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Blog - Page 1591

  • Religion de tolérance à sens unique: l'Algérie a fermé dix églises

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    L’Algérie ferme dix églises et traque les missionnaires

     


    Alors que l’Algérie s’est engagée à financer la Grande Mosquée de Marseille à hauteur de 1 million d’euros, elle vient de fermer dix églises protestantes depuis le mois de janvier.

    Le ministre algérien des Affaires religieuses (islamiques), Bouabdellah Ghlamallah, a affirmé au journal l’Expression : « J’assimile l’évangélisation au terrorisme »

    Par contre, il a trouvé tout à fait normal, en février dernier, d’envoyer 29 imams et deux femmes prédicatrices (”mourchidate”) pour encadrer des mosquées en France…

    Le caricaturiste algérien Dilem nota pertinemment il y a quelques années: « On s’indigne de l’évangélisation de la Kabylie mais on trouve parfaitement normal que des imams islamisent toute la banlieue en France ! ».

    Il n’est pas possible pour les prêtres français d’obtenir des visas pour l’Algérie, à l’image de l’évêque de Pontoise Mgr Riocreux qui s’est vu refusé une visite à la communauté catholique d’Algérie, en mars 2008. Aucun média français n’a soulevé le scandale alors que les imams Algériens inondent la France…

    Lire l’article édifiant de Kabyle.com dressant la liste des autres prêtres et pasteurs expulsés.

    Source Observatoire de l’islamisation.

    Bivouac - ID - 17 mai 2008

  • Un imam égorge sa femme et accuse les démons

    Il égorge sa femme pendant son sommeil et dit avoir agi sous l’emprise d’un djinn 

    M’Cisna (Wilaya de Béjaïa) - Un ancien imam a froidement égorgé sa femme pendant que cette dernière dormait paisiblement. L’effroyable scène a eu lieu dans la matinée de mercredi dernier.

    L’imam, un sexagénaire originaire de la région de Kherrata, a achevé sa femme en l’égorgeant après lui avoir asséné plusieurs coups de couteau en plein coeur. «Il était 5h30 du matin lorsque l’imam, qui n’était plus en exercice, a accomplit son forfait digne des films d’horreur hollywoodiens», ont déclaré les enquêteurs  en charge de cette affaire.

    «Ce sont les démons qui sont en moi qui ont tué ma femme, ils l’ont égorgée

    Après lui avoir asséné un sévère coup de hache sur la tête, l’imam s’est déchaîné sur son épouse âgée de 46 ans en lui portant trois autres coups de couteau en plein coeur avant de l’égorger et de lui porter le coup de grâce avec un coutelas au ventre.

    Sitôt sa besogne accomplie, le criminel a tranquillement pris le bus assurant la liaison du village vers le chef-lieu de la wilaya pour se rendre au commissariat de Seddouk où il a raconté avec force détails son sordide forfait.

    Djinn dangerDans ses aveux, l’imam a soutenu avoir accompli l’acte sous l’effet de la sorcellerie. «Ce sont les démons qui sont en moi qui ont tué ma femme, ils l’ont égorgée. Le Djinn qui m’accompagne dans la confection des amulettes m’a recommandé de tuer ma femme, j’ai aussitôt répondu favorablement à sa demande sans pouvoir émettre une quelconque résistance ni opposition», a-t-il avoué lors de son interrogatoire ajoutant qu’il ne s’est rendu compte de son acte qu’après avoir accompli son méfait.

    Par ailleurs, l’enquête révèle d’ores et déjà le passé accablant de l’imam assassin. Ce dernier a épousé deux femmes avec lesquelles il a eu 15 enfants. Il a abandonné sa première femme à Kherrata (sa ville d’origine) ainsi que les onze enfants issus de ce premier lit et a refait sa vie avec une seconde femme, la victime, qui est la mère de ses quatre autres enfants.  

    Source: L’Expression.

    Bivouac - ID - 3 octobre 2009

  • 52 imams algériens envoyés en France

    Cinquante-deux imams algériens seront envoyés en France cette année pour des missions d'orientation, d'éducation et de culture au profit de la communauté musulmane, a annoncé aujourd'hui à Alger, le ministre algérien des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah.

    "Vous vous devez d'être les dignes représentants de votre pays et de votre religion", a insisté M. Ghlamallah pendant une rencontre avec ces imams, selon l'agence algérienne APS.

    Ces responsables religieux ont pour tâche de promouvoir les idées et visions de l'Algérie en matière de religion, avec la mise en évidence de notions telles que la tolérance et la lutte contre l'extrémisme, a précisé le ministre.

    Les imams seront accompagnés de "mourchidate" (chargés de la prédication et l'orientation) qui auront pour tâche de se rapprocher des familles algériennes vivant en France pour contribuer à la sauvegarde de leur cohésion, a-t-il ajouté.

    Le nombre des lieux de culte musulmans en France est passé de 400 en 1980 à environ 2.000 actuellement, a indiqué Bertrand Godard, consultant au bureau des cultes au ministère français de l'Intérieur.

    Le Figaro - 26/05/10

  • Vienne, la ville qui a la meilleure qualité de vie au monde

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    Le célèbre gâteau au chocolat, le Sachertorte
    NEW YORK — Vienne est la ville du monde qui a la meilleure qualité de vie, Bagdad la pire, alors que des villes comme New York ou Paris ont des classements moyens, selon une étude publiée aux Etats-Unis.

    Selon le cabinet privé de consultants Mercer, qui établit cette liste annuellement, Vienne, Zurich, Genève, Vancouver (Canada) et Auckland (Australie) sont les cinq premières agglomérations où il fait bon vivre.

    Paris n'arrive qu'au 34e rang, Londres au 39e, et New York se classe juste après Madrid (48e), à la 49e place.

    L'étude se fonde sur des critères de stabilité politique, de sécurité, de services --de la santé aux transports ou aux banques--, et tient moins compte d'éléments comme la scène artistique, les spectacles ou la vie nocturne.

    L'accent est également mis sur l'éducation, la liberté de mouvement et de parole, et l'environnement.

    Avec ces critères, la Suisse a trois villes dans le peloton des dix premiers, ainsi que l'Allemagne.

    Dans la région Amérique, la palme revient au Canada avec Vancouver à la 4e place, Ottawa (14), Toronto (16) et Montréal (21). Honolulu (31) est la ville des Etats-Unis la plus vivable, suivie par San Francisco (32) et Boston (37). Chicago et Washington arrivent ex-aequo à la 45e place, un peu avant New York, qui échappe de peu à la 50e place.

    En Europe, Londres est au 39e rang, et Athènes est au bas de la liste, au 75e. La position de Rome n'était pas communiquée par Mercer.

    En Asie, les pires notes reviennent à Dacca au Bangladesh (206), et aux anciennes villes soviétiques de Bichkek (Kirghizstan, 209), et Douchanbé (Tadjikistan, 210).

    Bagdad détient un triste record, à la 221e place.

    AFP. 26/05/10

  • Ces psychiatres qui comprennent si bien les criminels...

    Cédric Horneck, accusé d'avoir tenté de noyer en 2008 le petit Antoine dans un lac de Vendée, et d'avoir tué sa mère, est un homme "pulsionnel" et "impulsif", selon les experts qui ont témoigné jeudi à son procès aux assises de la Vendée.

    Cédric Horneck, l'ex-compagnon d'Anne Deriez, 30 ans, la maman d'Antoine, avait passé la soirée du 29 mai 2008 chez la jeune femme, avec qui il entretenait encore des relations. A la suite d'une dispute, celle-ci lui ayant annoncé être peut-être enceinte mais ne pas vouloir vivre avec lui, il l'avait rouée de coups avant de l'étouffer avec un coussin "pour éviter qu'elle souffre". Puis il avait emmené Antoine pour tenter de le noyer dans le lac d'Apremont.

    "Il fonctionne sur un mode pulsionnel, instinctif, et pas sur un mode affectif", a noté le Dr Jean-Michel Masson, médecin psychiatre. De son enfance perturbée, ballotté entre ses parents séparés où il compensera le manque d'affection par la consommation de cannabis, il a gardé selon le Dr Masson, "une très grande difficulté sur le plan social, professionnel et affectif à se fixer".

    "J'avais l'impression d'être un boulet, ils me renvoyaient de l'un à l'autre", explique Cédric Horneck, 31 ans, à la barre. Avec ses compagnes comme Anne Deriez, sa victime, il avait tendance à "idéaliser la vie de couple", selon les experts, mais il était "très possessif par rapport à ses compagnes qu'il aurait voulu ne garder que pour lui", selon Catherine Jung, enquêtrice de personnalité.

    Confronté à "l'infidélité vraie ou supposée d'Anne", ce mécanicien de forte stature aurait le soir du 29 mai cédé à un "orage psychomoteur que l'on peut comparer à une grande colère", a considéré le Dr Masson. Selon le psychiatre, Cédric Horneck, "physiquement il est massif, psychologiquement il est pareil".

    Le psychiatre voit en Cédric Horneck un "faux calme", de ceux qui "dès qu'ils sont contrariés peuvent présenter un déchaînement exceptionnel de violence et d'un seul coup reprendre la maîtrise d'eux-mêmes".

    Après le meurtre d'Anne Deriez, Cédric Horneck avait ainsi calmement été chercher Antoine, huit ans, couché dans sa chambre et encore en pyjama, et avait pris la direction du lac d'Apremont où il avait tenté de le noyer avant de se débarrasser des preuves pouvant l'accabler.

    Mais Antoine, plongé dans une eau à 12°, a échappé à la noyade grâce à une hypothermie qui a empêché le fonctionnement de ses poumons, avant d'être retrouvé par un promeneur alerté par son chien.

    Le Figaro - 26/05/10

  • USA: un Cousteau plonge dans le pétrole

    Jacques-Yves Cousteau aurait été "horrifié" en voyant les dégâts causés par la marée noire dans le golfe du Mexique, assure son petit-fils, qui, dans les traces du commandant, a revêtu une combinaison et plongé dans le cocktail de pétrole et de produits dispersants. "Une vaste zone du golfe est désormais recouverte d'un mélange de pétrole et de produits dispersants. Et, comme nous le craignions, ce mélange n'est pas concentré à la surface", a expliqué Philippe Cousteau Junior sur CNN hier soir. "C'est un cauchemar absolu", a-t-il ajouté.

    Le jeune homme, âgé de 30 ans, est, à l'instar de son grand-père, très impliqué dans la protection de la nature.  "Nous avons plongé à 5, 6 mètres de profondeur et (ce mélange), divisé en de petites particules, ne faisait que tourbilloner autour de nous dans la colonne d'eau, nous enserrant dans un cocktail toxique. C'était très, très angoissant", a-t-il poursuivi. Le produit dispersant est utilisé par le groupe pétrolier britannique BP, qui exploitait la plateforme qui a sombré le 22 avril au large des côtes américaines, pour diviser le pétrole en de très fines particules. Les défenseurs de la nature, dont Greenpeace, estiment que ces produits sont autant toxiques que le pétrole lui-même.

    "Je sais que mon père et mon grand-père en auraient fait autant s'ils étaient vivants. Ils auraient été tout aussi horrifiés que moi par ce que j'ai vu", a observé Philippe Cousteau Junior sur son blog www.earthecho.org/blog. BP doit décider aujourd'hui s'il tente de stopper la fuite de pétrole en la cimentant.

    Mais, a averti M. Cousteau, "même s'ils réussissent à arrêter l'écoulement de pétrole demain, le brut qui s'est écoulé dans la mer va se répandre. Il va être happé par les courants, dont le Gulf Stream qui l'entraînera jusqu'au cercle polaire Arctique, causant de graves dégâts sur son passage".

    Le Figaro - 26/05/10

  • "L'enfant du lac" affrontera le meurtrier (présumé) de sa mère

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    Anne Deriez et son fils Antoine en 2007
     

    Le procès de Cédric Horneck, accusé d'avoir tué son ex-compagne et d'avoir voulu noyer le fils de celle-ci en 2008, s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises de la Vendée.

    Presque deux ans jour pour jour après les faits, le jeune miraculé va devoir affronter son agresseur présumé. La cour d'assises de la Vendée a entamé mercredi le procès de Cédric Horneck, 31 ans, qui comparaît jusqu'à vendredi pour le meurtre de son ancienne compagne et la tentative d'assassinat du fils de celle-ci, Antoine. Le mécanicien, âgé de 31 ans, comparaît aux côtés de ***, une ouvrière de 44 ans soupçonnée de l'avoir caché lors de sa cavale et d'avoir dissimulé et détruit des preuves.

    Tout commence le 29 mai 2008. Ce soir-là, Cédric Horneck, issu de la communauté des "gens du voyage", passe au domicile de son ex-compagne, Anne Deriez, une aide-soignante de 30 ans qui vit dans maison isolée de Bois-de-Céné (Vendée). Le couple, officiellement séparé depuis une quinzaine de jours, entretient toujours des relations. Houleuses, selon leur entourage. Au cours d'une énième dispute sur fond de soupçons d'infidélités, Cédric Horneck roue de coups la jeune femme, avant de l'asphyxier avec un coussin.

     

    Il échappe à la noyade par miracle

     

    Quelques minutes plus tard, l'homme se rend dans la chambre d'Antoine, 8 ans. Alors que ce dernier se trouve en pyjama dans son lit, Cédrick Horneck s'en empare et s'engouffre dans sa voiture. Il prend alors la direction du lac d'Apremont, situé à quelques kilomètres du domicile. Là, il tente de noyer le garçonnet en lui maintenant la tête sous l'eau.

    Croyant son forfait réussi, il se réfugie chez la mère d'un ami, ***. Il ignore alors qu'Antoine a survécu. Le garçonnet, plongé dans une eau à 12°, a en effet échappé à la noyade grâce à une hypothermie qui a empêché le fonctionnement de ses poumons.

    Son corps est découvert quelques heures plus tard inanimé - mais vivant - par un promeneur, alerté par son chien. L'enfant est transporté à l'hôpital. Tous les gendarmes de la région se mobilisent alors pour retrouver la famille de «l'enfant du lac», qui n'a aucun papier sur lui. Le lendemain, Antoine sort du coma et raconte son histoire aux enquêteurs. Son agresseur est rapidement interpellé.

     

    «Antoine est un enfant charmant»

     

    Le procès aborde depuis mercredi matin la personnalité de l'accusé, décrit, par le grand-père d'Antoine, comme «franc, carré, courageux, travailleur». D'après lui, Cédric Horneck s'entendait bien avec Antoine et ne l'a «jamais battu ou giflé». «Ce genre de réaction n'était pas imaginable», a répété Michel Deriez dans la presse, tout en admettant que l'homme pouvait parfois se montrer «impulsif et jaloux».

    De son côté, Cédric Horneck, s'il a reconnu le meurtre d'Anne Deriez, a toujours réfuté la préméditation dans la tentative d'assassinat d'Antoine, tout en reconnaissant avoir bien voulu le tuer. Au cours de l'instruction, celui qui encourt aujourd'hui la perpétuité a, plusieurs fois, indiqué avoir «paniqué» et ne pas avoir «maîtrisé ses faits et gestes». Pourtant, selon ***, il n'aurait manifesté aucun remords après les faits et aurait même regretté de ne pas avoir mis une «pierre autour du cou» de l'enfant.

    Jeudi matin, Antoine, 10 ans, livrera, selon sa volonté, son récit terrifiant à la barre. «Il a très peur de Cédrick Horneck», a expliqué mardi l'avocat de l'enfant. «Je m'intercalerai pour qu'il ne soit pas dans son champ de vision». En attendant, le jeune garçon mène aujourd'hui une vie équilibrée. «C'est un enfant charmant», a expliqué son grand-père, qui entre-temps est devenu son tuteur légal. «Il aime le basket et les copains et ne nécessite plus de suivi psychologique particulier».

    Le Figaro - 26/05/10

  • Laurent de Villiers parle

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    Laurent de Villiers, 26 ans 

    Désormais installé au Nebraska (Etats-Unis) avec son épouse et leur petite fille de 15 mois, Laurent de Villiers, âgé de 26 ans, a appris hier le renvoi de son frère Guillaume, 32 ans, devant les assises. Le fils aîné de , député européen, est accusé de viols sur son cadet, alors qu’il était âgé d’une dizaine d’années.

    Seul contre le clan Villiers, à l’exception de sa tante Nanou, Laurent de Villiers se confie sans haine.

    Comment réagissez-vous à cette décision ?
    LAURENT DE VILLIERS. Je ressens un grand soulagement. Depuis quatre ans, j’ai toujours gardé confiance en la , j’ai eu raison. La décision du juge d’instruction confirme les faits que j’ai dénoncés alors que certains de mes proches m’ont dépeint comme un mythomane. Je suis aussi un peu inquiet. Je crains que la machine Villiers ne se remette en , que ma famille tente de peser encore sur ce dossier. Mes sentiments sont très partagés parce que je suis également attristé.

    Pourquoi ?
    Nous aurions pu éviter d’en arriver là, trouver une solution privée plutôt que judiciaire, à cette douloureuse affaire de famille. J’avais convaincu les miens de l’intérêt d’une réconciliation familiale. Je voulais que Guillaume me demande pardon et que mes proches me reconnaissent comme victime. On s’est tous retrouvés chez mes parents, en Vendée, en juin 2007. Guillaume est tombé à mes genoux et m’a demandé pardon. Je le lui ai accordé. Je me suis donc désisté de ma constitution de partie civile et j’ai pensé que ma famille avait enfin admis la vérité. Cette réconciliation a été hélas foulée aux pieds, j’ai été trahi et immensément déçu. J’ai donc réactivé ma plainte déposée en septembre 2006.

    Qu’attendez-vous du procès à venir ?
    Je n’ai jamais eu envie de voir mon frère envoyé derrière les barreaux. J’attends simplement une déclaration de culpabilité et donc la reconnaissance de mon statut de victime. Je l’ai toujours dit, ce sera avant tout un procès pour Laurent de Villiers. Bien que mineur au moment des faits, je ne demanderai pas le huis clos mais un débat public.

    Quel rôle a joué, selon vous, votre père dans cette affaire ?
    Mon père n’était pas au courant à l’époque des faits. En 1999, je me suis confié à ma mère. J’en ai directement parlé à mon père en 2002. Quand j’ai déposé plainte, il a dénoncé un complot. Je peux comprendre sa volonté de protéger son image d’homme politique. Ce que je lui reproche, c’est son attitude au moment où le juge m’a convoqué pour savoir pourquoi je m’étais désisté de ma partie civile. Au téléphone, mon père m’a demandé de dire au magistrat que j’avais menti en dénonçant ces viols. J’ai vécu cela comme une trahison, comprenant que j’avais été manipulé. Je pense que mon père a aussi manipulé Guillaume, qui n’a d’autre droit et d’autre choix que de se taire.

    Etes-vous prêt à renouer des contacts avec votre famille ?
    Ce n’est pas moi qui me suis coupé d’elle. Bien sûr, je vis loin de la France, mais mon frère Nicolas a bien su venir me trouver aux Etats-Unis pour tenter de me dissuader de poursuivre dans la voie judiciaire. Je suis prêt à parler à nouveau à mon père, aux miens, mais que personne ne s’attende à ce que je change de discours par rapport à cette affaire.

     Le Parisien - 26/05/10

  • Un élu socialiste homosexuel tabassé par des militants... socialistes

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    Conseiller municipal de Pamiers (Ariège) et ex-député européen, Michel Teychenné est en rupture avec sa direction départementale et affirme avoir été écarté de la liste socialiste aux régionales en raison de son homosexualité, ce que dément la direction du PS.

    Mais aucune information n’a pour l’heure filtré sur l’altercation en question.

    Michel Teychenné aurait eu des mots avec l’un de ses agresseurs présumés, qui aurait ensuite quitté les lieux, selon la Gazette ariégeoise. Avant de refaire son apparition avec deux individus et d’en venir aux mains. Un premier coup de poing, qui fait tomber l’élu, puis d’autres, pieds et poings, portés au visage.

    NP Info - 26/05/10

  • Parc Astérix: "Ils passent devant nous et tabassent ma famille"

    «Je n’ai pas de mots pour décrire ce qui s’est produit. Ces jeunes font la loi, ils nous passent devant, nous traitent de sales Blancs et tabassent ma famille! Que voulez-vous que je dise de plus? » Hier après-midi, le père de la famille passée à tabac dimanche au Parc Astérix à Plailly (Oise) par des jeunes de l’Essonne était encore sous le choc.

    Il ne comprend pas cette violence gratuite, pour une place dans la file d’attente d’un manège. Un déchaînement pour la simple raison qu’un des fils n’aurait pas voulu céder le passage à quelques membres d’une bande en furie.
    Le tabassage a duré vingt-deux secondes. C’est ce qu’ont pu visionner les gendarmes qui enquêtent sur le calvaire vécu par cette famille du Pas-de-Calais venue se détendre, dimanche au parc gaulois. Un temps interminable pour les victimes : les deux garçons du couple âgés de 18 et 20 ans, frappés par trois jeunes déchaînés d’une bande de l’Essonne, sur le parking du parc d’attractions.

    Le troisième agresseur recherché

     Deux de ces agresseurs, de 19 et 20 ans, dont l’un est originaire des Ulis (Essonne), ont été interpellés. Le troisième individu est toujours recherché par les gendarmes de Chantilly. « Les autres participants à cette rixe sont également recherchés et devront répondre de leurs actes » a expliqué Chantal Berger, la procureur de Senlis.
    « Ils ont donné des coups de pied, des coups de poing aux deux jeunes qui se trouvaient à terre, explique une source proche de l’enquête. Les coups pleuvaient sans relâche. Les victimes n’ont eu comme seule possibilité que de se rouler en boule en attendant la fin des coups. Véronique, la mère, a tenté de s’interposer, mais elle a été jetée à terre. » Un des agresseurs n’a pas hésité à monter sur le toit de la voiture familiale pour porter des coups encore plus violents au niveau de la des victimes. Le déchaînement de violence a été si important qu’un des agresseurs est passé à travers le pare-brise de la voiture.
    Si, d’après les caméras de surveillance, seuls trois individus ont porté des coups, la bande était composée d’une vingtaine de personnes. « Aucun des autres jeunes ne s’est opposé aux coups, déclare une source proche de l’enquête. Au contraire, ils formaient un cordon infranchissable autour des victimes pour que les trois agresseurs puissent agir en toute impunité. Il y avait également des jeunes filles qui criaient pour les exciter encore plus! »
    Les victimes, habitants de Drouvin-le-Marais (Pas-de-Calais), étaient venues en famille. Le couple de parents, les deux fils de 18 et 20 ans et leurs deux filles de 10 et 12 ans accompagnés d’amis de leurs enfants.
    Leur calvaire s’est terminé grâce à l’intervention de l’équipe de sécurité du Parc Astérix et des gendarmes d’Orry-la-Ville et de Chantilly venus en renfort. Ils ont été hospitalisés à Senlis pour des ecchymoses, mais ont pu regagner leur domicile.

    Le Parisien - 26/05/10

  • Johnny Hallyday: son coma était lié à l'alcool

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    Johnny Hallyday à son arrivée à Roissy le 23 mai 2010
    La dépendance à l'alcool serait à l'origine du placement en coma artificiel de Johnny Hallyday lors de son hospitalisation au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles, en décembre dernier, révèle aujourd'hui L'Express, qui a eu accès au dossier de la clinique californienne.

    Le document, rédigé en anglais, apporte des éclaircissements aux zones d'ombres qui planaient jusqu'ici sur les circonstances exactes de cette hospitalisation. Selon l'hebdomadaire, le bilan de santé effectué par les médecins américains a révélé une "dizaine de pathologies dont certaines sont liées à un long passé de tabagisme et à une consommation excessive d'alcool". A Los Angeles, Johnny Hallyday aurait lui-même indiqué la quantité d'alcool qu'il boit quotidiennement - une quantité jugé "incroyable" par les médecins de la clinique.

    Le placement en coma artificiel aurait donc été pratiqué pour soulager l'artiste, qui présentait des "signes évidents de sevrage alcoolique". Rien, dans le dossier, précise l'Express, ne laisse penser que les jours du chanteur étaient alors en danger. Il s'agissait de "le soulager et de le protéger", indique le journal.

    Autre point d'éclaircissement : la responsabilité supposée du docteur Delajoux, montré du doigt au moment des faits. "A aucun moment, le document ne fait explicitement mention de fautes médicales attribuées au Dr Delajoux. Il reviendra donc aux experts médicaux français de dire si, à la lumière des explications de leurs collègues californiens, il est possible de déterminer d'éventuelles erreurs", écrit l'hebdomadaire.
    Le Figaro - 26/05/10

  • Sylvie Vartan distinguée dans la Légion d'honneur par Sarkozy

    PARIS (AP) — Sylvie Vartan a reçu mardi soir les insignes d'officier dans l'ordre de la Légion d'honneur des mains du président Nicolas Sarkozy, qui a salué le parcours de la chanteuse et actrice, "un symbole d'espérance pour tous ceux qui veulent faire de la France leur pays".

    "Sylvie Vartan n'a pas seulement donné du bonheur aux Français", a déclaré le chef de l'Etat, Sarkozy. "Mais les Français l'aiment et la respectent", a-t-il ajouté en petit comité réuni à l'Élysée.

    Retraçant le parcours de l'interprète de "La Maritza", le président de la République a loué "une très belle personne, qui n'a pas été gâtée par le succès".

    Il s'est aussi souvenu des débuts télévisuels de l'ancienne idole yé-yé, en 1965 dans une émission de Michel Drucker, présent mardi dans l'assistance. "Sylvie était en pantalon, symbole à l'époque de rébellion, de refus contre le conservatisme, dans une époque où tout était possible, où tout était facile".

    Saluant une carrière allant de "la rébellion à l'institution", Nicolas Sarkozy a rappelé le répertoire de l'artiste, "qui a chanté dans des langues invraisemblables", s'est-il amusé, blaguant sur le tube "Nicolas" (1979), forcément "écrit pour (lui)".

    "Sylvie Vartan est un modèle pour tous ceux qui rêvent de faire ce métier, car elle est la preuve qu'on peut être immensément célèbre et être respecté, en restant ce qu'on est", a-t-il conclu. Et, taclant gentiment l'industrie du disque, "à l'époque, ce qui comptait, c'est l'artiste avant le produit", a-t-il lâché.

    "Je n'oublierai jamais qu'en arrivant à Paris à l'âge de 7 ans à l'hiver 1952 avec mes parents et mon frère, je ne parlais pas français", a confié Sylvie Vartan à l'Associated Press. "Cette distinction, c'est le symbole de tout mon attachement à mon pays de coeur et d'adoption, la France, alors que ma famille a fui la Bulgarie dans une grande précarité".

    "La seule chose que je regrette c'est que mes parents et mon frère ne soient plus là (tous trois sont décédés, NDLR) pour partager ma gratitude", a ajouté la chanteuse de 65 ans, manifestement émue.

    Son mari, le producteur américain Tony Scotti, sa fille adoptive Darina, son fils David Hallyday, accompagné de son épouse Alexandra Pastor et de leurs deux filles Emma et Ilona, étaient présents parmi les intimes dans l'assistance, ainsi que le photographe des années yé-yé Jean-Marie Périer, l'actrice Nathalie Baye, mais aussi Jean-Jacques Debout et son épouse Chantal Goya, Didier Barbelivien, Dave, les artistes Pierre & Gilles et les couturiers Pierre Cardin et Stéphane Rolland. AP

     Nouvel OBS - 25/05/10

    Sylvie George Vartanian naquit le 15 août 1944 dans une famille vivant à Iskretz, un village situé dans la chaîne du Grand Balkan (centre de la Bulgarie. Lorsque l'armée soviétique entra en Bulgarie, quelques mois après la naissance de Sylvie, la famille perdit sa maison (réquisitionnée) et dut s'installer à Sofia. Son père, Georges (1912-1970), était le fils du directeur de la Compagnie d’électricité, propriété d’une société française, et était lui-même attaché de presse à l'ambassade de France en Bulgarie. En 1936, il avait épousé Ilona Mayer (9 décembre 1914 - 28 juin 2007), fille de Rudolf Mayer, un architecte hongrois installé à Sofia avec sa famille. (Wikipédia)

  • L'Italie adopte à son tour une cure d'austérité

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    Le gouvernement italien de Silvio Berlusconi a approuvé à son tour mardi soir une sévère cure d'austérité de 24 milliards d'euros afin d'assainir les finances publiques du pays et de rassurer les marchés.

    Entre les réductions des dépenses publiques et les recettes fiscales supplémentaires, la correction budgétaire s'élèvera à "24 milliards d'euros" sur les années 2011-2012, a annoncé le gouvernement dans un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres

    M. Berlusconi et son ministre de l'Economie Giulio Tremonti devraient donner une conférence de presse mercredi afin de détailler ces mesures qui devront ensuite être approuvées par le Parlement.

    Alors que le gouvernement italien n'avait de cesse de répéter depuis des mois que l'Italie était à l'abri d'une contagion de la crise grecque, le bras droit du Cavaliere, Gianni Letta, a averti lundi les Italiens de la nécessité de "sacrifices très lourds, très difficiles, pour sauver notre pays du risque Grèce".

    Les fonctionnaires vont payer un prix élevé: leurs salaires seront gelés pendant trois ans.

    Le gouvernement va par ailleurs imposer aux ministères une réduction de leurs dépenses tandis que les collectivités locales vont subir une lourde diminution des transferts de l'Etat, ce qui sera "insoutenable" et aura "des retombées sur les services" apportés aux Italiens, a dénoncé Vasco Errani, le président de la conférence des régions.

    Parmi les autres mesures, les salaires des ministres et des hauts fonctionnaires les mieux payés seront réduits.

    Le gouvernement va également modifier les périodes de départs à la retraite, ce qui entraînera des décalages de quelques mois pour une partie des salariés.

    Du côté des recettes, le gouvernement a promis de ne pas toucher au portefeuille des Italiens et mise donc sur un renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale, à laquelle il associera les communes pour plus d'efficacité.

    Il devrait par ailleurs augmenter la fiscalité sur les stock options et les bonus des hauts dirigeants du secteur privé.

    Cette cure doit permettre à Rome de tenir son engagement de ramener son déficit public à 2,7% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012.

    Si l'Italie a réussi à limiter la progression du déficit public à 5,3% du PIB en 2009, le gouvernement n'ayant pas engagé de plan massif de relance durant la crise, sa dette reste l'une des plus élevées du monde et a atteint 115,8% du PIB l'an dernier.

    La Péninsule est jugée par les économistes plus solide que l'Espagne ou le Portugal, qui ont annoncé il y a deux semaines de rudes cures d'austérité, mais elle reste tout de même un des "maillons faibles" de la zone euro.

    L'adoption des mesures par le gouvernement, qui était prévue en juin, a d'ailleurs été avancée afin de rassurer les marchés.

    Sur le plan politique, il s'agira pour le Cavaliere de convaincre du bien fondé de ce plan alors que sa cote de popularité vient de tomber à 41%, son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en 2008.

    L'opposition de gauche, par la voix de Pier Luigi Bersani, le chef du Parti Démocrate, a vivement attaqué une cure d'austérité qui "n'affronte rien de structurel" et se contente "de coupes (budgétaires) indiscriminées".

    Guglielmo Epifani, le leader de la CGIL, le plus gros syndicat italien, a tapé de son côté du poing sur la table en jugeant que ces mesures étaient injustes, car "le gros des sacrifices est demandé aux salariés". Et il n'a pas exclu un mouvement de grève.

    Les deux autres grands syndicats, la CISL et l'UIL, se sont en revanche montrés ouverts à ces mesures d'austérité.

    Le Point - 25/05/10

  • Pakistan: un mariage transgenre stoppé

    La police a interrompu un mariage entre un homme d'affaire et sa fiancée transgenre à Peshawar, au nord-ouest du Pakistan, arrêtant le couple et leurs 43 invités qui encourent jusqu'à sept ans de prison pour violation de l'interdiction de mariages entre personnes du même sexe, a annoncé aujourd'hui un responsable pakistanais.

    Les invités étaient en train de danser au son des percussions quand les autorités ont procédé à une perquisition, a précisé le responsable de la police Javel Khan. La mariée et de nombreux invités sont des transgenres, qui disposent d'attributs biologiques masculins mais se présentent en tant que femmes dans leur vie quotidienne.

    "Cela tombe sous le coup du mariage du même sexe, qui n'est pas autorisé par notre droit", a expliqué M. Khan. Il a précisé que le jeune marié, l'homme d'affaire Iqbal Khan, et la mariée âgée de 18 ans, dont le nom officiel est Kachif, ont comparu devant le tribunal mardi aux côtés de leurs 43 invités. Le couple va être poursuivi pour sodomie, a précisé Shaukat Ali, un autre responsable de la police. S'ils sont reconnus coupables, ils encourent jusqu'à sept années d'emprisonnement. Le tribunal a décidé que le couple et leurs invités resteraient sous détention préventive, le temps que les enquêteurs prennent leurs déclarations et collectent des informations, a ajouté M. Khan.

    Le couple a réfuté les accusations, affirmant qu'il s'agissait d'une fête d'anniversaire et non d'un mariage, a rapporté la police. Shaukat Ali a estimé qu'il était évident que les deux se mariaient, l'homme d'affaire, un père de cinq enfants, ayant payé 80.000 roupies (765 euros) au "gourou" de la mariée.

    L'homosexualité est un sujet tabou au Pakistan, un pays profondément musulman et il est extrêmement rare d'entendre parler de mariage gay. Aucun chiffre officiel n'existe quant au nombre de personnes transgenres au Pakistan. Surnommés "khusra", ils vivent en marge de la société et sont souvent harcelés par la police.

    En dépit de la discrimination dont ils font l'objet, la société islamique pakistanaise les tolère lors des festivals et des mariages, où hommes et femmes sont séparés, dans lesquels ils interviennent comme danseurs. Beaucoup se prostituent.

    Le Figaro - 25/05/10

  • Français tués: peines de mort

    Trois Mauritaniens affiliés à al-Qaida ont été condamnés à mort aujourd'hui à Nouakchott pour l'assassinat de quatre touristes français fin 2007 dans leur pays, et ont aussitôt réagi à l'énoncé du verdict en menaçant la France et les Français. Ils étaient accusés d'avoir attaqué, le 24 décembre 2007, un groupe de touristes au bord d'une route, près de la ville d'Aleg . Trois hommes d'une même famille de l'Isère avaient été tués, ainsi qu'un de leurs amis. Un cinquième homme avait survécu à ses blessures, mais avait perdu, dans l'attaque, deux de ses fils, son frère et un proche.

    "La cour décide la condamnation à mort de Mohamed Ould Chabarnou, Maarouf Ould Haiba et Sidi Ould Sidna", a déclaré cet après-midi, en arabe, le président de la Cour, Ould Khayi.  Le magistrat avait délibéré pendant plusieurs heures avec ses deux assesseurs avant de prononcer les trois condamnations à la peine capitale, conformément aux réquisitions du parquet. La Mauritanie n'a cependant pas exécuté de condamnés à mort depuis 1987.

    "Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive"


    Aussitôt après l'énoncé du verdict, des cris "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) ont fusé du box des accusés et des protestations ont empli la salle. "Notre condamnation à mort signifie la condamnation à mort de tous les Français en Mauritanie et même au-delà, jusqu'à l'Afghanistan", a affirmé en langue arabe Sidi Ould Sidna, 22 ans. "Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive", a lancé Mohamed Ould Chabarnou, 29 ans. Quant à Maarouf Ould Haiba, 28 ans, il a évoqué indirectement le sort du Français Michel Germaneau, 78 ans, enlevé le 19 avril au Niger. "L'otage français enlevé au Niger a [...], bien sûr, besoin de la liberté et d'air pour respirer", a-t-il dit, comme une menace voilée.

    Durant le procès, les trois condamnés à mort avaient plaidé non coupable, tout en se présentant comme des "soldats" d'al-Qaida engagés dans le "jihad". Leurs avocats avaient plaidé l'acquittement en contestant la valeur des aveux "arrachés", selon eux, "sous la torture". "Le verdict nous a surpris", a affirmé un avocat de la défense, Me Zaim Ould Hemed Vall, assurant que "le parquet n'avait fourni aucune preuve sur la responsabilité des condamnés à mort".

    L'assassinat des touristes français, à la veille de Noël 2007, avait marqué un tournant dans l'Histoire de la Mauritanie, pays ouest-africain réputé paisible. Quelques jours après, le célèbre rallye Paris-Dakar avait été annulé, pour la première fois. Depuis, la branche maghrébine d'al-Qaida a multiplié les attaques meurtrières et enlèvements d'Occidentaux dans ce pays.

    Le Figaro - 25/05/10

  • Immigration: la Grèce, escale clandestine

    De plus en plus de Maghrébins tentent de rallier la France par l’Est. Et restent bloqués à Athènes.

    «Malaka» : «enc…». C’est le premier mot que Reda (1) a appris en débarquant en Grèce. Une insulte souvent utilisée au pays d’Homère. Mais le jeune clandestin algérien l’a tellement entendue proférée à son égard, que ce mot symbolise désormais pour lui l’hostilité des Grecs à l’égard des immigrés. Leur nombre exact est inconnu. Plus de 145 000 clandestins ont été interceptés en 2008 par la police grecque, 96 000 deux ans plus tôt. Au début des années 90, il y a eu les Albanais, vite suivis par les ressortissants des pays de l’Est. Vinrent ensuite les Afghans, les Irakiens, les Somaliens…

    Depuis peu, ils sont aussi Algériens ou Marocains, et rêvent surtout de rejoindre la France «en faisant le grand tour», explique Chaleb, 26 ans. Jusqu’à récemment, ces clandestins du Maghreb tentaient plutôt la ligne droite : la traversée de la Méditerranée. «Mais il y a eu tellement de naufrages ! On sait désormais que c’est dangereux, un vrai suicide», constate Reda qui a vécu deux ans à Marseille, avant d’être expulsé en 2006 vers l’Algérie.

    Lors de sa seconde tentative pour atteindre la France, Reda, comme Chaleb, a donc choisi «le grand tour» : pour rejoindre le Nord, il est allé vers l’Est. Un billet d’avion avec visa l’a conduit à Istanbul en Turquie. De là, il a passé à pied la frontière nord de la Grèce, puis il a encore marché plusieurs jours, souvent sans manger. Quand il s’est arrêté, épuisé, la police l’a aussitôt cueilli, et lui a donné un vague papier en lui ordonnant de se rendre à Athènes. Peu importe, il était déjà en Europe, et, espérait-il alors, bientôt en France.

    Conducteur. D’autres tentent une autre voie : Hamza a 20 ans. Il y a deux ans, lui aussi a quitté l’Algérie, direction Istanbul. Puis il est parti vers Izmir, sur la côte. En face, à moins d’un kilomètre, se trouvent les premières îles grecques. «Sur la plage en Turquie, un passeur kurde nous attendait. Il y avait des Algériens, mais aussi des Afghans, des Somaliens… J’avais peur, nous étions trop nombreux pour le petit bateau pneumatique», se souvient le jeune homme. Hamza avait 200 euros en poche. La traversée coûte «un peu plus de 1 000 euros par passager». Il sera donc le «conducteur» : celui qui tient le moteur du zodiac. En cas d’arrestation, le conducteur est d’office assimilé au passeur, et risque jusqu’à sept ans de prison.

    En racontant l’épopée de sa traversée, Hamza cligne parfois des yeux. Ce matin-là, un policier l’a arrêté. En le fouillant, il a trouvé 20 euros : «Où est-ce que tu les as volés ?» lui a-t-il lancé, en empochant la somme. Puis sans raison, il a pris les lunettes de Hamza et les a écrasées sur le sol. «Ils nous harcèlent et nous arrêtent sans cesse. Parfois ils nous envoient en détention, parfois ils nous relâchent. Il n’y a aucune logique !» renchérit Reda.

    Longtemps pays d’émigration, la Grèce est devenue l’un des principaux points de passage de l’immigration clandestine. Sans y être vraiment préparée. La crise économique accroît les tensions xénophobes. Depuis peu, les jeunes néofascistes de «l’Aube d’or» multiplient les agressions contre les immigrés. Le 20 mars, au centre d’Athènes, une bombe a explosé devant le bureau des demandeurs d’asile.

    Hamza, Reda, Chaleb connaissent bien l’endroit. En arrivant en Grèce, ils ont déchiré leurs passeports et tentent à présent de se faire passer pour Irakiens, dans l’espoir d’obtenir la carte rouge des demandeurs d’asile. Athènes a été plusieurs fois épinglée pour sa réticence à accorder le statut de réfugié. Mais on peut parfois obtenir une carte rouge en soudoyant les fonctionnaires ou un (vrai) Irakien. Après en avoir acheté une, contre 80 euros, Hamza a ainsi changé d’identité. Mais en cas de contrôle approfondi, il sait que ses empreintes digitales le trahiront. Et la carte n’est que temporaire : celle de Hamza expire bientôt, après six mois de validité.

    «Invisible». Perdus dans un no man’s land juridique, livrés à eux-mêmes, les jeunes Algériens se sentent pris au piège. Car le passage vers la France s’avère difficile. Ils ont bien tenté de forcer le passage : comme Hamza qui s’est caché sous un camion en partance pour le port de Patras, avant d’être découvert. «Ce pays, c’est une prison, murmure Reda. On ne peut pas partir, mais on ne peut pas rester. Avec les Grecs, on n’a aucun contact. Comme si on était invisible.» Comment font-ils pour survivre au quotidien ? Ils finissent par l’avouer : «Comment faire autrement ? Bien sûr, on vole. Ce n’est pas un choix», souligne Reda. «Mais nous, on ne dépouille pas les gens. On préfère se servir chez Monsieur Carrefour», ajoute Chaleb, en faisant référence à la chaîne de distribution française qui possède plusieurs supermarchés dans la capitale grecque. Retourner en Algérie ? «Là-bas aussi, il y a la crise ! Et que diraient nos familles ? Rentrer les mains vides ? Qu’est-ce qu’on a fait pendant deux ans ?» se lamente le jeune homme, qui voit avec angoisse filer les années de sa jeunesse. Chaleb, lui, est confiant : il a envoyé toutes ses économies, 4 000 euros, à un trafiquant algérien qui lui a promis de venir le chercher pour le faire passer en France. Alors il attend.

    (1) Tous les prénoms ont été changés.

    Libération - 24 mai 2010

  • Gaza: Israël appelle à annuler une mission humanitaire internationale

    Israël a appelé mardi les défenseurs des droits de l'homme internationaux qui transportent par mer une aide humanitaire à la bande de Gaza soumise à un blocus israélien depuis 2007, à renoncer à leur mission pour éviter une confrontation avec l'armée israélienne.

    "Si les organisateurs de cette mission voulaient sincèrement accorder une aide humanitaire au lieu de monter un "show publicitaire", ils utiliseraient les moyens requis pour acheminer leur cargaison", a indiqué le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor invitant les participants à la mission humanitaire à faire parvenir leur aide par les couloirs terrestres à l'exemple "de toutes les organisations internationales importantes".

    Neuf navires d'Irlande, de Grèce et de Turquie transportant des centaines de défenseurs des droits de l'homme, ainsi que plusieurs tonnes de matériaux de construction, d'équipements médicaux et de fournitures scolaires se dirigent vers la bande de Gaza. Jeudi dernier, la radio Kol Israel ("La voix d'Israël") avait annoncé que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait ordonné à l'armée d'intercepter les navires.

    La "Flottille de la liberté" est la plus importante opération d'octroi d'une aide humanitaire internationale à l'enclave palestinienne qui subit le blocus économique égypto-israélien depuis que le mouvement Hamas a arraché le pouvoir de l'enclave au Fatah de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, pendant l'été 2007.

    Des parlementaires européens, des ecclésiastiques, des lords britanniques et même des prix Nobels se sont rendus sans encombres dans la bande de Gaza lors des actions humanitaires précédentes. Mais les autorités israéliennes ont commencé à intercepter les navires humanitaires au large de la bande de Gaza en 2009.

    RIA Novosti - 25 mai 2010

  • Le Centre Simon Wiesenthal profane le cimetière central musulman de Jérusalem

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    Pour y installer son « Musée de la Tolérance » (sic), le centre Simon Wiesenthal a dégagé les « nuisances », que représentaient des centaines de squelettes inhumés dans ce cimetière qui date du 12ème siècle.

    Savez-vous ce qu’on appelle « pestilence » en bon hébreu ? Dans la seule démocratie du Proche Orient, ce sont des centaines et des centaines de squelettes autrefois inhumés dans le cimetière central musulman de Jérusalem, qui date du XIIè siècle.

    Cette « pestilence » doit disparaître fissa parce que le centre Simon Wiesenthal prépare la construction d’un « Musée de la Tolérance », en toute tolérance, doit gommer au passage des morts. Enfin, pas n’importe lesquels, des morts palestiniens. De sorte que, le pays au monde qui n’arrête pas de multiplier les manifestations mémorielles (à temps et à contre temps) a décidé de profaner un lieu, sacré entre tous, en pays civilisé, mais manifestement pas en Israël.

    Voilà pourquoi, dévoile le Ha’aretz, cette « pestilence » a été évacuée, « clandestinement, au cours de cinq mois de travaux ininterrompus et exténuants ». La « pestilence » a donc été dégagée « aussi vite et secrètement que possible », les restes humains ayant été « évacués » dans une fosse à ciel ouvert.

    Le projet est financé par une institution juive au « panache hollywoodien », celle de Marvien Hier, qui « a amené le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger en Israël, pour la cérémonie préparatoire de ce musée en 2004 ».

    Ce musée est évidemment objet de violentes contestations, de recours devant les tribunaux, et de colère pour les Palestiniens et pour tous ceux qui respectent toutes les mémoires et pas seulement la mémoire juive. Il y a même des archéologues qui sont furieux, parce qu’évidemment les méthodes utilisées pour « évacuer les pestilences » ne respectaient aucune règle.

    Ajoutons qu’à Askelon, dans l’enceinte de l’hôpital Barzilei, les archéologues-iédologues israéliens viennent de fouiller des tombes sans réussir à y trouver la moindre trace de « présence juive ». Que des « païens », à les en croire ! Est-ce le nouveau nom des Palestiniens ? Il est vrai que si on évacue les « pestilences » de Jérusalem, on ne va pas rendre hommage aux « pestilences d’Askelon ».

    Il fut un temps où Claudel – à qui on parlait de Tolérance, à propos de l’affaire Dreyfus, répondait : « La tolérance ? Il y a des maisons pour ça »…

    Via Mecanopolis

    Altermedia Info -  23 mai 2010

  • Israël au coeur de l'espionnage entre les Etats-Unis et la France?

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    Le journaliste israélien Dan Assayah se pose la question: Les Américains passent-ils de temps en temps aux services israéliens les secrets qu’ils recueillent en permanence en France ? Pas de réponse. C’est certainement le secret le mieux gardé entre Israël et les Etats-Unis (qui ont bien un large accord réciproque de transfert d’intelligence). Selon un blog de Libération dirigé par Lorraine Millot : "Obama veut continuer à espionner la France. C’est l’une des raisons qui ont mené à la démission jeudi du directeur du renseignement américain, Dennis Blair, affirme le New York Times. Le superviseur du renseignement américain, que Barack Obama avait lui-même choisi en janvier 2009, voulait signer avec Paris un pacte écrit assurant formellement que les deux pays ne s’espionneraient plus.

    Les Etats-Unis ont déjà un tel « gentleman’s agreement » avec la Grande-Bretagne. Et Dennis Blair estimait qu’avec le président Sarkozy les Etats-Unis avaient « une chance unique » de pouvoir conclure ce pacte, rapporte le NYT. Selon les officiels, anonymes, cités par le quotidien, la négociation était si bien avancée que Nicolas Sarkozy en était venu à croire que l’accord pourrait être signé. Mais Barack Obama a dit non et Nicolas Sarkozy est « en colère », poursuit le New York Times : « ce malentendu » vient endommager la relation franco-américaine au moment où les deux pays tentent de coordonner leurs efforts face à l’Iran.

    Tout alliés soient-ils, les Etats-Unis et la France ont une longue tradition d’espionnage réciproque. Les agents français ont été « particulièrement agressifs » pour tenter de dérober des secrets de l’industrie de défense et de technologie américaine, rappelle le NYT. Les dirigeants américains s’inquiètent aussi des liens politiques et économiques de la France avec des pays comme l’Iran ou la Syrie, ou des « groupes militants nord-africains » qui opèrent en France.

    Même si Sarkozy tenait parole, en signant ce pacte de non-espionnage avec la France, les Etats-Unis se « menotteraient » et s’exposeraient au risque d’un futur gouvernement français moins ami des Etats-Unis, ont fait valoir les détracteurs de cette négociation. « Comment pourrait-on vérifier (le respect du pacte, ndlr), interroge l’un d’eux cité par le New York Times. En espionnant ? »—

    Source IsraelValley - 24 mai 2010