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Blog - Page 1393

  • Violente explosion au centre d'Oslo - Plusieurs morts et blessés selon la police

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    (Cliquez sur la photo)

    Le centre-ville d'Oslo a été secoué par une forte explosion ce vendredi. D'origine encore inconnue, celle-ci a eu lieu près du siège du gouvernement norvégien.

    La police parle, pour l'heure, de plusieurs morts et blessés, sans donner plus de précision. « Je vois que des fenêtre du bâtiment de VG (le plus grand tabloïd norvégien) et du siège du gouvernement ont éclaté (…) les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées », a indiqué une journaliste de la radio publique NRK avant d'ajouter que « des personnes gisent en sang dans la rue ».

    La journaliste a également confié avoir, dans un premier temps, cru à « un tremblement de terre ». Elle a par ailleurs rapporté: « il y a du verre partout. C'est le chaos total ».

     Alors que des personnes s'occupent des victimes de l'explosion, des soldats ont été dépêchés pour boucler le quartier. Si la police d'Oslo n'a pas pu être jointe pour le moment, le cabinet du Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a annoncé qu'il n'était pas à son bureau ce vendredi après-midi.

    22/07/11

  • Une femme handicapée moteur agressée en pleine rue à Paris XXe

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    (Cliquez sur la photo)

    La femme a été retrouvée au pied de son fauteuil roulant. Cette handicapée moteur a déclaré aux policiers qu'elle avait été agressée par un homme qui l'avait frappée avant de lui voler son sac à main et de la pousser au sol.

    Selon Europe 1, la victime souffrirait  de plusieurs hématomes.

    C’est l'un des ses voisins qui l’aurait retrouvée à terre et qui aurait appelé la police. L'agression a eu lieu jeudi, rue des Orteaux dans le XXe arrondissement de Paris.

    L'enquête est entre les mains du 2ème district de la police judiciaire (DPJ).

    22/07/11

    Une agression particulièrement ignoble!

     

     

  • Privas: c'était un faux enlèvement, un rite tchétchène d'avant-mariage!

    Le mystère de l’«enlèvement» de Privas est résolu. La jeune fille qu’un témoin avait vu se faire embarquer de force dans une voiture, dimanche, dans la ville-préfecture de l'Ardèche, a été retrouvée «saine et sauve, en parfaite bonne santé, chez des amis de la famille à Toulouse» (Haute-Garonne), a indiqué à ParisMatch.com le Capitaine Katty Nicole, de l’hôtel de police de la commune.

     Ce vendredi, le «Dauphiné-Libéré» révélait que le présumé rapt n’en était pas un: la mère de l’adolescente aurait contacté le commissariat jeudi soir pour leur expliquer qu’il s’agissait d’un rite tchétchène d’avant-mariage, selon lequel la famille du futur mari «enlève» la fiancée. Autrement dit, cette dernière aurait été consentante. «Effectivement, la mère de la victime supposée nous a contactés, mais nous l’avions identifiée et allions à sa rencontre à ce moment-là», a-t-elle précisé. «Pour le reste, nous sommes en phase de vérification.»

    Dimanche, vers 15h15, un individu avait contacté le commissariat de Privas pour lui faire part d’une scène inquiétante à laquelle il a assisté. Il avait dit avoir vu une jeune fille, approximativement âgée de 17 ans, se faire pousser dans une BMW «de couleur sombre», avec plusieurs individus à l’intérieur –peut-être quatre. Il aurait tenté de s’interposer, mais une deuxième voiture, une Passat grise, l’en aurait empêché, se mettant «en travers de la route». Toute l’intrigue de cette affaire résidait dans le fait qu’aucune disparition, ni aucune fugue, n'avait été signalée à la police.

    La BMW déjà aperçue dans le quartier

    Néanmoins, le substitut du procureur de Privas, Franck Alzingre, avait déclaré prendre la chose «très au sérieux», lors d’une conférence de presse donnée mardi en fin d'après-midi. Et cela pour deux raisons: d’abord car deux autres témoins étaient venus corroborer les faits tels que décrits par le premier. Ensuite, parce qu’un parapluie, qui pourrait être celui de la victime, a été retrouvé sur les lieux de l’enlèvement. Un appel à témoins avait été lancé, et le parquet de Privas avait co-saisi le commissariat de la ville et la police judiciaire de Valence pour mener l’enquête.

    Jusqu’à ce rebondissement, l’enquête piétinait. L’appel à témoins n’avait rien donné de concret. Elément troublant: Chantal, une habitante du quartier de Lancelot, avait raconté au quotidien local avoir vu «rôder» une BMW noire il y a environ un mois dans le quartier. «Ici, tout le monde se connaît. Ce n'était pas une voiture du quartier», avait-elle certifié. Plus inquiétant encore, «il (le conducteur) s’intéressait de près aux jeunes filles», avait-elle assuré sur i>Télé, expliquant qu’il avait regardé «avec insistance» sa propre fille, âgée de 17 ans...

      22/07/11

     

  • Aix: Les mères accompagnaient les enfants pour voler les mamies !

    Elle a un grand coeur, Sophia. Cette mère de famille de 42 ans a pris place sur le banc des prévenus devant le juge Baudouin et ses assesseurs. Tout près d'elle, Nora, 34 ans. Les deux femmes, deux voisines qui vivent à Martigues, sont jugées pour vols en réunion sur personnes vulnérables et détournement de mineurs.

    Sophia avait hébergé deux mineurs en fugue. Son grand coeur, toujours. D'ailleurs, il l'a perdue. L'un des fugueurs, placé en foyer, était le fils de Nora. C'est quand le juge détaille les activités de tout ce petit monde que le bon coeur de Sophia reçoit quelques égratignures. "Des dames âgées ont déposé plainte pour cambriolage", résume le juge Baudouin. Qui demande : "Comment vous y preniez-vous ?" Sophia, du bout des lèvres, raconte: "On est allé voir cette dame, on l'a un peu distraite et l'un des jeunes a fait le tour de l'appartement". Bilan : bijoux, argent. Le fils de Nora, un ado de 14 ans, a aussi pris part aux vols. C'est même sa mère qui le confirme : "Mon fils a tout pris. Moi, j'étais là, mais j'ai rien fait", se défend-elle.

    Qui a eu l'initiative de ces cambriolages ? Et de faire participer les jeunes ? À la barre, l'amitié entre les deux copines se fissure. À telle enseigne que le juge intervient : "Dites donc, la solution pour avoir la paix, c'est de les assigner à résidence à 500 km l'une de l'autre !" Il demande ensuite à Nora : "Vous ne pouviez pas empêcher votre fils de voler ?" La mère de six enfants rétorque : "Il m' écoute jamais ! Et de toute façon, dit-elle en désignant sa copine, c'est elle qui le faisait charbonner ! Tu lui as monté la tête !" Deux vieilles dames ont ainsi été cambriolées. "L' une d'elles, précise le juge, n'est autre que la grand-mère d'adoption de l'autre mineur en fugue".

    "Quelle honte ! Des mamans qui volent des personnes âgées, en utilisant des enfants ! "

    Un ange passe. Surtout quand, en partie civile, Me Virginie Le Vouedec ajoute une couche de vernis supplémentaire à la coloration déjà détestable du dossier : "S'en prendre à une dame âgée, sous curatelle, venir ensuite mettre sa moralité en doute... lamentable ! Elles lui feront même du chantage affectif : ces vols, c'était pour nourrir les enfants. Pour qui nous prend-on ?" Il n'en faut pas plus au procureur Nadine Lefebvre-Ibanez pour laisser éclater sa colère et le Vésuve qui va avec: "Quelle honte ! Des mères de famille qui détroussent des personnes âgées fragiles, en utilisant des enfants ! J'ai honte pour vous".

    La représentante du Ministère public ira même jusqu'à requérir cinq ans ferme contre Sophia, en récidive légale, et trois ans avec sursis contre Nora. En ayant pris soin de donner sa vision du grand coeur de Sophia : "La compassion, madame, ça ne signifie pas utiliser les autres."

    Des réquisitions "démesurées" pour la défense, assurée conjointement par Mes Céline Depré et Johanna Vine. Chargées de redessiner le portrait des deux prévenues. "Elle a six enfants, insiste Me Vine, mais a-t-elle eu le choix ? Et comment avoir de l'autorité sur un enfant qui n'a eu d'autre exemple qu'un père qui bat sa mère ?"

    Des arguments qui vont en partie convaincre le tribunal : Nora est condamnée à neuf mois avec sursis. Sophia écope quant à elle de dix-huit mois avec port du bracelet électronique. "Ce dossier a pris une ampleur démesurée, pour son avocate Me Depré : ce sont des infractions bêtes et méchantes, certes, mais devant les policiers, les deux mineurs, qui ne sont pas des oies blanches avaient tout fait pour sauver leur peau !" L'affaire pourrait se poursuivre devant le juge des enfants, le président ayant précisé : "Leurs qualités éducatives me semblent sincèrement remises en question... il se pourrait que le juge des enfants soit saisi".

    Source La Provence - 21/07/11

  • Bavière: la tombe de Rudolf Hess a été détruite pour prévenir des rassemblements néo-nazis

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    Lu sur le blog de Rivarol

    Le Monde:

    Les restes de l’ancien bras droit de Hitler, Rudolf Hess, ont été exhumés et sa tombe, dans un cimetière de Bavière (sud de l’Allemagne), a été détruite près de vingt-quatre ans après sa mort, ont annoncé, jeudi 21 juillet, les autorités locales.

    L’exhumation, moins d’un mois de l’anniversaire de sa mort, a eu lieu à l’abri du public et sans que les médias en soient informés, a précisé le maire-adjoint de Wunsiedel, confirmant des informations du Süddeutsche Zeitung... "Nous espérons ainsi ne plus avoir ici ce fantôme brun", a-t-il ajouté.

     La paroisse protestante de Wunsiedel, une commune de moins de 10 000 habitants, proche de la frontière tchèque, a décidé de ne pas renouveler la concession familiale où reposait l’ancien responsable nazi pour prévenir les rassemblement néo-nazis à l’anniversaire de son suicide, qui avait eu lieu le 17 août 1987.

    Les héritiers de Hess ont décidé que ses restes seraient incinérés et ses cendres dispersées en mer, selon la Süddeutsche Zeitung.

    DES RASSEMBLEMENTS GÊNANTS

    Considéré comme un martyr dans les milieux néo-nazis, l’ancien dauphin de Hitler est l’objet d’un culte des extrémistes de droite en Allemagne, qui se sont longtemps rassemblés devant sa tombe, tous les ans, le 17 août.

    La municipalité de Wunsiedel était toutefois parvenue à faire interdire ces rassemblements au terme de plusieurs années de bataille judiciaire. En 2004, quelque cinq mille néo-nazis s’étaient encore réunis dans la petite ville, au grand dam des habitants. Malgré cette interdiction, des nostalgiques du Troisième Reich continuaient de venir dans la commune.

    Ancien numéro deux du parti national-socialiste (NSDAP) au début du règne d’Adolf Hitler, Rudolf Hess avait été condamné à la réclusion à perpétuité lors du procès des dignitaires nazis à Nuremberg. Il s’est suicidé au bout de quarante et un ans d’emprisonnement dans sa cellule de la prison de Spandau, à Berlin-Ouest, dont il était le seul détenu.

    Rudolf Hess, qui s’était rendu en Grande-Bretagne en 1941 pour tenter d’y négocier un accord de paix, avait disposé dans son testament qu’il voulait être enterré dans le cimetière protestant de Wunsiedel, où ses parents avaient une maison de vacances. La paroisse avait accepté, pour respecter ses dernières volontés, raconte le Süddeutsche Zeitung. Mais devant l’afflux annuel de néo-nazis, la commune a finalement décidé de ne pas renouveler la concession, qui arrive à échéance le 5 octobre 2011.

    Ses descendants avaient pourtant déposé une demande pour renouveler la concession de vingt ans. Mais la petite-fille de Rudolf Hess a assuré au cours d’un entretien avec des représentants de la paroisse qu’elle souhaitait désormais que la tombe soit détruite (n’y a-t-il pas là une contradiction?) afin d’éviter qu’elle ne demeure un lieu de pèlerinage des milieux d’extrême droite. "Elle a dit qu’ils ne voulaient plus rien avoir avec ça", a souligné l’ancien élu du canton. "Nous étions tous très soulagés", a-t-il ajouté.

    La tombe de Rudolf Hess comporte une inscription énigmatique –  "J’ai osé"  –, ainsi que les dates de naissance et de mort du responsable national-socialiste. La stèle a également été détruite.

    Merci à C. G.

    ALTERMEDIA.INFO - 21/07/11

  • Silence, nos missiles tuent en Libye

    ll y a à peine plus de trois mois, Nicolas Sarkozy conviait la presse mondiale à l’Elysée pour annoncer le début de son offensive aérienne contre la Libye. Le Conseil de sécurité des Nations unies venait tout juste [le 17 mars] de voter la résolution 1973 — qui autorisait une intervention pour "protéger les populations civiles" —, et les dirigeants occidentaux, dont David Cameron et Hillary Clinton, s’étaient retrouvés à Paris pour peaufiner les détails des opérations militaires, mais plus rien n'arrêtait "Speedy Sarko". Entrant fièrement par une double porte dans un des salons grandioses de l’Elysée, le président français avait déclaré aux journalistes, avec un rictus déterminé, qu’en "ce moment même" (voix forte, torse bombé et menton levé), les as français pulvérisaient les chars et les soldats de Kadhafi sur une vague route perdue à l’ouest de Benghazi.

    Peut-être les Rafale qui s’acquittaient de la tâche étaient ceux-là même que Sarkozy avait tenté de vendre à Kadhafi lors de sa visite d’Etat à Paris, seulement quatre ans plus tôt, mais qu'importe : l’heure était à la célébration d’une initiative martiale bleu-blanc-rouge, non au souvenir d’échecs commerciaux. La gigantesque machine de guerre américaine assurait peut-être une fois encore l’essentiel de l’offensive, mais les véritables héros qui se trouvaient en première ligne en Libye brandissaient les couleurs sacrées de la France. Autant d’allusions que la presse française buvait comme du petit lait, impatiente d’assister à une aventure militaire brutale mais rapide qui aboutirait au renversement d’un tyran et l’empêcherait de "tuer son propre peuple". Dans le même temps, Sarkozy pourrait profiter de cette honorable croisade contre un ancien allié pour faire oublier ses piètres prestations sur le plan intérieur.

    Aujourd'hui, cette même presse hexagonale se fait étrangement silencieuse alors que, selon toute hypothèse, ce serait un missile français qui aurait frappé un pâté de maisons à Tripoli [le 19 juin aux petites heures de la matinée], tuant au moins neuf civils, dont de jeunes enfants, et en blessant des dizaines d'autres. Des journalistes qui font autorité, y compris britanniques, travaillant en Libye, estiment que "la défaillance du système d'armes" (jargon de l'OTAN) est due à une erreur de l'armée française. Or Paris a dans les faits imposé un black-out sur ce sujet dans la presse. Le lendemain de cette attaque meurtrière, pas un mot dans la presse française, à la télévision ou à la radio, sur les éventuels responsables.

     "Peu importe qui a tiré ce missile", m'a dit une source du ministère de la Défense. "C'est une opération conjointe — nous y participons tous." Quand je lui a demandé directement si c'était un missile français qui avait tué des civils, il m'a répondu : "Sans commentaire."

    Des commentateurs plus sceptiques affirment que cette intervention coûte à la France l'équivalent de plus de 1 million d'euros par jour, que les équipages des avions et bateaux sont "dangereusement" surmenés, et que la stratégie de Kadhafi, terré dans son bunker, est payante. De manière tout aussi pertinente, certains analystes militaires précisent que les missiles air-sol français SCALP, peut-être à l'origine de ce drame, coûteraient jusqu'à 800 000 euros chacun. Mais le vrai coût de l'enlisement de cette guerre sordide s'avère bien plus élevé. Sarkozy et ses généraux commencent à s'en apercevoir.

    Sources The Guardian et Courrier international - 21/07/11

  • Schöllnstein, un "mini" Lampedusa bavarois

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    (Cliquez sur la photo)

    21/07/2011 – 11h30
    MUNICH (NOVOpress) — Ubu roi de Bavière ? Le service régional en charge des demandes d’asile submerge un paisible village sous un afflux de postulants. Sur place, tout le monde est furieux et les tensions sont palpables.

    Évincées par la médiatisation de l’île de Lampedusa, d’autres régions d’Europe, que l’on pensait jusqu’à présent épargnées par la question des flux de “réfugiés”, connaissent un destin curieux.

    Connaissez-vous Schöllnstein ? Paysage de carte postale, ce petit village typique de Bavière niché dans les collines, surplombé des restes d’un château médiéval et dont les chalets de bois sont ornés de volets multicolores, s’est vu du jour au lendemain gratifié d’une centaine de réfugiés en provenance d’Afghanistan, de Somalie ou d’Irak. Au grand dam des habitants (71 âmes), qui n’ont rien demandé, mais semble-t-il également au désespoir desdits réfugiés : car à Schöllnstein, il n’y a rien. Ou du moins pas grand chose, mis à part quelques fermes, une église, une caserne de pompiers et une onéreuse ligne de bus qui relie 2 fois par jour le petit village à la ville la plus proche.

    Choc des civilisations

    Si différents témoignages font état d’une cohabitation de plus en plus difficile entre les nouveaux arrivants, qualifiés “d’agressifs” et “oisifs” et la population locale, il ne semble pas pour autant exister la moindre solution à ce problème à l’échelon régional. « C’était une urgence. Nous devions accueillir beaucoup de monde très rapidement », explique simplement Michael Bragulla, porte-parole du gouvernement de Basse-Bavière, au sujet des réfugiés dont l’installation date maintenant d’une année.

    Schöllnstein n’est pas un cas isolé : 15 “zones rurales” abritent environ un millier de réfugiés dans le district de Basse-Bavière, la plupart du temps parachutés sans véritable concertation avec les élus locaux et la population, avec les conséquences que l’on devine. Si le porte-parole du gouvernement affirme que le maire était au courant, ce dernier affirme avoir appris la nouvelle par les journaux…

    La situation difficile que traversent les habitants de Schöllnstein est, dans un contexte plus général, l’illustration parfaite de l’abîme qui sépare les grands principes abstraits et universels que sont les “terres d’asile”, de leur application concrète, pour le malheur des populations locales comme des expatriés.

    Crédit photo : www.schoellnstein.de

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

     

  • Affaire DSK - A New York, Me David Koubbi a rencontré Nafissatou Diallo

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    Au lendemain de la visite éclair aux Etats-Unis de l’avocat de , le procureur du comté de New York, Cyrus Vance, devrait, selon une information du Figaro.fr, effectuer une demande officielle auprès de la France pour entendre la jeune femme. Hier, le procureur n’a ni confirmé ni commenté.

     Me David Koubbi, l’avocat de l’écrivaine qui a déposé plainte à Paris pour « tentative de viol » contre Dominique Strauss-Kahn, réagit à la possibilité de cette future audition.

     

    Mardi, à l’issue de sa rencontre avec le procureur, Me Koubbi nous avait confié que Cyrus Vance lui avait demandé la communication des éléments relatifs à son dossier. « Je lui ai dit que je m’y refusais sauf, bien sûr, si cela était demandé à Tristane par les autorités françaises dans le cadre de la collaboration judiciaire entre nos deux pays. »

    Si Cyrus Vance effectue une demande, allez-vous accepter que votre cliente soit entendue à New York ?
    Me David Koubbi.
    Si le procureur Cyrus Vance fait une demande d’entraide judiciaire officielle et qu’elle est acceptée par les autorités françaises, je ne vois aucune raison de m’y opposer. S’il y a une demande officielle, Tristane ira témoigner à New York. Je ne lui conseillerai pas de comparaître volontairement en dehors de ce cadre légal et officiel.

    Pourquoi, après avoir affirmé à de nombreuses reprises votre refus que le dossier américain soit lié à celui de votre cliente, êtes-vous allé à New York ?
    Il a toujours été indiqué que nous ne souhaitions pas être instrumentalisés par la justice américaine. J’ai également dit depuis le début que je ne voulais pas que la parole de Tristane Banon soit liée à un dossier dont je ne connaissais pas le contenu. J’ai donc décidé d’effectuer ce voyage pour rencontrer et m’entretenir avec les protagonistes de cette affaire. J’ai obtenu les éléments de réponse que je souhaitais.

    Avez-vous pu rencontrer Nafissatou Diallo ?
    Oui. Je l’ai rencontrée mardi à deux reprises. Nous nous sommes entretenus longuement. Elle m’a fait part de ce qu’elle a subi et du grand désarroi dans lequel elle se trouvait.

    William Taylor, l’un des avocats de DSK, a déclaré la semaine dernière que le dossier médical de Nafissatou Diallo était vide…
    C’est faux. Ce dossier n’est pas vide. Mais il appartient à ses avocats de vous en dire plus s’ils le souhaitent (NDLR : les avocats de Nafissatou n’ont pas accès à toutes les pièces du dossier judiciaire, mais le dossier médical de la victime présumée lui a été remis à sa sortie de l’hôpital).

    Pensez-vous que Cyrus Vance a l’intention de clore ou de poursuivre les investigations ?
    Je peux vous dire qu’aux Etats-Unis comme en France les enquêteurs travaillent très sérieusement. Et que la décision de Cyrus Vance n’impactera en aucune façon la procédure française. On nous avait prédit que les « victimes présumées » de DSK seraient discréditées et que les deux dossiers étaient vides. Je constate, à ce stade que le nombre d’auditions effectuées par les enquêteurs français montre qu’ils prennent le nôtre au sérieux.

    On vous accuse d’instrumentaliser le dossier à des fins politiques en visant . Que répondez-vous ?
    Je lis dans la presse que François Hollande a fini par admettre qu’il avait effectivement conseillé à Anne Mansouret que sa fille dépose plainte. Il avait commencé par dire n’être au courant de rien. S’il n’avait pas menti, il n’y aurait pas de polémique. Et s’il ne fait aucune entrave à la défense de ma cliente, il ne me pose aucun problème.

    Source Le Parisien - 21/07/11

  • 14 Juillet: plus de 200 voitures incendiées en petite couronne, malgré l'omerta sur les chiffres

     

    A l’instar de son prédécesseur Brice Hortefeux, le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, a décidé de ne pas rendre public le nombre de voitures brûlées durant les deux nuits entre le 13 et le 15 juillet. Toutefois, Le Monde a eu connaissance du nombre de véhicules incendiés pendant ces deux nuits dans les trois départements de la petite couronne parisienne.

    Avec un total de 214, ce chiffre présente une hausse sensible par rapport à 2010, où, dans ces mêmes départements, 197 véhicules avaient été la cible des incendiaires. La nuit la plus chaude a été celle du 13 au 14 juillet avec 149 voitures brûlées dans les trois départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Le nombre le plus élevé étant enregistré en Seine-Saint-Denis, avec 61 sinistres recensés pour la seule nuit du 13 au 14 juillet.

    [...]

    Jusqu’en 2009, le ministère de l’Intérieur se faisait un devoir de communiquer le nombre de voitures brûlées après la nuit de la Saint-Sylvestre et lors des célébrations du 14-Juillet, nombre considéré comme un indicateur de l’état de la délinquance en France. Estimant que cette transparence a pu susciter une sorte de compétition entre les incendiaires, le gouvernement a préféré surseoir afin d’éviter les surenchères.

    [...]

    Lire l’article en entier

    NPI - 21/07/11

  • Appel pour la "Longue marche" des Harkis et des Pieds-Noirs

     

    Les Harkis et les Pieds-Noirs vont entamer le 22 août leur Longue Marche à travers la France. Partant de Montpellier, elle aboutira à Paris le 25 septembre, jour de l’Hommage aux Harkis.

    Français, souvenez vous !
    Début 1962 les bandes armées qui mettaient l’Algérie à feu et à sang depuis des années avaient été mises hors d’état de nuire par l’Armée française. À notre Armée s’était jointe spontanément une fraction importante de la population locale, qui bien que dégagée de ses obligations militaires (on y trouvait de nombreux anciens combattants de 39-45 et d’Indochine) voulait combattre à ses côtés. Cet appoint de valeur, par son endurance et son courage contribua à la réussite de nombreuses opérations et bien sûr au succès final.

    Ces volontaires au statut très particulier, ont été appelés les Harkis (du nom de leurs unités : les « harkas »).
    On pouvait alors espérer un retour à la paix dans une Algérie resté française à la demande de ses habitants dont beaucoup avaient prouvé leur fidélité.

    Malheureusement le 19 mars 1962, De Gaulle signa avec les chefs rebelles vaincus un accord qui leur donnait toute cette province dont ils se targuaient de faire une nouvelle nation. Terres et habitants leur ont été livrés, à charge pour ceux qui ne voulaient pas subir les lois des nouveaux maîtres, de quitter la terre de leurs ancêtres.

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    NPI - 21/07/11

  • Un cadre d'Accor sanctionné après une plaisanterie douteuse sur l'affaire DSK

    On ne peut pas rire de tout. Le directeur de la gestion des risques du groupe Accor vient de l'apprendre à ses dépens. Xavier Graff, qui était de permanence le 14 mai, lorsque Dominique Strauss-Kahn était arrêté par la police de New York après son fameux passage à l'hôtel Sofitel, propriété du groupe français, s'est mis dans une fâcheuse situation à la suite d'une plaisanterie envoyée par mail. Celle-ci pourrait lui coûter cher sur le plan professionnel.

    Le 24 juin, après avoir entendu son ami, le colonel Thierry Bourret, patron de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), disserter sur France info à propos du dopage sur le Tour de France, M. Graff lui envoie ce message douteux : "Au Sofitel NY, nous avons réussi à 'faire tomber' DSK. Nous espérons que l'Oclaesp arrivera à faire tomber quelques cyclistes tricheurs cet été."

    COUP DE FIL D'UN JOURNALISTE

    M. Graff a beau expliquer aujourd'hui qu'il s'agissait d'une "plaisanterie", l'affaire va très vite lui échapper dans la mesure où il avait envoyé une copie à 18 autres destinataires, pour la plupart membres du ministère de l'intérieur. Effet boomerang assuré lorsque le directeur de la gestion des risques reçoit le coup de fil d'un journaliste lui demandant de préciser ce qu'il a voulu dire au travers de son mail.

    M. Graff prend alors conscience de sa bévue et décide enfin d'alerter la direction du groupe. Sans doute trop tard. D'autant que le directeur de la gestion des risques aggrave son cas dans l'édition de l'hebdomadaire Le Point du 21 juillet. L'homme revient sur l'affaire DSK en affirmant, cette fois très sérieusement : "Il y a eu un loupé incompréhensible, j'aurais dû être prévenu beaucoup plus tôt. C'est par mail que j'ai appris la nouvelle du directeur du Sofitel NY", précise-t-il. René-Georges Querry, responsable depuis 2003 de la sécurité au sein du groupe Accor, affirme avoir prévenu l'Elysée à 23 h 45, soit quatre heures après que le Sofitel ait alerté la police new yorkaise.

    Plaisanterie douteuse dans un premier temps, commentaires a posteriori sur l'affaire dans un second : pour Denis Hennequin, le patron d'Accor, c'en est trop. "M. Graff est tenu dans le cadre de ses fonctions à un devoir de réserve, qu'il ne s'est pas appliqué à lui-même", commente-t-on chez Accor. Le groupe a donc "décidé d'engager une procédure de sanction disciplinaire à l'encontre de Monsieur Graff". L'homme a été convoqué mercredi 27 juillet par la direction, qui, pour le moment, ne précise pas la nature des sanctions qui pourraient être prises à son encontre.

     

  • Une autopsie confirme le suicide d'Allende

    SANTIAGO  — Une autopsie scientifique confirme que le président chilien Salvador Allende s'est suicidé dans le palais de la Moneda à Santiago lors du coup d'Etat de septembre 1973, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

    Sa fille, Isabel Allende, a affirmé que c'était un immense soulagement d'apprendre ces conclusions données par une équipe d'experts internationaux.

    Un expert en balistique britannique, David Prayer, a précisé que Salvador Allende avait été tué par deux balles tirées par un fusil d'assaut, placé entre ses jambes et sous son menton, et conçu pour tirer de manière automatique. D'après lui, les balles ont traversé le haut de sa tête et l'ont tué sur le coup.

    Selon David Prayer, deux balles ont été tirées, deux douilles retrouvées et rien ne montre qu'une autre personne soit intervenue dans la mort d'Allende.

    Les résultats de cette autopsie, rendus publics mardi, écartent les théories selon lesquelles Salvador Allende a été tué par des militaires, quand ils ont pris d'assaut le palais de la Moneda lors du coup d'Etat mené par le général Augusto Pinochet.

    Près de 38 ans après sa mort, la dépouille de Salvador Allende avait été exhumée le 23 mai dernier afin de déterminer si le président chilien s'est suicidé dans le palais de la Moneda ou s'il a été abattu par l'armée lors du coup d'Etat.

    20/07/11

  • Un Belge de 29 ans abattu sur une aire d'autoroute


    http://www.lanouvellegazette.be/actualite/belgique/2011-07-20/xavier-baligant-le-belge-abattu-en-france-etait-ouvrier-de-production-de-vaccins-chez-gsk-889227.shtml


    Xavier Baligant, 29 ans, a été tué au moins de 4 balles dans la nuit de lundi à mardi, vers 2H00 du matin, devant les toilettes de l'aire de repos de Malvaux de l'A31.

    La victime, père divorcé et salarié d'une entreprise pharmaceutique, rentrait chez lui à Nivel, en Belgique après avoir passé des vacances, en Ardèche, en compagnie de ses deux enfants, âgés de 4 et 6 ans. Ces derniers dormaient dans la voiture stationnée sur l'aire de repos au moment des faits.

    S'agit-il d'un règlement de comptes, d'un meurtre sur fond de différend familial ou tout simplement s'est-il retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ? Pour l'instant aucune piste n'est privilégiée par les enquêteurs.

    Les bandes de caméras de surveillance de l'autoroute et de l'aire de repos vont être étudiées.

    Une autopsie devrait être effectuée demain.

    "Xavier était un garçon adorable, sans problème qui s’occupait très bien ses deux enfants" a indiqué un de ses proches.

    Source Faits Divers - 20/07/11

  • "Il faut tendre la main à la Wallonie"

     

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    (Cliquez sur la photo)

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    La crise politique que connaît la Belgique s’aggrave, ne trouve pas de solution et jette Wallons et Flamands dans une incertitude terrible. Personne ne se réjouit de cette situation et chacun en France partage l’inquiétude des Belges.

    En cette veille de fête nationale belge, Il est néanmoins de la responsabilité de la France et des Français de tendre la main aux Wallons.

    Si la Belgique venait à éclater, si la Flandre prenait son indépendance, hypothèse de plus en plus crédible, la République française s’honorerait d’accueillir en son sein la Wallonie. Les liens historiques et fraternels qui unissent nos deux peuples sont trop forts pour que la France abandonne la Wallonie.

    Il va de soi que ces décisions importantes pour l’avenir de nos peuples ne pourraient être prises qu’après consultation par référendum des Français et des Wallons.

    NPI - 20/07/11

  • Qui est-ce? n° 34

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  • Une "boule de feu" explose au-dessus de la Bretagne

    Le phénomène, survenu mardi matin vers 5h20, est confirmé par de nombreux témoins dans toute la Bretagne. Il pourrait s'agir d'une météorite qui s'est désintégrée à basse altitude.

    «J'étais avec un ami dans ma chambre quand tout d'un coup, par la fenêtre, je vois une énorme boule de feu, du genre fusée de détresse mais très très rapide. Et là, 3-4 minutes après, une grosse explosion a fait trembler ma maison. » Le témoignage de Nicolas, recueilli près de Rennes par Ouest-France, n'est pas isolé. La presse locale en a recueilli des dizaines, de Nantes à Saint-Malo, en passant par Brest et Quimper. Les sites internet en regorgent.


    Afficher "Explosion mystérieuse en Bretagne" sur une carte plus grande. (Témoignages recueillis et carte réalisée par Ouest-France)

    Bien qu'aucune photo ou vidéo amateur ne vienne étayer ces récits, il semble qu'un phénomène atmosphérique encore non-identifié a bel et bien touché la Bretagne mardi matin vers 5h20. Le recoupement des observations laisse penser que c'est une traînée rapide - moins d'une seconde - blanche puis rougissante, se terminant par une violente détonation, qui a surpris les habitants.

    Les hypothèses de l'objet volant et du signal de détresse ont rapidement été écartées par les préfectures et les autorités maritimes. À Rennes, Priscilla Abraham, responsable du planétarium de l'Espace des sciences de Rennes, pense que l'hypothèse la plus probable est celle d'une météorite. L'intense lueur blanche correspondrait à l'entrée de la météorite dans la haute atmosphère. En pénétrant dans les couches plus denses, les forces de frottement l'auraient échauffée, la faisant rougir avant de la désintégrer à seulement quelques dizaines de kilomètres d'altitude.

    Une explosion rarissime

    Xavier Passot, directeur du Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN), se range à cet avis. «Il faut un corps d'au moins 10 centimètres et plus de 100g pour donner lieu à ce type de manifestation, appelée bolide», explique-t-il. «Ce n'est dont pas un déchet spatial, puisque tous les débris de cette taille sont soigneusement tracés. Une météorite est beaucoup plus plausible.»

    Reste la question de la détonation. Lorsqu'une météorite entre dans l'atmosphère, sa vitesse est déjà bien supérieure à celle du son. Elle décélère alors rapidement et peut repasser sous la vitesse du son, provoquant une onde de choc. Pour Jérémie Vaubaillon, spécialiste des météorites à l'Institut de mécanique céleste et des calculs des éphémérides (IMCCE), il est toutefois rare que la déflagration associée soit aussi puissante. Plusieurs témoins disent avoir été réveillés et avoir vu leurs murs trembler. «Ce n'est pas impossible, mais c'est assez étonnant, je dois dire», confie-t-il.

    L'observation d'un bolide en elle-même est beaucoup moins surprenante. Plusieurs tonnes de matériau non-terrestre, essentiellement des poussières, traversent chaque jour notre atmosphère. On estime qu'il tombe chaque année en France une dizaine d'objets pouvant donner lieu à des bolides. Deux d'entre eux, observés dans le sud de la France le 25 janvier 2008 et le 16 mars 2010, ont récemment fait l'objet d'études approfondies par les passionnés. Des événements similaires survenus au Canada en 2008 ou en Afrique du Sud en 2009 avaient quant à eux pu être filmés en direct.

    Source Le Figaro - 20/07/11

  • La Serbie a arrêté Goran Hadzic, dernier fugitif serbe ayant échappé au TPIY

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    Deux mois à peine après la capture de Ratko Mladic, Goran Hadzic, dernier fugitif serbe recherché pour crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), a été arrêté à son tour mercredi en Serbie.

    Bruxelles a salué une étape importante pour la "perspective européenne" de Belgrade, candidate à une adhésion à l'Union européenne.

    Inculpé en juillet 2004 par le TPIY de 14 chefs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour le conflit en ex-Yougoslavie (1991-1995), Goran Hadzic a été interpellé dans la matinée dans la région de Fruske Gora, dans le nord du pays, a précisé le président serbe Boris Tadic.

    Fruske Gora est un massif montagneux réputé pour ses nombreux monastères serbes orthodoxes. Boris Tadic a toutefois ajouté que Goran Hadzic n'avait été capturé ni dans un monastère ni dans une caserne militaire.

    Il a déclaré que cette arrestation était le fruit de trois années de travail intensif. "Il faut préparer ses actions pour obtenir des résultats", a-t-il dit, comparant cette traque à celle d'Oussama ben Laden, tué le 2 mai dernier au Pakistan par des commandos américains.

    Les crimes pour lesquels Goran Hadzic est poursuivi ont été commis en Slavonie orientale, une région de l'est de la Croatie. Il est accusé d'avoir ordonné le meurtre de milliers de civils croates et autres non serbes et l'expulsion de dizaines de milliers d'autres civils des régions sous son contrôle.

    Né en septembre 1958 en Croatie, ancien magasinier, Goran Hadzic fut le président de la république autoproclamée de Krajina serbe - dans l'est de la Croatie - en septembre 1991, fonction qu'il a conservée jusqu'en décembre 1993.

    Sa capture survient moins de deux mois après celle de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, le 26 mai dernier en Serbie, et renforce les chances de Belgrade d'intégrer à terme l'Union européenne.

    La Serbie espère obtenir en octobre prochain le statut officiel de pays candidat à l'adhésion à l'UE.

    L'UE SATISFAITE

    L'Union européenne s'est félicitée de l'arrestation de Goran Hadzic dans un communiqué signé du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, du président du Conseil européen Herman Van Rompuy et de la porte-parole de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

    Tous trois ont estimé qu'il s'agissait d'une étape importante pour la "perspective européenne" de la Serbie et souhaité un transfert rapide du prévenu à La Haye, où siège le TPIY.

    Pour le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, sa capture est un succès: "Nous pouvons désormais dire qu'aucune personne mise en cause n'a pu se soustraire à la procédure judiciaire. C'est un précédent d'une signification durable", s'est félicité le procureur en chef du tribunal, Serge Brammertz.

    A Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé que cette arrestation démontrait "la volonté du gouvernement de Serbie de coopérer pleinement" avec le tribunal pénal international. "Il s'agissait d'une condition essentielle au rapprochement européen de la Serbie", a-t-il déclaré.

    Les Pays-Bas ont eux aussi souligné que Belgrade avait franchi une nouvelle étape sur la voie de son intégration européenne. "Après l'arrestation de Mladic, nous avions dit aux Serbes: il vous appartient à présent de franchir le dernier obstacle et d'attraper Hadzic. Et c'est désormais chose faite", a réagi le chef de la diplomatie néerlandaise, Uri Rosenthal.

    Les Pays-Bas, dont les militaires n'avaient pu empêcher la prise de l'enclave musulmane de Srebrenica par les forces séparatistes serbes de Bosnie et les massacres de juillet 1995, ont précédemment bloqué la candidature serbe à l'UE. Le gouvernement néerlandais va désormais attendre l'évaluation du dossier serbe par la Commission.

    Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a également salué une arrestation qui "permettra de fermer le chapitre le plus douloureux de l'histoire récente de l'Europe".

    Goran Hadzic a vécu sans se cacher dans la ville de Novi Sad, dans le nord de la Serbie, jusqu'au 13 juillet 2004, date de son inculpation par le tribunal international.

    Alerté par des ultranationalistes, il s'est enfui immédiatement, comme le montreront par la suite des images diffusées par le TPIY dans lesquelles on le voit quitter son domicile avec un sac dans l'après-midi du 13 juillet. Mais sa fuite a été tenue secrète pendant plusieurs jours.

    20/07/11

  • Marine Le Pen interviewée par le JDD: "Si j'étais présidente en 2012..."

    Marine Le Pen a accordé une interview au JDD, diffusée sur internet le 14 juillet, dans laquelle elle exprime ses priorités d’actions qu’elle mènera dès que le peuple l’aura élue présidente de la République en 2012.

    Au sujet de la première mesure à entreprendre, Marine Le Pen déclare vouloir « immédiatement créer un ministère des Souverainetés, un ministère transversal dans le but de rendre au peuple français la souveraineté qu’on leur a confisquée notamment en la transférant aux structures européennes : souveraineté territoriale, monétaire, budgétaire, législative ».

    Qui serait votre Premier ministre ? La candidate du peuple français indique : « Il est beaucoup trop tôt pour donner le nom d’un Premier ministre tout cela dépend évidemment des élections, de la campagne et de tout ceux qui me rejoindrons durant cette campagne sur la ligne de lutte contre la mondialisation et de la défense de la patrie ».

    Cela pourrait-il être un ministre d’ouverture ? Marine Le Pen répond clairement : « Ca pourrait pourquoi pas, ça sera le plus efficace, le plus performant, et celui qui aura le plus de mérite ! »

    NPI - 20/07/11