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Blog - Page 1653

  • Haïti: 10 Américains soupçonnés d'avoir volé 31 enfants

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    Enfants recueillis dans un orphelinat de Tabarre. Ils deviennent des proies pour les réseaux d'adoption illégale
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Dix ressortissants américains soupçonnés d'avoir «volé» 31 enfants âgés de 2 mois à 12 ans, ont été arrêtés vendredi en Haïti, plus de deux semaines après le séisme dévastateur qui a fait au moins 170 000 morts. C'est ce qu'a annoncé samedi le ministre haïtien des Affaires sociales et du Travail, Yves Christallin.

     

     

    Les dix personnes, cinq hommes et cinq femmes, ont été appréhendées en compagnie des 31 enfants par un commissaire de police haïtien alors qu'ils allaient traverser la frontière dominicaine. «C'est un , ce n'est pas une adoption», a affirmé le ministre, précisant que «pour quitter Haïti un enfant a besoin d'une autorisation de l'Institut du bien-être social qui s'occupe des cas d'adoption». Selon lui, deux pasteurs, l'un en Haïti, l'autre à Atlanta (sud-est des Etats-Unis), sont également impliqués dans cette affaire.

    Les ressortissants américains ont été remis à la et sont détenus à la Direction centrale de la police judiciaire, à Port-au-Prince, avec deux complices haïtiens présumés, a confirmé le directeur général de la police Mario Andresol.

    En Haïti, une a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances les dix Américains sont entrés en possession des enfants, a précisé M. Andresol. «C'est désormais à la justice de faire son travail», a-t-il dit, précisant que les enfants ont été transférés dans un hébergement à Croix-des-Bouquets, au nord de Port-au-Prince.

    «C'est dommage que ce soient des Américains impliqués dans cette affaire, car ils sont en train de nous aider comme d'autres pays le font», a regretté le ministre. Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC, un proche des Américains arrêtés a indiqué qu'ils étaient inculpés de trafic d'enfants, et que cette affaire était, selon eux, un malentendu administratif.

    Les Américains ont été présentés comme faisant partie d'une organisation caritative baptisée «Le Refuge pour une nouvelle vie des enfants», basée dans l'Etat de l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis).

    De nombreux enfants ont été adoptés depuis le tremblement de terre qui a dévasté Haïti le 12 janvier.

    L'administration américaine a appelé mercredi les futurs parents adoptifs d'enfants haïtiens à la patience, en attendant la mise en place de procédures «transparentes» pour éviter les erreurs et le trafic d'enfants.

    Dans les jours qui ont suivi le séisme, l'Unicef avait mis en garde sur le fait que les réseaux de traite d'enfants liés au «marché de l'adoption» sont souvent actifs après des catastrophes.

     Le Parisien - 31.01.10

  • "La Shoah gomme les différences"

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    La Shoah : l'un des domaines étudiés les plus significatifs du système scolaire israélien. Une étude menée sur des centaines de directeurs d'école et d'enseignants, et sur plus de 2 500 élèves en Israël, a révélé le caractère unificateur de l'enseignement de la Shoah.

    A l'initiative de la recherche : le docteur Erik Cohen de l'école d'éducation de l'université Bar-Ilan. Les conclusions de son étude ont été transmises à la commission d'éducation de la Knesset. Parmi elles, des chiffres frappants : la grande majorité des élèves reconnaît que la Shoah influence leur vision du monde (77 %) et perçoit la préservation de la mémoire comme un devoir (94 %). 83 % des élèves souhaitent approfondir leurs connaissances sur la Shoah.

    La preuve en est: durant les cours donnés sur la Shoah, moins de problèmes de discipline dans les classes sont signalés. Les élèves perçoivent le sujet et son étude comme sérieux, et accordent une grande importance à la conservation de la mémoire de la Shoah.

    En ce qui concerne la forme de la transmission, le voyage dans les camps, ainsi que les témoignages de survivants, représentent l'aspect le plus important et le plus efficace aux yeux des élèves, des enseignants ou encore des directeurs d'écoles. 99 % des élèves ayant pris part à une visite de camps l'ont qualifiée de moyen éducatif efficace.

    D'un point de vue pédagogique, inculquer le sentiment du lien avec le destin du peuple juif est un enjeu cher à 99 % des directeurs et 93 % des professeurs. Autre valeur à transmettre : le soutien inconditionnel à l'existence de l'Etat d'Israël qui constitue l'un des buts importants de l'enseignement de la Shoah pour tous les directeurs d'écoles et 92 % du corps enseignant.

    Le docteur Erik Cohen, et son équipe de chercheurs, ont rencontré 47 experts israéliens en matière d'enseignement de la Shoah (historiens, sociologues, philosophes, pédagogues etc.) afin d'identifier les données les plus importantes parmi les résultats obtenus par leur recherche. Cette dernière a été effectuée au cours des années 2007 à 2009, avec le soutien de la Claims Conference (Conference on Jewish Material Claims Against Germany).

    317 directeurs, 519 enseignants et 2 540 élèves en troisième et en terminale, représentatifs des écoles publiques religieuses et non religieuses, ont participé à cette recherche qui souligne que la Shoah est le dénominateur commun entre tous les élèves israéliens, tendances et groupes démographiques confondus.

    JERUSALEM POST - 31.01.10

  • Vols devant les DAB: 11 Roms arrêtés

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    Le mode opératoire était bien rôdé. A plusieurs, ils entouraient une personne en train d'effectuer un retrait d'argent dans un distributeur automatique et plaçaient une pétition à signer ou un journal gratuit sur le clavier, pendant que d'autres en profitaient pour taper sur le clavier un montant de plusieurs centaines d'euros. "Lorsque la victime récupèrait sa carte bancaire, un des individus s'emparait des espèces sortant du distributeur et les voleurs prennaient la fuite en courant", explique une source proche de l'enquête. Le parquet de Paris a annoncé, vendredi, l'interpellation et la mise en examen de onze membres présumés de cette bande spécialisée. 

    Au total, ces trois adultes et huit adolescents, originaire d'une même ville de Roumanie, sont soupçonnés de 73 vols de ce type entre décembre 2008 et octobre 2009, pour un montant de 20.000 euros. L'enquête a établi que les mineurs ramenaient le butin dans un camp situé aux portes de Paris et remettaient l'argent à des adultes, parfois leurs propres parents. Les personnes majeures (deux femmes et un homme) ont été mises en examen des chefs de non justification de ressources par personne ayant autorité sur un mineur délinquant et provocation directe de mineurs à la commission habituelle de délits. Les 9 mineurs, âgés de 12 à 17,5 ans, ont été mis en examen des chefs de vols et tentatives de vols en bande organisée, en état de récidive légale pour 5 d'entre eux. Huit des personnes mises en examen ont été écrouées.

    TF1 News - 30.01.10

  • Bachelot l'avorteuse - La grossesse est une maladie dont le remède est l'IVG

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    L'avortement est un crime

    Vous prévoyez de nouvelles mesures en faveur de l'interruption volontaire de grossesse. Pourquoi ?

     

    Roselyne Bachelot : L'IVG doit être une composante obligatoire de l'offre de soins. Or, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales qui sera rendu public la semaine prochaine, il y a de fortes disparités régionales. En Picardie, 61 % des IVG sont médicamenteuses [c'est-à-dire réalisées à moins de 5 semaines de grossesse], ce taux descend à 38 % en Franche-Comté. Cela montre que la prise en charge n'est pas la même partout. Je vais donc demander aux agences régionales de santé de mailler le territoire pour que toutes les femmes puissent bénéficier d'une prise en charge précoce.

    Allez-vous mettre en place de nouvelles actions de prévention ?

    Oui. Pour répondre aux problèmes spécifiques de certains territoires, notamment des zones rurales, où les jeunes filles ont difficilement accès aux centres de planification, nous allons donner aux mineures la possibilité de consulter gratuitement et anonymement un médecin généraliste pour accéder à la contraception. Avec Luc Chatel, le ministre de l'Education, nous préparons également un plan d'information à destination des jeunes filles et des jeunes garçons. Nous allons aussi mobiliser les médecins et infirmières scolaires.

    Les adolescents ne sont pas assez informés ?

    Les résultats de l'enquête m'ont interpellée. Deux tiers des jeunes filles de troisième pensent qu'elles ne peuvent pas tomber enceintes lors des premiers rapports sexuels. Certaines pensent que la pilule contraceptive se prend seulement au moment du rapport. C'est un problème à prendre au sérieux. Trente mille mineures avortent chaque année.

    Vos efforts vont-ils aussi porter sur les établissements qui pratiquent l'IVG ?

    Oui. Nous avons relevé la rémunération de 60 % depuis 2008 et nous allons à nouveau l'augmenter de 10 %.

    20minutes.fr - 29.01.10

  • Carla Bruni s'étonne qu'on ne croit pas à l'indépendance de la justice...

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    Elle est stupéfaite!
    Carla Bruni-Sarkozy s'est dite aujourd'hui "très étonnée par le peu de confiance" accordée à la justice française à propos des critiques de l'appel du parquet de Paris contre la relaxe prononcée en faveur de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream.

    Interrogée lors du "Journal inattendu" de RTL, l'épouse du président de la République a assuré: "je suis très étonnée par le peu de confiance accordée par M. de Villepin et les médias dans la justice française, le peu d'indépendance qu'on lui attribue".

    "Je crois fondamentalement dans l'indépendance de la justice, je suis stupéfaite par ce genre d'allégations", a poursuivi la première dame de France, jugeant tout cela "stupéfiant".

    "On peut aussi tout dire", a-t-elle observé, se disant "un peu décontenancée d'être prise un peu en otage sur ce thème" de Clearstream, d'une "manière pas supercourtoise".
    Assurant ne pas avoir "les compétences pour commenter cela", Carla Bruni-Sarkozy a ajouté: "cela ne m'intéresse en rien".
    Le Figaro -30.01.10

  • Appel: Villepin dénonce l'acharnement de Sarkozy

    L'ancien premier ministre affirme que la décision de faire appel de sa relaxe a été prise à l'Élysée.

    LA RÉMISSION aura été de courte durée pour Dominique de Villepin. Lui qui savourait sa relaxe, jeudi soir, sur le plateau de France 2, a été cueilli à froid le lendemain matin, en apprenant la décision du procureur de Paris, Jean-Claude Marin, de faire appel. Jeudi, moins de deux heures après le jugement, l'Élysée avait publié un communiqué apaisant, qui semblait indiquer que le chef de l'État était prêt à tourner la page. Volonté sincère d'arrêter les frais ou habile manœuvre pour ne pas être accusé d'acharnement ? L'Élysée jure que rien n'a été fait pour influencer la décision du procureur de Paris.

    Mais les justifications de l'Élysée n'ont pas convaincu Villepin. Après avoir fustigé dans la matinée « l'acharnement du président dans sa haine », l'ex-premier ministre s'est déchaîné hier soir sur Canal + contre l'Élysée. « Quand le procureur dit “J'ai décidé”, c'est faux. Il y a eu une réunion hier après-midi à l'Élysée où cette décision a été prise », a affirmé Villepin en évoquant une « décision scandaleuse ». Pour étayer son propos, il a assuré avoir eu « une information par des fonctionnaires de la présidence de la République ». L'Élysée a immédiatement réagi en affirmant ne pas vouloir « répondre aux allégations mensongères » de Villepin. Mais, interrogé par parismatch.com, le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, a tenu à assurer hier soir n'avoir eu « aucun » contact avec le parquet depuis le jugement de jeudi. Et a ajouté que le parquet n'était « absolument pas sous l'influence de Nicolas Sarkozy ou du ministère de la Justice ».

    La charge de Villepin sur Canal + a pris des allures d'entrée en campagne, bien éloignée de la sobriété de son propos de la veille sur France 2. « La peur politique l'a emporté chez Nicolas Sarkozy sur l'intérêt général », a-t-il asséné avant de regretter que le président ne lui ait pas passé un coup de téléphone. « Ce qu'ont fait, a-t-il dit, Jacques Chirac, Alain Juppé, Ségolène Royal et beaucoup d'autres responsables politiques de droite et de gauche. »

     

    « Une faute politique »

     

    Les villepinistes ont relayé la colère de leur champion en dénonçant une « faute politique ». « On a bien vu que l'Élysée s'était lancé dans un exercice d'hypocrisie, qui consistait à dire : “Ce n'est pas nous qui faisons appel, c'est le procureur.” On a compris aussi qu'on voulait scotcher Villepin un an de plus  », déplore l'ancien ministre François Goulard.

    Forcément, ce procès en appel freine son nouvel élan. Contraint de retourner devant la justice au plus tôt au début de l'année 2011, il ne pourra pas se mobiliser à 100 % pour son combat politique contre Sarkozy. Mais les villepinistes avaient aussi envisagé ce scénario. « L'appel, cela veut dire que la guerre est ouverte. Ce que je sais, c'est que Villepin se présentera en 2012, c'est désormais une certitude car ce second procès va le radicaliser », parie un de ses amis.

    Du côté des avantages, le renvoi en appel de l'ex-premier ministre lui offrira une tribune gratuite à un an, voire moins, de la présidentielle de 2012. Il pourra encore une fois se présenter en victime injustement persécutée par le chef de l'État, comme il l'a déjà fait cet automne. Et consolider un courant de sympathie à l'égard de Villepin « l'outsider ». Mais du côté des inconvénients, ce procès complique beaucoup la tâche d'un candidat sans troupes, sans parti et sans argent. C'est sans doute ce qu'en attendent les amis du président. « Est-ce que ça le remet en selle ? Encore faudrait-il qu'il ait un cheval pour ça », ironise le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre.

    Une chose paraît acquise : la paix des braves ne viendra plus. Depuis quinze ans que les deux hommes se défient, se toisent, se provoquent... Sarkozy a gagné la première manche en s'affichant en victime de l'affaire Clearstream. Villepin a remporté la deuxième, en se posant en martyr d'un président qui le persécute. La belle se jouera donc en 2011 devant la justice. Avec peut-être des prolongations politiques en 2012.

    Le Figaro - 30.01.10

  • Un second procès pour Villepin - Sarkozy sort son "croc de boucher"!

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    Le parquet a décidé de faire appel du jugement du procès dans lequel l'ex-premier ministre a été relaxé jeudi. Ce dernier accuse Nicolas Sarkozy d'avoir fait pression sur le procureur.

    Moins de vingt-quatre heures auront suffi au parquet pour annoncer sa décision. Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a déclaré vendredi matin qu'il avait l'intention de faire appel du jugement rendu jeudi dans l'affaire Clearstream dans lequel Dominique de Villepin a été relaxé. Le jugement «me paraît contraire à ce qui a été dit pendant la procédure et pendant les débats et il reste encore une part de vérité à faire émerger. Tout n'a pas été dit dans cette affaire», a-t-il estimé sur Europe 1. Le second procès devrait se tenir fin 2010 ou début 2011, a-t-il précisé.

    L'annonce de cet appel ne constitue pas vraiment une surprise et va de pair avec le réquisitoire de Jean-Claude Marin au cours du procès. Convaincu de la culpabilité de l'ancien premier ministre qui, selon lui, a «permis à la manipulation de perdurer» - il avait requis pour dix-huit mois de prison avec sursis assortis d'une amende de 45.000 euros.

    «La culpabilité de Dominique de Villepin, je l'ai dite à l'audience par conviction», a-t-il rappelé sur Europe 1, qualifiant le jugement rendu jeudi de «surprenant». «Le tribunal a innocenté Dominique de Villepin, la justice ne l'a pas encore fait», a estimé le procureur, qui a souligné «ne pas avoir besoin de recevoir d'instructions de quiconque pour faire appel». «La décision de faire appel est ma décision», a-t-il martelé.

     

    «Acharnement»

     

    Dominique de Villepin ne l'entend pas de cette oreille. Invité vendredi matin sur RMC, l'ancien premier ministre n'a pas hésité à parler d'«une décision de nature politique». Cette annonce, a-t-il expliqué, «montre que Nicolas Sarkozy préfère persévérer dans son acharnement, dans sa haine», plutôt que de se consacrer à ses responsabilités. «Est-ce qu'il n'y a pas là un détournement de la fonction présidentielle?» a-t-il demandé, en pointant du doigt une «justice instrumentalisée». Dominique de Villepin a par ailleurs accusé le chef de l'Etat d'avoir «menti» dans le cadre de cette affaire, notamment «sur la date à laquelle il été informé» de l'existence d'une opération contre lui.

    Après l'annonce du jugement, le président Sarkozy s'était dit «satisfait» et avait annoncé qu'il ne «ferait pas appel» de la décision. Comme partie civile, Nicolas Sarkozy, du point de vue de la procédure, ne pouvait en réalité pas faire appel du jugement pénal, mais seulement contester les intérêts civils, c'est-à-dire les dommages et intérêts. Vendredi, il a annoncé qu'il renonçait également à se porter partie civile dans l'appel formulé par le parquet. Une décision là-encore sans surprise, surtout d'un point de vue politique : le chef de l'Etat entend ainsi se dégager totalement de ce procès et donner l'image d'un chef politique apaisé.

    Le Figaro - 29.01.10

    Quand Nicolas Sarkozy comprendra-t-il  que les Français sont las de ces procès politiques, de ces affaires ténébreuses, entre gens de cour?  Et qu'à trop vouloir prouver, on ne prouve rien, sinon la volonté sans grandeur de se débarrasser d'un rival dangereux?

    Les Français ne sentent pas concernés par l'affaire Clearstream ni par ces fameux listings "falsifiés". Mais quelle preuve avons-nous de cette falsification?

  • Hortefeux inaugure une mosquée et met un burnous

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    L'architecte Karim Djermani
    (Cliquez sur la photo)
    La grande mosquée de Clermont-Ferrand, attendue depuis plus de dix ans par les quelque 35.000 musulmans d'Auvergne, a été inaugurée ce soir par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

    Entièrement financée à hauteur de 1,2 million d'euros par les dons de fidèles français et étrangers, le lieu de culte, doté d'une coupole en verre et bientôt d'un minaret, s'étend sur plus de 1.000 m2 et permet d'accueillir 1.500 personnes.

    "Ma présence ici, en tant que ministre de l'Intérieur chargé des cultes, est le témoignage de la volonté de dialogue qui unit la République aux musulmans de France", a déclaré Hortefeux, aux côtés du recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, du président du Conseil national du culte musulman, Mohammed Moussaoui, de diplomates et de personnalités religieuses et politiques.

    "Cette mosquée est la marque d'un islam de paix, modéré, loin des discours radicaux qui peuvent empoisonner la vie des musulmans de France", a-t-il ajouté. Boubakeur a estimé pour sa part que la mosquée, "une oeuvre historique" était "un espace d'amour, de paix et de spiritualité pour tous les fidèles de la région".

    Le ministre, également conseiller régional d'Auvergne, a ensuite revêtu un burnous, vêtement traditionnel musulman offert aux autorités, remis par l'imam de la mosquée Hocine Mahdjoub.

    Interrogé en marge de l'inauguration sur le débat sur l'identité nationale, Hortefeux a déclaré: "l'identité (nationale), c'est une question simple, c'est de tenir compte de ce qui a construit l'histoire de notre pays, qui est fait d'ailleurs notamment de vagues d'immigrations successives, et de réfléchir aux valeurs que nous devons porter dans l'avenir tous ensemble".
    Le Figaro - 29.01.10
    Plus de précisions avec NewsAuvergne (29.01.10)
    Les 30.000 musulmans d’Auvergne vont tourner les yeux vers le ciel et remercier Allah de disposer enfin d’une véritable mosquée. Pendant quarante ans, ils ont prié « sous le toit hospitalier » d’une chapelle catholique aimablement prêtée par l’Evêché de Clermont-Ferrand. Mais c’est de l’histoire ancienne. Ce vendredi, jour de prière, est inaugurée la grande mosquée de Clermont-Auvergne en présence de tous les représentants des autres cultes, des élus, dont le ministre de l’Intérieur, Brice Horetefeux, et de Dalil Boubaker, recteur de la mosquée de Paris.
    Le chantier, situé au 15, rue Nivet (non loin du siège social de Michelin, aux Carmes), aura duré une vingtaine d’années. Estimé à 2,7 M€ il aura fini par coûté 4 M€, entièrement financé par des dons privés. « Nous en avons bavé, reconnaît Karim Djermani, architecte et porte-parole de la grande mosquée de Clermont. On a retroussé nos manches et construit à la sueur de la foi ».
    Toute la communauté musulmane a participé au financement de cette première phase. Des dons privés de petites gens au gros chèque d’un entrepreneur égyptien, en passant par l’aide des musulmans réunionnais.
    Désormais, la communauté musulmane bénéficie d’une mosquée plus grande que celle de Paris, avec une salle de prière de 1.500 personnes, qui atteindra à la fin du projet 3.500 places. Car il s’agit maintenant de trouver de nouveaux fonds pour financer la deuxième phase des travaux. Mais l'essentiel est déjà construit.


  • Oise: retraités torturés et assassinés

    Les gendarmes de l'Oise enquêtent sur la violente d'un couple de retraités de 76 ans. L'homme et la femme ont été retrouvés vendredi après-midi gisants dans une mare de sang à l'intérieur de leur pavillon qu'il habitaient depuis plus de vingt ans à Pont-Sainte-Maxence dans le sud de l'Oise.

    La femme était ligotée dans la cuisine et son mari dans le salon.

    On ne connait pas les circonstances exactes de leur mort qui peut faire penser à un cambriolage qui a mal tourné. L'agression pourrait remonter à plusieurs jours. Ce sont des amis qui, inquiets de ne pas pouvoir les joindre, ont appelé les gendarmes.

    Le Parisien - 29.01.10

  • Discours de Shimon Peres au Bundestag: "L'Iran un danger pour le monde"

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    On pensait que Perez en avait suffisamment fait lors de ses précédentes déclarations à la veille de son discours au Bundestag. Les extraits de son discours que vous allez lire sont à proprement parlé hallucinants, tant ils sont aux antipodes de la vérité et tant ils s'appliquent parfaitement à l'État Sioniste.

    Perez pense sans doute que plus le mensonge est gros et plus les gens auront du mal à le ramener à la vérité, cad que son discours s'applique surtout pour Israël et en aucun cas pour l'Iran. Shimon Perez transpose un condensé de ce que les gens pensent en majorité d'Israël et l'applique à l'Iran, voila une manoeuvre bien désespérée.

    Je vous invite à lire les extraits du discours de Perez au Bundestag en vous remémorant les guerres de Gaza et du Liban et toutes les horreurs et les massacres sur lesquels est naît l'Etat d'Israël depuis 1948, vous verrez alors que Perez sait de quoi il parle.

    Dernière remarque, l'Allemagne devrait avoir honte d'accueillir un tel criminel jusqu'aux confins de son Bundestag, qui plus est pour les ridiculiser, faisant son discours en Hébreu alors qu'il parle un excellent Anglais et que ce n'est pas lui qui reçoit, les parlementaires Allemands ont du se sentir bien ridicules à écouter ce discours de pure haine et de mensonge, et qui plus est, de l'applaudir. Et si ce n'est pas le cas, on a honte pour eux.

    Traduction de l'article original: "Iran a ‘Danger to World,’ Peres Says on Holocaust Day "
    Le Président Israélien, Shimon Peres, a déclaré que l'Iran représente une menace globale et doit être confronté, avertissant dans un discours pour le Jour de la Mémoire de l'Holocauste que les tragédies peuvent résulter de la « temporisation pour agir ».  
     
     S'adressant au Parlement Allemand à Berlin aujourd'hui au point culminant d'une visite de trois jours, Peres a parlé de la nécessité d'essayer d'obtenir la paix après l’« inattention du monde » pendant l'Holocauste Nazi de 6 millions de Juifs durant la Deuxième Guerre Mondiale, parmi eux son grand-père.  
     
     « Comme nos voisins, nous nous identifions avec les millions d'Iraniens qui se révoltent contre la dictature et la violence », a dit Peres, selon le texte anglais de son discours délivré en Hébreu. « Comme eux nous rejetons un régime fanatique, qui contredit la charte des Nations Unies. Un régime qui menace de la destruction, accompagné de centrales nucléaires et de missiles et qui active la terreur dans son pays et dans d'autres pays ».  
     
     Peres a appelé hier à des mesures contre le gouvernement du Président Iranien Mahmoud Ahmadinejad, disant dans une conférence de presse commune avec la Chancelière Angela Merkel que des sanctions économiques sont « le meilleur pari pour l'instant » pour forcer l'Iran à stopper son programme nucléaire.
    Merkel a dit qu'elle s'attend à ce que le Conseil de Sécurité de l'ONU délibère plus de sanctions contre l'Iran le mois prochain.  
     
     « Ce régime est un danger pour le monde entier », a déclaré aujourd'hui Peres sur l'Iran dans la Chambre du Parlement, le Bundestag, selon un exemplaire tiré à l’avance de son discours envoyé par son bureau à Jérusalem. L'Holocauste doit « servir d'avertissement clair à perpétuité ».   
      
      
     Peres a également invité les autorités à poursuivre ceux qui « ont participés à l'activité la plus odieuse sur terre - celle du génocide », toujours vivant en Allemagne, à travers l'Europe et dans le monde entier.  
     
     « SVP Faites tout pour les apporter devant la justice », a-t-il dit. « Ce n'est pas une vengeance à nos yeux. C'est une leçon éducative ».  
     
     Peres a félicité l'Allemagne pour l'aide fournie pendant les premiers jours de l'Etat d’Israël. Des Indemnisations qui ont boostées la reprise économique et les équipements de défense d'Israël et ont aidé à assurer sa sécurité, forgeant « des liens uniques » entre les pays, a-t-il dit.  
     
     « N’ignorez jamais encore les dictateurs sanguinaires, se cachant derrière des masques démagogiques, qui scandent des slogans meurtriers », a dit Peres.
    « Les menaces pour annihiler un peuple et une nation sont exprimées dans l'ombre d’armes de destruction de masse, qui sont tenues par des mains irresponsables, par la pensée irrationnelle et dans un langage de mensonges ».
     
     
     Lien de l’article original:
     http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601100&sid=aubMxNarvsL4#
    Alterinfo - 29. 01.10


  • Le concert Maghreb United à Châlons-sur-Saône

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    Le 6 février 2010 est prévu à Chalons-sur-Saône un concert du collectif de rappeur « Maghreb United ». Il se caractérise par des « chansons » aux paroles violentes et obscènes, avec une bonne dose de racisme anti-Blancs et anti-français.

    les jeunes nationalistes autonomes de la région chalonnaise ont décidé de faire tout ce qui est en leur pouvoir afin d’obtenir l’annulation de ce concert scandaleux.

    En tant que citoyens français soucieux de combattre toutes les formes de racisme, nous avons le devoir de nous opposer à ce genre de manifestations qui mettent à mal le ciment républicain unissant les différentes cultures sur notre territoire.

    Nous ne sommes pas racistes et nous ne luttons nullement contre un groupe musulman ou maghrébin. Faire l’amalgame entre notre action et un quelconque mouvement raciste serait donc complètement faux et intellectuellement hypocrite.

    Bien sûr le racisme que nous dénonçons ce n’est pas celui qui fait la une des JT à longueur d’année, ce n’est pas le racisme pour lequel les différentes associations telles SOS Racisme intentent des procès, ce n’est pas ce racisme qu’on nous rabâche midi matin et soir.

    Au contraire c’est le racisme que subissent au quotidien et en silence des dizaines de milliers de Français qui ont le malheur de vivre dans des zones à majorité étrangère où l’ordre et la justice républicaine ne s’appliquent plus, c’est le racisme dont sont victimes nos sœurs et nos filles dans la rue, c’est le racisme qu’endurent nos petits frères et nos fils dans les cours de récréations. C’est le racisme qui s’exprime librement à la radio et dans des chansons de rap que certains intellectuels osent appeler « musique » ou « culture ».

    Ce racisme, c’est le racisme anti Blancs, et il est d’autant plus inacceptable que les Français forment l’un des peuples les plus ouverts, les plus tolérants et les plus généreux qu’il existe.

    Les concerts de ce collectif de rappeur ont déjà été interdits dans les villes suivantes :
    - A Bordeaux le 6 novembre 2009,
    - A Lyon le 26 novembre,
    - A Seyssins (banlieue de Grenoble) le 27 novembre,
    - Et enfin à Marseille le 12 décembre.

    La seule façon de faire annuler ce concert est de faire pression sur les autorités compétentes.

    Voilà les différents numéros à contacter :

    Salle de concert : 03 85 43 07 75
    Mairie de Chalon sur Saône : 0 800 71100.
    Sous-Préfecture de Chalon sur Saône : 03 85 42 55 55
    Courriel : chalon@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    Sous-préfet :
    Jean-Noël HUMBERT
    03 85 42 55 55
    Courriel : spref-chalon-sur-saone.pref71@saone-et-loire.pref.gouv.fr

    Nations Presse Info - 29.01.10

  • Encore un cimetière catholique profané!

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    Jeudi, le cimetière de Biéville-Beuville, près de Caen, dans le Calvados, a été profané.

    VERSION NON CENSUREE :
    « Cet élève ingénieur, de confession musulmane, a indiqué au cours de sa garde à vue qu’il avait entendu des voix lui demandant « de casser des croix. »

    source (yahoo news reprend l’info du Post.fr)

    VERSION AUTO-CENSUREE :
    « Cet élève ingénieur a indiqué au cours de sa garde à vue qu’il avait entendu des voix lui demandant « de casser des croix. »

    Source (l'artice du post.fr)

    Nations Presse Info - 29.01.10

  • La justice française est-elle indépendante du pouvoir?

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    (Cliquez sur la photo)
    Suite à l'annonce de l'appel du parquet, les villepinistes dénoncent unanimement un «acharnement judicaire» et mettent en doute l'indépendance de la justice. Les sarkozystes, eux, cherchent à banaliser la décision du procureur.

    «Décision politique», «acharnement judiciaire», «intervention du pouvoir»… Les mots sont à la hauteur de la surprise créée par l'appel du parquet, annoncé vendredi matin, au lendemain de la relaxe de Dominique de Villepin dans le procès Clearstream. Unanimement, les proches del'ancien premier ministre sont immédiatement montés au créneau pour critiquer sans ambage la décision du procureur Jean-Claude Marin.

    «Personne ne peut imaginer que le procureur Marin n'ait fait appel sans un ordre de l'Elysée», assure ainsi le député villepiniste Jean-Pierre Grand. «Cet acharnement de Nicolas Sarkozy contre Dominique de Villepin enferme le président de la République dans un combat personnel qui nuit à sa fonction présidentielle et par conséquent à la France».

    «Pour le chef de l'Etat, la justice est un instrument, un instrument de pouvoir, c'est une vindicte, un acharnement», assure quant à lui François Goulard, un proche de Dominique de Villepin. «C'est aussi un instrument politique parce qu'il y a une crainte réelle de la part du chef de l'Etat que Villepin soit un rival et un rival qui le menace demain».

    Pour les villepinistes, la décision du parquet fait donc partie intégrante d'une stratégie mise sur pied par Nicolas Sarkozy pour se débarrasser d'un adversaire encombrant en 2012. Le procès sera «lancé début 2011, avec une audience courant 2011, et éventuellement la cassation pour 2012. Ce calendrier est dangereux pour tout le monde», analyse Georges Tron, lui aussi proche de l'ancien premier ministre.

     

    Les craintes des magistrats

     

    Les responsables socialistes, eux, ne se prononcent pas sur le nouveau règlement de comptes qui s'annonce entre Villepin et Sarkozy. «Dans cette affaire, il n'y en a pas un pour racheter l'autre», note Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS. Mais les soupçons d'intervention de l'Elysée sont profonds rue de Solférino. «Le procureur de la République est devenu le procureur privé des intérêts personnels et politiciens de Nicolas Sarkozy, lequel utilise l'appareil judiciaire à des fins de vindicte politique et de vengeance privative», commente le député Arnaud Montebourg. «Le fait même qu'il puisse y avoir une suspicion et extrêmement malsain pour la sérénité de la justice», assure quant à elle l'ancienne garde des Sceaux Elisatbeth Guigou.

    Dans les rangs des magistrats, qui craignent que l'image de la justice ne soit salie dans cette affaire, on s'interroge aussi. Avec une pointe d'agacement. «Ce qui me gêne, c'est que comme d'habitude, les suspicions sont généralisées sur les décisions prises par le parquet, parce qu'il est dépendant du pouvoir politique», regrette Christophe Régnard, président du principal syndicat de magistrats, l'USM. «Il faut couper le lien entre le parquet et le pouvoir politique», assure-t-il. L'avocat général Philippe Bilger n'a lui pas mâché ses mots. «Ce qui me paraît grave, c'est le fait que personne ne croira que Jean-Claude Marin a agi librement et spontanément». Il dit voir dans cet appel «une imprudence judiciaire pour demain».

     

    «Un principe habituel du parquet»

     

    Pour faire face à cette levée de boucliers, les sarkozystes ne cessent de rappeler que le chef de l'Etat n'a aucune responsabilité dans la décision du parquet. Il aurait même déjà «tourné la page». «Le président de la République a été très clair» jeudi en disant que le jugement du tribunal correctionnel de Paris «lui avait donné satisfaction» et qu'il «ne ferait pas appel», explique ainsi Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, qui insiste sur le fait que Nicolas Sarkozy ne sera pas représenté lors du prochain procès.

    Les responsables de l'UMP cherchent donc à banaliser la décision du parquet. Patrick Devedjian assure que l'appel est «un principe habituel du parquet. Quand l'une des parties fait appel du jugement, le parquet fait appel pour que toutes les parties soient à égalité».

    Pragmatique, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand émet quelques craintes vis-à-vis du nouveau duel annoncé au sein de la majorité et avertit que le parti doit rester «rassemblé», «autour du président de la République», précise-t-il. Les villepinistes apprécieront.

    Le Figaro - 29.01.10

  • "Dans la bibliotèque privée d'Hitler"

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    Le Cherche-Midi
    23 rue du Cherche-Midi - 75006 Paris
    Présentation de l'éditeur
    Plus de soixante ans après la mort d'Hitler, on pouvait croire que tout avait été écrit à son sujet. Et pourtant personne ne s'était encore jamais intéressé à ses lectures, à ce qu'elles dévoilaient de l'homme, tant il est vrai, comme l'a écrit Walter Benjamin, qu'" une bibliothèque est toujours le témoin privilégié du caractère de son propriétaire ". Au terme d'une longue investigation, Thimothy W. Ryback est parvenu à réunir une partie de la bibliothèque privée d'Hitler, près de 1200 volumes, et ce qu'il a découvert est pour le moins édifiant. Les livres d'Hitler, ceux qu'ils lisaient, au moins un par nuit selon son entourage, ceux qui l'ont formé, sont en effet très révélateurs. De même les notes manuscrites qu'il inscrivait sur les livres et les auteurs qui lui envoyaient leurs ouvrages dédicacés. Ses goûts en littérature, Don Quichotte, La Case de l'oncle Tom, Shakespeare, qu'il plaçait au-dessus de Goethe, les ouvrages politiques ainsi que les traités d'ésotérisme et d'occultisme qu'il possédait permettent de suivre les évolutions de la pensée d'Hitler, les répercussions qu'ont eues ses lectures sur sa vie, et réciproquement. On découvrira ainsi certaines des obsessions de celui qui considérait l'ouvrage de l'industriel américain Henry Ford, Le Juif international, comme une de ses grandes inspirations.

    Biographie de l'auteur

    Thimothy W. Ryback est journaliste au New Yorker, au Wall Street Journal et au New York Times. Il vit à Paris avec sa femme et ses deux enfants.
    • Broché: 415 pages
    • Editeur : Le Cherche Midi (12 mars 2009)
    • Collection : Documents
    • Langue : Français
    • Prix 21 €

     

  • Le cadeau d'anniversaire des juges à Sarkozy: une claque!

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    Le petit meurtre judiciaire n’a pas eu lieu, et pour Nicolas Sarkozy, la relaxe de Dominique de Villepin, même pas grondé par les juges (contrairement aux dires de l’Elysée), est une mauvaise nouvelle. Le président de la République a joué son rôle de victime à l’excès, et voilà que les magistrats le privent à l’heure du verdict d’un ennemi digne de ce nom.

    L’ancien Premier ministre, poète à ses heures, a été instrumentalisé, il ne savait pas que les listings Clearstream étaient bidon, il n’a même pas fauté par abstention… Aucune des charges exposées à l’audience par M° Thierry Herzog, n’a été retenue, contraignant l’avocat de Sarkozy à un départ bougon du Palais de justice, lèvres et poings serrés.
    L’homme que l’on voulait pendre haut et court est blanc comme la crinière qu’il va désormais se faire un plaisir de promener sur toutes les estrades de France et de Navarre. La victime, en fait, c’était lui, Villepin, dont l’histoire devra tout de même retenir qu’il s’est fait promener comme un agneau par un informaticien surdoué et escroc (Imad Lahoud) et un polytechnicien génial et légèrement parano (Jean-Louis Gergorin).

     Tout ce vacarme médiatique pour ça, donc, une sorte de remake de l’affaire des avions renifleurs (des escrocs avaient soutiré des millions à une poignée de représentants de notre haute administration), dont ne sortent pas grandies nos élites politiques, aveuglées par leurs désirs de voir rouler en place publique la tête de l’adversaire. Les juges ont dit non. Ils ont dit non à ce mauvais film, et refusé de prononcer les peines que le très haut pouvoir attendait eux. Ils ont jugé sur les faits, tout en cherchant à inscrire dans le marbre une indépendance sur le point de vaciller. Au risque de rendre morose la soirée d’anniversaire de Nicolas Sarkozy… qui pour se venger ne fera pas à son rival le cadeau d’un procès appel. (Nicolas Sarközy est né le 28 janvier 1955)

    Marianne - 28.01.10



     

  • Bon anniversaire, Monsieur Gollnisch!

    Bruno Gollnisch est né le 28 janvier 1950 à Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine)
    Actuellement vice-président exécutif et membre du bureau exécutif du Front national, il exerce les mandats de conseiller régional de Rhône-Alpes et de
    220px-Bruno_Gollnisch_481263330_c4143d255c_odéputé européen.

    Bruno Gollnisch est issu d’une lignée d’universitaires et d’hommes politiques originaire de l’Est de la France.

    Il a pour ancêtre Edmond Gollnisch, qui fut maire de Sedan de 1873 à 1874, le physiologiste Pierre Flourens, professeur au Collège de France, député en 1839 et académicien, ainsi que le fils de ce dernier Émile Flourens, ministre des Affaires étrangères de la Troisième République. Gustave Flourens, le frère du précédent, fut l’un des chefs militaires de la Commune de 1871, épisode pendant lequel il trouve la mort, tué par un soldat. Un de ses oncles enfin, Paul Viard, fut doyen de la Faculté de droit et député d’Alger.


    Diplômes
    * Diplômé d’études supérieures de défense
    * 1970 : licence de droit
    * 1971 : diplôme de japonais, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
    * 1973 : diplôme de malais, Inalco
    * 1973 : diplôme de sciences politiques, Institut d’études politiques de Paris
    * 1973 : diplôme d’études approfondies de droit public (Université Paris-II)
    * 1978 : doctorat en droit international (Université Paris-II)
    * 1980 : Avocat au Barreau de Paris

    En 1983 il adhère au Front National

    Bruno Gollnisch a servi dans la Marine nationale et est aujourd’hui capitaine de frégate de réserve.

    * 1974 : attaché de recherche à la faculté de droit de Kyoto
    * Lecteur, chargé du premier cours de droit des pays d’Extrême-Orient à l’Institut de droit comparé de l’université Paris-II
    * Chargé du premier cours de droit du Japon à l’Institut national des langues et civilisations orientales
    * 1980-1981 : Maître-assistant de droit public à l’Université de Metz
    * de 1981 à 2005 : professeur des universités de langue et civilisation japonaises à l’Université Jean Moulin – Lyon 3
    * 1982 : plus jeune doyen de France, dans la même université

    Bruno Gollnisch est marié depuis 1981 à Setsuko Takeuchi, une Japonaise, et le couple a trois enfants.

    NPI - 28.01.10

  • Frêche: le CRIF s'inquiète...

    Les propos de Georges Frêche, président sortant du Languedoc-Roussillon, déclarant que Laurent Fabius "a une tronche pas catholique", ont suscité des réactions de plusieurs associations.


    Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) "déplore que dans sa récente déclaration au sujet de Laurent Fabius, Monsieur Georges Frêche prenne le risque de réveiller des stéréotypes antisémites qu'il importe d'effacer du débat public".
    "Le passé de monsieur Frêche témoigne de son rejet de l'antisémitisme, mais une telle déclaration n'en reste pas moins inacceptable", ajoute le CRIF dans un communiqué.

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) estime que "ces nouvelles exactions le jour de l'anniversaire de la libération d'Auschwitz et le lendemain de la visite du président de la République au cimetière militaire de Notre-Dame-de-Lorette sont de nouvelles preuves de la vitalité et de la vivacité des courants racistes, antisémites et nazis dans notre pays". "Ceci n'est pas une coïncidence, c'est une véritable provocation et un défi lancés aux autorités de la République", ajoute la LICRA dans un communiqué.

    Le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) se déclare "scandalisé par ces propos, qu'il faut bien qualifier d'antisémites, et les condamne sans aucune réserve.

    Le Figaro - 28.01.10