Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1690

  • Modernité et judéité

    ” L’Age moderne est l’Age des Juifs, et le 20 ème siècle est le Siècle des Juifs. La modernité signifie que chacun d’entre nous devient urbain, mobile, éduqué, professionnellement flexible (…). En d’autres termes, la modernité, c’est le fait que nous sommes tous devenus juifs.

    Yuri SLEZKINE, ” Le Siècle juif “, 2009, La Découverte.

    L’auteur de ces propos est professeur à l’Université de Berkeley, Californie, USA.

    Ils sont intéressants et instructifs quant à la perception qu’ont les Juifs de leur influence et apport aux sociétés occidentales contemporaines et au processus de globalisation économique et sociétale en cours.

    En effet, les Juifs ont été d’importants artisans de l’émergence du monde globalisé, nomade, métissé qui s’opère sous nos yeux.

    Cependant, on peut dénoter une certaine présomptuosité lorsque l’auteur établit une corrélation entre modernité, éducation et judéité. Le fait que, depuis l’avènement de l’époque diasporique, une fraction importante des communautés juives fasse partie des élites, ne permet cependant pas, à mon avis, d’associer de manière systématique éducation et judéité. En effet, tous les Juifs ne sont pas, à l’instar de tous les autres peuples, ” éduqués “, cultivés, intelligents, flexibles et ” modernes “. Comme l’ensemble des communautés humaines, se trouvent représentées parmi eux l’ensemble des classes sociales, ainsi que l’ensemble de la palette des talents et aptitudes humains.

    Faire d’eux l’avant-garde et l’archétype de la modernité me semble quelque peu exagéré. A moins que l’on définisse restrictivement la modernité par l’instauration d’un monde globalisé, uniformisateur, promouvant la dilution des identités et la fin des Etats-Nations, et s’accompagnant, corrélativement, d’une tribalisation et d’une balkanisation de nos sociétés.

    EUROPA NOSTRA - 7 novembre 2009

  • VIDEO Rencontre avec les parents d'Aurélia, victime du couple de prédateurs pédophiles

    http://videos.tf1.fr/jt-we/rencontre-avec-la-famille-d-aurelia-a-la-veille-du-proces-5529948.html

  • DSK, président de la République en 2012?

    DSK 2012.jpg

    Le président du FMI serait le seul candidat de l'opposition à même de battre Nicolas Sarközy en 2012, d'après un sondage CSA pour La Chaîne Parlementaire. Il l'emporterait avec 51% des voix.

    51 contre 49. C'est d'un tout petit point que Dominique Strauss-Kahn pourrait battre Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2012, selon un sondage CSA* pour LCP Assemblée nationale. Et c'est le seul parmi les six candidats de l'opposition testés à pouvoir l'emporter.

    En deuxième position, François Bayrou obtiendrait 49%. Martine Aubry est créditée de 47% des intentions de vote, à égalité avec Bertrand Delanoë. Enfin, en queue de peloton, figurent Ségolène Royal et François Hollande avec respectivement 45% et 43 % des voix.

     

    Les femmes préfèrent Sarkozy

     

    Si, dans les derniers sondages, Nicolas Sarkozy est donné en tête au premier tour, un duel face à l'actuel président du FMI pourrait donc lui être fatal. Dominique Strauss-Kahn bénéficierait d'un soutien massif des trentenaires (56%), des CSP+ (61%) et plus globalement des populations actives (58%).

    Autre détail intéressant, si les femmes votent en majorité pour Nicolas Sarkozy (52%), les hommes sont quant à eux plus enclins à choisir DSK comme prochain chef de l'Etat (55%).

    Une des surprises de ce sondage tient aussi dans les taux d'abstention démesurés. Ils ses situent tous, quelle que soit le duel envisagé, aux alentours de 40% (blancs et nuls compris), soit deux fois plus qu'en 2007. Un résultat qui est probablement à mettre sur le compte de la difficulté éprouvée par les sondés à se projeter dans l'avenir.

    Ces résultats sont à prendre avec des pincettes car la marge d'erreur, d'environ 3%, peut être déterminante.

    * Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 novembre 2009 auprès d'un échantillon national représentatif de 910 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales.

    Le Figaro - 09 novembre 2009

  • Un ignoble couple de pédophiles jugé aux assises

    couple pédophile.jpg
    Dominique Guillouche et son ex-femme Alfréda Deneux

    Un fantasme hantait Guillouche. Renfermé sur lui-même et sans vie sociale, il désirait « avoir une petite fille à la maison qui serait un jouet pour compenser les problèmes relationnels et sexuels » avec sa femme. Le 20 novembre 2005, il est passé à l’acte en kidnappant Aurélia, 6 ans, qui jouait avec sa soeur aînée à 100 m du domicile familial à Jallais (-et-).

    L’enfant, séquestrée et abusée par son ravisseur et sa femme, Alfréda Deneux, sera relâchée le lendemain. Le procès de ce pédophile au « caractère déviant à tendance fortement perverse » s’ouvre ce matin devant la cour d’assises du Maine-et-Loire, à Angers.
    Détenu depuis quatre ans, Dominique Guillouche, 40 ans, est jugé pour « enlèvement, séquestration, viol en réunion et violence ». Ces lourdes charges ne se limitent pas au martyre de la petite Aurélia.
     L’accusé comparaît également pour une longue série d’agressions sexuelles commises, entre 1994 et 2005, sur douze fillettes, dont trois ont été violées. La plus âgée des victimes avait 9 ans, la plus jeune à peine deux. Il s’agissait le plus souvent d’enfants confiés par des proches au couple Guillouche pour une garde temporaire. Enfin, Dominique Guillouche doit répondre de six tentatives d’enlèvement de mineures, dont la soeur d’Aurélia, commises entre 2003 et 2005 en Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire. Egalement détenue, Alfréda Deneux apparaît comme une complice active de son ex-mari. Cette femme de 34 ans, qui souffre d’une importante déficience mentale et ne sait ni lire ni écrire, est jugée pour avoir séquestré et violé Aurélia dans la maison du couple à Villedieu-la-Blouère, près de Cholet. L’accusée est également jugée pour des agressions sexuelles sur quatre fillettes et sa participation à quatre tentatives d’enlèvement.

     

    Des heures de repérage au volant de sa voiture

    Au total, dix-neuf victimes. Les ex-époux Guillouche, qui n’ont jamais été condamnés, encourent trente ans de réclusion criminelle. Le beau-frère de l’accusé et une amie du couple comparaissent libres pour non-dénonciation de crime.
    « M. Guillouche est rongé par le remords, il va se présenter devant la cour dans un esprit de vérité », confie son avocate, M e Elisabeth Gohier, en rappelant que son client a toujours collaboré avec le juge pendant l’instruction. L’avocate rappelle aussi la jeunesse chaotique de Dominique Guillouche, maltraité par sa mère et marqué par le décès de son père. Selon une psychologue, les graves carences affectives et éducatives ont influé sur son rapport au bien et au mal. La cour d’assises se penchera aussi sur le fonctionnement du couple Guillouche-Deneux, isolé socialement et dont les volets de la maison restaient le plus souvent fermés. Sans emploi, tenaillé par son fantasme de disposer d’une petite fille pour lui tout seul, Dominique Guillouche s’est peu à peu transformé en prédateur, effectuant pendant des heures des repérages au volant de sa voiture. En huit mois en 2005, l’accusé a ainsi parcouru plus de 24 000 km à la recherche de fillettes.


    Aujourd’hui âgée de 10 ans, Aurélia attend ce procès « avec une appréhension terrible », selon M e Louis-Georges Barret, conseil des parents de l’enfant dont le rapt avait provoqué, pour la première fois en France, le déclenchement du plan Alerte Enlèvement. « Les parents attendent la peine la plus élevée contre ce couple diabolique », ajoute l’avocat. Le procès, prévu sur cinq semaines, devrait se tenir à huis clos partiel, c’est-à-dire sans public mais en présence de la presse.

    Le parisien - 09 novembre 2009
     

  • Super Menteur était-il "au pied du Mur" le 9 novembre 1989? On en doute fortement...

    au pied du mur de berlin.jpg
    La page de Facebook...

    Le récit fait par le président Nicolas Sarközy sur sa page Facebook de sa présence le 9 novembre 1989 à Berlin, où il a "pu donner quelques coups de pioche" dans le Mur, suscitait lundi des doutes, relayés notamment sur de nombreux sites internet.

    "Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l'Allemagne", raconte M. Sarkozy sur son site.

    "Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé (alors secrétaire général du RPR, parti de droite) ... pour participer à l?événement qui se profile", poursuit-il avant de raconter: "Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche".

    Une photo nocturne du jeune élu devant le Mur semble attester de cette participation.

    Mais de nombreux internautes s'interrogeaient lundi sur la date exacte de la photo.

    Les doutes sur le témoignage présidentiel sont nés du fait que, de l'avis de nombreux historiens et témoins de l'époque, il n'était pas possible de prévoir le 9 au matin que le mur allait tomber...

    Lundi matin, M. Juppé racontait, à son tour sur son blog, "son" 9 novembre en compagnie de M. Sarkozy, alors secrétaire général adjoint du RPR. "Le 9 au soir, il gelait à pierre fendre. Nous avons franchi le mur à Check Point Charlie. Sans contrôle cette fois".

    "En repassant le mur pour revenir à l'ouest, nous avons entendu des coups de marteau", poursuit l'actuel maire de Bordeaux (sud-ouest). "Nous sommes descendus de notre mini-bus et nous avons trouvé toute une famille en train de détacher des morceaux de mur à coups de marteau".

    En début d'après-midi lundi, M. Juppé avait légèrement modifié son blog et laissé planer un doute sur l'exactitude de la date: "Le 9 au soir (ou quelques jours plus tard, ma mémoire est imprécise sur la date exacte)", écrit-il.

    Il y a quelques semaines, sur la chaîne TV5 monde, Alain Juppé racontait exactement la même scène mais qu'il ne datait pas du 9 novembre. Il commence alors son récit ainsi: "Il se trouve qu'à ce moment-là, le 10 ou 11 novembre, je ne me souviens plus exactement, j'étais à Berlin avec quelques amis".

    Dans son livre "La tentation de Venise", paru en 1993, M. Juppé datait son voyage à Berlin du 16 novembre.

    Et une dépêche AFP datée du 17 novembre 1989 fait état d'une déclaration de M. Juppé au retour d'une visite express à Berlin, où le responsable du RPR qualifiait la chute du mur d'"évènement historique" dont il ne " faut pas avoir peur".

    Interrogé par l'AFP, Philippe Martel, chargé en 1989 des affaires internationales au RPR, confirme lui la version de Nicolas Sarkozy.

    "Le matin du 9 novembre - j'ai vérifié dans mon agenda 1989, j'ai l'âme d'un archiviste, j'ai tous mes agendas- j'ai été appelé par un copain qui travaillait au Sénat à Berlin", qui raconte que "ça bouge énormément à Berlin" et que "le mur va tomber", raconte M. Martel.

    "Je préviens Alain Juppé qui me dit: on y va, on emmène Sarkozy", poursuit-il. D'après lui, le petit groupe s'est rendu à Berlin en avion privé, "a cassé le mur" vers 23H00 et est rentré à Paris le 10 novembre.

    A cette date, Alain Juppé était interrogé dans le journal télévisé de la chaîne publique Antenne 2 sur la chute du mur, et ne mentionnait pas son éventuelle présence à Berlin, selon des archives audiovisuelles consultées par l'AFP.

    AFP. 09.11.09

  • Le grand emprunt ou la grande arnaque?

    Quelle est la ligne à ne pas franchir pour ne pas déstabiliser notre pays en terme d'endettement ?" A cette question, Alain Juppé répond, 20 à 40 milliards d'euros. Le co-président de la commission sur le grand emprunt estime dimanche dans Sud Ouest, avis d'experts à l'appui, que cette fourchette représentait une estimation raisonnable du montant à emprunter.

     
    La commission remettra ses conclusions au  président de la République "à la fin de la semaine" prochaine selon Alain Juppé. Selon lui,
    Nicolas Sarkozy semble "tout à fait en phase" avec l'analyse, qui propose de "générer des dépenses d'investissements pour préparer  l'avenir, dans la recherche, le développement et l'innovation. Et d'éviter  d'utiliser cet argent pour des dépenses de fonctionnement".
     
    Selon un sondage Ifop, 67% des personnes interrogées se prononcent nettement en faveur d'un emprunt national au montant limité, estimant que le pays est déjà très endetté. Alain Juppé juge ce sondage "très encourageant" et "conforte les travaux de notre commission". Il exprime "le bon sens de nos concitoyens qui comprennent  que la situation des finances publiques est telle qu'il faut raison garder".

    Annoncé par Nicolas Sarkozy le 22 juin, le grand emprunt prévu pour début  2010 vise, parallèlement au plan de relance, à doper l'économie à plus long terme, en faisant financer par l'Etat des "investissements stratégiques" pour les "générations futures".

    Juppé et Rocard.jpg
    Rocard et Juppé
    LCI le 08 novembre 2009 à 08:05
  • Pédopornographie: la grande "muette"

    Raymond Germanos pédophilie.jpg
    L'actualité de notre "identité nationale": le général d'armée Raymond Germanos, Commandeur de la Légion d'honneur naturellement, détenait 3000 photos pédophiles. La "grande muette" devient la "grande branleuse", à l'image de la France de Sarközy.
    inv
    La dépêche de l'AFP est du 3 novembre, pourtant, ce 4 novembre, vous aurez pu constater un silence quasi total de tous les grands media (presse, internet, télés, radios). Le scandale s'ajoute au scandale...


    Le général d'armée (5 étoiles) Raymond Germanos, qui a quitté le service actif, a été renvoyé le 9 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour "détention d'images pédo-pornographiques". Il encourt deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.


    Les policiers français avaient été alertés en 2006 via Interpol par leurs homologues autrichiens qui étaient parvenus à identifier l'adresse internet de Raymond Germanos sur laquelle avaient été importées des vidéos à caractère pédophile depuis un site autrichien. En perquisitionnant le domicile et en saisissant l'ordinateur du général les policiers avaient mis la main sur environ 3.000 photos mettant en scène des enfants âgés de 6 mois à 12 ans. Au cours de ses auditions par la juge, il a reconnu les faits et s'est dit prêt à s'engager dans une démarche thérapeutique(!!)


    Mis en examen en juin 2008, Raymond Germanos a été placé sous contrôle judiciaire ce qui lui interdit notamment de sortir d'Ile-de-France.
    Agé de 68 ans, le général Germanos avait été découvert par le grand public alors qu'il était le chef du Sirpa (Service d'information et de relations publiques des armées) durant le Guerre du Golfe (1990-91). Ancien chef de corps du 2ème REP de Calvi, "Nonos" - comme il est surnommé dans les armées - a ensuite été chef du cabinet militaire des ministres Charles Millon et Alain Richard, puis directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), avant d'être placé en deuxième section.
    04 novembre 2009

  • Iran: 4 trafiquants de drogue pendus

    Les autorités iraniennes ont exécuté par pendaison quatre trafiquants de drogue à Kerman (sud), a rapporté dimanche le quotidien Vatan Emrouz.

    Les quatre trafiquants ont été pendus samedi matin dans la prison de Kerman, rapporte le journal.

    Ces nouvelles pendaisons portent à 247 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP établi à partir d'informations diffusées par la presse locale.

    En 2008, 246 personnes ont été exécutées en Iran, selon la même source.
    Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran.

    Le Figaro - 08 octobre 2009

  • Quand l'Elysée s'inquiète pour le rap de Pierre Sarközy...

    Pierre sarkozy rap.jpg
    Pierre Sarközy

    Un nouveau coup de pouce de l'Elysée ? Quelques semaines après la polémique suscitée par l'élection  - finalement avortée - de à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense, cette nouvelle intervention devrait faire grincer bien des dents.



    Le site Electronlibre.info révèle qu'un conseiller de l'Elysée est intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques* (SCPP). Motif : elle venait de refuser une aide financière au projet musical du fils aîné du chef de l'Etat, Pierre, producteur de rap. Un refus logique puisqu'une règle - tacite - veut que les aides ne soient attribuées qu'aux membres de la SCPP et la société Minds Corporation, dont Pierre Sarkozy est actionnaire, n'en est justement pas membre. Néanmoins, après ce coup de fil, la direction de la SCPP aurait promis de tout arranger.

    Contactée dimanche, la SCPP a démenti toute demande de «traitement de faveur». De son côté, l'Elysée a souligné qu'il s'agissait d'une simple demande d'information.

    «L’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient»

    «La direction générale de la SCPP, contactée par le château, s’empressa d’apporter toutes les garanties, que lors de la prochaine commission, l’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient», peut-on lire sur ce site, spécialisé dans l'actualité du high tech, des médias et de la culture. L'aide demandée par Pierre Sarkozy, pour son projet évalué à environ 80 000 euros, portait sur un montant inférieur à 10 000 euros.

    L'auteur du coup de fil est Eric Garandeau, conseiller Culture et Communication de l'Elysée. Contacté par l'AFP, il a expliqué : «Je suis sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention, et je demande systématiquement les raisons du refus». Lorsque l'aîné Sarkozy s'est tourné vers lui, il a «fait comme pour les autres», a-t-il encore déclaré, précisant que «comme c'était Pierre Sarkozy, j'ai pris deux précautions : j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy».

     «De toute façon, je n'aurais rien pu faire»

    Marc Guez, le directeur général de la SCPP, a confirmé samedi à Rue89 avoir reçu cet appel. «Je lui ai répondu qu'on n'avait pas attribué d'aide à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire pour des raisons de manque de budget, et que nous avons préféré privilégier les membres de notre association. Il est très rare que nous versions des aides à des non-membres, même si c'est déjà arrivé», a-t-il expliqué. Un contact «pour savoir (...), mais sans me donner le nom de Pierre Sarkozy dont je ne connaissais pas le lien avec la société», a expliqué Marc Guez à l'AFP.

    Et d'affirmer que «ce conseiller n'a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée. De toute façon, je n'aurais rien pu faire, puisque la commission qui attribue les aides est indépendante.»  Toujours selon Rue89, Marc Guez aurait pourtant répondu par mail faire une «une affaire personnelle» du dossier Pierre Sarkozy.

    Interrogé par Libération.fr, Yves Riesel estime que «cela n'arrivera pas». Président de la société de production Abeille Musique et membre de la SCPP, l'homme a longtemps siégé à la commission des aides, qu'il décrit comme «très formaliste et cherchant toujours à distribuer les sommes de façon équitable». Selon lui, «cela fait des mois et des mois que les aides sont réservées aux membres» de la SCPP. Il précise que rien n'empêche Pierre Sarkozy d'y adhérer.

    Justement, dans un communiqué, la SCPP a «recommandé» à Minds d'adhérer, ce qui devrait «vraisemblablement» lui permettre de recevoir une aide. Tout s'arrangerait donc.


    *La SCPP est présidée par Pascal Nègre, le patron d'Universal Music . Elle regroupe quelques mille producteurs de musique et est chargée de percevoir et de répartir les rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs (sites web, radios etc.). Une partie de ces sommes doit être consacrée au soutien à la création. La commission des aides choisit les projets qui seront soutenus.

    Le parisien - 08 novembre 2009

     

  • 84% des Italiens favorables à la présence du crucifix dans les écoles

    crucifix école italie.jpg
    En Italie environ 84% des personnes sont favorables à la présence du crucifix dans les écoles, indique aujourd'hui un sondage réalisé cinq jours après la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme de l'interdire dans les établissements scolaires de la péninsule.

    A la question: "le crucifix doit-il être exposé dans les classes?", 84% des personnes interrogées ont répondu "oui", 14% ont dit "non" et 2% ont déclaré être sans opinion, selon ce sondage publié dans le principal quotidien, le Corriere della Sera.

    Parmi ceux qui ne vont jamais à la messe, 68% se disent favorables à la présence du crucifix, ce pourcentage grimpant à 86% pour ceux qui vont "plusieurs fois par an" à la messe et à 93% parmi ceux qui vont "au moins une fois par semaine" à l'église.
    Selon le politologue, Renato Mannheimer, le groupe le plus important en Italie semble être composé de personnes considérant le crucifix "essentiellement comme un symbole rappelant les traditions culturelles et sociales" du pays sans nier "la signification religieuse de la croix".

    Le sondage a été conduit par l'institut ISPO sur un échantillon de 801 personnes avec une marge d'erreur de 3,5%.

    Il y a cinq jours la Cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
    Le Figaro - 08 octobre 2009

  • Frédéric Mitterrand ne renie rien de ses ébats tarifés avec des "boxeurs"

    Fredo ne renie rien.jpg

    Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a déclaré aujourd'hui lors d'un entretien en public organisé à la Foire du Livre de Brive ne rien renier de son livre "La mauvaise vie", un mois après la polémique déclenchée par certains passages. "Je ne renie rien. Je ne peux pas renier un livre qui me tient à coeur", a-t-il dit au public à propos de sa bibliothèque idéale avec la journaliste et écrivain Laure Adler, présidente du salon.

    "J'ai écrit ce livre à une époque où je n'avais pas de responsabilités, donc où je n'avais pas commencé à trahir l'esprit de la démarche (d'introspection), où la part du rêve et du réel se mêlaient", a-t-il dit. "Ensuite, ce qui s'est passé ne relève pas de moi, j'y suis étranger. Je suis innocent de ce qui arrive. Je ne me sens coupable de rien", a-t-il ajouté, tout en soulignant "très bien comprendre que ça puisse sembler gênant et dérangeant".

    Début octobre, le ministre a fait l'objet d'une vive polémique, lancée au départ par le Front national, pour son livre "La mauvaise vie" (2005), où il relate ses amours tarifées avec des "garçons" en Thaïlande.

    Le Figaro - 08 novembre 2009

  • De jeunes Ecossais confondent Hitler avec un entraîneur de foot

    Hitler en 1939 - Ecosse.jpg
    Hitler en 1939
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Un enfant sur vingt en Ecosse croit qu'Adolf Hitler était un entraîneur de l'équipe de football d'Allemagne, et 6% pensent que l'Holocauste est une commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale, selon une étude diffusée par une association d'anciens combattants.

    L'étude se présentant sous la forme d'un questionnaire à réponses multiples a été effectuée auprès de 2.000 enfants en prévision du 11 novembre, jour anniversaire de l'armistice ayant mis fin à la Première guerre mondiale en 1918.

    Les résultats révèlent que la majorité des enfants sondés a une connaissance sommaire des deux guerres mondiales, tandis qu'une importante minorité ignore complètement l'essentiel.

    Selon les résultats, 77% des enfants âgés de 9 à 15 ans savent qu'Hitler était le leader du parti nazi, mais 13,5% pensent qu'il a découvert le concept de gravité en 1650 et 5% sont persuadés qu'il a entraîné l'équipe d'Allemagne.

    61% des enfants interrogés savent qui était Joseph Goebbels, le chef de la propagande nazie, mais 21% pensent qu'il était "un juif célèbre qui a écrit un journal intime", et 14% croient même qu'il était le ministre britannique de la Défense au début de la Seconde guerre mondiale.

    Si 85% savent ce qu'est l'Holocauste, 6% des enfants pensent qu'il s'agit de la commémoration de la fin de la guerre.

    Auschwitz a été correctement identifié par 70% des enfants, mais 15% pensent qu'il s'agit d'un parc d'attraction.

    L'esprit des enfants est aussi confus sur la question de savoir quel pays a lancé la première bombe nucléaire. Plus de 41% des enfants savent qu'il s'agit des Etats-Unis, mais 31% pensent que c'est le Japon, le pays visé par la bombe A, tandis que 19% croient que c'est l'Allemagne.

    "Certaines réponses de ce questionnaire nous ont choqués", a reconnu le Major Jim Panton, directeur de l'association Erskine.

    "Les écoliers sont le futur de notre pays et il est important pour eux qu'ils apprennent notre histoire", a-t-il relevé.

    AFP. 08.11.09

  • Nouvel Ordre Mondial: Hillary Clinton fait sa tournée en Europe et en Asie

    La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est envolée dans la nuit de samedi à dimanche pour l'Europe et l'Asie pour un voyage placé sous le signe des dossiers nucléaires nord-coréen et iranien, et du conflit en Afghanistan.

    Première étape de ce long déplacement qui la mènera aussi au sommet Asie-Pacifique (APEC) de Singapour et aux Philippines: l'Allemagne. A Berlin, Mme Clinton doit se réunir avec la chancelière Angela Merkel et une pléiade d'autres dirigeants mondiaux à l'occasion des 20 ans de la chute du mur de Berlin.

    "Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est bien plus complexe (qu'avant la chute du Mur), nous devons y être préparés et savoir comment l'appréhender", avait dit Hillary Clinton avant de partir.

    Mais derrière l'euphorie des célébrations accompagnant l'anniversaire de la chute du Mur, la chef de la diplomatie américaine aura à coeur de décortiquer la situation en Afghanistan avec Mme Merkel, le nouveau ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle et bon nombre de ses homologues européens, a précisé un haut responsable du département d'Etat à l'AFP, sous couvert d'anonymat.

    L'Afghanistan sera au centre des discussions "parce que nous tentons de coordonner au mieux notre action sur leur terrain avec nos alliés afin de stabiliser" le pays, a observé ce responsable.

    L'Allemagne, dont 4.200 soldats sont présents sur le terrain, est très critiquée par d'autres pays engagés dans le conflit car Berlin se refuse à envoyer ses hommes sur le front et les cantonne à des missions de coopération.

    Autres dossiers brûlants au menu des rencontres de Mme Clinton: les dossiers nucléaires nord-coréen et iranien.

    En prélude à son voyage, Téhéran a dit samedi refuser d'envoyer son uranium enrichi à l'étranger contre la livraison de combustible pour son réacteur de recherche, rejetant ainsi indirectement le projet d'accord de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

    Dès lors, la question de sanctions supplémentaires à l'encontre de la République islamique va se faire plus pressante. La Russie et la Chine, qui sont impliquées dans le dossier iranien, ne sont pas aussi chaudes à l'idée d'accentuer la pression sur Téhéran que Washington, même si Moscou pourrait changer d'opinion.

    Mme Clinton devrait réserver le dossier Nord-coréen pour le volet singapourien de son déplacement.

    Le régime de Pyongyang possède déjà l'arme nucléaire et en a fait la démonstration une nouvelle fois au cours au mois de mai avec un tir de missile nucléaire.

    "Le programme nucléaire nord-coréen est la plus grande menace qui pèse sur la sécurité du continent asiatique", a souligné le responsable du département d'Etat interrogé par l'AFP.

    AFP. 08.11.09

  • Je reprends le blog

    Après une interruption de quinze jours, je reprends le blog, ma tendinite au bras droit  étant presque guérie. Je peux à nouveau écrire et manoeuvrer la souris.

    Les notes qui ont été placées par ma fille Eléonore l'ont toutes été avec mon complet accord. Nous les choisissions ensemble et je tiens à la remercier ici pour sa collaboration qui m'a été précieuse.

    Le nombre de visiteurs (plus de 800 par jour) n'a pas chuté durant cette période: je remercie tous mes lecteurs pour leur fidélité et leur compréhension, ainsi que pour leurs messages d'encouragement. 

    Gaëlle Mann

     

     

  • Le débat sur l'identité nationale passe par la mosquée!

    Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Eric Besson, a annoncé dimanche sur Radio J qu'une première synthèse du débat sur l'identité nationale sera faite le 4 février et que le débat se poursuivrait après cette date.

     
    "Une première synthèse sur l'identité nationale sera faite le 4 février lors d'un colloque et je vous annonce que je n'ai pas l'intention d'arrêter pour autant ce débat le 4 février" a déclaré le ministre.

    "Cette synthèse prendra en compte tout ce qui sera remonté du terrain et j'annoncerai probablement le 4 février une nouvelle initiative; on fera une pause pendant la campagne électorale et puis on reprendra juste après les élections régionales" a-t-il ajouté.

    Interrogé sur l'éventualité d'une refonte de la loi 1905 sur la laïcité pour permettre à l'Etat de financer la construction de mosquées, M. Besson a cité les projets de mosquées à Marseille et à Montélimar, et répondu "il peut y avoir des fondations, des moyens autres de faciliter l'exercice du culte musulman sans pour autant toucher à la loi de 1905".

    "L'islam n'est pas le sujet du débat sur l'identité nationale, ni un tabou, il en fait parti aussi, il faut favoriser la naissance, l'émergence, la confirmation d'un islam laïc, c'est à dire d'une islam respectueux des valeurs de l'identité nationale. Tout le monde a le droit de croire ou de ne pas croire, mais l'exercice d'une religion est un fait privé, relève du domaine privé" a poursuivi le ministre.

    "Le débat sur l'identité nationale, c'est savoir ce que nous sommes, ce que nous voulons être et comment nous allons rester une machine à intégrer maintenant qu'un certain nombre d'élèments qui étaient des grands intégrateurs, les églises, le service militaire, l'école jouent moins ce rôle" a-t-il dit.

    AFP. 08.11.09

    L'Islam ne peut pas être laïc: lire ou relire le Coran

    Et la France n'est pas "une machine à intégrer" les musulmans!

    Les propos de Besson  sont proprement scandaleux! 

  • Manifestation anticarcérale à Paris

    antiprison banderole.jpg
    antiprison Noir et pancarte.jpg
    A Paris le 8 novembre 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Environ deux cents personnes, selon la police, mille selon les organisateurs, parmi lesquelles des proches de détenus et des sympathisants anarchistes, ont défilé à Paris dimanche sous forte surveillance policière, pour protester contre les conditions de détention pénitentiaire, a constaté une journaliste de l'AFP.
    Des manifestants ont distribué des tracts signés de la Fédération Anarchiste, portant le slogan: "La prison doit être détruite. Elle a fait son temps. Qu'elle crève!"

    "Notre société est une prison. Brisons les chaînes", pouvait-on lire aussi sur une banderole rouge en fin de cortège, ou "La prison tue, laissez les sortir vivants", sur une banderole noire.

    La manifestation, partie vers 15H30 de la Place de la Bastille en direction de la place d'Italie, clôturait une semaine nationale de mobilisation contre la longueur des peines et l'isolement carcéral, organisée par l'Association pour le respect des proches de personnes incarcérées (ARPPI).

    L'association demande la suppression des quartiers disciplinaires et de l'enfermement des mineurs, la libération des détenus malades et handicapés, le rapprochement géographique des familles.

    Un important dispositif de policiers et de gendarmes mobiles a été mobilisé à proximité du trajet de la manifestation, qui se déroulait dans le calme.

    Une manifestation organisée le 10 octobre par un collectif anticarcéral à Poitiers pendant un festival culturel avait dégénéré en violences, avec des actions organisées de casseurs qui ont brisé des vitrines ou des abribus. Ces débordements avaient été attribués par la police à la mouvance autonome ou à "l'ultragauche".

    Faisant référence aux événements de Poitiers, la présidente de l'ARPPI Claude Charles-Catherine, a déclaré: "Je ne veux pas que ca se passe ici. Je vous demande de faire attention".

    "On ne condamne plus à mort, on condamne à vie. La prison produit de la mort, les vies sont brisées à l'intérieur comme à l'extérieur" de la prison, a dit, en s'adressant aux manifestants, Mme Charles-Catherine, mère de Christophe Khider, auteur d'une spectaculaire évasion de la prison de Moulins en février repris ensuite par la police.

    AFP. 08.11.09

  • Ce bébé a 16 ans

    actu-sante-bebe-16-ans-01-SM05_10_09BrookeGreenberg022_2_articlephoto.jpg
    C’est une chambre d’enfant comme une autre. Le placard regorge de layette. La commode croule sous les peluches et l’étagère en sapin ­déborde de photos avec papa et maman. Une seule fausse note : le certificat de bat-mitsva ­encadré juste à côté de sa porte d’entrée. Il prouve que la petite fille qui occupe cette chambre est née le 8 janvier 1993... Il y a bientôt dix-sept ans !

    Brooke est assise devant nous, sur sa petite balançoire en plastique, aux couleurs acidulées. Elle se balance. Ses grands yeux sombres sont légèrement asymétriques ; son regard se perd dans le vague. A ses tempes, des veines se dessinent sous sa peau translucide. Ses bras sont minces comme des ­brindilles. C’est une enfant handicapée qui semble si fragile qu’elle inquiète. Comment lui dire bonjour ? Petit coucou de la main. Elle n’a ­visiblement pas envie de nous voir. Elle secoue la tête mécaniquement, le menton relevé. La bouche se tord. Le mouvement de balancier devient de plus en plus rapide. Les gémissements montent. Pour elle qui ne parle pas, c’est le seul moyen d’exprimer son malaise. « Il est temps de partir », murmure Melanie, sa mère. Nous nous éclipsons sur la pointe des pieds. Les petits cris ­cessent instantanément. A leur place se font entendre des gazouillements d’enfant heureux. Nous ­respirons...

    Elle est comme ça, Brooke Greenberg : quand un inconnu ­pénètre dans sa sphère privée et que cela la dérange, elle lui dit vertement d’aller voir ailleurs. Il faut dire qu’à Reisterstown (Maryland), dans la confortable maison de ses ­parents, c’est un défilé permanent de curieux. Il y a les fonctionnaires locaux du ministère de la Santé qui prend en charge ses soins. Et puis, beaucoup de journalistes. Brooke est une petite célébrité. Elle passe à la télévision et la presse parle d’elle.

    Le fait qu’elle soit vivante tient du miracle

    Avec ses visiteurs, elle a l’air ­ailleurs, mais il ne faut pas s’y fier. « Elle est très consciente de ce qui se passe autour d’elle et, depuis deux ou trois ans, elle a ses ­humeurs, dit sa mère. C’était un bébé adorable. Désormais son ­tempérament est celui d’une jeune fille de 16 ans. Elle a ses bons et ses mauvais jours, ses crises de colère et ses moments de sérénité, qui se ­manifestent par de grands rires ­sonores. Et elle adore le shopping. Le vendredi soir, quand nous allons au centre commercial, depuis sa poussette, elle fait du lèche-vitrines. Comme n’importe quelle ado ! »

    Brooke, qui a chassé sa colère, vient nous rejoindre dans la cuisine. Elle a la taille d’un bébé de 1 an maximum et marche à quatre pattes, les jambes repliées sous son corps, à cause d’une malformation à sa hanche, un handicap de naissance. Carly, 13 ans, s’accroupit et lui passe la main sur les cheveux. Entre elles, le contraste est saisissant. La sœur de Brooke est ravissante. Surtout, on a du mal à imaginer qu’elle a presque quatre ans de moins que Brooke ! Sa mère la prend dans ses bras. L’enfant ferme les yeux. Elle adore les câlins.

    Avant même de naître, Brooke intriguait. « Pendant ma grossesse, dit sa mère, les médecins m’ont prévenue qu’elle ne se développait pas normalement. L’accouchement par césarienne a été provoqué, un mois avant terme. Mais je n’étais pas particulièrement inquiète. Elle pesait 2 kilos, ce qui est plutôt bien pour un bébé prématuré. Et sa malformation de la hanche paraissait soignable. » Très vite, cependant, son cas se révèle plus grave que prévu. Les ­semaines passent et l’enfant grandit à peine. Les Greenberg multiplient les visites chez les médecins. « On en a vu près d’une centaine », calcule Howard, son père. Aucun d’entre eux ne parviendra à expliquer de quoi souffre la petite fille. Les médecines traditionnelles telles que ­l’injection d’hormone de croissance échouent à lui faire gagner quelques centimètres.

    Les premières années de Brooke sont un calvaire. Elle ­enchaîne les séjours à l’hôpital ­provoqués par des maladies aussi graves qu’inexpliquées pour un bambin de cet âge. A 5 ans, elle survit à sept ulcères qui lui perforent l’estomac. Du jamais-vu. Quelques mois plus tard, elle tombe dans un coma profond. Diagnostic : tumeur au cerveau. « En prévision de sa mort, nous avons commandé un cercueil, se souvient Howard. Et puis, au bout de deux semaines, l’hôpital nous a appelés pour nous dire qu’elle venait de se réveiller. Nous n’avons jamais su pourquoi ni comment. Elle n’avait aucune séquelle. » Pour le Dr

    La petite fille sait sans doute que nous parlons d’elle. Elle s’anime. Nous tentons une sortie sur la terrasse. Le soleil d’automne l’aveugle, elle couvre ses yeux de ses mains minuscules. « Elle n’est pas dans son assiette, confie Melanie. L’hiver approche, elle déteste les changements de saison et l’arrivée du froid. Elle sent qu’elle va tomber malade et, quand elle attrape quelque chose, c’est du sérieux. » Retour à l’intérieur. Brooke se détend. « Elle a besoin d’un cadre de vie stable et rassurant.

    Depuis l’âge de 5 ans, Brooke va dans une l’école spécialisée

    Ses journées se suivent et se ressemblent. C’est ce qui lui convient le mieux. » Depuis l’âge de 5 ans, elle va à l’école spécialisée Ridge Ruxton, pour enfants handicapés. Elle adore ! Chaque matin, quand le bus arrive, vers 7 h 30, un sourire illumine son visage. Une fois dans l’établissement scolaire, sa nounou la met dans un siège à roulettes conçu pour qu’elle puisse se déplacer seule. Elle fonce dans les couloirs, en prenant le chemin du bureau du proviseur, qu’elle connaît par cœur. A l’école, Brooke est une curiosité. C’est la seule à pouvoir se mouvoir de manière autonome. « Il nous arrive de croire qu’elle nous enterrera tous ! » dit son père. Et il plaisante à peine. Les Greenberg se sont rendu compte voilà cinq ans que leur petite fille ne vieillissait pas, en constatant que son visage restait absolument identique sur toutes les photos, année après ­année. Howard Greenberg est ­persuadé que sa fille n’est pas un ­hasard, un mystère médical, mais qu’elle est née « pour une raison ­particulière ». Elle a en elle, dit-il, « un secret » qui, s’il était révélé, constituerait un grand pas pour l’humanité. « Des enfants qui ne grandissent pas, il y en a des milliers sur la planète. En revanche, Brooke est le seul être ­humain à ne pas vieillir, c’est unique au monde. Richard Walker, qui la suit depuis cinq ans et essaie de comprendre pourquoi elle ne vieillit pas, le simple fait qu’elle soit encore vivante tient du miracle.

    Nous sommes avec elle depuis déjà quatre heures et ce n’est plus la petite fille farouche et revêche que nous avions rencontrée ce matin. Au contraire, c’est une enfant enjouée que nous retrouvons dans le sous-sol de la maison. Les Greenberg l’ont aménagé pour elle. Pas de ­fenêtre ni d’objets contondants, explique Howard, l’endroit est « sous contrôle ». Ce sous-sol, c’est vraiment le royaume de Brooke. Elle y passe le plus clair de ses après-midi, quand elle rentre de l’école, vers 15 h 30. Elle regarde « Bob l’Eponge », son dessin animé préféré, ou elle écoute de la musique – Michael Jackson et Bee Gees, cet été. Il y a trois ans, c’est là qu’elle a fêté sa bat-mitsva.

    Ce jour-là, Brooke était sereine, heureuse, « consciente que c’était un jour ­spécial pour elle », raconte sa mère. Avant de la quitter, nous la dévisageons une dernière fois. Elle nous regarde, enfin. Un tube s’agite dans les airs : il relie son ventre à une ­bouteille accrochée au sommet d’un pupitre. C’est comme ça que Brooke s’alimente. L’opération prend dix heures chaque jour car, vu la taille réduite de son estomac, il faut la nourrir tout doucement. De la main, on lui dit au revoir. Elle nous répond par un petit sourire. Et nous partons, bouleversés d’avoir connu le plus vieux bébé du monde...  

    P/O Gaëlle Mann - Paris Match Le 19/10/2009

    NDB : la Bat-Mitsva est le pendant féminin de la Bar-Mitsva

  • Un employé indélicat...

    Un employé de la Poste à Marseille, soupçonné d'avoir détourné près de un million d'euros dans son agence, est recherché par la police, a-t-on appris samedi de source proche de l

    L'alerte a été donnée en début de semaine par le service de sécurité interne de l'entreprise. Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire et les policiers de la Sûreté départementale sont en charge de l'enquête, menée jusqu'ici dans la discrétion.

    Un porte-parole de la direction de la Poste dans les Bouches-du-Rhône a confirmé l'affaire à l'AFP, sans faire de commentaires.

    Le suspect, Naïm El Jaziri, est un caissier d'une quarantaine d'années qui, de par sa fonction, possédait les clefs du coffre de l'agence, située dans le 7e arrondissement de la ville, et avait accès à l'argent destiné à alimenter trois distributeurs automatiques de billets. Il a été rapidement soupçonné de ce fait.

    'enquête, confirmant des informations du quotidien Aujourd'hui en France.

    Son escroquerie, méticuleusement préparée, s'est jouée au cours de la semaine dernière, selon la même source. L'employé qui ordinairement passe des bons de commandes d'un total de 100.000 euros à la banque centrale de la Poste pour approvisionner les trois distributeurs, a tenté de commander 350.000 euros, avec succès. Il a réitéré deux fois la manoeuvre, en déclarant à chaque fois n'avoir reçu que 100.000 euros et en ne garnissant les distributeurs qu'au minimum, pour garder la différence.

    Selon la même source, l'affaire trahit un grave dysfonctionnement au sein de la Poste puisque les commandes, bien que très supérieures à l'ordinaire, ont été autorisées et que ces sorties d'argent frauduleuses n'ont été repérées que tardivement.

    L'employé qui avait été l'objet d'une mise à pied dans l'entreprise et avait eu des accrocs avec sa hiérarchie, sans lien avec l'affaire, demeure introuvable malgré l'audition de ses proches. Le fuyard qui a utilisé au moins deux véhicules de location pour l'opération, a "nettoyé" son appartement qui a été perquisitionné et vidé ses comptes, a-t-on ajouté. Ses points de chute éventuels sont surveillés, mais les enquêteurs n'excluent pas que le suspect soit parti à l'étranger.

     

    P/O Gaëlle Mann - AFP Le 7/11/2009