Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1559

  • CHIMULUS

    Chimulus.JPG

  • Sites anti-police et poulets de Loué: Hortefeux porte plainte

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé aujourd'hui avoir déposé plainte contre deux sites internet hostiles à la police, en marge d'un déplacement au commissariat de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).

    M. Hortefeux n'a pas voulu citer ces sites "pour ne pas leur faire de publicité" mais, selon une source proche du ministère de l'Intérieur, il s'agit de juralibertaire.over-blog.com et grenoble.indymedia.org. Le ministre a dit avoir déposé plainte pour "injure et diffamation publiques contre la police".

    "Il y a des campagnes qui me choquent et que je ne laisserai pas passer", a-t-il expliqué. Selon lui, le contenu de ces sites "porte atteinte à l'honneur de la police". "Les policiers sont traités de "troupes d'assassins" et la BAC est traitée de "bande armée de criminels", a-t-il précisé.

    M. Hortefeux a visité aujourd'hui en compagnie de son homologue espagnol Alfredo Perez Rubalcaba, le commissariat de police de Dammarie-Les-Lys, cible d'une fusillade attribuée au groupe basque armé ETA, le 16 mars, dans laquelle un policier a péri.

    M. Hortefeux a par ailleurs indiqué qu'il avait "saisi" les responsables de deux entreprises françaises, les poulets de Loué et une entreprise de rôtisserie, dont les campagnes de publicité jouent sur l'acceptation argotique du mot "poulet".

    Ces campagnes de publicité "n'ont pas forcément la volonté de blesser", a ajouté le ministre "mais aussi anodine qu'elles soient, elles participent à une forme d'irrespect qui peut conduire à des dérives".

    Le Figaro - 26/07/10

  • Le maire de Marcoussis jeudi à Matignon

    Olivier Thomas, le maire de Marcoussis, commune de l'Essonne où habitait Michel Germaneau, sera reçu jeudi après-midi par le Premier ministre François Fillon, a-t-on appris auprès de la municipalité et de Matignon.

    M. Germaneau a été enlevé en avril au Niger. Le président Nicolas Sarkozy a confirmé lundi son décès, annoncé la veille par le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui affirmait l'avoir tué en représailles de la mort de six membres d'AQMI, morts dans un raid récent des forces mauritaniennes soutenues par l'armée française.

    Lundi à la mi-journée, le maire de Marcoussis s'était interrogé sur cette intervention militaire contre un camp d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). "Je me demande comment elle a été préparée", a déclaré Olivier Thomas sur France-Inter. "Je me demande qui a pris la décision qu'il y ait cette intervention alors qu'on n'avait pas 99,9% de réussite. C'est ce qui me pose question. Si c'est ce qui a précipité la mort de Michel Germaneau, je trouve ça dramatique".

    Le ministre de la Défense Hervé Morin a répondu sur la même antenne que la décision avait été prise "après de multiples réunions" qui avaient rassemblé le président Nicolas Sarkozy, François Fillon, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, "quelques militaires" et lui-même.

    Selon M. Morin, l'ultimatum lancé le 11 juillet par les ravisseurs était "comparable à celui qui avait valu la mort d'Edwin Dyer qui est un otage britannique qui a été assassiné après un ultimatum de quelques semaines aussi". "Fallait-il rester les mains ballantes et les bras croisés alors que nous pensions qu'on annonçait la mort de Michel Germaneau?" a demandé le ministre, en rappelant que les autorités n'avaient reçu aucune preuve de vie du retraité français depuis la mise en ligne d'un enregistrement audio à la mi-mai. Il a ajouté que les ravisseurs avaient refusé le dialogue.

    Dans un communiqué, Olivier Thomas a fait savoir lundi qu'il serait reçu jeudi après-midi par le Premier ministre "afin de mieux comprendre le déroulement de ces tristes événements". Matignon confirmait que le maire de Marcoussis sera reçu jeudi à 15h. Les services du Premier ministre rapportent que MM. Fillon et Thomas se sont déjà parlé au téléphone. François Fillon doit aussi recevoir mardi matin les membres du bureau de la Commission des affaires étrangères, selon son président Axel Poniatowski.

    Le Figaro - 26/07/10

  • Crash d'un hélicoptère israélien en Roumanie

    Six militaires israéliens et un roumain sont morts aujourd'hui lorsque leur hélicoptère s'est écrasé près de Brasov, centre de la Roumanie, ont annoncé les médias locaux citant des sources au sein du ministère de la Défense.

    "Les sauveteurs présents sur les lieux de l'accident n'ont pas trouvé de survivants", a déclaré Ciprian Candea du centre national de Sauvetage en montagne. Il n'a pas pu préciser combien de corps avaient été retrouvés, précisant que l'accès était particulièrement difficile.

    Des militaires et des gendarmes recherchaient également au sol l'épave de l'appareil, qui s'est écrasé dans une zone montagneuse, a-t-il précisé. L'hélicoptère israélien participait à un exercice conjoint roumano-israélien, Blue Sky 2010, selon le ministère.

    Le Figaro - 26/07/10

  • NOM - Les USA satisfaits des nouvelles sanctions contre l'Iran

    Les Etats-Unis ont salué aujourd'hui les sanctions renforcées adoptées par l'Union européenne et le Canada contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé, affirmant que le durcissement des sanctions internationales commençait à faire sentir ses effets.

    "Les Etats-Unis saluent les mesures fortes prises par nos partenaires de l'UE et du Canada pour mettre en oeuvre la résolution 1929 du Conseil de sécurité" de l'ONU, écrivent la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et son collègue, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner.

    Ces mesures "reflètent l'inquiétude croissante de la communauté internationale" face aux visées atomiques de Téhéran, poursuivent-ils dans un communiqué. "Nous avons déjà commencé à voir l'impact des sanctions, avec des entreprises dans le monde entier refusant de faire des affaires avec l'Iran afin d'éviter le risque d'être impliquées dans le programme nucléaire iranien", ajoutent les deux ministres.

    Le Figaro - 26/07/10

    Ndb: Ces sanctions sont en fait un véritable blocus qui ne dit pas son nom

  • Les fils suisses de l'affaire Bettencourt - Le gendre et l'ombre de Nestlé

    bettencourt--469x239.jpg
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Dans l’entourage de la milliardaire, il était acquis que la Suisse sert à couvrir les opérations louches. Quant aux actions Nestlé détenues par Liliane Bettencourt, elle les aurait vendues.

    Depuis un mois qu’elle secoue l’Hexagone, l’affaire Bettencourt agit comme un révélateur des relations entre la deuxième fortune française et le pouvoir politique, mais aussi des liens entre la famille Bettencourt et la Suisse.

    Les comptes non déclarés de Genève et Vevey? Ils sont anecdotiques. Cent millions de francs ­représentent certes beaucoup d’argent pour le commun des mortels, mais c’est moins du tiers des dividendes L’Oréal touchés par Liliane Bettencourt, pour 2009 seulement. Ces comptes gérés par un avocat-fiduciaire genevois travaillant pour la famille depuis longtemps, et par un notaire veveysan plus connu pour ses compétences immobilières et successorales que pour ses relations mondaines, apparaissent comme un reliquat de l’ère André Bettencourt, décédé en 2007.

    Bien plus intéressant, dans l’entourage actuel de Liliane Bettencourt tel qu’exposé par les ­enregistrements du majordome félon, est son réflexe pavlovien de recourir à la Suisse dès qu’il y a quelque chose de pas très net à camoufler. Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, sollicite-t-il un cadeau en cash pour s’offrir un nouveau voilier de 21 mètres? «Quelqu’un ira chercher l’argent pour moi, là-bas, en Suisse. Il faut que ce soit de main à main. Je ne veux pas que votre fille soit au courant.»

    Carlos Vejarano, le gérant de l’île d’Arros, devient-il trop insistant avec ses demandes réitérées de caution? On le calme avec un cadeau de 2 millions d’euros, via «un don à une banque suisse, à Bâle […] Comme ça, ça ne se voit pas.» François-Marie Banier, l’artiste-gigolo de Madame, a-t-il mis la main sur l’île d’Arros? On tente d’éclaircir la chose avec «son avocat, en Suisse».

    Très intéressante, cette île d’Arros. Pas seulement à cause de ses tortues ou de son corail. Le 23 octobre 2009, Patrice de Maistre ­encourage Liliane Bettencourt à la déclarer. «Cela m’obligera à payer, non?» se méfie la milliardaire. «Oui, mais ce n’est pas grand-chose», rassure-t-il.

    Virement de bord le 19 novembre. «J’ai examiné le fait que vous déclariez votre île en France, mais je pense qu’il ne faut pas le faire parce que c’est trop compliqué», conseille Patrice de Maistre. Entre-temps, il est allé trois fois à Genève voir «des avocats, des ­spécialistes». «Sympathiques?» le coupe Liliane Bettencourt. «Euh… oui», répond-il. Il a surtout découvert, en plus du compte genevois qui «était très mal géré», l’existence du compte non déclaré à Vevey (65 millions d’euros), et, selon ses propres termes, une «grosse bêtise» faite par Fabrice Goguel, l’avocat fiscaliste de Liliane Bettencourt. Laquelle? Me Goguel a créé une Fondation pour l’équilibre écologique, esthétique et humain, enregistrée au Liechtenstein. C’est elle qui possède désormais l’Anstalt (liechtensteinoise aussi) D’Arros Land Establishment, et donc l’île. Et il a fait transférer 20 millions d’euros du compte veveysan à cette fondation, ce qui pourrait permettre aux limiers du fisc de «tirer un fil».

    * * *

    Dans ses conversations avec Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre ne se soucie pas seulement de la fortune qu’il gère, mais aussi des rapports entre L’Oréal et Nestlé, qui ne sont pas aussi lisses qu’ils apparaissent à l’extérieur.

    Ainsi le 7 septembre 2008: «Votre gendre (Jean-Pierre Meyers, administrateur de L’Oréal et de Nestlé, ndlr) est en train de bouger, de voir Nestlé, en tout cas de manipuler, dit-il. On ne sait pas très bien ce qu’il fait. Mais il essaie de sortir Lindsay Owen-Jones (le mandat de ce dernier, président du conseil d’administration de L’Oréal, doit alors être renouvelé, ndlr).»

    Accord renégocié

    En 2004, lorsque l’accord liant Nestlé à L’Oréal a été renégocié (le groupe suisse détient directement, depuis, 29,8% de L’Oréal), les discussions ont été tendues. L’entourage de Liliane Bettencourt craint, à tort ou à raison, une mainmise du groupe suisse. Il agite en tout cas cette menace, qui est aussi une façon de discréditer sa fille, Françoise, et son mari, Jean-Pierre Meyers. Du côté de Nestlé, on s’inquiète plutôt des efforts de Lindsay Owen-Jones pour élargir la base actionnariale et s’affranchir ainsi de la tutelle de la famille Bettencourt et de Nestlé.

    Selon plusieurs sources, c’est Lindsay Owen-Jones qui a introduit Patrice de Maistre auprès de Liliane Bettencourt. Ce dernier a été reçu deux fois à l’Elysée et, le 6 janvier 2010, déclare à Liliane Bettencourt: «Pour le moment, ni Nestlé ni nous ne pouvons bouger à cause du pacte (l’accord de 2004, reconduit en 2009, ndlr). Mais il (Lindsay Owen-Jones) a dit que Sarkozy pouvait être très important dans tout cela. Car si Sarkozy dit à Nestlé: «Je vous préviens, je ne suis pas d’accord», ce sera difficile.» Liliane Bettencourt lui demande: «Sarkozy dit cela?» Et Patrice de Maistre de répondre: «Non. Mais il (Lindsay Owen-Jones) a l’intention d’aller lui en parler, d’aller le voir. Je ne vous ai rien dit.»

    Le partenariat entre Nestlé et L’Oréal date de 1974. A l’époque, il s’agissait, dans l’esprit du ministre des Finances, Valéry Giscard d’Estaing, de mettre L’Oréal à l’abri d’une éventuelle nationalisation en cas de victoire de la gauche. «L’autre motif était de mettre au moins une partie de la fortune des Bettencourt à l’abri», ajoute Christophe D’Antonio, auteur de La Lady et le Dandy.

    Quelle que soit l’issue du partenariat Nestlé-L’Oréal, il est probable que l’Etat français y mettra son nez, comme il l’a fait jusqu’ici.

    LE TEMPS (Suisse) - 26/07/10

     

  • Immigration: la nouvelle censure de la presse

    malik.png
    La promotion de la diversité vaut bien une nouvelle censure dans la presse française. Après Ahmed (alias Jimmy), Mohamed (alias M.), Hassen et tant d’autres, c’est au tour de Malik de perdre mystérieusement son identité.

    Nous vous en parlions le 24 juillet dans cet article. Un mère et sa fille, Odile et Estelle Villerelle, ont été sauvagement poignardées par un cambrioleur. Même si l’ensemble de la presse connaissait l’identité de l’agresseur, seuls Europe 1 et Défrancisation avaient révélé le prénom du barbare : Malik. Tous les autres médias ont passé sous silence l’identité du cambrioleur (Malik Adjout) qu’ils connaissent pourtant bien. Pour eux, ils s’agit simplement « d’un homme, récidiviste, de 30 ans » : Le Figaro, Ouest France, Le Parisien

    Le prénom a été supprimé

    Pire ! C’est maintenant Europe 1, qui pourtant avait révélé l’identité de l’assassin, qui a tout simplement supprimé de son article le prénom de Malik. Idem pour Infos.sfr.fr qui avait relayé l’information : le prénom a mystérieusement disparu.

    Pourtant, il y a des signes qui ne trompent pas, comme l’intégralité de l’article original disponible maintenant uniquement sur Défrancisation ou cette capture d’écran d’une recherche Google effectuée ce matin.

    Defrancisation.com - 26/07/10 

  • Patrice de Maistre a bien un compte en Suisse

    132877-demaistre-une-jpg_43295.jpg

    Dans le Journal du dimanche, Patrice de Maistre dément l'information révélée par Le Point le 22 juillet concernant sa présence sur la liste des 3.000 évadés fiscaux brandie en août 2009 par le ministre du Budget Éric Woerth : "S'il y a un de Maistre dans cette liste, assure-t-il, ce n'est pas 'Patrice'."

    Le Point maintient l'ensemble de ses informations. Le nom de Patrice de Maistre figure bien parmi les titulaires de comptes à HSBC Genève. Ce compte a été vidé en 1997 et il est resté inactif depuis.

     

    Le Point - 26/07/10

  • Grenoble: un contrat sur les policiers de la BAC

    Depuis vendredi, un SMS circule sur les téléphones portables de tous les policiers de France : " Les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman au lance-roquettes si nécessaire."

    Depuis l'embrasement la semaine dernière de la cité de La Villeneuve à Grenoble, après la mort d'un jeune braqueur tué dans une course-poursuite avec la BAC, les esprits s'échauffent dans la police.

    En effet, selon des écoutes téléphoniques et des tuyaux recueillis auprès d'informateurs, plusieurs policiers de la BAC locale feraient l'objet d'un contrat. Une menace suffisamment sérieuse pour que le ministère de l'Intérieur ait mis sous protection ces policiers et leurs familles. Sur les 45 hommes de la BAC de Grenoble, la plupart ont obtenu d'être mis "au repos". Pour les remplacer, on a fait appel à d'autres BAC, notamment celles de Lyon et de Marseille. Ont été également déployés sur place, le RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion), le GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) et la BRI (Brigade de recherche et d'intervention).

    Un lance-roquette en circulation ?

    La hantise de la Place Beauvau est d'avoir un policier au tapis, ce qui pourrait déclencher une grève générale alors que les troupes sont à cran. Ainsi le SMS conclut : "Comme l'État n'est pas capable d'assurer la protection de ses fonctionnaires, il organise leur fuite. Ne prenez plus de risques pour un État qui ne peut garantir la sécurité des premiers de ses défenseurs. Faites passer."

    D'après nos informations, un lance-roquettes circulerait actuellement dans la cité de La Villeneuve. Craignant qu'il ne soit utilisé contre l'hôtel de police, la sécurité a été renforcée autour cet immeuble.

    Le Point - 26/07/10

  • Pourquoi Dexia avait refusé un retrait en espèces de 500 000 euros à Liliane Bettencourt

    bettencourt-woerth-4746929bvkqo_1902.jpg
    Liliane Bettencourt avait demandé à retirer non pas 100.000, mais 500.000 euros" en décembre 2006: c'est ce qu'indiquent des documents internes de Dexia, découverts lundi par les enquêteurs de la brigade financière.
     "Devant l'énormité d'un tel retrait en espèces, et craignant sans doute d'avoir à se justifier devant Tracfin, l'organisme chargé de la lutte contre les mouvements illicites de capitaux, les responsables de la banque ont refusé de lui accorder une telle somme", précise l'hebdomadaire Marianne, qui s'interroge sur la destination de cet argent.
    TF1 News - 23/07/10

  • Liliane Bettencourt entendue par la brigade financière

    L’audition de Liliane Bettencourt par les policiers de la brigade financière, qui avait débuté vers 11heures, ce lundi, s’est achevée à 13H15.

    De retour de vacances dans sa résidence de Formentor (Espagne), l'héritière de L'Oréal a été entendue - «sans pause», a précisé son avocat - comme témoin dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements clandestins de ses conversations avec son entourage.

    L’audition «s’est passée très courtoisement, s’agissant de souvenirs qui sont parfois très anciens et que ma cliente n’a pas forcément gardé à l’esprit avec détail», a précisé Me Georges Kiejman devant la presse, en sortant du domicile de sa cliente. Selon lui, les policiers ont procédé à une perquisition du bureau du secrétariat de la milliardaire à l’issue de l’audition.

    Toujours d’après le récit de l’avocat, les enquêteurs ont par ailleurs interrogé Liliane Bettencourt sur le statut de l'île d'Arros, aux Seychelles, qu’elle détient via une fondation basée au Liechtenstein.

    «Nous avons indiqué aux policiers que nous allions leur remettre une note précisant mieux le statut juridique de l’île», a ajouté Me Kiejman.

    L’héritière de L’Oréal, âgée de 87 ans, a également été entendue sur «ses relations avec Eric Woerth» et sur les déclarations de son ex-comptable, Claire Thibout, qui dit avoir effectué, à la demande du gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, des retraits en espèces destinés à des décideurs politiques. «Sur le financement des partis politiques, elle a confirmé que ça n’a jamais été son centre d’intérêt, c’était plutôt celui de son mari», André Bettencourt, a souligné l'avocat.

    Interrogé par l’AFP, l’entourage de la richissime vieille dame a indiqué lundi que la milliardaire avait «vécu son audition comme quelque chose de très désagréable qui s’est passé le mieux possible».

    Plus tôt dans la matinée, son avocat était arrivé en taxi devant l’hôtel particulier de sa cliente, laissant présager un début d’audition imminent: «Je ne vais pas assister Mme Bettencourt lors de son interrogatoire qui se passera sans mon concours, avait-il pourtant affirmé. Ma présence ici est affectueuse, qui pallie l’absence de sa fille.»

    Cinq enquêtes ouvertes

    Au total, cinq enquêtes ont été ouvertes après la découverte des enregistrements clandestins. Ces derniers, réalisés entre mai 2009 et mai 2010 au domicile de la milliardaire part son majordome, suggèrent notamment l'existence d'une fraude fiscale.

    Au coeur de la tempête politico-judiciaire, l'héritière de L'Oréal a accueilli vendredi avec «soulagement» le rejet par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, d'une nouvelle demande de mise sous tutelle déposée par sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt.

    Vendredi, les policiers de la Brigade financière ont saisi de nombreux documents, relatifs notamment aux dispositions testamentaires de Liliane Bettencourt, lors de perquisitions visant son notaire Jean-Michel Normand.

    Ces perquisitions ont été réalisées à la demande de la juge Isabelle Prévost-Desprez, qui enquête sur un éventuel abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire. Ces saisies renforcent les suspicions d'abus de faiblesse dont serait victime la richissime vieille dame selon sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt, estime l'avocat de cette dernière, Me Olivier Metzner.

    Mais Me Kiejman voit, lui, dans la conduite de l’enquête un signe de «partialité» de la juge. Dans un communiqué, l’avocat juge «indécent et scandaleux que le contenu de la saisie pratiquée chez le notaire de (sa) cliente, sur demande de Mme la présidente Prévost-Desprez, a aussitôt été complaisamment porté à la connaissance de la presse, portant encore une fois atteinte au respect de la vie privée de Mme Liliane Bettencourt».

    Le Parisien - 26/07/10

  • VIDEO Sarkozy confirme la mort de Michel Germaneau

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/sahel-nicolas-sarkozy-condamne-l-assassinat-de-michel-germaneau-1164747

     

    Dans une courte déclaration à la presse, ce lundi à 10h30, le de la République a confirmé le décès de Michel Germaneau, l'otage français retenu au Niger puis Mali. Dénonçant un «acte barbare, odieux», a parlé «d'un assassinat», confirmant que les ravisseurs n'avaient pas attendu la fin de l'ultimatum.

     «Le commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni», a-t-il conclu.

     

    Nicolas Sarkozy quittait le «conseil restreint de défense et de sécurité» réuni en urgence à l'Elysée pour faire le point sur l'affaire. Etaient présents François Fillon, Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Brice Hortefeux (Intérieur), ainsi que le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) Erard Corbin de Mangoux et le directeur central du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini. Le ministre de la Défense Hervé Morin était représenté par son directeur de cabinet.

    Quelques minutes avant ce conseil, tandis que l'Elysée ne donnait aucune information sur le sort de l'otage, un élu de la région du Kidal confirmait à l'AFP la mort de Germaneau, «décapité sous les yeux du chef de l'unité de l'Aqmi qui le détenait. «Il était bien vivant lors du raid, mais caché dans une zone montagneuse dans la région de Kidal, vers la frontière avec l'Algérie. L'endroit est une forteresse imprenable, où les islamistes ont posé des mines et construit des abris pour se protéger de toute attaque aérienne», a ajouté l'élu.

    Germaneau aurait été décapité

    Hier, dimanche, le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait annoncé l'exécution de l'otage français, âgé de 78 ans, dans un enregistrement sonore diffusé dimanche soir par la chaîne Al-Jazira. Une réponse, expliquait-il, à la mort de six de ses membres lors d'un raid mauritanien mené jeudi avec le «soutien technique» de la France.

    «Nous annonçons avoir exécuté l'otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France», aux côtés des forces mauritaniennes, a déclaré le chef de l'Aqmi, Abou Moussab Abdelwadoud, dans cet enregistrement.

    «Aucune preuve de vie de l'otage» depuis mai

    Samedi, une source au ministère français de la Défense avait reconnu n'avoir «aucune preuve de vie» de l'otage, capturé en avril dans le nord du Niger, et avait confirmé que le raid mauritanien mené jeudi contre une unité d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) visait bien à libérer Michel Germaneau.

    Dimanche, au Mali, des sources au sein de services de sécurité et de renseignement avaient assuré que l'inquiétude était à son comble sur le sort du Français, impliqué dans l'action humanitaire. «Les nouvelles de Germaneau ne sont pas bonnes», disait l'une d'elles. «On est très inquiet au moment où de folles rumeurs et des informations lugubres circulent sur son sort».

    Originaire de Marcoussis (Essonne), cet ingénieur à la retraite, passionné d’Afrique, multipliait les voyages depuis 2006 au nord du Niger pour construire une école dans le village de In-Abangharet, en collaboration avec deux petites associations baptisées Enmilal et Tanemert. Jeudi, des militaires maliens et français ont tenté de le libérer mais, vient d'assurer Nicolas Sarkozy, il ne se trouvait pas sur le lieu du raid. La France avait le «devoir» de mener le raid au Mali pour tenter de sauver Germaneau, a affirmé le chef de l'Etat.

    Le Parisien - 26/07/10

  • Agression au couteau à Beauvais: la piste du délinquant sexuel multirécidiviste

    Depuis deux jours, un homme est en garde à vue dans les locaux de la PJ pour l’agression sanglante commise lundi sur une mère et sa fille à Beauvais. Mais le profil de l’agresseur présumé d’Estelle et d’Odile Villerelle jette un éclairage nouveau sur l’affaire. La thèse du cambrioleur surpris s’étiole au fur et à mesure que celle du prédateur sexuel prend de l’épaisseur.

     


    L’homme de 30 ans interpellé vendredi à Songeons est en effet connu pour être un délinquant sexuel multirécidiviste. Il devrait être présenté aujourd’hui à la procureur de Senlis, Chantal Berger.
    Si les soupçons qui pèsent sur lui sont confirmés, il pourrait être mis en examen pour tentative d’homicide suivie d’un ou plusieurs crimes.
    Rappels des faits. Lundi matin, Estelle, 25 ans, est sauvagement agressée au domicile de ses parents, rue des Capucins, dans un quartier tranquille de Beauvais. Venue passer quelques jours de vacances dans l’Oise, la jeune femme, enseignante à Sarreguemines, en Moselle, est alors seule dans le pavillon familial.
    Armé d’un couteau, son agresseur lui assène plusieurs coups au poumon et à la colonne vertébrale. Le calvaire de la jeune femme dure plusieurs longues minutes. L’intrus s’acharne, la frappe à l’aide d’un pèse-personne puis l’asperge d’eau de Javel. Rentrée de courses peu de temps après, la mère, Odile, 50 ans, subira le même déchaînement de violence jusqu’à ce qu’une voisine, alertée par les des victimes, mette l’agresseur en fuite.
    Commise en pleine période estivale, la sordide agression apparaît d’abord comme un cambriolage qui aurait mal tourné. D’autant que, sur place, l’agresseur abandonne un carton et une radiocassette. Pourtant, très vite, les enquêteurs de la PJ explorent d’autres pistes, notamment celles d’un déséquilibré, d’un ex-amant déçu ou d’un violeur.
    Cette dernière hypothèse pourrait finalement être la bonne. Elle est en tout cas accréditée par le pedigree du suspect interpellé vendredi. Selon nos informations, l’individu — déjà condamné à plusieurs reprises pour exhibition, agression sexuelle et au couteau — serait sorti de prison en mai dernier. « Il est archiconnu des services de police et de la , confie un proche du dossier. Depuis son adolescence, il va crescendo dans la violence et, vu ses antécédents, il ne serait pas étonnant qu’il cherchait d’abord à violer. »

    Le Parisien - 25/07/10

    Il était en liberté!

     

     

  • Demjanjuk contraint par ses juges de comparaître physiquement

    Demjanjuklhypocritgg.jpg
    Accusé d'être impliqué dans l'assassinat de 27.900 Juifs dans des camps de la mort du régime nazi, l'Ukrainien naturalisé américain John Demjanjuk, qui est âgé de 90 ans, a été contraint, mardi 21 juillet 2010, de comparaître en personne devant ses juges.
     
    Il avait refusé d'assister physiquement aux deux précédentes audiences pour des raisons médicales. Cette fois, il a été amené de force dans le prétoire du tribunal de Munich sur une civière sur ordre des juges après un examen médical qui l'a trouvé en état de se présenter à l'audience.
     
    Photo : D.R.
     
    Source : Reuters
    CRIF - 23/07/10

  • Concours de basket pour les enfants déshérités de Gaza - Il n'y a pas que des salauds sur cette terre

    Basket à Gaza enfants deshérités.jpg
    Gaza fillette basket.jpg
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    RAFAH (Territoires palestiniens) — Le grondement qui monte jeudi après-midi de l'aéroport international de Gaza n'est pas celui d'un avion, la piste étant détruite depuis des années, ni même de la chasse israélienne, qui frappe régulièrement les tunnels de contrebande à proximité.

    Il s'agit du martèlement pacifique de milliers de ballons de basket, un record du monde que les enfants palestiniens de Gaza vont inscrire dans le livre Guinness.

    Parrainé par les Etats-Unis, basket oblige, le défi est de faire rebondir le ballon par le plus grand nombre de participants, garçons et filles, en même temps et sans s'arrêter pendant cinq minutes.

    Aujourd'hui, les quelque 7.500 gamins gazaouis réunis sur l'aéroport désaffecté, à côté de Rafah (sud de la bande de Gaza), pulvérisent facilement le précédent record détenu depuis septembre 2007 par 3.050 basketteurs de l'Indiana (Etats-Unis). 7.203 ont réussi leur dribble.

    Le coup de sifflet final se conclut par une envolée de milliers de ballons de basket orange dans le ciel bleu méditerranéen.

    Mais l'arrière-scène est irréelle: les bâtiments vides, certains effondrés, de l'aéroport international de Gaza, à moitié détruit au début de la seconde Intifada des années 2000 et qui n'a pratiquement jamais servi.

    "Je suis très heureuse aujourd'hui parce qu'on a gagné, après deux semaines d'entraînement, pour montrer au monde ce dont nous sommes capables à notre âge, à Gaza", explique la petite Madleen Elshaikh Ahmed, 11 ans, de Khan Younès.

    "Notre message, c'est que les enfants palestiniens sont parmi les meilleurs du monde", renchérit sa camarade Iman el-Hendy, 12 ans, un brin patriote.

    Le record, supervisé par des juges indépendants, n'attend plus que l'homologation officielle dans quelques jours, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui a organisé la compétition dans le cadre de ses camps d'été.

    L'été dernier, des milliers d'enfants avaient battu le record du monde de vols simultanés de cerfs-volants (plus de 3.000) sur une plage de Gaza.

    Les jeunes Gazaouis s'attaqueront de nouveau à leur propre record dans une semaine.

    Beaucoup d'enfants de la bande de Gaza, gouvernée par le mouvement islamiste Hamas, souffrent de problèmes psychologiques depuis l'offensive meurtrière menée en décembre 2008-janvier 2009 par l'armée israélienne dans le territoire qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens, dont plus de 300 enfants, selon des sources palestiniennes.

    Les 1.200 camps d'été de l'UNRWA auront accueilli cette année, pour leur 4e édition, plus de 250.000 enfants de réfugiés palestiniens entre le 12 juin et le 5 août.

    AFP. 22/07/10

  • Les camps de Croatie: "du sadisme pur" selon Shimon Peres

    Satellite Shimon Peres.jpg

    Le président Shimon Peres a visité, dimanche, les camps de concentration de Croatie. Il s'agit, selon ses mots, de "sadisme pur". Lors de sa visite, il a appelé Mahmoud Ahmadinejad, président iranien et virulent négationniste de la Shoah, à se rendre dans ces lieux.

    Shimon Peres et son homologue croate, Ivo Josipovic, ont fait le tour du camp où un monument est érigé à la mémoire des 85 000 Juifs, Serbes, Tsiganes et Croates antifascistes qui y furent assassinés, entre 1941 et 1945, par le régime croate pro-nazi.

    Le camp de Jasenovac est le pire de la quarantaine de camps, érigés en Croatie. Les détenus, y compris des personnes âgées et des enfants, y étaient tués avec des fusils, des couteaux et des marteaux. Beaucoup étaient torturés ou mouraient de faim. Environ 30 000 Juifs sont morts en Croatie pendant la guerre.

    Le prédécesseur de Peres, Moshé Katsav, avait été le premier chef d'Etat israélien, à se rendre en visite officielle en Croatie en 2003. A l'issue de ces trois jours de visite, Peres a souligné qu'il était heureux du réchauffement des relations entre les deux pays. Il a remercié Josipovic de son accueil et a assuré être fier que les deux hommes "contribuent à éduquer l'humanité au respect des droits de l'Homme."

    JERUSALEM POST - 25/07/10

  • Peres se rend au camp de concentration de Jasenovac, "l'Auschwitz croate"

    Le président israélien, Shimon Peres, s'est rendu aujourd'hui sur le site du camp de concentration croate de Jasenovac, où périrent pendant la Seconde guerre mondiale des milliers de Serbes et de Juifs, victimes du régime pro-nazi croate.

    Shimon Peres, accompagné de son homologue croate Ivo Josipovic, devait visiter le musée de l'ancien camp, qualifié parfois d'"Auschwitz croate", et déposer une gerbe au monument à la mémoire des victimes, avant de prononcer une brève allocution.
    Une prière juive devait être également dite sur le site, situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Zagreb.

    Shimon Peres est le deuxième chef de l'Etat israélien à se rendre à Jasenovac. Moshe Katsav avait fait le déplacement en 2003.

    Le nombre des victimes à Jasenovac sous le régime pro-nazi croate - la plupart des Serbes, des Juifs, des Roms et des antifascistes croates - est sujet à controverses. Il varie de plusieurs dizaines de milliers à 700.000, selon des chiffres avancés par la Serbie.

    Le Figaro - 25/07/10

  • Le Liban tire sur un avion israélien

    L'armée libanaise a annoncé que ses batteries antiaériennes avaient ouvert le feu aujourd'hui en direction d'un avion de reconnaissance israélien qui violait l'espace du Liban. "Les batteries antiaériennes ont tiré en direction d'un avion de reconnaissance israélien de type 'MK' qui survolait à basse altitude le secteur est du sud (du pays), l'obligeant à revenir vers les territoires occupés (Israël)", a précisé l'armée dans un communiqué.

    L'armée libanaise publie des communiqués quasi quotidiens signalant des violations israéliennes de l'espace aérien libanais. Mais elle n'ouvre le feu que si les appareils se trouvent à portée de ses batteries. Les survols du territoire libanais par l'aviation israélienne sont considérés par l'ONU comme une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui avait abouti à la cessation des hostilités en 2006 entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah appuyé par Damas et Téhéran.

    Israël soutient que ces survols visent à surveiller ce qu'elle affirme être un transfert clandestin d'armes au Hezbollah, via la Syrie.

    Le Figaro - 25/07/10

  • Affaire Woerth: questions autour de la campagne de Sarkozy

    Depuis que son nom est associé à l'affaire Bettencourt, Éric Woerth demande à pouvoir être entendu par la police judiciaire. Le Conseil des ministres ayant autorisé son audition, celle-ci devrait avoir lieu dans les jours qui viennent.

    Point besoin d'être grand clerc pour deviner la teneur des explications que fournira l'actuel titulaire du portefeuille du Travail, par ailleurs trésorier de l'UMP.

    Il le martèle sans cesse depuis la diffusion des conversations piratées au domicile de Liliane Bettencourt : il n'est jamais intervenu dans un quelconque contrôle fiscal, il n'a jamais demandé à Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de la milliardaire, de recruter sa femme et il n'a jamais recueilli des fonds en espèces pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    De Maistre sur la liste

    « Déontologiquement, je suis très à l'aise. Quand on s'expose, il faut s'attendre à prendre des paquets d'eau », déclarait Éric Woerth il y a quelques semaines, en essayant de faire bonne figure. Hier, après une période d'accalmie, le ministre a essuyé deux nouveaux grains. Le site Internet de l'hebdomadaire « Le Point » a révélé que Patrice de Maistre figurait sur la liste des 3 000 évadés fiscaux clients de la filiale suisse de la banque HSBC, qu'Éric Woerth avait sommés en 2009 de régulariser leur situation fiscale.

    Le compte détenu par Patrice de Maistre ne fonctionnait apparemment plus depuis 1997. Mais le fait que l'identité du financier figure dans cette liste, copiée clandestinement par un employé de l'établissement, est tout de même du plus mauvais effet. D'autant que les deux hommes, contrairement à leurs déclarations, se voyaient fréquemment. L'hebdomadaire « Marianne », qui a eu accès aux agendas de Claire Thibout, l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, a pointé une dizaine de rencontres, dont plusieurs dîners aux domiciles respectifs des deux couples.

    Décidément très précis, l'agenda de Claire Thibout mentionne à la date du 18 janvier 2007 l'indication suivante : « Donner enveloppe qui donnera à Patrice ». Le lendemain, celui de Patrice de Maistre porte ces trois mots : « Café avec Éric ». Cette proximité ne peut qu'interpeller au regard des premières déclarations de Claire Thibout. L'ancienne comptable de Liliane Bettencourt soutient qu'elle retirait fréquemment des espèces à la banque. Celles-ci étaient remises ensuite, en dehors de sa présence, à des hommes politiques. Elle a indiqué que Patrice de Maistre servait parfois d'intermédiaire, notamment au moment de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Retraits en liquide

    L'existence de certains des retraits allégués par la comptable a été corroborée par les enquêteurs. Manifestement, à cette époque, les époux Bettencourt avaient besoin d'énormément de liquidités. Si l'on en croit l'hebdomadaire « Marianne », l'octogénaire aurait d'ailleurs demandé à la banque Dexia de mettre à sa disposition une somme de 500 000 euros fin 2006. Mais elle se serait heurtée à un refus. Manifestement embarrassé, le groupe bancaire franco-belge se refuse à toute déclaration. Mais il ne dément pas l'information.

    Cette tentative de retrait, si elle a bien eu lieu, ne permet pas de caractériser à coup sûr une infraction. Mais elle crée une forte présomption de financement politique illicite, d'autant plus prégnante que les agendas particulièrement explicites de Claire Thibout et de Patrice de Maistre permettent d'effectuer un certain nombre de recoupements.

    Une fois encore, c'est la prise en charge de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy qui revient sur le tapis. Un sujet que ne devrait pas pouvoir éluder Éric Woerth lors de son audition par la police judiciaire. À l'époque, il était déjà le grand argentier de l'UMP.

    SUD-OUEST - 24/07/10

  • Bettencourt/retrait de 500 000 € refusé: de Maistre évoque un "train de vie extraordinairement élevé"

    Le retrait de 500.000 euros que la banque Dexia a refusé à Liliane Bettencourt en décembre 2006 s'explique par un "train de vie extraordinairement élevé", déclare Patrice de Maistre, qui cite l'exemple d'une bague à 400.000 euros.

    Dans un entretien au Journal du dimanche, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt réfute catégoriquement que cette demande d'argent ait pu être liée à un financement de la future campagne présidentielle de 2007 : "tout cela relève du fantasme".

    "La maison Bettencourt affiche un train de vie extraordinairement élevé", souligne M. de Maistre. Il relate un épisode au cours duquel l'ex-comptable Claire Thibout a refusé 400.000 euros à Mme Bettencourt.

    "Mme Bettencourt souhaitait simplement s'acheter une bague", explique Patrice de Maistre, qui remarque que le "retrait important" refusé par Dexia "semble intervenir à quelques jours de Noël".

    L'hebdomadaire Marianne paru samedi a révélé que la banque Dexia, où l'ex-comptable de Liliane Bettencourt a retiré à sa demande 100.000 euros en espèces quatre mois avant la présidentielle de 2007, avait refusé au préalable un retrait de 500.000 euros.

    "Devant l'énormité d'un tel retrait, et craignant sans doute d'avoir à se justifier devant Tracfin, l'organisme chargé de la lutte contre les mouvements illicites de capitaux, les responsables de la banque ont refusé de lui accorder une telle somme", poursuit l'hebdomadaire, qui s'interroge sur la destination de cet argent.

    Patrice de Maistre confirme par ailleurs que, début 2007, Eric Woerth lui a demandé de rencontrer sa femme Florence. M. Woerth "m'a soumis l'idée que je rencontre son épouse, qui travaillait dans une banque de gestion de patrimoine, afin de voir avec elle l'évolution de sa carrière", déclare M. de Maistre.

    Mais "Eric Woerth ne m'a pas demandé d'embaucher sa femme", assure M. de Maistre, qui a passé 36 heures de garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d'intérêt entre les fonctions occupées par Mme Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).

    AFP. 25/07/10