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Blog - Page 1593

  • 205 millions de dollars pour Iron Dome

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    Une illustration du système Iron Dome.
    La Chambre américaine des représentants a décidé de financer le projet de défense anti-missiles Iron Dome, à hauteur de 205 millions de dollars. Le projet, en cours d'élaboration, a pour but de protéger les civils israéliens, principalement le long de la bande de Gaza et de la frontière libanaise, des tirs de roquettes à courte portée.
    Le système sera capable d'intercepter les tirs de roquettes Kassam et Katyousha. Pour cela, il utilise un radar de pointe, fabriqué par l'Industrie aérospatiale israélienne Elta, qui localise et traque les roquettes, ensuite neutralisées par un intercepteur mobile de missiles.

    "Chaque centimètre carré d'Israël est menacé par les roquettes et les missiles. Nous devons nous assurer que notre plus important allié dans la région a les moyens de se défendre", a expliqué le président du comité, Howard Berman, après le vote qui s'est tenu jeudi.

    Suite à l'annonce publiée par le président américain, Barack Obama, la semaine dernière d'attribuer le budget à Israël, la Chambre américaine a décidé de mener un vote accéléré sur le financement, plutôt que de l'inclure dans le budget de la Défense. De cette façon, si le Sénat adopte une méthode similaire, le budget sera débloqué plus rapidement.

    JERUSALEM POST  - 21/05/10

  • VIDEOS Manifestation à Cannes contre le film Hors-la-loi

    http://www.youtube.com/watch?v=fx7ZyNXYstU

    http://www.dailymotion.com/video/xde1ui_manifestation-a-cannes-contre-le-fi_news

    20 mai 2010

  • Un officier français tué en Afghanistan

    soldat français en Afghanistan.jpg
    Deux soldats, un officier français et un sous-officier néerlandais, ainsi qu'un interprète afghan ont été tués samedi par une mine artisanale en Oruzgan, l'une des régions les plus instables du sud de l'Afghanistan.
    L'officier français était un capitaine du 3ème régiment de génie de Charleville-Mézières (Ardennes) dont l'identité n'a pas été communiquée. Son décès porte à 42 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le déploiement des troupes alliées, fin 2001.
     
    Il est aussi le 3ème officier français tué au combat dans ce pays.
    Quant au soldat néerlandais, le caporal Luc Janzen, il était âgé de 25 ans. Depuis 2006 et le premier déploiement de soldats néerlandais en Afghanistan, 24 d'entre eux y ont été tués.
    A La Haye, les autorités militaires ont précisé que quatre autres soldats néerlandais avaient été blessés par la déflagration dont deux sérieusement.
    Interrogé par l'AFP, l'amiral Christophe Prazuck, de l'état-major des armées à , a précisé que l'incident s'était produit à proximité de Deh Rawood. Ce bourg, haut-lieu de la production de pavot, serait la terre natale du mollah Omar, chef spirituel des talibans toujours en fuite.
    "Des instructeurs français et des soldats afghans ont détecté un engin explosif improvisé lors d'une patrouille et fait appel à une équipe de démineurs pour le neutraliser", a expliqué l'amiral Prazuck.
    Selon lui, "le capitaine faisait partie de cette équipe et il est possible qu'un second engin ait explosé alors que les démineurs s'approchaient de celui qui avait été marqué".
    Evacué vers l'hôpital militaire néerlandais de Tarin Kwhot, non loin de là, l'officier français a succombé à ses blessures.
    Annonçant l'événement dans un communiqué, le
    a fait part de sont "émotion" tout en réaffirmant "la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité", la coalition de l'Otan en Afghanistan.
    Dans des termes similaires, le Premier ministre, François Fillon, et le ministre de la Défense, Hervé Morin, ont également exprimés leur "grande émotion".
    A Deh Rawood, quelques 70 instructeurs français cohabitent depuis août 2008 avec les soldats néerlandais sur une "base avancée", au fond d'une vallée où transitent de nombreux talibans le long de la rivière Helmand.
    Ces instructeurs sont insérés dans un Kandak (bataillon) du 205ème corps de l?Armée nationale afghane (ANA).
    La France compte à ce jour quelque 3.750 soldats sur le théâtre des opérations afghan, dont près de 3.500 en Afghanistan même. La plupart sont stationnés plus au nord, dans la province de Kapisa et le district de Surobi, à une soixantaine de kilomètres à l'est et au nord-est de Kaboul.
    Les Pays-Bas comptent pour leur part près de 1.950 hommes en Afghanistan, déployés en Oruzgan. Leur retrait devrait toutefois débuter en août et s'achever d'ici à la fin de l'année.
    Le gouvernement néerlandais du Premier ministre Jan Peter Balkenende était tombé le 20 février, victime de ses dissensions sur le maintien de ces troupes en Afghanistan.
    Depuis 2005 et la résurgence de l'insurrection menée par les talibans, chaque année établit un nouveau record de pertes pour les troupes étrangères. Plus de 200 soldats de l'Otan ont déjà péri cette année en Afghanistan.
    AFP. 22/05/10







     

  • Grande-Bretagne: publicité à la TV pour l'avortement

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    (Cliquez sur le dessin)

    Les premiers spots publicitaires en Grande-Bretagne pour des cliniques proposant des avortements seront diffusés la semaine prochaine, a annoncé jeudi soir le réseau Marie Stopes International, déclenchant les protestations de groupes anti-avortement.

    L'association, qui gère huit cliniques dans le pays, a souligné que la publicité pour des conseils en cas de grossesse non désirée et pour des avortements offrira des informations très utiles aux femmes en détresse.

    La campagne, qui débutera lundi sur la chaîne Channel Four et sera diffusée jusqu'à la fin du mois de juin, donne un numéro de téléphone gratuit.

    "Sur la seule année dernière notre service d'aide ouvert 24 heures sur 24 a reçu 350.000 appels ", a souligné la directrice de la compagnie Dana Hovig.

    "Il y a des milliers de femmes qui désirent et qui ont besoin d'informations sur la santé et la sexualité et d'avoir accès à ces services".

    En 2008, plus de 195.000 avortements ont été effectués en Angleterre et au pays de Galles dont 91% ont été financés par le NHS, le service de santé publique.

    Les groupes anti-avortement ont critiqué ces spots publicitaires : "Je ne peux pas croire que cela ait été autorisé", a souligné Michaela Aston, une porte-parole de l'association Charity Life.

    "Permettre aux cliniques offrant des avortements de faire de la publicité à la télévision, comme si elles étaient des entreprises ou des fabricants de produits de nettoyage est grotesque", a-t-elle insisté.

    Darinka Aleksic, coordinatrice des campagnes pour l'association Abortion Rights (Droit à l'avortement), a en revanche estimé "que cela constituait une avancée importante pour les services d'aide offerts aux femmes".

    La Grande-Bretagne a l'un des taux de grossesses et d'avortements chez les adolescentes les plus élevés d'Europe.

    Le Monde - 21/05/10

  • La propagande homophile s'accentue à l'école

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    Dessin de CHARD
    Une association financée par les (cons)tribuables et baptisée SOS homophobie a annoncé le lancement aujourd’hui d’un site spécialement dédié à la promotion de l’homosexualité auprès des adolescents “pour parler d’homosexualité, d’identité de genre, et d’homophobie”. La création du site www.cestcommeca.net “part du constat que les adolescent-e-s non hétérosexuel-le-s souffrent encore beaucoup trop d’un manque d’information, d’isolement, voire de rejet de la part de leur entourage”, explique l’association.

    SOS homophobie souligne qu’elle alerte régulièrement sur le taux de suicide “anormalement élevé” (ça dépend du point de vue) chez les adolescents homosexuels et trans et plaide pour “une plus grande prise en compte des questions LGBT (Lesbien, Gai, Bi et Trans) à l école”. Elle déplore la “frilosité générale sur les représentations des personnes homosexuelles et trans auprès des adolescent-e-s de la part du monde éducatif, des professionnels de santé, des autorités publiques”. Aujourd’hui en France, regrette l’association, “les adolescent-e-s LGBT sont invisibles”.

    Altermedia Info - 21/05/10

  • Testing: la chasse aux sorcières continue

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    Un videur de discothèque a été condamné aujourd’hui à Mulhouse (Haut-Rhin) à 1.500 euros d’amende pour avoir fait preuve de lucidité sur la sécurité de l’établissement en refusant l’entrée de ce dernier à deux Noirs lors d’une opération de chasse aux sorcières baptisée “testing” et organisée par le deuxième compte bancaire de Julien Dray SOS Racisme en mars 2009.

    La moitié de l’amende est assortie du sursis, mais le portier de 35 ans devra en outre verser, au titre du racket pardon… des dommages et intérêts et des frais de justice, 5.300 euros aux victimes ainsi qu’à SOS Racisme et la Licra, parties civiles, a précisé à Me Karine Schupbach.

    La discothèque, située à Sierentz, entre Mulhouse et Bâle, a été relaxée, mais a été reconnue civilement responsable. Devant le tribunal, le videur et le gérant de l’établissement ont tous deux réfuté tout comportement raciste.

    Selon le vice-président national de SOS Racisme, Samuel Thomas, les opérations de “testing” de ce type ont déjà débouché sur une cinquantaine de condamnations en France.

    Altermedia Info - 21/05/10

  • Violences policières contre les catholiques à Lyon: une victime témoigne et portera plainte

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    Mardi 18 mai dernier à Lyon, environ 400 manifestants homosexuels, soutenus par l’extrême gauche, comptaient procéder à un « kiss-in » devant la cathédrale Saint-Jean (Lyon 5e), c’est-à-dire s’y embrasser publiquement. C’était sans compter avec les 200 catholiques, patriotes et citoyens courageux qui n’entendaient pas tolérer cet acte « cathophobe » et provocateur devant un haut lieu du christianisme. A partir de 19h00, ils ont donc occupé le parvis de la cathédrale empêchant ainsi les homosexuels et « gauchos » d’y accéder pour passer à l’acte. Cet acte courageux s’est terminé vers 21h30 par une charge violente et brutale des CRS, de la gendarmerie mobile et de la BAC contre les catholiques à genoux en train de prier. L’un des CRS, Philippe d’une section3A, a même délibérément cassé la croix en bois et le chapelet de l’un des catholiques avant de lui porter violemment plusieurs coups en procédant à son arrestation. La victime, Martin, nous raconte point par point les évènements.

    ” NPI : Pourquoi étiez-vous mardi soir devant la cathédrale Saint-Jean à Lyon ?

    Martin : Nous avons voulu exprimer notre désaccord par rapport au « kiss-in » prévu par les associations homosexuelles devant un symbole du christianisme. Dès 19h00, nous avons donc occupé le parvis afin d’empêcher les homosexuels et les « gauchos » d’y accéder. Avec succès. Leur opération « kiss-in » a pitoyablement échouée.

    ” NPI : Mais la manifestation des associations homosexuelles avait été autorisée par la Préfecture, pas la votre !?

    M. : C’est vrai et c’est scandaleux. Celle des homosexuels d’abord prévue pour samedi soir 15 mai, a d’abord été interdite par le Préfet, certes. Mais elle a ensuite été reportée au mardi 18 mai et autorisée cette fois.

    En ce qui nous concerne, notre objectif était tout à fait noble, même si notre action n’a pas été autorisée par le système. Lorsque le droit devient un non droit, la résistance devient un devoir ! En effet, il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées, mais il faut aussi avoir le courage de les appliquer. Ou pour le dire comme le pape Saint Pie X : « La force des méchants est notre lâcheté ». D’où notre présence pour rappeler aux Français le bon sens de l’ordre social et naturel, et le rejet de la « cathophobie » ambiante de plus en plus présente et cautionnée par l’Etat. La cathédrale Saint-Jean est aux catholiques et aux Français fiers de l’être, non aux manifestants homosexuels et « gauchos » qui voudraient la salir !

    ” NPI : Que s’est-il donc passé exactement ?

    M. : À partir de 19h00, nous nous tenions sur le parvis devant la cathédrale. En face, et séparés par un cordon de CRS, de gendarmes et de personnels de la BAC en civil, se tenaient les homosexuels et les « gauchos » dont certains avaient le visage cagoulé ou masqué. Alors que ces derniers pratiquaient des gestes obscènes et proféraient des insultes contre nous, nous avons répliqué soit en priant, soit en scandant nos slogans en faveur de l’Eglise et de l’ordre naturel. Le face à face a duré 2 heures environ.

    Vers 21h30, les forces de l’ordre ont commencé à disperser la manifestation homosexuelle. Trois minutes plus tard, ils se sont subitement attaqués à nous. Ils ont commencé à nous gazer et à nous matraquer alors que la plupart d’entre nous étions en train de prier à genoux ou paisiblement assis. La brutalité pratiquée par les CRS et gendarmes mobiles contre nous a été inouïe. Ils s’en sont même pris à une bonne sœur présente sur les lieux.

    Etant donné que la manifestation des homosexuels avait été dissoute, il n’y aurait plus eu aucune raison pour nous de rester sur place et tout aurait pu se terminer paisiblement. Mais au lieu de nous laisser partir ensuite, ils ont déployé de la brutalité gratuite contre nous.

    ” NPI : Que vous est-il arrivé alors ?

    Malgré le gaz lacrymogène, je suis d’abord resté assis par terre tenant au bout d’un de mes bras tendu une croix. Un CRS s’est ensuite arrêté devant moi en m’aspergeant de gaz jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer, au point d’être asphyxié et brûlé au visage par le gaz. Je me suis malgré tout levé pour me diriger vers le bord du parvis afin de récupérer assis sur la chaise d’un bar. Deux minutes plus tard, arrivant à nouveau à respirer un peu, je me suis remis debout brandissant à nouveau ma croix. A ce moment-là, les forces de l’ordre avaient déjà repoussés une partie de nos manifestants dans une rue adjacente à 10 mètres devant moi, de telle sorte que je me suis retrouvé seul dans le dos du cordon des CRS.

    Subitement, un CRS d’une section 3A et qui répond au prénom de Philippe m’a attaqué par derrière. Il m’a poussé par terre et a d’abord cassé violemment avec sa matraque ma croix, puis il m’a blessé moi-même avec cette même matraque. Il m’a ensuite bloqué les mains avec ses bottes. Paradoxalement, il m’a demandé simultanément plusieurs fois de mettre les mains dans le dos alors qu’il les bloquait avec ses pieds. De plus, à ma grande surprise, il m’a donné des ordres non seulement en français mais également en allemand !? D’où savait-il que j’étais Allemand ? Etonnant, non ? Reste à ajouter qu’il a également cassé le chapelet que je portais autour du cou.

    Pour terminer, il m’a ligoté et emmené à l’un de ses collègues qui m’a conduit 200 mètres plus loin vers les camionnettes des CRS stationnées au bord de la Saône. Là bas, on m’a fait asseoir par terre en attendant que les CRS enregistrent mes données personnelles. Alors que je me trouvais ainsi assis par terre en attendant, Philippe le CRS est venu nous rejoindre. Me voyant encore là, il m’a à nouveau insulté en criant à la fois en allemand et en français : « j’ai bien envie de te casser la gueule. Tais-toi, compris ? » Je lui ai fait comprendre que j’avais bien compris. Puis, j’ai été finalement rendu à la police nationale et conduit dans un commissariat du 8e arrondissement de Lyon.

    ” NPI : Que s’est-il passé ensuite ?

    Au commissariat, un policier a enregistré la version des faits que je lui dictais. Mais comme j’y mentionnais l’intervention du CRS avec son prénom (Philippe) et sa section (3A), le procès-verbal a été détruit au moment où il aurait dû être imprimé pour la signature. Pour établir un nouveau procès-verbal, on m’a demandé de répondre uniquement aux questions que l’on me poserait. Le but était clair : empêcher que ne soit décrite nommément l’intervention violente du CRS Philippe dans le procès-verbal. Ma demande qu’il soit mentionné dans le nouveau procès verbal a d’ailleurs été refusée.

    Vers minuit, j’ai été relâché avec en mains une convocation pour le lendemain dans un autre commissariat lyonnais. Ma femme m’a alors conduit dans le service d’urgence d’un hôpital pour que je puisse faire établir un certificat médical constatant que j’ai été blessé à plusieurs endroits. J’ai quitté les urgences le matin vers 6h30.

    ” NPI : De quoi vous a-t-on accusé ?

    Au commissariat, on ma dit : « si vous n’aviez rien fait, on ne vous aurait pas arrêté ». Néanmoins, aucun policier n’a déposé de plainte contre moi ou n’a déclaré m’avoir vu frapper quelqu’un ! La vidéo surveillance du parvis de la cathédrale saint Jean n’a rien donné non plus. De plus, mon casier judiciaire est vierge. Au commissariat du 5e arrondissement de Lyon où je me suis rendu le lendemain, on m’a d’ailleurs expliqué en 2 minutes que mon affaire serait classée sans suites. Pour la police, l’affaire est donc classée. Pour moi, par contre, c’est loin d’être le cas.

    ” NPI : Que comptez-vous faire ?

    Par chance, les violences contre moi et mon arrestation ont été filmées et photographiées par plusieurs journalistes. On voit clairement dans ces enregistrements non seulement que je n’ai effectivement frappé personne, mais également toute la violence que j’ai subie de la part du CRS Philippe, probablement parce que je brandissais une croix dans la main droite. Les vidéos permettent aussi de prouver que ce CRS a délibérément détruit cette dernière. Avec ces preuves, j’ai donc l’intention de déposer une plainte auprès du Procureur de la République contre le CRS Philippe d’une section 3A. Je compte lui demander des dommages et intérêts pour les préjudices physique (blessures), matériel (croix, chapelet) et moral subis. De plus, je demanderai qu’il soit mis en examen pour avoir porté atteinte à la neutralité policière en matière philosophique, politique et religieuse.

    Je trouve qu’un homme tellement brutal et vulgaire n’a rien à faire dans la police. La seule qualité que je puis lui trouver, c’est qu’il parle bien allemand (rires). A mon avis, il serait beaucoup plus utile comme interprète que comme policier.

    Enfin, ma plainte permettra plus globalement de désigner les coupables de cette action brutale et insensée contre les catholiques à genoux ou assis devant la cathédrale Saint-Jean.

    Affaire à suivre…

    Interview exclusive réalisée par Nations Presse Info

    NP Info - 22/05/10

  • Chasse à l'homme après la fusillade de Villiers-sur-Marne

    Un nouveau suspect placé en garde à vue hier soir a reconnu avoir fait partie du gang. Il nie en revanche avoir ouvert le feu.

    La brigade criminelle de Paris a été chargée des investigations sur la fusillade de Villiers-sur-Marne, mercredi, au cours de laquelle Aurélie Fouquet, policière municipale de 26 ans, a été tuée, et cinq autres personnes blessées. Voici les clés de cette enquête.

    Deux hommes interpellés

    Un premier individu, qui se trouvait à proximité du lieu où a été abandonné l'un des véhicules des malfaiteurs, a été arrêté hier et placé en garde à vue avant d'être libéré quelques heures plus tard. Dans la foulée, une seconde interpellation a eu lieu. Ce suspect a, selon le parquet, reconnu être le propriétaire d'un sac trouvé chez lui qui contenait un fusil d'assaut kalachnikov, un chargeur et un gilet pare-balles. Par ailleurs, l'homme a avoué appartenir au gang qui a fait feu à Villiers-sur-Marne, mais a nié avoir lui-même tiré. Des témoins disent l'avoir vu dans un véhicule d'escorte à proximité du lieu du drame.

    Du sang analysé

    Le collègue d'Aurélie Fouquet dit avoir riposté aux tirs de voyous et en avoir blessé un. Des traces de sang auraient été prélevées dans l'une de leurs voitures. Car la police technique et scientifique a passé au peigne fin tous les véhicules utilisés. «Cheveux, traces de doigts, salive sur des mégots de cigarette, toute trace exploitable va faire l'objet d'une analyse minutieuse et sera comparée aux fichiers des empreintes génétiques et digitales. S'agissant de professionnels du crime, il est probable que certains d'entre eux figurent dans des fichiers d'antécédents judiciaires», explique un expert de la PJ. Au mieux, il faudra 48 à 72 heures pour faire parler l'ADN.

    Des expertises balistiques

    Des projectiles ont été retrouvés sur place et des douilles. Chaque objet sera analysé au microscope, voire chimiquement, pour tenter d'identifier les armes utilisées. «Peut-être ont-elles servi dans d'autres affaires menant à des suspects», spécule un officier de police. Autre piste : les malfrats ont laissé divers objets dans leur fourgon, même s'ils ont pris la précaution de détruire toute trace biologique en l'incendiant. La police a ainsi pu sauver des flammes des explosifs sur une sorte de raquette qui sert d'ordinaire à faire sauter les distributeurs bancaires, ainsi que des cales destinées à bloquer un véhicule avec sa charge, avant qu'elle n'explose.

    Des recherches en téléphonie

    La police va effectuer des recherches auprès des opérateurs de téléphonie pour vérifier si des numéros conduisant à d'autres voyous connus ont pu activer les bornes relais près des lieux des fusillades, tant sur les autoroutes A86 et A4 qu'à la sortie de Villiers-sur-Marne, mais aussi jusqu'à Noisy-le-Sec.

    Le recueil des témoignages

    «Une enquête judiciaire, c'est d'abord de l'humain», rappelle le commandant Christophe Gesset, conseiller technique PJ du syndicat de policiers Synergie-Officiers. Tous les témoins et victimes sont donc activement interrogés pour décrire la scène et établir les responsabilités.

    La sollicitation des indics

    Cela s'annonce difficile. La police sait que dans le cas de la mort d'un policier, les groupes criminels préfèrent parfois se séparer de leurs membres les plus recherchés pour préserver la communauté d'une traque indéfinie. «Cela vaut encore plus quand le policier tué est une jeune femme…», estime le commandant Gesset.

    Le Figaro - 22/05/10

  • Légion d'honneur pour la policière tuée

    Aurélie Fouquet, la policière municipale tuée jeudi lors d'une fusillade dans le Val-de-Marne, a été nommée chevalier de la Légion d'honneur, selon un décret paru samedi au Journal officiel. La nomination de la jeune policière de Villiers-sur-Marne, "8 ans de services civils. Tuée dans l’accomplissement de son devoir", est effective au 20 mai, précise le décret présidentiel.

    Touchée par trois balles à la tête et au thorax, la jeune femme de 26 ans avait succombé à ses blessures après avoir été hospitalisée d'urgence. C'est la première fois qu'une policière municipale est tuée par balles en mission. Ses obsèques auront lieu mercredi en présence de Nicolas Sarkozy.

    Un brigadier-chef de Villiers-sur-Marne, blessé dans la fusillade, a été nommé chevalier de l'ordre national du mérite. Jeudi matin, quatre à cinq malfaiteurs lourdement armés circulant en fourgonnette sur l'A4 ont ouvert le feu sur des policiers à leurs trousses et sur des automobilistes, avant d'arriver à Villiers-sur-Marne où ils ont pris pour cible des policiers municipaux et réussi à prendre la fuite.

    Le Figaro - 22/05/10


  • EUGENE DELACROIX (1798-1863)

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    La Grèce sur les ruines de Missolonghi - 1826 - (Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)

  • LEONARD DE VINCI (1452-1519)

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    Tête de femme - 1500  - (Cliquez sur le dessin pour l'agrandir)

  • Portugal: les "nouveaux juifs" de Belmonte

    Dans un village isolé, des descendants de «nouveaux chrétiens» - juifs convertis sous l’Inquisition - quittent lentement leur pratique clandestine du judaïsme.

    Vêtu à la façon des juifs orthodoxes, kippa sur la tête malgré des mèches aux quatre vents, la silhouette de Michael Seixas surprend dans les ruelles de Belmonte, ce village retiré du Portugal. On l’imagine en prière au Mur des lamentations. C’est d’ailleurs à Jérusalem qu’il réside, dans une école talmudique, où il étudie pour devenir rabbin. Mais il vient et revient à Belmonte depuis des années. «Je suis ici pour des motifs très personnels qui donnent sens à ma vie», dit-il. En 1730, explique-t-il, ses ancêtres ont quitté Lisbonne pour les Caraïbes, fuyant la Sainte Inquisition. De là, sa famille a émigré à New York, puis en Californie, où il est né.

    Il y a une dizaine d’années, Michael Seixas a fait son «aliya», il est «monté» en Israël. Sans oublier ses lointaines origines portugaises. «Un beau jour, j’ai su qu’un miracle s’était produit ici. Mon obsession, depuis, c’est d’y faire fleurir la Torah.»

    Le «miracle», selon Michael Seixas, c’est Belmonte. Un nid d’aigles près de la frontière espagnole. Là, une communauté juive pratique ses rites dans le secret absolu, perpétuant ainsi des traditions héritées du judaïsme persécuté par l’Eglise depuis 1492. Cette année-là, les juifs sont expulsés d’Espagne par Isabelle la Catholique. Beaucoup se réfugient au Portugal où un décret prévoit qu’ils pourront s’installer s’ils se convertissent au christianisme. Nombre d’entre eux quitteront le pays pour des terres plus accueillantes, Bordeaux ou la Hollande. D’autres acceptent la conversion, devienant des marranes. Certains de ces «nouveaux chrétiens» se fondent dans le catholicisme tandis que d’autres continueront à pratiquer dans la clandestinité les rituels hébraïques, au risque de leur vie. Entre 1536 et 1821, 40 000 sont mis à mort, dont 1 175 brûlés vifs, sur ordre du tribunal du Saint-Office. Pour survivre, il faut sembler être un catholique irréprochable, accepter le baptême, la confession et le mariage à l’église. Mais dans la stricte intimité de la maison, on continue de pratiquerles rites mosaïques.

    Ainsi se développe ce «crypto-judaïsme». Au début du XXe siècle, le sioniste polonais Samuel Schwarz révèle au monde la persistance de telles communautés au nord-est du Portugal. La dictature de Salazar, catholique et intolérante, étouffera encore cette culture : les familles crypto-juives du Beira et de Trás-Os-Montes se replient, se dispersent, s’assimilent. Le crypto-judaïsme portugais semble alors éteint.

    Surprise, au milieu des années 1980, quand on découvre, à Belmonte, une dizaine de familles pratiquant un judaïsme hérité du temps de l’Inquisition. Pourquoi là ? «Plusieurs facteurs ont joué, estime David Canelo, auteur de livres sur ce phénomène et directeur du collège local. L’isolement géographique, une volonté de perpétuer les traditions, le respect de l’interdiction de se marier à un non-juif, et la tolérance des catholiques du lieu.» Clandestinité oblige, les livres de prière en hébreu ont disparu, l’observance de nombreux rituels s’est perdue. Mais on prie «Adonaï», la Pâque et Kippour sont célébrés et le shabbat est respecté sur le mode crypto-juif : seulement le vendredi soir. Le samedi est travaillé, pour ne pas se distinguer des catholiques. «Une riche mémoire orale s’est maintenue, grâce aux femmes surtout», dit David Canelo.

    En 1988, tournant historique : la communauté crypto-juive, dont l’existence a été médiatisée, est incitée à rejoindre le giron du judaïsme officiel. Israël envoie des rabbins «re-judaïser» ces brebis égarées. Elle se structure en «communauté», avec un président. Et en 1994, une synagogue et un cimetière juif sont inaugurés en présence de personnalités religieuses. Belmonte compte quelque 130 juifs, soient deux dizaines de familles répondant aux noms de Diogo, Henriques, Vaz ou Lopes. Une fragile minorité, sur les 3 000 habitants du bourg, forte d’une culture qui porte les marques de cinq siècles de clandestinité.

    Ce samedi, le soir tombe sur Belmonte. Aux alentours de la synagogue, vaste bâtisse blanche dominant la vallée, des fidèles se rendent à l’office. On n’entend que murmures et pas feutrés. La kippa est sortie de la poche juste avant de pénétrer dans le temple, le visiteur est tenu à distance. «Vous ne pouvez pas entrer aujourd’hui. Les visites, c’est seulement dans la semaine», dit une vieille femme vêtue de noir. Plus loin, les cloches d’une église carillonnent. L’office durera une heure et demie. A la sortie, les dizaines de fidèles se dispersent par grappes silencieuses dans les ruelles en pierre. Devant la porte, Michael Seixas, l’apprenti rabbin de Californie, s’étonne : «Ils semblent avoir encore peur !»«Les juifs d’ici sont très fermés, confirme une commerçante catholique. Cela a un peu changé avec la reconnaissance de la communauté, mais ils restent repliés sur eux-mêmes.»

    Bougies à l’huile d’olive


    Le président de la communauté, Antonio Mendes, a la cinquantaine avenante. Ce passionné de football reçoit avec fierté dans la Casa de Benfica, un bar aux couleurs du club lisboète qu’il gère en périphérie de la bourgade. «Voyez, maintenant, on est des juifs à part en entière, on n’a plus rien à envier aux autres. Et on est la plus forte communauté du Portugal !» (le pays compterait entre 300 et 3 000 juifs).

    Les temps ont changé pour les juifs de Belmonte. Depuis leur coming out médiatique il y a vingt-cinq ans, la plupart ont fait leur bar mitzvah et se sont fait circoncire. Le shabbat est respecté, samedi compris. «Mais on a encore du chemin à faire», estime Antonio Mendes. Policier à la retraite, il s’est marié à l’église dans les années 1980, selon la tradition crypto-juive. «Le prêtre savait que ce n’était que de la façade. Il a eu la délicatesse de ne pas me donner la communion. De toute façon, à Belmonte, les gens ont toujours su qui est juif», dit-il en souriant. Et poursuit :«Récemment, je me suis remarié à la synagogue.»

    Tous les jours, Antonio Mendes et Michael Seixas se donnent des cours de conversation. Apprentissage de l’hébreu pour l’un, du portugais pour l’autre. Mais la plupart ne tentent pas d’apprendre la langue des prières et d’Israël. L’attachement au crypto-judaïsme reste fort. Certaines familles refusent d’aller à la synagogue et continuent d’observer les rites ancestraux. «Faut-il s’en étonner, après cinq siècles, demande l’écrivain David Canelo. Pour nombre d’entre eux, notamment les plus âgés, c’est la seule vraie religion.

    S’ils changeaient leurs pratiques, cela reviendrait à insulter Dieu.» Ainsi, sentant sa mort proche, une femme a exigé que ses funérailles aient lieu à l’église et que son corps repose entre les cyprès centenaires du cimetière catholique. Selon un rite marrane, ses proches ont allumé chez eux des bougies à l’huile d’olive, et celà pendant une année entière. Le cimetière juif, en contrebas du village, ne compte qu’une demi-douzaine de dalles en marbre noir gravées d’une étoile de David.

    Vents de la modernité


    Même ceux qui sont passés au judaïsme «ordinaire» ne renient pas le crypto-judaïsme. Miguel Vaz, 30 ans, est l’un des membres les plus actifs de la communauté. Il explique avoir beaucoup appris des multiples rabbins passés à Belmonte. Il estime néanmoins que les rites pratiqués par ses parents sont aussi «pleinement juifs». Miguel Vaz travaille au Musée judaïque qui retrace l’histoire des marranes portugais. C’est l’un des cinq musées, d’intérêt très varié,ouverts par les habitants de Belmonte depuis que la découverte de cette communauté exceptionnelle a placé la bourgade sur des itinéraires des visites. L’événement n’a pas enrichi pour autant la communauté crypto-juive. La majorité vit de la vente de vêtements sur les marchés. L’aide reçue d’Israël, dans les premières années, faiblit, et c’est à elle désormais de financer le séjour de rabbins.

    Miguel Vaz ne cache pas son inquiétude quant à l’avenir des siens . Certains «se mettent en ménage avec des catholiques», observe-t-il. Lui-même cherche à se marier. «Mais nous ne sommes qu’une vingtaine de jeunes juifs ici, et il n’y a aucune femme de mon âge qui me plaise.» Aller en Israël ? «J’aimerais bien mais c’est la crise là-bas aussi, et il n’y aura pas de travail pour moi.» Epouser une catholique du coin ? «Comment pourrais-je envoyer par-dessus bord une des règles de vie qui nous ont permis de survivre pendant cinq cents ans ? Jamais.» Après des siècles de résistance, la centaine de juifs de Belmonte se sent plus menacée que jamais. La démocratie portugaise et le prosélytisme des autorités religieuses israéliennes leur ont apporté une reconnaissance et un statut, mais les vents de la modernité les exposent à l’assimilation. «Je ne vois qu’une planche de salut, la connaissance de la Torah», dit Michael Seixas. Il a offert à la synagogue des dizaines de livres religieux en hébreu.

    Mais le seul à lire cette langue a émigré en Allemagne. Il rêve d’offrir à la communauté un écran géant via lequel, par Skype, il pourra enseigner depuis Jérusalem les préceptes de la Torah.

    Alliance - 10/05/10

  • Antisémitisme en Grèce

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    A Rhodes
    ATHÈNES (EJP)---Quelques jours à peine après une violente attaque contre le cimetière juif de Salonique, dans le nord de la Grèce, le monument à la mémoire des victimes de l’Holocauste sur l'île de Rhodes a été profané, marquant une dangereuse escalade de l'antisémitisme dans le pays, a indiqué le Conseil central des communautés juives de Grèce (KIS).

    Des vandales non identifiés ont utilisé un objet lourd pour tenter de briser le Magen David sur un des façades du monument en granit dans le centre de Rhodes, qui a été endommagé et fendu.

    Dans une lettre au ministre de Justice, la communauté juive a exprimé son outrage et ses inquiétudes face à l’acroissement du nombre d’incidents antisémites en Grèce, invitant toutes les autorités compétentes et les citoyens démocrates à réagir fermement contre le phénomène.

    La lettre réclame l'arrestation des ajuteurs ainsi que la mise en place de mesures de sécurité plus intenses autour des lieux juifs partout en Grèce.

    "La communauté n’a pas été entendue quand elle a alerté les autorités des  conséquences de l'acquittement de Kostas Plevris, un avocat néo-nazi qui dans son livre glorifiant Hitler incite clairement aux actes de violence contre les juifs grecs", déclare le conseil dans un communiqué.

    La semaine dernière, la police a arrêté trois activistes néo-nazis grecs qui sont soupçonnés d’avoir écrit des slogans nazis sur les murs d'u cimetière juif de Salonique. On soupçonne également le trio, qui compte un mineur de 17 ans, d’avoir déversé de l'essence sur des tombes.

    Le gouvernement grec a sans équivoque condamné ces incidents.

    "Les autorités responsables feront tout ce qui est nécessaire pour que les malfaiteurs soient conduits, aussitôt que possible, devant la justice", a dit un porte-parole.

    En janvier, quatre personnes -- y compris un Américain d'origine grecque et deux Britanniques -- ont été inculpés pour avoir allumé un incendie dans la synagogue historique d'Etz Chaim sur l'île de Crète.

    "Les incidents antisémites sont en nette augmentation et nous craignons qu’ils ne le soient encore plus avec la crise économique qui affecte la Grèce", explique David Saltiel, un dirgeant de la communauté.

    La Grèce a perdu 80 % de sa population juive au cours de la période nazie. Environ 65.000 hommes, femmes et enfants ont été envoyés à la mort à Auschwitz entre 1941 et 1944.

    EJP - 18/05/10

  • L'état de santé de John Demjanjuk s'aggrave

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    La famille de John Demjanjuk et le Procureur ont annoncé que les conditions physiques de l'homme de 90 ans semblaient se détériorer davantage chaque jour. Il a été hospitalisé pour une deuxième journée consécutive, ce qui oblige à reporter son procès en Allemagne.

    Demjanjuk est accusé d'avoir été un rouage actif de la machine d'extermination nazie. Il a été admis dans une clinique pour effectuer des examens, après s'être plaint de douleurs cardiaques en se rendant au tribunal.

    Albrecht Stein, l'un des médecins chargés par la justice de surveiller la santé de Demjanjuk, a précisé avoir envoyé le suspect dans une clinique privée à Harlaching pour effectuer des tests. Il pense que les douleurs dont s'est plaint Demjanjuk sont relativement graves et il n'a pas voulu courir de risques de crise cardiaque en plein procès.

    D'origine ukrainienne, Demjanjuk, qui a émigré aux Etats-Unis en 1952, est jugé pour complicité dans la mort de 27 900 personnes dans le camp d'extermination nazi de Sobibor. Depuis l'ouverture du procès le 30 novembre dernier, au moins une demi-douzaine de séances ont été annulées en raison de ses problèmes de santé.

    Son fils, John Demjanjuk Jr., a affirmé que la maladie de la moelle osseuse dont souffre son père "est une véritable torture".

    JERUSALEM POST - 21/05/10
  • VIDEO Cannes: des milliers de manifestants contre le film " Hors-la-loi"

    Parmi les manifestants réunis devant le monument aux morts de l’Hôtel de ville figuraient plusieurs élus, des anciens combattants et de nombreux représentants d’associations de harkis ou de pieds-noirs. Le Front national était, bien sûr, également présent a cette cérémonie. On a pu ainsi rencontrer l’ancienne député européenne frontiste Lydia Schénardi ou le conseiller régional Stéphane Durbec ainsi que l’ancien maire de Nice Jacques Peyrat.

    La « cérémonie du souvenir organisée en hommage aux victimes françaises de la guerre d’Algérie a été voulue par la municipalité de Cannes afin de marquer son attachement à la mémoire de nos compatriotes civils et militaires et des hommes des forces supplétives tombés au cours des événements de Sétif », selon un communiqué de la mairie lu aux participants.

    Après un salut aux couleurs, les manifestants ont chanté la Marseillaise et le Chant des Africains. Ils ont ensuite défilé dans les rues du centre-ville, en évitant le Palais des festivals, encadré par un important dispositif policier.

    Ils scandaient des slogans tels que : « FLN assassin ».

    NP Info - 21/05/10

     

     

     

  • Bordeaux: neuf Roms bulgares prostituaient leurs enfants

    Quatre hommes et cinq femmes bulgares de la communauté Rom établie à Bordeaux, soupçonnés d'avoir prostitué sur la voie publique huit de leurs enfants mineurs ont été mis en examen pour proxénétisme aggravé et incarcérés dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé le parquet de Bordeaux.

    Ces neufs Bulgares, âgés de 33 à 44 ans, ont été interpellés mardi dans «des squats et des appartements» de Bordeaux au d'un vaste coup de filet mené par la DIPJ de Bordeaux, l'OCRTEH (Office central de répression de la traite des êtres humains) avec l'appui de CRS.

     

    Trois d'entre eux sont passibles de la cour d'assises pour avoir prostitué des enfants âgés de moins de 15 ans -12 ans pour certains-, une qualification qui leur fait encourir 15 ans de prison et 3 millions d'euros d'amende. Les autres parents encourent 10 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende pour avoir mis sur le trottoir leurs enfants âgés entre 15 et 16 ans.

    Une information judiciaire avait été ouverte en décembre 2009 sur ces faits. Les enquêteurs de la PJ bordelaise qui ont pratiqué de nombreuses surveillances ont constaté qu'une vingtaine de garçons étaient régulièrement prostitués par leurs parents.

    L'intervention de la police a été organisée mardi alors que le réseau «prenait de l'ampleur» et que «des clients non bordelais» commençaient à fréquenter les lieux où ils se prostituaient, avait indiqué jeudi le commissaire de police Alexandre Desporte.

    Les huit jeunes garçons concernés par cette procédure ont fait l'objet de mesures de placement, le parquet de Bordeaux indiquant qu'ils devaient être présenté ultérieurement à un juge des enfants dans le cadre de la protection des mineurs.

    Le Parisien - 21/05/10

  • VIDEO - Aurélie Fouquet, policière municipale, tombée à 27 ans sous les balles

    Policière tuée Aurélie Fouquet.jpg
    Aurélie Fouquet était maman d'un petit garçon, Alexis, âgé de 19 mois

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafvOC5.html

     

    Les obsèques de la policière municipale de 27 ans, tuée jeudi par des malfaiteurs au d'une fusillade dans le Val-de-Marne, devraient se tenir mercredi à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) en présence de , selon le député-maire de la commune Jacques-Alain Bénisti.

     Vendredi, les auteurs des tirs étaient activement recherchés. Et un homme était toujours placé en garde à vue à Paris. Interpellé jeudi, le suspect «se trouvait dans le secteur de Villiers-sur-Marne à proximité de l'endroit où les malfaiteurs ont changé de véhicule», selon une source policière. Si l'individu est «connu des services de police», un éventuel lien avec la fusillade reste cependant à établir.

    Un des malfaiteurs aurait été blessé 

    Cinq autres personnes ont été blessées au cours de la fusillade. Touchée à un poumon, une automobiliste de 59 ans a été hospitalisée dans un état grave. Son état reste «préoccupant», selon une source policière. Quatre autres personnes, dont deux policiers, ont été blessés plus légèrement. Par ailleurs, le maire de Villiers-sur-Marne a déclaré que l'un des policiers blessés (le collègue de la jeune femme) avait réussi «à blesser un des malfaiteurs». «On a des raisons de le penser mais aucune certitude sur ce point», a indiqué une autre source policière.

    L'édile avait décidé d'armer tous les policiers de sa commune après qu'ils eurent été confrontés il y a trois ans à du grand banditisme.

    Le Parisien - 21/05/10