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Blog - Page 1557

  • Substitution ethnique: les chiffres d'une démographe

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    Directrice de recherche à l’INED, Michèle Tribalat brise les tabous, met les pieds dans le plat et part en guerre contre l’INSEE, la CNIL, le HCI, le PNUD et le pouvoir politique français qui imposent à l’opinion publique la nouvelle idéologie à la mode : « le bon peuple » doit croire à la « bonne fée » Immigration.
    Elle publie dans son dernier livre « Les Yeux Grands Fermés » des chiffres apeurant qui témoignent de la substitution ethnique face à laquelle les Français et les Européens sont confrontés.

    Extrait :

    En France en 1999, près de 14 millions de personnes étaient d’origine étrangère, soit 24 % de la population recensée en métropole. Si l’on ne garde que deux générations -immigrés et enfants d’immigrés -, qui forment le champ d’enregistrement des données dans d’autres pays, cette proportion est de 17 % . Elle est à comparer, selon une définition voisine, à 22 % aux États-Unis à la même époque, 9,6 % en Norvège en 2000, 20 % en Suède en 2000, 17,5 % aux Pays-Bas en 2000. Cette proportion a très vraisemblablement augmenté dans les années 2000, sans qu’on puisse situer le niveau actuel en France. En revanche, on sait qu’elle a progressé en Suède (25 % au 1er janvier 2009), aux Pays-Bas (20 % au 1er  janvier 2009) et en Norvège (14,7 % au 1er janvier 2009). En Allemagne, la population avec antécédent migratoire représente 18,4 %3 de la population totale dans le Mikrozensus de 2006.

    Si les effets démographiques de l’immigration étrangère se sont effacés dans les régions traditionnelles d’implantation du Sud et du Nord-est, ils se sont déplacés vers l’0uest. Pratiquement tous les départements d’un grand Ouest qui commence aux franges de l’Île-de-France, où la présence d’origine étrangère était autrefois extrêmement faible, ont vu la proportion de jeunes d’origine étrangère augmenter considérablement. C’est la fin d’un peuplement quasi homogène à l’Ouest. Dans le Maine-et-Loire, par exemple, à peine plus d’un jeune sur cent était d’origine étrangère. C’est le cas d’un sur quatorze en 2005.

    À Grigny, dans l’Essonne, 31% des jeunes sont d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990.

    À Angers, la proportion de jeunes d’origine étrangère est passée de 3 % à 16 %. Autre exemple, le Loir-et-Cher où la proportion de jeunes d’origine étrangère atteint 13 % en 2005 contre 4 % seulement en 1968. C’est a Blois que l’évolution a été la plus frappante. Cette ville compte désormais un tiers de jeunes d’origine étrangère contre un sur vingt seulement à la fin des années 1960. Plus de 80 % d’entre eux sont d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque. En 2005, à Blois, on compte relativement autant de jeunes d’origine maghrébine qu’à Lyon ou dans le 10ème arrondissement de Paris (environ 13%), autant de jeunes d’origine subsaharienne qu’à Courbevoie ou dans le 12ème arrondissement de Paris (autour de 8%) et presque autant de jeunes d’origine turque qu’à Mantes-la-Jolie (respectivement 6 % et 6,7 %). Ces trois origines réunies placent Blois au niveau de Marseille et de Villeurbanne. On le voit, l’évolution modérée de la proportion de jeunes d’origine étrangère au niveau national cache des évolutions territoriales importantes, avec une congestion importante de l’Ile-de-France et une avancée vers l’Ouest très spectaculaire.

    Mais l’évolution a varié selon la taille des communes. Seules les communes d’au moins 10000 habitants ont vu la proportion de jeunes d’origine étrangère augmenter, particulièrement les villes comptant entre 30000 et 100 000 habitants, où elle a plus que doublé (…).

    La concentration montante de jeunes d’origine étrangère dans les zones les plus urbanisées reflète deux mouvements inverses : une prédilection accrue des familles d’origine française pour les petites villes, mais une «préférence ›› immigrée pour les villes plus importantes. Ainsi la part des jeunes d’origine française qui résident dans des communes de moins de 10000 habitants est passée de 52 % en 1968 à 60 % en 2005 tandis que celle des jeunes d’origine étrangère régressait de 43 % à 30 %. La région parisienne détient désormais le record des concentrations communales. Parmi les vingt communes où la concentration dépasse 60 % en 2005, toutes sauf une, Vaulx-en-Velin, sont situées en Île-de-France avec, entête, Clichy-sous-Bois, Aubervilliers et La Courneuve, toutes les trois en Seine-Saint-Denis, où environ trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. Dans ces trois villes, la proportion de jeunes d°origine étrangère
    ne dépassait guère 20 % à la fin des années 1960. Dans certaines villes du pourtour parisien, les fortes concentrations sont atteintes grâce à l’apport spécifiquement subsaharien. C’est en Ile-de-France que débouche 60 % du flux d’immigration subsaharienne. À Grigny, dans l’Essonne, 31% des jeunes sont d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990. C’est le pourcentage le plus élevé de France, devant Les Mureaux, Évry, Stains, Sarcelles, Saint-Ouen, Pierrefitte-sur-Seine, Bondy et Épinay-sur-Seine où il avoisine ou dépasse 20 %. Ils sont désormais plus nombreux que les jeunes d’origine maghrébine à Grigny et à Évry. Les flux migratoire des toutes dernières années n’ont guère changé de nature avec, on la vu, une forte dominance de flux à l’orientation prédéterminée par les liens familiaux. L’Île-de-France reste encore la destination privilégiée. Ce phénomène de concentration locale dans et/ou autour des grandes villes n’est pas propre à la France et concerne nombre de nos voisins Ainsi, en 2005 48 % de l’ensemble de la population d’Amsterdam tous ages réunis, est d’origine étrangère.

    Source : Les yeux grands fermés, pages 155 à 160

    Défrancisation.com - 30/07/10

  • Paul-Eric Blanrue: l'Union Européenne devrait reconnaître le principe de la souveraineté des nations

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    Commentant l’adoption par les ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne (UE) de mesures spécifiques contre l'Iran allant bien au-delà du quatrième train de sanctions décidée en juin par le Conseil de sécurité de l'Onu, l’historien et penseur français Paul-Éric Blanrue, estime que « l'Union européenne (UE) devrait reconnaître le principe de la souveraineté des nations et laisser l'Iran procéder à sa légitime modernisation technologique.

    Interrogé par le correspondant de l’Irna à Paris, sur la position iranienne qui affirme que les sanctions ne feront que compliquer les discussions sur le dossier nucléaire, Paul-Éric Blanrue dénonce l’attitude de l’UE qui, dit-il, « met de l'huile sur le feu au lieu de dépassionner le débat.


    Il ironise sur l’attitude de l’Occident qui cherche à donner l'impression que Téhéran menace la paix mondiale, « alors que nul n'a jamais été capable de prouver que ses ambitions nucléaires sont de nature militaire. C'est bien simple : on nous refait le coup des "armes de destruction massive" de Saddam Hussein ! » s’indigne t-il.


    « Si l'UE tient vraiment à réagir avec intelligence sur la question du nucléaire au niveau international, son rôle est de commencer par le commencement, c'est-à-dire demander des comptes à Israël, qui développe en secret un programme nucléaire militaire sur le site de Dimona, avec, à ses débuts en 1956, je le rappelle, l'aide du gouvernement français de Guy Mollet et de l'avionneur Dassault, rôle repris ensuite par les États-Unis » estime l’auteur de l’ouvrage « Sarkozy, Israël et les juifs ».


    Pour Paul-Éric Blanrue , « il devrait aller de soi qu'un gouvernement ne discute pas sereinement si on le soumet à des conditions qui nient sa légitimité ainsi que la dignité de son peuple ».


    S’interrogeant enfin sur le fait que l'UE considère par principe que l'Iran soit un danger pour la paix mondiale, Paul-Éric Blanrue souligne que « c'est manifestement la position belliqueuse d'Israël qui pose problème au Moyen-Orient et menace de mettre le feu aux poudres dans la région.


    Il dénonce surtout « l'action souterraine des réseaux pro-israéliens, très puissants en France et au sein de l'UE, mais aussi, bien sûr, l'influence des États-Unis, soutien permanent d'Israël, qui ont, depuis George Bush, placé l'Iran dans "l'axe du mal", car ce pays menace ses plans d'hégémonie mondiale.

    IRNA - 29/07/10

  • Le réalisateur américain Oliver Stone "regrette" ses propos sur les juifs

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    Né en 1946 à New York d'un père américain d'ascendance juive et d'une mère française

    LOS ANGELES — Le réalisateur américain Oliver Stone a affirmé mardi "regretter" ses propos controversés publiés dans la presse britannique ce week-end, où il affirmait que si la culture occidentale met l'accent sur l'Holocauste c'est parce que les juifs "contrôlent les médias".

    "En essayant d'avoir une vision historique plus large sur les atrocités commises par les Allemands envers de nombreuses personnes, j'ai fait un amalgame maladroit sur l'Holocauste, j'en suis désolé et je le regrette", déclare-t-il dans un communiqué.

    "Bien évidemment, les juifs ne contrôlent pas les médias ou une quelconque autre industrie", ajoute-t-il. "Le fait que l'Holocauste soit aujourd'hui un sujet très important et toujours d'actualité est à mettre au crédit du travail inlassable de nombreuses personnes engagées dans le travail de mémoire sur cette atrocité -- car ce fut une atrocité", conclut-il.

    Le cinéaste répond ainsi à l'avalanche de réactions suscitées par ses propos publiés dans le Sunday Times, dans lequel il affirmait aussi qu'Adolf Hitler "a fait bien plus de mal au peuple russe" qu'aux juifs.

    Le Centre Simon-Wiesenthal, basé à Los Angeles, avait notamment réagi en qualifiant Oliver Stone de "perroquet de plus dans le choeur antisémite", et appelé Hollywood à s'insurger contre les dires du cinéaste de "Né 4 juillet", "JFK" ou "Wall Street".

    AFP. 30/07/10

  • L'implosion est-elle pour bientôt? La Belgique comme laboratoire de l'Europe de demain

    Le scrutin du 13 juin dernier a vu dans la partie flamande de la Belgique, les indépendantistes de la Nieuw-Vlaamse Alliantie arriver largement en tête (27,8% des voix auxquelles il faut ajouter le score du Vlaams Belang soit 12,3 %). Leur leader, Bart De Wever, qui se déclare un chaud partisans de l’Union européenne, a juré la mort de la Belgique. Républicain il se qualifie de «patriote flamand» et prône l’« évaporation » de l’État Belge, en attendant cette étape ultime il propose une Belgique confédérale, où les régions auraient plus de pouvoir que le gouvernement central, réduit à ne s’occuper que la défense et des affaires étrangères.

    Contrairement à ce que pourraient penser nos lecteurs, ce qui se passe en Belgique n’est pas anodin, tout au contraire ,comme en Italie du Nord, les événements politiques qui s’y déroulent donnent un avant-goût de ce que pourrait bien être l’Europe de demain : des grandes régions indépendantes étant venue à bout des États-Nations et membres à part entière, sans intermédiaire, de l’Union européenne.

    Ce danger, quatre jeunes intellectuels belges, originaires des trois communautés (flamande, wallone et germanophone) : Quentin Martens, Louis-Alfons Nobels, Antoine de Lame, Sandrine Siegers l’ont bien cerné dans un manifeste titré « L’art d’être belge » et publié le même jour dans la presse francophone et néerlandophone. Que nous disent-ils ? « Avec sa mixité, sa diversité de cultures - la rencontre des mondes latin et germanique - et ses richesses linguistiques, la Belgique a été et reste un des laboratoires de l’Europe. Depuis toujours, nous sommes un carrefour de civilisations. Ce qui se passe en Belgique, la méfiance de l’autre et le repli sur soi, est la boîte de Pandore de tous les Etats membres de l’UE. Les minorités linguistiques existent partout en Europe, à l’exception du Portugal. Demain, ce seront l’Écosse, la Catalogne, les minorités slovènes en Autriche. Si nous ne sommes pas capables de vivre ensemble, qui en Europe l’est encore? »

    Cette analyse, le journaliste liégeois Régis Mex la partage totalement dans son article « La Belgique, une victime du Nouvel ordre mondial ? » (AlterInfo 11 Juin 2010). Il va même plus loin : « Comme le souligne avec beaucoup de justesse un des membres du “groupe de Warande”[une association d’hommes d’affaires, de journalistes et de professeurs d’université flamands], Rémi Vermeiren : “Vu le nombre croissant de compétences européennes d’une part, et de compétences régionales d’autre part, il ne reste en fin de compte plus tant que ça de la Belgique.” Ces propos sont en fait valables pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. En effet, nous assistons à l’édification d’un État européen parallèlement à la délégation de pouvoirs politiques, financiers, administratifs, etc., aux régions, ces dernières traitant de plus en plus avec l’autorité supranationale de Bruxelles. Entre ces deux pôles, l’État national est pris dans un véritable étau. Vidé de sa substance, l’État belge n’est plus en mesure de freiner l’implosion du pays. »

    Quand à l’universitaire Chems Eddine Chitour, sa vision des choses développée dans « Néolibalisme et états-nations : la Belgique premier maillon faible » (Mondialisation.ca, 18 juin 2010) est elle aussi concordante : « La Belgique est un laboratoire ! Tout ce qu’il s’y passe n’est pas anodin et est à mettre en lien avec le projet d’un nouvel ordre mondial qui est dans son étape “assassinat des Etats-nations”. Cette crise programmée va générer un chaos réorganisateur comme le disait Condoleezza Rice. Ce qui se passe en Belgique semble être une “expérience de masse” qui ne doit pas nous être indifférente. A qui le tour ? Pour que rien ne s’oppose au néolibéralisme qui n’a rien à faire des États-nations faibles, s’intéressant surtout aux consommateurs, les États doivent disparaître au profit d’entités plus “flexibles”. L’Occident a adoubé sans coup férir la partition de la Yougoslavie, puis de l’Irak, et encourage l’atomisation d’autres puissances au nom, en théorie, de la liberté des peuples.
    On l’aura compris, le seul but des puissances financières dirigeant le néolibéralisme est de mettre à genoux les États, ces entités empêchant leur mainmise totale sur le monde. Les pays ayant en leur sein des particularismes régionaux (Pays basque, Corse, Sardaigne, etc.) ont du mouron à se faire si l’exemple de la Belgique venait à être contagieux, au nom de la liberté des peuples, c'est-à-dire en définitive de l’évaporation des Nations que Renan définissait comme “ le désir de vivre ensemble ” ».

    En attendant cela, les activistes du nationalisme flamand ont délaissé le combat contre l’immigration extra-européenne pour se concentrer sur le voisin francophone.

    Ce qui fait que, comme le relève, dans « La Belgique au bord du chaos », notre confrère Nations presse magazine, « Depuis quelques temps, un vent mauvais souffle contre les Belges d’expression française, accusés de tous les maux. » Et de citer des exemples confondants de racisme et de ségrégation. Ainsi dans certaines communes, les élus démocrate-chrétiens et flamands ont négocié avec des promoteurs immobiliers pour qu’ils n’installent pas de francophones chez eux. Dans des villes proches de la frontière linguistique, les Flamands font disparaître les panneaux de rues en français, tout comme dans certains quartiers bruxellois. L’office de l’emploi flamand, publie des offres dans lesquelles il est spécifié qu’il faut aussi être « né en Flandre » en, plus de parler couramment le flamand. Etc.

    Et l’auteur de l’article de relever que « depuis quelques mois, les pressions sur les Wallons et la politique francophobe que certaines municipalités flamandes de l’arrondissement de Bruxelles exercent contre ceux qui parlent mal ou peu le flamand ressemblent à s’y méprendre aux méthodes de purification ethnique larvée utilisées par les extrémistes pan-albanais au Kosovo-Métochie contre les Serbes pour les y chasser. »

    En Espagne, les excès du fédéralisme ont suscités la naissance d’un grand mouvement populaire l’Unión progreso y democracia, un parti qui refuse de se définir comme de gauche ou de droite et qui vise à défendre les liberté des citoyens face aux communautés autonomes (nous vous en avions parlé dans le n° 1 de Flash). En Belgique, la réaction se fait encore attendre, mais signe peut-être d’un frémissement, la Belgische unie - Union belge, le parti unitariste belge a nettement amélioré ses scores lors des dernières élections.

    Christian Bouchet

    VOXNR - 30/07/10

  • Les chevaux de bois du carrousel de la Tour Eiffel ne tourneront plus

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    "Bon... La police est là. Ils attendent les démonteurs avec les grues et les camions..." 5 heures, vendredi matin. Roger Alliot, propriétaire du carrousel situé près de la Tour Eiffel laisse un message sur notre répondeur. Le ton est las, désespéré. Comme prévu, quoique un peu plus tôt, les autorités sont là, prêtes à démonter son installation, visée par une procédure d'expulsion. Quelques heures plus tard, la Ville de Paris annonce le démantèlement du manège. Un manège mythique qui vingt-cinq ans durant, aura fait tourner des milliers de têtes sous le nez de la Dame de fer.
    Jeudi, ce forain de 77 ans expliquait combien cela le rendait "malade" d'imaginer ses chevaux de bois partir un à un. "J'ai dû envoyer ma petite-fille de 24 ans à la campagne... Ici, elle pétait les plombs". Son manège, il était parti, dans les années 1970, l'acheter au fin fond de l'Espagne. Un vrai carrousel à l'ancienne avec ses chevaux de bois, qui montent et qui descendent, donnant l'impression de galoper. Un manège qui transforme les enfants en cavaliers de contes de fées, les grands en gamins de 8 ans. "C'est l'un des rares à posséder 36 chevaux", précisait fièrement Roger Alliot.
     
    "C'est une histoire d'argent"
     
    En 1986, le carrousel s'installe près de la Tour Eiffel ; très exactement à 140 mètres du monument le plus visité au monde. A l'époque, le forain ne dispose que d'une autorisation ponctuelle et provisoire. Elle est prolongée jusqu'en 1987. Ensuite, rien. Le forain s'acquitte chaque année d'un droit de place. Le montant : 50.000 euros. "J'ai toujours réglé mes redevances, je n'ai jamais eu de problèmes ni avec la police, ni avec les parcs et jardins, ni avec la mairie", insiste Roger Alliot. Il affirme demander depuis 1986 à être régularisé. "On n'a jamais voulu légaliser mon emplacement", dit-il. Malgré tout, le manège demeure sans souci, jusqu'en 2001 quand Paris change de maire. Dans un communiqué publié vendredi, la Ville rappelle qu'une décision du tribunal administratif de Paris du 24 mai 2006 "a prononcé l'expulsion du manège", un jugement confirmé en appel en 2007 et que le propriétaire a "ignoré". D'autres procédures ont dû alors être engagées.
     
    La veille, à l'AFP, la Ville expliquait avoir "souhaité mettre de l'ordre dans le secteur des petits marchands qui en fait sont de gros marchands", Roger Alliot ayant, selon elle, l'un des emplacements "les plus rémunérateurs de Paris", avec des chiffres en haute saison touristique atteignant "plus de 10.000 euros par jour". La Ville lance un appel à candidatures, celle de Roger Alliot n'est pas retenue. La redevance du nouvel exploitant "est très supérieure aux 50.000 euros par an" versés par ce dernier, précise la mairie. "C'est une histoire d'argent", accuse Roger Alliot. Et de dénoncer le fait qu'un autre forain très connu à Paris, qui "monte d'autorité" ses manèges comme ceux des Tuileries, "a tellement la puissance de l'argent qu'on le légalise ensuite". D'après lui, c'est ce même forain, qui "comme par hasard" devrait installer l'un de ses manèges à sa place. La mairie précise avoir choisi "après l'étude de plusieurs dossiers", un nouvel exploitant pour le site dont le futur manège devra répondre à de "hautes exigences environnementales".

    S'il ne comptait pas se battre physiquement contre ce démontage, Roger Alliot ne va pas se laisser faire. D'un ton mystérieux, il racontait ainsi, jeudi toujours, qu'en guise de représailles, il dévoilera le nom d'une dame qui, en 2007 lui a proposé de régulariser sa situation en échange de 200.000 euros. Affirmant, elle, avoir subi des accusations de "magouilles" et de "tentatives de racket", la Ville de Paris comptait, elle, déposer plainte pour diffamation contre le forain. "Que la mairie dépose plainte. Nous attendons sans crainte et sans déplaisir cette procédure", a réagi l'avocat de Roger Alliot, Me Portejoie. "Ça fait huit ans de guérilla procédurale et ça continue", a-t-il ajouté en précisant que de son côté "une série de procédures" était encore en cours, pour se plaindre notamment du choix d'un nouvel exploitant. L'avocat s'est aussi étonné de la "précipitation" soudaine de la Ville pour faire exécuter une décision de justice remontant à plusieurs années.
    TF1 News - 30/07/10

  • Les trois jeunes emprisonnés en Croatie libérés sous caution

    Hier après-midi, les trois adolescents d’Argenteuil retenus par les autorités à Dubrovnik, en Croatie, ont été libérés sous caution. Agés de 15 à 17 ans, ils avaient été placés en détention provisoire le 11 juillet à la suite d’une rixe qui s’était terminée par l’hospitalisation d’un Croate de 16 ans souffrant d’une hémorragie cérébrale.

     

     

    Une trentaine d’adolescents français issus de différentes régions (dont quinze d’Argenteuil) étaient depuis une semaine en colonie de vacances à Dubrovnik et c’est durant un « temps d’autonomie » (une sorte de quartier libre) que la bagarre a éclaté aux abords de la vieille ville.

     

    Ils doivent pointer tous les jours au commissariat local

    Hier, les trois mineurs mis en cause dans cette rixe ont donc retrouvé leurs parents, tous sur place depuis le 19 juillet. Mais ils restent placés sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de quitter le territoire. Ils doivent d’ailleurs se présenter chaque jour au commissariat local. A priori, les trois autres mineurs — dont deux d’Argenteuil — retenus en Croatie en qualité de témoins des faits ne pourront pas non plus rentrer en avant les conclusions de l’enquête du juge d’instruction chargé de l’affaire, soit au plus tard le 11 août. Le conseiller municipal délégué à la jeunesse, Dominique Mariette (LO), qui avait été dépêché sur place dès le lendemain de la rixe par la mairie d’Argenteuil, est, lui, rentré en . Mais la municipalité assure être en contact quotidien avec les familles et avec le magistrat de liaison envoyé à Dubrovnik par l’ambassade de .

    Quant au jeune Croate blessé, sorti d’affaire, il souffrirait de pertes de mémoire, en particulier des événements qui l’ont conduit à l’hôpital. Ce qui n’arrange pas les enquêteurs puisque les circonstances dans lesquelles la bagarre s’est déclenchée restent floues.

    Face à ces événements, la mairie d’Argenteuil a décidé d’annuler une seconde colonie en Croatie prévue en août, à laquelle quinze autres adolescents de la ville s’étaient inscrits.

    Le Parisien - 30/07/10

    Qui paye le voyage et le séjour des parents?

     

  • VIDEO - Polémique autour d'une expulsion de squatteurs à la Courneuve

    http://www.dailymotion.com/video/xe63l2_evacuation-de-familles-sans-logemen_news

    Une vidéo montre l'évacuation musclée de 190 personnes installées au pied de la Tour Balzac à la Courneuve en Seine-Saint-Denis, parmi lesquelles des femmes enceintes et de très jeunes enfants.

    Ils avaient été évacués une première fois de la barre Balzac, dont la destruction est prévue d'ici la fin de l'année, le 8 juillet. Les quelque 130 squatteurs, dont 57 femmes et 19 enfants, s'étaient ensuite installés dans des tentes au pied de l'immeuble pour réclamer leur relogement. C'est pour mettre fin à ce campement improvisé, auquel s'était joint une cinquantaine d'autres personnes, que les forces de l'ordre sont intervenues le 21 juillet, une opération effectuée «plutôt dans le calme» selon la préfecture. Mais l'association Droit au Logement (DAL) dénonce de son côté des pratiques «brutales» et des «violences policières».

    On y voit notamment une femme enceinte faire un malaise, et une autre se faire traîner au sol alors qu'elle porte son bébé dans le dos, jusqu'à ce que les policiers se rendent compte de la présence de l'enfant entre la mère et le bitume et ne le dégagent. «Les expulsions ne se font pas dans la douceur mais là, un cap a été franchi. C'est la première fois qu'on voit une telle violence avec des femmes et des enfants, s'indigne le DAL, qui réclame des «sanctions» à l'égard des auteurs de ces « brutalités policières ».

     

    La préfecture réfute toute violence policière

     

    Interrogée par Le Parisien, la préfecture de Seine-Saint-Denis maintient qu'il n'est pas question de «violences policières». «Les gens étaient informés selon la procédure légale. Il y a eu une première sommation au mégaphone, puis une deuxième prévenant du recours à la force. Dès lors, le rassemblement interdit est un délit». Concernant la mère traînée au sol avec son enfant coincé entre son dos et le sol, la vision de la préfecture diffère de celle du DAL. «On voit une maman qui n'ignorait pas la présence de son enfant et qui, d'elle-même, se met sur le dos. Le policier ne l'avait pas vu et quand il s'en rend compte, il prend l'enfant dans ses bras».

    Selon Le Parisien, la personne filmant la scène a été invitée par un policier à stopper l'enregistrement, puis sa caméra a été «cassée». Les journalistes étaient «tenus à l'écart ce jour-là», précise le quotidien. Après l'évacuation, 126 personnes avaient été interpellées et conduites en car dans plusieurs commissariats avant d'être libérées au fur et à mesure de la journée. Selon la préfecture, 70 ont accepté des nuitées d'hôtel en attendant une solution de relogement plus permanente.

    Le Figaro - 30/07/10

  • Grenoble: nouvelles promesses de Sarkozy, qui déplore les "ratés de l'immigration"

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    Nicolas Sarkozy a sorti vendredi l'artillerie lourde sur la sécurité et l'immigration en promettant à Grenoble un nouveau renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants et en déplorant l'"échec" du modèle d'intégration français depuis cinquante ans.

    Venu installer le nouveau préfet de l'Isère, Eric Le Douaron, choisi parmi les hauts gradés de la police après les graves violences survenues mi-juillet dans la ville, le président a d'abord tenu à voir les policiers locaux, passant près d'une heure et demie avec eux, à l'abri des caméras.

    Dans l'Hôtel de police, il a visionné un film sur les événements qui ont éclaté dans le quartier de la Villeneuve, où des fonctionnaires avaient essuyé des tirs à balles réelles, puis longuement discuté avec eux.

    A la préfecture ensuite, le chef de l'Etat, entouré notamment de Michèle Alliot-Marie (Justice) et Brice Hortefeux (Intérieur), a repris le discours de fermeté contre les délinquants qui ont fait son succès en 2007.

    Mais cette fois, il l'a accompagné de quelques annonces spectaculaires.

    Première mesure: le chef de l'Etat a demandé que la nationalité française puisse "être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre "dépositaire de l'autorité publique".

    Ensuite, il a proposé que dès la rentrée parlementaire les peines planchers, qui visent actuellement les seuls récidivistes, puissent désormais s'appliquer "à toutes les formes aggravées c'est-à-dire notamment les violences sur des personnes dépositaires d'une autorité publique".

    "L'instauration d'une peine de prison incompressible de 30 ans pour les assassins de policiers ou de gendarmes sera discutée au Parlement dès la rentrée", a-t-il aussi annoncé, réclamant aussi une extension de l'usage des bracelets électroniques.

    Martial - il a parlé de "guerre nationale" contre les "voyous" - le chef de l'Etat a aussi clairement établi un parallèle entre la délinquance et les difficultés d'intégration de certains immigrés.

    "Nous subissons les conséquences de 50 années d'immigration insuffisamment régulées qui ont abouti à un échec de l'intégration. Nous sommes si fiers de notre système d'intégration, peut-être faut il se réveiller pour voir ce qu'il a produit. Il a marché, il ne marche plus", a lancé le chef de l'Etat.

    "Il est quand même invraisemblable que des jeunes gens de la troisième et la quatrième génération se sentent moins français que leurs parents ou grands parents", a insisté Nicolas Sarkozy.

    Soulignant qu'en 2009 "le taux de chômage des étrangers non communautaires a atteint 24%", soit plus de deux fois la moyenne nationale, il a souhaité "que l'on évalue les droits et les prestations auxquelles ont aujourd'hui accès les étrangers en situation irrégulière". "Une situation irrégulière ne peut conférer plus de droits qu'une situation régulière et légale!".

    Environ 300 personnes ont manifesté dans le centre de Grenoble contre la venue du chef de l'Etat, soigneusement tenues à distance de la préfecture.

    Le secrétaire national du PS à la Sécurité, Jean-Jacques Urvoas, a estimé que Nicolas Sarkozy avait parlé "pour faire oublier son échec" sur la sécurité.

    L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a lui ironisé sur l'emploi du mot "guerre" par le président, rappelant que "la guerre contre le terrorisme, c'est la terminologie des néo-conservateurs américains et de Georges Bush avec le peu de succès que l'on sait".

    AFP. 30/07/10

  • Romain Barras champion d'Europe au décathlon

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    Romain Barras est né le 1er août 1980 à Calais
     
    Décathlon : Barras arrache l'or

    Pour la première fois de sa carrière, le Français Romain Barras est devenu champion d'Europe du décathlon à l'issue d'un concours qui aura tenu toutes ses promesses. En avance de 150 points sur son record personnel à l'issue de la première journée, le Nordiste a passé sa journée de jeudi à remonter sur la tête. 3e du 110m haies (14''22), un peu décevant au disque (44,51 m), il a égalé son record personnel à la perche (5,05 m) avant de remporter le javelot avec un énorme jet à 65,77 m.  Avec une avance de seulement 5 points sur le Néerlandais Eelco Sintnicolaas à l'approche de la  dernière épreuve, le 1500 mètres, tout restait possible. Mais le Calaisien n'a pas laissé passer sa chance en réalisant une course dantesque (4'28''43), notamment un dernier 400 de feu. Avec un total de 8453 points, Romain Barras améliore son record personnel de 140 points et devient par la même occasion le 4e Français à devenir champion d'Europe de décathlon.
    Le Figaro - 29/07/10

  • Sarkozy avec Carla sur le plateau de Woody Allen

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    Un de la République sur un plateau de , c’est très rare. Une première dame de aussi. Pourtant, c’est bien ce qui est arrivé dans la capitale, lors du tournage de « Midnight in Paris », que met en scène Woody Allen. Dans le Ve arrondissement, du côté de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, Nicolas Sarkozy s’est rendu sur le plateau aux environs de 2 heures du matin, dans la nuit de mardi à mercredi, afin d’assister au tournage de ce nouveau long-métrage dans lequel son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, fait ses débuts d’actrice aux côtés d’Owen Wilson, Rachel McAdams et Marion Cotillard.


    Le président n’a donc pas voulu rater les premiers pas de comédienne de sa femme. Il est même resté près de deux heures sur le plateau pour la voir tourner et a salué le célèbre réalisateur new-yorkais qui la dirigeait. Le couple a quitté le plateau à 4 heures du matin.

     

    Hier soir, Carla Bruni-Sarkozy devait encore tourner de nouvelles séquences avec Woody Allen. Le magazine américain « People » rapportait hier sur son site Web que la première journée de la femme de Nicolas Sarkozy avait été très chargée, avec notamment plusieurs prises réclamées par Woody Allen, dont on sait qu’il est assez exigeant sur la qualité de ses séquences. Selon le journal, une scène où Carla Bruni-Sarkozy marche dans une rue avec une baguette de pain à la main a fait l’objet de… 32 prises! Pas moins. Ce qui a provoqué l’hilarité de la presse anglaise.
    « Midnight in Paris », produit par la sœur de Woody, Letty Aronson, se déroule dans les années 1920. C’est-à-dire les Années folles, où le jazz était extrêmement populaire. On le sait, Allen est lui-même un grand amateur de jazz et joue régulièrement de la clarinette à New York. Le film alterne images d’aujourd’hui et flash-back sur les Années folles. Carla Bruni-Sarkozy tient cependant un très petit rôle, celui d’une directrice de musée à Paris, dont l’employée est jouée par Marion Cotillard. Quand verra-t-on « Midnight in Paris »? Peut-être au prochain Festival de Cannes. On murmure avec insistance qu’une projection en avant-première mondiale pourrait avoir lieu en mai 2011.

     

    Le Parisien - 29/07/10

  • Algérie: pas question d'indemniser les familles juives qui ont fui

    Alger reste sourd aux requêtes d’indemnisation de ces familles qui ont fui le pays pour se réfugier en Israël. L’annonce intervient alors que Jérusalem a récemment annoncé la création d’un département spécial au sein du ministère des retraités. Sa mission : répertorier les biens des Juifs dans huit pays arabes pour demander une indemnisation. Il a ainsi appelé près d’un millions d’immigrants originaires de ces pays à remplir des courriers de plainte en préparation de l’action de justice que compte engager Israël envers certains Etats comme l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye, l’Irak (135 000 Juifs), le Yémen, le Liban (5 000), la Syrie (20 000) ainsi que l’Iran (120 000).

    Selon l’agence de presse américaine UPI, les demandes d’indemnisation devraient couvrir l’atteinte aux biens fonciers et matériels des Juifs dans ces pays (maisons, locaux commerciaux), une restauration des cimetières et des synagogues, ainsi qu’une réparation du retrait de la citoyenneté.

    Une loi adoptée en février dernier à la Knesset avait accordé le statut de réfugiés aux Juifs qui avaient fui les pays arabes ouvrant la voie aux demandes de compensation financière. Pour le député Shas, Nissim Zeev, il s’agissait d’une marque de « justice historique » pour ces familles qui avaient subi des persécutions.
    Premier pays à réagir, l’Algérie a fait savoir qu’il ne reconnaissait aucune des demandes d’indemnisation énoncées par Israël.

    On voit mal également comment l’Iran d’Ahmadinejad ou la Syrie d’Assad pourraient reconnaitre leurs fautes.

    ISRAEL 7 -  27/07/10

  • Dominique Cottrez, la mère aux huit infanticides

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    Veilleuses pour les bébés morts
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    Dominique Cottrez, 47 ans
     
    (Cliquez sur les photos)

  • Woerth: le traitement de faveur qui fâche policiers et magistrats

    Un mois et demi après les premières révélations de Mediapart, Eric Woerth a été entendu, jeudi 29 juillet, par la brigade financière dans les multiples volets de l'affaire Bettencourt qui le concernent, qu'il s'agisse des soupçons de financement politique occulte ou des conditions dans lesquelles sa femme, Florence, a été embauchée au service de Liliane Bettencourt.

    Eric Woerth a été entendu sous le statut du témoin dans le cadre de plusieurs enquêtes préliminaires dirigées par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye. L'audition, qui a commencé vers 9 heures du matin, a pris fin peu avant 17 heures.

     

    S'il est encore trop tôt pour connaître la teneur exacte des déclarations de M. Woerth aux enquêteurs (ni, d'ailleurs, la tournure des questions qui lui ont été posées par les policiers), il est déjà un constat qui suscite bien des interrogations chez de nombreux magistrats et policiers.

     

     

    M. Woerth
    M. Woerth© Reuters
     

    Contrairement à d'autres protagonistes clés du dossier, l'actuel ministre du Travail a été entendu non pas dans les locaux de la brigade financière, rue du Château-des-Rentiers, à Paris, mais... à son ministère, rue de Grenelle. Et ce à la demande de M. Woerth lui-même. Un traitement de faveur dont la force symbolique ne trompe pas. En acceptant de se déplacer, les policiers se sont mis, même inconsciemment, en position d'“infériorité”, ce qui n'aurait évidemment pas été le cas s'ils avaient pu questionner le ministre dans leurs locaux. Son épouse, Florence Woerth, avait du reste été contrainte de se déplacer au siège de la PJ parisienne.

     

     

     «Cela m'a toujours choqué même si c'est une pratique de police qui n'est pas rare, que ce soit pour des ministres ou pour des chefs d'entreprise», réagit Clarisse Taron, la présidente du Syndicat de la magistrature. Selon la magistrate, procureure adjointe à Metz, ce type de diligences relève des «aménagements policiers et judiciaires pour ceux que l'on considère du même monde. Ce sont des petites fleurs pour des gens importants, des gens de bonne compagnie», se désole la présidente du SM, qui n'hésite pas à parler de «justice de classe».

     

    Le sentiment est partagé au sein du principal syndicat des gradés et gardiens de la paix de la police nationale, Unité SGP Police FO. «Cela donne vraiment l'impression qu'il y a les manants et les puissants», considère Yannick Danio, délégué national du syndicat. «Le principe d'égalité, toutes considérations confondues, n'est absolument pas respecté dans cette affaire. Ne serait-ce que vis-à-vis de la femme du ministre, qui s'est déplacée à la brigade financière quand elle a été entendue», poursuit le policier.

     

    «Autant pour Madame Bettencourt, qui est dans un âge avancé, on peut comprendre que les policiers se déplacent chez elle pour l'interroger, mais M. Woerth est un ministre bien portant...», explique M. Danio.

    MEDIAPART - 29/07/10

  • Culture: Lulu Gainsbourg en tête d'affiche pour un hommage à son père à Tel Aviv

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    Lulu Gainsbourg

    TEL-AVIV — Le pianiste Lulu Gainsbourg  s'est présenté sur scène mercredi soir à Tel Aviv lors d'un hommage spécial en mémoire à son père Serge, à l'occasion du 20e anniversaire de la disparition de "l'homme à la tête de chou".

    "C'est un grand moment pour moi de pouvoir rendre hommage à mon père et plus particulièrement en Israël", a confié le musicien à l'AFP.

    Lulu, le fils que Serge Gainsbourg a eu avec sa dernière compagne, Bambou, n'avait que 5 ans quand son père est mort en mars 1991.

    Il vit aux Etats-Unis, où il a suivi des études de musique, et après quelques apparitions sur scène, il se retrouve pour la première fois en tête d'affiche d'un concert, une soirée dédiée à son père à l'opéra de Tel Aviv.

    Compositeur et pianiste, Lulu Gainsbourg, 24 ans, effectue sa première visite en Israël, un pays que son père a toujours défendu, notamment lors de la Guerre des Six-Jours (juin 1967) en composant une chanson ouvertement sioniste, "Le Sable et le Soldat", il est vrai peu connue.

    Redécouverte en 2002, cette chanson n'a jamais été interprétée sur scène par Gainsbarre qui l'avait offerte à l'Etat d'Israël. Elle sera chantée mercredi soir à Tel Aviv.

    Le producteur israélien David Stern a "investi huit mois de travail" pour organiser cet hommage. "L'accord de Lulu, c'est le déclencheur de ce spectacle", a-t-il expliqué à l'AFP, mais il aurait aimé présenter en même temps sa demi-soeur Charlotte sur scène.

    Des chanteurs français et israéliens participeront aussi à l'hommage Gainsbourg, notamment la Française Dani, pour qui Serge Gainsbourg a notamment écrit "Comme un boomerang" en 1975.

    A l'affiche également: Alizée, Daniel Levi, Rose, Catherine Falgayrac et, côté israélien Michaël Greilsammer, Harel Skaat et Shirel, la fille de la chanteuse américaine Jane Manson.

    Alizée chantera trois titres de Gainsbourg --"qui est une véritable référence musicale pour moi", a-t-elle dit à l'AFP.

    Pour Lulu Gainsbourg, qui "a toujours voulu venir en Israël", ce concert est aussi une occasion de se préparer à sa première tournée solo, qui est prévue l'été 2011 aux Etats-Unis.

    AFP. 29/07/10

  • Les Etats-Unis frappés par une marée noire dans le Michigan

    Près de quatre millions de litres de pétrole se sont écoulés dans la rivière Kalamazoo dans le Michigan (nord des Etats-Unis), après la rupture d'un oléoduc, ont annoncé les autorités américaines.

    L'agence de protection de l'environnement (EPA) a indiqué mercredi dans un communiqué que la fuite avait débuté lundi quand un oléoduc de 76 centimètres de diamètre, appartenant à l'entreprise canadienne Enbridge Inc, s'est brisé au niveau de Marshall, déversant le brut dans le ruisseau Talmadge.

    Selon l'entreprise, l'oléoduc a été clos et les valves d'isolation fermées, stoppant ainsi le flot de pétrole. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la fuite.

    "Nous nous engageons à nettoyer minutieusement le site aussi vite que possible", a assuré Enbridge.

    L'EPA a indiqué gérer tous les aspects du nettoyage de la pollution qui s'étend sur près de 50 kilomètres le long de la rivière Kalamazoo, que ce soit dans les zones marécageuses, d'habitation ou industrielles.

    "C'est une marée noire importante qui peut potentiellement dégrader une voie d'eau essentielle et menacer la santé publique", a déclaré la directrice de l'EPA Lisa Jackson.

    Des employés de l'EPA "sont sur place pour s'assurer que le pétrole qui a fui ne s'écoule plus et soit nettoyé le plus rapidement et le plus efficacement possible", a-t-elle ajouté.

    L'EPA a demandé mardi aux garde-côtes américains d'avancer deux millions de dollars, en assurant que l'argent serait remboursé par la compagnie.

    Le gouverneur du Michigan a toutefois critiqué l'EPA et l'entreprise, jugeant leur réaction insuffisante.

    "La situation est très très sérieuse", a déclaré Jennifer Granholm lors d'une conférence de presse téléphonique. Le pétrole pourrait selon elle atteindre le lac Michigan si des mesures supplémentaires ne sont pas mises en place.

    Cette pollution intervient en pleine marée noire dans le golfe du Mexique, la plus grave de l'histoire des Etats-Unis.

    France-Soir - 29/07/10

  • Infanticides: la mère mise en examen, le père laissé libre

    La mère de huit nouveau-nés retrouvés morts cette semaine à Villers-au-Tertre (Nord) a été mise en examen jeudi midi par un juge d'instruction de Douai, mais pas son mari, dans cette affaire d'infanticides apparaissant comme la plus importante en France.

    "Nous sommes en présence d'une affaire hors-normes compte tenu du nombre important de nouveau-nés", a déclaré le procureur de Douai, Eric Vaillant, lors d'une conférence de presse. Il a souligné que le déni de grossesse n'avait pas été avancé par la mère pour justifier ses infanticides présumés.

    Dominique Cottrez, aide-soignante de 45 ans, a été mise en examen et écrouée pour "homicides volontaires de mineurs de moins de 15 ans". Elle encourt la réclusion à perpétuité.

    Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, le père, Pierre-Marie Cottrez, charpentier du même âge, n'a pas été mis en examen pour "non dénonciation de crimes et recels de cadavres", comme l'avait pourtant requis le parquet. Il a été entendu en qualité de témoin assisté avant d'être laissé libre.

    M. Cottrez a indiqué aux enquêteurs "n'avoir jamais su que sa femme était enceinte ni qu'elle s'était débarrassée des enfants", a indiqué M. Vaillant. Le magistrat a également indiqué que Mme Cottrez avait reconnu avoir "volontairement étouffé les nouveau-nés à la naissance".

    Elle a expliqué avoir eu "parfaitement conscience d'être enceinte à chaque fois", expliquant "qu'elle ne voulait plus d'enfants et qu'elle ne voulait pas voir de médecin pour employer un moyen de contraception".

    Son premier accouchement se serait très mal passé en raison de sa forte corpulence.

    Des expertises devront être ordonnées pour connaître son degré de responsabilité pénale. Elle a d'ores et déjà exprimé des regrets et a assuré qu'il n'y avait "pas d'autre cadavre caché", selon le procureur.

    Les corps des enfants, nés entre 1989 et 2006/2007, ne présentent aucune trace de coups, selon les premiers résultats d'autopsies.

    Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison, qui appartenait auparavant aux parents de Dominique Cottrez, avaient fait la première découverte macabre dans leur jardin. Alors qu'ils s'apprêtaient à replanter un arbre, ils sont tombés sur les ossements de deux nouveaux-nés dans des sacs plastique enfouis sous terre. Sous le choc, ils ont aussitôt alerté la gendarmerie.

    Dominique Cottrez a rapidement avoué être la mère des deux enfants, alors qu'elle était d'abord entendue comme simple témoin, en tant que fille de l'ancien propriétaire de la maison.

    Placée en garde à vue, elle a ensuite indiqué que d'autres cadavres de nouveau-nés se trouvaient au garage de son domicile. "Mardi après-midi, nous avons découvert dans le garage quatre nouveaux sacs dans lesquels se trouvaient six nouveaux cadavres de nourrissons", a indiqué le procureur.

    Ceux-ci étaient dissimulés dans des sacs hermétiques, sous des objets divers, comme des pots de fleurs ou du matériel de jardin.

    Les époux Cottrez sont décrits par leurs voisins comme des gens sans histoire, le père faisant même partie du conseil municipal de Villers.

    La mère "est une personne qui participait peu à la vie de la commune", a déclaré le maire Patrick Mercier, en évoquant son "problème de poids" qui pourrait expliquer que ses grossesses soient passées inaperçues.

    Décrits comme avenants, serviables, polis et courtois, les deux époux sont parents de deux filles âgées d'une vingtaine d'années, qui ont elles-mêmes des enfants.

    Jeudi, le profil Facebook de Dominique Cottrez, sur lequel les médias ont obtenu sa photo, avait été retiré du réseau social.

    France-Soir - 29/07/10

  • Huit bébés tués à leur naissance et enterrés dans des sacs-poubelle...

    La femme de 47 ans, mise en examen après la découverte de huit corps de nourrissons, est une fille de Villers-au-Tertre, où elle menait en apparence une existence parfaitement normale.

    Une femme «secrète» et «courageuse». C'est en ces termes que Dominique Cottrez, qui a avoué avoir étouffé huit bébés à Villers-au-Tertre, est décrite par sa fille de 21 ans, Virginie. Une femme «qui ne se plaignait pas», raconte la jeune femme à la Voix du Nord. Avec Emeline, sa sœur aînée âgée de 22 ans, elle souligne son «incompréhension» depuis la macabre découverte.

    Les deux soeurs, elles-mêmes mamans de deux petits garçons, sont formelles : «On n'a jamais rien remarqué. Elle avait des moments de fatigue, c'est vrai, mais elle travaillait presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre, entre son travail d'aide soignante à domicile et les tâches ménagères à la maison», confient-elles au quotidien régional. Pour Virginie et Emeline, Dominique était une bonne mère : «Elle ne nous a jamais jugées, elle nous accompagnait, nous soutenait... » Et l'aînée d'affirmer qu'à la naissance de son fils, qu'elle élève seule, sa mère était à la maternité avec elle pour l'accouchement. «C'est elle qui l'a porté, qui l'a habillé... On avait toutes les deux les larmes aux yeux», se rappelle-t-elle.

    Dominique gardait très régulièrement ses deux petits-enfants, «comme n'importe quelle grand-mère», poursuivent les deux soeurs. «Maintenant que ça se sait, elle doit se sentir soulagée. Elle n'a plus rien à cacher», concluent-elles, espérant que leur mère bénéficiera d'un traitement psychologique.

     

    «On pouvait toujours compter sur eux»

     

    Dominique Cottrez, 47 ans, a grandi à Villers-au-Tertre. Ses parents, des agriculteurs aujourd'hui décédés, étaient propriétaires d'une grande partie des terres cultivables de la commune, indique la Voix du Nord. Aujourd'hui encore, elle vit dans ce village avec son mari, employé dans une société de travaux publics douaisienne. Le couple habite une maison qu'il loue depuis 18 ans.

    La stupeur a donc aussi frappé les habitants de la commune, envahie par les médias depuis la révélation de l'affaire. Les voisins de Pierre-Marie et Dominique Cottrez, tous deux connus dans le bourg, semblent partager le même sentiment sur cette terrible découverte : «incompréhensible». «Ce sont des gens avenants, serviables, polis et courtois, qui ne laissaient pas supposer de comportement anormal», témoigne un voisin. «Ce sont avant tout des gens très bien», confie pour sa part un ami du couple. «On pouvait toujours compter sur eux, ils rendaient service à la première occasion. On continuera à les soutenir», assure-t-il au Parisien.

     

    Dominique «sortait très peu»

     

    Menuisier charpentier, Pierre-Marie Cottrez est notamment connu dans le village pour ses talents de bricoleur. «On lui demanderait de venir planter un clou qu'il viendrait tout de suite», précise une relation. Il faisait également partie du conseil municipal de Villers, souligne le maire de ce village de 700 habitants, Patrick Mercier. «C'était son troisième mandat. C'était un bénévole, quelqu'un de respectable», a estimé l'élu.

    Concernant la mère, «c'est une personne qui sortait très peu, qui participait très peu à la vie de la commune», a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait «un problème de poids», qui pourrait expliquer que ses grossesses soient passées inaperçues. «Personne ne s'est rendu compte de quoi que ce soit». «C'est une femme très corpulente, a confirmé sur RTL une ancienne voisine du couple, qui qualifie Dominique Cottrez de «très souriante, gentille, mais aussi discrète». «C'est quelque chose que moi je n'arrive pas à intégrer. C'est à la fois tellement monstrueux et puis tellement incroyable. Ça dépasse l'entendement», a-t-elle conclu.

    Le Figaro - 29/07/10

  • Le ministre Woerth a récusé tous les soupçons

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/affaire-bettencourt-eric-woerth-actuellement-auditionne-par-la-police-1179825

    Le ministre a été entendu comme témoin de 07H00 GMT à 14H45 GMT au ministère du Travail à Paris par les policiers de la Brigade financière.

    Il est soupçonné de conflit d'intérêt voire de trafic d'influence relatif aux fonctions de son épouse Florence Woerth au sein d'une société chargée de faire fructifier la fortune l'héritière des cosmétiques L'Oréal Liliane Bettencourt au moment où son époux était ministre du Budget (2007-mars 2010) et trésorier du parti de la majorité UMP.

     

     

    M. Woerth "à aucun moment n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée", a dit l'avocat s'adressant à la presse.

    Le ministre a également été interrogé sur des accusations de financement politique illégal portées par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt.

    "En ce qui concerne le financement politique il a, avec une vigueur et une énergie particulière, nié avoir reçu un quelconque financement politique qui eut été non conforme à la loi", a dit l'avocat.

    "C'est dans les termes de la loi et en fonction de ce que les règles de la République permettent que des financements ont été recueillis. Toutes autres allégations ne sont que des mensonges et des fantasmes", a ajouté Me Leborgne.

     Selon l'avocat, "si l'audition a duré ce temps-là, c'est parce qu'Eric Woerth voulait donner toutes les explications, il a dit depuis longtemps qu'il était impatient d'être entendu, il a subi les romans, les allégations, les soupçons qui l'ont concerné pendant un certain temps. C'était pour lui l'occasion d'y mettre un terme", a-t-il fait valoir.

    "Aucune perquisition n'a eu lieu aujourd'hui", a aussi affirmé l'avocat.

    L'Express - 29/07/10

  • Woerth longuement entendu à son ministère par les policiers

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    (Cliquez sur la photo)

    Eric Woerth, "impatient" de s'expliquer sur les accusations qui le visent depuis plus d'un mois, a été interrogé jeudi pendant près de huit heures comme témoin à son ministère par les policiers qui enquêtent sur l'affaire Bettencourt.

    Les policiers de la Brigade financière ont achevé vers 16H45 l'audition de M. Woerth, entamée peu avant 09H00 au ministère du Travail, situé rue de Grenelle (VIIe arrondissement), selon l'entourage du ministre, premier membre du gouvernement entendu par la justice depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Son avocat, Me Jean-Yves Le Borgne, a indiqué à l'AFP qu'il allait tenir un court "point-presse" en fin d'après-midi dans la cour du ministère.

    Autorisée depuis le 21 juillet par le Conseil des ministres, cette audition était attendue par le ministre, "impatient" de dissiper les soupçons nés de la révélation à la mi-juin d'enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt et des accusations d'une ex-comptable de la milliardaire.

    Présenté il y a encore quelques semaines comme Premier ministrable, M. Woerth, qui a annulé un déplacement en province prévu jeudi matin, s'est retrouvé sous le feu des critiques de l'opposition en pleine présentation du projet de loi réformant les retraites.

    Selon le parquet de Nanterre, qui dirige quatre enquêtes préliminaires dans le cadre de l'affaire Bettencourt, il devait être interrogé "sur tous les éléments qui intéressent les enquêteurs".

    Il devait ainsi répondre aux accusations de financement politique occulte portées par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout. Cette salariée, licenciée en 2008, affirme que le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui avait demandé de retirer la somme de 150.000 euros début 2007, destinée à Eric Woerth, trésorier de l'UMP et de la campagne de Nicolas Sarkozy.

    Des accusations "tout simplement ridicules", a rétorqué M. de Maistre: son avocat, Me Pascal Wilhelm, a déclaré que le gestionnaire de fortune avait bien rencontré le trésorier de l'UMP mais en niant toute remise d'argent. De son côté, le ministre a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

    Les enquêteurs se sont penchés sur le contenu de conversations tenues dans le bureau de Mme Bettencourt et enregistrées par son majordome entre mai 2009 et mai 2010. Elles suggèrent un possible conflit d'intérêts entre sa double casquette de trésorier de l'UMP et de ministre du Budget et l'embauche de sa femme par la société Clymène, gérant le patrimoine de Mme Bettencourt.

    Dans la tourmente, Eric Woerth a annoncé le 13 juillet qu'il renonçait à la fonction de trésorier, à dater du 30 juillet. Il avait quitté Bercy pour la rue de Grenelle en mars.

    Durant sa garde à vue mi-juillet, Patrice de Maistre avait indiqué par ailleurs que, début 2007, le ministre lui avait "demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière". Florence Woerth était embauchée en novembre 2007.

    Eric Woerth assure qu'il n'a "jamais demandé quoi que ce soit qui concerne son épouse".

    Enfin se pose la question d'un traitement fiscal favorable à l'égard de l'héritière de L'Oréal, qui a admis disposer de comptes en Suisse, "à régulariser", et d'une île aux Seychelles au statut flou.

    Le ministre, qui a fait de la lutte contre la fraude fiscale son cheval de bataille lorsqu'il était à Bercy, a été "blanchi" par un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), dépendante de Bercy, qui le dédouane de toute intervention dans le dossier fiscal de la milliardaire.

    Le Point - 29/07/10

    Pas de perquisitions, comme pour les autres?