Directrice de recherche à l’INED, Michèle Tribalat brise les tabous, met les pieds dans le plat et part en guerre contre l’INSEE, la CNIL, le HCI, le PNUD et le pouvoir politique français qui imposent à l’opinion publique la nouvelle idéologie à la mode : « le bon peuple » doit croire à la « bonne fée » Immigration.
Elle publie dans son dernier livre « Les Yeux Grands Fermés » des chiffres apeurant qui témoignent de la substitution ethnique face à laquelle les Français et les Européens sont confrontés.
Extrait :
En France en 1999, près de 14 millions de personnes étaient d’origine étrangère, soit 24 % de la population recensée en métropole. Si l’on ne garde que deux générations -immigrés et enfants d’immigrés -, qui forment le champ d’enregistrement des données dans d’autres pays, cette proportion est de 17 % . Elle est à comparer, selon une définition voisine, à 22 % aux États-Unis à la même époque, 9,6 % en Norvège en 2000, 20 % en Suède en 2000, 17,5 % aux Pays-Bas en 2000. Cette proportion a très vraisemblablement augmenté dans les années 2000, sans qu’on puisse situer le niveau actuel en France. En revanche, on sait qu’elle a progressé en Suède (25 % au 1er janvier 2009), aux Pays-Bas (20 % au 1er janvier 2009) et en Norvège (14,7 % au 1er janvier 2009). En Allemagne, la population avec antécédent migratoire représente 18,4 %3 de la population totale dans le Mikrozensus de 2006.
Si les effets démographiques de l’immigration étrangère se sont effacés dans les régions traditionnelles d’implantation du Sud et du Nord-est, ils se sont déplacés vers l’0uest. Pratiquement tous les départements d’un grand Ouest qui commence aux franges de l’Île-de-France, où la présence d’origine étrangère était autrefois extrêmement faible, ont vu la proportion de jeunes d’origine étrangère augmenter considérablement. C’est la fin d’un peuplement quasi homogène à l’Ouest. Dans le Maine-et-Loire, par exemple, à peine plus d’un jeune sur cent était d’origine étrangère. C’est le cas d’un sur quatorze en 2005.
À Angers, la proportion de jeunes d’origine étrangère est passée de 3 % à 16 %. Autre exemple, le Loir-et-Cher où la proportion de jeunes d’origine étrangère atteint 13 % en 2005 contre 4 % seulement en 1968. C’est a Blois que l’évolution a été la plus frappante. Cette ville compte désormais un tiers de jeunes d’origine étrangère contre un sur vingt seulement à la fin des années 1960. Plus de 80 % d’entre eux sont d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque. En 2005, à Blois, on compte relativement autant de jeunes d’origine maghrébine qu’à Lyon ou dans le 10ème arrondissement de Paris (environ 13%), autant de jeunes d’origine subsaharienne qu’à Courbevoie ou dans le 12ème arrondissement de Paris (autour de 8%) et presque autant de jeunes d’origine turque qu’à Mantes-la-Jolie (respectivement 6 % et 6,7 %). Ces trois origines réunies placent Blois au niveau de Marseille et de Villeurbanne. On le voit, l’évolution modérée de la proportion de jeunes d’origine étrangère au niveau national cache des évolutions territoriales importantes, avec une congestion importante de l’Ile-de-France et une avancée vers l’Ouest très spectaculaire.
Mais l’évolution a varié selon la taille des communes. Seules les communes d’au moins 10000 habitants ont vu la proportion de jeunes d’origine étrangère augmenter, particulièrement les villes comptant entre 30000 et 100 000 habitants, où elle a plus que doublé (…).
La concentration montante de jeunes d’origine étrangère dans les zones les plus urbanisées reflète deux mouvements inverses : une prédilection accrue des familles d’origine française pour les petites villes, mais une «préférence ›› immigrée pour les villes plus importantes. Ainsi la part des jeunes d’origine française qui résident dans des communes de moins de 10000 habitants est passée de 52 % en 1968 à 60 % en 2005 tandis que celle des jeunes d’origine étrangère régressait de 43 % à 30 %. La région parisienne détient désormais le record des concentrations communales. Parmi les vingt communes où la concentration dépasse 60 % en 2005, toutes sauf une, Vaulx-en-Velin, sont situées en Île-de-France avec, entête, Clichy-sous-Bois, Aubervilliers et La Courneuve, toutes les trois en Seine-Saint-Denis, où environ trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. Dans ces trois villes, la proportion de jeunes d°origine étrangère
ne dépassait guère 20 % à la fin des années 1960. Dans certaines villes du pourtour parisien, les fortes concentrations sont atteintes grâce à l’apport spécifiquement subsaharien. C’est en Ile-de-France que débouche 60 % du flux d’immigration subsaharienne. À Grigny, dans l’Essonne, 31% des jeunes sont d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990. C’est le pourcentage le plus élevé de France, devant Les Mureaux, Évry, Stains, Sarcelles, Saint-Ouen, Pierrefitte-sur-Seine, Bondy et Épinay-sur-Seine où il avoisine ou dépasse 20 %. Ils sont désormais plus nombreux que les jeunes d’origine maghrébine à Grigny et à Évry. Les flux migratoire des toutes dernières années n’ont guère changé de nature avec, on la vu, une forte dominance de flux à l’orientation prédéterminée par les liens familiaux. L’Île-de-France reste encore la destination privilégiée. Ce phénomène de concentration locale dans et/ou autour des grandes villes n’est pas propre à la France et concerne nombre de nos voisins Ainsi, en 2005 48 % de l’ensemble de la population d’Amsterdam tous ages réunis, est d’origine étrangère.
Source : Les yeux grands fermés, pages 155 à 160
Défrancisation.com - 30/07/10