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Blog - Page 1250

  • Fusillade de Montauban: un lien avec le militaire tué dimanche à Toulouse ?

    Après la fusillade qui a coûté la vie à troiss militaires ce jeudi à Montauban, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, qui s'est rendu sur les lieux du drame, n'écarte pas totalement l'hypothèse d'un lien avec le meurtre d'un militaire dimanche à Toulouse.

     
    Gérard Longuet a rencontré ce jeudi vers 21h00 le 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) auquel appartiennent les trois victimes de la fusillade
     

    Le ministre de la Défense Gérard Longuet a déclaré ce jeudi soir à Montauban (Tarn-et-Garonne), où il s'est rendu après l'attaque par arme à feu contre trois militaires, que « toutes les pistes » devaient être « examinées » dans cette affaire.

    Ce jeudi après-midi, trois militaires ont été tués par un tireur qui a ouvert le feu sur ses victimes froidement, à bout portant, près d'un distributeur de billets dans un quartier paisible de Montauban, avant de prendre la fuite en scooter.

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    Gérard Longuet, qui s'exprimait dans la cour du 17e Régiment du génie parachutiste (RGP) auquel appartiennent les trois victimes, peu après son arrivée vers 21h00, a estimé que ce n'était pas l'armée française qui était visée : « Profondément, je ne le pense pas, je ne le souhaite pas », a-t-il dit.

    "Toutes les pistes doivent être examinée"

    C'est la deuxième fois en moins de cinq jours qu'un militaire est tué par un tireur en deux roues dans la région. Mais, comme les enquêteurs, le ministre s'est refusé dans l'immédiat à établir un lien entre cette affaire et le meurtre à Toulouse dimanche d'un militaire, en civil, tué d'une balle en pleine tête par un tireur qui s'est enfui en deux roues. « C'est un lien que je ne ferai pas à cet instant », même s'il « mérite d'être examiné », a-t-il dit .

    A l'heure actuelle, aucune piste n'est toutefois écartée. « Toutes les pistes doivent être examinées et les motifs peuvent être de nature extrêmement différente, depuis la démarche individuelle jusqu'à quelque chose de collectif et de conçu, nous n'en savons rien », a affirmé le ministre quant à l'éventualité d'un acte terroriste.

    "Tout le monde peut être visé par un fou"

    Le ministre de la Défense a estimé qu'il n'était pas forcément nécessaire que les soldats français prennent des mesures pour se protéger : « Le militaire en France est connu, reconnu et apprécié, tout le monde peut être visé par un fou, a-t-il estimé. Les militaires sont chez eux en France, ils n'ont pas de raison de raser les murs. »

    « Moi, mon devoir, c'est de garantir au 17e que tout sera fait pour élucider cette tragédie », a assuré Gérard Longuet. Au cours de ce déplacement à Montauban, Gérard Longuet a tenu à exprimer « une marque de solidarité » au régiment frappé par le drame, tout en leur assurant de poursuivre « le plus rapidement possible l'enquête la plus approfondie. »

     

  • Vers le mémoricide de la Grande Guerre ?

     

    Le souvenir des « Poilus » reste profondément ancré dans la mémoire française : dans la mémoire des familles où chacun a un grand-père, un arrière-grand-père ou un trisaïeul qui a combattu ; dans la mémoire des villages qui ont tous leur monument aux morts. Pourtant, à deux ans du centenaire de 1914 le gouvernement s’est engagé dans la voie du mémoricide.

    Le 11 novembre va devenir une sorte de Memorial Day à l’américaine dont la guerre de 1914 a vocation à disparaître. Alors même que les autres événements du dernier siècle gardent leurs dates commémoratives, la Grande Guerre perd celle qui lui était propre. Abbon fait le point pour Polémia.

    La loi du 20 février 2012

    Dans son discours du 11 novembre 2011 le président Sarkozy annonça qu’il « inaugurait une nouvelle ère dans la mémoire collective ». Le changement annoncé, pour une fois, n’allait pas tarder à se réaliser. Un mois plus tard, l’Elysée émettait une proposition de loi qui reçut dès le 20 février 2012 l’approbation du Parlement. Selon les termes de Nicolas Sarkozy, « Désormais ce seront tous les morts pour la France, ceux d’hier et d’aujourd’hui, ceux d’Indochine, d’Afrique du Nord, de Suez, et tous ceux qui sont tombés plus récemment dans les opérations extérieures des Balkans, d’Afghanistan, du Moyen-Orient, de la Côte d’Ivoire et de la Libye qui seront honorés le 11 novembre. »

    La banalisation de la Grande Guerre

    Voilà donc la Grande Guerre banalisée, relativisée sur décision du gouvernement français alors que sa commémoration presque centenaire était entrée dans les mœurs et que son souvenir continue à inspirer cinéastes et littérateurs ; alors que la communauté internationale lui rend un hommage insigne depuis près d’un siècle, le protocole voulant qu’un chef d’Etat étranger en visite officielle manifeste sa déférence à la France par le dépôt d’une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe, la juxtaposition de ces deux monuments montrant le lien unissant la souffrance et la gloire, celle-ci ne pouvant s’acquérir qu’au prix de la première. C’était là un geste de respect pour la nation française qui sut préserver son indépendance et son intégrité grâce à l’héroïsme de ses Poilus.

    Il est vrai que l’énormité du sacrifice consenti par le peuple de France entre le 3 août 1914 et le 11 novembre 1918 – 1.400.000 tués dans des conditions inhumaines, 3 millions de blessés, près du tiers de la richesse nationale anéantie – a pu nourrir une contestation pacifiste. On a pu déplorer, en comptant ses huit millions de morts, toutes nations confondues, à 95% européens, une sinistre boucherie préludant au déclin d’une Europe jadis hégémonique.

    La loi du 20 février peut être interprétée comme une concession aux traditions antimilitaristes et pacifistes de la gauche, qui la vota aux côtés de l’UMP. Plus largement, le rappel d’un conflit opposant sur son front principal une Allemagne et une France autour desquelles se construit l’Union européenne fait désordre aujourd’hui, aussi les historiens officiels orientent-ils leurs travaux autour du « Plus jamais ça », et nombre de nos contemporains ont tendance à rejeter le souvenir de cette guerre dans l’oubli, faute d’en comprendre les causes et les conséquences.

    Une variante à la française du Memorial Day

    On ne saurait donc s’étonner du rôle personnel de Nicolas Sarkozy, connu pour son suivisme à l’égard des Etats-Unis, dans la conduite d’une réforme qui nous impose une variante à la française du Memorial Day. On ne s’étonnera pas non plus que le président ait profité de l’occasion pour normaliser, face à une opinion publique de plus en plus réticente, des guerres menées loin de la mère-patrie en Afghanistan, dans les Balkans ou en Afrique pour y défendre des intérêts plus américains que vraiment français.

    Le cosmopolitisme soixante-huitard, symbolisé par une célèbre boutade : « Nous sommes tous des juifs allemands », semble inspirer plus nettement la politique internationale de notre actuel président que le nationalisme français. L’hédonisme jouisseur des émules de Cohn-Bendit exprimé dans un slogan bien connu : « Faites l’amour, pas la guerre », caractérise des individus fiers de l’être qui ne se reconnaissent que des droits, à l’exclusion de tout devoir, qu’il soit d’ordre familial ou patriotique.

    Un tel état d’esprit, largement répandu dans les médias et le show-biz, ne prédispose guère à comprendre les sacrifices inouïs consentis par les Poilus dans l’horreur des tranchées afin de défendre, contre l’envahisseur allemand, des frontières que n’importe quel immigré venu du bout du monde peut franchir aujourd’hui sans trop de difficultés grâce aux Accords de Schengen pour jouir, aux frais du contribuable, des largesses de l’Etat français. Mais ce n’est pas seulement l’esprit de Mai-68 qui sévit dans cette réforme, car il s’agit aussi et surtout d’une adaptation à l’idéologie mondialiste, dont la révolution soixante-huitarde posa les premiers jalons.

    Une nouvelle ère de la mémoire collective placée sous le signe du mondialisme

    La nouvelle ère inaugurée dans l’histoire collective par la loi du 20 février se fonde sur une révision de notre histoire inspirée des nouvelles valeurs prônées par l’idéologie dominante que l’on désigne du terme de mondialisme, laquelle est propagée, pour son plus grand profit, par l’hyperclasse mondiale des banquiers, patrons de multinationales, hauts fonctionnaires des institutions internationales.

    Notons au passage que les idéologies totalitaires ont par nature une propension fatale à manipuler l’histoire dont elles se jugent seules aptes à désigner le sens. C’est ce que montre Orwell dans 1984 : « Celui qui contrôle le passé contrôle le présent, celui qui contrôle le présent contrôle l’avenir ». Quelles sont donc les nouvelles valeurs de l’Evangile mondialiste ?

    Ce sont les Droits de l’homme apatride, sans identité ethnique ni culturelle ni même sexuelle, réduit à ses qualités de producteur et de consommateur homogénéisé par le marché, interchangeable, donc apte à immigrer en n’importe quel point de la planète où il jouira des mêmes avantages, des mêmes droits démocratiques que les autochtones. Si en quelque région du monde ces droits viennent à être entravés par un tyran, les organisations internationales ou les grandes puissances, se réclamant du droit d’ingérence, sont fondées à intervenir militairement pour rétablir la démocratie.

    Les guerres humanitaires sont légitimées par les grands principes qu’elles sont censées défendre, même si les idéaux proclamés cachent des intérêts pétroliers ou les visées géopolitiques d’une hyperpuissance. Le mal, en revanche, vient des nations qui ont la possibilité d’entraver la libre circulation des capitaux, des marchandises et des migrants par leurs frontières, leur souveraineté qui les autorise à édicter des réglementations visant à protéger des intérêts nationaux, donc discriminatoires (horresco referens), menaçant la paix mondiale, enfin, par leurs armées belliqueuses et belligènes.

    La pensée unique instrumentalise la Guerre de 1914 pour criminaliser le nationalisme censé avoir à lui seul provoqué le déclenchement des hostilités et légitimé la poursuite du conflit. De là à condamner définitivement tout nationalisme, et même tout patriotisme et, par-dessus le marché, la nation sous prétexte qu’en elle réside la grande cause des guerres, il n’y a qu’un pas. La pensée unique établit ainsi une hiérarchie des guerres : les seules honorables sont celles que l’on qualifie d’ « humanitaires », dont le prototype est la Seconde Guerre mondiale, livrée contre un régime nazi, antisémite, raciste et xénophobe, et dont le dernier avatar est l’expédition de Libye.

    Le vote de la loi du 20 février a été obtenu contre la garantie du maintien de la commémoration du 8 mai 1945 sans compter d’autres journées apparentées. Les guerres nationales, en revanche, sont privées de légitimité car livrées pour des raisons identifiées au fascisme, même si les belligérants se trouvaient dans une position défensive. Le succès planétaire d’Indignez-vous, ce petit bréviaire du politiquement correct, s’explique par le prestige d’un auteur qui se veut résistant au nazisme plutôt qu’ancien combattant.

    Osons la dissidence !

    La rétrogradation de la Première Guerre mondiale dans la hiérarchie des célébrations n’est donc pas tellement due à l’usure du temps qu’à la révolution opérée dans les mentalités par l’idéologie mondialiste, liée elle-même au phénomène de mondialisation identifié à un progrès irréversible, comme le furent autrefois les révolutions communistes.

    Mais toute idéologie étant sujette à dissidence du fait de son caractère utopique et totalitaire, il est légitime de penser contre le politiquement correct. Rappelons-nous que le marxisme-léninisme, il n’y a pas si longtemps, attribuait au seul régime capitaliste la responsabilité du déclenchement des hostilités de 1914. Voilà une preuve, parmi d’autres, que les « vérités » d’ordre idéologique sont éphémères. La diabolisation des opposants au mondialisme par une récurrente reductio ad hitlerum ne devrait pas intimider les contestataires. Secouons l’apathie où l’idéologie plonge ses victimes « dans une indifférence cynique ou embêtée » à son propre sort, selon les mots si justes de Hannah Arendt ! (*)

    A quoi peut mener le constant dénigrement de notre nation, de sa langue, de sa culture, la repentance unilatérale exigée pour tant d’événements de notre histoire et, en l’occurrence, le renoncement, inscrit dans la loi du 20 février, à l’une de nos plus attachantes victoires, à quoi peut mener la perte de notre fierté d’appartenance, sinon à la servitude volontaire au profit des empires du moment ?

    La nation, cette communauté forgée par l’histoire, est d’une valeur irremplaçable, car elle rend possible l’exercice de la démocratie qui ne peut se réaliser à l’échelle mondiale en raison de la diversité des civilisations sur laquelle le mondialisme fait l’impasse. En même temps elle permet aux citoyens d’échapper à l’atomisation, source de tous les dangers dans un monde qui a toujours été violent ; contrairement aux prédictions d’un progressisme de bazar, elle n’est pas condamnée par l’histoire. La France, plus que millénaire, n’est pas la moindre des nations du monde, elle n’a pu survivre au long des siècles que par les sacrifices d’innombrables générations. C’est la leçon que nous ont transmise les combattants de 1914 qui ont sauvé l’indépendance et l’intégrité de notre pays. Les premiers résistants qui manifestèrent à l’Arc de Triomphe le 11 novembre 1940 l’avaient compris. A nous de reprendre le flambeau : il n’est pas de liberté sans combat.

    Abbon
    9/03/2012

    (*) Système totalitaire / Les origines du totalitarisme, éditions du Seuil, collection Politique, page 39

    Voir aussi : 11 novembre : La mémoire de la France est davantage à Verdun qu'à Auschwitz

    Correspondance Polémia – 15/03/2012

  • Dans un quartier d'Athènes, les néonazis prospèrent grâce à la crise

    Le contexte économique exacerbe le racisme en Grèce. Dans un quartier de la capitale, un parti néonazi fait la loi et des étrangers sont tabassés. Reportage.

    (D'Athènes) Je suis chez Christina Samartzi, une responsable de Médecins du Monde à Athènes, pour parler des milliers de cas de sous-nutrition récemment constatés chez les enfants grecs. Cela fera l'objet d'un autre article. Au fil de la conversation, elle me raconte qu'un de leurs traducteurs a été tabassé récemment :

    « Il est afghan. On suppose que c'est L'Aube d'or. »


    Le logo d'Aube d'or

    L'Aube d'or (Chrysi Avyi) est un parti néonazi. A Athènes, les agressions d'immigrés sont de plus en plus nombreuses. Toutes sont attribuées à ce parti de jeunes braillards qui aiment tendre le bras et afficher leur logo pas très éloigné de la croix gammée.

    Né dans les années 80, L'Aube d'or connaît une nouvelle jeunesse à la faveur de la crise économique.

    C'est un peu plus loin, à Agios Panteleimonas, que les allumés de L'Aube d'or concentrent leur activité. Une place présentée comme dangereuse par les guides touristiques, tant les affrontements sont nombreux autour de l'église homonyme.

    Le danger ne saute pas tout à fait aux yeux ce premier jeudi de mars. Il fait grand soleil, les enfants jouent dehors et les Albanais au chômage enchaînent les parties de dominos.

    Nettoyer la Grèce


    L'église d'Agios Panteleimonas (Zineb Dryef/Rue89)

    Sur le parvis de la grande église, il faut baisser les yeux pour voir le grand message tagué au sol qui invite les étrangers à partir. Un tag antifasciste le recouvre, lequel est lui-même dissimulé par un autre, raciste ; enfin, tout cela est devenu illisible.

    Le parc à proximité de l'église est désormais vide. Comme la place Attique, dans le quartier d'Omonia, il a été occupé par L'Aube d'or qui en a chassé, par la violence et les coups, tous les étrangers. Jusqu'à ce que le conseil municipal décide finalement la fermeture du parc.

    Distrait par une pièce de monnaie qu'il s'emploie à chercher dans la grande église, le pope refuse de me parler. C'est pourtant ici que se sont déroulées certaines des plus violentes attaques de L'Aube d'or contre les immigrés. Des descentes de dizaines de jeunes dont l'objectif est de « nettoyer la Grèce de ses souillures ».

    En septembre dernier, un demandeur d'asile afghan a été grièvement blessé après son agression par une quinzaine de personnes. En mai, ce sont treize migrants qui ont été battus par les extrémistes. Il serait malheureusement trop long de recenser tous ces « pogroms » – c'est ainsi que les Grecs désignent ces affrontements.

    La police tolère les néonazis


    Affiche de la station Kokkino (Zineb Dryef/Rue89)

    Tolérés par la police, « ils agissent souvent comme les auxiliaires des CRS », explique Jason, journaliste à Kokkino, une radio de la gauche radicale qui suit attentivement ce mouvement.

    Kostis Papaioannou, président du Comité national pour les droits humains, a lui relevé que la plupart des crimes et agressions de nature raciste ne font même pas l'objet d'enquêtes policières. Une attitude dénoncée par le HCR à Athènes.

    Ce mouvement néonazi, même s'il reste marginal, progresse dans le centre d'Athènes. Plusieurs sondages créditent le mouvement de près de 2,5% d'intentions de vote aux législatives anticipées du mois d'avril.

    En novembre 2010, Nikolaos Michaloliakos, de L'Aube d'or, a été élu au conseil municipal d'Athènes avec ce slogan : « Refaire d'Athènes une ville grecque » ; les électeurs d'Agios Panteleimonas lui ont été favorables.

    Ils ont le soutien de la population dans ces quartiers populaires, surtout des jeunes, explique Jason :

    « Leur progrès s'explique par la crise mais aussi par la participation du Laos [l'alerte populaire orthodoxe, parti d'extrême droite, ndlr] au gouvernement. Beaucoup de gens ont été déçus et s'en sont détournés.

    Leur succès s'explique aussi par leurs liens avec la population. Ils fonctionnent par milices et ils créent des comités d'autodéfense. Dans le quartier d'Agios Panteleimonas, ils ont fait du porte-à-porte pour laisser un tract avec un numéro à joindre si les gens venaient à se sentir menacés par les immigrés. »


    Dans une épicerie du quartier (Zineb Dryef/Rue89)

    « Grâce à eux, il n'y a plus d'Asiatiques »

    Les affirmations de Jason se vérifient au premier petit commerçant interrogé. Il est épicier dans le quartier d'Agios Panteleimonas depuis les années 80. Maintenant, il ferme à 21 heures parce qu'il a peur des attaques et parce qu'« aucun Aryen ne circule à la nuit tombée » :

    « Les immigrés volent des petites choses. Par exemple, une combine courante, c'est de prendre un paquet de cigarettes, de demander le prix, d'en saisir un second et hop ! Ils partent en courant.

    Ce sont des gens qui achetaient autrefois mais maintenant ils volent. Heureusement, je ne me suis jamais fait braquer. »


    Tract de L'Aube d'or (Zineb Dryef/Rue89)

    Il estime que son chiffre d'affaires a baissé de 70% ces deux dernières années. Il dit aussi que le quartier a été nettoyé :

    « C'est grâce à Chrysi Avyi. Moi, je ne fais pas de politique et je n'ai pas d'avis sur le sujet mais grâce à eux, il n'y a plus d'Asiatiques [les Afghans et les Pakistanais, ndlr] dans le quartier. »

    Dehors, on ne repère pas dans la journée de militants de L'Aube d'or. Mais de nombreuses affiches témoignent de leur récente présence dans le quartier :

    • « Je vote L'Aube d'or pour chasser la souillure de notre pays » ;
    • « La Grèce appartient aux Grecs » ;
    • « Une mosquée à Athènes ? Jamais. Et nulle part en Grèce. »

    « Avant, on n'aimait pas trop les Albanais »

    Dans ce qui subsiste de commerces grecs dans le quartier – d'après le petit commerçant, plus beaucoup mais il exagère – il y a ce minuscule café tenu par un Grec, « de la minorité grecque en Albanie ». Il y a là de très vieux messieurs, pas forcément très âgés, non, mais l'air vieux à leur manière d'être assis, chacun seul à une table, dos au mur. Ils boivent du café et de l'eau de vie que le patron leur sert régulièrement et généreusement. Il tolère les cigarettes, fume lui-même.


    Dans le petit café (Zineb Dryef/Rue89)

    Ce matin-là, ils ressassent. La beauté passée du quartier, la quasi bourgeoisie des habitants – la tante d'un des clients du bar a vendu autrefois cinq de ses magasins en province pour pouvoir s'installer dans l'un des immeubles aujourd'hui décrépis du quartiers –, son microclimat même.

    Un homme prend la parole.

    « La première vague d'immigrés, c'étaient les Albanais. On ne les aimait pas trop, on pensait qu'ils étaient dangereux mais ils n'ont pas défiguré le quartier. Ils travaillent bien.

    Aujourd'hui, beaucoup d'Albanais, de Bulgares, de Roumains rentrent chez eux. Avec la crise, ils ont perdu leur travail mais ils ne veulent pas devenir des voleurs.

    Les Afghans et les Pakis sont obligés de rester ici, alors ils sont prêts à tout pour survivre. Le problème, c'est qu'ils ne pourront pas vivre longtemps, ni très bien, uniquement du vol.

    Les Albanais, eux, n'auraient jamais fait des choses humiliantes comme mendier ou essuyer les pare-brise contre de la monnaie, ils partent. »


    Dans le petit café (Zineb Dryef/Rue89)

    Les autres acquiescent. Ils semblent lui vouer quelque chose comme de l'admiration un peu révérencieuse. L'homme s'appelle Takis Mouzoukos. Il est le plus âgé de l'assemblée. Ingénieur civil à la retraite, il a eu cette idée baroque, il y a maintenant deux ans, de créer le premier cimetière d'animaux domestiques d'Athènes. Lui et son associé – un Albanais – ne souffrent pas de la crise, affirme-t-il.

    « Ils sont dans une impasse »

    Le patron me montre son gros cahier. La crise c'est ça, cette liste de noms et en face une somme, souvent élevée. Un de ses clients lui doit 250 euros mais il n'a pas le cœur à lui refuser des consommations :

    « Avant la crise, ils venaient, ils me faisaient vivre, je ne vais pas les laisser tomber maintenant. »

    Lui aussi a une dent contre les « Asiatiques » ; ils ne veulent pas s'intégrer. La preuve : jamais il n'en a vu un seul au café ! Pas une fois. Il les croise parfois dans la rue, rasant les murs. Il n'est pas rassuré :

    « Ils sont dans une impasse parce qu'ils ont été dupés par les mafias et qu'ils se retrouvent maintenant coincés à Athènes sans travail, ni argent. Les hommes deviennent des bêtes féroces quand ils ont faim. »

    C'est entendu, ces hommes-là n'aiment pas les « Asiatiques » mais à l'évocation de L'Aube d'or, ils s'agitent. Takis parle pour les autres :

    « Bien sûr que je préférerais qu'ils rentrent chez eux mais je ne peux pas accepter qu'on les traite comme le fait L'Aube d'or !

    Je suis choqué quand je vois ces jeunes, des jeunes du quartier parfois, qui tapent des hommes avec des battes de baseball. Je n'aime pas voir ça en Grèce.

    Les Grecs sont eux aussi responsables. De riches propriétaires d'immeubles louent les sous-sols et entassent des dizaines d'immigrés à l'intérieur. Les endroits les plus dangereux maintenant, ce sont les halls d'immeubles. »

    Il se demande si « tout ce bordel n'est pas organisé par des gens de l'immobilier » mais enfin, il ne faut pas s'inquiéter, « la Grèce s'est souvent retrouvée dans des situations impossibles mais l'espoir d'un Grec ne meurt jamais. A la vôtre ! »

    Rue89

    (Cliquez sur les photos)

  • Une jeune militante varoise du FN dépose plainte pour agression

    Publié le jeudi 15 mars 2012 à 18h40 - 1

    Une militante varoise du FN dépose plainte pour agression D. L

    Une jeune femme âgée de 18 ans, militante au Front national depuis un mois, a déposé ce jeudi une plainte pour agression au commissariat de La Seyne.

    Elle affirme avoir été agressée ce matin à 9h45 par deux individus cagoulés. L'incident aurait eu lieu alors qu'elle venait de déposer sa fille à la crèche "Le petit monde", dans les anciens locaux de l'école Eugénie Coton à La Seyne.

    D'après son témoignage, l'un des deux agresseurs l'a menacé avec un cutter et lui a entaillé la joue. "Ils m'ont dit qu'ils m'avaient reconnue dans un reportage de France 3 Toulon tourné à la permanence du FN de Six-Fours, qui a été diffusé mardi", explique Cécilia

    Dans un communiqué, le secrétaire départemental du FN, Frédéric Boccaletti, condamne "condamne sans réserve cette agression d'une grande lâcheté" et "rappelle à ses adversaires que notre République ne saurait s'accommoder de l'irruption dans le débat électoral d'incitations à la violence".

    Nice-Matin - 15/03/12

  • Photos de Giulia: Carla Bruni contre-attaque !

    -Sarkozy, l’épouse du chef de l’Etat, a demandé mercredi aux médias de «respecter le droit à la vie privée» de ses enfants, après la publication de photos la montrant avec sa fille Giulia, âgée de moins de cinq mois, notamment en couverture de «Paris Match» ce jeudi.

     


    «Je tiens à préciser que ceci a été réalisé sans aucune forme de consentement de ma part. Je déplore toute utilisation faite de l’image de mes enfants ainsi que toute communication d’informations concernant leur intimité», a-t-elle expliqué.

    La petite Giulia sort peu à l'extérieur


    Une mise au point pour clarifier la situation. La "Première dame de ", qui jusqu'ici avait fait comprendre qu'elle ne souhaitait pas communiquer sur ses enfants, campe sur ses positions. Chaque jour, l'équipe de sécurité qui la suit fait le ménage autour d'elle. Pour réduire les risques d'exposition, l'épouse de limite les sorties à l'extérieur avec sa fille et se promène souvent à l'abri des regards dans le parc de l'Elysée.

    Une carte mémoire pleine de photos

    Mais cette semaine, d'après des informations recueillies auprès de l'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy est sortie avec la petite Giulia, pour se rendre chez son pédiatre. Quand soudain, elle est alertée par ses gardes du corps de la présence de plusieurs paparazzis. «Son sang ne fait qu'un tour, après avoir reposé le bébé dans la voiture, elle part à leur rencontre et s'en suit une altercation verbale», confirme ses proches.

    «Quelques heures plus tard, le paparazzi a déposé une carte mémoire avec les photos, mais il a prévenu Carla qu'il y avait trois autres photographes avec lui», précise cette source.

    Les photos de la petite Giulia ont été publiées sans floutage à l'étranger, dont de nombreux sites belges. Des mises en demeure ont été déposées dans les pays concernés.

    Le Parisien - 15/03/12

     

    NdB: Quelle différence avec les enfants royaux leurs parents  montre fièrement à la foule et dont les photos figurent dans la presse !

  • Pierre Schoendoerffer est décédé : le cinéma français a perdu un de ses « capitaines »

      Posté par le 15 mars 2012

     

    Le cinéaste et romancier Pierre Schoendoerffer est mort mercredi matin à l’âge de 83 ans des suites d’une opération à l’hôpital Percy à Clamar. Membre fondateur des César, Pierre Schoendoerffer s’était fait le témoin scrupuleux de la grandeur et de la misère des combattants, monde qu’il avait bien connu.

    Prisonnier à Dien Bien Phu en mai 1954, puis libéré, il avait quitté l’armée pour devenir reporter-photographe. Après son premier film, la Passe du Diable (1956), il a alterné films de fiction et documentaires et écrit son premier roman en 1963, La 317e Section, qu’il a adapté à l’écran en 1965. Parmi ses oeuvres majeures, Pierre Schoendoerffer a écrit et adapté à l’écran Le Crabe tambour (1977, Grand Prix du roman de l’Académie française), puis L’Honneur d’un capitaine (1982), où il dressait à nouveau le portrait de soldats luttant pour l’honneur, sans illusions sur l’issue du combat. Avec Dien Bien Phu (1991), il a réalisé une fresque guerrière puissante, doublée d’une méditation sur les sacrifices inutiles.

    Source : Theatrum Belli

  • Montauban: trois militaires tués par balles en pleine rue

    Publié le 15.03.2012, 16h17 | Mise à jour : 17h45

     

     

     

    Trois militaires ont été tués par balles jeudi après-midi à Montauban par un tireur en deux-roues qui a pris la fuite. Un premier bilan faisait état de deux morts. Mais le troisième blessé, grièvement touché, est décédé un peu plus tard.
     
    Selon une source proche de l', la est survenue dans la rue vers 14h10, non loin du siège du 17e régiment du génie parachutiste (RGP).
     


    Les trois militaires, qui étaient en tenue, se trouvaient à proximité de commerces et d'une agence bancaire lorsque qu'un tireur à scooter, qui portait un casque à visière, a ouvert le feu sur eux, d'après la préfecture. On ignore si les trois hommes retiraient de l'argent à un distributeur ou s'ils sortaient d'un commerce au moment où ils ont été pris pour cible.

    Un important dispositif policier et de gendarmes a été mobilisé pour retrouver le tireur en fuite.


    LeParisien.fr

  • Depardieu soutient Sarkozy qui l'a aidé "sur une de ses affaires" à l'étranger

    Gérard Depardieu a expliqué récemment lors d’un déjeuner qu’il soutenait le candidat Nicolas Sarkozy car ce dernier l’avait aidé à régler «des problèmes dans l’une de (ses) affaires à l’étranger», affirme le Canard enchaîné.
    Selon la conversation rapportée entre guillemets par l’hebdomadaire, sans doute par un témoin de la scène, l’acteur assurait notamment: «J’aurais perdu beaucoup d’argent s’il ne m’avait pas aidé pour ce problème».
    «Tout ce qu’il me demandera je le ferai», concluait-il, selon le journal.
    La scène se déroulait lors d’une déjeuner dans le restaurant parisien de Depardieu, écrit le Canard.
    «A chaque fois que j’ai demandé quelque chose à Sarko, il a répondu présent», aurait expliqué l’acteur à son ou ses interlocuteurs (non précisé).
    «Quand j’ai eu récemment des problèmes avec l’une de mes affaires à l’étranger, il s’est mis en quatre et m’a réglé le problème tout de suite».
    Gérard Depardieu est monté sur la scène lors du grand meeting du candidat Sarkozy à la présidentielle, dimanche à Villepinte, pour déplorer «n’entendre que du mal de Sarkozy (alors que) il ne fait que du bien».
     
    L'Est républicain - 14/03/12

  • Bus halal et femmes voilées pour Sarkozy à Villepinte !

     

    (Cliquez sur la photo pour lire l'article)

    Ce sont des images que la télévision ne vous a pas montrées !
    Pour remplir son meeting de Villepinte, l’UMP a fait appel à l’Union des Associations Musulmanes !
    Une quinzaine de cars ont été affrêtés à cet effet, et tenez-vous bien, selon l’article reproduit ci-dessus, il y avait des cars pour les hommes et des cars pour les femmes, dont la moitié étaient voilées.
    Voilà un nouvel exemple du double jeu de Nicolas Sarkozy !
    Faites circuler largement cette information, afin d’ouvrir les yeux à ceux qui auraient encore quelques illusions sur le candidat du mondialisme…

     

    FN de Loir et Cher - 14/03/12

  • Depardieu "n'aime pas trop les Français" ...

     

    15 mars 2012

    Depardieu à Villepinte : la reconnaissance du ventre et le mépris du peuple…
    L’acteur Gérard Depardieu a confirmé à la RadioTélévision Suisse (RTS) qu’il interpréterait le personnage de Dominique Strauss-Kahn au cinéma. Interrogé sur ce rôle il répond : « je pense qu’il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n’aime pas trop les Français d’ailleurs… Il est très français, arrogant, suffisant…«

    Nous voilà rassurés. On comprend mieux pourquoi Depardieu soutient Nicolas Sarközy. D’abord pour le remercier d’être intervenu en sa faveur dans une « affaire » à l’étranger, ce qui lui aurait évité de perdre beaucoup d’argent. Décidément l’élyséen soigne ses amis, et tant pis pour le petit peuple…
    Ensuite parce que comme lui, il n’aime pas les Français, qu’il juge arrogants ! Quelqu’un pourrait peut-être leur présenter un miroir pour qu’ils se regardent !
    Merci en tout cas pour cet aveu !

    FN de Loir et Cher - 15/03/12

     

  • C.D. FRIEDRICH

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    Homme et femme contemplant la lune - 1824

    (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • Marine Le Pen fait le plein de voix chez les 18-22 ans (devant Sarkozy)

    INFO LE FIGARO - Selon un sondage Ifop pour l'Anacej, la candidate du Front national arrive en seconde position des intentions de vote chez les primo-votants à 23%, derrière François Hollande à 31%. Nicolas Sarkozy arrive troisième, à 21%.

    Marine Le Pen fait mouche chez les jeunes. Si la candidate du Front national stagne à 16-17% dans les intentions de vote de l'ensemble de la population pour le premier tour de la présidentielle, elle arrive en revanche en seconde position chez les 18-22 ans, selon un sondage Ifop* pour l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes (Anacej). En hausse de 4 points par rapport au dernier sondage publié en novembre, la fille de Jean-Marie Le Pen recueille 23% chez les primo-votants, derrière le socialiste François Hollande à 31% (-7 points), et devant le président-sortant Nicolas Sarkozy (21%, + 0,5) et le candidat du MoDem François Bayrou (9,5%, + 4.5). [voir l'ensemble des résultats ici]

    Pour Mikaël Garnier-Lavalley, le délégué général de l'Anacej, «les jeunes, que la campagne ne captivent pas, s'orientent vers un vote protestataire, incarné par le discours de contestation de Marine Le Pen». «Si la répartition des intentions de vote chez les 18-22 ans est à peu près similaire à celle de l'ensemble des Français à gauche - avec François Hollande en tête -, on constate au contraire une répartition des votes à droite en faveur de Marine Le Pen», poursuit Mikaël Garnier-Lavalley, qui explique: «Les jeunes de droite semblent se poser des questions sur le président-sortant et ont donc tendance à se tourner vers la candidate du FN». «C'est un vote anti-système, renchérit Anne Muxel, directrice de recherches au Cévipof. En 2007, ces jeunes, qui avaient vu leurs parents voter pour Nicolas Sarkozy, observent aujourd'hui leur déception. Et ils ont donc tendance, comme leurs aînés, à retourner vers le FN».

    Le FN, «porte-voix du mécontentement de la jeunesse»

    Le suffrage des jeunes a toutefois toujours été marqué par une présence assez importante du Parti frontiste, nuance la spécialiste, auteur d'Avoir 20 ans en politique**. «Déjà en 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen était encore à la tête du Parti, le FN séduisait une partie de la jeunesse qui était sans emploi ou dans une situation précaire, en étant le porte-voix de ce mécontentement», rappelle-t-elle.

    Les intentions de vote des 18-22 ans au second tour de la présidentielle ne sont pour leur part marquées par aucune surprise. Au contraire, elles suivent de près les chiffres de l'ensemble de la population, avec François Hollande à 56% et Nicolas Sarkozy à 44%. «Les jeunes ne font que se conformer à ce que l'on voit actuellement dans tous les sondages. Ils réclament un besoin d'alternance et de changement», note Anne Muxel.

    «Une grande insatisfaction»

    Autre enseignement de ce sondage: la participation des primo-votants s'annonce moins élevée qu'en 2007, année record pour une élection présidentielle. Sur une échelle de un à dix, 53% des personnes interrogées se disent tout à fait certaines d'aller voter au premier tour, le 22 avril, et 3% certaines de ne pas y aller. «Ces chiffres donnent l'impression que ces nouveaux électeurs ne prennent pas conscience des enjeux du scrutin. En 2007, le taux d'inscription sur les listes électorales était notamment plus fort qu'aujourd'hui», souligne Mikaël Garnier-Lavalley. Un résultat «interpellant», selon lui, l'élection présidentielle ayant toujours beaucoup mobilisé dans cette tranche d'âge. «Comme dans l'ensemble de la population, deux-tiers des jeunes disent suivre la campagne, mais ils affirment aussi ne pas la trouver intéressante. Ils ne trouvent pas ce qu'ils souhaiteraient chez les candidats, en termes de personnalité ou de propositions. Il y a donc une grande insatisfaction», décrypte de son côté Anne Muxel, ajoutant que l'abstention est très difficile à prévoir.

    Rien n'est donc joué parmi les 18-22 ans qui représentent 7,9% du corps électoral français. 59% d'entre eux affirment pouvoir encore changer d'avis selon le sondage Ifop. Selon Anne Muxel, «on est face aujourd'hui à un nouveau modèle d'électeurs, plus autonomes et avec une loyauté politique moins affirmée». Tout peut donc se jouer jusqu'au dernier moment. Aux candidats de savoir s'attirer cette nouvelle frange d'électeurs.

    * Échantillon de 805 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 22 ans. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille) après stratification par région.

    ** Avoir 20 ans en politique, Anne Muxel, Le Seuil, 2010

     

    14/03/12

  • Lu sur le net: "Algérie/Evian mars 1962: la censure "

     

    Lu sur le net : "Algérie/Évian, mars 1962 : la censure"
     
     
     
    Texte tiré du site officiel de Dominique Venner : www.dominiquevenner.fr

    Un demi-siècle après les accords d’Évian du 18 mars 1962, la France officielle, en dépit de sa démocratie tant invoquée, interdit que l’on regarde la vérité en face. C’est ce qu’a démontré la censure dont a été l’objet l’historien Guy Pervillé, spécialiste reconnu de la guerre d’Algérie, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse-Le Mirail, auteur de La Guerre d’Algérie (PUF, Que Sais-je ? 2007). Comme il l’a expliqué sur son blog, il avait été contacté un an plus tôt par le directeur des Archives de France afin de rédiger un texte objectif sur la fin de la guerre d’Algérie pour Commémorations nationales 2012, publication annuelle du Ministère de la culture et de la communication (1). Il a remis son texte à la date prévue. Mais, peu avant publication, il a été informé que son texte serait amputé des 4/5ème, sans qu’il soit consulté et sans sa signature. Son texte intégral ayant été publié sur son blog, on s’aperçoit qu’a été censuré tout ce qui concerne l’enlèvement et les tueries de Français après les accords d’Évian, l’abandon et le massacre des harkis, ainsi que le rôle du général De Gaulle (dont le nom a même été supprimé).

    Les accords d’Évian signés le 18 mars 1962 entre les représentants du gouvernement français et ceux du gouvernement provisoire algérien (GPRA) prévoyaient l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 19 mars à midi. Il n’en fut rien du côté algérien. Le jour même de la conclusion des accords, l’un des signataires français, Robert Buron, notait dans ses Carnets : « Les jours qui viennent vont être des jours de folie et de sang ». C’était bien vu.

    Lu sur le net : "Algérie/Évian, mars 1962 : la censure"

    Dans son étude censurée, Guy Pervillé écrivait : « Le FLN profita des accords d’Évian pour reconstituer ses forces armées (2) et pour étendre leur autorité sur une grande partie du pays et de sa population. L’armée française s’y opposa jusqu’au 8 mai, puis dut y renoncer. À partir du 17 avril 1962, le FLN déclencha une vague d’enlèvements contre la population française, supposée complice de l’OAS, dans les agglomérations d’Alger et d’Oran, mais aussi à l’intérieur de ces régions. Le 14 mai, la Zone autonome d’Alger […] rompit ouvertement le cessez-le feu en déclenchant une série d’attentats. C’est alors que le président De Gaulle […] accepta l’avancement de la date du référendum algérien au 1er juillet […]. D’autre part, des enlèvements et des massacres avaient été commis après le 18 mars contre d’anciens “harkis” en violation flagrante des clauses d’amnistie des accords d’Évian. […] Le 3 juillet, la France reconnut l’indépendance de l’Algérie. [Cependant], absence d’autorité incontestée et la compétition pour le pouvoir déclenchèrent de nouvelles vagues d’enlèvements et de violences meurtrières contre des Français d’Algérie (notamment des centaines d’enlèvement à Oran le 5 juillet) et contre d’ancien “harkis”. Les troupes françaises accueillirent et transférèrent en France les fugitifs, mais le gouvernement leur interdit de les rechercher sans l’accord des autorités algériennes… »

    Depuis un demi-siècle, on répétait qu’Évian avait réglé le problème algérien et que seule l’OAS était responsable des violences et du malheur des Pieds Noirs. Et voilà que le travail des historiens mettait en cause le FLN et le gouvernement français.

    Le professeur Pervillé poursuit : « Les enlèvements de Français diminuèrent après le 26 septembre 1962 qui vit l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement présidé par Ben Bella. Mais les massacres d’anciens harkis durèrent encore plusieurs mois et leur emprisonnement sous prétexte d’assurer leur sécurité, encore 10 ans. » Ce passage a également été censuré.

    L’historien concluait son exposé en ces termes (censurés) : « Les accords d’Évian voulus par le gouvernement français comme « la solution du bon sens » se révélèrent une utopie qui échoua à ramener une vraie paix en Algérie. »

    Dominique Venner


    Notes

    1. Déjà censuré l’année précédente, en 2011, au sujet de la célébration du centenaire de Céline, jugé inacceptable par Serge Klarsfeld. Le censure politique devient pratique courante. C’est ainsi que la direction de la chaîne I-Télé a interdit la diffusion de l’émission Ménard sans interdit enregistrée le 13 décembre 2011, au cours de laquelle l’universitaire et africaniste Bernard Lugan commentait son livre Décolonisez l’Afrique (Ed. Ellipses) qui pose la question de la différenciation des peuples et des cultures. Pour plus d’informations : www.bernard-lugan.com
    2. Les forces du FLN avaient été en grande partie détruites par l’armée française (NDLR).
    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Nantes - Thuram et Taubira à l'inauguration du mémorial de la Repentance

     

    Nantes : Lilian Thuram et Christiane Taubira à l’inauguration du Mémorial de la repentance
     
     
    14/03/2012 – 10h00
    NANTES (NOVOpress Breizh) – Christiane Taubira (photo), auteur de la loi mémorielle sur l’esclavage, et l’ancien footballeur Lilian Thuram viendront inaugurer à Nantes le Mémorial de l’abolition de l’esclavage le 25 mars prochain. C’est ce qu’a annoncé hier Jean-Marc Ayrault, le député maire de Nantes. Deux personnalités emblématiques de l’idéologie de la culpabilisation des Européens.

    Décidée en 1998, la construction de ce mémorial, qui aura connu bien des vicissitudes – l’inauguration avait dû être différée à plusieurs reprises en raison d’importantes malfaçons – aura finalement coûté officiellement la bagatelle de 7,9 millions d’euros. Selon la municipalité socialiste, le monument, situé quai de la Fosse le long de la Loire, se veut se veut « un lieu méditatif, de recueillement et de réflexion » non pas sur « l’esclavage d’hier et d’aujourd’hui », comme elle tente de le faire croire, mais bien sur la seule Traite transatlantique. Le choix de ces deux personnalités invitées en témoigne.

    Députée de la Guyane apparentée au groupe socialiste, « représentante particulière de François Hollande » dans l’équipe du candidat socialiste, Christiane Taubira est à l’origine de la Loi mémorielle relative à l’esclavage adoptée le 21 mai 2001. Selon l’article 1 de cette loi « la République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. »

    Dans l’esprit de ceux qui ont voté la loi Taubira, seuls les Européens sont coupables. Dans son texte initial, le projet de loi était parfaitement clair : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l’esclavage, perpétrés à partir du xve siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l’océan Indien, constituent un crime contre l’humanité. » Si l’expression « par les puissances européennes » a finalement été retirée, le législateur a délibérément écarté la traite musulmane (17 millions de Noirs réduits à l’esclavage – selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau – dont on cherche en vain la descendance dans les pays du Golfe arabique) et celle dont furent victimes les Européens par les Barbaresques d’Afrique du Nord (un million selon les conclusions du Britannique Giles Milton).

    Comme le soulignait l’historien Pierre Nora, Président de Liberté pour l’histoire « la France est de toutes les démocraties la seule qui pratique ce sport législatif. Et le plus comique — ou plutôt tragique — est de voir l’invocation à la défense des droits de l’homme et au message universel de la France servir, chez les auteurs, de cache-misère à la soviétisation de l’histoire. » On ne saurait mieux dire.

    Ancien membre du Haut conseil à l’intégration, Lilian Thuram est connu de son côté pour être très engagé dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Un combat pas toujours désintéressé, bien au contraire. On se souvient en effet qu’en 2009 l’ancien tricolore milliardaire, qui avait été invité par le Conseil régional d’Alsace à venir témoigner devant des lycéens à l’occasion de la clôture du « Mois de l’Autre », avait demandé 20 000 euros pour donner une conférence d’une heure trente sur le thème du « racisme ». Une somme trop élevée pour Adrien Zeller, le président du Conseil Régional, qui n’avait pu aligner « que » 1 500 euros. « On ne vit hélas pas dans le même monde » avait conclu M. Zeller, dépité. On ignore si Lilian Thuram a monnayé sa présence à Nantes le 25 mars prochain.

    Crédit photo : Guillaume Paumier ; licence cc.

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