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Blog - Page 1656

  • La LICRA fait la loi - Le préfet veut le retrait "immédiat" du portrait du Maréchal

    Le Préfet de la région Basse-Normandie a demandé au maire de Gonneville-sur-Mer (Calvados) le "retrait immédiat" d'un portrait du maréchal Pétain accroché dans la salle des mariages de la mairie, a-t-on appris auprès de la Préfecture. "Je vous demande fermement de procéder au retrait immédiat du portrait de Philippe Pétain de la galerie de portraits présente dans votre mairie", a écrit le Préfet de région Christian Leyrit dans un courrier en date du 21 janvier adressé au maire de la commune, Bernard Hoyé (SE).

    "Ce portrait ne saurait figurer aux côtés des portraits officiels affichés dans une mairie, lieu hautement symbolique de la République", souligne le Préfet. Le préfet avait été saisi par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) d'une demande visant à obtenir le retrait du portrait du maréchal Pétain de la mairie de Gonneville.

    Interrogé début janvier par l'AFP, M. Hoyé avait indiqué qu'il refusait d'ôter le portrait litigieux, soulignant que celui-ci était présent depuis "des décennies", que lui-même n'était "pas historien" et n'avait pas "à prendre parti". M. Hoyé est maire depuis 2008 de cette commune de 600 habitants, dont la moitié de résidents secondaires.

    Le Figaro - 23.01.10

  • Le portrait du maréchal Pétain à la mairie de Gonneville-sur-Mer

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    CAEN — Le maintien d'un portrait de Philippe Pétain dans une mairie d'une petite commune du Calvados fait bondir les historiens et certains élus, tandis que le préfet interpellé par la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) consulte ses juristes.

    Le préfet Christian Leyrit a indiqué mercredi qu'il "attendait le point de vue des juristes" sur ce dossier. Il a précisé avoir appelé le maire SE de Gonneville-sur-mer Bernard Hoyé pour lui parler de ce portrait et lui suggérer "de l'enlever".

    Le conseil municipal de cette commune de 600 habitants, dont la moitié de résidents secondaires, s'est prononcé samedi pour le statu quo, a rappelé le maire au préfet.

    "Ce tableau est là depuis des décennies. Pétain apparaît dans une galerie de portraits des chefs de l'Etat français, qu'il soit controversé ou pas, je n'ai pas à prendre partie, contrairement à la Licra qui n'est pas objective", a déclaré à l'AFP le 5 janvier cet avocat de profession.

    Désormais, le maire ne souhaite plus communiquer après l'attaque "lamentable" dont a fait l'objet l'avocat de la Licra à Caen, à la suite de ses déclarations publiques dans cette affaire.

    Ce dernier, Me Daniel Badache, a retrouvé sur le mur de son cabinet un fac similé d'une affiche de propagande du régime de Vichy, avec la photo du maréchal soulignée d'une question: "Etes vous plus français que lui ?".

    L'avocat dont le père, résistant, juif et d'origine lituanienne naturalisé français en 46, a été déporté à Auschwitz, "ne croit pas que M. Hoyé soit antisémite. Simplement il commet une erreur juridique".

    "C'est complètement insensé. Pétain n'a rien à faire dans une galerie de portraits de présidents de la République dans une mairie, c'est lui qui a supprimé la République pour mettre en place un Etat dictatorial" et raciste, ajoute Jean Quellien, professeur à l'université de Caen et spécialiste de la Seconde guerre mondiale.
    Le directeur scientifique du Mémorial de Caen Stéphane Simonnet dit de son côté être "tombé de sa chaise".

    En réponse, M. Hoyé assure aussi que d'autres mairies affichent des portraits de Pétain.

    Le président de l'association des maires ruraux de France, Vanik Berberian, lui, a indiqué à l'AFP avoir déjà vu des galeries de portraits de présidents de la République dans les mairies, mais "jamais" de Philippe Pétain.

    A Gonneville-sur-mer, certains habitants soutiennent leur maire, en mettant en avant le Pétain vainqueur de Verdun, mais la décision municipale ne fait pas l'unanimité. 
    M. Hoyé est en revanche soutenu par la députée UMP de sa circonscription Nicole Ameline. "La figure du maréchal Pétain a sa place à la mairie, comme ont leur place dans notre mémoire les moments les plus douloureux comme les plus glorieux de notre histoire", a fait savoir l'ancienne ministre à l'AFP par le biais d'une porte-parole. 
    Alliance - 22.01.10

  • Haïti: nouveaux renforts US

    De nouvelles troupes américaines sont arrivées en Haïti pour participer aux opérations de secours, renforçant le contingent qui devrait atteindre les 20.000 hommes avant la fin du week-end, a annoncé aujourd'hui le Commandement sud-américain (Southcom).

    Sont arrivés sur place, où se trouvaient déjà quelque 13.000 soldats américains, le 24e corps expéditionnaire des Marines et une unité d'intervention amphibie basée à Nassau, a-t-on précisé de même source.

    Le 24e corps expéditionnaire comprend notamment des hélicoptères lourds CH-53, un avion hybride de transport MV-22 Osprey, un bataillon d'infanterie de près de 1.200 hommes et plusieurs unités capables de mener des missions médicales ou de transport, selon le Southcom.

    Ces troupes devaient initialement être déployées en Europe et au Moyen-Orient mais décision a été prise de les réaffecter par le chef d'état-major interarmées, l'amiral Michael Mullen, compte tenu des "besoins urgents incessants" d'aide humanitaire en Haïti, selon l'armée américaine.

    Le Figaro - 23.01.10

  • Violences en famille...

    Une adolescente de 16 ans risque de perdre un oeil pour avoir chatté sur MSN. Surprise sur son ordinateur en décembre, elle a été battue et enfermée, chez elle, dans la cité des Raguenets à Saint-Gratien (Val d'oise). Avec l’assentiment des parents, musulmans rigoureux, ses deux frères auraient corrigé la victime. Les quatre mis en cause auraient tenu un conseil de famille pour éviter les répercussions judiciaires.

    Hier, les frères et les parents ont été déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise, dans le cadre d’une procédure ouverte pour violences volontaires, séquestration de plus de sept jours et privation de soins.
    C’est après une visite chez un ophtalmologiste, en ayant enfin pu quitter l’appartement environ un mois après les violences, que l’enquête a été enclenchée. L’adolescente, qui souffrait d’un oeil, a pu consulter un spécialiste qui n’a pas manqué de relever les traces de coups. La jeune victime risque de perdre l’oeil blessé.

    Enfermée pendant huit jours dans des conditions pénibles

    Au mieux, selon certaines informations, elle conserverait une vue très diminuée. Il était évoqué hier une acuité visuelle de seulement un dixième. Le spécialiste a aussitôt fait un signalement et ainsi lancé la procédure.
    Les policiers du commissariat d’Enghien, saisis de l’affaire sur instruction du parquet, ont ouvert une en préliminaire qui a débouché, mercredi, sur l’interpellation des parents de la victime et de ses deux frères. L’un d’eux, âgé d’une trentaine d’années, serait plus particulièrement soupçonné. Ils l’auraient enfermée huit jours dans l’appartement, dans des conditions pénibles.
    « Ce qui s’est passé est insupportable, en
    , au XXIe siècle. On n’ôte pas un oeil à son enfant à cause de la religion. Les parents doivent aujourd’hui comprendre qu’il s’agit d’un acte très grave », confiait hier soir la maire de Saint-Gratien, Jacqueline Eustache-Brinio.

    Le parisien - 23.01.10

  • "Boat people": la LDH invoque le droit d'asile

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    Les envahisseurs
    (Cliquez sur la photo)

    Alors que les 124 clandestions qui ont échoué sur une plage corse ont été dirigés samedi vers des centres de rétention situés sur le continent, la Ligue des droits de l'homme a déploré samedi que le droit d'asile ne leur ait pas été proposé.

    Le représentant en Corse de la LDH, André Paccou, a indiqué qu'un rendez-vous avait été fixé avec le préfet samedi à 9 heures et que des avocats d'Ajaccio étaient prêts à s'occuper des réfugiés.

     Le préfet de région Stéphane Bouillon avait déclaré auparavant s'être entretenu plusieurs fois par téléphone avec André Paccou vendredi soir.

    «Le premier geste fort (du ) pour revaloriser les centres de rétention est d'y mettre 38 enfants dont neuf nourrissons et des femmes enceintes qui vont être privés de liberté», a déclaré ce dernier lors du départ d'un premier groupe de clandestins. Il a estimé que le préfet avait «transformé le gymnase (ndlr de Bonifacio, en Corse-du-Sud, où ont été accueillis vendredi les clandestins) en local de rétention».

    Le collectif anti-raciste Ava Basta (Cela suffit) a regretté l'évacuation des 124 personnes et indiqué qu'il aurait souhaité «qu'elles bénéficient de l'hospitalité et de la solidarité dont les Corses ont su faire montre par le passé». «Nous demandons que les familles ne soient pas séparées et que l'on donne à chacun la possibilité de faire les démarches de la demande d'asile sans instruction hâtive», déclare Ava Basta dans un communiqué.

    Le parisien - 23.01.10

     

     

  • La France dépotoir - ce ne sont pas des clandestins mais des "réfugiés"

    Clandos kurdes syriens gymnase.jpg
    A Bonifacio
    (Cliquez sur la photo)

    Le groupe de réfugiés découverts vendredi matin sur une plage proche de Bonifacio (Corse-du sud), après avoir été débarqués par des passeurs, a été progressivement transféré ce samedi, à partir de 8 heures, vers des centres de rétention situés sur le continent.

      Les évacuations se sont déroulées dans l'ordre, sans incident, selon le maire Jean-Charles Orsucci.

    Les 124 personnes - 57 hommes, 29 femmes et 38 enfants - ont été emmenées à bord d'autocars militaires, escortés de véhicules de gendarmerie, vers la base aérienne de Ventiseri-Solenzara (Haute-Corse), à environ 80 km de Bonifacio, pour être transférées sur le continent à bord de trois avions. Une femme victime d'un léger malaise a été transportée un peu plus tard dans un fourgon de gendarmerie, a indiqué le maire de Bonifacio.

    Un premier groupe de 60 personnes transférées

    Deux avions de la Sécurité civile transportant chacun dix personnes ont décollé vers 10h30, un troisième transportant quarante personnes a décollé peu après.«Ils seront répartis sur un ensemble de centres de rétention dans le Sud où les familles et les enfants en bas âge peuvent être accueillis», aprécisé le préfet de région, Stéphane Bouillon. Les 64 autres personnes doivent être transférées dans l'après-midi.

    Les réfugiés vont être répartis entre les centres de rétention de Nîmes, Toulouse, Marseille, Rennes, et Lille, les familles n'étant pas séparées. Vingt d'entre eux sont arrivés à la mi-journée au centre du Canet, près de Marseille.

    Auparavant, le groupe a passé la nuit dans un gymnase de Bonifacio, où sesont poursuivies leurs auditions. Une centaine de policiers, gendarmes, pompiers mais aussi des médecins et des associations avaient été dépêchés sur place. Pris en charge par la Croix-Rouge, ils devaient subir des examens médicaux. Pour justifier leur transfert, le préfet de Corse, Stéphane Bouillon, expliquait sur info que «le gymnase de Bonifacio n’est pas adapté pour recevoir et accueillir des familles avec des enfants».

    «Des Syriens se disant Kurdes» selon le préfet

    C'est la première fois que des réfugiés arrivaient ainsi par la mer en Corse. Le groupe est composé de 57 hommes, 29 femmes (dont cinq sont enceintes) et 38 enfants (dont plusieurs nourrissons), ainsi qu'une personne handicapée. Ces clandestins sans papiers auraient été débarqués d'un bateau par des passeurs, sans doute jeudi soir, «mais peut-être depuis plus longtemps», selon la préfecture de Corse. Ils ont été découverts au petit matin sur une plage isolée d'une réserve naturelle située entre Bonifacio et Pianottoli-Caldarello, à l'extrême sud de la Corse, non loin de la Sardaigne.

    Le préfet a précisé que ces clandestins étaient «des Syriens se disant Kurdes». «Ils disent avoir fait un périple en plusieurs étapes à travers la Méditerranée. Ils ont été amenés jusqu'en Corse à bord d'un cargo, a-t-il poursuivi. Ils sont arrivés sur la côte probablement à l'aide de petites embarcations.» Certains de ces clandestins, toutefois, affirmaient venir de pays du Maghreb.

    Les passeurs activement recherchés

    En écho aux déclarations du ministre de l'Immigration Eric Besson, le préfet a indiqué que le groupe avait été «visiblement» débarqué «par des passeurs que nous recherchons activement». Il a confirmé que des vérifications étaient en cours sur un bateau. Il s'agirait d'un navire russe ou ukrainien, selon la source proche du dossier qui a ajouté que les réfugiés ont payé leur voyage avec de la monnaie syrienne.

    Une information judiciaire a été ouverte par le parquet d'Ajaccio pour «entrée et séjour d'étrangers en situation irrégulière en bande organisée». «Tous les adultes sont interrogés en tant que témoins. Ces gens s'expriment avec une relative facilité, presque tous en arabe», selon le préfet.

    Un dispositif de recherches en mer

    Un important dispositif aérien, maritime et terrestre avait été mis en place vendredi pour s'assurer que d'autres réfugiés ne se trouvaient pas sur des embarcations ou dans d'autres criques.

    La France n'avait pas connu d'arrivée massive de réfugiés par la mer depuis février 2001. A l'époque, un navire transportant 910 Kurdes s'était échoué près de Saint-Raphaël (Var). Fin 2008, le tribunal correctionnel de Draguignan avait condamné 8 Syriens et un Libanais, reconnus coupables d'avoir organisé le transport et le débarquement clandestin de ces Kurdes, à des peines d'un à dix ans de prison. 

     Le parisien - 23.01.10

  • TERRE ET PEUPLE

    Nouvelles du front - Pierre VIAL

    http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/nouvelles-du-front.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=ac55779256834a80b898be9c160262ee

     

     

  • Selon les armées russes, les Etats-Unis ont provoqué le tremblement de terre à Haïti

    Un rapport de la flotte russe du Nord [transmis au gouvernement du Venezuela] indiquerait que le séisme qui a dévasté Haïti est clairement « le résultat d’un essai par l’US Navy de son arme sismique ».
    La Flotte du Nord observe les mouvements et activités navales états-uniennes dans les Caraïbes depuis 2008, lorsque les Etats-Unis annoncèrent leur intention de reconstituer la Quatrième flotte dissoute en 1950. La Russie y avait répondu un an plus tard en reprenant dans cette région les exercices de sa flotte constituée autour du croiseur atomique lance-missiles Pierre le Grand, interrompus depuis la fin de la Guerre froide.
    Depuis la fin des années 70, les Etats-Unis ont considérablement avancé leurs recherches sur les armes sismiques. Selon ce rapport, ils utilisent désormais des générateurs impulsionnels, à plasma et à résonance combinés à des bombes à onde de choc [1]
    Le rapport compare deux expériences conduites par la marine états-unienne la semaine dernière : un tremblement de terre de magnitude 6,5 alentour de la ville d’Eureka en Californie, qui n’a pas fait de victimes, et celui des Caraïbes qui a fait au moins 140 000 morts.
    Ainsi que l’indique le rapport, il est plus que probable que l’US Navy avait une pleine connaissance des dommages que cette expérience était susceptible de causer à Haïti. C’est pourquoi, la Navy avait positionné à l’avance sur l’île le général P. K. Keen, commandant en second du SouthCom (Commandement du Sud), pour superviser les opérations de secours prévisibles.
    Concernant l’objectif final de ces expérimentations, indique le rapport, il s’agit de la planification de la destruction de l’Iran par une série de tremblement de terre afin de neutraliser l’actuel gouvernement islamique.
    Selon le rapport, le système expérimental des Etats-Unis (High frequency active auroral research program, dit « HAARP ») permet également de créer des anomalies climatiques afin de provoquer des inondations, des sécheresses et des ouragans [2]
    Selon un rapport précédent, les données disponibles coïncident avec celles du tremblement de terre de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter survenu au Sichuan (Chine), le 12 mai 2008, également causé par des ondes électro-magnétiques HAARP.
    On observe une corrélation entre les activités sismiques et la ionosphère, caractéristique de HAARP :
    1. Les tremblements de terre dans lesquels la profondeur est linéairement identique dans la même faille, sont provoqués par une projection linéaire de fréquences induites.
    2. Des satellites coordonnés permettent d’engendrer des projections concentrées de fréquences dans des points déterminés (des Hippocampes).
    3. Un diagramme montre que des tremblements de terre considérés comme artificiels se propagent linéairement à la même profondeur

    Localisation Date Profondeur
    Venezuela 8 janvier 2010 10 km
    Honduras 11 janvier 2010 10 km
    Haïti 12 janvier 2010 10 km

    Les répliques ont également été observées aux environ de 10 km de profondeur.
    Après le tremblement de terre, le Pentagone a annoncé que le navire hôpital USNS Comfort, qui se trouvait ancré à Baltimore, a rappelé son équipage et fait cap vers Haïti, bien qu’il puisse s’écouler quelques jours jusqu’à l’arrivée du bateau. L’amiral Mike Mullen, chef d’état-major interarmes, a déclaré que les Forces armées des États-Unis préparaient une réponse d’urgence au désastre.
    Le général Douglas Fraser, commandant en chef du SouthCom, a indiqué que des bâtiments des Gardes-côtes et de la Navy ont été dépêchés sur place, bien qu’ils aient du matériel et des hélicoptères en nombre limité. Le porte-avions polyvalent USS Carl Vinson a été envoyé de Norfolk (Virginie) avec une dotation complète d’avions et d’hélicoptères. Il est arrivé à Haïti le 14 janvier après-midi, a ajouté Fraser. Des groupes additionnels d’hélicoptères se joindront au Carl Vinson, a t-il poursuivi.
    L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), intervenait déjà à Haïti avant le séisme.
    Le président Obama a été informé du tremblement de terre à 17 h 52, le 12 janvier, et a ordonné le secours au personnel de son ambassade et l’aide humanitaire nécessaire à la population.
    Conformément au rapport russe, le département d’État, l’USAID et le SouthCom ont débuté l’invasion humanitaire en déployant 10 000 soldats et contractants, à la place de l’ONU, pour contrôler le territoire haïtien après le « tremblement de terre dévastateur expérimental ».

    [1] Voir « Les armes sismiques » par Jean-Pierre Petit, 1er mars 2006.
    [2] Le Programme HAARP : science ou désastre ?, par Luc Mampaey, Groupe de recherches et d’information sur la paix et la sécurité (Bruxelles, 1998).

    Alterinfo - 22 janvier 2010

    Une hypothèse à prendre avec prudence, mais que l'on ne peut pas exclure

  • "Mon pays avant Haïti"

    Pour les raisons qu’a bien expliqué Philippe Randa dans sa dernière chronique, mon sentiment face au tremblement de terre qui a frappé l’île d’Haïti a tout abord été un mélange de commisération et d’indifférence, puis, progressivement, il s’est mué en agacement, voire en colère.

    Soyons clair, je trouve bien triste ce qui arrive aux Haïtiens, mais dans le même temps je ne peux m’empêcher de penser que ce qu’ils ont connu est, somme toute, banal : ce n’est pas la première catastrophe naturelle faisant des dizaines de milliers de morts, ce ne sera pas la dernière. Que l’on en parle aux informations est normal, mais que l’on ne parle plus que de cela depuis une semaine ne l’est pas, comme ne l’est pas cette quasi-obligation à la charité à laquelle nous sommes soumis par d’incessants appels à donner.

    Donner ? Oui mais pourquoi et pour qui ? Les Haïtiens souffrent c’est un fait, mais ils souffrent loin de nous. Que les instances mondialistes spécialisées s’en occupent devrait suffire. Quant au simple citoyen - qui ignore tout de la réalité locale et qui ne la perçoit qu’à travers le prisme déformant des médias – ne serait-il pas plus logique qu’il se préoccupe de la misère que peuvent connaître les nôtres, hic et nunc ?

    Il est vrai que, pour ce faire, il faudrait qu’il en connaisse la réalité. Or s’il la subodore – les « restaus du cœur » sont là pour la lui rappeler – il n’en a aucune idée précise et les médias qui ne lui cachent rien de la situation haïtienne se gardent bien d’insister sur la réalité de la misère des Français pauvres de crainte de le voir mal voter.

    Or la France est actuellement frappée par un séisme à bas bruit qui fait des centaines de milliers de victimes sans que les médias ne nous alarment. En 2009, 850.000 personnes sont sorties du régime d’assurance chômage, et en 2010, ce seront 1.000.000 de chômeurs qui arriveront en fin de droits ! Or, 20 % seulement de ces 1.850.000 personnes sont susceptibles de bénéficier de l’Allocation spécifique de solidarité et pourront toucher, excusez du peu !, environ 450 euros par mois. Cette allocation étant soumise à certaines conditions telles que ressources et patrimoine du ménage, les personnes qui font la demande de l’ASS, sont d’abord invitées à vider leurs économies et à vendre leur logement s’ils en sont propriétaires !

    Tel va être le séisme qui va toucher notre pays : des chômeurs non-indemnisés, ne pouvant plus ni se loger, ni se chauffer, ni nourrir leur famille… Une véritable catastrophe sociale se profile ainsi à l’horizon des mois à venir.

    Plutôt que de dépenser des sommes qui donnent le tournis dans l’aide à Haïti, notre gouvernement n’a-t-il pas mieux à faire ? Ne serait-il pas préférable de consacrer tout cet argent à un usage interne ? Ne serait-il pas plus opportun de canaliser la générosité française vers les Français déjà dans le besoin ou qui vont l’être très prochainement ?

    Raymond Cartier écrivait, dans les années 1960, qu’il fallait s’occuper de « la Corrèze avant le Zambèze »… Serait-il encore en vie que je gage qu’il déclarerait maintenant, comme je le fais, « mon pays avant Haïti » ou les nôtres avant les autres…
    Christian Bouchet
    21 janvier 2010
    VOXNR

  • VIDEO En mal d'enfant - Une adoption exotique

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIlG0.html

    Christine Bah et son mari sont les "parents" d'un petit Haïtien de 2 ans et demi prénommé Mickenson. Ils ont obtenu le jugement d'adoption en novembre dernier et devaient se rendre en Haïti dans deux semaines pour aller chercher leur petit garçon. Mais le terrible séisme qui a frappé l'île mardi en a décidé autrement... S'ils savent que Mickenson a survécu à la catastrophe, ils vivent désormais dans l'attente de le voir, de le faire rapatrier en France.

    22 janvier 2010

  • 124 clandestins découverts sur une plage corse

    Corse migrants plage.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Quelques 124 clandestins, affirmant être originaires de Syrie, d'Irak ou de Tunisie, ont été découverts vendredi matin sur la plage de Paragano. Ces réfugiés, qui auraient été débarqués par des passeurs, ont été transférés dans un gymnase de Bonifacio.

    Ce sont les habitants de Paragano, près de Bonifacio, qui les ont découverts sur la plage, vendredi matin. Une centaine de migrants sont arrivés, sans être remarqués, sur la rive d'une réserve naturelle située à l'extrême sud de la Corse, non loin de la Sardaigne. Le groupe comprend 124 migrants : 57 hommes, 29 femmes dont cinq enceintes, 29 enfants et neuf nourrissons.

    Selon le maire de Bonifacio interrogé par RTL, ils étaient calmes, mais «réservés et fatigués». Les autorités leur ont distribué nourriture et eau. Les réfugiés ont commencé à être transférés dans un gymnase à Bonifacio. Services de secours, associations et médecins étaient sur place et des traducteurs ont également été dépêchés. Leur état de santé ne semble présenter aucun risque.

     

    Eric Besson veut un sommet de crise

     

    Sans papiers, leur nationalité n'a pas pu être établie avec certitude mais ces réfugiés, qui ont emporté avec eux peu de bagages, se présentent comme des kurdes venant de Syrie, d'Irak ou comme des Tunisiens. Aucun ne parle le français et seulement une poignée maîtrise un peu l'anglais. L'une des réfugiés a indiqué à la Croix-Rouge que le groupe avait embarqué en Tunisie. Le ministre de l'Immigration Eric Besson a affirmé que la situation de chacun des migrants serait examinée «au cas par cas». Eric Besson va aussi proposer à la présidence espagnole de l'Union européenne d'organiser un sommet de crise sur l'immigration clandestine.

    Les ministères de l'Intérieur et de l'Immigration ont dépêché dix fonctionnaires spécialisés de l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) en Corse, pour auditionner les clandestins. Ces agents, accompagnés, de leurs interprètes, assisteront les agents de la Police aux frontières (PAF) et les gendarmes locaux dans leur enquête pour retrouver le réseau de passeurs qui a convoyé ces familles jusque sur le littoral français.

    Les circonstances et la date de leur arrivée demeurent floues. Le groupe «aurait été débarqué par des passeurs, sans doute jeudi soir mais peut-être depuis plus longtemps», a indiqué la préfecture de Corse. Pour celle-ci, l'isolement de la plage expliquerait que les clandestins n'aient été découverts que vendredi matin. Des traces de campement ont été découvertes sur la plage : restes de nourriture, feu de camp, sacs en plastique.Un bateau susceptible de les avoir débarqués a été identifié. Naviguant dans les eaux internationales, il doit être contrôlé par les douanes italiennes vendredi après-midi. Le parquet d'Ajaccio a ouvert une information judiciaire pour «aide à l'entrée et au séjour d'étrangers en situation irrégulière en bande organisée».

    Le Figaro - 22.01.10

  • Egypte ancienne: le Scribe accroupi

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    Le « Scribe accroupi ».
     Calcaire peint, yeux en cuivre incrusté de cristal de roche, IVe ou Ve dynastie d'Égypte, 2600-2350 av. J.-C. Provenance : Saqqarah.
    Musée du Louvre
    Une civilisation blanche!

  • 33 petits orphelins haïtiens arrivent ce soir à Roissy

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    Orphelinat à Haïti
    (Cliquez sur la photo)

    Ils devraient arriver ce soir à 20 heures à l'aéroport de Roissy, après une escale en Martinique. Trente-trois petits orphelins haïtiens, en attente d'adoption, âgés de 1 à 6 ans, sont partis jeudi soir de Port-au-Prince dans un qui va les amener vers leurs familles adoptives. L’information a été confirmée jeudi soir par l'ambassadeur de en Haïti, Didier Le Bret, en direct dans le magazine Envoyé spécial sur 2.

    «A 18 heures, heure d'Haïti, c'est à dire minuit, heure de Paris, je vais me rendre au lycée français Alexandre Dumas pour retrouver 33 enfants qui ont été adoptés (...). Je vais les mettre dans un bus avec du personnel médical et je vais les emmener à l'aéroport. Ils décolleront à 22H00, heure d'Haïti», a déclaré l'ambassadeur lors de l'émission.

    Ces enfants possédaient tous des dossiers complets avant le séisme et étaient juste en attente d'un visa. Rien ne s'opposait donc à leur départ. Depuis le séisme, les parents adoptifs dans le désarroi, ont lancé des appels pour que les enfants arrivent en France au plus vite. Dès mercredi, Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, annonçait qu'un premier avion arriverait avec des enfants avant la fin de la semaine.

    Une cinquantaine d'autres enfants pourraient partir bientôt

    Le même jour, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, interpellé par les familles adoptives pour accélérer les procédures, avait insisté pour expliquer que rien ne pouvait se faire dans la précipitation, afin de ne pas risquer  d'accusation d'enlèvement. Seuls les enfants dont les dossiers d'adoption étaient parfaitement bouclés pouvaient partir. L'Unicef avait d'ailleurs lancé un appel en ce sens, demandant notamment que les nouvelle adoptions internationales soient gelées, le but étant déjà après le séisme de faire toutes les recherches possibles pour tenter de réunir les familles.

    Le Parisien - 22.01.10

    Après ce premier départ, l'ambassadeur Didier Le Bret a évoqué, «à très court terme», celui d'une «petite cinquantaine d'enfants dont les procédures d'adoption étaient quasiment achevées».«Ca va être la deuxième vague de départs» et «il faut l'organiser dans des conditions de sécurité, il faut un minimum de personnel accompagnant», a-t-il dit.

    Les services français de l'adoption ont déjà connaissance de 394 enfants haïtiens, dont les dossiers ont fait l'objet d'un «jugement» de la justice haïtienne, et qui devraient donc être transférés de manière échelonnée et ordonnée en France, avait annoncé jeudi le Quai d'Orsay.

  • Le Sénégal veut accueillir des Haïtiens

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    Une rue presque déserte au Sénégal
    (Cliquez sur la photo)

    Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré dimanche vouloir favoriser le «retour» des Haïtiens en Afrique, en offrant une terre à ces descendants d'esclaves, après le séisme meurtrier qui a frappé mardi l'île caraïbe, dans un entretien à la radio France Info.

    «La récurrence des calamités qui tombent sur Haïti m'amène à proposer une solution radicale: créer en Afrique, quelque part, avec des Africains bien entendu, avec l'Union africaine, un espace, à déterminer avec des Haïtiens, pour y créer les conditions de retour des Haïtiens», a dit le président sénégalais.

    Estimant que ce «retour» pourrait se faire «en une seule fois» ou en plusieurs voyages s'il concernait plusieurs pays, il a jugé important de «donner cette opportunité» aux Haïtiens.

    «Ils n'ont pas choisi d'aller dans cette île et ce ne serait pas la première fois que des anciens esclaves ou leurs descendants soient ramenés en Afrique. C'est le cas du Liberia, où ils ont dû s'intégrer à la population locale pour former aujourd'hui la nation libérienne», a affirmé M. Wade.

     

    «Notre devoir, c'est de leur reconnaître le droit de revenir sur la terre de leurs ancêtres», a-t-il insisté.

    «Alors maintenant, le problème est de savoir comment et qui va supporter tous ces frais», a-t-il poursuivi, rappelant la responsabilité historique des pays européens dans la déportation d'Africains réduits en esclavage aux Amériques, tout en se disant opposé au principe de la réparation, car «l'eslcavage est irréparable».

    Selon le porte-parole du président sénégalais, Mamadou Bamba Ndiaye, également interrogé par la radio, le Sénégal est prêt à offrir des terres aux candidats haïtiens: «Si ce ne sont que quelques personnes, nous leur offrirons un toit et un bout de terre. S'ils viennent en masse, nous leur donnerons une région».

    Cyberpresse CA - 17.01.10

  • La burqa s'invite aux voeux de Sarkozy

    Les responsables religieux ont présenté aujourd'hui leurs voeux au président de la République à l'Elysée et parlé du voile intégral, le représentant de l'islam Mohammed Moussaoui redisant son opposition à une loi d'interdiction.

    En sortant de cette rencontre qui a duré plus d'une heure, le président du CFCM (Conseil français du culte musulman) s'est dit "réservé sur une loi générale qui interdirait le voile intégral sur la voie publique" mais a déclaré attendre les préconisations de la mission parlementaire.

    Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CERF) et archevêque de Paris, a d'abord dit que comme responsable catholique, il n'avait pas à se prononcer sur le sujet du voile. Mais, "en tant que citoyen", il s'est déclaré "réticent à l'idée que les pouvoirs publics s'occupent de la façon dont on s'habille, ou alors ils doivent s'occuper aussi de la façon dont on se déshabille". S'ils s'occupent du voile intégral, "que disent-ils des publicités de femmes nues sur les 4x4?", s'est-il interrogé.

    "Différencier l'Islam et les extrémistes" (Mgr Vingt-Trois)

    Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, questionné lui aussi au sujet du voile a répondu qu'"il ne lui appartient pas de prendre position sur cette question qui concerne les musulmans" de même qu'il ne comprendrait pas qu'un imam prenne position sur des questions rabbiniques. Selon lui, le port du voile traduit "une peur devant ce qui apparaît comme une trop grande libéralisation des moeurs".

    Par ailleurs, le cardinal Vingt-Trois a dit avoir exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens au Proche-Orient. Le Grand Rabbin Bernheim a exprimé "le souhait de la communauté de participer au débat sur l'identité (...) de participer à une meilleure compréhension de l'identité française". Il a également exprimé son souci du dialogue entre les communautés juive et musulmane, de "faire la différence entre l'islam dans son ensemble et les extrémistes".

    Le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le métropolite orthodoxe grec Emmanuel et le président de l'Union des bouddhistes de France Olivier Wang-Genh, également reçus à l'Elysée, n'ont pas fait de commentaire à l'issue de la rencontre.

    Le Figaro - 21.01.10

  • Le camp oublié de Zgoda

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    Entrée principale du camp de Zgoda
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Le camp de Zgoda était un camp de concentration administré par les autorités communistes polonaises.

    Il était à l'origine une section du camp d'Auschwitz, basé à Świętochłowice, ouvert en 1943. Son nom allemand était KZ Eintrachthütte.

    En février 1945, après avoir été libéré par l'Armée rouge, le camp et ses infrastructures ont servi pour interner officiellement des prisonniers de la Wehrmacht, mais en réalité une forte proportion de civils allemands (y compris femmes et enfants) et de Polonais. Selon l'Institut de la mémoire nationale, entre 6 000 et 10 000 personnes y furent détenues jusqu'à sa fermeture en novembre 1945, systématiquement torturées, parfois par Salomon Morel lui-même). Les mêmes sources évaluent à 1 855 le nombre de morts tués personnellement par ce dernier et par sa maîtresse. Cependant, de nombreux témoignage font état de près de 100.000 déportés ayant transité dans ce camp de la mort pour un bilan total inchiffrable mais oscillant entre 20.000 et 40.000 morts.

    Il était administré par le Służba Bezpieczeństwa. Le directeur du camp, Salomon Morel, a fui à Tel Aviv à la chute du communisme. Les autorités polonaises ont depuis demandé son extradition, pour l'inculper pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, jusqu'à sa mort le 14 février 2007.

    Wikipédia

  • Voyage de classe

    Il n’est pas toujours très amusant d’être lycéen. Surtout quand on vous impose un voyage scolaire, à la mauvaise saison, en Pologne… et de surcroît, non pas pour découvrir les trésors culturels de ce pays, mais pour visiter le camp d’Auschwitz dans le cadre d’un « projet pédagogique sur l’Antisémitisme et la Mémoire ».

    Un tel voyage a été vécu par une classe de première du lycée Jean Jaurès de Montreuil. Il faisait froid, il y avait de la neige, les exposés des guides étaient répétitifs et lassants… Quelques élèves, qui se demandaient bien ce qu’ils faisaient là, se sont dissipés. Un a lancé un trait d’esprit pour faire s’esclaffer ses camarades, d’autres se sont lancés des boules de neiges, d’autres encore ont chahuté et fait des grimaces. En temps normal, il n’y aurait pas eu là de quoi fouetter un chat.

    Mais tout cela s’est passé à Auschwitz, la « vanne » ne pouvait donc être – de la part d’un adolescent de 17 ans… – qu’un « propos antisémite » justifiant un passage en conseil de classe et une exclusion définitive de l’établissement. Le chahut et les « attitudes désinvoltes » (selon les termes mêmes des enseignants) ont été, quant à eux, qualifiés de profanation d’un « lieu de mémoire hautement symbolique et témoin de la tragédie des Juifs d’Europe » et eux aussi sanctionnés.

    Il semble, de surcroît, que ce ne soit que le début des sanctions, et le volet scolaires de celles-ci risque bien, demain, d’être suivi d’un volet judiciaire.

    En effet, le grand humaniste et pédagogue, Sammy Ghozlan, qui préside le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme a déclaré dans un communiqué largement diffusé : « Nous demandons au Procureur de la République d’engager des poursuites pénales à l’encontre de ces mineurs et de leurs parents civilement responsables. Nous demandons qu’il soit procédé à des vérifications salutaires, du contexte culturel dans lequel ces adolescents vivent afin d’identifier et de combattre tout ce qui véhicule et influe leurs préjugés. » Il y aura donc la sanction scolaire, la sanction pénale et financière, puis l’inquisition à domicile…

    Tout cela rappelons le, non pas pour de dangereux criminels, mais pour des jeunes adolescents « gonflés » par une activité obligée.

    Accessoirement, il n’est pas inutile de savoir que celle-ci était financée avec les impôts des habitants d’Ile-de-France, comme si il n’y avait rien de mieux à faire avec ceux-ci.

    Mais admettons qu’il soit judicieux de gaspiller dans de tels voyages l’argent que nous avons tant de mal à gagner et que ceux-ci aient un intérêts historique pour les lycéens. Alors, allons jusqu’au bout du raisonnement et montrons leur tous les camps. En Pologne, on pourrait par exemple faire d’une pierre deux coups et visiter, parmi d’autres, sis dans la même région, le camp de Zgoda.

    Il fonctionna à partir de 1945 et les éditions Akribea viennent de lui consacrer un livre (1), œuvre de Sepp Jendryschik. Les prisonniers y étaient des membres de la minorité allemande de Silésie, des Polonais anticommunistes et des Tziganes et leurs tortionnaires, dirigés par un coreligionnaire de Sammy Ghozlan du nom de Salomon Morel, leur firent subir de telles tortures et mauvais traitements que plusieurs milliers décédérent en quelques mois.

    On n’a quasiment jamais parlé de cela en France, mais CBS consacra à Zgoda un dossier en 1993 et un journaliste américain – d’origine juive polonaise précisons le – fit un certain nombre de recherches qui lui permirent d’écrire un livre : The Wrath of Salomon. Tant et si bien qu’un scandale éclata et que le tortionnaire Salomon Morel fut, bien tardivement, poursuivi par la justice polonaise. Il lui échappa en émigrant … en Israël !

    Mais, j’ai un affreux doute dans mon esprit, il se pourrait bien que tous les morts ne soient pas égaux et que les Allemands, les Polonais et les Tziganes de Zgoda, tout aussi innocents que les juifs d’Auschwitz, ne méritent ni voyage scolaire ni devoir de mémoire.

    Pourquoi ? Prudemment je laisserai à mes lecteurs le soin de répondre…

    Christian Bouchet

    1 – Disponible à librad.com ou dans les bonnes librairies.

    Altermédia Info - 17 janvier 2010

  • Henri Proglio renonce à son salaire chez VEOLIA

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    Le montant de la double rémunération annuelle d'Henri Proglio, révélé par lepoint.fr mardi matin , avait suscité une vaste polémique. Face aux protestations, le pdg d'EDF a finalement reculé. "J'ai décidé de renoncer à toute rémunération en tant que président non exécutif de Veolia", a annoncé jeudi Henri Proglio dans une déclaration écrite transmise par EDF. Le patron assure faire "ce choix sans état d'âme". Le journal Le Monde affirme que cette décision a été prise "à la demande du président de la République" française. L'Élysée s'est pour l'heure refusé à tout commentaire.

    Henri Proglio, nommé patron d'EDF le 25 novembre 2009 tout en restant président du conseil d'administration de Veolia, devait toucher un revenu annuel de 2,05 millions d'euros (450.000 euros de Veolia, 1,6 million d'euros d'EDF). Cette rémunération s'apparentait à un camouflet pour Christine Lagarde. Le 5 novembre dernier, la ministre de l'Économie avait en effet assuré aux sénateurs que le nouveau patron d'EDF ne cumulerait pas les rémunérations et qu'il ne percevrait que celle de l'entreprise publique. Interrogée à nouveau le 20 novembre sur RTL, elle avait campé sur ses positions, réaffirmant son refus que Proglio cumule deux rémunérations.

    Soutien du gouvernement

    Depuis plusieurs semaines, Proglio demandait deux millions d'euros annuels "tout compris", en additionnant à la fois son salaire chez EDF et sa rémunération chez Veolia. Pourquoi un tel chiffre ? Tout simplement parce que le patron d'EDF souhaitait être rémunéré à la hauteur de son ancien salaire de pdg de Veolia, soit deux millions d'euros. Dans son bras de fer avec Bercy, Henri Proglio avait reçu le soutien de François Fillon et de Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie. "Il faut faire preuve d'un peu de courage si nous voulons avoir les meilleurs capitaines d'industrie pour diriger nos plus grandes entreprises", avait-il affirmé le 24 novembre dernier.

    Un soutien gouvernemental à nouveau exprimé ce jeudi, plus tôt dans la journée, par la voix de Christian Estrosi, d'abord. Le ministre de l'Industrie a assuré jeudi matin que sa collègue de l'Économie Christine Lagarde avait "changé d'avis" au sujet de la rémunération de Proglio. Même avis pour Anne-Marie Idrac. "Est-ce que ce monsieur n'a pas le droit d'être payé autant qu'avant alors qu'il fait un job encore plus difficile que celui qu'il avait avant ?", a déclaré la secrétaire d'État au Commerce extérieur. "C'est une chance dans une entreprise publique d'avoir un patron comme Henri Proglio", avait-elle réagi, lançant : "Deuxièmement, franchement, lequel d'entre nous aurait envie de voir baisser sa rémunération totale quand il change de boulot ? Personne !" Enfin, Henri Proglio, oui.
    Le Point - 21.01.10