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Blog - Page 1594

  • Mondialisme: vers une majorité à l'ONU pour des sanctions contre l'Iran

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    La sioniste Susan Rice, représentante des Etats-Unis à l'ONU

    La résolution bannirait la vente d'armes lourdes à Téhéran, y compris des missiles promis par Moscou. 

    Les États-Unis veulent parvenir à un accord rapide à l'ONU sur un quatrième volet de sanctions contre l'Iran, même sans l'unanimité des quinze membres du Conseil de sécurité.

    La représentante de Washington, Susan Rice, proche de Barack Obama, espère obtenir une résolution dans la première quinzaine de juin, quitte à faire l'impasse sur le vote du Brésil et de la Turquie, membres non permanents du Conseil. La présentation du texte de la résolution, mardi à l'ONU, a mis en porte-à-faux ces deux pays qui avaient signé la veille un accord d'échange d'uranium avec Téhéran. Le Brésil et la Turquie se voient volontiers en nouveaux acteurs clés de la lutte contre la prolifération nucléaire au Proche-Orient, dossier jusque-là monopolisé par les «grandes puissances». Ils refusent de participer aux négociations sur les sanctions et ne se sont pas exprimés lors de la première réunion d'experts sur le sujet. Les diplomates occidentaux sont donc plutôt pessimistes sur un vote des deux pays.

    Mais Bernard Kouchner, qui rencontrera ce week-end le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé une majorité en vue en faveur des sanctions. «Trois pays vont avoir quelques réticences, mais on verra bien. Le texte n'est pas définitif, il va être débattu par les membres non permanents du Conseil de sécurité », a dit le ministre des Affaires étrangères à Paris. De source diplomatique onusienne, en plus des cinq membres permanents disposant d'un droit de veto (États-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), cinq membres non permanents seraient favorables aux sanctions : Japon, Bosnie, Gabon, Mexique et Autriche. Mercredi, le Nigeria et l'Ouganda n'avaient pas répondu. Et, pour ménager la milice chiite proche de Téhéran, le Liban ne votera probablement pas. Neuf voix sont nécessaires pour que passe la résolution.

     

    L'intérêt bien compris de Pékin 

     

    Conscient du risque de retombées négatives côté turc, un allié important des États-Unis, Barack Obama a appelé le premier ministre Erdogan mercredi pour défendre la position des États-Unis, soutenus cette fois par la Chine et la Russie. Le programme nucléaire iranien soulève toujours de «profondes inquiétudes», a-t-il souligné.

    D'après un diplomate, les membres du «P5 + 1» (membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne) ont été «irrités» par l'initiative turco­brésilienne menée sans concertation avec eux. L'accord avec Téhéran prévoit le transfert de 1 200 kilos d'uranium en Turquie, mais stipule que ce sont la Russie et la France qui doivent fournir en échange 120 kilos d'uranium enrichi au bout d'un an, une prouesse apparemment impossible techniquement en si peu de temps, et dont les aspects financiers n'auraient pas été négociés avec les intéressés.

    Côté américain, Susan Rice aurait joué un rôle clef, au côté de Barack Obama, dans le ralliement de la Russie et surtout de la Chine. La représentante des États-Unis à l'ONU, qui a rang de membre du gouvernement, a pris les rênes des négociations habituellement menées au niveau du directeur politique du département d'État. Elle aurait mené une stratégie particulièrement «efficace» auprès des Chinois, arguant que s'ils ne se rangeaient pas rapidement du côté de sanctions onusiennes, Téhéran s'exposerait à des mesures beaucoup plus dures de la part du Congrès américain, susceptible de nuire aux intérêts financiers de Pékin.

    «C'est un élément qui a fait bouger les Chinois», explique-t-on à l'ONU. Mais elle a dû céder sur certains points, notamment la banque et l'énergie, considérées comme des lignes rouges par les Chinois. D'où leur mention allusive dans le paragraphe d'ouverture plutôt que dans le détail des sanctions elles-mêmes, ce qui a pour effet d'affaiblir la résolution.

    L'interdiction de toute vente d'armements lourds à l'Iran, incluant celle de missiles russe S-300, est en revanche considérée comme une victoire par les diplomates occidentaux. La Russie, qui aurait dû livrer il y a un an ces missiles, a subi les pressions des Occidentaux pour y renoncer. Huit nouvelles catégories d'armes lourdes figurent à ce stade dans la résolution. Leur possession par l'Iran pourrait compliquer des frappes occidentales contre ses installations nucléaires.

    Le Figaro - 20/05/10

  • Le futur président de la République française?

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    DSK le 11 mai 2010 à Zurich

    PARIS - Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, a soigneusement distillé jeudi sur France 2 quelques signaux sur ses ambitions présidentielles, même s'il a martelé ne demander "qu'une chose", qu'on le "laisse travailler" pour remplir sa "mission" à la tête de son institution face à la crise.

    Tout au long des 45 minutes d'entretien qui portaient principalement sur la crise, DSK, lors de l'émission "A vous de juger", a esquivé les questions d'Arlette Chabot sur son avenir, alors que des sondages récurrents le plébiscitent pour 2012.

    Assurant que "la crise n'est pas terminée" et que "d'autres crises sont là", il martèle: "J'ai une mission à remplir et je ne demande qu'une chose, c'est qu'on me laisse travailler".

    Costume sombre, cravate bleue, chemise blanche, DSK est apparu sur fond de Capitole dans cette émission enregistrée dans un studio à Washington.

    M. Strauss-Kahn revient périodiquement sur des médias francais. Déjà invité en mars 2009 d'"A vous de juger", il avait lâché en février dernier sur RTL que "dans certaines circonstances", il pourrait se reposer" la question de son mandat qui court jusqu'en 2012.

    Contraint à un absolu devoir de réserve dû à sa fonction, il a émis cependant quelques signaux: "La politique, si ça a quelque chose de noble, c'est justement d'être capable de se dire "ce qui est important, ce n'est pas mon avenir politique à moi ou l'avenir politique de mon parti -l'avenir le dira-, ce qui compte, c'est de faire ce dont le pays a besoin".

    Alors Arlette Chabot lui demande s'il est "toujours intéressé par la politique française". "Je suis intéressé par la France comme un Français peut être intéressé par la France", répond-il sobrement.

    L'Express -20/05/10

  • Marée noire: arrivée en Louisiane de pétrole lourd

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    Pétrole dans les marais au sud de Venice le 19 mai 2010

    VENICE (Etats-Unis) - Du pétrole lourd est arrivé mercredi sur les côtes américaines, pour la première fois depuis le début de la marée noire dans le golfe du Mexique, et d'autres nappes de brut étaient aspirées par un courant marin en direction de la Floride, qu'elles pourraient atteindre dans six jours.

     "Le jour que nous avions tous craint est arrivé aujourd'hui", a déclaré le gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal, lors d'une conférence de presse à Venice, port de pêche situé au sud de La Nouvelle-Orléans.

    Jusqu'à présent, seules des galettes de pétrole avaient été repérées par les autorités américaines sur les côtes de Louisiane, du Mississippi et d'Alabama.

    Revenant d'un tour en bateau dans le delta du Mississippi, M. Jindal a souligné que ce qu'il a vu "n'était pas des galettes de pétrole. (...) C'est du pétrole lourd dans nos marais". "C'est déjà là mais nous savons qu'il en arrive davantage", a ajouté le gouverneur, un mois après l'explosion dans le golfe du Mexique de la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par le géant britannique BP.

     Dans les marais au sud de Venice, le pétrole s'infiltre ainsi toujours plus, a constaté l'AFP. Au milieu des roseaux où grouillent des crabes à la carapace orangée, des galettes de pétrole de toutes tailles jonchent le sable. A certains endroits, une couche d'or noir, épaisse d'une dizaine de centimètres, tapisse le fond de l'eau marécageuse.

    Cette catastrophe, sans doute la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis, semble complètement échapper aux autorités américaines, avec la dérive d'une partie du pétrole vers la Floride et éventuellement l'Atlantique.

    L'Agence spatiale européenne a indiqué mercredi que la nappe de brut avait été happée par un puissant courant marin qui circule en direction de la troisième barrière de corail du monde. Des images satellites prises le 18 mai montrent, selon les chercheurs, que la marée noire est entrée dans le "Loop Current", un courant qui forme une boucle dans le golfe du Mexique et se dirige ensuite vers l'Atlantique à travers le détroit de Floride.

    "Nous avons la preuve visible qu'au moins un peu de pétrole de la surface de l'eau a atteint le courant", a déclaré Bernard Chapron, chercheur à l'Ifremer, estimant qu'il "devrait atteindre la Floride d'ici six jours". "Le Loop Current est comme une autoroute qui achemine un large éventail de jeunes poissons et d'autres espèces d'animaux marins de leur lieu de naissance à leur lieu de croissance", a de son côté indiqué à l'AFP le biologiste Doug Rader, de l'association Environmental Defense Fund.

    Les côtes nord de Cuba, berceau d'un écosystème fragile, se trouvent aussi sur la trajectoire du courant et la probabilité pour que le cocktail composé de pétrole et de dispersants les atteigne est de "100%", a assuré M. Rader.

    Conséquence inattendue: Cubains et Américains sont forcés de dialoguer. Le département d'Etat a confirmé que "des discussions de travail sont en cours" au sujet de la catastrophe entre Washington et La Havane.

     Les autorités américaines ont étendu la zone interdite à la pêche, qui couvre désormais 19% des eaux fédérales américaines du golfe du Mexique.

    Le groupe pétrolier britannique BP a affirmé jeudi qu'il parvenait désormais à pomper environ 3.000 barils de pétrole par jour, soit autour de 60% des 5.000 barils s'échappant quotidiennement dans le Golfe du Mexique, grâce au tuyau sous-marin installé ce week-end.

    Le volume de gaz et de pétrole désormais collecté grâce à ce tuyau de récupération "est estimé à environ 3.000 barils par jour de pétrole, et quelque 14 millions de pieds cubes (soit près de 400.000 mètres cubes) par jour de gaz", a précisé la compagnie dans un communiqué, qui a annoncé avoir déjà récupéré en surface quelque 187.000 barils de liquide pétrolier.

    BP a par ailleurs assuré que les préparations d'une tentative de colmatage, avec injection de produits liquides et de matériaux divers qui pourraient permettre de boucher la fuite, se poursuivaient. L'opération devrait démarrer "dans les prochains jours", a indiqué le groupe britannique.

    L'Express - 20/05/10

  • Iran: la centrale nucléaire de Bouchhr mise en service d'ici août

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    Photo de la centrale de Bouchehr en 1996 - (Cliquez sur la photo)
    La première centrale d'Iran, construite par les Russes à Bouchehr dans le sud du pays, sera "mise en service d'ici août" 2010, a déclaré jeudi le directeur de l'agence russe de l'énergie atomique Rosatom, Sergueï Kirienko.
    "Nous estimons que la centrale nucléaire de Bouchehr sera mise en service en août, si tout ce déroule comme prévu", a déclaré M. Kirienko, cité par les agences russes.

    Il a souligné que les préparatifs à l'ONU d'une résolution imposant de nouvelles sanctions à Téhéran, soupçonné de vouloir acquérir l'arme atomique, n'avaient "aucune influence" sur le projet de centrale à Bouchehr.
    La construction de cette centrale est officiellement achevée depuis février et la Russie a déjà livré le combustible nucléaire nécessaire à son fonctionnement. Mais il reste à procéder au lancement "technique" qui vise à tester les équipements. Celui-ci précède le lancement "énergétique" proprement dit pour la production d'électricité.
    Ce projet avait été entamé par l'allemand avant la révolution de 1979, puis interrompu peu après le déclenchement de la guerre Iran-Irak en 1980. La Russie l'a repris en 1994 et son achèvement était initialement prévu en 1999.
    AFP. 20/05/10







     

  • Moscou n'est pas Paris !

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    La mairie de Moscou a interdit pour la cinquième année consécutive l’exhibition promotionnelle de la décadence, en clair la “gay pride” prévue le 29 mai au centre-ville en vue d’exiger un copier-coller de la dictature homophile appliquée en Occident.

    Les organisateurs, subventionnés par les multinationales occidentales adeptes du communautarisme vont contester cette décision devant un tribunal de Moscou et se sont dit prêts à aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg (est de la France) pour obtenir gain de cause, ont-ils ajouté dans un communiqué.

    Ils avaient déposé une demande pour organiser un défilé dans plusieurs rues du centre de la capitale, mais la mairie a refusé “sans proposer la moindre alternative”, selon le communiqué.

    Mais à chaque fois, les militants homosexuels ont organisé la manifestation en dépit de l’interdiction, qui s’est soldée par des heurts avec la police, dispersant les participants et procédant à des interpellations.

    Le maire de Moscou, Iouri Loujkov, homme courageux réputé pour son réalisme sur les questions sociétales, met un veto systématique aux manifestations du genre.

    En janvier, il avait une nouvelle fois qualifié les homosexuels “d’oeuvre satanique”, jurant de ne jamais autoriser une parade gay dans la capitale russe.

    Altermedia Info - 20/05/10

  • VIDEO Kiss-in à Lyon: violences policières contre des catholiques

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    Arrestation de Martin Kuolt, attaché de groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes.

    Vous remarquerez d’une part les coups de matraque portés sur Martin,  qui n’avait pour arme que la Croix de Jésus que le policier prendra un malin plaisir à briser, et d’autre part  il ne vous aura pas échappé que Philippe, le CRS, lui parlait en allemand. Or, il se trouve que Martin est… allemand. Le CRS auteur des violences contre lui le savait donc. Étonnant non ?

    NP Info - 20/05/10

  • Policière municipale tuée: les belles paroles de Sarkozy face à la réalité

    Communiqué de presse de Marine Le Pen, vice-Présidente du Front National

    La mort d’une policière municipale lors d’une fusillade à Villiers-sur-Marne illustre dramatiquement la montée permanente d’une violence de plus en plus barbare, et l’échec total de Nicolas Sarkozy à la juguler.

    Les policiers ont été confrontés à de véritables actes de guerre : présence d’explosifs, de fusils d’assaut et détermination totale à agir quoi qu’il en coûte. Le gouvernement sait que ces opérations se multiplient et que la circulation d’armes s’intensifie en France, et pourtant il ne fait strictement rien.

    Au contraire, il réduit sans cesse les moyens de la police et de la gendarmerie (18.000 postes auront été supprimés entre 2007 et 2012), laissant les agents sur le terrain seuls et désarmés face à des bandes organisées et bien équipées.
    Les polices municipales ne sont plus à l’abri, contraintes de plus en plus souvent de prendre le relais d’une police nationale réduite à peau de chagrin.

    Comme l’indiquait un rapport récent de l’Observatoire national de la délinquance, le nombre de policiers blessés en service ne cesse d’augmenter : +27 % en 10 ans (11 000 en 2008), alors que le nombre de gendarmes blessés a bondi sur la même période de 93 % !

    Marine Le Pen, vice-Présidente du Front National, apporte son soutien le plus complet aux forces de l’ordre qui tentent d’assurer la sécurité des Français dans des conditions de plus en plus dégradées.
    Elle juge le gouvernement directement responsable de la montée continue des violences qui touchent l’ensemble de nos compatriotes, les policiers et gendarmes en premier lieu. Elle appelle à une lutte sans pitié contre les délinquants et les bandes qui terrorisent nos villes et nos villages, ce qui suppose une rupture totale avec la politique actuellement menée.

    Elle rappelle enfin à Nicolas Sarkozy et à Brice Hortefeux que les beaux discours ne permettent pas d’éviter les drames et qu’ils n’ont jamais permis d’assurer la sécurité des Français. Il est temps d’agir, en commençant par cesser de détruire nos forces de police !

    NP Info - 20.05/10

  • 40 millions d'euros pour le futur nouveau siège de l'UMP

    «Les choses avancent bien… je touche du bois », confie . Deux mois après avoir signé une promesse de vente pour un ancien garage dans le XV e à , le secrétaire général de l’UMP a obtenu le permis de construire qui va lui permettre de transformer ce bâtiment de 5 500 m 2 , situé au 238, rue de Vaugirard, en futur siège de la majorité présidentielle.

    Jusqu’à présent discret, Bertrand lâche même pour la première fois un chiffre : 40 M €. Soit la somme que va emprunter son parti pour l’acquisition, la démolition intérieure et les travaux d’aménagement du nouveau site. Une bonne affaire, selon lui : « A surface égale dans ce quartier, en optant pour des locaux déjà agencés, nous en aurions eu pour 60 à 80 M € . »

    Début des travaux mi-juillet

    Vendredi dernier, la direction de l’urbanisme de la mairie de Paris a publié le permis de construire pour « la réhabilitation d’un immeuble de cinq étages et un niveau de sous-sol, à destination de bureaux, d’un commerce et d’un parking privé de 26 places ». Baigné de lumière, le futur siège devrait être « un endroit très ouvert, à l’image de celui de la CDU (NDLR : Parti démocrate-chrétien d’Angela Merkel), en Allemagne. » Au rez-de-chaussée, le parti prévoit un grand hall d’accueil où se tiendront notamment des expositions temporaires et où sera aménagée la boutique des produits dérivés de l’UMP. Aux étages : des bureaux, des salles de réunion modulables et un amphithéâtre pour les conférences. Mardi, le projet a été présenté au personnel et aux membres du bureau exécutif dans l’actuel siège de la rue La Boétie (VIII e ) jugé peu fonctionnel mais loué 4 M € par an.
    L’UMP doit attendre deux mois avant d’engager les travaux. « C’est le délai légal. Les travaux devraient débuter mi-juillet, pour une inauguration prévue dans un an. » Ce qui coïncidera avec le lancement de la campagne présidentielle.

    Le Parisien - 20/05/10

  • Fusillade sur l'A4 - Hortefeux: "les criminels ne resteront pas impunis"!

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    Une camionnette brûle le 20 mai 2010, quelques instants après l'éclatement d'une fusillade au cours de laquelle sept personnes ont été blessées à hauteur de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). La fusillade a éclaté quand des malfaiteurs, poursuivis par des policiers sur l'autoroute A4, ont ouvert le feu avec des fusils d'assaut, blessant gravement une automobiliste et plus légèrement un chauffeur routier.

    Une a eu lieu ce jeudi vers 9 heures sur l’autoroute A4 dans le sens -Province. Une policière municipale se trouve en état de cérébral et sept personnes ont été blessées. Une d'elles a été gravement atteinte au poumon. Un autre policier municipal de Villiers-sur-Marne a été touché à l'épaule et à la main.

     Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est rendu sur place en fin de matinée et a affirmé que «les criminels ne resteront pas impunis». Un suspect aurait été interpellé mais sa participation aux faits n'a pas encore été confirmée.

    Très gravement touchée à la tête et à l'abdomen, la policière avait été évacuée par hélicoptère vers la Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement parisien. Atteinte au poumon, une automobiliste y a été hospitalisée également, dans un état grave. L'autre policier municipal et un policier de la compagnie de sécurisation sont plus légèrement blessés. Parmi les civils, un chauffeur routier a été touché au pied, une automobiliste souffre d'une blessure à la cuisse. Deux autres personnes ont elles été légèrement blessées par des éclats de verre.

    D’après les premières informations, le scénario encore confus s'est déroulé en plusieurs temps. Des malfaiteurs (quatre ou cinq) auraient été repérés sur la D1 à Créteil dans un fourgon portant des impacts de balles. Une patrouille du commissariat de Villeneuve-Saint-Georges (94) décide de le contrôler. Sans s'arrêter, les malfaiteurs commencent par leur jeter des extincteurs, puis, ils tirent à l'arme lourde. Immédiatement les policiers lancent une alerte générale.

    «Des armes de guerre»

    La course-poursuite s'engage sur l'A86 et les malfaiteurs sont bientôt pris en chasse par un second véhicule de police de la compagnie de sécurisation. Les malfaiteurs arrivent alors sur l'A4 en direction de la province et sortent à la sortie n°8 en direction de Villiers-sur-Marne - Noisy-le-Grand. Une voiture de la police municipale s'est également jointe aux  policiers nationaux. C'est alors qu'éclate une importante fusillade. 

    Les malfaiteurs parviennent à prendre la fuite laissant derrière eux, le fourgon qui a pris feu après s'être encastré dans un autre véhicule. A l'intérieur, les enquêteurs ont retrouvé des chargeurs d’armes automatiques et des explosifs, laissant entendre comme l'a souligné le ministre de l'Intérieur qu'il s'apprêtaient sans doute à commettre un gros coup, peut-être le braquage d'un fourgon blindé ou d'une agence bancaire. «C'étaient des armes de guerre», selon une source judiciaire.

    Désormais à pied, ils dérobent une Peugeot 206, qui sera plus tard aperçue à Champs-sur-Marne. Puis il semble que cette voiture ait été à son tour abandonnée au profit d'une Mercedes retrouvée un peu plus tard à Noisy-le-Grand. Un suspect aurait été interpellé en fin de matinée. Cet homme, connu des services de police se trouvaient à proximité du lieu de la fusillade. Sa participation éventuelle aux faits n'a pas été confirmée. Les malfaiteurs sont toujours en fuite et activement recherchés.

    Des analyses balistiques sont en cours sur un des véhicules de police qui a reçu plusieurs impacts de balles. La Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris a été saisie de l'enquête.

    Le Parisien - 20/05/10

     

     

  • Grande mosquée de Marseille: première pierre posée

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    Jean-Claude Gaudin (C), l'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih (G) et le recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur le 20 mai 2010 à Marseille - (Cliquez sur la photo)

    MARSEILLE — La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, mais l'association en charge de la construction doit désormais résoudre la difficile équation du financement des travaux.

    "Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute", s'est félicité Nourredine Cheikh, président de l'association "La Mosquée de Marseille", lors d'une cérémonie à laquelle participaient notamment le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP), et le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

    "Je suis confiant dans l'avenir, je demande à tous les musulmans, particulièrement ceux de Marseille, de bien mesurer l'enjeu fondamental que constitue notre mosquée pour se rassembler, accompagner jusqu'au bout sa construction et la défendre", a poursuivi M. Cheikh, donnant à l'assistance "rendez-vous le jour de l'inauguration, incha' Allah !"

    La pose de cette première ne constitue qu'une nouvelle étape avant le début effectif des travaux "en février 2011" pour une "livraison du bâtiment prévue en janvier 2012 et l'ouverture au public en octobre 2012", selon Maxime Repaux, l'un des architectes du projet.

    "Cette pose de première pierre était symbolique pour réunir dans une grande cérémonie l'ensemble des pays musulmans et finaliser les engagements et la participation des différents Etats qui doit se faire, je pense, dans les prochains mois", a-t-il expliqué.

    Au total, l'association doit trouver 22 millions d'euros.

    Jeudi, les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de la Syrie, du Liban, de la Lybie et de la Turquie étaient présents.

    Une réunion entre eux et les représentants de l'association devait se tenir dans l'après-midi pour dessiner les contours des engagements des Etats, selon Makhete Cissé, vice-président de l'association.

    L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, était également venu à Marseille.

    "C'est pour montrer son attachement aux valeurs de l'Islam et témoigner de l'importance qu'elle accorde à la communauté algérienne qui vit à Marseille et sa région, que l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour", a déclaré M. Sbih.

    "La disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française", a-t-il ajouté, sans préciser le montant de l'enveloppe que pourrait verser son pays.

    La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l'association loue à la ville pour 24.000 euros l'année.

    Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 300.000 personnes, même si toutes ne sont pas pratiquantes.

    (Source: AFP - 20/05/10)

     

     

  • L'apéro géant du Champ de Mars à Paris ne peut avoir lieu, toutefois...

    PARIS — La préfecture de police de Paris a annoncé jeudi que l'"apéro-géant record" organisé via Facebook dimanche au Champ de Mars ne pouvait avoir lieu en raison de l'interdiction de consommer de l'alcool sur place.

    Dans un communiqué, la préfecture de police (PP) précise que cet apéro géant prévu au Champ de Mars dimanche "ne peut s'y tenir", car "la consommation d'alcool est interdite en permanence" sur ce site.

    De plus, indique la PP, "en raison des risques encourus par les personnes", elle "déconseille formellement la fréquentation du Champ de Mars" dimanche à partir de 18H00.

    Pour "des motifs de sécurité", le préfet de police "interdira de plus ce soir là le transport et la détention de bouteilles et récipients en verre", pouvant servir de projectiles, "sur l'ensemble du site et de ses abords".

    "Consciente des responsabilités qui lui incombent en vertu de sa mission de protection des personnes et du domaine public", poursuit la PP, elle "mobilisera l'ensemble des moyens nécessaires pour faire face à toute tentative de concrétisation de l'évènement annoncé".

    La PP a de plus saisi le procureur de la République de Paris "afin de rechercher les organisateurs de l'événement et de les placer devant leurs obligations légales".

    La préfecture de police a précisé qu'elle "calculera de manière détaillée le coût exposé par le contribuable au titre de l'ensemble des services publics concernés" et qu'elle rendra publique cette information "dès que possible".

    Toutefois, conformément aux orientations fixées par le ministre de l'Intérieur à l'issue de la réunion du 19 mai, la PP "se tient prête à examiner et sécuriser, en liaison avec la mairie de Paris, un projet d'apéro convivial qui serait présenté par des organisateurs responsables dans un lieu adapté et avec un délai compatible avec la préparation d'un tel événement".

    AFP. 20/05/10

  • Deux jeunes suspectés du meurtre atroce d'un couple de retraités

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    Jacques et Thérèse Prévost

    Près de quatre mois après le de Thérèse et de Jacques Prévost, âgés de 76 ans, un couple de paisibles retraités tués de 87 coups de couteau, dont 60 sur la femme, le 25 janvier dans leur pavillon de Pont-Sainte-Maxence (Oise), deux personnes ont été interpellées hier matin.

    Une quarantaine de gendarmes de l’Oise et de la section de recherches d’Amiens ont été mobilisés pour ces deux opérations d’envergure. Un jeune homme de 19 ans a été arrêté au domicile de sa mère à Vincennes (Val-de-Marne) alors qu’un autre individu, âgé d’une vingtaine d’années, était cueilli à son domicile à Pont-Sainte-Maxence, non loin des lieux du drame.

    « Leur niveau de responsabilité est différent », a expliqué hier Chantal Berger, la procureur de la République de Senlis. Selon une source proche de l’enquête, le jeune homme de 19 ans serait le principal suspect dans le double meurtre. On a retrouvé à son domicile des objets volés au couple après le drame « notamment une télévision et un four à micro-ondes », a précisé la procureur. Des témoins l’ont également aperçu « au volant d’une voiture grise immatriculée dans l’Oise ». Cela correspond à la voiture du couple, volée après les faits.

    Les enquêteurs attendaient hier soir le résultat de prélèvements ADN effectués sur les deux individus avant leur présentation devant un juge d’instruction puis leur mise en examen.

    Les moyens exceptionnels déployés sur cette affaire se sont révélés finalement payants. Alors que beaucoup d’observateurs pensaient que les gendarmes s’engluaient dans de fausses pistes, le travail de fond des enquêteurs a permis de recueillir de précieux indices. Lors du porte-à-porte effectué à Pont-Sainte-Maxence, les gendarmes ont obtenu un témoignage capital mentionnant un jeune homme présent sur les lieux du , et précisant qu’il était « originaire de la région et avait été placé en famille d’accueil dans l’Oise pour de sérieux problèmes ». Cette famille a évoqué son ultraviolence. Le profil correspond au déchaînement de violence constaté au domicile des victimes. Tout converge vers un mauvais coup organisé par les deux individus qui aurait dégénéré et conduit au massacre des époux.

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    Le jeune meurtrier est "perturbé"!

    L'un des deux suspects interpellés mercredi, dans le cadre de l' sur la atroce d'un couple de retraités de 76 ans à Pont-Sainte-Maxence (Oise), le 25 janvier dernier, a été mis en examen pour «homicide volontaire» et «actes de barbarie», a annoncé jeudi le parquet de Senlis.
    Il était passé aux aveux dans la nuit.

    Ce jeune homme âgé de 19 ans avait été arrêté mercredi matin à Vincennes (Val-de-Marne). A son domicile, les enquêteurs avaient notamment découvert une télévision et un four micro-ondes ayant appartenu au couple.

    Le jeune homme, qui avait vécu à Pont Sainte-Maxence, aurait avoué aux enquêteurs que ce 25 janvier, il aurait eu besoin d'une voiture pour rentrer chez lui dans le Val-de-Marne. Il se serait mis à la recherche d'un véhicule et aurait alors eu l'idée de dérober la voiture du couple de retraités. Même si le jeune homme est décrit comme perturbé, les enquêteurs ont été frappés par la disproportion entre son intention de départ  et l'acte de barbarie perpétré. Le a asséné 87 coups de couteau aux deux retraités. 

    Une chose est sûre. Le résultat des analyses ont montré que l'ADN découverte sur l'arme du crime (le couteau de cuisine avait été découvert sur place) et celle du jeune suspect sont identiques.

    L'autre suspect interpellé dans cette affaire a été remis en liberté dès mercredi soir.

    Ce drame avait très profondément ému les habitants de Pont-Sainte-Maxence  et avait conduit le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux à annoncer des mesures pour renforcer la sécurité des seniors.

    Le Parisien - 20/05/10

     

  • VIDEO "Kofi, c'était quand même mieux du temps des Blancs"

    http://www.dailymotion.com/video/xdd1ak_kofi-c-etait-quand-meme-mieux-du-t_news

    Alors que la commémoration de la décolonisation de l'Afrique se prépare sans doute dans un contexte de repentance, Kofi Yamgnane ancien homme politique français, secrétaire d'état sous Mitterrand, maire d'un village breton, donne son sentiment sur 50 ans d'indépendance du Togo, son pays d'origine.

    19/05/10

  • Finalement, Hortefeux n'interdira pas les apéros géants - L'alcoolisation programmée de la jeunesse

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    Photo politiquement correcte d'un "apéro géant": les jeunes ne boivent que des jus de fruits! 
     (AFP. Le Mans - 15 avril 2010)
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    Apéro géant: bières et biberons remplis d'un mélange maison - Nantes
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé mercredi qu'il n'interdirait pas les "apéros géants" sauf si les conditions de sécurité n'étaient pas respectées, adressant un message de "fermeté" aux organisateurs.

    "Une interdiction générale n'est ni souhaitée ni envisagée mais il faut apprécier au cas par cas", a-t-il déclaré devant la presse à l'issue d'une réunion de travail sur ce sujet à son ministère.

    "Il pourra y avoir interdiction dans certains cas, s'il n'y a pas d'autre solution", a-t-il ajouté en lançant un appel de "fermeté" aux organisateurs les incitant à respecter toutes les règles de sécurité et de préparation à un tel événement.

    Le ministre de l'Intérieur, entouré de la secrétaire d'Etat à la Prospective, Nathalie Kosciusko-Morizet, et du ministre de la Jeunesse et des solidarités actives, Marc-Philippe Daubresse, a ajouté que ces "apéros géants" devaient être "organisés en amont", que leurs responsables devaient se conformer à la réglementation en faisant une déclaration préalable trois jours avant par exemple.

    Il a précisé que ces responsables, qui appellent à ces rassemblements sur Facebook et doivent "être clairement identifiés", pouvaient être retrouvés par des "moyens techniques" et que "tout sera mis en oeuvre pour les dissuader si la sécurité n'est pas respectée" et "en tant que besoin par voie de réquisition judiciaire".

    Des instructions devaient être données en ce sens aux parquets par le ministère de la Justice, a fait valoir M. Hortefeux.

    Concernant la préparation des "apéros géants", M. Hortefeux a insisté sur le fait qu'il faudrait veiller à la consommation d'alcool "en certains endroits" et à "destination des mineurs" qui sera "réprimée". Il a ajouté qu'il y aurait également "répression" en cas de violences notamment.

    "Ce n'est pas à la collectivité de payer", a encore dit M. Hortefeux évoquant des "poursuites" si la sécurité n'est pas effective mais rejetant des "solutions simplistes".

    Deux responsables socialistes ont réagi favorablement. Le maire de Toulouse, Pierre Cohen, qui a jugé positif l'esprit de coopération qui a caractérisé selon lui une réunion de maires avec le ministre de l'Intérieur. "La tonalité était à la fois responsable, à la coopération", a-t-il après la réunion.

    Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a qualifié de "position sage" l'annonce par M. Hortefeux, qu'il n y aurait pas d'interdiction des "apéros géants" sauf si les conditions de sécurité n'étaient pas respectées.

    Un jeune homme de 21 ans est décédé la semaine dernière à Nantes après un apéro géant durant lequel il avait absorbé 10 à 15 verres d'alcool fort.

    Le ministère de l'Intérieur avait adressé vendredi aux préfets un "document d'appel à la prudence", à propos des "apéros géants" organisés par des réseaux sociaux, événements qualifiés de "festifs mais dangereux".

    A la question de savoir si l'"apéro géant" prévu dimanche sur le Champ de Mars, à Paris (VIIe) serait on non interdit, le ministre a précisé que le préfet de police de la capitale, Michel Gaudin, présent à la réunion, avait pris un arrêté "d'interdiction de consommation et de vente d'alcool" et en dirait davantage à ce sujet jeudi.

    Plusieurs préfets ont déjà pris des mesures d'interdiction de tels "apéros géants", comme le préfet de la Marne qui a interdit mercredi la tenue d'une telle manifestation samedi prochain à Châlons-en-Champagne.

    La Dépêche.fr - 19/05/10

  • VIDEO Kiss-in à Lyon - cathophobes gays protégés, catholiques gazés et tabassés

    http://www.dailymotion.com/video/xdcuqm_kiss-in-de-lyon-face-a-face-et-evac_news

    Altermedia info. 19/05/10

  • Le service civique pour les jeunes: une idée de Martin Hirsch - Le travail rend libre

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    Martin Hirsch au centre - (Cliquez sur la photo)

    Neuf domaines d'«actions prioritaires pour la nation» ont été définis. Les volontaires, âgés de 16 à 25 ans, seront payés 440 euros par mois. 

    Le service civique est désormais officiellement lancé. L'agence chargée de le mettre en œuvre a été installée mardi par le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, Marc-Philippe Daubresse. Voté à l'unanimité le 25 février par les députés, le service civique vise à «renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale». Il vient remplacer le «service civil» proposé en 2006 pour compenser la suppression du service militaire, mais qui n'a jamais rencontré son public. «Nous n'aurons pas de troisième chance», a prévenu mardi Martin Hirsch, qui préside l'agence. 

    Qui est concerné ?

    Tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans pourront s'engager sur une période de six à douze mois. «Ils sont déjà 3 500 à avoir déposé un CV sur le site Internet de l'agence», a précisé mardi Martin Hirsch. Dix mille jeunes doivent ainsi être recrutés en 2010. Après une montée en charge progressive sur cinq ans, l'objectif est d'attirer 10% d'une classe d'âge dès 2014 - c'est-à-dire 75 000 jeunes volontaires. Une indemnité mensuelle de 440 euros, financée par l'État, leur sera versée. Une bourse de 100 euros pourra s'ajouter à cette indemnité, en cas de difficultés financières ou d'éloignement important. Les jeunes engagés auront par ailleurs droit à une aide de 100 euros pour couvrir repas et transports. Leur sécurité sociale sera intégralement financée par l'État. «Le service civique pourra être valorisé dans le cursus étudiant», a ajouté mardi Francis Godard, président de l'université de Marne-la-Vallée.

    Pour quelles missions ?

    Neuf domaines d'«actions prioritaires pour la Nation» ont été retenus. Il s'agira par exemple de participer à la mise en place d'un festival culturel, de mener des actions de lutte contre l'illettrisme, de sensibiliser les élèves sur les conduites à risques ou encore d'accompagner des personnes âgées dans des sorties culturelles… En mars, les onze premiers volontaires du service civique se sont, eux, envolés pour Haïti où ils mènent des activités éducatives avec les Scouts de France. À l'avenir, l'agence sera chargée de faire émerger des missions adaptées, mais qui devront respecter l'esprit du dispositif. «Chaque fois qu'une grande politique publique sera lancée, les volontaires devront être sollicités», remarque Martin Hirsch. Exemple : l'implication de volontaires dans les relais pour la réussite scolaire, récemment annoncés par Nicolas Sarkozy.

    Qui accueillera les jeunes volontaires ?

    Associations, collectivités territoriales, fondations à but non lucratif, fédérations, mutuelles ou syndicats… Toute structure susceptible de proposer une mission d'intérêt général pourra demander l'agrément requis, qui sera renouvelé tous les deux ans. Le service civique ne doit pas être un simple stage : un tuteur, désigné au sein de chaque structure d'accueil, sera chargé de suivre le jeune dans l'accomplissement de sa mission. Le volontaire devra aussi être accompagné dans une réflexion sur son projet d'avenir et suivre une «formation civique et citoyenne», dont le programme sera défini par l'agence. Les associations bénéficieront d'un soutien de 100 euros par mois, versé par l'État, pour assurer cet encadrement.

    Une obligation de mixité

    Les structures devront veiller à la diversité des profils des volontaires, en proposant des missions accessibles aux moins qualifiés. «Pour ces jeunes, le service civique est un tremplin pour l'avenir, témoigne Stéphane Cazade, le directeur d'Unis-Cité. Des jeunes en échec, inactifs depuis plusieurs mois, se réinsèrent après leur mission. Certains font une formation courte ou se réorientent. D'autres trouvent un emploi.» D'après l'expérience de l'association, 10 % des jeunes décrochent cependant avant la fin du contrat.

    Le Figaro - 18/05/10

  • Un nouveau fléau à Gaza: les générateurs au fioul qui tuent

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    Livraison de générateurs au fioul - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    A Gaza, où les stigmates de la guerre sont toujours visibles, un nouveau danger a fait son apparition: les générateurs d'électricité au fioul "made in China", qui ont tué plus de 100 Palestiniens en moins de 18 mois.

    Pour faire face aux fréquentes coupures de courant, les Gazaouis se sont rués sur ces engins ramenés d'Egypte par les tunnels de contrebande souterrains qui traversent la frontière entre les territoires palestinien et égyptien.

    Mais si ces générateurs fabriqués en Chine ont amené un peu de lumière aux Gazaouis, régulièrement confrontés à des coupures d'électricité pouvant durer jusqu'à 16 heures de suite, ils ont aussi endeuillé de nombreuses familles.

    "Des gens ont été tués en les allumant pendant qu'ils fumaient une cigarette, ou bien ils ne se sont pas rendu compte des risques d'émissions de monoxyde de carbone", affirme Karl Shembri, de l'ONG Oxfam, qui tente d'apprendre aux Gazaouis comment utiliser les machines en toute sécurité.

    L'an dernier, 87 personnes sont mortes dans des incendies provoqués par des générateurs ou asphyxiées par des émissions de monoxyde de carbone, selon Mouawia Hassanein, le chef des services d'urgence de la bande de Gaza.

    Vingt-trois autres ont été tuées au cours des quatre premiers mois de 2010.

    Oxfam a distribué 20.000 brochures à des hôpitaux, écoles et autres lieux publics, qui indiquent la procédure à suivre pour une utilisation sans risque des générateurs.

    Les coupures sont loin d'être nouvelles dans l'enclave, mais elles ont été particulièrement fréquentes cette année, augmentant la demande pour ces générateurs relativement bon marché.

    Pour le mouvement islamiste Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007, c'est Israël qui est responsable de cette situation, en imposant au territoire un blocus renforcé ces derniers mois par la décision de l'Egypte de garder sa frontière avec Gaza fermée quasiment en permanence.

    Depuis que le Hamas est au pouvoir, l'Etat hébreu a limité la quantité de fioul industriel destiné à la bande de Gaza, ce qui a contraint la seule centrale électrique du territoire à diminuer de façon drastique sa production de courant.

    AFP. 19/05/10

  • Un beau geste

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    Elvis Costello (de son vrai nom Patrick MacManus Declan)

    JERUSALEM — Elvis Costello, figure influente du rock anglais depuis les années 1980, a annulé deux concerts prévus en Israël en invoquant l'"humiliation" des Palestiniens par les autorités israéliennes.

    "C'est après une réflexion considérable que je suis dernièrement arrivé à la décision que je dois me retirer des deux concerts prévus en Israël le 30 juin et le 1er juillet", a affirmé M. Costello sur son site internet.

    Elvis Costello devait présenter son dernier album, "Secret, Profane & Sugarcane" (2009) dans l'amphithéâtre de Césarée, au nord de Tel-Aviv, au bord de la Méditerranée.

    "Je ne peux que croire que le public des concerts prévus aurait compté beaucoup de gens qui questionnent les politiques de leur gouvernement sur la colonisation et déplorent les conditions qui vont jusqu'à l'intimidation, l'humiliation ou bien pire à l'encontre des civils palestiniens au nom de la sécurité nationale", a-t-il ajouté.

    La ministre israélien du Sport et de la Culture, Limor Livnat, a fustigé la décision de Costello: "Un artiste qui boycotte ses fans en Israël ne mérite pas de se produire devant eux", a-t-il déploré dans un communiqué.

    AFP. 18/05/10

     

  • Clotilde Reiss nie "toute relation" avec la DGSE

    PARIS — Clotilde Reiss, l'universitaire française rentrée dimanche à Paris après avoir été retenue dix mois en Iran, "dément catégoriquement" à l'AFP tout lien avec la DGSE, qualifiant les affirmations d'un ancien membre du service de renseignements français de "mensonges".

    Elle déplore le "climat de suspicion" depuis son retour de Téhéran, autour des propos d'un ancien membre de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) affirmant qu'elle était liée aux services secrets.

    "Je déments catégoriquement les propos mensongers d'anciens membres de la DGSE. Je n'ai jamais été en relation avec des services de renseignements. Je ne connais pas les personnages qui prétendent que j'y aurais un matricule", écrit-elle dans un texte transmis mercredi à l'AFP.

    "Je suis choquée de trouver un climat de suspicion dans mon pays alors que c'est ce que j'ai vécu en Iran", a ajouté au téléphone la jeune universitaire, retenue durant dix mois en Iran, accusée d'atteinte à la sécurité nationale notamment pour avoir participé à des manifestations contestant la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.

    Lundi, Pierre Siramy, de son vrai nom Maurice Dufresne, ancien cadre de la DGSE, a jeté le trouble en affirmant que "Clotilde Reiss a travaillé pour la France". "Ce n'est pas une espionne. C'est un contact de notre représentant à Téhéran. Elle faisait des rapports sur des éléments d'ambiance et dans le domaine de la prolifération nucléaire. Elle l'a fait volontairement, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait", a-t-il déclaré sur Europe 1, des propos immédiatement infirmés par le gouvernement français.

    AFP. 19/05/10

     

  • Loi anti-burqa: un "voile intégral" jeté sur l'immigration!

    La ministre de la s’explique sur le projet de loi visant à interdire le port de la burqa.

    Quel est le sens de ce projet de loi ?
    MICHÈLE ALLIOT-MARIE.
    Dans une période perturbée par la mondialisation, la économique, la montée du communautarisme, il est nécessaire de réaffirmer les valeurs humaines et humanistes qui fondent notre vivre-ensemble.

    Ce sont des valeurs de la République et de la qui garantissent le maintien du pacte social français.

    Comment s’articulera la loi ?
    Le premier volet concerne ceux qui dissimulent leur visage dans l’espace public, le second ceux qui contraignent une personne, en raison de son sexe, à se dissimuler le visage. Le texte prévoit une amende de 150 pour les femmes qui porteraient le voile intégral dans l’espace public. Nous avons prévu un délai de six mois consacré à la mise en oeuvre d’actions pédagogiques avant l’application de la mesure. Nous comptons sur les forces de l’ordre, le Conseil français du culte musulman (CFCM), les associations en lien avec les mairies pour sensibiliser ces femmes et leur expliquer que le port du voile contrevient aux principes républicains. Dans notre esprit, les femmes sont plutôt victimes. L’idéal serait même que les sanctions n’aient pas besoin de leur être appliquées. En revanche, nous prévoyons de sanctionner d’un an d’emprisonnement et de 15 000 d’amende, ceux qui forcent ces femmes à sortir intégralement voilées.

    Le Conseil d’Etat vient d’émettre un avis défavorable au texte…
    Le Conseil d’Etat n’a pas voulu déjuger sa position antérieure. Pour autant, « l’incertitude » n’est pas une position juridique. Je pense pour ma part que le texte trouve un juste équilibre entre les différents principes de notre Constitution. C’est un équilibre difficile, justement parce qu’il est au croisement de plusieurs principes également essentiels : la liberté individuelle, l’égalité entre hommes et femmes, le respect de la dignité des femmes et des règles de vie en société. Que je sache, cependant, l’interdiction de se promener nu dans la rue n’est pas contestée au nom de la liberté individuelle.

    Pourquoi prôner l’interdiction globale et non, comme le proposent les parlementaires socialistes, une interdiction ciblée sur les services publics ?
    Parce que c’est plus clair ainsi, sinon où commence et où finit l’interdiction ? Une banque est-elle un service public ou privé ? La démocratie se vit partout à visage découvert.

    On peut quand même imaginer que cette loi sera difficile à appliquer…
    Nous comptons beaucoup sur le CFCM ou des associations pour jouer un rôle de pédagogie et de médiation. Quant aux forces de l’ordre, l’interdiction globale leur facilitera la tâche. Des exceptions sont prévues (raisons médicales, carnaval…)

    Cette loi ne risque-t-elle pas de stigmatiser l’ensemble des musulmans, voire de mettre la France en porte-à-faux vis-à-vis des pays où l’islam est la principale religion ?
    Notre pays n’est pas le seul à s’engager dans cette voie. Des Etats islamiques ont, eux aussi, banni cette pratique. C’est même interdit à La Mecque. Le président du CFCM a lui-même souligné qu’aucun texte coranique ne prescrit le port du voile intégral.

    Mais on ne peut pas nier que c’est une loi conçue contre la burqa !
    Le texte part de la réflexion sur le port du voile intégral. Sa portée est plus générale.

    Vous-même, vous avez évolué sur l’opportunité de légiférer…
    Je me suis interrogée, je ne le cache pas. Ce n’est pas un sujet facile. Des parlementaires de toutes tendances ont très majoritairement estimé qu’il fallait une loi. Je suis convaincue qu’il faut envoyer un message fort.

    Vous avez été choisie pour présenter ce texte. Considérez-vous que c’est un cadeau empoisonné ?
    C’est un honneur et une marque de confiance. Je ne l’avais pas demandé, mais ce choix répond à la logique puisque nous agissons pour faire appliquer les principes de la Constitution.

    Le Parisien - 19/05/10