben Ali»
Daniel Cohn-Bendit a demandé de son côté l'ouverture d'une commission d'enquête internationale indépendante et la suspension immédiate des négociations d'un statut avancé UE-Tunisie. Le chef de file des Verts européens a également souhaité que la situation en Tunisie soit à l'ordre du jour de la prochaine session plénière du Parlement européen, la semaine prochaine, à Strasbourg. Il a qualifié le président Ben Ali de «meilleur fomenteur de l'intégrisme» et accusé la France d'être «le paillasson du président Ben Ali» en «entretenant un leurre comme celui de la réussite économique de la Tunisie».
A Paris, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a défendu mercredi la position de la France face à la crise tunisienne, après les critiques de l'opposition dénonçant le «silence» de Paris. «Déplorer les violences, appeler à l'apaisement, faire part de ses préoccupations, c'est une position équilibrée que défend aujourd'hui la France au regard de la situation tunisienne», a déclaré François Baroin, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. «Je rappelle que la Tunisie est un ancien protectorat français. Compte tenu de nos liens d'amitié et compte tenu de notre histoire commune, aller plus loin serait faire preuve d'une ingérence qui n'est pas du tout la ligne de la diplomatie française», a insisté le ministre du Budget.
Plusieurs voix de l'opposition ont dénoncé la modération des réactions du gouvernement français face à la répression par les autorités tunisiennes des manifestations sociales.
Le Parisien - 12/01/11
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En dépit des gages donnés mercredi matin par le président Ben Ali pour mettre un terme aux sanglantes émeutes en Tunisie, les violences se sont poursuivies ce mercredi dans le centre de Tunis et dans le sud et l'ouest du pays, faisant deux morts à Douz et un à Thala.
Des troubles ont éclaté mardi soir dans des banlieues densément peuplés comme la cité Ettadhamen et Intilaka, où les heurts ont repris mercredi alors que le centre de Tunis connaissait des affrontements entre manifestants et policiers. Des centaines de jeunes criant des slogans contre le régime sur la place de la porte de France ont essayé d'avancer vers l'avenue Habib Bourguiba, et les forces de sécurité leur ont barré la route avec des gaz lacrymogènes.
Aucun bilan de ces affrontements, les plus graves à se produire dans Tunis depuis le début des émeutes au mois de décembre, n'était disponible dans l'après-midi, alors que les violences ont cessé.
Deux morts à Douz, un à Thala
Un manifestant a été tué par balle et deux ont été blessés par les forces de sécurité mercredi soir dans la ville de Thala, dans le centre-ouest de la Tunisie.
Des violences meurtrières avaient également éclaté dans la matinée à Douz, ville de 30 000 habitants située à 550 km au sud de la capitale. La police a répondu aux manifestants par des gaz lacrymogènes puis des tirs à balles réelles, selon un témoin. Deux personnes ont été tuées : Hatem Bettaher, un enseignant universitaire et, Riad Ben Oun, un électricien. Demandant justice, les manifestants ont encerclé les forces de l'ordre dans la sous-préfecture, obligeant l'armée à s'interposer entre les deux parties.
A Sfax enfin, métropole économique à 300 km au sud de Tunis, cinq manifestants ont été blessés par des tirs de la police dans cette ville, où une «grève générale» était observée, selon une source syndicale.
Le Parisien - 12/01/11
Redoine Faïd
Après huit mois d’une minutieuse enquête, les policiers de la brigade criminelle et de la répression du banditisme (BRB) de la préfecture de police de Paris ont interpellé, hier matin à l’aube, vingt-sept personnes soupçonnées d’avoir des liens avec une équipe de braqueurs responsable du meurtre d’une policière municipale à Villiers-sur-Marne, le 20 mai 2010.
Les suspects, âgés de 25 ans à 60 ans, ont été interpellés dans l’Oise, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis. « C’est un grand travail de la police judiciaire qui a permis de remonter jusqu’à ces suspects », note Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat de police Unsa.
Manque un homme, suspecté d’avoir « occupé un rang important » dans cette équipe, mélange de malfaiteurs chevronnés et de jeunes garçons issus de cités sensibles. « Redoine Faïd faisait partie des objectifs prioritaires des policiers de la crim et de la BRB, confie une source proche de l’affaire. Il est originaire de Creil, dans l’Oise. Ce matin, quand les enquêteurs se sont présentés à son domicile de Courbevoie (Hauts-de-Seine), il n’était plus là. »
Objet d'intenses recherches
L’homme, âgé de 38 ans, employé comme commercial dans une société à Paris et qui s’était également reconverti dans l’écriture — coauteur d’un livre intitulé « Braqueur », paru au mois de novembre dernier —, depuis sa sortie de prison en 2009, après avoir purgé une peine de dix années de réclusion a-t-il été prévenu de son imminente interpellation?
« Cela fera partie des éléments à éclaircir, souffle un enquêteur, passablement énervé. Maintenant, il fait l’objet d’intenses recherches. » Dès hier matin, une fiche mentionnant son identité a été largement diffusée. « Il est susceptible de se rendre à l’étranger et notamment en Israël, comme il l’a déjà fait », relate un proche de l’affaire.
Redoine Faïd est loin d’être un inconnu de la justice. Condamné pour des braquages de banques, il a écopé, au total, de trente et un ans de réclusion criminelle au début des années 2000. Il avait notamment été condamné pour l’attaque d’un fourgon blindé à Villepinte, en juillet 1997. Interpellé en décembre 1998, il avait bénéficié d’une libération conditionnelle début 2009. « Il m’a toujours affirmé qu’il ferait tout pour amorcer sa reconversion » déclare de son côté Me Jean-Louis Pelletier, son avocat, semble-t-il pas informé que son client figure parmi les listes des suspects.
« Ses liens avec un homme du commando ont été établis, souligne une source judiciaire. Ce second individu, Olivier Tracoulat, originaire également de Creil, n’a pas été retrouvé non plus, hier matin. Les investigations se poursuivent. »
Le Parisien - 12/01/11
137 - Daphné du MAURIER - (1907-1989) - Romancière britannique - Son oeuvre est à redécouvrir.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Daphne_du_Maurier
Bravo, encore une fois, à Orion!
Bonne chance aux autres joueurs!
Le jeu continue!
(Cliquez sur la photo)